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Incidence du commerce international sur le développement économique de la RD Congo

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par Franck MBEMBA MALEMBE
Université Chrétienne Cardinal Malula (ex. ISPL) - Licencié en gestion et commerce international 2008
  

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CONCLUSION GENERALE

Au cours de ce travail, il a été démontré que le rôle du commerce extérieur n'est pas seulement de compenser les limbhons du marché intérieur, ni d'offrir les possibilités plus grandes de production, d'empioi et d'équilibre budgétaire, mais de permettre aux pays l'importation d'équipements nécessaires à leur industrialisation et donc à leur développement socio-économique.

Cet objectif ne semble atteint qu'unilatéralement par les pays déjà industrialisés avec qui le tiers monde entretient des relations commerciales. Les importations en provenance de ces pays coûtent deux fois, trois fois plus cher que les matières premières exportées par les pays sous-développés. Cette inégalité résulte la détérioration des termes de l'échange des PVD, et le rythme est loin d'être arrété.

Dans de grands concerts internationaux, les délégués des régions sous-développés ne cessent de réclamer éperdument l'ajustement des prix des produits industriels et la stabilisation des cours des matières premières. Ces cris sont restés vains parce que l'on sait que, ceux qui forment la majorité dans ces assemblées sont les artisans mêmes de la situation anormale que vivent les pays sous-développés. Accorder à ces pays la stabilisation des cours de leurs produits, c'est encourager leur état de sous-développement car aucun effort ne sera entrepris de leur côté pour améliorer la qualité de leurs produits. Compter sur la bonne foi des pays développés pour niveler les prix de leurs marchandises, c'est perdre son temps, puisque, pour ces pays, le profit maximum est le meitmotiv de leur commerce avec les nations pauvres. Celles-ci doivent compter plus sur elles-mêmes que sur leurs anciens colonisateurs.

Loin de nous l'idée de supprimer le commerce entre les riches et les pauvres. Mais il importe à ces derniers de distinguer le nécéssaire de l'accéssoire. Comme beaucoup de biens, notamment les biens de consommation, peuvent être produits sur place, il est un devoir pour eux de concentrer leurs importations sur les biens d'équipement. Certes, ce choix sera difficile d'autant plus que les bourgeoisies nationales naissantes et qui dirigent la plupart des pays sous-développés, ont fait les leurs les modes de consommations étrangères, Mais par une volonté ferme de briser les liens du sous-développement, ce choix sera facilité Iorsque les produits agricoles locaux et abondants auront connu une large publicité auprès des masses et seront offerts sur les marchés préalable, l'implantation des industries de transformation.

Ce qui étonne plus d'un observateur, c'est que dans de nombreux pays sous-développés, ce soient des industries extractives, des entreprises commerciales et financières qui abondent et qu'aucune d'elles ne soit entièrement nationales. On croirait peut-être, à première vue, que toutes ces entreprises contribuent au développement économique des pays dans lesquels elles se trouvent implantées.

Loin de là, ces entreprises sont tournées dans leur totalité vers les marchés extérieurs, car, filiales de grands trusts étrangers, elles ne servent que les intérêts économiques de ceux-ci. Elles constituent, par contre, un goulot d'étranglement pour l'économie des pays que l'on croit être servis.

La nationalisation étant une solution d'extrême, les PVD doivent créer les entreprises parallèles sous la responsabilité des entrepreneurs nationaux, capables et imbus, de nationalisme. C'est à cette condition qu'un vrai développement pourra être amorcé.

Pour éviter la perturbation de leurs budgets et l'effondrement de leurs programmes de développement une diversification des produits exportables s'impose, car la cause de plus grands maux dont souffrent les pays sous-développés, est leur spécialisation dans l'un ou l'autre produit primaire dont le prix et la quantité dépendent de la demande internationale.

L'accession à l'indépendance économique exige une modification profonde des rapports monétaires, qui lient les PVD à telle puissance ou tel groupe de puissances économiques. Ces pays doivent avoir leurs propres monnaies et les nouveaux rapports ainsi créés doivent se développer sur un même pied d'égalité, grâce à l'élargissement des marchés, surtout entre les pays sous-développés eux-mêmes.

La croissance d'un pays dépend de ses ressources en homrnes et en argent. Les pays sous développés sont surpeuplés mais manquent des capitaux pour faire décoller leurs économies et des vivres pour nourrir leurs populations.

Par contre dans bien des pays industrialisés, les capitaux et denrées alimentaires surabondent. La solidarité et la justice humaines invitent les plus possédants à venir en aide aux plus déshérités.

Certes, ce secours d'urgence ne suffit pas toutefois à éliminer, pas même à réduire, les causes qui engendrent dans beaucoup de pays un état permanent d'indigence, de misère ou de famine. Ces causes proviennent d'un régime économique désuet; elles ne peuvent être éliminées ou comprimées que grâce aux divers organisations coopératives. Ces organismes donneront aux habitants les aptitudes, les qualifications Professionnelles, et la compétence technique et scientifique nécessaire. Elles mettront à leur disposition les capitaux pour mettre en route et accélérer leur développement économique. Ces apports sont indispensables et la justice exige qu'ils soient accordés dans le désintèressement politique le plus sincère. Ils doivent avoir pour objet l'ultime de mettre les communautés en voie de développement à même de réaliser, par leurs propres moyens, leur montée économique et sociale. Les nations se conditionnent réciproquement et l'on peut affirmer sans risque de se tromper que chacune se développe en contribuant au développement des autres.

Le développement n'a pas de limites et ne peut se mesurer en termes de monnaie. Si tel était le cas, les pays dits développés ne continueraient plus à faire du commerce et à inventer de nouveaux produits.

Les nombreux avantages qu'ils firent de leur aide aux pays sous-développés ne font qu'augmenter le bien-être de leurs populations. Puisque l'avantage se trouve de chaque côté, les rapports financiers et commerciaux entre les Etats développés et sous-développés doivent être égaux. Il faut que ceux qui donnent l'aide aux sous-développés la fournissent dans des conditions avantageuses pour tous. Il faut qu'ils en finissent avec leur appétit de bénéfices excessifs, avec leur volonté de domination politique, avec leurs calculs des stratégies, militaristes ainsi que avec leurs manoeuvres dont le but est de propager ou d'imposer une idéologie.

Si tel n'est pas le cas, l'aide au tiers-monde n'est qu'un leurre et il y a lieu qu'elle soit boudée par les donataires.

Puisque commerce et aide extérieur n'arrivent pas, dans des conditions actuelles de financement de développement, à remettre les pays sous-développés dans la voie de progrès économique, peut-on les supprimer ?

C'est dans une telle optique, qu'il faut concevoir un plan de développement même s'il se veut simplement indicatif, et étudier alors les possibilités d'intégration du commerce et aide extérieurs dans le plan national. Car la question de l'intervention de l'aide extérieure doit apparaître non pas parce que le pays est en difficultés financières, mais plutôt parce que dans la construction nation autonome un blocage apparaît et sa solution nécessite un emprunt auprès des institutions financières internationales.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams