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Incidence du commerce international sur le développement économique de la RD Congo

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par Franck MBEMBA MALEMBE
Université Chrétienne Cardinal Malula (ex. ISPL) - Licencié en gestion et commerce international 2008
  

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II.1. 2. CAUSES DU SUCCÈS

Le gouvernement transitoire a réussi à inverser la tendance négative de l'économie et a entamé une amélioration de la situation économique. Pour les deux premières années du nouveau siècle,

L'économie était toujours en récession, les taux de croissance étaient de -7% en 2000 et de -2% en 2001, mais depuis 2002, le taux de croissance est devenu positif et passa à 3,5%, soutenu par l'aide massive de la Communauté internationale et par des investissements étrangers, particulièrement dans le secteur minier.

L'économie de la RDC est essentiellement basée sur l'agriculture. La part de l'agriculture au PIB, qui était tombé à 25% en 1980, est revenue à 46% en 2003 (voir Figure 1). L'agriculture commerciale, qui avait joué un rôle important pendant l'ère coloniale, a presque complètement disparu à l'exception de quelques plantations de café dans la province de Kivu. Toutefois, ce secteur a connu une amélioration avec un index de la productivité agricole pour l'exportation qui est passé de 58,7 % en 1999 à 61,3% en 2003 (1995=100).

Figure 3: Structure du PIB

L'industrie minière et le secteur de manufacture ont aussi atteint une meilleure performance. La contribution au PIB de l'industrie a augmenté de 18% en 1999 à 23% en 2003. L'industrie minière et les sous secteurs de la construction étaient les plus dynamiques et leur importance relative a augmenté de 7,4% à 12,3% (industrie minière) et de 3,4% à 5,9% (construction). Le secteur de manufacture et le secteur électricité & eaux ont continué la tendance de baisse et leurs parts dans le PIB est passé de 5% à 3,9% (manufacture) et de 2,2 % à 1% (électricité & eaux) dans cette même période.

La bonne performance de l'industrie minière et du secteur des métaux est due principalement à l'augmentation de la production de diamants, tant au niveau industriel qu'à plus petite échelle, et elle représente presque 75% du total de la production de minéraux en RDC. Au niveau industriel, l'ouverture d'une nouvelle usine pour le traitement de diamants a augmenté la production. Au niveau de production à petite échelle, le Processus de Kimberley a dirigé la production dans des canaux officiels en lieu et place de la contrebande vers les pays voisins. Pour d'autres métaux, la situation semble plus morne; par exemple, la production de cuivre a continué à se détériorer car la réhabilitation des usines existantes exige un investissement énorme qui n'est pas attendu à court terme.

La croissance du secteur de la construction est due à la réhabilitation de l'infrastructure détruite par la guerre et financée principalement par la communauté internationale. La valeur ajoutée du secteur industriel a diminué de 3,3 % en 2003, en raison du manque d'investissement dans la modernisation des usines et le faible pouvoir d'achat de la population, bien qu'il y ait des résultats positifs dans quelques branches comme les secteurs du ciment et de l'alimentation.

Le secteur de l'électricité possède un potentiel énorme, mais jusqu'à présent, le processus de paix en transition est incomplet et n'a pas permis une pleine exploitation. Il y a eu une augmentation de la demande domestique en électricité de basse tension par les ménages, pendant que la demande en électricité de moyenne et haute tension a baissé en raison de la faible activité industrielle. L'exportation d'électricité a baissé en raison d'une incapacité à fournir une provision stable aux clients potentiels.

Au niveau macroéconomique, après une longue période de performance économique chaotique et de déséquilibres économiques fondamentaux, la RDC poursuit un plan de stabilisation macroéconomique sous la supervision de la Banque mondiale et du FMI. En 2003, le taux d'inflation avait diminué à 16 %, comparé à 554 % en 2000, et est tombé à 9 % en 2004. Cependant, à mi-2004, le gouvernement a augmenté ses dépenses, financées par la création monétaire, pour faire face aux problèmes de sécurité dans les provinces de l'est du pays et aux dépenses des institutions politiques. Cette situation a affaibli la discipline macroéconomique et en 2005, l'inflation est montée en flèche à 21 %.

Le RDC a bénéficié de l'augmentation des prix mondiaux des matières premières en 2003 et 2004 et du retour d'investisseurs privés dans le secteur d'exportation. Le résultat a été une augmentation des exportations de cobalt, de bois de construction, de pétrole brut et de métaux précieux.

En même temps, l'importation de capitaux et de biens de consommation est montée rapidement avec la reconstruction de l'économie et l'augmentation des revenus.

L'initiative d'allègement des dettes envers la RDC a permis à la balance globale des paiements de rester stable, bien que la balance commerciale se soit dégradée.

Au niveau fiscal, les réformes mises en place par le gouvernement tant en ce qui concerne le revenu que la dépense, ont eu des effets positifs sur le déficit public. En 2004, les revenus gouvernementaux étaient supérieurs aux critères du FMI et les dépenses sont restées en dessous du critère cible.

Le gouvernement s'est engagé pour la réalisation de la stabilisation politique et la correction des déséquilibres macroéconomiques, coupant les dépenses excessives pour la sécurité et les institutions politiques. Très peu est prévu pour financer des programmes sociaux et de réduction de la pauvreté ainsi que pour la reconstruction des services sociaux de base inexistants comme les écoles, la santé etc. Malgré l'importante croissance du taux de l'économie, les progrès envers les Objectifs de Développement du Millénaire sont limités.

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