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Prévalence des helminthes de primates détenus en ville de Butembo

( Télécharger le fichier original )
par Emmanuel MUSUBAO
Université de la conservation de la nature et développement de Kasugho - Licence 2007
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A vous mes parents, LUTHUKI KASAYI et KAVIRA KAMBALE, vous qui assurez avec dévouements vos responsabilités de père et de mère ;

A tous les membres de la famille ;

A tous les amis et amies pour leur soutien tant moral que matériel ;

A tous les enseignants qui se donnent corps et âme pour élever notre connaissance ;

A toutes mes connaissances ;

Je dédie ce travail

AVANT - PROPOS

Au terme de notre premier cycle des études universitaires en Biologie département d'Ecologie et Gestion des Ressources Animales, nous ne saurions pas rester sans remercier les personnes qui ont contribué de près ou de loin a l'élaboration de ce travail.

Nos profonds sentiments de gratitude s'adressent particulièrement au Chef de Travaux DESIRE KHASIRIKANI pour avoir accepté la direction du présent travail malgré ses multiples occupations.

Nos sentiments de reconnaissance s'adressent aussi aux autorités et au corps académique et scientifique de UCNDK qui se sont sacrifiés corps et âme pour notre formation ;

A nos parents qui se sont démenés pour maintenir notre survie ;

A tous ceux-là qui nous ont aidé de près ou de loin pour la réalisation de ce travail ;

Nos vifs remerciements s'adressent au Président du Conseil d'Administration de l'UCNDK, Monsieur le Conservateur en Chef Pierre KAKULE VWIRASIHIKYA pour l'initiative de la création de cette université ;

Que nos compagnons de lutte avec qui nous avons partagé les peines et les joies de la vie estudiantine tel que : KASIKA, MUKULUMANYA, KABWE, SHABANI, MBEKE, SIRIWAYO, SABUNI, KATASI, BOFEKO, RIZIKI, DAVID, VAGHENI, LANGO, Professeur OLEKO trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Enfin nos remerciements s'adressent au Chef du Laboratoire de l'UCG, Monsieur l'Abbé SOLI et à tous ses travailleurs pour nous avoir donné l'accès à l'utilisation de leurs matériels lesquels ont conduit à l'obtention des résultats et ont donné la valeur à notre travail.

Sans oublier à remercier tous les détenteurs des Primates qui nous ont permis d'obtenir le matériel biologique pour l'accomplissement de notre recherche ;

Nos remerciements s'adressent aussi à l'informaticienne KAHAMBU SIVYAENDERA Espérance pour avoir saisi ce travail.

KAVUGHO KASAYI

 

LISTES DE TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 1 : Caractères morphologiques des Helminthes

Tableau 2 : Classification des Helminthes

Tableau 3 : Superficie de communes de la ville de Butembo

Tableau 4 : Espèces des singes examinés

Tableau 5 : Fréquences de vers d'une manière générale

Tableau 6 : Nombre de vers en fonction de l'espèce des singes

Tableau 7 : Fréquences de communautarité des vers par rapport aux espèces des singes

Tableaux : (8, 9,10, 11, 12,13) prévalences de Helminthes des Primates en captivité dans la ville de Butembo, selon les espèces des singes

Figure : Morphologie des oeufs d'Helminthes.

RESUME

Une étude de la prévalence des Helminthes des Primates détenus en captivité dans la ville de Butembo a été effectué au court d'une période de 6mois.

Les résultats de recherches obtenus sur un échantillon de vingt Primates regroupés en sept espèces ont montré ce qui suit :

1. 13 genres d'Helminthes sont responsables des verminoses (helminthiases) dans le lieu de détention des Primates à Butembo. Il s'agit de : Strongylus sp 53.8%, Strongyloides sp 46.15%, Capillaria sp 30.76%, Necator americanum 23.38%, Trichuris sp 15.38%, Ancylostoma sp 15.38%, Oxyuris sp 15.38%, Ascaris sp, 7.69%, Strongyloides larva 7.69%, Ascaridia sp 7.69%, Hymenolepis sp 7.69%, Strongyloides stercoralis 7.69% et Trichostrongylus sp 7.69%

2. Strongylus sp est le parasite le plus fréquent (53.84%) chez les Primates en captivité, il est suivie de Strongyloides sp 46.15%, de Capillaria sp 30.77% et de Necator americanum 23.07%

3. Toutes les espèces des Primates représentent les mêmes dangers d'infestation parce qu'elles sont toutes gardées dans des mauvaises conditions et aucune de ces espèces n'a montré la négativité.

4. Certaines espèces des Primates ont montré un degré d'infestation très élevé comme Cercopithecus l'hoesti (8vers), Pan troglodytes (8vers) et Papio anubis (6vers). Les autres Primates ont été moins infestés avec 1 à 3 vers seulement.

SUMMARY

The study of the Helmentic of monkeys Kept in captivity hard been done in Butembo city during the period of six mouths. The result of the researches obtains over one sample of 20 monkeys classified into seven categories revealed that:

1. 13 species of Helmenthics are responsable of wormins (helminthics), in places where monkeys are kept in Butembo it is about:

Strongylus sp 53.84%, Strongyloides sp 46.25%, Capillaria sp 30.76%, Necator americanum 23.38% Trichirus sp 15.38%, Ascaris sp 7.69%, Ascaridia sp 7.69%, Hymenolepis sp 7.69% Strongyloides larva 7.69% Stongyloides steralis 7.69%, and Trichostrongylus sp 7.69%.

2. Strongylus sp is the most frequent parasite 53.84%, for monkeys in captivity it is fallowed by the Strongyloides sp 46.15% Capillaria sp 30.76% and Necator americanum 23.07%.

3. All monkey s specias represent the some danger of infestation because the are kept in bad conditions and none has shown a negative aspect.

4. Other Kind of monkey species have neveled a higth degree of infestation as:

Cercopithecus l'hoesti (8 worms), Pan troglodytes (8 worms) and Papio anubis (6worms). Others have ben less infested with one to three worms only.

0. INTRODUCTION

0.1 PROBLEMATIQUE

L'homme depuis son apparition sur la terre a toujours dominé la flore et la faune tant sauvage que domestique pour ses multiples besoins.

Dans beaucoup de pays d'Afrique y compris la République Démocratique du Congo, le tourisme peut être une source importante pour une aire protégée quand elle possède des espèces uniques. ( www.vet/nante.Fr ).

La protection des Primates se heurte à des problèmes parmi les quels, la transmission des maladies dont les helminthiases qui ont attiré notre attention, d'autant plus que les Primates à contact avec l'homme sont extrêmement parasités.

Beaucoup d'Helminthes sont communs à l'homme et aux animaux. La transmission des parasites entre les humains et les animaux sauvages et vice versa mérite une attention particulière. (BRIGITE, 2006)

Dans la nature, ils vivent en équilibre avec leurs commensaux, mais un changement brutal de l'alimentation ou le stress lié à un changement de milieu peut être une source de contamination pouvant déséquilibrer la flore et la faune intestinale ou provoque des entérites diarrhéiques. (CANOPEE, 1999)

En effet ces helminthiases sont responsables d'une énorme perte économique dans le milieu artificiel dont ces Primates font l'objet. Ces aspects malheureux constituent le coeur de notre travail et pourraient être résolus pour que les détenteurs puissent bénéficier au maximum de ces Primates en captivité.

0.2 HYPOTHESES

Ce travail repose sur les hypothèses ci-après :

· Les Primates en captivité dans la ville de Butembo seraient infestés par plusieurs espèces d'helminthes ;

· Les contaminations seraient dues au manque d'hygiène alimentaire et aux contacts directs avec l'homme;

· Les Primates seraient infestés par les mêmes helminthes que l'homme.

0.3 OBJECTIFS

Dans le présent travail nous nous sommes fixé les objectifs suivants :

- Identifier les Helminthes des Primates en Ville de Butembo ;

- Evaluer leurs fréquences selon les espèces des Primates ;

- Proposer les mesures préventives pouvant permettre de les maintenir tout en gardant leur état de santé intact et les écarter des différentes contaminations possibles.

0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL

Dans ce travail nous nous sommes intéressé aux helminthiases de Primates actuellement en captivité dans la Ville de Butembo, Province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

0.5. BUT ET INTERET

Les données de cette recherche nous permettront de connaître les différentes espèces d'Helminthes qui parasitent les Primates en captivité et de proposer des mesures prophylactiques afin d'améliorer les conditions de détention de Primates.

Nous estimons que nos résultats serviront des données de base pour les détenteurs des Primates en captivité à Butembo, les médecins humains ainsi que les médecins vétérinaires, les mesures hygiéniques à prendre lors du contact avec les Primates. Ils pourront aussi aider les vétérinaires et les médecins humains pour orienter leur lutte contre les Helminthes.

0.6. DIFFICULTES RENCOTREES

Pendant notre recherche effectuée en Ville de Butembo pour une période de 6mois nous avons connu les difficultés suivantes :

- Le coût élevé des frais de laboratoire

- Accès difficile aux Primates suite à de longues distances

- Non accessibilité aux lieux de détention des Primates

- Crainte de détenteurs des Primates à nous livrer des informations car, nous soupçonnant être des agents de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature. (ICCN)

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se subdivise en quatre chapitres :

Le premier traite des généralités sur le milieu d'étude, des Primates et des Helminthes.

Le deuxième concerne le matériel et les méthodes utilisés.

Dans le troisième chapitre nous présenterons les résultats et dans le quatrième la discussion.

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

I.1. LES PRIMATES

I.1.1. Définition

Les Primates sont des mammifères placentaires, plantigrades, essentiellement arboricoles comprenant les lémuriens et les singes dont l'homme fait partie (encyclopédie Encarta2005)

Leurs mains comptent 5 doigts munis d'ongle plats, le pouce et le gros orteil sont souvent opposables. Leurs mamelles sont toujours pectorales sauf chez les tarsiers et l'utérus est sans cornes. Leur activité sexuelle est continue, non limitée à une période de rut (sauf chez les lémuriens) (PAUL G. 1979, 1996).

II.1.2 Caractéristique morphologique

L'ordre des Primates est constitué des deux sous ordres : Les Prosimiens et les Simiens (GAUTIER, 1999)

L'observation de GAUTIER, (1999), montre généralement que les Primates ont un grand développement de la capacité crânienne par rapport au poids corporel. Leurs membres se terminent par des pieds et mains préhenseurs grâce à l'existence de doigts séparés des pousses. Leurs doigts sont au nombre de cinq avec le pouce généralement opposable aux autres doigts à l'exception de la sous famille de colobinae qui possède quatre doigts qui sont généralement bipèdes et leurs doigts ne possèdent pas des griffes mais des ongles plats .L'opposition du pouce permet la préhension facile des aliments et des objets. (Encyclopédie 2003).

La longueur de leur queue est variable. Les Gorilles, Chimpanzés et l'Orang-outang en son dépourvues.

Les Prosimiens ont certaines caractéristiques qui leur sont propre comme, le museau Pointus, les oreilles arrondis et des gros yeux. Ils ont des moeurs nocturnes.

Les Simiens sont majoritaires des Primates d'Afrique-central et se distinguent d'autres part certains caractères comme : La réduction du sens de l'odorat, la vision binoculaire très développé et fine. Ils sont diurnes.

Ils sont classés en deux grands groupes : Les singes du nouveau monde (Platyrhiniens) et des singes de l'ancien monde (Catarrhiniens) (GAUTIER, 1999).

Les Platyrhiniens ont un nez aplati et des narines latéralement ouvertes. Ils sont originaires de l'Amérique centrale au sud. Tandis que les Catarrhiniens ont des narines rapprochées. Parmi eux on trouve les plus grands singes de la terre et qui n'ont pas de queues (Gérard 1989 et Wilson 1993).

II.1.3 Vie sociale

Généralement les Primates mènent une vie familiale sociale développée et structurée. Chez les individus solitaires, chaque espèce vit sur un territoire qui lui est propre et les femelles sont accompagnées par leur progéniture (encyclopédie 2003).

Chaque groupe vit sur un domaine vital. Ils utilisent des moyens de communication comme : Le toucher, la vision, l'oui, l'olfaction. Ils mènent une vie sans couple permanent (GAUTIER., 1999).

II.1.4. Régime alimentaire

II.1.4.1 A l'état naturel

Les Primates sont en général omnivores. Ils se nourrissent naturellement des fruits, de fleurs, nectars, des jeunes feuilles, insectes. (KINGDON, 1997).

A l'état naturel, ils ont quatre façons d'alimentation : la frugivorie, la folivorie, la granivorie et l'instivorie. (GAUTIEN, 1999)

II.1.4.2. Alimentation en captivité

Ces Primates peuvent être alimenté par un régime de basse composé d'élément concentré aux quels on peut associé des légumes verts comme : carottes, fruits, pomme de terre, etc....

Le régime alimentaire doit être adapté à l'espèce considérée et couvrir l'essentiel de ses besoins en nutriment. Ces aliments doivent constituer un minimum de 50% d'apport en matières sèches, fruits, et les légumes doivent excéder 25% de la ration. (LUCIANIE, 1998 cité par MUKULUMANYA 2006)

II.1.5. Reproduction

A leur maturité, les femelles ont des cycles reproducteurs dont la durée est semblable à celle du cycle menstruel de la femme. Dans la quasi-totalité des cas, un seul enfant naît. Sitôt né, l'enfant s'accroche au ventre de sa mère, grâce à un réflexe d'agrippement, sa bouche se trouvant au niveau de la mamelle qu'il saisie. (GAUTIER, 1999).

II. 1.6. Taille et poids.

Les variations de poids et détaille illustrent la diversité des Simiens. Les poids corporels varient d'un Kg chez les Miopithéques jusqu'à 200Kg chez les Gorilles. (GAUTIER, 1999).

II.1.7. Dentition.

La formule dentaire est identique chez tous les Primates. Il y a la dentition de lait et la définitive (diphyodonte) il y a aussi l'hétérodontie.

Formule dentaire:

Dents de lait :( IC P) X 2=20 dents

Dents définitives : (ICP M) X 2= 32dents (GAUTIER, 1999)

II.1.8. Distribution

La plupart des Primates vivent en forêt tropicale et Subtropicale d'Amérique, d'Afrique, Asie (encyclopédie 2003)

II.1.9. Systématique

L'ordre des Primates est constitué de deux sous ordres : le sous-ordre des Prosimiens et des Simiens.

Les Prosimiens sont caractéristiques du Madagascar. Ils sont insectivores, et nocturnes. Ils ne sont représentés qu'en Afrique par cinq genres.

Les Simiens sont constitués des Platyrhiniens ou singe du nouveau monde et de Catarrhiniens ou singe de l'ancien monde.

Seul les Catarrhiniens sont présents en Afrique (GAUTIER, 1999, GERARDS, 1989) et

sont groupés en deux familles : les Homidae (singes anthropomorphes et homme), et les Cercopithècidae ou (singes abajoues).

Les Platyrhiniens sont subdivisés en deux familles : Les Lorisidae (pottos) et les Galagonidae (King- Don, 2006).

II.2 Les Helminthes

Les Helminthes sont communément appelés vers. Les helminthoses digestives sont dues à la présence ou au développement de Némathelminthes surtout, et des Plathelminthes dans la paroi et dans la lumière de l'intestin (ANONYME, 1999).

Selon les espèces en cause on parle de : Strongylose, Oxyurose, Ancylostomose, Trichurose...

II.2.1 Morphologie générale des adultes

L'embranchement des Helminthes compte deux phylum : les Plathelminthes ou vers plats et les Némathelminthes ou vers ronds.

Chaque phylum comprend deux classes dont les caractères sont repartis dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 : caractère morphologique de Helminthes parasites

Phylum

Classe

Caractères

1. Plathelminthes

1. Trématodes

- Tube digestif complet et ramifié

- Deux ventouses (crochets)

- Corps foliacé ou conique non segmenté.

2. Cestodes

- Pas de tube digestif

- Se nourrissent par diffusion

- Corps segmenté.

2. Némanthelminthes

1. Nématodes

- Tube digestif complet et rectiligne

-Pas de trompe protactile (Ascaris)

2. Acanthocéphales

-Pas de tube digestif

-Corps divisé en deux parties (corps et trompe céphalique épineux).

II.2.2 Morphologie des oeufs d'Helminthes

II .2.3 Les Parasites du tractus digestif des Primates

Les espèces responsables des troubles gastro-intestinaux chez les Primates appartiennent à plusieurs familles chez lesquels nous pouvons citer :

Les Trichostrongydae, les Strongylidae, les Ancylostomidae, les Capillaridae et Bunostomidar (ANONYME 1999).

II.2.4 Les Facteurs prédisposants

Selon TRONCY, 1981 cité par KAKIRANIA (2003) on peut distinguer 5 facteurs qui prédisposent les hôtes aux helminthiases : l'age, l'état de santé, l'alimentation, la conduite du troupeau.

L'age :

Les jeunes sont plus récessifs aux parasites tandis que les adultes installent un degré d'immunité.

L'Etat de santé :

Tous ce qui affaiblit la santé des animaux favorise leur infestation. Les gestantes, les parturientes, les vieux ainsi que ceux qui sont atteint des maladies aigués ou chroniques sont particulièrement les plus exposés par rapport aux individus en bon état de santé.

La qualité de la nourriture :

Un animal mal nourri est plus récessif et exposé à l'attaque parasitaire qu'un sujet bien nourri.

La manière dont est conduit le troupeau :

Le surpeuplement sur un même milieu est néfaste car le nombre de larves infestantes augmente et un séjour prolongé sur un même milieu favorise l'infestation

(TRONCY, 1981 cité par KAKIRANIA 2003)

II.2.5. Diagnostic

Le plus souvent le diagnotic clinique d'une helminthose est nécessaire. Il faut y penser lorsque l'animal présente les signes comme : la diarrhée, la toux, l'amaigrissement, l'anorexie car tout problème digestif ou pulmonaire peut être un signe d'infestation helminthique.

La recherche des oeufs ou larves dans les selles se fait par coproscopie (examen direct sous microscope ou après enrichissement) car il faut identifier les parasites pour aboutir au diagnostic étiologique.

II.2.6. Mesure prophylactique, hygiénique et médicale des Helminthes

II.2.6.1. prophylaxie hygiénique

Les mesures qui peuvent être préconisées sont les suivantes :

· Ne jamais maintenir les animaux longtemps sur le même milieu ;

· Eviter leur surpeuplement dans un même milieu ;

· Ne jamais les alimenter de la nourriture infestée ;

· Ne jamais mettre en contact un animal infesté avec le groupe ;

· Contacter les agents sanitaires pour tout cas suspect.

II.2.6.2. Prophylaxie médicale

Différentes molécules antiparasitaires peuvent être utilisées pour traite ou prévenir les helminthoses.

§ Le Thiabendazole 50-100mg /Kg/per os, 50mg /Kg pendant deux jours

§ Mébendazole 3 mg/Kg/10jours ou 5 mg/Kg par 12 jours ou 15mg/Kg/jours pendant 3 jours

§ Ivermectine : 0.2mg/Kg

§ Levamisole : 27-50mg/Kg/jour

§ Flabendazole : 27-50mg/Kg, 2fois par Jour/5jours

§ Dichlorves : 10-20mg/jour pendant 2jours

§ Niclosamide : 20-100mg/Kg

§ Le Pipérazine : 65-83mg/Kg

§ Romaotes de Pyrantel : 11mg/Kg en une prise

Si le produit est choisi selon le parasite dominant, après examens coproscopique il est recommandé le Thiabendazole contre Oeusophagostom ou Strangyloïdes, le mebendazoles contre le Trichures, Ascaris ou Trichostrongylus et le lavanizole contre les Oxyures. (ANONYME, 1999)

II. 2.6.3 Systématique des Helminthes

Ce tableau reprend la classification des Helminthes en classe, ordre de deux familles, sous-famille, genre et espèce

CLASSE

ORDRE

FAMILLE

S/FAMILLE

GENRE/ESPECE

Nematoda

Rhabdisidea

Strongyloidae

-

Strongyloides stercoralis

Strongyloides ronsoni

Strongyloides papillosus

Strongyloides westeri

Trichuridae

Trichuridae

Trichurinae

Trichiris trichura

Capillarinae

Capitllare hepatica

Capilare felis-cati

Trichosomoidea

-

Trichosomoides crassicauda

Trichimillidae

-

Trichinella spiralis

Strongylidae

Strongylidae

Strongylinae

Stroggylis equines

Delafondia vulgaris

Globocephalinae

Globocephalus urosubulatus

 
 

Ancylostomidae

Aglostominae

A,cylostoma duoodenale

 

Bunostominae

Bunostomum trigonocephalum

Necator americanum

Cyathostomidae

Cyathostominae

Cyathoma sp

Oesophagostominae

Oesophagostomum dentatum

Trichostrongylidae

Amidotaminae

Amnodostonum enseris

 

Alluloninae

Allulonus tricuspis

Trichostrongylinae

Trichostrongylus axei

Hoemoncinae

Hoemoncus contortus

Nematodirinae

Nematodirus fecicallis

graphidinae

Graphididium strigosum

Heligmosiminae

Nematospiroides dubir

Viannelinae

Nipostrongylus brasiliensis

Protostrongylida

Dictyocaulinae

Dictyocaulus filaria

Metastrongylinae

Metastrongylus elongates

Angiostrongylinae

Angiostrongylus vasorum

Syngamidae

-

Syngamus trachea

Pseudalidae

Filoroidinae

Muelerius capillaries

 

Stephanuridae

-

Stéphanuris dentatus

Dictophimidea

Dictophimidae

-

Dictophyma renale

Oxyuridea

Oxyuridae

Oxyrunae

Oxyuris equi

Aspicularinae

Aspicularis tetraplera

Syphaciinae

Syphacia muris

Laurolinae

Probstmayria vivipara

Heterakidae

-

Hetarakis galinorum

 

Ascaridae

Ascarididae

ascaridinae

Ascaris suum

Parascaris aquarum

Toxacarinae

Toxocara canis

Trematode

Digenea

Dicrocoelidae

-

Dicrocoelium lanceolatum

 
 

Fasciolidae

-

Fasciola Repatica

Epitorchidae

-

Opistorchis felineus

Echinostomatidae

-

Echinostoma revolutum

Prosthognonimidae

-

Prosthognonimus ovatus

Notocotylidae

-

Catatropis verrucosa

Schistosomatidae

-

Schistosoma bovis

Paramphistomidae

-

Paramphistomum cervi

Heterophydae

-

Apophallus donicus

Cyathocotylidae

-

Mesostephanus sp

Cestode

Pseudophyllidae

Diphyllobothriidae

-

Diphyllobothridium latum

 

Cyclophyllidea

Mesocestoidea

-

Mesocestoides lineatus

Anoplocephala perfoliata

Dilepidae

-

Dipylidium caninum

Hymenolepididae

-

Hymenolepis nana

Davaineidae

-

Davainea proglotina

Raillietina tetragona

Taeniidae

-

Taenia solium

Echinococcus granilosus

Ascaridinae

Ascaridia columbae

Spiruridea

Spiruridae

Ascarospinae

Qscarops strongylina

Spirurinae

Aquaria hamulosa

Habranema muscae

Thelaziidae

Thelazinae

Thelazia rhodenzi

Tropisuridae

-

Tropisurus tissinus

Dipetalonematidae

Dirofilariinae

Dirofilaria immitis

Oncocercinae

Oncocerca bovis

Oncocerca servicalis

Acantho

cephala

-

-

-

Macracanthorynchus hirudineus

(Thienpont, Rochette , 1961)

II.3. MILIEU D'ETUDE

II.3.1 Situation géographique

II .3.1.1 Limite

La ville de Butembo où nous avons réalisé nos recherches se trouve en cheval sur les deux territoires de Lubero et de Beni. Elle se limite de la manière suivante:

· A l'Est par le rond -point CUGEKI au croisement du tronçon Kyondo -Luotu,la source de la rivière LUSOVOVU qui prend le nom de LWIRWA sur toute sa longueur jusqu'à son confluent avec la rivière Kamikingi. Les deux forment la rivière Luhulo, celle-ci jusqu'à sa confluence avec la rivière Kimemi sur la route Butembo -Beni ;

· A l'Ouest par la rivière Kaghenda, la route qui mène vers MABAMBI jusqu'à MUSINGIRI ; de là la source de la rivière KAKOLWE jusqu'à son confluence vers la rivière MUSUSA ;

· Au Nord par le confluent des rivières KIMEMI et LUHULO sur l'axe routier Butembo-Beni, l'intersection du ruisseaux KASIYIRO en longeant la conduite forcée du barrage de Butembo à direction de l'Ouest jusqu'à la cellule KAKIRAKIRA, la rivière Lukwaliha jusqu'à sa confluence avec la rivière Kaghenda ;

· Au Sud par l'axe routier de puis de rond point CUGEKI jusqu'à l'intersection de la rivière VIRENDI, de cette rivière Virende jusqu'à son confluent avec la rivière Mususa, sur toute sa longueur jusqu'à son confluent avec la rivière Kaholwe ; (Rapport de la Mairie de Butembo, 2006)

II.3.1.2 Coordonnées Géographiques

La ville de Butembo est située en 18 Km de la ligne de l'Equateur dans l'hémisphère Nord. Elle se localise aux points suivants :

29° 17' longitude Est et 0°8' latitude nord (Rapport de la Mairie de Butembo, 2006)

II.3.1.3 Relief

La ville de Butembo est située près du rift valley occidental sur le mont Mitumba. Elle n'a pas le même relief sur toute son entendu, il y a plusieurs collines dont l'altitude varie entre 600m dans les vallées et 2000m au point culminant situé précisément à Matembe dans la commune Vulamba. La moyenne est donc de 1800m.

II.3.1.4 Superficie 

La superficie de différentes communes de la ville de Butembo est représentée dans le tableau suivant

Tableau 3. Superficie de commune de Butembo

Commune

Superficie

Bulengera

55.18Km2

Vulamba

52.61 Km2

Kimemi

42.25Km2

Mususa

40.30Km2

Total

190.34Km2

II.3.1.5 Le climat

La ville de Butembo jouit d'un climat Equatorial de Montagne appelé aussi climat d'altitude qui se caractérise encore jusque là par une alternance d'une petite saison sèche allant de Décembre en Février et la grande va de juin à mi septembre. Une petite saison pluvieuse s'observe de Mars à fin Mai et la grande va de fin Septembre en début Décembre.

La température minimale a été de 12.6°c et la température maximale de 26.1°c enregistré au mois de Juin 2006. La température moyenne minimale annuelle est 13.5°c. La température moyenne maximale annuelle est 18.6°c

Le mois de décembre est le plus pluvieux avec 362 ,5mm pluie contre le mois de Juin avec 27mm de pluie seulement (Rapport de la mairie de Butembo, 2006).

II. 3.1.6 Végétation

La forêt de montagne qui existait a cédé place à une végétation d'Eucalyptus plantés et quelques arbres ornementaux comme le sopin, le cèdre ainsi que d'autres arbres fruitiers. Les bananiers se trouvent presque dans chaque parcelle. Il est planté pour ses fruits délicieux.

II.3.1.7 La Démographie

L'analyse des données de la démographie humaine est indispensable pour la compréhension de l'écologie d'une entité donnée

L'anthropocenose constitue sans conteste la principale composante de l'écosystème urbain, l'homme y étant le facteur écologique super dominant. La ville de Butembo s'entend sur une superficie de 190.22 Km2, héberge une population estimée à 528.909 habitants l'année 2006.

La population de Butembo a été évaluée à 2004 a environ 432.510 habitants et elle atteint en 2005, 525.444 habitants. Donc à un an la population de Butembo a été multipliée par 6.6 % (ANONYME II, 2005 cité par MUKULUMANYA M, 2006).

CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES

II.1 MATERIEL BIOLOGIQUE

Au cours de notre travail nous nous sommes servis de vingt Primates détenus en captivité dans la ville de Butembo.

II.2. Méthodes

Récolte des échantillons

+

Les animaux ont été pris au hasard dans différents lieux de détention sans tenir compte de leur âge, sexe ou de leur état de santé. Le seul paramètre pris en considération était leur appartenance à l'ordre des Primates.

Les selles étaient directement prélevés à partir de leur cage au moyen d'une curette et directement empalés dans des sachets à plastic et amené au laboratoire pour l'analyse.

Recherche et identification des parasites

Pour identifier les parasites nous avons utilisé trois méthodes : l'examen microscopique direct suivi de deux méthodes des concentrations parasitaires dont : la méthode de concentration par le formol Ether ou sédimentation et la méthodes de Willis.

Méthodes de concentration de Willis

* Dans un flacon de pénicilline, on place un morceau de selle d'environs 2g

* Remplir le quart du flacon avec la solution de Willis

* A l'aide d'un applicateur écrasé le morceau de selle et bien mélangé dans la solution puis remplir avec la solution de Willis (Na Cl 25%). La solution doit âtre parfaitement homogène

* Déposé soigneusement une lamelle sur orifice du flacon

* Vérifier que la lamelle recouvre complètement le liquide sans bulle d'air

* Laisser reposer la préparation pendant 30minutes, pour que les oeufs remontent en surface et adhèrent à la lamelle

* Retirer avec précaution la lamelle à la quelle doit adhérer une goutte de liquide

* Déposer sur la lame et examiner immédiatement au microscope car la préparation se dessèche très rapidement.

Méthode de Concentration par le Formol Ether ou Sédimentation

* Dissoudre environ 2g de selle dans 10ml d'eau physiologique.

* Tamiser cette solution sur un morceau de compresse et recueillir dans un tube à centrifuger.

* Centrifuger pendant une minute à 2500 tours

* Eliminer le surnageant et remettre le culot en suspension dans 8ml de la solution de formol à 10%

* Le selle reposé 5 minutes

* Ajouter 3ml d'éther et émilsionner par agitation

* Centrifuger une minute à 500 tours et en fin rejeter le surnageant puis prélever le culot et examiner. Cette méthode permet de mettre en évidence les oeufs d'helminthes et les kystes protozoaires.

Méthodes d'examen microscopique direct

Sur une lame porte objet, un petite quantité de selles est mis en suspension dans une goutte d'eau physiologique. Après couverture de la lame par une lamelle la préparation est examinée au microscope au faible grossissement (X 40) (LAVEY, 1982).

II.3. Calcul statistiques

Pour analyser et interpréter les données récoltées nous avons utilisé le calcul simple de pourcentage suivant la formule : P=

P = pourcentage

N= nombre de cas observé

n = effectif total

CHAPITRE TROISIEME : RESULTATS

A l'issue de notre recherche qui a duré 6mois, une population de 27 Primates a été inventoriée et qui a groupé 7 espèces différentes. De la population inventoriée nous avons examiné 20 échantillons de selles de vingt Primates pour évaluer la prévalence des Helminthes au sein des Primates détenus en captivité en ville de Butembo.

Espèces des singes détenus et examinés

Ce tableau nous montre les différentes espèces et le nombre de Primates qui ont constitué l'échantillon de notre travail.

Tableau 4 : Espèce des primates examinés

Espèce de singe

Effectif

Fréquence

Cercopithecus l'hoesti

11

55%

Cercopithecus ascanius

4

20%

Papio anubis

1

5%

Pan troglodytes

1

5%

Cercocebus agilis

1

5%

Cercopithecus mitis

1

5%

Cercopithecus spp

1

5%

Total

20

100%

Dans ce tableau, Cercopithecus l'hoesti se fait voir comme l'espèce la plus représentative et la plus fréquente (55%). Cette espèce est suivie de Cercopithecus ascanius avec une fréquence de 20%. Les espèces suivantes sont moins représentatives avec une fréquence de 5% chacune.

Fréquence des vers d'une manière générale

Après examen microscopique de crottes des Primates retrouvés en captivité à Butembo, les résultats obtenus ont été repris dans le tableau 5.

Ce tableau nous montre les résultats obtenus et les regroupe en classe, ordre, famille, sous famille et espèce.

Classe

Ordre

Famille

S/famille

Effectif Examiné

Espèce

Total de cas sur 20

Total de Fréquence

Nématode

Rhabdiasidea

Strongylidae

-

20

Strongyloides sp

6

46.15%

Strongyloides larva

1

7.69%

Strongyloides stercoralis

1

7.69%

Trichuridea

Trichuridae

Trichurinae

-

Trichuris sp

2

15.38%

Capillaridae

Capillarinae

-

Capillaria sp

4

30.76%

Strongylidea

Strongylidae

Strongylinae

-

Strongylus sp

7

53.84%

Ancylostomidae

Ancylostominae

-

Ancylostoma sp

2

15.38%

Bunostominae

-

Necatoror americanum

3

23.07%

Trichostrongylidae

-

-

Trichostrongylus sp

1

7.69%

Ascaridea

Ascaridae

Ascaridinae

-

Ascaris sp

1

7.69%

Ascaridia sp

1

7.69%

Oxyuridea

Oxyuridae

Oxyrinae

-

Oxyuris sp

2

15.38%

Cestode

Cyclophylidea

Hymemenolepididae

-

-

Hymenolepis sp

1

7.6%

Dans ce tableau nous constatons que Strongylus sp et Strongyloides sp sont les vers les plus fréquents avant Necator americanum et le Capilaria sp. Les autres espèces sont moins fréquentes et ne se sont retrouvés chacune que chez une espèce des singes seulement.Autres parasites

A part les vers, des amibes (Protozoaires) ont été retrouvées sous forme kystique et de cristaux Charcot Leyden caractéristique d'une amibiase chronique.

L'amibiase s'est montré chez quatorze Primates sur vingt d'où une fréquence de 70%.

Répartition des parasites en fonction des espèces de Primates

Ce tableau représente chaque espèce de Primate avec le nombre d'espèce des vers que nous avons trouvé lors de l'examen coproscopique.

Au cours de ce travail nous avons repris les parasites en fonction des espèces des Primates retrouvés en captivité et les résultas sont repris dans le tableau 6.

Espèce de vers

Espèce de singe

Espèces de vers

Nombre de vers

Carcopithecus l'hoesti

- Strongylus sp

8

 

- Strongyloides sp

- Stongylus larva

- Hymenolepis sp

- Nacator americanum

- Enkylostoma sp

- Capilloria sp

- Oxyuris sp

Cercopithecus ascanius

Strongyloides sp

2

Capillaria sp

Papio anubis

Oxyuris sp

6

Strongylus sp

Trichurus sp

Strongyloides sp

Trichostrongylus sp

Capillaria sp

Pan troglodytes

Angylostoma sp

8

Necator americanum

Capillaria sp

Strongyleides sp

Trichuris sp

Oxyuris sp

Ascaridia sp

Strongylus sp

Cercopithecus mitis

Strongyloides stercoralis

2

Strongylis sp

Cecopithecus sp

Ascaris sp

1

Cecosebus agilis

Necator americanum

1

Dans ce tableau nous constatons que Cercopithecus l'hoesti et Pan troglodytes sont les deux espèces qui ont été les plus infestées par les vers, après vient Papio anubis et en fin vient Cercopithecus ascanius, Cercopithecus mitis , Cercopithecus sp qui sont les moins infestés

Fréquence de communautarité d'Helminthes par rapport aux Primates

Certaines espèces des parasites se retrouvent chez tous les Primates examinés et d'autres sont spécifiques. Ces observations sont repris dans le tableau 7.

espèce de

vers
espèce de primates

Tsngyloides

Strongylus

Strongylus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hymenolepis

Necator

Ankylostoma

Capillaria

Oxyuris

Trichuris

Ascaridia

Ascaris

Strongyloides

Trichostrongulis

 

sp

sp

larva

sp

Ankylostoma

sp

sp

sp

sp

sp

sp

stercolis

sp

Cercopithecus l'hoesti

P

P

P

P

P

P

P

P

A

A

A

A

A

Sercopithecus Ascanius

P

A

A

A

A

A

P

A

A

A

A

A

A

Papio anubis

P

P

A

A

A

A

P

P

P

A

A

A

P

Pan troglodytes

P

P

A

A

P

P

P

P

P

P

A

A

A

Cervione agilis

A

A

A

A

P

A

A

A

A

A

A

A

A

Cecopithecus sp

A

A

A

A

A

A

A

A

A

P

A

A

A

Cercopithecus mitis

A

P

A

A

A

A

A

A

A

A

A

P

A

Nombre d'espèces

4

4

1

1

3

2

4

3

2

1

1

1

1

parasites

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

%

57,14

57,14

14,28

14,28

42,85

28,57

57,14

42,85

28,57

14,28

14,28

14,28

14,28

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A= Absence de vers

P= Présence de vers

Dans ce tableau nous constatons que, Strongyloides sp, est commun pour 4 espèces des Primates, de même que Strongylus

 
 
 

sp et Capillaria sp. Le Nécator americanum et Oxyuris sp sont communs pour 2 espèces des Primates,

 
 
 

Ancylostoma sp et Trichuris sp sont communs pour 2 espèces de Primates et enfin les autres parasites (vers) ne se retrouvent

 
 

Hymenolepis sp

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Prévalence des Helminthes des Primates en captivité dans la ville de Butembo selon les espèces des Primates

Tableau 8: Fréquence des vers chez Cercopithecus l'hoesti

Espèce de vers

Nombre de fois que le parasite a été observé

Pourcentage

Strongyloides sp

2

18.18

Strongylus sp

4

36,36

Strongylus larva

1

9.09

Hymenolepis sp

1

9.09

Necator americanum

2

18.18

Ancylostoma sp

1

9.09

Capilaria sp

1

9.09

Oxyuris sp

1

9.09

Trichuris sp

0

0

Ascaridia sp

0

0

Strongyloides stercoralis

0

0

Ascaris sp

0

0

Trichostrongylus sp

0

0

Cas négatif

0

0

Cas positif

11

100

Il ressort de ce tableau 8 que sur 11 individus de Cercopithecus l'hoesti, 11cas d'infestations sont dues à :

Strongyloides sp 18.18%

Strongylus sp: 36.36%

Strongylus larva: 9.09%

Hymenolepis sp: 9.09%

Necator americanum : 18.18%

Ancylostoma sp : 9.09%

Capilaria sp : 9.09%

Oxyuris : 9.09%

Tableau 9 : Fréquence de vers chez Cercopithecus ascanius

Espèces de vers

Nombre de fois que le parasite a été observé

Pourcentage

Strongyloides sp

2

50

Strongylus sp

0

0

Strongylus larva

0

0

Hymenolepis sp

0

0

Necator americanum

0

0

Ancylostoma sp

0

0

Capillaria sp

1

25

Oxyuris sp

0

0

Trichuris sp

0

0

Ascaridia sp

0

0

Strongyloides stercoralis

0

0

Ascaris sp

0

0

Trichostrongylus sp

0

0

Cas négatif

0

0

Cas positif

4

100

Il ressort de tableau 9 que sur 4 espèces de Cercopithecus ascanius, 4 cas d'infestations sont dues à :

Strongyloides sp : 50%

Capilaria sp : 25%

Tableau10 : Fréquence de vers chez l'espèce Papio anubis

Espèce de vers

Nombre de fois que le parasite a été observé

Pourcentage

Strongyloides sp

1

100

Strongylus sp

1

100

Strongylus larva

0

0

Hymenolepis sp

0

0

Necator americanum

0

0

Ancylostoma sp

0

0

Capilaria sp

1

100

Oxyuris sp

1

100

Trichuris sp

1

100

Ascaridia sp

0

0

Strongyloides stercoralis

0

0

Ascaris sp

0

0

Trichostrongylus sp

1

100

Cas négatif

0

0

Cas positif

1

100

Il ressort de ce tableau que sur 1 espèce de Papio anubis, un seul cas d'infestation est due à :

v Strongyloides sp : 100%

v Strongylus sp : 100%

v Capilaria sp : 100%

v Oxyuris sp : 100%

v Trichuris sp : 100%

v Trichostrongylis sp :100%

Tableau 11 :Fréquence de vers chez l'espèce Pan troglodytes

Espèce de vers

Nombre de fois que le parasite a été observé

Pourcentage

Strongyloides sp

1

100

Strongylus sp

1

100

Strongylus larva

0

0

Hymenolepis sp

0

0

Necator americanum

1

100

Ankylostoma sp

1

100

Capilaria sp

1

100

Oxyuris sp

1

100

Trichuris sp

1

100

Ascaridia sp

0

0

Strongyloides stercoralis

1

100

Ascaris sp

0

0

Trichostrongylus sp

0

0

Cas négatif

0

0

Cas positif

1

100

Il ressort de ce tableau 10, que sur une espèce de Pan troglodytes, un cas d'infestation est due à :

v Strongyloides sp : 100%

v Strongylus sp : 100%

v Necator americanum : 100%

v Capilaria sp : 100%

v Oxyuris sp : 100%

v Ascaridae sp : 100%

v Trichuris sp : 7.69%

v Ancylostoma sp : 100%

Tableau 12 Fréquence de vers chez l'espèce Cercocebus agilis

Espèce de vers

Nombre de foi que le parasite a été observé

Pourcentage

Strongyloides sp

0

0

Strongylus sp

0

0

Strongylus larva

0

0

Hymenolepis sp

0

0

Necator americanum

1

100

Ancylostoma sp

0

0

Capilaria sp

0

0

Oxyuris sp

0

0

Trichuris sp

0

0

Ascaridia sp

0

0

Strongyloides stercoralis

0

0

Ascaris sp

0

0

Trichostrongylus sp

0

0

Cas négatif

0

0

Cas positif

1

100

Il ressort de ce tableau 12, que sur une espèce de Cercobus agilis, un seul cas d'infestation est due à  Necator americanum 100%.

Tableau13 : Fréquence des vers chez l'espèce de Cercopithecus sp

Espèce de vers

Nombre de fois que le parasite a été retrouvé

Pourcentage

Strongyloides sp

0

0

Strongylus sp

0

0

Strongylus larva

0

0

Hymenolepis sp

0

0

Necator americanum

0

0

Ancylostoma sp

0

0

Capilaria sp

0

0

Oxyuris sp

0

0

Trichuris sp

0

0

Ascaridia sp

0

0

Strongyloides stercoralis

0

0

Ascaris sp

1

100

Trichostrongylus sp

0

0

Cas négatif

0

0

Cas positif

1

100

Il ressort de ce tableau 13, que sur une espèce de Cercopithecus sp un seul cas d'infestation est due à  Ascaris sp  100%.

Tableau14 : Fréquence de vers chez l'espèce Cercopithecus mitis

Espèce de vers

Nombre de fois que le parasite a été observe

Pourcentage

Strongyloides sp

0

0

Strongylus sp

0

0

Strongylus larva

0

0

Hymenolepis sp

0

0

Necator americanum

1

100

Ancylostoma sp

0

0

Capilaria sp

0

0

Oxyuris sp

0

0

Trichuris sp

0

0

Ascaridia sp

0

0

Strongyloides stercoralis

1

100

Ascaris sp

0

0

Trichostrongylus sp

0

0

Cas négatif

0

0

Cas positif

1

100

Ce tableau 14, nous montre que chez Cercopithecus mitis, 1 cas d'infestation est due à

- Strongyloides stercoralis avec une prévalence de 100%

- Strongylus larva avec une prévalence de 100%.

CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS

IV : Prévalence des vers par rapport aux autres

Du tableau 5, il ressort que Strongylus sp avec une fréquence de 53.84% et Strongyloides sp 46.15% sont les vers les plus fréquents. Ils sont suivis de Capillaria sp 30.76% qui à son tour est suivis de Nacator americanum 23.07% et en fin vient Oxyuris et Trichuris sp avec une fréquence de 15.38% chacun.

En effet, ces parasites sont fréquents chez les Primates surtout les 2 premiers, les deux derniers se retrouvent beaucoup plus chez les Primates en captivité (ANONYME ,1999)

La consommation des invertébrés (surtout les insectes comme les mouches) expose ces Primates à l'infestation par des vers intestinaux humains ou des autres animaux (RAHAVIVOLONA .B, 2006)

IV.2.Prevalence des vers suivant leurs nombre par espèce des Primates

Du tableau 6, il ressort que Cercopithecus l'hoesti et Pan troglodytes sont les espèces de Primates les plus infestés avec 8 différentes espèces de vers chacune. Ils sont suivis de Papio anubis infesté par 6 espèces de vers.

Les autres espèces des Primates se sont montrées moins infestées avec chacune une ou deux espèces des vers seulement comme Cercocebus agilis : un seul vers, Cecopithecus ascanius 4 vers.

Ceci aurait comme justification, le fait que les conditions de détention de ces Primates n'étaient pas bien réunies en captivité, le rapprochement humain continuel, le régime et soin alimentaire non respecté, le mangue de dépistage peuvent être les causes de l'infestation aussi bien chez les espèces des Primates plus infestés que chez les espèces moins infestées.

IV. 3. Prévalence des vers part rapport à la communautarité chez les Primates

De ce tableau 7, il ressort que certaines espèces des vers ont montré une fréquence de communautarité élevé par rapport aux espèces des Primates tel que : Strongyloides sp commune chez 4 espèces de Primates (57.14%), de même que Capillaria sp (57.14%) et Strongylus sp (57.14%) Necator americanum chez 3 espèces de Primates (42.85%), Oxyuris sp chez 3 espèces de Primates (42.85%), Ancylostoma sp chez 2 Primates (28.57%) Trichuris sp (28.57%).

Cela n'est possible que toutes ces espèces de vers sont parmi les Nématodes qui sont pointés comme les représentant les plus nombreux qui parasitent les Primates (ANONYME, 1999).

Les autres espèces comme Strongylus larva, Hymenolepis sp, Ascaridia sp, Ascaris sp, Strongyloides stercoralis et Trichostrongylus sp, n'ont pas montré une communautarité pour des causes inconnues (ANONYME, 1999).

IV. 4. Prévalence des vers suivant les espèces des singes

Strongyoides sp est plus fréquent chez Cercopihtecus l'hosti (18.18%), Cercopithecus Ascanus 50% Papio anubis 100%et Pan troglodytes100%. Ce résultat pourrait s'expliquer non seulement par le fait que ce sont des parasites des Primates mais aussi par le fait qu'ils se nourrissent des invertébrés arthropodes, qui sont des hôtes intermédiaires de certains parasites et sont gardées dans des mauvaises conditions favorables à l'infestation.

Strongylus sp est plus fréquent chez Cercopithecus l'hoesti 36.36%, Pan troglodytes100% et Papio anubis 100%.

Capillaria sp s'est révélée plus fréquente chez les Cercopithecus l'hoesti 9.09%, chez Pan troglodytes100% et Papio anubis 100% par ce qu'il est aussi parmi les parasites des Primates.

Oxyuris sp est plus fréquente chez Cercopithecus l'hoesti 9.09%, Papio anubis100%, Pan troglodytes100% par ce qu'il est aussi parmi les parasites des Primates. Necator americanum est fréquente chez les Cerpithecus l'hoest 18.18%, Cercocebus agilis 100%, Pan troglodytes 100% car c'est un parasite commun à l'homme et aux autres singes comme tous les autres parasites prè-cités.

Leur contact direct avec les hommes, leur alimentation incontrôlé et la consommation des invertébrés peut être parmi les sources de contamination.

Trichuris sp a été fréquent chez Papio anubis et Pan troglotytes. Il est aussi indiqué parmi les parasites les plus fréquent chez les Primates (ANONYME, 1999).

Ancylostoma sp a été fréquent chez Cercopithecus l'hoesti 9.09% et Pan troglodytes100% seulement mais il est parmi les parasites les moins fréquents (ANONYME, 1999)

Trichostrongylus sp a été retrouvé chez Papio anubis100% c'est un parasite commun à tous les Primates. Aucun élément n'explique la cause d'être retrouvé seulement chez une seule espèce de Primate.

Ces mêmes tableaux nous montre que certaines espèces des vers se sont retrouvées un à un chez certaines espèces des Primates comme :

Strongylus larve s'est retrouvé seulement chez Cercopithecus l'hoesti 9.09% Ascoridia sp chez Pan troglodytes 100%, Ascaris sp chez Cercopithecus sp100%, Strongyloides stércoralis chez Cercopithecus mitis100%. Aucun élément n'est perçu pour expliquer ces résultats.

Certaines espèces des Primates ont été moins représentatives avec un seul individu par espèce comme par exemple Cercocebus agilis, Cercopithecus mitis, Cercopithecus sp. Ceci peut d'une part expliquer la cause de la diminution de l'infestation chez ces Primates.

Par contre l'espèce Pan troglodytes a été représentée aussi par un seul individu, mais avec un degré d'infestation très élevée 8 espèces des vers, de même que Papio anubis avec une infestation de 6 espèces des vers.

Cercopithecus l'hoesti a été l'espèce la plus représentative avec 11 individus et a révélé un degré d'infestation très élevé comme Pan troglodytes avec 8 espèces de vers, cette représentativité peut expliquer la cause de retrouver plusieurs vers. Cercopithecus ascanius a été représentative (4 individus) après Cercopithecus l'hoesti avec un degré d'infestation de deux espèces des vers seulement.

Bref : Les mauvaises conditions de détentions des Primates peuvent justifier ces résultas bien que la fréquence a été élevée chez certaines espèces des Primates et diminuée chez d'autres.

CONCLUSION ET SUGGESTION

La détention des primates peut être bonne de part son attraction et son importance touristique lui accordé dans la ville de Butembo.

Les Primates en bref, sont des animaux qui donnent la valeur à notre pays. Ils suscitent une attraction touristique qui effectivement constitue une source considérable des revenues pour le pays (BONNOTE, 1999).

Cette détention par contre se bute à bien des problèmes parmi lesquels les helminthiases ont attiré notre attention et, au terme de nos recherches, les conclusions suivantes ont été tirées :

1. Sur 20 Primates examinés : 11 Cercopithecus l'hoesti (55%) se sont révélés porteur d'infestation dues à Tsrongyloides sp 18.18%), Strongylus sp (36.36%), Oxyuris sp 9.09% Capillaria sp (18.18%), Nécator americanum (18.18%), Hymenolepis sp (9.09%) et Strongylus larva (9.09%). Parmi ces parasites Strongylus sp a été le plus fréquent (36.36%) suivie de Strongyloides sp (18.18%) et Necator americanum (18.18%).

2. 4 espèces de Cercopithecus ascanuis (20%) se sont montré porteur d'infestation dues à Strongyloides sp (50%) et Capillaria sp, (25%

3. 1 espèce de Pan troglodytes 5% s'est monté porteur d'infestation du à : Strongyloides sp 100%, Strongylis sp 100% Necator americanum 100%, Capilaria sp 100%, Oxyuris sp 100%, Ascaridia sp 100%, Trichuris sp 100% et Ancylostoma sp 100% .

4. 1 espèce de Papio anubis 5% s'est montré porteur de Strongylus sp 100%, Capilaria sp 100% Oxyuris sp 100%, Trichuris sp 100% et Tricostrongylus sp 100%.

5. Une espèce de Cercocebus agilis s'est montré porteur de Necator americanum 100%.

6. Une espèce de Cercopithecus sp s'est montré porteur d'Ascaris sp 100%.

Et en fin une espèce de Cercopithecus mitis 5% s'est montré porteur de Necator americanum 100%, Strongyloides stercoralis 100%.

D'une façon générale, parmi tous les parasites identifiés, Strongylus sp (53.84%) a été le plus fréquent suivies Strongyloides sp (46.15%) et de Capillaria sp (30.76%). La prévalence des Helminthes va de paire avec les conditions vitales de détention des Primates

La fréquence très faible chez certaines espèces, n'explique pas, leurs détentions dans des bonnes conditions, la représentativité faible (un individu par espèce) peut être en cause de cette diminution.

Par contre Cercopithecus l'hoesti a été l'espèce la plus représentative avec 11 individus, cela peut expliquer la cause d'une infestation très élever d'au moins 8 vers.

L'espèce Pan troglodytes n'a été représenté que par un seul individu, a aussi, présenté une infestation très élever (8vers) comme Cecopithecus l'hoesti.

La grande représentativité ou la petite de chaque espèce nous préoccupe moins seulement les mauvaises conditions de détentions constituent notre préoccupation d'autant plus que la plus part des vers identifiés,  se retrouve aussi chez l'homme.

Leur contact direct avec l'homme, l'hygiène alimentaire mauvaise, leur exposition à l'air libre en consommant les mouches, leur nourriture mal gardée exposée aux mouches (hôtes intermédiaires certains vers), ... expliquent l'infestation des primates détenus en captivité par plusieurs espèces des vers.

Compte tenu de ce qui précède, nous suggérons aux détenteurs des Primates :

- De respecter les conditions d'hygiène dans leur milieu de détention (alimentation cage, dortoirs).

- De s'atteler plus sur les mesures prophylactiques (hygiénique et médicale)

- De collaborer étroitement avec les techniciens écologistes, vétérinaires, et les médecins humains pour une résolution efficace des problème au sein de leur lieu de détention.

En fin nous pensons que ce travail ouvre des horizons aux chercheurs ultérieurs sur lequel nous comptons pour voir développé d'autre aspects de ce travail.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I. OUVRAGES

1. LEVY E, 1982, Manuel des techniques de base pour le laboratoire médical ed. Belgique pp 487

2. HION et al, 1999, Histoire naturel des primates d'Afrique central éd Multipress Gabon pp 162

3. Viene G. et al, 1989, le peule singe, Paris p 215

4. KINGDON,1997, the Kingdom Field Guide to African Mamals, ed London, New York pp 464

5. KINGDON, 2006, Guide de mammifères d'Afrique édition Paris pp271

6. GRASSE P, 1979, 1996, Zoologie des vertébrés, 3em édition, Paris, pp 215  

7. THENPONT D, et AL, 1961, le diagnostic des verminoses Par examen Coprologique, éd. Jonsson Reseach foundation Bource Belgique pp 197

II. ARTICLE (revues)

8. RAHAVIVOLOND.M.B, 2006 Gostrointestinal parasites of Cheir ogaleur spp and Mucrocebus marinus in the litoral forest of M. Madagascar in Lemur news n°11, pp 31-35

9. BONNOTE S, 1999, «sauvegardes des gorilles de montagnes et écotourisme en Ouganda:Un premier bilan. » In Primatologie V2, pp 529-538

III. RAPPORT

10. ANONYME, 2006, Rapport de l'administration du territoire ville de Butembo pp 78 Inédit

IV. MONOGRAPHIE

11. MWENGESIALI K, 2002, prévalence des Helminthes gastro intestinaux des chèvres à Kirumba TFC inédit

12. MUKULUMANYA, 2006, Contribution à l'étude des Primates détenus illégalement par la population de Butembo TFC inédit

V. WEBOGRAPHIE

13. ANONYME 1999, Bulletin sur l'environnement en Afrique centrale

14. Encarta, Encyclopédie 2005,2003

15. WWW.Vet.nante.fr/site pour le document (PDF) sur les vers intestinaux des Primates

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

AVANT - PROPOS ii

LISTES DE TABLEAUX ET FIGURES iii

RESUME iv

SUMMARY v

0. INTRODUCTION 1

0.1 PROBLEMATIQUE 1

0.2 HYPOTHESES 1

0.3 OBJECTIFS 1

0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL 2

0.5. BUT ET INTERET 2

0.6. DIFFICULTES RENCOTREES 2

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 2

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES 3

I.1. LES PRIMATES 3

I.1.1. Définition 3

II.1.2 Caractéristique morphologique 3

II.1.3 Vie sociale 4

II.1.4. Régime alimentaire 4

II.1.5. Reproduction 4

II. 1.6. Taille et poids. 5

II.1.7. Dentition. 5

II.1.8. Distribution 5

II.1.9. Systématique 5

II.2 Les Helminthes 5

II.2.1 Morphologie générale des adultes 6

II.2.2 Morphologie des oeufs d'Helminthes 7

II .2.3 Les Parasites du tractus digestif des Primates 8

II.2.4 Les Facteurs prédisposants 8

II.2.5. Diagnostic 8

II.2.6. Mesure prophylactique, hygiénique et médicale des Helminthes 9

II.3. MILIEU D'ETUDE 12

II.3.1 Situation géographique 12

CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES 15

II.1 MATERIEL BIOLOGIQUE 15

II.2. Méthodes 15

II.3. Calcul statistiques 16

CHAPITRE TROISIEME : RESULTATS 17

CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS 29

IV : Prévalence des vers par rapport aux autres 29

IV.2.Prevalence des vers suivant leurs nombre par espèce des Primates 29

IV. 3. Prévalence des vers part rapport à la communautarité chez les Primates 29

IV. 4. Prévalence des vers suivant les espèces des singes 30

CONCLUSION ET SUGGESTION 32

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 34

TABLE DES MATIERES 35






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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille