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Le rôle des investisseurs institutionnels dans la gouvernance des sociétés cotées

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par Koussay AMMAR
Université Bordeaux IX - DEA en Science de Gestion 2003
  

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3- Le marché de prise de contrôle

Les mécanismes du marché de contrôle sont la fusion-acquisition et l'OPA (offre publique d'achat). Celles-ci, par la menace qu'elles représentent, sont un instrument employé pour inciter les dirigeants à gérer les entreprises conformément à l'intérêt des actionnaires.

Le marché financier intervient comme un mécanisme de contrôle dans la mesure où les actionnaires mécontents peuvent se défaire de leurs titres en entraînant ainsi une baisse. Celle-ci induit une diminution de la rémunération des managers s'il existe une indexation et rend plus difficile l'appel au marché pour se financer (Capy et Hirigoyen, 2001).

(1-2) : La mise en cause des modalités classiques de résolution du problème d'agence

Si le thème de la gouvernance d'entreprise revient si souvent dans la littérature, c'est que les mécanismes classiques de résolution du problème d'agence entre actionnaires et dirigeants semblent ne plus fonctionner de manière satisfaisante.

D'après Dietsch (2003), les mécanismes traditionnels révèlent cependant rapidement leurs limites, qu'il s'agisse de l'exercice du droit de vote par les actionnaires (en raison du problème de passager clandestin) ou bien du contrôle exercé par les membres des conseils non dirigeants (en raison d'un problème de capture des administrateurs par les dirigeants). 

Dans ce paragraphe, nous allons discuter les dysfonctionnements concernant les pratiques de fusion et d'acquisition, le conseil d'administration et les incitations financière (la rémunération des dirigeant).

1- Les pratiques de fusion et d'acquisition :

Ces pratiques apparaissent limitées par les coûts intrinsèques de l'opération, dont la rentabilité ne peut être assurée que dans des cas extrêmes de mauvaise gestion. Par ailleurs, les tentatives de prise de contrôle n'aboutissent pas toutes.

Aussi, il y a les mécanismes anti-OPA contribuant à en renchérir le coût. Ils permettent aux dirigeants d'asseoir leur pouvoir alors que leur contribution aux fonds propres ne leur en donne a priori pas les moyens (Desbrières, 1994).

On peut citer les pilules empoisonnées, comme mécanisme anti-OPA. Ce sont des actions détenues par les actionnaires actuels, qui leur donnent le droit d'acheter des actions de la firme à un prix réduit si un raider dépasse un certain seuil de contrôle, le but de la manoeuvre étant de diluer la participation du raider. Il n'est pas nécessaire d'obtenir l'accord des actionnaires pour constituer les pilules empoisonnées, ce qui permet aux dirigeant d'accroître unilatéralement leur pouvoir (Davis et Thompson, 1994).

Il est clair que ces stratégies d'enracinement (mesures anti-OPA) visent à affranchir de la discipline exercée par les marché financiers, à tel point que de nombreux chercheurs s'accordent à dire, sur la base d'études empiriques, que les OPA ne seraient pas rentables pour les sociétés `acquéreurs'. Seuls les actionnaires de la cible en seraient les bénéficiaires indiscutables (Prowse, 1994).

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984