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Le rôle des investisseurs institutionnels dans la gouvernance des sociétés cotées

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par Koussay AMMAR
Université Bordeaux IX - DEA en Science de Gestion 2003
  

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(2-2-1) :L'influence directe de la présence d'investisseurs institutionnels dans le capital des sociétés :

McConnell et Servaes (1990) observent une relation positive mais non linéaire entre la propriété institutionnelle et la performance mesurée par le Q de Tobin (Tobin's q).

Chaganti et Damanpour (1991) dénotent également une relation positive entre la présence de zinzins et le ROE (Return on Equity) mais aucune relation avec les autres mesures de la performance.

Short et Keasey (1997)23(*) ont utilisé un échantillon de 225 sociétés cotées à la Bourse de Londres entre 1988 et 1992 et concluent que la présence d'investisseurs institutionnels a un impact sur la performance mesurée par divers indicateurs comptables et boursiers. Toutefois, cet effet n'est perceptible que lorsqu'il n'existe aucun autre actionnaire important.

Wright et al (1996) ont noté que la prise de risque de l'entreprise est plus élevée en présence d'investisseurs institutionnels.

En Europe, Thomsen et Pedersen (2000) ont montré l'influence de l'identité du principal actionnaire sur la politique et la performance de l'entreprise. Ainsi, chaque type d'actionnaire principal a des objectifs différents : les investisseurs institutionnels ont une forte préférence pour la maximisation de la valeur boursière, l'actionnariat familial est intéressé par la longue vie de l'entreprise, alors que l'Etat a des considérations sociales.

(2-2-2)  L'influence de l'activisme sur la performance de l'entreprise 

La revue de littérature de Karpoff (1998)24(*) relève, sur 15 études relatives aux propositions d'actionnaires, 1 seule étude comportant des résultats significatifs à court terme ; sur 5 études concernant les négociations privées, 2 relevant un impact significatif à court terme et enfin, sur 7 études traitant indifféremment des ciblage par proxy ou pour performance, 2 fournissent des résultats significatifs et positifs.

Cela nous indique que les recherches empiriques consacrées à l'influence des investisseurs institutionnels sur la performance des entreprises produisent des résultats ambigus.

Par exemple, Opler et Sokobin (1995) étudient les entreprises sous performantes listées par le CII (concil of institutionnal investors) et l'effet de nomination sur leur cours boursiers. Ils observent que leur valeur boursière augmente suite à la parution de la liste. Ainsi, cette étude est parmi les études mettant en avant l'influence positive des zinzins.

Smith (1996) trouve quant à lui un impact positif sur la valeur boursière si les mesures demandées par CalPERS sont adoptées par les dirigeants. Si au contraire ces derniers résistent aux demandes du fond de pension, l'impact devient négatif.

Carleton et al (1998) étudient l'activisme de TIAA-CREF et ils trouvent que les résultats de l'activisme dépendent du sujet. Ainsi, les négociations sur la composition du conseil d'administration ont un impact négatif sur le cours boursier, les négociations portant sur la votation confidentielle pour les actionnaires n'ont aucun effet sur la valeur boursière, alors que les propositions cherchant à éliminer les mesures anti-OPA ont un impact positif.

Wahal (1996) étudie l'activisme des 9 fonds de pension les plus actifs aux Etats-Unis. Il montre que les firmes ciblées par CalPERS sont les seules à voir leur cours boursiers augmenter suite aux propositions. L'auteur ne trouve aucun rendement anormal pour les actions visant les mesures anti-OPA ou touchent la gouvernance d'entreprise, même quand ces propositions ont été mises en place par les dirigeants. Par contre, les non-proxy propositions (ciblage pour performance) produisent des rendements anormaux positifs.

Alors que Karpoff et al (1998) montrent que l'activisme n'augment pas la valeur boursière des firmes.

Gillan et Starks (2000) différencient les effets de l'activisme selon l'identité de celui qui fait les propositions. Par exemples, les propositions faites par les investisseurs individuels ou les organisations religieuses ne suscitent que peu de soutien aux assemblées générales, par contre elles ont un impact positif sur la valeur boursière. Au contraire, Les investisseurs institutionnels et les groupes coordonnés bénéficient d'un large soutien, mais son influence est négative sur les cours.

Les auteurs soulignent aussi que les propositions pour éliminer les pilules empoisonnées obtiennent plus de soutien que celles concernant la rémunérations des dirigeants.

* 23 Cité par Lapointe (2000)

* 24 KARPOFF J.., (1998), «The impact of shareholder activism on target companies: A survey of empirical findings»

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