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Approche comparé de la prévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares

( Télécharger le fichier original )
par François ABALIKUMWE
Université libre de Kigali - Licence en démographie 2007
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE LIBRE DE KIGALI (U.L.K)

FACULTES DES SCIENCES SOCIALES

DEPARTEMENT DE DEMOGRAPHIE

B.P2280

KIGALI

APPROCHE COMPAREE DE LA PREVALENCE

DU VIH/SIDA CHEZ LES FEMMES PRIMIPARES

ET MULTIPARES.

Cas de l'hôpital de District de MUHIMA

2006 - 2007

Mémoire présenté et défendu en vue de

L'obtention du grade de Licencié en Démographie

Par : ABALIKUMWE François

Directeur : CCA GASAFARI Willy

Kigali, novembre 2007

PRELUDE

L'art est long,

La vie est brève,

L'occasion fugitive,

L'expérience incertaine,

Le jugement difficile.

(Hippocrate, 4-3eme Siècle Av.J.C)

La nature est probabiliste,

L'information incomplète,

Les ressources limitées,

Les résultats essentiels.

(Frazier, 1980,)

DEDICACE

A Dieu tout puissant, notre chef, créateur de l'univers,

visible et Invisible,

A nos parents, qui ont guidé nos premiers pas,

A notre regrettée tante Espérance,

A nos regrettés frères, RYAVUZE, et SAYARWO,

A notre regrettée soeur MARUMBA,

A vous NTAKIRUTIMANA,

A tous nos collègues de promotion,

A tous nos amis (es) proches et lointains.

REMERCIEMENTS

Le présent travail est le fruit d'un couronnement d'efforts des plusieurs personnes tant physiques que morales sans lesquelles il n'aurait pas été réalisé.

Nous avons donc l'occasion à sa fin d'exprimer nos vifs remerciements à toutes ces personnes sans lesquelles il n'aurait pas vu le jour.

Nous trouvons ici l'occasion de remercier également tous les personnels et tous les professeurs de l'ULK, et de manière particulière le CCA GASAFARI Willy, pour son encadrement et surtout sa disponibilité.En fin, à vous toutes les personnes qui ont agrémenté notre séjour à l'ULK, en Particulier le CCA INTERAYAMAHANGA Reverien et les camarades avec qui on a partagé les problèmes académiques.

Nos vifs remerciements s'adressent également à M. André, au Dr Innocent, Dr François, Dr Emile, Dr Pierre, Dr Alphonse, Dr Leonard, Dr Senyana, Dr Sixbert, Dr Joseph, Dr Jannecke, Dr Roland, Dr Paul, Dr Thomas, Dr Uzziel, Dr Steven, Melle Yvonne, et M Irène.Nous disons également grand merci à tout le personnel de l'Hôpital de MUHIMA, ainsi que toutes les femmes qui ont participé à cette étude.

ABALIKUMWE FRANCOIS

SIGLES ET ABREVIATIONS

AIDS : Acquired Immuno Deficiency Syndrome

CCC : Communication pour Changement de Comportement

CDV : Centre de Dépistage Volontaire

CHUK : Centre Hospitalier Universitaire de Kigali

CPN : Consultation prénatale

HIV : Human Immunodeficiency Virus

IEC : Information, Education, Communication

IST : Infection Sexuellement Transmissible

PMTCT: Prevention of Mother to Children Transmission

TRAC: Treatment and Research AIDS Center

U LK: Université Libre de Kigali

UNFPA: United Nations for Population Agency

VCT: Voluntary Counseling and Testing

WHO: World Health Organization

LISTES DES TABLEAUX ET DES FIGURES

TABLEAUX...............................................................................................v

Tableau 1 : Les résultats d'une enquête menée en 2000 sur l'information ..............27

Tableau 2 : Estimation des principales voies de transmission du VIH/SIDA............30

Tableau 3 : Répartition des enquêtées selon l'âge.............................................37

Tableau 4 : Répartition des enquêtées selon le poids.....................................,,,,,38

Tableau5 : Répartition des enquêtées selon la taille............................................39

Tableau6 : Répartition de la Parité et de la Séroprévalence des enquêtées.............40

Tableau7 : Répartition des enquêtées selon l'âge au 1er événement........................42

Tableau8 : Répartition selon l'intervalle protogénésique et intergénésique..............43

Tableau9 : Répartition de nos enquêtées selon leur intervalle protogénésique...........44

Tableau10 : Répartition des enquêtées selon leur état matrimonial ........................45

Tableau 11 : Répartition de la séroprévalence des enquêtées...............................46

Tableau 12 : Répartition du personnel médical faisant la CPN et le VCT................. 47

Tableau 13 : Niveau d'instruction des enquêtées.................................................49

Tableau14 : Répartition suivant la profession des enquêtée..................................50

Tableau 15 : Répartition suivant le revenu mensuel des enquêtées........................51

Tableau16 : Répartition suivant le logement des enquêtées...................................53

Tableau 17 : Répartition des comportements néfastes des enquêtées......................54

Tableau 18 : Répartition suivant le Type de mariage des enquêtées........................54

Tableau19 : Répartition sur la situation de vie en union des enquêtées....................56

Tableau 20 : Répartition sur l'infidélité des partenaires des enquêtées .....................56

Tableau21 : Répartition suivant des Infections Sexuellement Transmissibles............57

Tableau 22 : Répartition suivant la religion des enquêtées....................................59

Tableau 2 3 : Répartition suivantl'entite administrative des femmes enquêtées.........60

Tableau 24 : Répartition suivant la migration des femmes enquêtées......................61

Tableau25 : Réponses des femmes sur l'utilisation du condom............................64

Tableau26 : Réponses sur l'accès aux condoms masculins selon les enquêtées.......64

Tableau27 : Réponses sur la disponibilité du condom selon le personnel médical......65

Tableau28 : Réponses sur la décision d'utiliser le perservatif................................66

Tableau29 : Réponses sur l'utilisation des moyens de limiter les naissances .............68

Tableau30 : Réponses sur les méthodes de limite les naissances............................70

Tableau31 : Réponses sur l'intention d'utiliser les moyens de limiter les naissances...71

Tableau 32 : Réponses sur les méthodes prévues de limiter les naissances .............72

Tableau 33 : Réponses sur la parité et la survie des femmes enquêtées..................73

Tableau34 : Réponses sur l'état de circoncision des partenaires des enquêtées .........75

Tableau 35 : Réponses sur la protection du VIH/SIDA des sujets déjà circoncis........75

Tableau36 : Réponses sur la circoncision et la protection du VIH SIDA en général.....76 

Tableau 37 : Répartition des réponses sur le canal d'information du VIH/ SIDA.........78

Tableau 38 : Evaluation sur la voie de contamination du VIH/SIDA à l'enfant ............80

Tableau39 : Situation du Dépistage Volontaire avant et âpres le mariage..................81

Tableau 40 : Evaluation sur l'utilisation des antirétroviraux aux enquêtées ................81

LISTES DES FIGURES

Figure1 : Estimation des patients vivants avec le VIH SIDA, en 2006.................16

Figure2 : Nombres de nouveaux cas infectées par le VIH SIDA, en 2006................17

Figure 3 : La prévalence du VIH SIDA selon l'Age en Afrique Subsaharienne ...........31

Figure4 : La séroprévalence de VIH SIDA selon l'âge de la 1 ère grossesse.............. 32

Figure5 :La séroprévalence de VIH SIDA selon l'age aux premiers rapports sexuels..33

TABLE DES MATIERES

i. Prélude................................................................................................i

ii. Dédicace............................................................................................. ii

iii. Remerciements.................................................................................... iii

iv.Sigle et abréviations....................................................................................................iv

v. Listes des tableaux et des Figures................................................................v

vi. Table des matières................................................................................viii

INTRODUCTION GENERALE....................................................................1

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET.................................................................1

1.1. Intérêt personnel........................................................................................................1

1.2. Intérêt académique..................................................................................1

1.3. Intérêt social..............................................................................................................1

2. DELIMITATION DU SUJET........................................................................2

2.1. Dans le temps.........................................................................................2

2.2. Dans l'espace..........................................................................................2

2.3. Dans le domaine......................................................................................2

3. PROBLEMATIQUE...................................................................................3

4. HYPOTHESES.........................................................................................5

5. OBJECTIFS.............................................................................................5

5.1. Objectif global..........................................................................................5

5.2. Objectifs spécifiques.................................................................................5

6. METHODOLOGIE.......................................................................................6

6.1. Les techniques.......................................................................................6.

6.1.1. Documentation......................................................................................6

6.1.2. Interview..............................................................................................6

6.1.3. Questionnaire.......................................................................................6

6.1.4. Observation..........................................................................................6

6.1.5. Echantillonage et population....................................................................6

6.1.5.1. Population..........................................................................................6

6.1.5.2. Echantillonnage..................................................................................6

6.2. Méthodes d'analyse ..............................................................................9

6.2.1. Analyse descriptive................................................................................9

6.2.2. Description analytique............................................................................9.

6.2.3. Comparaison........................................................................................9

6.2.4. Analyse systémique................................................................................9

6.2.5. Analyse statistique..................................................................................9

6.2.6. Dépouillement........................................................................................9

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL......................................................................10

CHAPITRE1.CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL......................................11

1.1. Définition des concepts...........................................................................11

1.2. Historique du VIH SIDA...........................................................................11

1.2.1. Dissémination pandémique et épidémique du VIH SIDA................................12

1.2.2. Dissémination épidémiologique du VIH SIDA au Rwanda..............................13

1.3. Mode de transmission.............................................................................14

1.3.1. Voie sexuelle........................................................................................14

1.3.2. Voie parentérale....................................................................................14

1. 3. 3. Voie verticale......................................................................................14

1.3.4. Voie du lait maternel..............................................................................15

1.4. Personnes vivant avec le VIH SIDA (PLWHA)................................................15

1.5. Diagnostic du VIH SIDA........................................................................18

1.5.1. Diagnostic biologique du VIH SIDA.........................................................18

1.5.2. Diagnostic clinique du VIH SIDA............................................................9

1.6. La Prévention et Traitement du VIH SIDA..................................................19

1.6.1. Principes généraux à observer pour la prévention du VIH SIDA...................20

1.7. Les conséquences du VIH SIDA en Afrique.............................................21

1.7.1. Les conséquences démographiques du VIH SIDA sur l'Afrique en général......21

1.7.2. Les conséquences démographiques du VIH SIDA chez les femmes .............22

1.7.3. Les conséquences économiques du VIH SIDA chez les femmes africaines......22

1.8. Les femmes et le VIH SIDA au Rwanda.......................................................23

1.9. La conception du VIH SIDA chez les femmes africaines..............................24

1.9.1. La conception du VIH SIDA par rapport au Genre .......................................24

1.9.2. La conception du VIH SIDA par rapport à la société ..........................................25

1.9.3. La conception du VIH SIDA par rapport à la politique ...................................26

1.9.4. La conception du VIH SIDA par rapport à la culture .....................................27

1.9.5. La conception du VIH SIDA par les femmes rwandaises ...............................27

1.9.6. La conception du diagnostic clinique du VI.................................................28

1.10. Les effets du VIH SIDA chez les femmes..................................................28

1.10.1. Les effets du VIH SIDA et la santé mentale chez les femmes..................... 28

1.10.2. Les effets du VIH SIDA sur la menstruation chez les femmes........................28

1.10.3. Les effets du VIH SIDA sur la grossesse chez les femmes...........................29

1.10.4. Les effets du VIH SIDA et ses interactions avec les infections génitales..........29

1.11. Les soins et traitement du VIH SIDA Chez les femmes...................................29

1.12. Epidémiologie du VIH SIDA chez les femmes ...............................................30

1.13.Présentation du Milieu d'étude...................................................................34

Conclusion partielle ...................................................................................36

CHAPITRE 2 : Analyse des facteurs et des comportements à risque au VIH.......37

2.1Introduction....................................................................................37

2.2. Les caractéristiques des enquêtées .................................................37

2.2.1. Age des enquêtées .....................................................................37

2.2.2. Poids des enquêtées ............................................................................38

2.2.3. Taille des enquêtées ............................................................................39

2.2.4. Parité des enquêtées ...........................................................................40

2.2.5. Age au 1er mariage,1ere grossesse,1er rapport sexuel.................................41

2.2.6 Etat matrimonial de nos enquêtées............................................................45

2.2.7.Le Statut sérologique rétrospective des partenaires......................................46

2.2.8 Situation des agents faisant la consultation prénatale....................................47

2.3.Facteurs influençant la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes...............48

2.3.1. L'influence des comportements sexuels à risque sur la prévalence du VIH......53

2.3.2.Facteurs socioculturelles..........................................................................57

2.3.3.Facteurs sociodémographiques.................................................................60

Conclusion partielle ....................................................................................62

CHAPITRE3 :Impact des mesures préventives et de l'IEC/CCC sur le VIH/SIDA...63

3.1. Introduction............................................................................................63

3.2. Les connaissances sur les moyens préventives de lutte contre le VIH/SIDA......63

3.2.1Les connaissances sur l'utilisation du condom (perservatif..............................63

3.2.2. Les connaissances sur l'utilisation des contraceptifs.....................................67

3 .2. 3. Les connaissances sur la circoncision et la protection contre le VIH SIDA ......74

3.3.Le concept d'Information--Education---Communication (IEC) ...........................77

3.3.1.Introduction .........................................................................................77

3.3.2.L évaluation de l' information donnée chez les femmes fréquentant la CPN.......77

3.3.3. L'information des femmes en ce qui concerne la transmission du VIH SIDA......79

3.3.4Information des femmes en ce qui concerne le CDV et les Antirétroviraux...........80

Conclusion partielle .......................................................................................82

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS.................................................83

1.Synthèse du travail......................................................................................83

2.Suggestions...............................................................................................85

3.Perspectives des recherches futures................................................................85 BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................86

Annexe......................................................................................................90

INTRODUCTION GENERALE

1. Choix et intérêt du sujet

En adoptant ce sujet, nous préconisons 3 Intérêts successifs :

1.1.: Intérêt Personnel

L'information sur la Prévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et celles qui sont multipares, ainsi que les activités, les services nationaux ou Internationaux ayant un lien avec la lutte du VIH SIDA nous semble très utile pour évaluer le risque posé à chaque société par le VIH.

Aussi, ce travail va m'aider à comprendre et analyser des connaissances acquises théoriquement et des découvertes variées, élaborées ou même rencontrées au cour de ce travail

1.2 : Intérêt académique et Scientifique

Ce travail est une obligation académique sanctionnant les théories acquises sur banc de l'école aux pratiques de la réalité du terrain. En plus, Il va inciter d'autres chercheurs à faire les mêmes recherches similaires dans ce domaine avec un temps raisonnable. Ce travail apporte de nouveaux outils scientifiques, démographiques et même des méthodes permettant aux actuels et futurs acteurs scientifiques de bien comprendre le problème du VIH SIDA, de chercher des solutions rentables de court, moyen, et long terme.

1.3 : Intérêt social

Il ouvrira les portes à d'autres chercheurs, prestataires, et d'autres acteurs soucieux de lutter contre le VIH/ SIDA au moyen de l'action éducative et préventive dans le système rwandais .Il contribue à la préoccupation majeure du pays de protéger les femmes primipares et multipares contre la pandémie du SIDA. Nos résultats permettront de diminuer la gravité de la propagation de l'infection chez les femmes et les coûts alloués au traitement.

2. : Délimitation du sujet

2.1 : Dans le temps 

Ce travail est conçu vers la fin de l'an 2006, l ; année qui coïncide avec le début de la mise en exécution des nouveaux programmes et stratégies de lutte contre le VIH SIDA chez les femmes, concernant les programmes de PMTCT, de PFet de Consultation Prénatale (CPN) au Rwanda.

L'année 2007 marque le déroulement de nos enquêtes, celles-ci traduisent la réalité du terrain dont les résultats figurant ici datent de l'année académique 2007, de Janvier 2007 au Juillet 2007

2.2 : Dans l'espace

Notre recherche se focalise sur la ville de Kigali, District de Nyarugenge, à l'Hôpital de District de Muhima, service du dispensaire qui s'occupe des femmes venues en consultation Prénatale.

2.3 : Dans le domaine

Ce travail cadre directement avec notre formation de démographie, car il concerne la démographie générale, la démographie sanitaire avec tous les phénomènes démographiques.

Notre travail se limite dans le domaine de la sociologie de la santé (SIDA chez les femmes primipares et multipares), aussi dans le domaine de la démographie (la morbidité, la mobilité spatiale, les mariages,....).Finalement, il traite les problèmes du VIH/SIDA, en combinant les domaines socio- économiques, socio culturelles, des facteurs socio démographiques ainsi que les phénomènes démographiques.

3. PROBLEMATIQUE

Depuis les années 80, le VIH SIDA s'est révélé en fait comme un problème de santé publique au niveau mondial.On estime que 39,4 millions de personnes (35,9-44,3 millions) vivent avec le VIH.Ce chiffre comprend 4 ,9 millions de personnes qui ont contracté le VIH en 2005, les jeunes de 15 à 24 ans constituent la moitié de toutes nouvelles infections dans le monde, la pandémie mondiale du SIDA a tué 3,1 millions de personnes au cours de l'année 2005. [ONUSIDA ; 2006]

A la fin 2006, Aubry rapporte qu'il est décédé 4.300.000 adultes et enfants ,530.000 enfants sont moins de 15 ans, soit 400.000 de plus en 2004. La prévalence du VIH SIDA est de 1% au niveau mondial, ainsi, il constitue la 1ere cause de mortalité en Afrique, la 4eme au niveau mondial.L'Afrique Subsaharienne étant la région du monde la plus frappée,elle ne compte pas moins de 70% des adultes et 80% des enfants infectés par le VIH au niveau mondial, ça équivaut à 28,5 millions de personnes vivant avec le VIH.

Toujours en Afrique Subsaharienne, les femmes représentent 55% des Patients vivant avec le VIH, au total, le SIDA a fait en Afrique plus de 17 millions de morts, et le Taux de prévalence montre que la tranche d'age la plus touchée est de 25-29 ans. [ONU SIDA ; 2003].

Au Cameroun, de 1986 -2000, on signale que la prévalence de l'infection à VIH chez les femmes enceintes primipares est passée de 0,5 -1,1% en moyenne à Yaoundé, avec un Taux de prévalence nationale de 6,8% des femmes infectées.

Les auteurs rapportent que le taux de transmission de l'infection à leurs enfants varie de 15-25% en Europe et les Etats Unies, 25-30% en Afrique, ce qui coïncide directement avec un taux de transmission de 30% remarqué au Cameroun, évalué approximativement à 20000 nouveaux nés infectés par an [MBURE,: 2006 :92]

On rapporte que la prévalence pour les femmes enceintes était de 22% en 1999, 30,2% en 2005, en Afrique du Sud et que l'espérance de vie en général est passée de 64 à 51 ans en 1990.

L'Afrique Centrale disposait les données insuffisants mais quand même la prévalence était estime à 4,9% en République Centrafricaine, chez les femmes fréquentant la Consultation Prénatale (CPN), de même pour l'Afrique de l'Est ou elle a passé de 13,7% en 1997 au 9,4% en 2002[AUBRY ,2006].

Quant au Rwanda, les 1ers cas ont été signalés en 1983 et durant cette période le nombre n'a cessé d'augmenter et la population à risque était les prostituées.

En1986, 17,8% des infections étaient Urbaines alors que 13% étaient rurales,ce qui est contraire en Uganda et la Tanzanie ou les populations rurales sont les plus infectées

[DALLABETTA ; 2000 :39].

Au Rwanda, 1% des adultes de 15-49 ans ont accès aux services de conseils et de test volontaire, moins de 10% seulement des femmes bénéficient actuellement des services dont l'efficacité est prouvée par la prévention de la Transmission au cours de la grossesse et de l'accouchement[ OMS, 2004 :6].Aujourd'hui, 10 millions de femmes sont séropositives dans le monde, les trois quarts qui vivent en Afrique, 60% sont des primipares alors que 40% sont des multipares [MITCHELL, 2004 :31].

En outre, les femmes africaines contractent le SIDA très tôt. D'après les travaux de chercheurs démographes de l'Afrique de l'Est, dans la tranche d'âge de moins de 20 ans, beaucoup plus des femmes primipares sont plus atteintes que des multipares.Entre 20 à 24 ans, le nombre de femmes multipares contaminées connaît un véritable pic, alors que les primipares sont peu atteintes. [AWA ,2004 :10]

D'après NYAUMA, 95% des femmes primipares affirment que l'homme qui utilise le perservatif est complètement protégé contre le VIH SIDA alors que 85% des multipares en ont confirmé .De même, 99% des femmes multipares affirment que l'abstinence est le seul moyen de prévention efficace contre le VIH SIDA, pourtant, 87,3% des femmes primipares insistent sur l'utilisation du condom comme moyen efficace de prévention [NYAUMA ,2003].

Cent pour cent des femmes multipares ont confirmé d'avoir entendu parlé le VIH/ SIDA avec ses moyens de prévention alors que 92% des femmes primipares l'ont seulement déclaré. La séroprévalence du VIH/ SIDA au Rwanda chez les femmes à l'âge de procréer était de 3 ,1%, ce qui est différent des femmes primipares ou la séroprévalence était estimé à 3 ,6%.[O.M.S ; 2002]

Ces chiffres et publications alarmant, nous ont poussé à nous poser des questions suivantes : -Quel serait les facteurs influençant la séroprévalence du VIH SIDA chez les primipares par rapport aux multipares ?

-Quel serait l'impact des mesures préventives, de l'information, de l'éducation, ainsi que la communication toutes préconisées pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares ?

4: HYPOTHESES

Afin d'aborder ce sujet, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

o La séroprévalence du VIH SIDA chez les primipares et multipares est influencée par des facteurs socio économiques, culturels, démographiques, et des comportements sexuels à risque

o Les mesures préventives et l'IEC sont des moyens primordiaux pour diminuer la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et ou multipares fréquentant la Consultation Prénatale

5 : OBJECTIFS

5.1. : Objectif global : L'objectif global que nous nous sommes fixé était d'

Ø Analyser la situation globale du VIH SIDA chez les Primipares vis-à-vis des multipares.

5.2. : Objectifs spécifiques : Nous avons formulé les objectifs suivants :

Ø Analyser les facteurs socio économiques favorisant la transmission du VIH chez les primipares et les multipares

Ø Analyser les facteurs socioculturelles, démographiques, ainsi que des comportements à risque favorisant la transmission du VIH chez les primipares et les multipares

Ø Analyser l'impact des mesures préventives,de l'IEC/CCC vis-à-vis de la séroprévalence chez les femmes primipares et multipares

Ø Déterminer la séroprévalence du VIH SIDA chez les primipares et les multipares.

Ø Proposer les suggestions

6. METHODOLOGIE

6.1. Les techniques 

Une technique est défini comme un ensemble des moyens et procèdes permettant au chercheur de rassembler des données et des informations sur son sujet de recherche [Rwigamba, 2000 :12]

6.1.1. Documentation 

Dans ce travail, s'informer est d'abord primordial, en faisant une lecture prolongée des ouvrages, des revues scientifiques ainsi que les textes électroniques qui nous intéressent, nous sommes parvenus à mieux comprendre et à déterminer le cadre théorique et conceptuel de notre recherche qui est l'investigation sur la prévalence du VIH SIDA chez les primipares et les multipares.

6.1.2. Interview 

Dans notre étude, la technique d'interview non structuré, semblable à une conversation simple entre nous l'enquêteur et l'enquêté, qui sont les femmes primipares et multipares est adoptée. Ceci est fait pour collecter les informations en rapport de nos investigations sur la prévalence du VIH SIDA chez les primipares et celles qui sont multipares.

6.1.3. Questionnaire 

Cette technique est utilisée dans presque toutes les recherches pour collecter les informations. Notre questionnaire s'adresse aux femmes primipares et multipares fréquentant la consultation prénatale de l'hôpital de MUHIMA.

Elle a été utilisée pour faciliter le dépouillement et a un avantage d'interroger un grand nombre des personnes dans peu de temps.

6.1.4. Observation 

La technique d'observation et d'interview va de paire, cette technique est très importante pour recueillir les données nécessaires à un travail de recherche scientifique. Elle est aussi adoptée dans nos recherches.

6.1.5. Population et échantillonnage

6.1.5.1. Population 

La population est définie comme l'ensemble des éléments par lesquels on aurait pu choisir l'échantillon, c'est-à-dire l'ensemble des éléments qui possèdent les caractéristiques qu'on veut observer. [HAINANT, et al ,1975 :33].

La population d'étude ou univers d'enquête est l'ensemble de groupes humains concernés par les objets d'enquête [MUCCHIELLI ,2004 :16].

La cible annuelle des femmes fréquentant l'hôpital de MUHIMA au service de consultation prénatale est de 3840 femmes (population desservie), la cible mensuelle s'élève à 3840/12 =320 femmes correspondant à notre univers.

6.1.5.2. Echantillonnage 

En général, c'est difficile de faire des observations sur toute la population, c'est pourquoi il est nécessaire de choisir un échantillon sur lequel doit porte une étude.«Personne ne peut étudier à fond l'histoire entière de tout le peuple, c'est en étudiant seulement les différentes parties que nous arriverons progressivement à une meilleure compréhension de la totalité» [BURY 1973 : 10].

La population mère de notre enquête sera donc constituée de 320 femmes fréquentant la Consultation Prénatale (CPN) le Lundi avant midi pour les nouveaux cas le Jeudi pour les anciens cas, au mois de Mai au juillet 2007.Comme nous ne pouvons pas mener une étude auprès de tous ces femmes, nous avons été oblige de déterminer l'échantillon par la formule d'Alain BOUCHARD.

Cette formule stipule que quand l'univers de la population est inférieur à 1.000.000 d'individus, on fait correspondre un échantillon de 96 individus étant donné une marge d'erreur de 10% et notre cas coïncide avec ceci.

La formule suivante est appliquée :

n

N.C = ----

1 + n

----

N

N : La taille de l'univers statistique

n : La taille de l'échantillon pour l'univers statistique

N.C : La taille de l'échantillon corrigé

Ainsi, nous aurons,

n nxN

N.C = ---- = ----

1 + n N+n

----

N

N.n

= ------

N+n

En remplaçant N et n par les valeurs respectives,

320X96

Nous obtenons  NC = ------

320+96

30720

NC= ------=74

416

La taille de l'échantillon corrigé est de soixante quatorze(74), et nous allons donc mener notre étude sur 74 femmes fréquentant la CPN Muhima.

6.2. Méthodes d'Analyse de ce travail :

6.2.1. Analyse descriptive 

Il s'agit de décrire la population concernée, les critères d'inclusion et d'exclusions, milieu d'enquête au point de vie géographique, démographique et économique.Notre étude est descriptive, transversale de type C.A.P. : Connaissance Attitude Pratique

6.2.2. Description analytique 

Apres la récolte des données brutes, le dépouillement provisoire, nous faisons une analyse approfondie pour donner une signification à toutes ces données, et faire la synthèse globale

6.2.3. Comparaison 

Cette méthode permet de comprendre certaines réalités socioprofessionnelles en les mettant en rapport avec d'autres réalités plus connues et semblables pour une meilleure comparaison dans le temps.

6.2.4. Analyse systémique 

Ici nous considérons le système et l'environnement de notre recherche, en observant les femmes enceintes et leur milieu environnant.

6.2.5. Analyse statistique 

Il s'agit d'une transformation des données quantitatives recueillies en données qualitatives, et vice versa selon le cas.Ces derniers sont présentés sous forme de tableau, diagramme ou autre. C'est aussi mesurer statiquement les résultats et avoir leur importance quantitative dans l'ensemble des données avant leur interprétation finale

6.2.6. Dépouillement 

Le dépouillement manuel et électronique est fait à l aide d'une machine calculatrice  et l'ordinateur ainsi que le contrôle des données dépouillées.

Nous avons exploité les résultats de cette enquête dans la partie relative au thème specifique.L'analyse des données nous a aidé à présenter la situation actuelle du VIH chez primipares et les multipares, ainsi que des recommandations qui figurent dans la présente étude.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL :

Ce travail est subdivisé en 4 parties essentielles :

Introduction générale : cette partie donne en général le point de vue de la recherche en question, en identifiant le pourquoi de ce sujet, l'intérêt attendu et la motivation de la recherche.

CHAPITRE 1 : Cadre conceptuel  et théorique: Il s'agit de la description complète de la maladie du point de vie origine, évolution au niveau mondial l'Afrique subsaharienne, au Rwanda, la situation chez les femmes en général, la situation chez les femmes Multipares et primipares.Autrement dit, c'est la revue de littérature de notre travail accompagnée d'une conclusion partielle.

CHAPITRE 2: Ce chapitre précisant les facteurs socioéconomiques, socioculturelles, sociodémographiques, ainsi que des comportements sexuels Influençant la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares fréquentant la CPN. ; IL vérifie la première hypothèse

CHAPITRE 3: Il analyse l'impact des mesures préventives et des moyens utilisés pour informer, éduquer, communiquer, ainsi que d'autres techniques de lutter contre le VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares. il vérifie la deuxième hypothèse.

Nous bouclons notre travail par une conclusion générale, donnant aussi quelques suggestions en rapport de nos investigations ainsi que des perspectives de recherche ultérieures.

CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

1.1. DEFINITION DES CONCEPTS

-Primipare : Primi =Premier, Pare=Parturition ou accouchement dit qu'une femme est primipare lorsqu'elle a déjà eu un accouchement pour sa première fois, alors qu'une Primi geste signifie une femme enceinte pour sa première fois, de même, la parité désigne le nombre d'accouchement d'une femme. [DUBRISAY, 1946 :12]

-Multipare : On dit qu'une femme est multipare lorsqu'elle a déjà eu un accouchement pour plus d'une fois, bref sa parité dépasse une fois [DUBRISAY, 1946 :12]

-Grossesse : Processus physiologique au cours duquel la progéniture vivante d'une femme/mammifère femelle se développe dans son corps depuis la conception jusqu'à ce qu'elle puisse survivre hors du corps de la mère. [DUBRISAY, 1946 :10]

-SIDA : Syndrome d'Immuno Déficience Acquise en Français, Acquired Immuno Deficiency Syndrome en anglais Syndrome : Ensemble clinique de symptômes et de signes observables dans plusieurs états pathologiques différents et sans cause spécifique.Immunodéficience : Diminution congénitale ou acquise de l'immunité.

Acquise : Immunodéficience n'existe pas à la naissance, une maladie acquise est une maladie dont la cause n'est pas génétique. Le sida est causé par le virus de la famille des rétrovirus, appelé VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine en français, Human Immunodeficiency Virus en anglais), virus qui une fois entrée dans le Corps humain attaque l'immune système et l'affaiblit [BUTZLER, 1998 :10]

1.2. Historique du VIH SIDA

Les 1ers cas d'infections à VIH remontent au début des années 1960 mais les travaux biologiques et moléculaires entrepris se situent entre 1915 -1941 avant l'apparition de l'infection aux USA .L'épidémie se développe à bas bruit au cours des années 1970.La véritable histoire médiatique du SIDA débute en Juin 1981 lorsqu'un Syndrome de sarcome de Kaposi, affectant les homosexuelles de la côte Ouest américaines est décrit ainsi que les ressortissant du HAITI et du ZAIRE, RDC pour le moment.

[ GENTILINI, 1989 :75]

Les médecins, les sociologues, biologistes, et d'autres chercheurs de domaine de la santé affirment que le VIH SIDA a été identifié au moins en 1981, et qu'on pensait que le virus provenait d'Amérique du Nord chez les homosexuelles qui auraient été contaminées par les haïtiens, puis le virus passa aux hétérosexuels, aux toxicomanes, et d'autres groupes de la population. En Amérique, le virus passa en Europe bien que la France et la Belgique l'aient en partie importé directement en Afrique

[AGUILLAR et GALBES, 2000 :39.]

En 1983, fut l'année de découverte de l'agent responsable.La découverte fut conjointement réalise par une équipe française du Professeur Dr LUC MONTAGNIER,et une équipe américaine du Professeur Dr ROBERT GALLO,les deux actuellement en vie et aux mêmes activités de recherche rétrovirales.

L'appellation qui fut donnée par l'équipe française est LAV (Lymphadenopathy Associate Virus), tandis que celle d'une équipe américaine est HTLVIII (Human T cell Leukemia Virus III) [GENTILINI ,1989 :76].Le comité international de taxonomie a décidé de l'appeler VIH pour les français (francophones) et HIV pour les américains (anglophones).Plus tard, on a découvert une autre virus semblable au premier, de ce fait il existe le VIH 1 et le VIH 2 ou HIV1et HIV2 [Idem]

1.2.1. Dissémination pandémique et épidémique du VIH SIDA

Au début de la décennie des années quatre vingt, le SIDA apparaît aux USA comme une nouvelle maladie .On découvre à Los Angeles, San Francisco,New York, chez les homosexuelles une série de manifestations infectieuses de nature particulière qui attirent l'attention de tous les médecins et des chercheurs cliniques.

En 1981, le Centre pour le contrôle des maladies infectieuses d'Atlanta (UAE) émet son 1er rapport sur cette maladie si etrange.Un fait surprenant est constaté, tous les patients sont homosexuels et bien vite on commence à la dénommer le«Cancer gay».

En 1983,la maladie continue à s'étendre de façon épidémique dans le monde entier ,le nombre de personnes atteintes étant multiplié par deux tous les six mois

[GENTILINI, 1989 :82]

1.2.2. Dissémination épidémiologique du VIH SIDA au Rwanda

Le Rwanda, pays situé en Afrique Centrale, entouré par Uganda au Nord, Tanzanie en Est, République Démocratique du Congo en Ouest et le Burundi au Sud.

Sa superficie est trop petite, de l'ordre de 26338km2, sa population est à peu près de 8.128.553 habitants, sur une densité de 321habitants/km2, 378habitants/km2 lorsqu'on considère l'espace effectivement habitable. Sa population féminine est de 52% contre 48% de la population masculine. 17% de la population rwandaise vivent en ville contre 83% en milieu rural. La population féminine urbaine est de 51,2% contre 48,8% des hommes. Sa population est très jeune, car 52% de la population a moins de 18 ans, 45,1% est âgée de 18 à 64 ans, les personnes âgées de > 65 ans ne représentent que 2,9% de la population Rwandaise.Le Taux Brut de Natalité (TBN) est de 41,2%o alors que le Taux Brut de Mortalité (TBM) est de 15,4%o. Les jeunes sont en milieu rural à 53,5% contre 44,4% en milieu urbain. [RGPH 2002].

Tous ces éléments sont des facteurs favorisants la rapide dissémination de la maladie.La pauvreté, la mobilité géographique des Forces armées, la migration volontaire ou forcée suite à une guerre et génocide de 1994 ont largement contribué à exposer un grand nombre des différentes personnes aux comportements à risque d'infection par le VIH.

Les données épidémiologiques recueillies en 1997 indiquent ceci :

Une enquête menée en 1997 dans la population générale autour de 5 sites sentinelles a montré une prévalence globale de 11,10% avec une légère différence entre le milieu urbain et le milieu rural, respectivement de 12,5% et de 10,8%. Chez les jeunes de 12-44ans, la prévalence de l'infection à VIH SIDA était à 4,4%.Dans la tranche d'age de 15-19 ans, nous avions les prévalences de 8,5% en milieu urbain et de 3,4% en milieu rural [ONUSIDA, 2002 :45]

Dans la tranche d'age de 20 -34 ans, les femmes sont 1,5 à 2 fois plus infectées que les hommes. Le nombre de personnes adultes estimées être infectées à mi juin 2003 était de 500.000 personnes dont 60.000 femmes enceintes [ONUSIDA, 2002 :45].

Le Rwanda compte déjà un grand nombre d'orphelins (400.000) initialement du au génocide de 1994, de temps plus qu'on estime 28 à 41% des ménages dirigées par les femmes .Cette tendance ne risque pas de s'inverser si l'on considère l'impact du VIH SIDA, de plus, il est estimé que chaque année naissent entre 40.000 à 50.000 enfants de mères séropositives avec un risque de transmission de 30%. [OMS, 2004 :56].

Le Gouvernement rwandais a mis en place une commission nationale multisectorielle de lutte contre le SIDA en Date du 24/11/2000.La CNLS a été mise en place par l'arrête présidentiel n0 02/01 DU 16/03/2001, et dans la même année, PNLS est devenu TRAC. [OMS, PNLS, 1999 :11]

1.3. Mode de Transmission du VIH/SIDA

Les différentes études epidemiologiques ont montré 3 modes de transmission essentielles [MONTAGNIER, 1985 :25]

1.3.1. Voie sexuelle : Le sperme et les secrétions vaginales contiennent le virus chez les personnes infectées.Les risques de transmission du VIH augmentent en présence de lésions ulcérées des muqueuses génitales et le stade de maladie.

Les relations homosexuelles avec pénétration anale constituent le mode de transmission le plus aise du virus, même si la transmission est évalue à 60 % chez la femme alors qu'elle de 50% chez l'homme

On estime que 80 à 85 % de transmission de VIH se fait par les rapports sexuels [ONUSIDA, 2000 :25]

1.3.2. Parentérale : Ici IL s'agit de la transfusion sanguine et les accidents dus aux actes médicaux variés .Pas mal de progression scientifique ont été réalisées à ce point, de façon que 5% seulement de transmission en Afrique Subsaharienne se fait soit par Transfusion,soit par injection diverses

[ONUSIDA, 2000 :26]

1.3.3. Verticale : Transmission du VIH de la mère à l'enfant qui s'effectue pendant la grossesse, ou l'accouchement.ce risque est également lié à l'état clinique et immunologique de la mère.Cette voie est la deuxième après les rapports sexuels, car 15 -40% de transmission se réalise soit dans l'accouchement, soit pendant la grossesse [ONUSIDA, 2000 :28]

1.3.4. Lait maternel : Le lait maternel peut contenir aussi les virus, si un enfant est né de mère séropositive sans transmission verticale, cet enfant peut être contaminé par le lait maternel favorisé par la présence de petites ulcérations au niveau de la bouche et du tube digestif.Le risque de transmission du VIH SIDA pour les enfants allaitant varie de 15 % à 30% pour les enfants non allaitant.

Dans une étude menée en 1999 au Biryogo sur 501 femmes et Gikondo pour 509 femmes, toutes testées au VIH pendant la CPN, 13% à Biryogo et 13% à Gikondo étaient VIH Positives, une autre de 2003 mené sur 400 et 500 femmes sur les mêmes endroits 9,6% à Biryogo et 8,9% à Gikondo étaient positives.Durant 1999 au 2003, le pourcentage des femmes positives a continué à augmenter, et ceci constituaient un risque majeur pour les enfants allaitants [ROBINAH et al, 2003 :.45]

1.4. Personnes Vivant avec le VIH SIDA [PVVs]

Personnes infectées par le VIH, appelées aussi SEROPOSITIVES.

Ces personnes ne présentent aucun signe de la maladie et elles peuvent être en bonne santé pendant plusieurs années avant de tomber malade, mais cela n'empêche que ces personnes peuvent transmettre le VIH aux autres sans le savoir. [MONTAGNIER, 1985 :25]

Actualité des patients vivant avec le VIH SIDA dans le monde selon les estimations de l'ONU SIDA, Décembre 2006.

Graphique 1 : Estimation des patients vivants avec le VIH SIDA, en Décembre 2006

Source: [ONUSIDA, Décembre 2006]

En plus, on estime plus de 8000 morts par jour, plus de 11000 nouveaux cas par jour dont 1400 sont moins de 15 ans, plus de 28 millions de décès de 1981 à 2006 [ONUSIDA, 2006 :33]

Graphique2 : Nombres de nouveaux cas infectés par le VIH SIDA, en Décembre 2006

Source ; [ONUSIDA, Décembre 2006]

D'après l'ONU SIDA, les adultes sont les plus contaminées par le VIH SIDA que les enfants, 3,8 millions contre 530 000 milles nouveaux infectées seulement au cours de l'an 2006.

En plus, de cela, on a enregistré 2,9 millions de décès, dont 2,6 millions des adultes contre 300000 milles enfant moins de 15 ans

Quant à l'Afrique, les estimations épidémiologiques énoncent qu'on a enregistré 24,7millions des PVVs en 2006, 2,8 millions de nouveaux cas, 2,1 millions de décès, avec une prévalence de 8,9% chez l'adulte [ONUSIDA, 2006 :33]

En plus, 930.000 à 1.150.000 ont reçu des anti rétroviraux en Afrique Subsaharienne jusqu'à Juin 2006, 17% des jeunes femmes sont infectées par le VIH, de même que le taux de femmes enceintes contaminées par le VIH serait de 30-32% au début des années 2000 à 24% en 2004[ONUSIDA, 2006 :34].

Au Rwanda, 16,48% des femmes prisonnières vivent avec le VIH SIDA, la séroprévalence du VIH SIDA est de 7,7% en milieu urbain contre 2,2% au Rural, celle des femmes est de 3,6% contre 2,3% des hommes,la tranche d'age la plus touché est de 40- 44 ans alors que la faible prévalence se localise entre 15 à 19 ans[INSR,2005].

La banque mondiale estime 12,8% des personnes entre 15- 45 ans au Rwanda vivent avec le VIH SIDA et que 5% des femmes urbaines fréquentant la Consultation Prénatale étaient VIH Positives en 1997.Elle estime que la séroprévalence était de 17,8% en milieu urbain et de 1,3% en milieu rural en 1986, de 27% en urbain contre 8,5% en milieu semi urbain, et de 2,2% en milieu rural en 1991.Elle était de 27% en urbain ,13% semi urbain, 6,9% au rural en 1996, de 11,1 % en moyenne en 1997 et finalement de 60,9% au Centre de Santé de Biryogo depuis 1991 au 1998.Finalement, elle affirme que le Rwanda est dans les 16 pays de l'Afrique où 10% de la population adulte entre 15 à 49 ans sont infectées,et que la province de Butare a une large infection avec 11,6% de prévalence chez les jeunes.[BANQUE MONDIALE, 1999:39]

1.5.Diagnostic du VIH/SIDA

1.5.1. Diagnostic biologique du VIH/SIDA

Le diagnostic est fait par des méthodes indirectes qui détectent les anticorps et les méthodes directes qui détectent les antigènes ou les deux à la fois.

La discordance étant l'état ou l'un des conjoints est confirme séropositif et l'autre séronégatif lors d'un test de dépistage du même moment.

Le dépistage du VIH SIDA est très important aux femmes car il les permet de connaître leur statut sérologique vis-à-vis du VIH et ceci permet de prendre les mesures nécessaires comme la protection de soi- même si on est séronégatif, protection du conjoint si l'un est séropositif et l'autre séronégatif, commencer la prise en charge si on est séropositif pour retarder la symptomatologie et le stade SIDA de l'infection, finalement, ça aide à limiter la propagation du VIH si on est séropositif

[GERARD 2004 :45]

1.5.2. Diagnostic clinique du VIH/SIDA

o Critères majeurs sont- amaigrissement >10%, Diarrhées> 1 mois, Fièvre de > 1 mois continue ou intermittente

o Critères mineurs sont- toux de> 1 mois, Dermatite progressive généralisée, Zona récidivant, Candidose oropharynx, Herpes chronique, et la lymphadénopathie généralisé

o Critères d'exclusion sont le cancer, la malnutrition sévère et d'autres étiologies.

La présence d'au moins deux signes majeurs et d'au moins deux signes mineurs permet de poser le diagnostic du SIDA chez l'adulte ou l'enfant qui reste à confirmer par les tests biologiques [MONTAGNIER, 1985 :28]

1.6. La prévention et traitement du VIH/SIDA

IL n'existe pas le traitement curatif ou vaccin contre le VIH SIDA, mais les perspectives thérapeutiques d'aujourd'hui montrent qu'il existe 3 classes d'antiretroviraux pour atténuer son évolution. Ce sont - Les inhibiteurs nucléotidiques de la retrotranscriptase, les inhibiteurs non nucléotidiques de la retrotranscriptase et les anti protéases

La lutte contre l'infection à VIH repose sur l'information, éducation, et communication envers la population.L'abstinence et l'utilisation du condom pendant les rapports sexuels restent les meilleurs outils de la prévention de l'infection à VIH. [Idem]

La prévention de la transmission du VIH SIDA de la mère à l'enfant nécessite une mobilisation et une sensibilisation de la communauté sur les risques de la transmission verticale du VIH de la mère à l'enfant.Les femmes séropositives doivent être dotées des moyens nécessaires pour le planning familial afin d'éviter les grossesses non désirées.

Les contacts sociaux ordinaires (vivre sous le même toit, être ensemble au travail, marche, à l'école, jouer ensemble, serrer la main,...) et même l'usage en commun des commodités (eau de bain, piscine, vaisselle, toilette,...) et finalement les piqûres d'insectes, tous ne transmettent pas le VIH SIDA [GERARD, 2004 :45].

Les facteurs suivants sont de risque pour le VIH SIDA, comme la population jeune par son importance et son ignorance, les mouvements des populations, déscolarisation, prostitution, précocité des rapports sexuels, la multiplicité des partenaires, la prise de drogue et d'alcool, la promiscuité, la pauvreté, les pratiques traditionnelles, l'immaturité des organes génitaux de la fille, la combinaison à d'autres IST ou l'absence de circoncision chez l'homme.Bref, vaut mieux s'abstenir mais beaucoup de gens considèrent ça comme irréaliste et inacceptable [GERARD 2004 :45].

Néamoins, l'usage des perservatifs pour tous les types de rapports sexuels (anal, vaginal, oral), une relation de fidélité mutuelle ou aucun des partenaires n'est infecté, la masturbation, massage, caresse superficielle, baises, sont des pratiques sexuelles à moindre risque.La relation entre le VIH SIDA et les autres MSTs est que les modes de transmission et les facteurs de risque sont les mêmes et les moyens de prévention sont les mêmes [Idem]

1.6.1. Principes Généraux à observer pour la prévention du VIH/SIDA.

La prévention des infections à rétrovirus chez les femmes consiste principalement à améliorer les compétences du personnel de santé grâce à l'élaboration de lignes directrices et de normes adaptées aux besoins locaux pour la prise en charge de la grossesse et de l'accouchement à divers niveaux du système de santé.

[MATHAI, 2003 :22].

Sensibiliser les populations aux questions de santé et promouvoir les activités qui ont un effet positif sur les attitudes pratiques de la famille et de la communauté vis à vis de la grossesse et de l'accouchement en évitant le risque au maximum de contacter l'infection à VIH SIDA.Beaucoup d'étude ont montré que 15% des femmes développent une complication susceptible de mettre leur vie en danger, ce qui nécessite une prestation de soins par le personnel qualifié, capable d'appliquer tous les mesures internationales [Idem].

Bref, pour assurer une meilleure protection des femmes candidates à procréer, il faut planifier et définir le succès au niveau de la communauté, améliorer les compétences des prestataires, assurer la qualité des soins de santé, engager les ressources humaines, matériels et financiers. En plus, il faut encourager les conseils et les tests pour le dépistage, promouvoir l'accouchement par un prestataire compétent, assurer un accouchement propre et sain, améliorer la connaissance des signes de danger maternels, le système d'aiguillage, et l'engagement de la communauté [Idem].

1.7. Les conséquences du VIH/SIDA sur l'Afrique

1.7.1. Les conséquences démographiques du VIH/SIDA sur l'Afrique

L'Afrique arrive tout juste aujourd'hui à la phase paroxystique de sa transition et dans les décennies qui viennent, elle est appelée à faire un bond spectaculaire, que d'autres ont fait dans les années 60 et 70. [Way, 2003 :21]Les projections de population des Nations Unies fondées sur l'hypothèse d'une généralisation à toutes les populations du monde et notamment à celles des pays du SUD, de la « Transition démographique ». La réaction devient immédiate aux démographes : Jamais l'Afrique ne supportera un tel accroissement démographique même à l'absence du SIDA ou fragilité économique [Idem].

Le spectre malthusien des grands fléaux font penser que pour l'Afrique d'aujourd'hui, le SIDA ne serait -il pas ce que fut jadis la peste pour l'Europe ? S'il est vrai, le SIDA agirait comme un « Régulateur  » de la crise démographique, ce qui n'a rien à voir avec les taux observés aujourd'hui en Afrique [Idem].Sur 18 pays subsahariens ou l'Espérance de Vie a diminué ou stagné entre 1995 et 2000, tous sauf UN {TOGO} connaissent une épidémie généralisée de VIH/SIDA, en ce sens que plus de 5% des adultes sont infectées par le VIH.Inversement, sur 29 pays ou l'espérance de vie s'est allongée, DEUX seulement à savoir le MOZAMBIQUE et LESOTHO connaissent une épidémie généralisée [BANQUE MONDIALE, 2004 :40]

Dans Neuf pays africains ou le taux de prévalence est égale ou > à 1%, le VIH/SIDA éliminera l'allongement de l'espérance de vie qui aurait due se produire en 17 ans : En d'autres terme, au lieu d'atteindre 64 ans d'ici 2010 -2015, l'espérance de vie dans ces pays retombera en moyenne à 47 ans.La plupart des progrès réalisées en matière de développement au cours des 30 dernières années seront donc réduits à néant pour toute une génération avec une menace sans précèdent pour le développement et les indices démographique En résume, la propagation du VIH/SIDA est donc une catastrophe sans égale dans l'histoire de l'humanité [ONUSIDA, 2004 :61]

1.7.2. Les conséquences démographiques du VIH SIDA

Sur l'Afrique chez les femmes

Les données disponibles qui permettent de prévoir les conséquences du SIDA sur la démographie africaine sont hétérogènes, incomplètes et éparses. Neamoins, on peut avancer que l'incidence du SIDA sur l'Espérance de vie chez les femmes sera très importante, mais que le SIDA ne jouera pas le rôle de régulateur de croissance. Son impact sur la mortalité est en effet compensé en partie par une fécondité en accroissement [Vallin, 2005 :27].Les projections démographiques n'évaluent pas de la même manière, les effets de l'épidémie sur l'accroissement de la population, mais elles font toutes états d'un ralentissement de la croissance démographique dans la région d'ici 2020. [DECOSAS et ADRIEN 2004 :11]

La mortalité infantile et maternelle augmentent .D'ici 2010 à 2020, la mortalité infantile en Afrique du Sud sera > de 60% à ce qu'elle aurait été en l'absence du VIH/SIDA (61 décès pour 1000 naissances au lieu de 38 pour 1000 naissances),cet accroissement de mortalité infantile n'épargne pas la mortalité maternelle.En Zambie et au Rwanda,il meurt déjà 25% de plus d'enfants que ce ne serait le cas sans le VIH/SIDA ; D'ici 2020,les taux de mortalité infantiles et juvéniles auront doublé au Zimbabwe[ONUSIDA ,2004 :70]

1.7.3. Les conséquences économiques du VIH SIDA

Sur les femmes africaines

La femme africaine est victime d'un analphabétisme extrêmement très élevé, qui fait qu'elle devient faible au pouvoir de négociation sexuelle.Dans la plupart des pays africains, 80% des femmes sont analphabètes, ceci pose d'importants problèmes d'accès à l'information, sans parler de tabous de sexualité, et cette situation d'infériorité n'aide pas la femme africaine à gérer sa sexualité et ses problèmes économiques, d'où risque de contracter le SIDA facilement [SALOMON, 2003 :30]

La multi partenariat actif désigne les femmes qui choisissent delibrement d'avoir plusieurs partenaires (prostituées). La prostitution est tolérée en Afrique, et est intimement liée à la dépendance économique et à la pauvreté [Idem]

Au Sénégal, il existe une loi qui officialise la prostitution en permettant aux prostituées d'avoir un carnet qui leur donne droit chaque mois, à la prise en charge de leur santé.

En cas de descente de police, elles ne sont pas à moindre risque inquiétées s'elles présentent ce carnet. Toute personne de plus de 20 ans peut avoir son carnet et donc exercer le métier de prostitution en toute sécurité et légalité. [JUDITH, COHEN, 2001 :71]

Au Burkina FASO, Angola, Ouganda, et Kenya, on ira vous indiquer où vous pouvez trouver les prostituées si vous étés de voyage.Au Nigeria, les femmes les plus exposées sont celles des routiers, ayant au moins six partenaires par voyage, et en rentrant chez eux, ils contaminent leur femme, ceci est valable au Rwanda pour les femmes des camionneurs et des poids lourds. [Idem]. Au Rwanda, la prostitution n'est pas autorisée, on ira même à emprisonner les prostituées, mais beaucoup d'experts affirment que ce n'est pas une solution, car celles qui sont visibles sont de l'iceberg, alors que la plus grande part de la prostitution rwandaise est clandestine. [MIGEPROFE, 2006 :52]

Dans cette prostitution clandestine, on classe par exemple les rapports sexuels occasionnels entre une femme veuve ou divorcée, qui a des problèmes pour nourrir ses enfants ou pour payer l'électricité ou son loyer, avec un homme qui va l'aider financièrement .Elle ne se considère pas comme une prostituée au marche, mais à certains moments de sa vie, elle a des relations occasionnels qui ne sont pas protégées.

Ceci existe aussi chez les jeunes filles qui font des rapports occasionnels avec les hommes qui les aident un peu, connus sous le nom de « DADDY SUGAR ».En Afrique de l'Ouest, les jeunes filles ont des rapports occasionnels avec des hommes murs qui payent leur scolarité, les livres ou vêtements, tous ces facteurs exposent au VIH SIDA [JUDITH, COHEN, 2001 :74].

1.8. Les femmes et le VIH/SIDA au Rwanda

Durant la guerre de 1994 et le génocide, les femmes ont été violées et forcées au sex non protégé, quelques unes sont devenues veuves et responsables de la famille, tous ces facteurs ont favorisé la transmission rapide du VIH SIDA au Rwanda. Apres la surveillance des sites sentinelles de 1988,4486 femmes enceintes étaient testées au virus du SIDA, 24,5% de ces femmes étaient VIH positives et la prévalence de VIH était de 3% en moyenne chez les femmes enceintes primipares. [CNLS, 2000 :19]

L'indice Synthétique de Fécondité (ISF) était de 6,8 enfants alors que la mortalité infantile était de 110 pour 1000 enfants des femmes séropositives.

En l'an 2005, 53,6% des femmes ont déclarées avoir des connaissances sur le VIH SIDA, 19,7% des femmes ont déclarées qu'elles utilisent le perservatif, 10% qui l'utilisent sont des jeunes filles, 74% sont des routiers et 90% sont des professionnelles de sexe.40, 9% des femmes n'utilisent pas le perservatif, 75,8% des femmes rwandaises n'ont pas fait le test volontaire de VIH SIDA, age au premier rapport sexuel est de 20 ans en 2005 alors qu'elle était de 14 ans en l'an 2000[INSR, 2005]

1.9. La conception du VIH SIDA chez les femmes africaines

1.9.1. La conception du VIH SIDA par rapport au Genre et les accusations des femmes africaines (plaintes)

La conception sociale a fait que les femmes et le sexe féminin en général soient défavorisés et ces perceptions sont basées sur la différence du sexe.

Les femmes sont exposées au VIH principalement par leur biologie et la physiologie de leurs organes de reproduction [AWA -MARIE, 2004 :2] Les facteurs sociaux font que les femmes soient supposées satisfaire leurs partenaires, s'occuper des travaux domestiques et d'autres activités de ménage, de ce fait, elles sont très exposées au VIH SIDA car elles s'entendent toujours au besoin de satisfaire leurs partenaires [Idem]

Culturellement, ce sont les hommes qui décident des conditions des relations sexuelles, des positions, les moments de relations sexuelles et d'autres.On retrouve même dans beaucoup de culture en Afrique, certaines adages qui disent que la femme doit obéir aux besoins sexuels de l'homme sous peine de mettre au monde des enfants anormaux, marginaux,....tout cela à cause d'une mère qui n'aura pas été à la disposition de son mari [Idem].

On a remarque que la majorité des femmes enceintes contaminées en Afrique n'avaient qu'un seul partenaire, ce qui fait qu'on s'était trompe de cible, en pointant du doigt seulement les prostituées, bien qu'elles sont toujours cible logiquement en raison de leur partenaires [AWA -MARIE, 2004 ; 3].

La société africaine est très tolérante vis-à-vis de l'infidélité masculine. En Afrique, un homme qui a plusieurs partenaires est considéré comme VIRIL. A l'inverse, si une femme se trouve dans cette situation, elle serait traitée soit comme une prostituée, soit une femme indigne.

D'autre part, c'est l'homme qui décide de l'utilisation du moyen de prévention, ce phénomène existe partout dans le monde, il est encore plus complexe en Afrique compte tenue du poids social, religieux, où la femme a très peu à dire, en ce qui concerne notamment l'utilisation du préservatif, quelque soit sa catégorie, niveau d'étude, ou même sa place politique. [Idem]

La sexualité est indissociable de la reproduction.En général, les gens se marient, font des rapports sexuels avec leur partenaires et font des enfants.Pour les femmes séropositives, d'un cote elles savent que si elles font des enfants, elles risquent de les contaminer, d'autre part, si elles n'ont pas d'enfants, elles risquent d'être isolées socialement, car une femme africaine qui n'a pas d'enfant est marginalisée, ceci est grave s'elle s'attende à devenir primipare, car elle est prise comme une femme stérile ,destinée à arrêter le pouvoir familial et son accroissement [Idem]

1.9.2. La conception du VIH SIDA par rapport à la société et les accusations des femmes africaines

En dehors du fait, c'est valable pour toute femme du monde qu'il est plus facile de contaminer une femme qu'un homme, et que la précocité des rapports sexuels chez les femmes participe massivement à cette vulnerabilité.ceci indique le danger que coule les primipares dans tous les sens [BARBARA et al, 2003 :30]. Dans les zones rurales africaines, il est de pratique très courante que les filles se marient à l'age de 13 ans ou 14 ans, de même, en zone urbaine, on voit de plus en plus apparaître des comportements sexuels nouveaux chez les filles adolescentes.

Un chercheur démographe, au Sénégal, après une enquête dans un lycée de jeunes filles, s'est rendu compte que 25% de ces jeunes filles avaient eu des rapports sexuels avant 15 ans, phénomène qui n'existait pas au paravent !

Ce fait s'explique en partie par une sollicitation parfois accélérée et objectivée des hommes murs en direction de jeunes filles [BARBARA et al, 2003 :33].

Ce genre des cas a été particulièrement observé en Ouganda, et au Rwanda (après le génocide de 1994 et le rapatriement des anciens et nouveaux réfugies) où les hommes de 40 à 50 ans préfèrent avoir des rapports sexuels avec de toutes jeunes filles.

Celles -ci n'ayant pas encore été infectées par le VIH SIDA, et présentant donc un risque moindre, en revanche, le risque est considérablement élevé pour elle, ceci a été démontrée au Rwanda où 25% des femmes ayant eu une grossesse à moins de 17 ans étaient séropositives [KIMPWANZA, 2004 :101].

La femme africaine n'a pas toutes les informations nécessaires sur son corps, sur sa santé, et qui ainsi a plus difficilement accès aux structures sanitaires, simplement parce qu'elle s'occupe plus de la santé des autres (enfant, mari, famille) que sa propre santé.

La femme africaine est doublement victime du SIDA : D'une part, elle est exposée à la contamination du virus de VIH en raison de l'inégalité entre l'homme et la femme, d'autre part, elle prend en charge les malades infectée par le VIH SIDA

[SUNANDA, 1998 :19].

Les primipares sont donc très exposées, le risque de séropositivité diminue à mesure que l'age de la 1 ère grossesse ou du 1 ère rapport sexuel augmente.Autrement dit, plus les femmes ont leur première grossesse jeune,plus elles ont des risques d'être séropositives[KIMPWANZA, 2004 :103].

1.9.3. La conception du VIH SIDA par rapport à la politique et les accusations des femmes africaines

Les guerres souvent rencontrées en Afrique font que les femmes soient instables, migrantes, violées, chantages sexuelles, prostituées, et tous ces éléments sont favorables à la transmission du VIH SIDA.

De même, 10% des femmes contaminées en Afrique le sont suite à la transfusion sanguine, particulièrement pour les femmes qui ont eu beaucoup d'enfants, dont l'intervalle intergénésique est court, et qui, au moment de l'accouchement sont transfusées à la suite d'une hémorragie [COURTINE, 2000 :50].

Il conviendrait donc de relever le niveau de vie de la femme, la solidarité internationale dont on parle souvent devra être une solidarité dans les faits et pas dans les mots [QUENUM, 2000 :35]

1.9.4. La conception du VIH SIDA par rapport à la culture et les accusations des femmes africaines

La multi partenariat passive que subit une femme africaine est aussi appelé e « Libertinage sexuel », ceci dit que la femme a un seul partenaire, alors que l'homme a plusieurs partenaires. Ceci se rencontre surtout dans certains pays musulmans (Sénégal) où la polygamie joue un rôle important dans la transmission du VIH

[BARBARA et al, 2003 :40]. Pourtant, un couple monogame où les personnes ont des relations parallèles est beaucoup plus dangereux au plan d'infection qu'un couple polygame où chacun est fidèle.Ceci devient dangereux si la femme va se « débrouiller » et peut contaminer toutes les femmes également, un phénomène de « bureaux » ou il y a une maîtresse et un deuxième bureau, très développé particulièrement en coté d'ivoire [Idem].

1.9.5. La conception du VIH SIDA par les femmes par rapport à l'information acquise

Les femmes devraient disposer l'information suffisante sur leur santé, les connaissances suffisantes sur le VIH SIDA, seulement, quelques unes bénéficient d'information de masse

Tableau 1 : Les résultats d'une enquête menée en 2000 sur l'information face aux femmes

Lieu de Résidence

Femmes sans information

Femmes en bénéficiant les Journaux

Femmes en bénéficiant un

Post Radio

Femmes en bénéficiant un Post T.V.

Kigali Ville

18.2

21.7

77.3

36.4

Autres villes

26.1

16.4

70.4

25.0

Zone rural

66.1

28

32.1

1.7

National

58.8

5.4

39.0

6.3

Source : Enquête de S-2000

Ces chiffres sont peu moins importants que ceux de normes préconisées par L'OMS, bref, L'information, Education, Communication ne sont pas suffisantes.

1.9.6. La conception du diagnostic clinique du VIH SIDA chez les

femmes primipares

Le VIH se manifeste chez les femmes primipares par une série de maladies et de troubles, quelques uns spécifiques et d'autres non. On ne connaît pas suffisamment leur association précise mais les cas des anomalies des cellules du col utérin, des candidoses vaginales (muguet), l'herpes, le virus de la papillomatose humaine sont signes. Des pousses graves et répétées de candidose vaginale,de l'herpes ont été le plus souvent citées par les femmes,dans une large étude menée aux Etats Unies,comme les premiers symptômes du VIH SIDA.

Pour diagnostiquer et traiter précocement l'infection à VIH chez les femmes, les cliniciens doivent être informées de ces effets, entre autres, sans quoi ils risqueraient de refuser comme inutile l'examen de dépistage que sollicite une femme, ou de ne pas apporter en temps voulu à celle -ci le traitement le plus adéquat [SUSAN, , 2003 :92]

1.10. Les effets du VIH SIDA chez les femmes

1.10.1. Les effets du VIH SIDA sur le bien être et la santé mentale chez les femmes

Ces effets sont dans les troubles liés au VIH SIDA et les conséquences pour la santé des femmes.Lorsqu'on vous annonce que vous êtes séropositives, le fait d'être asymptomatique ne signifie plus rien.Vous pouvez ne pas présenter de symptômes physiques mais votre vie est changée et soumise au danger à jamais. [MARKOVA, 1990 :201]

1.10.2. Les effets du VIH SIDA sur la menstruation et la fécondité

Chez les femmes

Nombreuses femmes porteuses du VIH SIDA ont signalé des modifications (irrégularités surtout) dans leur cycle menstruel.

Dans une étude menée aux Etats Unies sur 37 femmes Toxicomanes à la seringue, 24% des femmes ont signalé une aménorrhée, 18% des métrorragies et 13% n'ont rien déclaré. [KIMPALL et al, 2002 :99]

En Ouganda, une étude contrôlée a fait ressortir que les femmes porteuses du VIH SIDA sont d'une plus grande fréquence des amenorrhes, et peut être aussi un abaissement de la Fécondité.Chez les séropositives, 5% n'avaient pas de règles contre 2% chez les séronégatives. Au Rwanda, les chercheurs ont indiqué la même chose mais n'ont pas étudié ce point en tant que problème de fécondité. [Idem]

1.10.3. Les effets du VIH SIDA sur la Grossesse chez les femmes

Le VIH SIDA augmente chez les femmes enceintes le risque de morbidité et de mortalité maternelle.La grossesse chez les femmes séropositives est un effet défavorable sur la fonction immunitaire et sur la progression de la maladie.

[MOROZI et all 2000 :710]

Les effets d'une grossesse et d'un accouchement sur la santé de la femme en générale sont d'une partie déterminée par le nombre de grossesse qu'une femme en a déjà eu.Plus de 200 villages enquêtés de Matlab au Bangladesh ont montré que les femmes qui sont au 4 eme ou 5 eme enfant risquent presque 2 fois de plus de mourir que celles qui en sont à leur 2 eme ou 3 eme enfant. Les femmes qui en sont à leur 8 eme ou plus risquent 3 fois de plus que les femmes qui en sont à leur 2 eme ou 3 eme enfant [L.E.CHEM, 1999 :311]

1.10.4. Les Effets du VIH et ses interactions avec les infections génitales chez les femmes

On trouve chez les femmes une série d'infection du haut et bas appareil génital, dues à des bactéries, des virus, ou des protozoaires.Elles se transmettent la plus part du temps par les rapports sexuels [WASSERHEI et all, 2000 :57]. Les coûts des infections vaginales et le VIH SIDA chez les femmes sont essentiellement des coûts biomédicaux, ceci veut dire les analyses de laboratoire et les tests variés, puis les coûts psychologiques par les infirmiers conseillers psychologiques, les coûts sociétaux et économiques.[MITCHELL, 1990:91]

1.11. Les soins et traitement du VIH SIDA chez les femmes

En cas de premiers stades de l'infection, de nombreuses femmes séropositives n'auront pas ou presque pas besoin de soins pendant de longues périodes mais il se peut qu'en moyenne, le médecin doive consacrer aux séropositives plus d'attention qu'aux autres personnes du même groupe d'âges [FOSTER et al, 2000 :67]

Les femmes se rendront souvent dans une consultation prénatale ou pédiatrique, dans un service de Planning Familial ou de lutte contre la stérilité.Les femmes qui sont aux stades ultérieures de l'infection à VIH, C'est à dire les patients souffrant d'un ou plusieurs troubles liées au VIH ont besoin de soins hospitaliers et ou à domicile On pourra guérir les infections majeures mais les sujets rechutent très souvent et ont besoin d'un traitement à vie. [Idem]

1.12. Epidémiologie du VIH SIDA chez les femmes

Les épidémiologistes se sont d'abord préoccupés de déterminer où et quand sont apparus les premiers cas de SIDA, il a fallu du temps pour comprendre comment et à quelle allure se propageait le VIH au niveau mondial.

Le VIH infecte les femmes par toutes les voies connues de transmission mais le plus grand risque est des rapports sexuels, qu'ils soient Vaginaux, anaux ou oraux non protégés.En 1992, on estimait que 4 à 5 millions de femmes avaient été infectées dont plus de 3 millions étaient dans l'Afrique Subsaharienne [MITCHELL 2000 :110]

Tableau 2:Estimation des0 principales voies de transmission du VIH Chez les femmes

Voies de transmission

% de l'ensemble

Probabilité d'infection par exposition

Rapports sexuels en Général

75

0,1 à 1,0%

Rapports sexuels Vaginaux

60

-

Rapports sexuels Anaux

15

-

Grossesse

10

20 à 40 %

Injection de drogue

10

0,5 à 1,0 %

Transfusion

5

> 90%

Source [OMS, 2002:77]

Il existe plusieurs augmentant le risque de transmission du VIH SIDA chez les femmes comme :

-Facteurs socio sexuels : L'infection d'une femme par un homme est biologiquement plus probable que l'infection d'un homme par une femme.

-Age : Les femmes acquièrent l'infection à VIH plus jeunes que les hommes.Au Rwanda, le taux de prévalence le plus élevé concernant les jeunes femmes de 19 à 24 ans était de 38% des femmes infectées. [ALLEN, NSENGUMUREMYI, 1987 :29].

Graphique 3 : La prévalence du VIH SIDA chez les femmes selon l'Age en Afrique Subsaharienne en 2003

Source : [DELFRESSAY et al, 2003 :46]

Une enquêtée menée au Rwanda a montré que les femmes primipares sont plus exposées au VIH SIDA lorsqu'elles font leurs premières rapports sexuels en dessous de 17 ans et tombent enceintes avant 17 ans.

D'après Delfraissey et al, les femmes les plus exposées sont âgées de 25 à 34 ans comme le montre ce graphique ci haut dessiné. Les ages de 35 à 44 ans et même de 15 à 24 ans ne sont pas épargnés, et cette dernière a un lien direct avec cette enquêtée mené au Rwanda, qui a mentionnée l'age de 17 ans comme facteur de risque.

Graphique 4 : La séroprévalence de VIH SIDA

Selon l'âge de la 1 ère grossesse

Source : [OMS, 2002 :30]

Les filles à haut risque sont celles qui ont leur première grossesse avant l'âge de 17 ans.Le chiffre le plus grand considère comme mode de ce graphique a probablement un lien direct avec l'âge au premier mariage et l'âge aux premiers rapports sexuels.

Delfraissey et ses collègues avaient indiqué une séroprévalence variant de 20 à 25 % chez les femmes de 15 à 24 ans, et l'OMS indique une séroprévalence de 25% chez les femmes ayant eu leur première grossesse avant l'age de 17 ans.

Graphique 5 : La séroprévalence de VIH SIDA

Selon l'âge aux premiers rapports sexuels

Source: [O.M.S.2002:30]

Les femmes ou filles qui ont eu leurs premiers rapports sexuels aux bas ages sont toujours exposées au VIH SIDA plus que les autres, ce graphique montre qu'elles on tune prévalence de 20% alors que celles qui en ont aux âgées avancées ont 4% de séroprévalence.

D'apres les constations de différents auteurs traitant les séroprévalences et les interférences du VIH SIDA chez les femmes, nous avons décide de mener nos investigations à l'Hôpital de Muhima, l'Unique hôpital traitant les problèmes gynécologiques et des accouchements dans la ville de Kigali, et nous sommes surtout intéressé au dispensaire de l'Hôpital de Muhima

1.13. Présentation du Milieu d'Etude

1.13.1. Définition

Le milieu d `étude est le champ dans lequel le chercheur devra investiguer et mener sa recherche .D'après Alberelle L et All(1996 :9) , Le concept de champ de recherche désigne « un domaine d'activité relativement constitué et séparé des autres ».Pour MOROY cité par Bamutake(2004 :35) ,C'est un espace social où des agents individuels ou collectifs voient leur propres objectives ou subjectives, et leurs stratégies de se définir et de se déterminer .Pour notre cas, le champ de recherche est l'Hôpital de Muhima, au service de Consultation Prénatale  du dispensaire.

1.13.2.Situation géographique de l'hôpital de Muhima

L'Hôpital de district de Muhima est situé dans la ville de Kigali,capitale du Rwanda .Il est limité au Nord par BULIZA , au Nord Ouest par SHYORONGI, au Nord Est par GASABO,à l'est par la ville de Kabuga,et l'Ouest par GITARAMA.

1.13.3. Les Objectifs primordiales de l'Hôpital

v Réduire la mortalité et la morbidité infantile par l'approche de la gestion intégrée des maladies infantiles

v Augmenter de 31 à 60% la proportion des naissances assistées par des professionnels formés

v Elargir les contrats fondés sur la performance du projet pilote à l'inclusion de ces plans dans le budget gouvernemental

v Renforcer et mieux utiliser le système de gestion de l'information de Santé

v Augmenter la proportion de la population couverte par les mutuelles de santé de 12% à 50%

v Augmenter de 43,5 à 65% la proportion des femmes qui font au moins 3 visites de consultation prénatale avant l'accouchement

v Augmenter de 4 à 20% l'utilisation des méthodes modernes de contraception

v Continuer l'élimination du tétanos maternel et néonatal et éradiquer la poliomyélite avec la rougeole

v Réduire la prévalence des cas de VIH Positifs dans la population générale

v Garder la couverture vaccinale des DTP3 pour les enfants de moins de un an à plus de 85%.

1.13.4. Comité de gestion de l'Hôpital

Le comite de gestion de l'hôpital est composé par le :

· Directeur

· Administrateur

· Représentant du personnel médical

· Chef de nursing

· Chef du service de soutien

· Représentant du personnel élu

· Représentant des intervenants

1.13.5. Formation sanitaire (FOSA) se référant à l'hôpital de MUHIMA

Les formations suivantes sont sous la supervision de l'hôpital

Ø P.C.K

Ø Butamwa

Ø Mwendo

Ø Biryogo

Ø Gitega

Ø Kabusunzu

Ø Kicukiro

Conclusion Partielle  du Cadre théorique et conceptuel: La revue de littérature a permis de définir les concepts clés constituant notre sujet d'études à savoir : Investigation sur la prévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et les multipares par une approche comparative.

Apres la définition des concepts, nous avons présenté quelques données générales sur le VIH SIDA à savoir l'évolution du VIH SIDA au niveau mondial, dans l'Afrique Subsaharienne, son impact au point de vue économique, social, démographique, les moyens de prévention, de transmission, conditions socio économiques et démographiques des patients vivant avec le VIH SIDA (PVVIHs), ainsi que les mécanismes de défense.

Nous avons indiqué aussi la problématique des femmes primipares et multipares face au VIH SIDA, leurs conceptions suivant les problèmes économiques, contexte social, communautaire, biologique, ainsi que les mécanismes de défense des femmes face au SIDA. Nous n'avons pas manqué à décrire le milieu d'étude qui a été le théâtre de nos investigations afin de verfier nos hypothèses et atteindre les objectifs fixés.

IL s'agit d'une approche novatrice et originale qui cadre parfaitement avec notre sujet de recherche .C'est la raison pour laquelle nous avons beaucoup insisté sur cet aspect dans le cadre théorique et conceptuel de notre recherche, car dans le reste du travail ou nous allons affronter les deux chapitres pour atteindre nos objectifs et verfier nos hypothèses, va faire référence à cette partie théorique.

CHAPITRE 2: L'analyse des Facteurs et des comportements à risque et leur influence sur la prévalence du VIH/SIDA chez les femmes.

2.1. INTRODUCTION : Le 2 ème chapitre est consacré à la verfication de la première hypothèse qui stipule que la séroprévalence du VIH SIDA chez les primipares et multipares est influencée par des facteurs socioéconomiques, socioculturels, Sociodémographiques, ainsi que des comportements sexuels à risque. Avant d'entamer une analyse proprement dit de tous ces facteurs, il nous faut d'abord d'analyser les caractéristiques de nos enquêtées, afin de dégager un lien possible entre tous ces éléments cités et la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes fréquentant la CPN

2.2. Les caractéristiques des enquêtées

2.2.1Age des enquêtées

L'analyse de la structure par âge ou groupe d'âges de la population revêt un intérêt important. Elle aide à identifier la population de moins de 15 ans dans la population totale et donne une image de la jeunesse de cette dernière, alors que celle de plus de 65 ans indique son état de vieillesse et donne l'ordre de grandeur de la charge démographique.

Pour notre cas, les deux éclaircissent les planifications sanitaires et les orientations en matière du VIH SIDA chez les femmes en âge de procréer, fréquentant la consultation prénatale.Le VIH est une maladie qui se transmet surtout par voie sexuelle .IL est probable qu'il est plus fréquent chez les femmes sexuellement actives aux jeunes âges.

Tableau 3 : Répartition selon l'âge des enquêtées

Tranche d'Age

Effectif

pourcentage

15-19

6

8

20-24

40

54

25-29

24

33

30-34

3

4

35-39

1

1

40-44

0

0

45-49

0

0

Total

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

La plupart de nos enquêtées se localisent entre 20 à 24 ans, correspondant à 54% de toutes les enquêtées; l'âge jugée aussi d'être sexuellement active .L'âge moyen pour les femmes enquêtées est de 23 ans.

2.2.2. Poids des enquêtées

Le VIH /SIDA est une maladie d'immunodépression, de ce fait, il touche sur le poids des malades, dont la perte de poids rapide est l'une des caractéristiques majeures du VIH SIDA.

Tableau 4 : Répartition selon le Poids des enquêtées

Poids en Kgs

Effectif

pourcentage

40-44

0

0

45-49

2

3

50-54

13

18

55-59

25

34

60-64

30

40

65-69

3

4

70-74

1

1

75-79

0

0

80-84

0

0

Total

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

La majorité de nos enquêtées pèse 60 à 64Kgs, soit 40% ; deuxièmement, elles pèsent 55 à 59 Kgs correspondant à34%. Le poids de la femme enceinte fréquentant la CPN est très important pour les cliniciens, car il renseigne déjà sur l'état physiologique et biologique de la femme, et même sur l'état de son foetus.

En plus, certaines mesures prises et quelques conseils sont donnés à base du poids de la femme fréquentant la consultation prénatale.

2.2.3. Taille des enquêtées

La taille tout comme le poids sont régulièrement suivis chez les femmes primipares et multipares fréquentant la CPN .Elle a une signification importante parmi les paramètres normaux des femmes enceintes fréquentant la CPN.

Tableau 5 : Répartition selon la Taille des enquêtées

La Taille des femmes en mètre

Effectif

pourcentage

1,40 -1,44

0

0

1,45-1,49

3

4

1,50-1,54

25

34

1,55-1,59

35

47

1,60-1,64

8

11

1,65-1,69

2

3

1,70-1,74

1

1

Total

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin, 2007

Les femmes enquêtées mesurent surtout entre 1,55 à 1 m 59, car elles présentent 47% de toutes les femmes enquêtées.Celles qui mesurent 1,50 à 1 m54 ne représentent que 34% de toutes les femmes enquêtées .D'apres nos investigations, aucune femme qui mesure 1,40 à 1m 44, ceci est indiqué par 0% identifié dans nos investigations.

Selon les responsables de la CPN, la petite taille d'une femme enceinte est très dangereuse,car elle pourra la mener aux accouchements compliqués ,inclus la césarienne,mais cette constante n'est pas généralisée pour toutes les femmes ayant une petite taille,bref,la petite taille constitue un facteur de risque aux femmes enceintes.

Ce facteur devient très très dangereux si la femme ne se présente pas à la consultation prénatale, ou s'elle fait recours aux accouchements à domicile.

2.2.4 Parité de nos enquêtées (Rang de naissances)

Le VIH SIDA a un impact remarquable sur le nombre de naissances ; spécialement s'il s'agit d'une femme de 1er rang infecté et affecté par le VIH SIDA.

Tableau 6:Répartition de la Parité et de la Séroprévalence des enquêtées

PARITE DES ENQUETEE S/

ETAT SEROLOGIQUE

Effectif

Pourcentage

VIH +

pourcentage VIH+

Primipare

39

53

6

15

Secondaire

20

27

6

30

Tertiaire

12

16

4

33

Plus de 3 enfants

3

4

1

33

%Total

74

100

17

23

VIH+ :VIHPositif
Source
 : Résultats de notre enquête Juin ,2007

Nous avons enquêté 39 femmes Primipares représentant 53% contre 35 femmes Multipares qui représentent toutes ensembles 47%.

Concernant l'état sérologique, la prévalence du VIH SIDA était de 15% chez les femmes primipares et de 32% chez les femmes multipares si on considère la moyenne.

La séroprévalence chez les femmes multipares à la deuxième parité était de 30%, elle est évaluée à 33% chez les multipares de troisième parité et plus.

La séroprévalence totale était de 23% de toutes les femmes enquêtées.

Cette dernière est de loin plus grande que la séroprévalence au niveau national, mais ceci est très bien justifiable, soit par la population choisie (femmes seulement), le milieu (Ville de Kigali, dans un hôpital), l'échantillon (74 femmes seulement contre 8 millions de toute la population), le temps (5à 6mois contre 2ans) ainsi que d'autres facteurs comme les moyens et les tests de calcul.

Heureusement, notre préoccupation majeure n'est pas la séroprévalence généralisée, au contraire, la séroprévalence détaillée entre les femmes primipares et les multipares, toutes fréquentant la consultation prénatale (CPN).

C'est ça l'explication de la colonne du %vih+, où nous avons la séroprévalence de 15% chez les femmes primipares seules, 30% pour les multipares de parité secondaires, 33% pour les multipares de parité tertiaires et plus, le tout nous donne une séroprévalence cumulative de 23% que nous pouvons affirmer, appartenir aux femmes fréquentant la Consultation Prénatale du dispensaire de Muhima.

La banque mondiale estimait que 12 ,8% des personnes entre 15-45 ans vivaient avec le VIH SIDA, et que 5% des femmes urbaines fréquentant la Consultation Prénatale étaient VIH Positives.Cette affirmation a été conçue après des études variées et généralisées dans tous les pays du tiers monde (pays en voie de développement) sans distinction aucune entre les grandes villes et les petites villes.

 [Banque mondiale, 1999 :39].

2.2.5 Contexte de l' âge au 1er Mariage, 1ère grossesse, 1er rapport sexuel de nos enquêtées

Biologiquement,l'âge au 1er mariage,grossesse,et les rapport sexuels a une impact remarquable sur la prévalence du VIH SIDA chez les femmes en particulier .Ils sont tous influencés par les contraintes économiques,sociales et démographiques .

Au Rwanda, les femmes en age de procréer étaient de 48,6% de l'ensemble des femmes de tout le pays, 53,2% étaient des femmes urbaines contre 47,8% localisées dans les zones rurales.

Si nous tenons compte de l'explication scientifique de l'age de procréer, variant entre l'age de 15 à 49 ans, et si nous observons la réalité de la société et mêmes des contraintes légales, qui n'autorisent pas le mariage avant l'age de 21 ans, qui considère la maturité d'une fille pour les actes administratives à l'age de 18 ans, nous voyons qu'il y a une discordance entre les affirmations scientifiques et les réalités du terrain. D'après nos investigations sur terrain, nous avons reçu les explications que les filles endéans de 21 ans peuvent être matures physiologiquement mais immatures mentalement, et ça peut dégénérer les problèmes ultérieures à la future maman.

Tableau 7 : Répartition des enquêtées selon l'âge au 1er événement

1er âge à l'événement

1er mariage

 

1èregrossesse

 

1er rapport sexuel

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

15-19

20

27

18

24

36

49

20-24

40

54

43

58

35

47

25-29

10

14

12

16

2

3

30-34

3

4

0

0

1

1

35-39

1

1

0

0

0

0

40-44

0

0

1

1

0

0

45-49

0

0

0

0

0

0

Total

74

100

74

100

74

100

Source : Résultats de notre étude Juin ,2007

L'âge au 1er rapport sexuel se localise entre la tranche d'âge de 15 à 19 ans avec un pourcentage de 49%, également entre 20 à 24 ans representant47%.

Ce qui est remarquable, est que presque toutes les femmes font des rapports sexuels aux bas âges, même si on tient compte des oublis ou troubles de mémoire possible lors de l'entretien à propos de l'age au 1er rapport sexuel. Pourtant, les femmes qui ont eu leur 1er mariage entre 20 à 24 ans, estimées à 54% et celles qui ont eu leur 1èr grossesse à ce même âge, estimées à 58% n'ont rien à voir avec l'âge au 1er rapport sexuel. Ceci explique que faire les rapports sexuels n'implique pas obligatoirement la grossesse, pourtant les risques d'attraper le VIH SIDA s'augmentent quelque soient la nature ou moyens utilisés lorsqu'ils sont faits aux bas âges.

Au Rwanda comme au reste de l'Afrique subsaharienne, des âges médians des premiers rapports sexuels à 20 ans, des premiers mariages à 21 ans, des premières naissances à 22 ans sont des facteurs favorables à encourager pour le bien être de la femme rwandaise et africaine.

Pour y arriver, il faut tout d'abord une volonté politique en faveur de santé reproductive des adolescents, de prévention contre les ISTs inclus le VIH SIDA, disponibilité des données spécifiques en santé reproductive, intégration des services de santé reproductive des adolescents dans tous les structures sanitaires, y compris des services cliniques et des compétences techniques des prestataires des services de santé reproductive.

Globalement, ceci pourra abaisser les problèmes de prostitution, de suicide, de dommages corporels (déchirures du périnée, fractures des membres,etc.), des grossesses et des naissances non désirées, les avortements clandestins pouvant même entraîner la mort de la femme concernée.

Dans le même contexte de temps, nous nous sommes intéressés à l'analyse de l'intervalle Protogénésique (durée entre le mariage et la naissance du 1er enfant) et l'intervalle intergénésique (période qui sépare les deux naissances successives) pour les femmes qui ont la grossesse et celles qui en ont eu.

Tableau 8 : Répartition des femmes multipares selon leur intervalle

Protogénésique et intergénésique

Intervalle

Intervalle Protogénésique

 

Intervalle intergénésique

 
 

Effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

0-4 mois

2

6

0

0

5-9 mois

14

40

0

0

10-14mois

12

34

1

3

15-19 mois

5

14

2

6

20-24 mois

0

0

10

28

25-29 mois

1

3

20

57

30-34mois

1

3

1

3

35-39 mois

0

0

1

3

Total

35

100

35

100

Source : Résultats de notre étude Juin ,2007

Les femmes ont principalement un intervalle Protogénésique variant de 5 à 9 mois, soit40% de toutes les femmes enquêtées, suivies de celles qui attendent 10 à 14 mois, estimées à 34%.Aussi la majorité ont un intervalle intergénésique variant de 2 à 2,5ans, correspondant à 57% de toutes femmes enquêtées.

Au Rwanda, le Ministère de la santé encourage une longue aménorrhée post -partum (intervalle intergénésique) de 14 mois en moyenne [Twagirayezu : 2005], ce qui fait que nos enquêtées sont du moins avancées à ce côté, nous pensons s'il s'agit du résultat absolu de la sensibilisation.

Tableau 9 : Répartition des femmes primipares selon leur intervalle

Protogénésique

Intervalle

Intervalle Protogénésique

 
 

Effectif

pourcentage

0-4 mois

1

3

5-9 mois

4

10

10-14mois

25

64

15-19 mois

7

17

20-24 mois

0

0

25-29 mois

1

3

30-34mois

1

3

35-39 mois

0

0

Total

39

100

Source : Résultats de notre étude Juin ,2007

D'après nos investigations, la majorité des femmes Primipares ont une intervalle Protogénésique de 10 à 14 mois, soit 64% de toutes les multipares.Ce chiffre indique que les femmes se marrient en ayant soif d'avoir un enfant le plus vite possible, d'ailleurs, certaines sont mariées en étant enceintes comme le montre une pourcentage de 3% ayant une intervalle de o à 4 mois, et de 10% ayant une intervalle de 5 à 9 mois. Certaines préfèrent prolonger leur intervalle Protogénésique, soit 3% allant même de 30 à 34 mois.A notre avis, cette pratique devrait être encouragé pour la maîtrise des naissances dont reste toujours un problème au niveau national.

Dernièrement, L'Inde, le pays très peuplé aussi dans le monde a adopté une politique de donner les primés aux couples qui ont prolongé leur intervalle protogénésique.Si le Rwanda faisait la même chose tout en précisant la durée souhaitée et les modalités, les naissances excessives ou non planifiées pourraient s'en anéantir.

2.2.6 Etat matrimonial de nos enquêtées

L'analyse de l'état matrimonial de la population s'effectue généralement à partir de la répartition (%) entres les différentes situations matrimoniales possibles (célibataire, marié, .......).Cette répartition se modifie continuellement selon l'âge, la conclusion des unions aux jeunes âges fait baisser la proportion de célibataires et augmente celle des mariés.

Les chances de survie diminuant progressivement avec l'âge, la proportion de veuves croit avec l'âge aux dépens de celle des mariées etc..... La série de répartition des célibataires est souvent utilisée comme indicateur de la précocité et d'intensité des premiers mariages.Le statut matrimonial a une influence remarquable sur la contamination et la prévalence du VIH SIDA.Ceci est valable pour le sex masculin et féminin, mais dans notre cas, nous allons nous intéresser sur la prévalence et le statut matrimonial des femmes fréquentant la CPN.

Tableau 10 : Répartition de nos enquêtées selon leur état matrimonial

Etat matrimonial

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

Effectif

pourcentage

Mariée

24

62

20

57

44

60

Union libre

10

26

6

17

16

22

Veuve

2

5

4

12

6

8

Divorcée

2

5

5

14

7

9

Célibataire

1

2

0

0

1

1

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin, 2007

La plupart de nos enquêtées sont mariées légalement à 60%, la majorité l'ont fait après la sensibilisation des autorités locales.

D'après nos investigations, les femmes multipares divorcées ont été toutes contaminées par le VIH SIDA après leur divorce, alors que les primipares en union libre en sont contaminées en moité.

2.2.7.Le Statut sérologique rétrospective des partenaires

IL est vrai que les femmes ne viennent pas seules dans les consultations prénatales, surtout s'il s'agit de la deuxième visite de consultation où elle doit partager le résultat de test VIH avec son partenaire, en même temps, le test du partenaire aussi.

De cela, nous avons analysé l'état sérologique rétrospectif des partenaires de nos enquêtées qui sont les femmes fréquentant la CPN Muhima.

Tableau 11 : Répartition de la séroprévalence des partenaires de nos enquêtées

Etat sérologique

Effectif

pourcentage

VIH Positif Vivant

13

18

VIH Négatif Vivant

33

44

Décédé VIH Positif

4

5

Décédé VIH Négatif

2

3

Non testé et Décédé

0

0

Non testé et Vivant

22

30

Total

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juillet ,2007

D'après nos investigations,nous réalisons que les partenaires ne sont pas encore bien sensibilisés pour accompagner leur femmes aux programmes de consultation prénatale ,justifié par 30% des partenaires vivants et non testés au VIH SIDA(d'après les responsables de la CPN).

Ceci peut handicaper les résultats des études de la séroprévalence du VIH SIDA, chez les personnes vivant en union libre ou légitime.

On ne peut même pas argumenter la séroprévalence de 18% identifiée chez des partenaires des femmes fréquentant la consultation prénatale, de temps plus qu'il s'agit d'une dépouille rétrospective.

2.2.8 Situation des agents (personnel) faisant la consultation prénatale et le test VIH SIDA selon leur niveau d'étude

Les effectifs en personnel de soins de santé ont toujours été insuffisants, qualitativement et quantitativement, même avant la guerre et le génocide de 1994, et la situation s'est aggravée avec ces événements. Les efforts récents et les normes en effectif ont été effectués, surtout en matière de dépistage et de prise en charge du VIH SIDA.

Le VIH SIDA est une maladie incurable, ayant des contraintes néfastes dans tous les domaines, que ça soit familial, sociologique, environnemental, économique, etc. 

Pour cela, les personnes oevrant dans le domaine du VIH SIDA doivent être qualifiés et maîtriser leur domaine, pour éviter les accidents ou les erreurs pouvant surgir dans n'importe quel manoeuvre de prise en charge du VIH SIDA. Dans notre cas, les femmes fréquentant la CPN sont prises en charge par les infirmières qualifiées,les tests de VIH sont aussi faits par les biotechnologistes qualifiés .

Tableau 12 : Répartition du personnel médical faisant la Consultation Prénatale et le Dépistage de VIH SIDA

EXPERI-ENCE

 

INFIRMIER(es)

 
 
 

LABOR-ANTI(es)

 
 
 
 
 

A0

A1

A2

A3

Total

A0

A1

A2

A3

Total

1An

0

0

4

0

4

1

0

0

0

1

2 Ans

0

0

3

0

3

0

2

3

0

5

3Ans

0

0

5

0

5

0

0

4

0

4

4Ans et plus

0

2

10

2

14

0

0

5

1

6

Total

0

2

22

2

26

1

2

12

1

16

Pource-ntage

0

8

84

8

100

6

13

75

6

100

Source : Résultats de notre enquête Juillet ,2007

Nous avons constaté que le service du dispensaire dans lequel se déroule la Consultation prénatale est doté des infirmières et des biotechnologistes (laborantins) qualifiés, de telle sorte qu'il n'y a pas à s'inquiéter des activités et des services offertes aux femmes primipares et multipares fréquentant la CPN, pourtant ils (elles) sont toujours de niveau A2 à 80% si on fait leur moyenne, l'infirmière la plus expérimentée dépasse 12 ans d'expérience.

Durant notre entretien, elles nous ont montré la volonté qu'elles ont dans la lutte contre le VIH SIDA, la sensibilisation aux femmes de faire au moins 3 fois ou plus la consultation prénatale avant leur accouchement, la volonté de discuter avec les autorités locales pour sensibiliser les femmes,la volonté de discuter avec le management de l'hôpital en leur rendant les rapports mensuels et l'avancement des activités, aussi,elles nous ont montré l'horaire de travail de leurs activités en ce qui concerne la lutte contre le VIH SIDA  et sa prévention active .

2.3. Facteurs influençant la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes fréquentant la C.P.N

.

Dans notre travail, nous avons toujours combiné ces facteurs au préfixe social, car à vrai dire, le terme social signifie toute activité humaine qu'elle soit d'ordre économique, politique, culturelle, démographique et même spirituelle .Nous pensons que tous ces facteurs ont une influence néfaste ou positive sur la propagation et/ou la prévention du VIH SIDA, qui est aussi une menace de la vie sociologique  en général.

2.3.1. Facteurs socioéconomiques

Le VIH SIDA n'est pas une maladie qui frappe au hasard .Il est influencé par de nombreux facteurs dont la pauvreté, l'ignorance, ainsi que des manoeuvres économiques conduisant aux rapports sexuels.

Dans notre enquête, nous avons pu analyser quelque facteurs liés au contexte économique comme la profession,l'éducation, le revenu et d'autres ayant soit une influence directe,et / ou indirecte sur la séroprévalence du VIH SIDA.

Dans tout le processus de développement d'une nation, l'éducation occupe une place centrale ; elle permet une ouverture vers le monde extérieur graçe à l'information.

C'est aussi une voie d'excellence de changement de mentalité et des comportements dans le domaine de la santé, et du VIH SIDA. De plus, elle atténue les préjugés en rapport avec le genre et donne un peu plus de confiance aux jeunes filles et femmes instruites.

Comme on le verra plus loin, l'éducation interagit avec l'accroissement du revenu, baisse de la mortalité, les migrations, l'influence positive sur la baisse de la fécondité.

A ce dernier point, les femmes ayant dépassé le niveau primaire avaient, en moyenne, près de trois enfants de moins que celles qui n'avaient jamais fréquenté l'école

 [EDS 2000].Ceci reflète aussi sur notre recherche, la seule différence est que nos enquêtées ont toutes au moins fait l'école primaire.

En plus, l'éducation retarde l'âge au 1er mariage, il donne l', emploie rémunéré en déhors des travaux de ménage, et contribue donc à la baisse de la mortalité graçe à l'amélioration des conditions de vie.

Ici nous présentons donc le niveau d'instruction de nos enquêtés, qui sont les femmes fréquentant la Consultation prénatale.

Tableau 13 : Niveau d'instruction de nos enquêtées

NIVEAU D'INSTRUCTION

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Sans niveau

1

3

0

0

1

1

Primaire

30

77

32

91

62

84

Secondaire

4

10

3

9

7

9

Université

2

5

0

0

2

3

Autre

2

5

0

0

2

3

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre étude  Juin ,2007

D'après nos investigations, la plupart de nos enquêtées ont fréquenté l'école primaire seule, avec une moyenne de 84%.Les cas universitaires sont encore très minime, car ils ne représentent que 3% de toutes les enquêtées.

L'autre niveau remarqué dans ce tableau, n'était que les femmes qui ont fait leurs études techniques après l'école primaire, principalement qui correspondaient à 3 ans post primaire.

Même s'elles possèdent quelques connaissances sur le VIH SIDA tel qu'on le verra plus loin, elles sont toujours exposées aux pièges d'ignorance les conduisant à la contamination du VIH SIDA, qu'elles soient primipares ou multipares.

En plus,, nous avons évalué l'activité économique de nos enquêtées.

Comme l'activité économique est plus fréquemment remarquée par l'activité, nous étions aussi intéressés sur la profession des femmes enquêtées. Vue le caractère âge elles sont dans la catégorie d'une Population active (toute personne qui fournit la main d'oeuvre disponible pour la production des biens, et dont l'âge dépasse au moins 7ans)

Tableau 14 : Répartition suivant la profession des enquêtées

PROFESSION

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Etudiante

2

5

1

3

3

4

Ménagère

25

64

29

82

54

73

Enseignante

0

0

1

3

1

1

Cultivatrice

2

5

0

0

2

3

Fonctionnaire

3

8

1

3

4

6

Commerçante

7

18

2

6

9

12

Autre

0

0

1

1

1

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

Comme on l'a vue avec l'éducation, la majorité des femmes enquêtées sont ménagères à 73%, avec une légère différence entre les primipares et les multipares, et sont donc sans activité remunérative connue.

La profession est lien à l'éducation, car pour travailler dans une institution administrative, il faut avoir des qualifications exigées à ce poste si seulement -ci on suit le ragrément du travail. Plus de 9 personnes sur 10 ayant fréquenté l'école n'ont atteint que le niveau primaire, 5 à 8% de la population ont fait l'école sécondaire, et moins de 1% ont accédé à l'enseignement supérieur.Ces indicateurs montrent les faiblesses sur le marche du travail et des professions spécialisées.[RGPH,2002].

Pourtant, quelque unes sont des commerçantes, soit 12% en totalité.Seulement, on n'était pas intéressé de savoir si les femme commerçantes étaient nécessairement instruite au dél? de l'école primaire, comme on l'a fait sur les fonctionnaires qui étaient toutes de niveau Sécondaire.Les femmes commerçantes peuvent avoir un certain niveau d'instruction et décider de faire la commerce, tout comme elles peuvent être illettrées et pratiquer leur commerce sans aucun problème.

Les femmes ménagères nous ont indiqué les lacunes du VIH SIDA ,par manque d'activité et surtout la pauvreté, ceci était très inquiétante aux femmes multipares que primipares,sous contexte de s'occuper de leurs enfants, parfois ,elles n'ont plus leur partenaires pour les épauler La peur aux primipares d'être jeunes et sexuellement actives, se trouvent neutraliser par peu de charge familial et l'intervention de leur partenaires.La pauvreté est commune dans toutes les femmes comme nous le verrons dans le tableau suivant 

Tableau 15 : Répartition suivant le revenu mensuel des femmes enquêtées

REVENU MENSUEL

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

<55.000Frws

37

95

32

91

69

93

55.000Frws

0

0

0

0

0

0

>55.000Frws

2

5

3

9

5

7

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

Nous savons que le Produit National Brut (PNB) était de 180 dollars américain en 1995 après la catastrophe guerre et le génocide de1994, une politique de libéralisation après la guerre a permis un relatif relèvement du pays, si bien qu'en 1999, le Produit Intérieur Brut (PIB) per capita était de 237 dollars américain (EDS, 2000 :5).

Les secteurs d'industrie et de l'information emploient 2% de la population active, dont 0,2%seulement représentent le sex féminin, celui des autres services utilisent 7% de la population active dont 2,3% représentent le sexe féminin.

En général, les investissements nationaux demeurent faibles, l'épargne nationale n'existe quasiment pas, la pauvreté des ménages prévaut que 66% des ménages vivaient en -dessous du seuil de la pauvreté, et 38% des ménages peuvent même être classifiés comme très pauvres. Beaucoup de chercheurs en économie témoignent que la pauvreté est surtout rurale, pourtant, nos investigations montrent qu'elle se localise aussi en milieu urbain ; par manque d'éducation suffisante et de profession remunérative.

D' après nos investigations, 93% des femmes fréquentant la consultation prénatale ont presque toutes un revenu inférieur à 55000 Frws(Cinquante cinq mille franc rwandais) ,équivalent aux 100dollars américain  .7% seulement nous ont déclaré qu'elles gagnent plus de 55000Frws en déhors du revenu de leur partenaire .

Ce nombre très bas fait penser à l'augmentation de la prévalence du VIH SIDA dont on ne voit pratiquement pas une différence palpable entre les primipares et les multipares, du fait qu'elles pourront chercher d'autres sources de revenu en vendant leur corps.

Nous avons remarqué une différence en ce qui concerne l'habitat comme nous le voyons dans le tableau suivant  les conditions d'habitation des ménages font partie de leurs conditions essentielles de vie, dans la hiérarchie des besoins humaines, il est admis que la nourriture, l'habillement, et le logement forment les premières nécessités.

Le rôle du logement en tant qu'élément essentiel du bien-être, exige la mise au point d'instruments de mesure touchant tous les aspects qui forment les conditions d'habitation. Parmi ces aspects, on peut citer le type de logement,le nombre de pièces,les équipements de base du logement(cuisine,bain,toilette,... ), l'accès aux services sociaux de base(eau potable,électricité,téléphone,,,,,).

Dans notre recherche, on s'est focalisé surtout sur le type de logement des femmes fréquentant la CPN, car on connaît déjà ? la réalité des maisons suivant le revenu mensuel de la femme et son emploi occupé IL ne restait qu'à analyser scientifiquement l'impact ou l'influence que le type de logement exerce sur la prévalence du VIHSIDA.

Tableau 16: Répartition suivant le logement des femmes enquêtées

SITUATION D'HABITATION

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Locataire

35

88

24

69

59

80

Propriétaire

4

10

10

29

14

19

Prêt

0

0

1

3

1

1

Autre

0

0

0

0

0

0

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin, 2007

D'après nos investigations, nous avons remarqués que 80% des femmes sont toutes locataires.Seulement, le nombre des multipares qui habitent dans leur propre maison dépassent d'environ 8% des femmes primipares, l'explication de cette différence peut s'orienter sur le temps de la vie en union ou même le mariage. L'inquiétude du VIH SIDA prouvé durant nos investigations, s'est focalisée sur les femmes en union libre, pure encore locataires ; qu'elles soient primipares ou multipares.

Nos investigations nous montrent aussi qu'il n'y a pas des personnes qui vivent dans les maisons d'autrui sans les payer, comme c'était le cas dans les années passées,ou qu'ils sont très peu selon l' entretien avec les femmes enquêtées .

2.3.1.1. L'influence des comportements ou pratiques sexuels à risque sur la prévalence du VIH/SIDA chez les femmes

Certaines pratiques traditionnelles ou modernes, qu'elles soient liées au contexte économique ou social ont une influence néfaste sur la prévention du VIH SIDA.

Dans notre enquête, on a pu analyser quelque unes que nous avons jugé importantes pour les femmes primipares et multipares.

Les comportements néfastes ou des pratiques sexuels que nous allons analyser ont un lien direct ou indirect avec la situation économique de la vie familiale, et c'est la raison de les classer comme appartenir aux facteurs socio économiques.

Tableau 17 : Répartition des comportements néfastes des enquêtées

FACTEUR DE RISQUE

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Sexe contre argent

0

0

2

6

2

3

Prise d'alcool

13

33

10

28

23

31

Prise du drogue

1

3

0

0

1

1

Non pour tous

25

64

22

63

47

64

Sans réponse

0

0

1

3

1

1

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

D'après nos investigations, la majorité des femmes fréquentant la CPN, soit 64% ne se donnent pas tellement aux actes ou pratiques dangereuses pouvant les conduire à la contamination du VIH SIDA.

Pourtant, 3% de nos enquêtées nous ont révélées qu'elles ont échangé leur corps contre argent, mais on n'a pas d'épreuve palpable qu'elles ont été contaminé durant ces pratiques, de même qu'on ne peut pas le nier catégoriquement.

Même si 31% des femmes enquêtées prennent de la boisson alcoolisée, nous étions content que l'abus de drogue ne soit très développé. Notre attention était de savoir aussi la situation de la vie en union, surtout de quel type de mariage qu'elles ont eu avant leur vie en union.

Tableau 18: Répartition suivant le type de mariage de nos enquêtées

TYPE DE MARIAGE

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Légitime

35

90

29

86

64

87

Illégitime

4

10

5

14

9

12

Non informée

0

0

1

1

1

1

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

Avant d'analyser nos résultats, nous avons critiqué l'inexistence de consultations prénuptiales, au cours des quelles on donnerait à la femme /son futur mari l'occasion de se connaître mutuellement, l'occasion de décider de son avenir reproductif, et au cours desquelles on sensibiliserait aux problèmes de vie en union, du VIH SIDA, les avantages d'un mariage légitime, bien entendu, les inconvénients d'un mariage illégitime.

Comme la population jeune constitue un groupe particulièrement nombreux au Rwanda (âge de 10 à 35 ans selon la définition utilisée au Rwanda), l'accès manqué ou difficile aux services de consultation prénuptiale expose surtout les jeunes filles à des grossesses non désirées, avec comme corollaires, l'abandon scolaire, les avortements à risque, les infections sexuellement transmissibles, la mort de la mère et /ou son enfant, l'abandon du nouveau -né, l'infanticide,ainsi que toutes sortes de violences physiques et psychologiques.

Ces deux derniers poussent le plus souvent aux jeunes filles de recourir aux mariages involontaires et non programmés comme moyen de secours, celles -ci tendent vers l'illégitimité dans la majorité des cas.En plus, la réussite de ces mariages est compromise par certains facteurs, tendant aussi vers la situation de divorce ou de liberté conjugale.D' après nos recherches, nous avons remarqué que 87 % des femmes fréquentant la CPN sont mariées légalement, l'une ne sait pas (oublie), et 12% sont mariées illégalement.

Tel que nous allons aussi le confirmer dans le tableau suivant, les autorités administratives locales ont joué un rôle très important dans la sensibilisation des familles, d'éviter les vagabondages sexuels et de se marier légalement. Ceci aurait diminuer la contamination du VIH SIDA et sa propagation rapide .ça a aidé aussi les femmes multipares qui s'inquiétaient de l'infidélité de leur partenaire, même si l'abandon complète est impossible.

Simultanément, on était aussi obligé de savoir la situation en ce qui concerne les rapports sexuels avec leurs partenaires ; et nous avons demandé s'elles étaient uniques à un partenaire ou s'elles faisaient le partage du mari.

Tableau 19 : Répartition sur la situation de vie en union de nos enquêtées

VIE EN UNION

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Monogamie

38

97

32

91

70

95

Polygamie

1

3

3

9

4

5

Polyandrie

0

0

0

0

0

0

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

Dans nos enquêtées, aucune femme qui nous a déclaré qu'elle possède plusieurs partenaires (0%), ceci est connue sous le nom de polyandrie, pourtant ,5% des femmes nous ont révélé que leur partenaire possèdent d'autres femmes, soit d'une manière formelle ou informelle, les multipares étaient plus concernées par ce problème que les primipares.

Malgré ces cas, nous pouvons affirmer que la majorité des familles rwandaises sont monogames, ce qui est souhaité par les autorités administratives locales, nous l'avons identifié dans notre étude à 95% de toutes les femmes interviewées. Comme nous le voyons dans le tableau ci-dessous, quelques femmes nous ont révélé leur inquiétude en ce qui concerne les comportements sexuels de leur partenaire, même s'elles n'ont pas des épreuves tangibles.

Tableau 20: Répartition sur d'infidélité des partenaires de nos enquêtées

INFIDELITE DU COUPLE MARIE

PRIMIPARES

 

MULTIPARESS

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

6

16

7

20

13

18

Non

20

51

17

49

37

50

Non Informée

13

33

11

31

24

32

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

D'après nos investigations sur terrain, 18% des femmes pensent que leur mari sont infidèles, d'ailleurs,3% d'entre elles affirment que c'était leur mari qui les ont contaminé, car elles étaient sures de leur état sérologique et l'activité sexuelle avant leur mariage jusqu' à nos jours . 50% affirment que leur mari leurs sont fidèles, et qu'elles n'ont même pas peur du SIDA, originaire à l'infidélité de leur partenaire.

Les autres, estimées à 32% de nos enquêtées ne savent pas si leur mari les sont infidèles ou pas, la majorité sont des chrétiennes croyantes de l'église adventiste et pentecôtiste  comme on le verra plus loin .Par un entretien calme et dirigé, elles ont pourtant jailli l'inquiétude de quelques infections sexuellement transmissibles comme le trichomonas. Elles pensent que le trichomonas est suite à leur grossesse, et qu'il ne doit pas se considérer comme une maladie sexuellement transmissible, et ça c'est pratiquement faux ; le lien entre la grossesse et le trichomonas réside sur la fréquence, non sur la nature ou la voie de contamination.

De toute façon, tous les désavantages et les risques de contamination du VIH SIDA liés à l'infidélité du couple, sont directement orientés chez les femmes multipares. Nous avons voulu savoir ce qui se passe, en ce qui concerne les infections sexuellement transmissibles (IST), nous avons résumé les données recueillies auprès des femmes primipares et multipares dans le tableau ci-dessous.

Tableau 21 : Répartition suivant des infections sexuellement Transmissibles chez les femmes enquêtées

CONTEXTE ISTs

PRIMIPARES

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Femme ayant contracté ISTs

2

5

8

23

10

14

Femme ayant reçu un traitement

2

5

8

23

10

14

Pas contracté IST

34

87

19

54

53

71

Non informée

1

3

0

0

1

1

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de nos investigations Juillet ,2007

Concernant les ISTs, Une femme nous a révélé qu'elle a contracté une infection sexuellement transmissible par la violence sexuelle (acte posé par une personne usant de force, d'intimidation ou de ruse s'il s'agît' une petite fille pour contraindre son semblable à des rapports sexuels non consentis. Il peut s'agir du viol proprement dit, de la violence conjugale, du mariage forcé, du proxénétisme, etc. Elle peut se faire au niveau de la famille, de la communauté, ou sur le lieu de travail, entraînant ainsi les conséquences néfastes pour la santé physique, mentale et sociale du côte de la victime.

L'une de nos enquêtées a eu une violence familiale, et qui a engendré les conséquences néfastes d'ordre social, mais aussi une infection sexuellement transmissible autre que le VIH/SIDA. Nous avons constaté que 23% des femmes multipares ont contracté une infection sexuellement transmissible (IST) autre que le VIHSIDA, et dans la majorité des cas, il s'agissait d' une trichomonas du e au Trichomonas Vaginalis. Heureusement, toutes femmes ayant contracté une IST curable a reçu un traitement approprié, nous remarquons aussi un bon indicateur que presque toute femme fréquentant la CPN est informée sur les infections sexuellement transmissibles courantes.

La fragilité des voies sexuelles par les infections sexuellement transmissibles (IST) est un facteur très important pour la transmission du VIH SIDA, d'ailleurs, les voies d'entrées de ces maladies sont les mêmes que celles du VIH SIDA, de ce fait, nous remarquons sans doute que les femmes multipares sont très exposées à l'infection du VIH SIDA que les primipares, car les multipares étaient atteintes d'une Infection sexuellement Transmissible à 23% contre les primipares dont l'atteinte est évaluée à 5% de toutes les femmes primipares enquêtées. Rétrospectivement à notre étude, 71% de toutes les femmes enquêtés n'ont pas contracté les ISTs ;l' indicateur aussi de la lutte ou la prévention exercée peut être contre les infections sexuellement transmissibles aux femmes qui fréquentent la consultation prénatale .

2.3.2. Facteurs socioculturelles

Chaque pays a sa propre culture qu'elle juge bonne pour ses citoyens et ses citoyennes. Chaque paysan a droit à ses idoles, ses croyances, etc, etc. 

L'ancienne culture rwandaise de se marier sans connaissance préalable entre la fille et le garçon a presque disparu spontanément et naturellement, suite à l'évolution Intellectuelle, économique, démographique et même culturelle du pays. De ce fait, on ne s'est pas trop intéressé dans les pratiques sexuelles et familiales très anciennes, qui sont presque liées à la culture rwandaise.

Pourtant, les croyances de la femme rwandaise nous ont poussés à étudier sa religion, par une enquête menée aux femmes fréquentant la consultation prénatale, dont les résultats sont résumés dans le tableau ci- dessous.

Tableau 22: Répartition suivant la religion des femmes enquêtées

RELIGION

PRIMIPARE S

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Catholique

20

51

18

51

38

51

Protestante

0

0

1

3

1

1

Musulmane

1

3

1

3

2

3

Adventiste

9

23

10

29

19

26

Témoin de Jehova

1

3

1

3

2

3

Traditionnelle

0

0

0

0

0

0

Pentecôtiste

8

20

4

11

12

16

Autre

0

0

0

0

0

0

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin ,2007

D'après nos observations, certaines femmes trouvent le réconfort dans le soutien spirituel .celle-ci aide à surmonter la peur de la mort, les sentiments de culpabilité, la colère, etc.Pour cela, les infirmières doivent accorder une attention particulière aux réactions des femmes fréquentant la CPN, qui sont testés et trouvées séropositives.

Ceci est fait pour éviter le choc, le dénie, la colère, la peur, le sentiment de culpabilité, la dépression, ainsi que la dépossession tous identifiés chez les femmes séropositives.

Nous avons constaté que les femmes catholiques sont plus nombreuses que les autres avec un pourcentage de 51% de toutes femmes enquêtées, ceci peut avoir une impact positif si jamais les dirigeants catholiques prennent leur temps et éduquer les femmes en ce qui concerne le VIH SIDA. En 2002, on avait recensé 49,8% des catholiques, 27,3% des protestants, 12,3% adventistes, 1,8%des musulmans [RGPH2002]

Dans notre enquête, on était aussi satisfait qu'il n'y a pas de femmes qui croient aux religions traditionnelles, avec toutes ses coutumes associées (0%).

Comme on l'a identifié, la prédominance des adventistes et des pentecôtistes nous a révélé la diminution des facteurs de risque à la contamination du VIH SIDA et les comportements sexuels à risque.

2.3.3. Facteurs sociodémographiques

L'importance de l'introduction des facteurs sociodémographiques dans une communauté des femmes fréquentant la CPN fait la réflexion et l'action contemporaine en matière du VIH SIDA.

Ils font référence immédiate aux modalités de contamination, de développement de la maladie, des problèmes d'immigrations ou émigrations, les volontés politiques, les dommages et les décès de ce fléau, ainsi que tout ce qui connaît une influence directe ou indirecte sur la prévalence du VIH SIDA. Nous avons voulu savoir aussi la provenance et la résidence de nos enquêtées, car le milieu de résidence ou de provenance reflète toujours sur tous les facteurs favorisant la transmission du VIH SIDA.

Tableau 23 : Répartition suivant l'entité administrative des femmes enquêtées

ENTITE ADMINISTRATIVE

PROVENANCE

 

RESIDENCE

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Nyarugenge

50

68

50

68

Kicukiro

14

19

14

19

Gasabo

10

13

10

13

TOTAL

74

100

74

100

Source : Résultats de notre étude Juin ,2007

Nous avons constaté que 68% des femmes enquêtées venaient du district de Nyarugenge, et elles habitent dans le même district .Les deux autres districts, Kicukiro et Gasabo sont aussi représentés à 32% dans le même système.A ce point, il n `y a aucune particularité entre les primipares et les multipares.

En ce qui concerne la séroprévalence du VIH SIDA, les femmes originaires du district de Nyarugenge étaient les plus atteintes que les deux autres districts, mais ceci s'explique par leur nombre, l'attention nous est tirée sur la prévalence du VIH SIDA des femmes originaires de Gasabo qui était 2% supérieure à celle de Kicukiro.

Ce qui nous a impressionné aussi, telle que nous le représentons dans le tableau suivant, est que les femmes originaires de ces trois districts, composants de la ville de Kigali sont toutes des immigrantes définitives, émigrantes de la Zone rurale autour ou très loin de la ville de Kigali. A ce point, on doit bien comprendre le concept de migration, qui fait toujours intervenir le temps et l'espace .La migration porte simultanément sur deux lieux, le lieu d'origine et le lieu de destination.

D'autres comme la distance, le lieu de naissance, milieu rural,milieu urbain sont tous secondaires à la migration faite .La majorité se sont installées ici après 1994 , l'an qui marque sans doute le génocide du Rwanda et qui a bouleversé tous les événements démographiques, inclus la migration .L'analyse de tous les facteurs et caractéristiques nous a fait complètement nier que la majorité des femmes infectées par le VIH l'ont contracté à cette date, parce que ça ne correspond pratiquement pas à leur âge et surtout l'âge au 1er rapport sexuel.Au contraire, les femmes multipares ayant fait une immigration à partir des pays limitrophes l'ont probablement contracté après la guerre et le génocide de 1994.Au Rwanda, 72% de la population urbaine étaient des immigrants des provinces, 63% de la population sont nés à l'étranger [RGPH2002]. De cela, nous pouvons dire que la migration est un facteur exposant à l'infection au VIHSIDA, qu'elle soit interne ou externe.

Tableau 24:Répartition suivant la migration des femmes enquêtées

MIGRATION

PRIMIPARE S

 

MULTIPARES

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Immigration

38

97

31

89

69

93

Emigration

1

3

4

11

5

7

Non informée

0

0

0

0

0

0

Total

39

100

35

100

74

100

Source : Résultats de notre enquête Juin, 2007

Au total, 93% des femmes fréquentant la CPN ont fait au moins la migration interne, et c'est confirmé qu'elles ont fait la migration définitive, les faisant devenir les paysannes de la ville de KIGALI.

Celles qui ont fait la migration externe ou internationale n `étaient que les rapatriées venant des pays limitrophes (RDC, et Burundi).Celles-ci ont contracté le VIH SIDA ici à Kigali, ce qui fait que la migration pourrait jouer le rôle indirect dans la dissémination du VIH SIDA en général, et chez les femmes aussi.

Conclusion partielle

Ce deuxième chapitre, consacré aux facteurs socioéconomiques, socioculturelles, sociodémographiques ainsi que des comportements à risque était dirigé sur la verfication de la 1 ère hypothèse.

On l'a commencé tout d'abord sur l'analyse et le décodage de toutes les caractéristiques de nos enquêtées qui nous ont fait les premières impressions du verfication de la 1ère hypothèse, car 54% des enquêtées se localisaient entre 20à 24 ans, l'âge sexuellement actif. L'analyse des facteurs socioéconomiques nous a révélé que le contexte économique joue un rôle primordial dans la transmission et la dissémination du VIH SIDA chez les femmes, du fait que 93% gagnent le revenu mensuel inferieur à Cinquante cinq mille franc rwandais, en plus,0,2% seulement des femmes sont employées dans les industries ,et 2,3% dans d'autres secteurs. Aussi, 80% sont des locataires et sont ménagères à 73%.

L'étude des facteurs socioculturelles ont montré que la religion et les croyances diverses sont directement liées à la dissémination du VIH SIDA, car 100% des témoins de Jéhovah nient catégoriquement l'usage des perservatifs, les musulmanes acceptent facilement la polygamie, alors que les autres insistent sur l'abstinence qui est devenue presque un problème pour certaines personnes. Les croyances et la religion peuvent jouer un rôle capital dans la prévention de ce fléau, surtout chez les femmes assemblées pour la consultation prénatale.

Certains facteurs démographiques comme la migration et la mortalité ont aussi pionné leur influence sur la prévalence et la dissémination du VIH SIDA, car 100% des enquêtées ont au moins effectue une migration, soit immigration ou émigration, et leur partenaires étaient soit décédé du VIH SIDA ou encore séropositifs. L'analyse détaillée et complété de tous ces éléments et facteurs ont fait que notre 1ère hypothèse posée soit verfiée en toute totalité.

CHAPITRE 3 :L'impact des mesures préventives et de l'IEC/CCC sur la prévalence du VIH/SIDA chez les femmes fréquentant la CPN

3.1 INTRODUCTION

Le 3ème chapitre de ce travail est consacré aux moyens préventives mise en oeuvre ainsi que le contexte de l'Information,éducation,et communication ,tous appliqués pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares .

Les indicateurs que nous avons choisi pour verfier la 2 ème hypothèse sont l' utilisation du condom et ses composantes, disponibilité du condom, circoncision du partenaire et son rôle de protection contre le VIH SIDA , l'utilisation des ARVs pour celles qui sont contaminées ,les moyens de limiter les naissances et le VIH SIDA , tous sont classifiés dans les moyens préventives .

Quant au contexte de l'IEC , nous avons choisie même le contexte de l' information sur le VIH SIDA , les connaissances sur la transmission, ,le dépistage volontaire ainsi que les imaginations ordinaires sur le VIH SIDA. Nous voulons savoir si les moyens mis en oeuvre pour lutter contre le VIH et l'IEC jouent un rôle primordial pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes fréquentant la CPN , ainsi, nous aurons répondu a la deuxième question posée dans notre problématique,en même temps verfier notre deuxième hypothèse .

3.2. LES CONNAISSANCES SUR LES MOYENS PREVENTIVES UTILISEES POUR LUTTER CONTRE LE VIH /SIDA

3.2.1Les connaissances sur l'utilisation du condom(perservatif)

La promotion et l'utilisation du condom masculin ou féminin sont dans les stratégies nationales de lutter contre le VIH SIDA.

Chez les femmes en particulier, le condom est utilisé sous plusieurs prétextes comme ,se protéger contre le VIH SIDA et d'autres infections sexuellement transmissibles, protéger son partenaire en cas de couple discordant, éviter les grossesses non désirées comme moyen de planning familial .

Tableau 25 :Réponses des femmes sur l' utilisation du condom

UTILISATION DU CONDOM

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

10

26

15

43

25

34

Non

28

72

20

57

48

65

Non informée

1

1

0

0

1

1

TOTAL

39

100 

35

100

74

100

Source :Résultats de notre étude Juin,2007

D'après nos investigations, 34% des femmes affirment qu'elles utilisent le perservatif(condom), 65 % nous ont révélé qu'elles ne l'utilisent pas ni pour se protéger, ni pour le planning familial .La raison de ne pas l'utiliser est soit qu'elles ne l'aiment pas(ça diminue le plaisir sexuel), les autres disent que ça peut inciter leur partenaire aux comportements d'infidélité qu' elles ne veulent pas d'autres soulignent que le perservatif est fait pour les jeunes filles et garçons non mariées,d'autres disent qu'elles n' ont pas confiance au perservatif, car elles peuvent aussi attraper le SIDA ou les infections sexuellement transmissibles en utilisant le perservatif.

Toutes nos enquêtées qui étaient sous traitement anti rétroviraux comme on le verra plus loin utilisent le perservatif . Une femme nous a révélé qu' elle ne sait pas si son mari utilise le perservatif ou pas,mais elle affirme qu' elle a des grossesses presque programmées, et n'a pas peur de SIDA ou les infections sexuellement transmissibles .Ces femmes qui n' utilisent pas le perservatif nous ont poussé à verfier si le perservatif est disponible ou pas , les réponses sont résumées dans le tableau suivant

Tableau 26  :Réponses sur l'accès aux condom masculin selon les femmes enquêtées

DISPONIBILITE DU CONDOM

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

24

61

30

86

54

73

Non

5

13

0

0

5

7

Non informée

10

26

5

14

15

20

TOTAL

39

100 

35

100

74

100

Source :Résultats de notre étude Juin ,2007

La majorité des femmes ont confirmé que les condom sont disponibles, au total 73% de toutes les femmes enquêtées .Les multipares l' ont confirmé à 86% ,alors que les primipares l'ont confirmé à 61%.Pourtant, 20% de femmes ne savent pas si les condoms sont disponibles ou pas disponibles, celles -ci pourront être classifiées peut être dans les femmes qui n'utilisent pas le perservatif, logiquement, elles ne peuvent pas utiliser ce qu' elles n'ont même pas vu .En 2002, on avait recensée 352 Centre de Santés dans tout le pays,soit 23092 personnes/centre de Santé , avec 39 hôpitaux dans tout le pays. Considérant le nombre de 8128553 habitants, on estime une moyenne de 208424 habitants/hôpital

[RGPH 2002] .Tous ces éléments ont une impact négatif sur la disponibilité du condom ,car la première distribution est assurée par le milieu sanitaire.

Quelque femmes nous ont dit que les perservatis disponibles sont de mauvaises qualités, qu'ils ont une odeur nauséabond, qu' ils se déchirent lorsqu'ils sont utilisées,et qu'ils les font mal au moment des rapports sexuels .Aucune femme multipare qui dit que les condoms sont absents. Les condoms féminins n'existent que pour l'usage éducative(démonstration),mais pas pour l'utilisation.La non utilisation est due aux femmes qui disent qu'elles sont gênantes, non pratiques,risquant,et font du bruit au moment des rapports sexuels.Leur partenaires participent à la non utilisation du condom féminin en disant qu'elles ne sont pas à l'aise avec les femmes qui ont mis le condom féminin, et qu'ils ne font pas la pratique de Kunyaza chez les femmes qui ont mis le condom feminin.En plus, ils craient la perforation possible de ce condom s'ils possèdent un organe copulateur un peu long tel qu'ils le nous ont témoigné. Nous ne nous sommes pas limitées sur les réponses des femmes enquêtées , nous avons demandé aussi ce que le personnel en pense en ce qui concerne la suffisance(disponibilité) du condom dans leur dispensaire,les infirmières sont concernées par la distribution, alors que les réponses des biotechnologistes sont classées dans l'ordre général ou informative .

Tableau 27 :Réponses sur la Disponibilité du condom selon le personnel médical

DISPONIBILITE DU CONDOM

 

INFIRMIERE

 
 
 
 
 

LABORANTIN

 
 
 
 
 

A0

A1

A2

A3

Total

%

A0

A1

A2

A3

Total

%

Oui

0

2

20

2

24

92

1

2

11

1

15

94%

Non

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0%

Non informé

0

0

2

0

2

8

0

0

1

0

1

6%

Total

0

2

22

2

26

100

1

2

12

1

16

100

Source :Résultats de notre étude Juillet ,2007

Quatre vingt treize pourcent du personnel médical nous ont affirmé que les condoms sont disponibles au dispensaire de Muhima, un seul biotechnologistes et deux infirmières ,équivalent à 7% de tout le staff médical(personnel) ne savent pas si les condoms sont suffisants pour les clients ou pas,ces deux infirmières travaillent , ou ne sont pas peut être concernée par la distribution ou d'autre activité en rapport avec la prévention du VIHSIDA.

Cent pour cent des infirmières nous ont confirmé qu'elles font leur mieux pour lutter contre le VIH SIDA , en commençant par les femmes fréquentant la consultation prénatale,car elles leur donnent des causeries éducatives avant leur 1ère consultation prénatale et elles leur répètent lorsqu'elles viennent tous les jeudi aux Rendez-vous.

Les biotechnologistes n'ont rien à voir avec la conversation, à part la disponibilisation d'un résultat de VIH bien confirmé . L'utilisation du condom dans la vie conjugale(en union) est un acte qui demande un consentement entre les partenaires, soit l'homme propose à sa femme de l'utiliser ou vis versa .A ce point, nous étions intéressé de savoir entre l'homme et la femme ,celui ou celle qui prend la responsabilité d'utiliser un perservatif , nous avons résumé les réponses acquises de nos enquêtées concernant la décision d'utiliser un perservatif dans le tableau suivant.

Tableau  28 :Réponses des femmes sur la décision d'utiliser le perservatif

DECISION D'UTILISER CONDOM

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Homme

13

33

18

51

31

42

Femme

26

67

16

46

42

57

Non informée

0

0

1

3

1

1

TOTAL

39

100 

35

100

74

100

Source :Résultats de notre enquête Juin ,2007

Les femmes affirmant que la décision d'utiliser un perservatif est pris par la femme sont évaluées à 57% , celles qui affirment qu'elle est prise par l'homme sont évaluées à 42%.

Ceci nous montre que la décision d'utiliser un perservatif est un acte commun , que ça soit les femmes et leur partenaires,nous pensons que les hommes auront répondu la même chose si on avait eu cette opportunité de les demander.

Les femmes primipares demandant à leur mari d'utiliser un perservatif sont estimés à 47% alors que les multipares sont estimées à 35% .

Celles -ci nous ont confirmé qu'elles l'ont font pour éviter la transmission du VIH SIDA à leur partenaire,car elles savent déjà qu' elles sont VIH Positives,et qu'elles ne peuvent pas complètement abandonner les rapports sexuels . 

Aux questions de non utilisation du perservatif (condom), nous avons continué nos investigations et nous avons pu mettre ,en résume, les réponses concernant la sensibilité du perservatif aux femmes primipares et multipares.

Référence à notre entretien, 100% des femmes n'aiment pas l'utilisation perservatif, elles acceptent de l'utiliser car elles n'ont pas d'autre choix,mais elles ne sont pas intéressé .

D'après tous les analyses effectuées à l' utilisation du condom, nous avons pu remarquer que les services qui s'occupent des consultations prénatales fournissent leur efforts ,pour aider et sensibiliser les femmes à l'utilisation du condom ;mais il y a encore à faire pour la maîtrise de la situation .

3.2.2.Les connaissances sur l'utilisation des contraceptifs

Les contraceptifs sont les produits, des matériels,méthodes ainsi que des connaissances ,tous permettant de contrôler des naissances .Le contrôle des naissances,est une traduction littérale de l'anglais « birth control » ,qui désigne les comportements destinés à limiter la descendance des couples .Plusieurs expressions ,plus ou moins synonymes sont également utilisées pour designer ces comportements :Limitations des naissances,prévention des naissances,régulation des naissances,planification des naissances ou planning familial .

Le contrôle des naissances répond à plusieurs nécessités ou aspirations sociales :La protection de la mère et de l'enfant ,la protection du VIH SIDA et les infections sexuellement transmissibles ,mais également ,la volonté que les maternités soient réellement désirées par les parents .

Par ailleurs, grâce aux méthodes contraceptives modernes,le contrôle des naissances peut constituer un frein efficace à l'évolution démographique galopante que connaissent notre pays .Avec le temps, les méthodes de contrôle des naissances ont beaucoup changé,et sont devenues très diversifiées .

Les méthodes contraceptives traditionnelles ,telles que le coÎt interrompu, le diaphragme,... sont en recul, et seul le préservatif est beaucoup plus utilisé désormais comme moyen de protection contre le SIDA que comme moyen de contraception.

Les méthodes contraceptives modernes les plus répandues depuis 1960 sont le stérilet,des pilules contraceptives el le perservatif. En cas d'échec de la contraception,il était toujours possible d'avoir recours à l'avortement,malheureusement, celui-ci est toujours interdit dans plusieurs pays ,inclus le Rwanda .

A l'endroit où il est devenu légal,il est pratiqué dans des cliniques ou dans les centres médicaux sous contrôle médical,il est pratiqué de façon clandestine là où il est interdit.

L' avortement est très rare dans les régions ou les interdits religieux sont très prégnants ; enfin , nous pouvons citer aussi la stérilisation féminine ou masculine qui ont l' inconvénient d'être irréversible.

Généralement, toutes les personnes sexuellement actives ont besoin de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles, y compris la terrible maladie de VIH SIDA .Les femmes sont les plus concernées à ces problèmes, surtout celles qui font la consultation prénatale.La meilleure solution consiste à toujours employer correctement des condoms,où à éviter d' avoir des contacts sexuels ,sauf dans le cadre de rapports mutuellement conjugale,monogame .

Suffisamment soutenus, les programmes de planification familiale chez les femmes fréquentant la C PN pourraient les aider à prendre de façon responsable leurs décisions en matière de sexualité,et à éviter ainsi les Infections Sexuellement Transmissibles ,inclus le VIH SIDA ainsi que les grossesses non désirées .

Nous avons voulu savoir la proportion des femmes utilisant les moyens de limitation de naissance chez les femmes fréquentant la Consultation Prénatale de Muhima dont les résultats figurent dans le tableau ci-dessous .

Tableau29 :Réponses des femmes utilisant les moyens(méthodes) de limite les naissances

Utilisation des moyens de limite les naissances

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

2

5

7

20

9

12

Non

37

95

28

80

65

88

Non informée

0

0

0

0

0

0

TOTAL

39

100 

35

100

74

100

Source :Résultats de notre enquête Juin ,2007

Nous avons trouvé que seules, 12% de tous nos enquêtées utilisent les moyens de limiter les naissances, 88% ne l' utilisent pas. Les femmes multipares utilisent les moyens de limiter les naissances à 20% , alors que les primipares l'utilisent à 5%, ceci est bien compréhensible, car les primipares ont peut être encore besoin d'un enfant alors que les multipares veulent la réduction .

Mais nous, on insiste sur l'utilisation, non à la prédominance ;car l' indicateur d'utiliser les moyens de limiter les naissances reflète sur plusieurs facteurs comme l'information au VIH SIDA que nous analysons ultérieurement, l'utilisation du condom pour se protéger contre le VIH SIDA et bien sur pour éviter des grossesses nos désirées.

Non seulement la protection de VIH SIDA ou les grossesses non désirées , nous voulons savoir ce qui est fait en comparaison de la politique nationale, qui prévoit d'ici 2010 , l'utilisation des méthodes contraceptives à 15% au niveau national , au lieu de 4% qu' elle est aujourd'hui (EDS 2000 ,5).

En plus, on s'inquiète des soins ou avantages que ces femmes manquent ,tel que le diagnostic précoce des cancer féminins, le diagnostic précoce des infections sexuellement transmissibles ,y compris le SIDA, les soins pré et post partum si jamais l'avortement, le traitement des aménorrhées(stérilité consécutive à toute issue que ça soit la naissance vivante,mort- né,fausse couche),et d'autres anomalies conduisant à un état de santé physique déficient .

Comme nous l' avons vue dans le chapitre précédant, le lien entre la mortalité infantile et la fécondité par le biais des naissances de remplacement peut être démontré. On sait déjà que la mortalité favorise les naissances de remplacement ;précisément, la mortalité réduite(infanto-juvenile) pourrait empêcher les femmes au recours à la contraception, et ainsi augmenter le risque de transmission de VIH SIDA.

En plus, dans un milieu ou la mortalité s'aggrave,le mariage précoce et l'absence de pratiques contraceptives s' aggravent, ainsi ,favorise la précocité de la maternité et le remplacement rapide des grossesses.Dans tous les cas ,cependant, nous remarquons que la limitation des naissances est aujourd'hui sans doute une importante action pour réduire le niveau de dissémination de VIH SIDA et des infections sexuellement Transmissibles, surtout dans les pays en voie de développement comme le Rwanda .

La faible utilisation des méthodes modernes de limiter les naissances n'est pas unique pour le Rwanda ou l'utilisation est de 4% , mais aussi au Bénin(7%), au Burkina Faso(5%),Cameroun(7%),Cote d'Ivoire(7%),ainsi que le Mali qui a 6%, alors que l'utilisation est très avancée dans les pays développés(EDS 2005) .

utilisation des méthodes de limitation des naissances dépend elle-même de nombreux facteurs , parmi les quels figurent la religion , le niveau d' instruction qui est d'ailleurs très bas au Rwanda [EDS 2005 ]), le taux d' analphabétisme était de 43.6% pour les hommes et 50.5% pour les femmes),dans notre enquête, nous avons trouvé que la majorité des femmes n'ont fait que l'école primaire .Elle dépend aussi du rang des enfants et leur situation sanitaire.

En analysant l 'utilisation des moyens de limiter les naissances et leur rôle qu' elle joue dans la prévention du VIH SIDA , nous avons aussi pointé sur quelle type de méthode qu' elles utilisent ; les réponses assemblées sont résumées dans le tableau ci-dessous

Tableau 30:Réponses sur les méthodes ou moyens de limiter les naissances utilisées par les femmes

METHODE

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Pilule

1

50

2

29

3

33

Injection

0

0

1

14

1

11

Condom

1

50

4

57

5

56

D .I.U

0

0

0

0

0

0

Abstinence

0

0

0

0

0

0

Retrait

0

0

0

0

0

0

Norplant

0

0

0

0

0

0

Total

2

100

7

100

9

100

Source :Résultats de notre étude Juin ,2007

D' après nos investigations, 56% utilisent le perservatif comme moyen de limiter leur naissance, aussi , elle sont toutes trouvées VIH négatives,d'après notre étude, ceci ramène à dire que l' utilisation de condom comme moyen de limiter les naissances est aussi applicable au prévention de VIH SIDA.

Le nombre des multipares qui utilisent le condom dépassent le nombre des primipares,57% contre 50% , on avait trouvé que les multipares utilisent le perservatif à 46% alors que les primipares l' utilisent à 26% . L'autre moyen préféré par les femmes est l'utilisation des pilules(33%) à l'ensemble, finalement, vient l'injection à 11% d' utilisation.

A cette dernière méthode, les femmes nous ont dit qu' elle cause des problèmes de diminution du sentiment sexuel dans leur corps, et que l'état des organes sexuelles d'une femme qui utilise l' injection l'expose plus à la contamination du VIH SIDA , scientifiquement on ne peut pas le prouver mais biologiquement c' est possible, si jamais cette injection a des changements corporels au niveau des organes génitaux de la femme .

Les autres moyens comme l' abstinence, le DIU , le retrait et d'autres ne sont pas préfères ni par les femmes primipares , ni par les femmes multipares.

Parmi les femmes qui n'utilisent pas les moyens de limite les naissances, quelques unes planifient l'utilisent ultérieurement et d'autres n' ont aucune moindre intention de les utiliser, alors que les autres ne savent pas s' elles vont les utiliser ou pas . Nous avons résumé tous leur réponse dans le tableau ci -dessous .

Tableau 31 :Réponses des femme ayant l'intention d'utiliser les moyens de limiter les naissances

Femmes ayant l'intention d'utiliser les contraceptifs

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

10

27

20

72

30

46

Non

20

54

2

7

22

34

Non informée

7

19

6

21

13

20

TOTAL

37

100

28

100

65

100

Source :Résultats de notre étude Juin ,2007

Même si la majorité n'utilisent pas les moyens de limiter les naissances, on ne peut pas perdre l'espoir , car 46% de tous les femmes enquêtées ont l' utilisation dans leur plan(intention de l'utiliser), les multipares en désirent plus que les primipares(72%) contre 27% .

Vingt pour cent de toutes les femmes enquêtées ne savent pas leur point, s' elles vont les utiliser ou pas, alors que 34% des multipares ont un refus total d'utiliser les moyens de limiter les naissances .Les raisons de non utilisation sont variées ,tel qu' on l' a montré dans les passages précédents ;seulement, nous avons poursuivi nos investigations en identifiant de quel type de moyen qu'elles vont utiliser si jamais elles commencent leur utilisation .Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous 

Tableau32 :Réponses sur les méthode(moyen) prévues d'être utilisées par les femmes à la limitation des naissances

METHODE

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Pilule

2

20

0

0

2

7

Injection

0

0

0

0

0

0

Condom

8

80

15

75

23

77

D .I.U

0

0

0

0

0

0

Abstinence

0

0

4

20

4

13

Retrait

0

0

0

0

0

0

Norplant

0

0

1

5

1

3

Total

10

100

20

100

30

100

Source :Résultats de notre enquête Juin,2007

Même si certaines femmes n'utilisent pas les méthodes de limiter les naissances, elles prévoient les utiliser dans l'avenir pour limiter leur naissances.Elles ne les utilisent pas pour des raisons diversifiées ,à savoir l'ignorance, le coût, la mauvaise volonté ou d'autre.Toutes les méthodes sont citées ci-haut et celles expectées à l'utilisation de plus sont le condom et abstinence en deuxième position.D' après nos enquêtées , nous avons pu remarqué que 77% des femmes utiliseront le perservatif comme moyen de limiter leur naissances. Treize pour cent pratiqueront l'abstinence, sept pour cent utiliserons la pilule, le Norplant à 3% , en dernier lieu l'injection et le Dispositif Intra Utérine (DIU).

Par voie indirecte, cette constation montre que l'hôpital, ainsi que d'autres centres ou se font les consultations prénatales doivent prévoir les perservatif suffisants par ce que les femmes préfèrent les utiliser si jamais elles commencent le planning familial, en même temps , elles vont se protéger contre le fléau du VIH SIDA.

Quelque primipares planifient d'utiliser les pilules, qui sont aussi disponibles . Les autres moyens citées comme l'abstinence, le Norplant, et d'autres qui ne sont pas citées par les femmes doivent être bien enseigné par les responsables tel que nous le verrons plus loin dans l'éducation pour la santé (prestataires en matière de planning familial ,protection du VIH SIDA , et d'autres) .

Comme nous avions analysé la parité et la séroprévalence du VIH SIDA , et que nous avions aussi récolté les informations sur l'utilisation des méthodes limitant les naissances , Nous avons investigué aussi ce que les femmes pensent la possession de nombreux enfants(forte parité) ,el la possession d'un nombre réduit d'enfant(faible parité) sur la prolongation de la vie, autrement dit l'espérance de vie (Nombres moyen d'années supplémentaires qu'une personne doit vivre si les taux courants de mortalité persistent , expression employée le plus souvent est l'espérance de vie à la naissance) .

Tableau33 :Réponses des femmes sur la Parité(nombre d'enfants) et la survie des femmes

Parité et L'espérance de vie .

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Forte parité l' augmente

0

0

0

0

0

0

Forte parité la diminue

39

100

34

97

73

99

Faible parité l'augmente

39

100

34

97

73

99

Faible parité la diminue

0

0

0

0

0

0

Non informé

0

0

1

3%

1

1%

Source :Résultats de Notre étude Juin ,2007

D'après nos recherches sur terrain, 99% des femmes enquêtées affirment que la forte parité diminue l'espérance de vie à la naissance,aucune femme qui a osé de dire que la possession d' un grand nombre d'enfants augmente l'espérance de vie à la naissance(0%), une femme multipare (1%) ne sait pas si la parité joue un rôle sur l'espérance de vie à la naissance .

Notre priorité réside sur la parité et le VIH SIDA , mais les résultats obtenus à ce tableau peut inciter tout les démographes, les personnels de santé, les chercheurs ou d'autres scientifiques , qui remarque que toutes les femmes savent le bien fait de diminuer les naissances,et même elles savent comment le faire, pourtant , le problème de surpopulation et de forte fécondité continuent à enrager les citoyens et citoyennes des pays en voie de développement .

En nous intéressant sur les raisons probables qui empêchent les gens de prendre la responsabilité d' avoir les enfants en équilibre,pour augmenter leur espérance de vie, elles nous ont répondu à 80% que seul Dieu , créateur de l'Univers est responsable de tous les problèmes mondiaux en rapport de la fécondité,le SIDA ,(comme punition), la parité, la mortalité,et qu'elles ne vivent que pour accomplir la mission et la volonté de Dieu .

Ceci montre que les progrès réalisées en matières de la prévention,de planning familial, de CPN , d' éducation surtout, et d'autres sont à renforcer pour atteindre les objectifs du millénaires en matière de la Santé .

3 .2. 3.Les connaissances sur la circoncision comme moyen de protection contre le VIH SIDA , et d'autres ISTs

La circoncision n'est rien d'autre qu' un acte chirugico- médical , ayant comme objectif d' enlever le prépuce(couverture du gland) du pénis et exposer le gland au milieu extérieur(Lorenzo .2002 ,4)

La circoncision est un acte très ancienne, pratiqué même avant l'arrive de Jésus Christ . Dans nos jours,la circoncision est d'actualité, surtout en matière du VIH SIDA et d'autres infections sexuellement transmissibles .

Beaucoup de chercheurs affirment que la circoncision , s'elle est bien fait , protége la contamination du VIH SIDA et d'autres infections sexuellement Transmissibles[Oguda 2005], les autres affirment qu' elle protége en moitié(réduction du risque de contamination),et les pessimistes qui affirment qu' elle ne protége rien. Nous avons voulu savoir ce qu'en est la situation sur les partenaires de nos femmes enquêtées , fréquentant la consultation prénatale, nous avons tout d'abord chercher à connaître si leur marie étaient circoncis ou pas, et nous résumons les réponses obtenus dans le tableau  ci- dessous

Tableau34 :Réponses sur l' état de circoncision des partenaires des femmes fréquentant la Consultation Prénatale

Circoncision du partenaire

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

18

46

17

49

35

48

Non

20

51

18

51

38

51

Non informée

1

3

0

0

1

1

Total

39

100

35

100

74

100

Source :Résultats de notre enquête Juillet,2007

D' après notre entretien, 48% des femmes fréquentant la CPN nous ont confirmé que leur mari sont circoncis, 51% nous ont révélé que leur mari ne sont pas circoncis .Une femme seule ne sait pas si son mari est circoncis ou pas,car depuis leur vie en union n' a jamais vue le sex de son partenaire, et qu' elle ne prévoit même pas le voir ;car c' est interdit dans la coutume traditionnelle.

Concernant la circoncision et la protection, celles qui ont des partenaires circoncis n'ont pas confirmé à 100% que leur mari sont protége contre le VIH SIDA et les autres maladies sexuellement Transmissibles, ceci nous a obligé de faire un double travail ,de savoir réellement l'avis de la circoncision et la protection en général, et de spécifier la protection seule pour les femmes ayant les partenaires circoncis .Nous résumons les réponses de femmes qui ont leur partenaire circoncis dans le tableau ci-dessous

Tableau 35:Réponses des femmes sur la circoncision et la protection du VIH SIDA ,

circoncision protége le VIH /SIDA

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

16

88

17

100

33

94

Non

1

6

0

0

1

3

Non informé

1

6

0

0

1

3

Total

18

100

17

100

35

100

Source :Résultats de notre enquête Juillet ,2007

Parmi les 35 femmes qui ont leur mari circoncis, 94% affirment que leur mari sont protégés contre le VIH SIDA , une femme n'est pas d'accord de cette protection(3%) , une autre ne sait pas si son mari est protége contre le VIH SIDA ou pas.

Cent pour cent des multipares croient que la circoncision de leur mari les protége contre le VIH SIDA , elles doivent avoir raison car elles ont toutes un statut sérologique négatif,c'est-à-dire qu' elles sont tous testées VIH Négatif.Quatre vingt pour cent des primipares affirment que leur partenaires sont protégés contre le VIH SIDA , une ne s'est pas prononcée, et l'autre l' a niée, de toute façon, elles aussi ont raison de le confirmer car elles ont aussi le statut sérologique négatif , pure encore , leur partenaires ne sont aussi contaminées par le VIH SIDA.

En demandant aux femmes ce qu' elle planifient faire, la majorité nous ont dit qu' elles vont faire circonciser leurs garçons à temps, d' autres nous ont dit qu' elles pourront sensibiliser les autres à la circoncision.Nous avons aussi discuté avec les femmes fréquentant la CPN sur la protection de VIH à l'ordre général ,sans distinction de celles qui ont les partenaires circoncis ou non circoncis .Nous avons résumé ceci dans le tableau suivant

Tableau 36:Réponses des femmes sur la circoncision et la protection de VIH SIDA de l' Ordre général

circoncision protége le VIH /SIDA

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

20

51

22

63

42

56

Non

16

41

13

37

29

40

Non informé

3

8

0

0

3

4

Total

39

100

35

100

74

100

Source :Résultats de notre enquête Juin ,2007

Quelque soit les résultats, la majorité des femmes affirment que la circoncision protége la contamination du VIH SIDA, car nous remarquons que 56% des femmes le témoignent, même si 40% ne sont pas d' accord. Comme clôture de cette discussion de circoncision, nous pouvons argumenter l'idée des femmes qui disent que la circoncision serait l'un des moyens de lutter contre le SIDA , mais sans toute fois confirmé de notre part qu' elle protége complètement l' infection à VIH SIDA .

Ceci pourrait provoquer les dégâts de contamination involontaires, soi disant qu' ils sont circoncis , pour cela , il fallait qu'on fasse une recherche approfondi sur les hommes, afin de confirmer cette pratique enrichie dans la culture musulmane .

3.3.LE CONCEPT D'INFORMATION--EDUCATION---COMMUNICATION(IEC) DANS LA LUTTER CONTRE LE VIH SIDA CHEZ LES FEMMES FREQUENTANT LA CPN

III.3.1.Introduction 

Les termes d' information(nouveau renseignement sur quelque chose,actualité ou l'opinion nouvelle qu'on informe aux citoyens), d' éducation(ensembles des moyens utilisés pour former vers le développement ou l' ensemble des connaissances de ce qu'il faut faire en société ), et de communication(échange des informations à l'aide de la parole, des gestes, des signes ou des affiches) sont souvent employées dans la lutte contre le VIH SIDA.Certains prestataires en matière de VIH SIDA disent que l' information, l'éducation,et la communication sont inséparables pour le changement de comportement en matière de VIH SIDA , se résumant comme :IEC/CCC.

3.3.2.L évaluation de l' information donnée pour lutter contre le VIH SIDA chez les femmes fréquentant la Consultation prénatale

Nous avons commencé en analysant les réponses des femmes sur la généralité au VIH SIDA , et la voie ou canal d' information  sur le VIH /SIDA. Cent pour cent des femmes nous ont confirmées avoir entendu parlé du VIH/SIDA. Aucune femme ignorante sur l'existence du VIH/ SIDA et ses conséquences néfastes sur la vie familiale,sociale et économique du pays.

Directement, on s'est précipité sur la voie ou le canal d' information destinée aux femmes fréquentant la Consultation Prénatale.Partout dans le monde, le rôle des medias dans tous les secteurs est nécessaire pour qu'il ait un changement positif ou négatif dans la société.Ce sont les journalistes variés, qui sont responsables de la diffusion de l'information qui est vraie ou même fausse, qu'ils soient indépendants ou sous contrôle gouvernementale.

Ils existe des journaux à lire, les postes radios, les chaînes de télévision, les théâtres, les comédies, les publicités,les affiches, émissions variées, les danses, les discours,........et toutes sortes de diffusion d'information .Dans notre cas, nous nous sommes limités sur les voies de communication ayant un accès facile directe sur les les femmes ,aussi transmettant directement le message sur le VIH/SIDA afin de changer le comportement en matière de VIH/SIDA.

Tableau 37 :Répartition des réponses sur la Voie ou canal d' Information en matière

de VIH/SIDA destinée aux femmes

Canal d'information au VIH SIDA

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Total

%

Radio

38

97

35

100

73

99

Télévision

8

21

5

14

13

18

Journaux

10

26

7

20

17

23

Formation

2

5

0

0

2

3

Séance

publique

39

100

35

100

74

100

Affiches

35

90

35

100

70

95

Total détaillé

39

 

35

 

74

100

Source :Résultats de notre enquête Juin ,2007

D' après nos investigations, 100% de femmes fréquentant la Consultation prénatale ont reçu une information sur le VIH SIDA dans les séances publiques organisées avant leur consultation.99% de femmes en général l' ont reçu à la radio.L' intérêt de la radio dans la dissémination des messages d'IEC est généralement reconnu en Afrique(Africanet ,2002 :25).

L' étude menée par le Centre d' Information de Documentation et de Counselling (CIDC) en 1995 a montré que la Radio Rwanda est une source d' information privilégié sur le SIDA à 73%[Twagirayezu,2000].Nous soulignons ici le rôle des théâtres comme « URUNANA  »de BBC gahuzamiryango, et la Voie d' Amérique(VOA) dans leur émission « Bazamuganga » ,le rôle qu' ils jouent dans l' information sur le SIDA en faveur des femmes fréquentant la Consultation prénatale.

Quant à la Télévision, seulement 18% ont été informé à ce canal .L' accès à la TV reste encore limité en particulier dans les zones rurales comme l' a montré l'enquête réalisée par le PSI/RWANDA en 1998 ,qui a montre que 3,8% de femmes regardent la TV au moins une fois par semaine .

Vingt trois pour cent de femmes ont eu leur information sur le SIDA grâce aux journaux .Malheureusement, l' accès aux journaux hebdomadaires reste limité .

Les formations consacrées aux VIH SIDA sont à augmenter,car 3% seulement ont bénéficié l'information à ce canal .La journée mondiale de lutter contre le SIDA attire beaucoup de monde car, beaucoup de formations, de séances, de théâtre, de jeux,etc., sont organisées à ce sujet, nous pouvons donc inciter les femmes à y participer pour bénéficier d' une information sur le SIDA.

Quatre vingt quinze pour cent des femmes nous ont révélé qu' elles sont informé sur le SIDA en lisant les affiches, même s' elles ne sont pas de formation avancée .Sous l' initiative du Ministère de la santé et la société MTN Rwanda Cell,ils ont mis à la disposition de la population 4lignes gratuites d' information téléphonique sur le SIDA, oeuvrant tous les jours de 7h à 20h00 , ceci pourrait aussi les aider à s' informer sur le SIDA.

Profitant du niveau de connaissance du VIH SIDA , et les moyens utilisées pour diffuser les informations, nous avons demandé aux femmes ce qu' elles pensent sur l' évolution du VIH SIDA. L'espérance que le SIDA aura un vaccin est partage par 8% de toutes les femmes enquêtées alors que 92% n'espèrent pas un vaccin.Concernant le traitement,41% estiment que le SIDA finira à trouver le traitement curatif,contre 59% qui le dénient.IL n'y a pas trop de divergence entre les primipares et les multipares à ce point.

3.3.3.L' information disposée par les femmes en ce qui concerne la transmission du VIH SIDA

Une bonne prévention en matière de VIH SIDA est fondée sur une bonne connaissance de modes de transmission et ses facteurs qui peuvent l'influencer(Tourette 1997 :25).

Comme nous avons vu que les femmes connaissent ce que c'est le SIDA. on a directement piqué les questions de connaissances pratiques,sans y mettre les questions erronées utilisées pour les personnes qui n'ont aucune notion sur la matière .

Les femmes sont bien informées sur les moyens de contamination du VIH SIDA,en général. Nous, on était surtout intéressé a déterminer les moyens de transmission du VIH SIDA à leur enfants, car elles fréquentent la consultation prénatale en premier par leur grossesse .

Tableau 38:Evaluation des connaissance des femmes sur les voies de contamination du VIH SIDA à l' enfant né d' une mère séropositive

Transmission du VIH /SIDA

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Grossesse

9

23

10

29

19

26

Délivrance

30

77

25

71

55

74

Allaitement

0

0

0

0

0

0

Autre

0

0

0

0

0

0

TOTAL

39

100

35

100

74

100

Source :Résultats de notre étude Juin ,2007

D'après nos investigations , 74% de nos enquêtées pensent que la mère transmet le VIH à son enfant au cours de la délivrance(accouchement).26% affirment que la transmission ne se déroule qu'au moment de la grossesse. Aucune qui affirme l' allaitement ou l' autre moyen .Scientifiquement, ces femmes ont raison ,mais la transmission du VIH SIDA à l' allaitement n'est pas 0%, car les chercheurs ont découvert que le Virus du VIH SIDA se trouvent dans tous les liquides humorales(corporels).L'autre, cité dans le tableau était destiné à collectionner les moyens de transmissions non citées dans le tableau et évoquées par les femmes , mais toutes les réponse pointaient la grossesse, la délivrance ou accouchement. Apres les petites discussions avec les enquêtées , elles comprenaient que la transmission au moment de l'allaitement était possible par les micro blessures se trouvant sur les seins mères allaitantes,mais que la transmission est peu probable par rapports aux autres moyens citées dans le tableau.

3.3.4.Information disposée par les femmes en ce qui concerne le dépistage volontaire(CDV) l'utilisation des Antiretroviraux(ARVs)

Le dépistage volontaire contribue à la prévention du VIH SIDA dans la mesure ou il facilite le changement de comportement , réduire le risque de se contaminer et de transmission de l'infection à l' enfant .IL favorise aussi l'accès aux soins pour les Patients Vivants avec le VIH SIDA ,il aide les personnes séropositives à accepter leur statut sérologique,il favorise la gestion précoce des infections opportunistes, et le traitement aux Antiretroviraux(ARV).

Comme les femmes fréquentant la CPN reçoivent le dépistage, nous avons voulu savoir la situation du dépistage avant et après leur vie en union 

Tableau 39 :Situation du dépistage volontaire avant et après le mariage

Dépistage du VIH /SIDA

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

TOTAL

 
 
 

Effectif

%

Effectif

%

Total

%

Avant le mariage

24

61

15

43

39

53%

Après le mariage

39

100

35

100

74

100%

TOTAL

39

100

35

100

74

100

Source :Résultats de notre étude Juin,2007

Apres nos investigations, 53 % de nos enquêtées avaient fait le test de dépistage avant leur vie en union, quel que soit légitime ou illégitime.La fréquentation du service de consultation prénatale a fait que toutes femmes soient testées à 100% .

Elles nous ont révélé qu' elles motivent leur partenaire à les accompagner pour partager leur résultat sérologique, mais ça n'est pas automatique , ça leur demande un effort.

Nous avons mentionné au départ que le service qui offre la consultation prénatale est bien occupe pour tous les activités d'IEC , dans ce sens , elle distribue aussi les ARVs pour celles qui en nécessitent et qui sont confirmées, et convaincues .

Tableau40:Evaluation sur l'utilisation des anti rétroviraux pour les femmes séropositives

Prise de Nevirapine

PRIMIPARE

 

MULTIPARE

 

TOTAL

 
 

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

6

100%

10

91%

16

94%

Non

0

0%

1

9%

1

6%

Non informée

0

0%

0

0

0

0%

TOTAL

6

100

11

100

17

100

Source :Résultats de notre enquête Juin ,2007

L'utilisation des Antiretroviraux par les femmes enceintes est un bon indicateur, augmentant la chance(probabilité) que leur enfant soient nés VIH négatif(séronégatives) .Nous étions ravi que 94% de toutes femmes séropositives prennent les Antiretroviraux,l'une n' avait pas encore commencée à les prendre , par ce qu' on ne les prends pas à n'importe quel trimestre de la grossesse.De cela, nous trouvons l' importance capitale que possède les informations acquises et les sacrifices du personnel pour lutter contre le VIH SIDA 

Conclusion partielle

Le 3ème chapitre était destiné à synthétiser et analyser les informations sur le rôle des moyens préventives mis en oeuvre pour lutter contre le VIH, le rôle ;la voie et l' impact de l' information reçu en matière du VIH SIDA ,le rôle et les moyens d' éducation en matière du VIH SIDA , le rôle et les moyens de communication en matière du VIH.

Tout ce processus , était de répondre à la 2ème question que nous avions au problématique et de verfier l' hypothèse qui stipule que les moyens préventives ainsi que le contexte de l'IEC joue un rôle primordial sur la prévalence du VIH SIDA chez les femmes,primipares ou multipares fréquentant la Consultation prénatale  au dispensaire de l'hôpital de Muhima.

Nous avons identifié que le perservatif serait le meilleur moyen à utiliser d'avantage pour se protéger contre le VIH SIDA , en même temps, se protéger contre les infections sexuellement transmissibles probables ,car 34% seulement des enquêtées utilisent le condom, alors que 94% du personnel soignant affirme qu'il est disponible, même les enquêtées l'affirment à 74%. En plus, elles affirment qu'il peut protéger le SIDA à 90%. La circoncision serait aussi un bon moyen de se protéger contre le VIH SIDA tel qu' ont annoncé 94% des femmes enquêtées.

Nous avons souligné aussi le rôle et l' utilité des méthodes contraceptives, le lien de concordance et de discordance entre l'utilisation des méthodes contraceptives (moyens de limiter les naissances ) et la protection de l'infection à VIH SIDA, tous ayant un impact direct ou indirect sur la prévalence du VIH SIDA chez les femmes , primipares ou multipares fréquentant la CPN.

Nous avons évalué aussi en dernier lieu le rôle irremplaçable de l' information diffusée en matière du VIH SIDA chez les femmes fréquentant la CPN, car 100% des enquêtées ont entendu parle du VIH SIDA, 99% par la radio comme moyen de communication. 

Nous avons vu que la radio et les séances publiques étaient les plus recommandées, en plus nous avons vu que les efforts fournis dans les activités de lutter ,de sensibiliser ,etc., etc., jouent un rôle primordial dans les statistiques de dépistage volontaire et l'utilisation des anti rétroviraux.Finalement, nous avons synthétisé tous ces activités fournis ,et nous avons trouvé qu' elles verfient la 2ème hypothèse que nous nous sommes posé, ce qui fait que nous encourageons la continuité et le renforcement de toutes ces activités .

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

1.Synthese du travail

Au terme de notre travail dont le thème principal était d' « Investiguer la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares, multipares,et leur approche comparative », il convient de récapituler les principaux résultats éléments qui ont caractérisé notre enquête, les analyser et les interpréter .

Apres avoir constaté l' ampleur de la pandémie du VIH SIDA et l'exposer au niveau mondial, au niveau de l' Afrique surtout l'Afrique subsaharienne, au niveau du Rwanda, et surtout la vulnérabilité remarqué au niveau des femmes dans tous les niveaux, la diversité entre les femmes elles même , les primipares et les multipares, nous nous sommes engagées à mener une étude qui éclaircit la situation du VIH SIDA chez les femmes ,primipares et multipares.

Elle éclaircit cette diversité due aux facteurs rencontrés dans la vie

courante, qu' elles soient socioculturelles,sociodémographiques,socioculturelles ainsi que les comportements à risque accompagnant l' aggravation duVIH surtout chez les femmes , la diversité aux facteurs influençant ou anéantissent la séroprévalence, ainsi que toute gamme de moyens différents utilisés par les prestataires, pour réduire le risque de transmission du VIH SIDA et l'aggravation de la situation .

Ce travail entrepris était dans le cadre académique,en vue de confronter les théories acquises et d'autres informations formelles ou informelles,avec les réalités du terrain.

IL s'inscrit directement au côte de la réduction et de prévention du VIH SIDA après l'identification de la dite prévalence, au moyen des actions éducatives, la seule armée efficace pour le changement du comportement en matière du VIH SIDA.

Indirectement, il s'inscrit sur les problèmes démographiques et sanitaires que le pays en est pour le moment .IL permettra aux agents engagées dans la lutte contre le SIDA d' intégrer,d'améliorer, ou de renforcer certains activités de lutter contre le SIDA , surtout chez les femmes ,les premières vulnérables du VIH SIDA.Ce travail était parti sur les deux questions à base du problématique,-Les facteurs influençant la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares par rapport aux multipares ?

-L'impact des mesures préventives , de l'information ,éducation,communication,destinées au changement du comportement,pour lutter le VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares ? .

Ces questions nous ont poussé à formuler les deux hypothèses ,la première hypothèse posée stipule que la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares est influencé par les facteurs socioéconomiques, socioculturelles,sociodémographiques ,ainsi que des comportements sexuels à risque .

La deuxième hypothèse stipule que les mesures préventives, l'IEC ,sont des éléments primordiaux pour freiner,diminuer la séroprévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares fréquentant la Consultation Prénatale .

Nous avons aussi élaboré les objectifs spécifiques pour guider notre travail qui sont d'examiner les facteurs socioculturelles,socioéconomiques,sociodémographiques favorisant (influençant) la transmission du VIH SIDA , d'examiner le rôle des comportement à risque, examiner l' impact de l'IEC/CCC  et des mesures préventives ;et de déterminer la séroprévalence du VIH SIDA chez les primipares et multipares .Pour verfier nos hypothèses et atteindre nos objectifs, nous avons utilisé les techniques documentaire, d'interview,d'échantillonnage,d'observation et surtout le questionnaire .Les méthodes d' analyse,descriptive, analytique,statistique, comparaison,systémique,et de dépouillement ont été adoptées .

Les résultats de notre enquête sont reparti en 3 chapitres, précède par l' introduction générale qui énonce les intérêts de ce travail, le pourquoi de ce travail et l' endroit de la recherche.Elles sont terminé par une conclusion générale , avant de donner nos suggestions et des perspectives de recherche ultérieure .

Avant d'entrer dans notre recherche, il a fallu d' abord de définir quelques concepts comme multipare,primipare, le SIDA, et VIH .Ensuite,nous avons procède au cadre théorique qui énonce en détail l'historique de la maladie, et tout d'autre connaissance en rapport de la maladie et de nos enquêtées .Le deuxième chapitre soulignait l' influence de différents facteurs et des comportements néfastes à l' avantage du VIH SIDA et montrait même cette prévalence chez les primipares et multipares.

Le dernier qui est le 3 ème chapitre soulignait l'impact des mesures préventives et du contexte de l'IEC pour le changement du comportement en matière de VIH SIDA.

De ce qui précède, nous pouvons conclure que tous nos hypothèses ont été verfié, et que les résultats de notre recherche soit considère comme une réalité scientifique,et que nos suggestions soient prises en considération .

2.Suggestions

Au Ministère de la santé :

-Equiper les services de consultation prénatale en tout et les doter d' un personnel suffisant

-Assurer la formation continue en matière d'IEC/CCC

-Renforcer l' IEC/CCC en vue de convaincre le dépistage volontaire

-Augmenter les centres de dépistage volontaire et de consultation prénatale ,et de Planning familial

-Renforcer les structures de coordination de tous les interventions en matière du VIH SIDA.

Aux Directeurs des hôpitaux de référence ou de districts

-Sensibiliser la communauté y compris les accoucheuses a domicile aux initiatives de consultation prénatale .

-Mettre en place des mécanismes incitatifs motivant les infirmières à rester aux leurs postes de consultation prénatale.

-Elaborer et diffuser les affiches du VIH SIDA au sein des hôpitaux

-Faciliter, ou aider les étudiants mémorants en recherche, et surtout les autoriser aux toutes données après un concesus mutuel

-Améliorer l' accessibilité aux données qualitatifs et quantitatifs

-Elaborer et évaluer un plan de suivi  de la mise en oeuvre des politiques de VIH SIDA , de CPN , de CDV, et de PF.

Aux femmes fréquentant la CPN

-Suivre tout le programme de CPN et respecter tous les rendez-vous

-Prendre les ARVs donnés s' elles sont VIH POSITIVS

3.Perspectives des recherches futures

Nous ne prétendons pas avoir répondu à toutes les questions en matière du VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares,même si nous affirmons qu' il constitue une partie pertinente .

Nous incitons les chercheurs et d'autres scientifiques à poursuivre les recherches à ce sujet pour enrichir les résultats, mais aussi nous les incitons à mener les recherches avancées sur :

°lmpact de la non utilisation du condom féminin comme moyen de protection de la fécondité et de la prévalence du VIH SIDA .

°L'action de la parité et de VIH SIDA aux femmes commerçantes de la rue face aux déterminants démographiques

BIBLIOGRAPHIE

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FRANCOIS ABALIKUMWE

Etudiant memorant en Démographie

Université Libre de Kigali

Faculté de Science Sociales

Tel : +25008507792

Mail : abalikum2005@yahoo.fr

DECLARATION

Par la présente de cette formulaire de questionnaire, nous, François Abalikumwe, étudiant memorant en Démographie, nous vous demandons de participer volontairement et de répondre à ces questions en toute vérité, aisance, et en sécurité afin que nous puissions réaliser notre recherche de fin d'études, et nous vous garantissons que seul vous et nous seront responsables des résultats en toute sécurité professionnel.

A IDENTIFICATION

1. Code no: 2. Date 3.Site:

4. Age: 5.Poids 6.Taille 7. Nationalité

8. Provenance : 9. Domicile 110.étranger

11. Education : Primaire Secondaire Université Autre

12. Profession  étudiante ménagère enseignante cultivatrice

Fonctionnaire commerçante autre

13.Religion :Catholique Protestante Musulman Adventiste

Traditionnelle Pentecôtiste Jehova

14. Statut matrimonial: Marié : Célibataire Veuve Divorce

Union libre

15. Revenu mensuel < 55000Frws 55000Frws > 55000Frws

16. Comment est la situation de votre habitat ? Locataire Propriétaire

Prêt autre

B.QUESTIONS SPECIFIQUES

1. Quel est votre Mariage ? Légitime illégitime

Monogame Polygame

2. Quelle est votre Parité ?Primaire sécondaire Tertiaire >3

3Quel est votre age au 1ermariage 1ere grossesse 1errapport sexuel

4. Quelle est votre intervalle ? Protogenesique Intergenesique

5. Pensiez vous que votre mari est infidèle ?oui non non informé

6.a) Utiliseriez vous du condom ? Oui non non informé

b) sont-ils disponibles ?  Oui non no informé

7.a) Votre mari est-t-il circoncis ? Oui non non informé

b) Si oui, pensiez vous que ça peut vous protéger contre le VIH ?

Oui non non informé

8. a)Aviez-vous contacté un IST ? Oui non non informé

b) Ton partenaire en a contacté ? oui non non informé

c) Aviez-vous reçu un traitement ? Oui non non informé

9. Aviez vous fait le Sexe Contre argent ? Oui non non informé

10. N'aviez-vous jamais pris de la bière ? Oui non non informé

11. N'Aviez-vousjamais pris de la drogue ?oui non non informé

12.Comment se fait la transmission de VIH de la mère à l'enfant ?Grossesse

Allaitement délivrance autres

13.Pensiez vous que la faible parité augmente l'espérance de vie ? Oui

Non no informé

14. Pensiez vous que la forte parité augmente l'espérance de vie ? Oui

Non no informé

15Aviez-vous entendu parlé du VIH SIDA ?oui non non informé

16. Quelle est votre Source d'information VIH ? Radio TV

Journaux autres

17.Aviez -vous migré ? Migration Interne oui quand non

-Externe oui quand non

18.Aviez-vous perdu un enfant ?oui non parité ? cause ?

19. Etiez-vous sous traitement ARVs ? Oui non si oui,depuis quand ?

20. Aviez -vous fait un test VIH avant Votre union ? Oui quand

non non informé

21. Aviez -vous fait un test VIH après Votre union ? oui quand

non non informé

22. Pensez- vous qu'une femme primipare puisse demander

à son partenaire d'utiliser un perservatif ?Oui non non informé

23. Pensez- vous qu'une femme multipare puisse demander à son

Partenaire d'utiliser un perservatif ? Oui non non informé

24. Pensiez vous que la décision d'utiliser un perservatif

est faite Par un homme ? oui non non informé

25. Pensiez vous que la décision d'utiliser un perservatif est faite

Par une femme ? Oui non non informé

26. A votre avis, les femmes primipares n'aiment pas l'utilisation

des perservatifs ? Oui non non informé

27. A votre avis, les femmes multipares n'aiment pas ll'utilisation

des perservatifs ? Oui non non informé

28. RESULTAT du VIH : POSITIF NEGATIF INDETERMINE

29. Utiliseriez-vous les moyens de limiter les naissances ? 

Oui depuis quand non non informé

a)si oui, laquelle ? :-pilule

-injection

-condom

-Norplant

-DIU

-Stérilet

-Abstinence

-Retrait

-Autre

b) si non, Avez-vous l'intention de l'utiliser ?oui Quand

Non non informé

3 Espériez vous que le VIH SIDA aura un traitement curable?oui non

Non informé

31. Espériez vous que le VIH SIDA aura un vaccin définitif oui non

Non informé

Merci de votre participation !

FRANCOIS ABALIKUMWE

Etudiant memorant en Démographie

Université Libre de Kigali

Faculté de Science Sociales

Tel : +25008507792

Mail : abalikum2005@yahoo.fr

DECLARATION

Par la présente de cette formulaire de questionnaire, nous, François Abalikumwe, étudiant memorant en Démographie, nous vous demandons de nous aider et de répondre à ces questions en toute vérité, aisance, et en sécurité afin que nous puissions réaliser notre recherche de fin d'études, et nous vous garantissons que seul vous et nous seront responsables des résultats en toute sécurité professionnel.

Réserve aux infirmier (es) ou sociologues faisant la CPN à MUHIMA.

A IDENTIFICATION

1. Code no

2. Provenance :

3. Niveau d'étude : A0 A1 A2 A3 Autre

4. Expériences : 1an 2 ans 3 ans 4 ans et plus

B.Autres questions

1. Dans vos préoccupations courantes, figurez-y la lutte contre le VIH SIDA ?

Oui Non non informé

2. Y -t-il un programme ou l'horaire prévu pour l'action de lutte contre le VIH

SIDA ? Oui Non non informé

3. si non, que faire et comment le faire pour que l'hôpital participe activement et efficacement à la lutte contre le VIH SIDA ?

4. Précisément dans les activités de CPN, qu'est -ce qui est fait en matière de lutte contre le VIH SID ?






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci