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Intercommunalité de Gestion des Ressources Naturelles: Cas de l'Arrondissement de Koumbal dans la région de Kaolack au Sénégal

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par Alfred SOMONEZI
Université de Thiès - Ingenieur des Travaux des Eaux et Forêts 2008
  

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8.1.2.5. Les produits forestiers alimentaires

Le rôle important des produits forestiers alimentaires dans l'alimentation des femmes et des hommes au Sénégal n'est plus à démontrer. Ils contribuent de manière quantitative et qualitative à l'alimentation des populations aussi bien rurales qu'urbaines. Ils contribuent pour beaucoup dans l'équilibre alimentaire avec les vitamines et autres éléments nutritionnels essentiels à l'organisme.
Ils occupent le second rang de l'ensemble des produits qui sont tirés de la forêt avec un taux d'environ 28,3% (enquête PERACOD 2006). Ils sont principalement constitués par les fruits forestiers comme ceux de Diospyros mespiliformis, Tamarindus indica, Cordyla pinnata, Zizyphus mauritiana, Adansonia digitata, Balanites aegyptiaca.
Ils sont essentiellement vendus au "luma" de Keur Socé et dans les marchés de Kaolack. Les quantités sont difficiles à quantifier mais les enquêtes effectuées par le PERACOD estiment les revenus tirés à 50.000 Francs/ménage/an pour les jujubes et à 50.000 Francs/ménage/an pour le pain de singe. Pour le reste des fruits forestiers, les revenus sont estimés à moins de 40.000 Francs/ménage/an.
Cependant le niveau de transformation et de conditionnement restent bas ; ce qui ne favorise pas une meilleure mise en valeur de ces produits qui peuvent à terme contribuer à une amélioration sensible des revenus des populations de Sambandé.
Une partie de la production est aussi destinée à l'autoconsommation dans les ménages. Pour la majeure partie des ménages enquêtés, même si les quantités consommées sont moindres par rapport à celles commercialisées, elles n'en sont pas très éloignées (Enquête PERACOD 2006).
8.1.2.6. Les produits de la pharmacopée

La pharmacopée traditionnelle, toujours à base de drogues végétales, prend sa source non seulement dans la diversité des groupements humains, des langues, des coutumes et des techniques, mais aussi dans la diversité du climat, du sol, de la flore (Enquête PERACOD 2006).

Au niveau de Sambandé, d'après la classification des différentes fonctions de la forêt, celle liée à la pharmacopée vient en troisième position après les productions de bois de feu, et de produits alimentaires.

Les gousses, les feuilles et écorces de plusieurs espèces telles que Tamarindus indica, Adansonia digitata, sont utilisées dans la pharmacopée.

En termes d'utilisation, la pharmacopée représente 5% des autres produits forestiers ligneux et 16% des produits forestiers non ligneux.

Un très grand nombre de ménages s'intéresse au fruit de Balanites aegyptiaca (soump) compte tenu de son importance sur le marché suivi des fruits de Tamarindus indica, de la paille, des écorces et des racines pour la pharmacopée. Ces produits contribuent largement dans les activités socio économiques des populations (figure n°9).

Figure n° 9 : Fréquences relatives des produits forestiers non ligneux.

Source : Enquête flux Sambandé, PERACOD, 2006

Le flux de paille (10,5%) destinée à l'autoconsommation est de loin le plus important suivi des fruits du Tamarindus indica 3,5% destinés à la vente aux ménages ; Balanites aegyptiaca (28,1%) à des commerçants et 12, 3 % au transformateurs (tableau n° 4).

Tableau n° 4 : Flux de PFNL en fonction de la destination

Nom du produit

Destination du produit

Total

autoconsommation

vente à des ménages

vente à des commerçants

vente à des transformateurs

Ecorce

3,5%

 
 

3,6%

7,0%

Feuille de baobab

3,5%

 
 

1,8%

5,3%

Pain de singe

1,8%

1,8%

1,8%

 

5,3%

Racines

1,8%

 

1,8%

3,5%

7,0%

Alome

1,8%

 
 
 

1,8%

Fruit du soump

8,8%

 

28,1%

12,3%

49,1%

Tamarin

5,3%

3,5%

1,8%

3,6%

14,0%

Paille

10,5%

 
 
 

10,5%

Total

36,8%

5,3%

33,3%

24,6%

100,0%

Source : Enquête flux Sambandé, PERACOD, 2006

De manière générale, les activités de cueillette de produits non ligneux (produits forestiers alimentaires et produits de la pharmacopée) pourraient encore être plus développées si des initiatives sont entreprises dans le sens de la réintroduction d'espèces disparues ou en voie d'extinction comme : Parkia biglobosa, Sterculia setigera, Afzelia africana, Sclerocarya birrea, Pterocarpus erinaceus, Faidherbia albida, Grewia bicolor, Bauhinia rufescens, Detarium microcarpum, Spondias mombin. .

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