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sens et portee des donations au clerge traditionnel bamileke au regard des sources egypto nubiennes

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par Jules Bernard Gankem
Universite de Yaounde 1 - DEA en histoire 2006
  

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Intérêt du sujet

L'intérêt de la recherche c'est l'utilité du sujet. Nous posons cet intérêt avant tout dans une perspective éthique, politique et académique. En fait nous ambitionnons de relier le passé de l'Afrique à son présent ; nous voulons montrer que l'Egypte pharaonique appartient à l'Afrique1(*), qu'elle fait partie de l'âme nègre2(*). Il s'agit en fait pour nous de détruire un préjugé colonial3(*), ceci en fondant nos propos sur des sources directes, égypto-nubiennes et bamiléké .

Clarification des concepts et délimitation du sujet

Afin de mieux cerner l'orientation de l'étude envisagée, il importe de procéder à une définition des termes clés ainsi qu'à une délimitation spatiale et temporelle du sujet.

Notons que, étymologiquement, sens vient du latin sensus qui signifie  «action, manière de sentir, sentiment, pensée, signification». C'est ce dernier aspect que nous avons retenu pour notre recherche.

Le nom «portée» étymologiquement, vient du latin portare qui signifie «poussée, étendue» . Le mot «donation»  issu du latin donatio indique tout don à titre gratuit, tout acte qui constate le don. Les donations dans notre étude signifient tout don à titre gratuit, toutes les offrandes de natures diverses notamment financière, manufacturée, animale, végétale, orale, dont a bénéficié le clergé traditionnel égypto-nubien d'une part et dont bénéficie encore le clergé traditionnel bamiléké d'autre part. Le nom «clergé » vient du latin, clericatus, de clericus et signifie le corps des clercs ou des ecclésiastiques d'une Eglise, d'un pays ,d'une ville. Le mot «clerc»d'étymologie grecque kleros signifie la part d'héritage, et évoque des hommes consacrés à Dieu pour des fonctions religieuses(La part de Dieu au sein du peuple). Aussi, «clergé traditionnel bamiléké» pourrait faire penser aux ministres du culte exerçant au sein des religions révélées contemporaines notamment le christianisme, le judaïsme, l'islam. Mais tel n'est pas le cas parce qu'il existe une religion traditionnelle bamiléké, et même égypto-nubienne, très ancienne, qui comporte, elle aussi, ses ministres du culte et ses prêtres qui dirigeaient les rituels religieux bien avant l'arrivée des religions dites révélées précitées.

Le mot «traditionnel» est un adjectif issu du nom féminin «tradition» qui vient du latin traditio, de traditum, supin de tradere  «remettre» . Parler de clergé traditionnel c'est parler des doctrines ou des pratiques religieuses ou morales transmises de siècle en siècle par les membres du clergé égypto-nubien et bamiléké, originellement par la parole ou l'exemple, mais pouvant par la suite être consignées dans un texte écrit4(*). En outre, les sources égypto-nubiennes sont des vestiges parvenus jusqu'à nous grâce à l'archéologie, la linguistique et d'autres travaux d'éminents hommes de sciences qui se sont intéressés à l'antiquité africaine5(*) depuis le temps du roi unificateur de l'Egypte Narmer en - 3200 jusqu'en - 332 à l'invasion grecque. Du côté bamiléké, les sources iconographiques sont les photos prises par Monsieur Mehem Jacques(en août 2000, à Bapa, dans l'Ouest du Cameroun.) au cours d'une cérémonie dite de la chaise ou Tchoué Kouoh6(*). Nous avons aussi pris certaines photos récemment, notamment celles de la maison de dieu, et de la maison des crânes. Du côté égypto-nubien, nos illustrations sont tirées des figures de plusieurs documents d'auteurs africains et européens traitant de l'Egypte ancienne7(*).

I- Etat de la question

Il ressort de nos lectures pour la mise sur pied de cette étude les travaux sur les institutions tant en pays bamiléké qu'en Egypte pharaonique. Thomas Louis Vincent et Luneau René  se sont intéressés aux religions d'Afrique noire notamment en traçant les grandes lignes fondamentales puis en précisant le sens de l'oralité négro-africaine et ont enfin dégagé les modalités de la prière traditionnelle en Afrique noire. Pour eux , la religion africaine se présente tout d'abord comme une ordination de puissance avec au sommet l'être suprême ayant abandonné tout pouvoir à un moniteur céleste. Ils reconnaissent que cette religion africaine a ses prêtres « les théologiens », les initiés, distincts de l'homme non averti8(*) . Aussi donnent-ils le sens du sacrifice en Afrique, à savoir  «assurer un circuit de forces mystiques à travers l'autel, par l'intermédiaire de la victime, ce qui permet aux génies de se nourrir de l'âme de l'objet consacré».9(*)

Toutefois, il reste déplorable que ces auteurs qualifient les religions négro-africaines comme étant essentiellement ésotériques10(*). Heureusement que quelques pages plus loin ils reconnaissent l'aspect malheureusement lacunaire de leurs connaissances en matière de philosophie religieuse africaine11(*). Nous avons ensuite les travaux de Théophile Obenga sur les peuples dits bantu. Dans un souci d'exhumation de l'identité cléricale de la religion des Bantu, Obenga expose la multifonction alité du prêtre bantu dit Nganga, présenté d'après le dictionnaire kongo de Laman(1936) comme étant , un homme instruit, un expert , savant, habile à faire des recherches, à découvrir, à inventer quelque chose12(*) . Par ailleurs , Obenga atteste l'ancienneté de l'existence des Nganga qui, selon lui, fondent la civilisation en Afrique noire, depuis la haute antiquité africaine, depuis l'Egypte des pharaons. Le nganga a donc été, des millénaires durant, le témoin de la lutte des hommes pour être et vivre, devant la lumière du soleil13(*)...

Pierre Harter, médecin français en Afrique depuis les années 1950 a été dès 1970 fasciné par les arts d'Afrique. Aussi a t-il produit un ouvrage sur le Cameroun intitulé Arts anciens du Cameroun ; ouvrage dans lequel les objets d'art sont présentés avant tout comme étant des objets rituels utilisés en particulier par les prêtre traditionnel bamiléké. Celui-ci se distingue des autres hommes par les cheveux longs... et par son habitation qui est une case isolée à l'écart du village14(*). Se basant sur leur technique de travail, P.Harter distingue chez les Bamiléké d'une part les prêtres qui procèdent par oracle, les kamsi et d'autre part ceux qui utilisent diverses techniques avec des accessoires les nga-ka .Dominique Valbelle situe l'usage des oracles en Egypte dans la période suivant le révolution d'Akhenaton, ceci pour faire face à la carence des juges royaux15(*). Il rejoint Harter en ce sens que les oracles les plus authentiques étaient rendus par la statue du Dieu elle même16(*)

Adolf Erman et Erman Ranke, co-auteurs de la civilisation Egyptienne (1980) y présentent l'activité des prêtres égyptiens,  le prêtre roi qui chasse l'injustice et établit un régime d'ordre 17(*), le prêtre de famille nourrissant  les esprits de ses aïeuls 18(*),tous les jours des aliments et des boissons, tout ceci pour obtenir auprès des dieux l'éternité:  je te donne des années jusque dans l'éternité19(*). Alors que tous ces traits rappellent l'Afrique noire, nos auteurs ne mentionnent nulle part cette possibilité, ce qui prouve qu'ils apprécient ces phénomènes d'après une attitude religieuse 20(*).Bien plus D.Valbelle (1998), met en exergue les échanges existant entre les temples royaux et les temples du Dieu solaire. S'appuyant sur les sources écrites, notamment  les textes de pyramides, les sources archéologiques telles que  les statues royales faisant l'objet de donation et la statue divine21(*), ainsi que sur les sources iconographiques telles que «l'image du fondateur idéal » , il montre comment le roi s'appuie sur l'aristocratie provinciale pour déifier son pouvoir. Cette interprétation nous semble très simpliste, voire réductrice de la réalité du pouvoir politique en Egypte qui loin d'être élitiste était plutôt la résultante d'un consensus ayant pris en compte les intérêts aussi bien du petit paysan que du grand noble ; tous ayant pour souci l'application du principe divin qu'est la maât définie par J.Assman comme étant le principe même de la cohésion sociale22(*) 

En outre, nous avons le classique traitant du clergé égyptien ancien notamment, Les prêtres de l'Egypte ancienne(1962) de Serge Sauneron. Son intérêt est capital pour notre travail dans la mesure où nous pouvons déjà y appréhender les faits attestant l'ancienneté et la continuité23(*) du clergé égyptien ancien en particulier, et où Sauneron évoque l'aspect de donation à ce clergé particulier. Dans le même ordre d'idées, les relations égypto-nubiennes24(*) sont évoquées dans son ouvrage constituant de ce fait un document de référence pour notre travail. Toutefois, l'auteur ne se limite pas à l'éloge du clergé égyptien ancien ; il use aussi de la méthode critique et expose de ce fait la mauvaise vie de certains prêtres. Néanmoins, recourant à l'objectivité, il identifie la racine de ce mal dans le recrutement anarchique de certains prêtres. Il écrit à ce propos : 

Pour être objectif, il faut reconnaître que la prêtrise égyptienne, ouverte trop largement et surtout soumise à un mode de recrutement trop anarchique, pouvait accueillir un nombre appréciable de ratés ou de profiteurs sans grande valeur humaine...Il faut aussi admettre que la majorité des desservants du culte étaient d'honnêtes et consciencieux exécutants, sans grand génie peut-être mais au moins fidèles à leur tache et sans doute convaincu s de sa grandeur25(*) 

Par ailleurs, il a été impératif pour nous de consulter des ouvrages spécialisés sur les Bamiléké. C'est ainsi que, le livre d'Enock Katte Kwayeb intitulé Les institutions de droit public en Pays Bamiléké(1960) nous a intéressé à plus d'un titre.

D'abord, il convient de rappeler que lorsque cet ouvrage paraît, son auteur occupe déjà des fonctions de commandement en pays bamiléké : il est inspecteur général de l'administration et préfet du département de la Ménoua.

Cet ouvrage a le mérite d'être le compte rendu des institutions traditionnelles bamiléké dont la compréhension ici est facilitée par le rapprochement avec celles, semblables, de type occidental : ainsi, les walas sont comparés aux secrétaires d'Etat. Cependant, notre auteur nous laisse quelque peu déçu parce qu'il laisse transparaître son pessimisme quant à la lutte pour le rétablissement intégral des institutions traditionnelles; pour lui, il s'agit là d'une aspiration purement mystique. Cette catégorisation de Kwayeb est dénoncée par ailleurs par Fouomena, Professeur d'Anthropologie à l'université de Dschang au sujet de la succession d'un chef de lignage en pays bamiléké.

Il y a aussi la thèse d'Emmanuel Ghomsi , «Les Bamiléké du Cameroun, Essai d'Etudes historiques des origines à 1920» (1972), qui atteste l'existence d'un clergé traditionnel chez les Bamiléké ayant aussi ses prêtres : les kamsi26(*), les prêtres de famille ou dzodie, il y évoque aussi l'origine égyptienne des bamiléké27(*).

Pour ce qui est des articles , dans « l'éloge de l' «ethnophilosophie » » de Meinrad P. Hebga , ce prêtre jésuite s'inscrit en faux contre les philosophes européens et leurs disciples africains qui s'évertuent à condamner la religion de nos ancêtres28(*). Il voit en cela de la part de ces Africains,  un racisme à rebours de nègres contre leurs congénères dans un effort peut-être inconscient pour capter la bienveillance de l'autre 29(*) .

Dans un autre article intitulé  «plaidoyer pour les logiques d'Afrique noire », il reprend A. Gides, E. Mounier, et J.P. Sartre qui valorisent la culture nègre, culture qui est appelée, disent ils, à enrichir ses soeurs occidentales30(*).

Et, l'égyptologue camerounais Pierre Oum Ndigi dans un article intitulé « égyptologie, langues et philosophie africaines » propose pour cet enrichissement des cultures occidentales, le recours à l'égyptologie parce que le pays des pharaons fut incontestablement le berceau des arts et des sciences ; et le flambeau du vieux monde ;  ceci étant d'après Meinrad Hebga, une vérité qu'on ne peut plus comme au temps de Hegel occulter par une phraséologie idéologique et méprisante.

II- Problématique

Notre sujet soulève un certain nombre de problèmes notamment : l'existence d'un clergé traditionnel pré-colonial31(*) en Afrique, la question des sources et leur validité pour l'historiographie africaine32(*), la question des sens, ou des significations et la portée ou les résultats des donations que les Egypto-nubiens octroyaient à leur clergé et que les Bamiléké continuent à octroyer au leur33(*). Dans tous ces problèmes, transparaît notre question de recherche ; les donations au clergé traditionnel en pays bamiléké ont-elles les mêmes éléments de base, constituent-elles la même unité de civilisation qui s'est étendue de la vallée du Nil il y a plus de 5 000 ans jusque dans les Hauts Plateaux de l'Ouest du Cameroun? En fait, dans notre thèse, la préoccupation majeure est de montrer, de développer, d'analyser, de critiquer d'abord le sens politique, économique, social, religieux, éthique et juridique ensuite leur portée ; ceci au regard, ou en comparaison avec les sources pharaoniques égypto-nubiennes.

* 1 C.A. Diop, Nations Nègres et culture. De l'antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique noire d'aujourd'hui 3eme ed.t1., Paris, Présence Africaine, 1979.

* 2 Senghor et le mouvement de la négritude.

* 3 Telle que celui développé par Hegel.

* 4 Le philosophe R. Guenon, auquel on doit le renouveau des études traditionnelles à l'époque contemporaine, n'a cessé de rappeler cette vérité fondamentale : « toutes les déformations de la notion de tradition ont pour caractère commun de faire descendre l'idée de tradition à un niveau purement humain, alors que tout au contraire, il n'y a et ne peut y avoir de véritablement traditionnel que ce qui implique un élément d'ordre supra humain. C'est là en effet, le point essentiel, celui qui constitue en quelque sorte la définition même de la tradition et de tout ce qui s'y attache.

* 5 T. Obenga, La philosophie africaine de la période pharaonique 2780-330 avant notre ère, Paris, l'Harmattan, 1990, pp.29-45.

* 6 Cérémonie traditionnelle de socialisation de l'adulte au plus haut niveau lui donnant le droit de s'asseoir sans crainte sur une chaise n'importe où.

* 7 L'image qui nous a inspiré est la fig.31 de la Civilisation égyptienne d'Adolph Erman et Herman Ranke aux pages 111 et 159. Elle présente des paysannes porteuses d'offrandes à l'Ancien Empire. Nous en avons recensé des images similaires dans Atlas de l'Egypte ancienne réalisé par John Baines et Jaromir Malek aux pages 196 et 292 ; dans le Dictionnaire de la civilisation égyptienne de Gorges Posener, Serges Sauneron et Jean Yoyotte aux pages 118 et 227.

* 8 L.V. Thomas et R. Luneau. Les religions d'Afrique noire : textes et traditions sacrés ; Paris, Fayard Denoel,1969, pp.8-9.

* 9 Ibid. pp. 155-156.

* 10 Ibid. p.6.

* 11 Ibid.p.8.

* 12 T. Obenga, Les Bantu .Langues, peuples et civilisation, Paris , Présence africaine, 1985,pp.208-209.

* 13 Ibid. p. 209.

* 14 P.Harter, Arts anciens du Cameroun, Arnouville, Arts d'Afrique noire, 1986, pp.269-270

* 15 D. Valbelle, Histoire de l'Etat pharaonique, Paris, P.U.F, 1998, p.147.

* 16 Ibid.

* 17 E. Adolf, R. E, La civilisation égyptienne, Paris, Payot, 1980, p.122.

* 18 Ibid , p.349.

* 19 Ibid , pp.354-364.

* 20 E. Hornung, La grande histoire de l'Egyptologie, Paris, Rocher,1998,pp.85-86.

* 21 D. Valbelle, Histoire de, 1998, pp. 298-301.

* 22 C.Traunecker, Les Dieux de l'Egypte, Paris, P.U.F., 1992, p.106.

* 23 S. Sauneron, Les prêtres de l'ancienne Egypte, Paris, Seuil, 1962, pp.1-5.

* 24 Ibid.p.149.

* 25 Ibid.p.25.

* 26 Emmanuel Ghomsi , «Les Bamiléké du Cameroun, Essai d'Etudes historiques des origines à 1920», Paris, thèse de Doctorat 3eme cycle en Histoire, 1972, p.199.

* 27 Ibid.,pp.33-34.

* 28 M. P. Hebga, « Eloge de l' « ethnophilosophie » », Revue française africaine, n°123, 3eme trimestre 1982, p.34.

* 29 Ibid.p.36.

* 30 M. P. Hebga, « Plaidoyer pour les logiques d'Afrique noire», Revue française Recherche et débats, Paris, Fayard, 1958, p.108.

* 31 La période pré-coloniale en Egypte s'étend de 3200 avant J.C. jusqu'à l'époque perse en 332 B.C. Pour l'Afrique au Sud du Sahara, elle s'étend des origines à la conférence de Berlin de 1884.

* 32 Selon le Pr. Thierno Bah, ... le développement de l'historiographie africaine à l'intérieur même du continent est lié à des mutations d'ordre politique, économique et structurel. La lutte anticolonialiste a retourné les arguments qui légitiment la succession c'est-à-dire les arguments de l'histoire colonialiste qui apparaît dans les thèses de Hegel par exemple. A la négation du passé de l'Afrique a répondu son exaltation. Les leaders nationalistes ont fait une sorte de pèlerinage vers les sources à la recherche des bases et de repères à l'édification d'une conscience nationale... A cet égard, il est intéressant de se pencher sur la conception de l'histoire d'un nationalisme de prou, c'est dans son ouvrage intitulé le Consciencisme, que Nkrumah avec un engagement manifeste précise sa pensée concernant la nouvelle conception de l'Histoire en Afrique... cette vision de Nkrumah a eu une influence considérable sur une vision de l'historiographie africaine et a inspiré dans une large mesure la naissance en 1972 à Dakar de l'Association des historiens africains.

* 33 E. Ghomsi, « Les bamiléké du Cameroun, Essai d'Etudes historiques des origines à 1920», Paris, Thèse de Doctorat. 3eme cycle en Histoire, Paris, Sorbonne, 1972.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore