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Maladie de Marek - importance - Diagnostic et prophylaxie

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par Saber Beghoul
Département des sciences vétérinaires - Université Mentouri de Constantine - Algérie - Magister en médecine vétérinaire - Option pathologies - Spécialité aviculture et pathologies aviaires 2006
  

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4. ÉPIDÉMIOLGIE

La caille et le dindon peuvent présenter des tumeurs après inoculation expérimentale ou contamination naturelle. Les matières virulentes sont les produits de desquamation et de croissance des plumes, car la multiplication des particules virales infectieuses se fait dans la peau au contact de la hampe plumaire au niveau des kératinocytes (cellules qui fabriquent la plume). L'excrétion virale se fait donc par les plumes. Les virus déjà résistants, par nature, le sont plus encore, car abrités par sec résidus de desquamation. La transmission est uniquement horizontale, et par ces faits très précoce. L'excrétion virale persiste toute la vie de l'oiseau infecté, de même les poulets vaccinés peuvent excréter le virus sans symptôme ou lésion de la maladie. Les débris de plumes des oiseaux excréteurs de virus participent à la poussière des poulaillers qui est facilement aérodispersée en tous lieux et à tous moments. C'est ainsi que le virus peut s'intégrer à la cuticule encore humide de l'oeuf, juste après la ponte et assurer la pérennité de la maladie à l'éclosoir (Didier, 2001; Saidi, 1982).

5. PATHOGÉNIE

Le virus n'est pathogène que s'il est intracellulaire et de là, les chercheurs ont pu démonter qu'il y ait dissémination hématogène ou lymphohématogène de ce virus à travers tout l'organisme, il est pris en charge et véhiculé par le sang, il va se fixer sur les leucocytes, particulièrement sur :

- Les cellules mononuclées des organes lymphoïdes situés dans la bourse de Fabricius, la rate et le thymus.

- Les cellules mononuclées dans les foyers d'infiltrations lymphoïdes.

- Sur un grand nombre de cellules épithéliales des follicules plumeux et des tubules rénaux.

Le virus a une affinité pour les centres nerveux, peut être à l'origine des tumeurs de types lymphomateux (Saidi, 1982).

6. SYMPTOMATOLOGIE 

Cette maladie a presque toujours une forme subaïgue ou chronique ce traduisant par une accumulation de lymphocytes surtout au sein du tissu nerveux et accessoirement dans certains organes où elle prend souvent la forme tumorale de lymphocytome. Elle apparaît, en générale, chez les oiseaux âgés de 4 à 8 mois. Une forme aigue, évoluant en 15 jours et se traduisant par de la faiblesse, de paralysie progressive des pattes, des ailes, du cou et se terminant par la mort (Gordon, 1979).

6.1 LA FORME CHRONIQUE 

La neurolymphomatose chronique ne se présente pas toujours sous le même aspect clinique : celui-ci dépend de la localisation de l'infiltration lymphocytaire : système nerveux central, moelle, système nerveux périphérique, système nerveux végétatif, divers organes et tissus.

Après une période d'incubation généralement longue l'oiseau et d'une durée variable. Il présente de la faiblesse musculaire plus souvent au niveau des pâtes et des ailes ; il se tient le dos voussé ; la démarche devient incertaine, chancelante, par fois subitement ataxique ou sautillante ; quelques jours plus tard, une boiterie apparaît sur l'un des membres. La paralysie, généralement asymétrique s'accentue et revêt tantôt le type flasque, tantôt le type convulsif (Gordon, 1979; Lesbouyries, 1965).

6.1.1 TYPE FLASQUE 

Le malade traîne son membre interne, ou, si les pattes sont atteintes il s'accroupit, les ailes étendues en position de «grand écart» ; parfois les pattes sont rejetées en arrière ; ou bien l'une est étendue en avant et l'autre en arrière ; ou encore la patte paralysée, déviée en dedans, repose sur le sol au niveau du jarret ; dans de telles conditions, l'oiseau est incapable de se déplacer. Lorsque la paralysie frappe les membres antérieures, il est habituel d'observer q'une aile est plus atteinte que l'autre, l'animal est incapable de se servir de son aile ; lorsque les deux membres antérieures sont paralysés, les ailes traînent sur le sol en « départ de vol » (Gordon, 1979; Lesbouyries, 1965).

6.1.2 TYPE CONVULSIF   

Le types convulsif apparaît parfois d'emblée, plus souvent après quelques jours de la paralysie flasque ; parfois des contractions clonique. La paralysie affectant surtout les muscles extenseurs, il en résulte un recroquevillement des doigts, une raideur des articulations qui rappellent « l'attitude du griffer ». Dans le cas d'infiltration du nerf spinale accessoire ou du cervelet, il y a des contractions des muscles du cou. La paralysie flasque ou convulsive des muscles du cou entraîne des déviations diverses de cet organe : du torticolis.

Dans tous les cas, la sensibilité au toucher est diminuée ; les réflexes sont amoindris ; l'émaciation musculaire est d'autant plus marquée que la paralysie est plus étendue.

Les troubles de la vision, sont dus tantôt à des lésions du nerf optique, tantôt à une irido-cyclochoroïdite ; dans le premier cas, la diminution, la perte de la vision, l'amaurose sont produites par des troubles surtout rétiniens ; dans le second, par des lésions de tractus uvéal, apparentes principalement au niveau de l'iris ; on voit cet cette organe tuméfié, épaissi ; la pupille rétrécie est ovale ou de forme irrégulière et elle est incapable d'accommodation ; l'iris offre une décoloration caractéristique ; puis plus ou moins rapidement et régulièrement, l'iris est entièrement atteint, et par ses décolorations et ses tâches blanchâtres, donne l'impression « d'un oeil de verre ». Ces lésions oculaires sont unies ou, plus souvent bilatérales et elles entraînent presque toujours la cécité. Lors de lésions du système sympathique, on peut observer des bâillements, de la stase intestinale, de la paralysie de cloaque, de la dyspnée, des troubles cardiaques (Gordon, 1979; Lesbouyries, 1965).

6.2 LA FORME AIGUË 

Cette forme se différencie du classique par le pourcentage de mortalité qui est élevée et qu'un grand nombre d'animaux sont atteints en même temps et rapidement. Elle atteint les sujets jeunes dés l'âge de 4 à 20 semaines, on peut voir de l'amaigrissement, de la prostration et une anémie (la crête devient pâle). Le tableau clinique est surtout dominé par l'apparition de tumeurs sur différents organes, tel que gonades, foie, reins, rate et l'abdomen se distend souvent à cause de ces tumeurs. On peut observer des lésions cutanées autour des follicules plumeux, qui se traduisent par une hypertrophie des follicules plumeux. Les animaux meurent très souvent dans un état d'épuisement total, parfois après avoir présenté une évacuation involontaire de matières fécales et parfois même avant que le stade de paralysie des ailes et des pattes sont atteint (Gordon, 1979; Lesbouyries, 1965).

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe