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Système d'information et analyse de l'aide accordée au OEV au Cameroun

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par Salomon Gottlieb MASSODA TONYE
Institut Sous-régionale de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur d'Application de la Statistique 2006
  

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DÉDICACE

À maman Hermine pour son courage, son endurance dans les moments difficiles, sa persévérance et son amour ; je dis merci.

REMERCIEMENTS

Nos remerciements vont au Seigneur de gloire, pour son amour, sa grâce, et pour le souffle de vie sans lequel ce stage n'aurait pas pu avoir lieu.

Nous adressons également nos sincères remerciements à toutes les personnes qui ont de près ou de loin influencé de manière positive la réalisation de ce stage, notre gratitude s'adresse de façon particulière aux personnes suivantes :

Ø M. Leoncio F. ESONO NZE OYANA, Directeur Général de l'ISSEA, ainsi qu'à tout le personnel administratif et enseignant de l'ISSEA, pour la formation qu'il nous dispense ;

Ø DR Dieudonné KINKIELELE, pour sa disponibilité et sa sollicitude durant notre année académique ;

Ø DR Cléophas ONDO, pour l'ouverture d'esprit et l'apport en qualité dans notre formation ;

Ø DR Maurice FEZEU, Secrétaire Permanent au Comité national de lutte contre le SIDA, pour son accord à notre stage au sein de sa structure ;

Ø M. Peter TENDOH, Economiste et Démographe au Suivi, Evaluation et Planification des politiques de lutte contre le SIDA, pour sa disponibilité, et son encadrement ;

Ø M. Etienne MBOUI BILONG, Statisticien et Economiste au Suivi, Evaluation et Planification des politiques de lutte contre le SIDA, pour sa disponibilité ;

Ø Mme OKOMONO née OSSOAL Marie Joseph, Chef de la cellule juridique du ministère de l'économie et de la planification pour sa disponibilité ;

Ø A l'ensemble des co-stagiaires au CNLS, Serge FEMBA, NOAH, WILLIAM, et AIGONGUE DJINGUEBAYE pour leur esprit d'équipe et leurs critiques ;

Ø A tous ceux que nous ne pouvons citer ici, nous réitérons nos remerciements ;

SOMMAIRE

DÉDICACE i

REMERCIEMENTS ii

SOMMAIRE iii

LISTE DES TABLEAUX v

LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES vi

ABREVIATIONS ET SIGLES vii

OEV vii

AVANT PROPOS viii

RÉSUMÉ ix

INTRODUCTION 1

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE 4

I) Origine et objectifs 4

I.1) Date de création 4

I.2) Objectifs du CNLS 4

II) Organisation et Partenaires du CNLS 5

II.1) Organisation du CNLS 5

II.2) Les partenaires du CNLS 5

III) Section Planification, Suivi et Evaluation 6

III.1) Rôles spécifiques et importance 6

III.2) Description du poste d'affectation 7

CHAPITRE 2 : CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE 8

I) Aperçu mondial de l'épidémie 8

I.1) Aperçu de l'épidémie au Cameroun 8

I.2) Cas spécifique des Orphelins et Enfants Vulnérables à cause du SIDA 9

II) Problématique générale 12

II.1) Présentation du problème 12

II.2) Résultats généraux attendus 13

CHAPITRE 3 : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE 15

I) Collecte et uniformisation des données sur les OEV. 15

I.1) Fichiers du recensement 15

I.2) Fichiers des OEV soutenus 15

I.3) Uniformisation des fichiers du recensement 15

I.4) Uniformisation des fichiers sur les OEV soutenus 16

II) Traitement des données 16

II.1) Formulaire d'analyse de l'aide apportée aux OEV 16

II.2) Fusion des fichiers du recensement des OEV 17

II.3) Fusion des fichiers des OEV soutenus 17

III) Analyse des besoins des utilisateurs 17

IV) Chronogramme d'exécution 18

CHAPITRE 4 : DESCRIPTION DU SYSTÈME D'INFORMATION 20

I) Le Circuit de l'information 20

I.1) Présentation 20

I.2) Danger du manque de coordination 21

II) Modèle conceptuel de données 21

II.1) Concepts de base du modèle entité association 21

II.2) Mise en oeuvre du modèle 23

III) Implémentation sous ACCESS 24

III.1) Les tables et le modèle logique de données 24

III.2) Les requêtes 25

III.3) Les formulaires 25

III.4) Configuration et chargement des données 27

III) Résultats obtenus 27

CHAPITRE 5 : ANALYSE DES DONNEES DANS LE SI 29

I) Présentation des résultats 29

I.1) Présentation des données reçues 29

I.2) Description de l'assistance apportée aux OEV par province 30

II) Etude de la distribution des assistances par site 32

II.1) Analyse descriptive uni variée 33

II.2) Analyse descriptive multidimensionnelle 34

III) Classification des sites selon le type d'assistance 39

III.1) Critère de mesure de l'éloignement. 39

IV) Suggestions 43

CONCLUSION 44

ANNEXES 45

BIBLIOGRAPHIE 56

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Distribution des OEV par province en valeur et en pourcentage 10

Tableau 2 : Formulaire destiné aux ONG 16

Tableau 3 : Chronogramme d'implémentation de la B.D 19

Tableau 4 : Circuit de cheminement de l'information entre les principaux acteurs aux niveaux central et décentralisé du CNLS 20

Tableau 5 : Description du rôle des tables présentes dans la B.D 24

Tableau 6 : Récapitulatif de rôle des formulaires principaux du SI 25

Tableau 7 : Distribution de la quantité d'information reçue par province sur l'assistance accordée aux OEV 29

Tableau 8 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance alimentaire 30

Tableau 9 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance scolaire 30

Tableau 10 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance sanitaire 31

Tableau 11 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance juridique 31

Tableau 12 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance vestimentaire 32

Tableau 13 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance psychologique 32

Liste tableaux en annexes

Tableau A-1 : Grille d'éligibilité des OEV 46

Tableau A-2 : Répartition des OEV par province et par catégorie cibles 46

Tableau A-3 : Répartition des OEV identifiés et éligibles par province, âge et par sexe 47

Tableau A-4: Concordance des fichiers issus du recensement des OEV 48

Tableau A-5: Distribution des assistances par site d'intervention 51

Tableau A-6 : Statistiques sommaires des variables continues 51

Tableau A-7: Corrélations des variables actives avec les facteurs 52

Tableau A-8 : Valeurs propres ACP 52

Tableau A-9 : Coordonnées, contributions et valeurs des cosinus carrées des individus actifs. 53

LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES

Ø Liste des figures

Figure 1: Schéma organisationnel du CNLS 6

Figure 3 : Schéma illustratif d'un modèle entité association 22

Figure 4 : Schéma du MCD correspondant à l'analyse de l'assistance des OEV. 23

Figure 5 : Schéma du MLD correspondant à l'assistance des OEV 25

Figure 6 : Architecture fonctionnelle du S.I 26

Figure 7 : Dendrogramme obtenu après classification ascendante hiérarchique des sites. 40

Ø Liste des graphiques

Graphique 1 : Evolution de la mise sous ARV des PVVIH 9

Graphique 2 : Répartition par province des OEV soutenus 11

Graphique 3 : Schéma représentant les boites à moustaches par type d'assistance reçu dans les sites 33

Graphique 4: Représentation des Sites sur le plan factoriel 1 36

Graphique 5 : Représentation des sites sur le plan factoriel 2 38

Graphique 6: Répartition du nombre moyen d'OEV assisté par groupe et par type d'assistance 41

Graphique A-1: Axe unitaire plan factoriel 1; Graphique A-2: Axe unitaire plan factoriel 2 ;

Graphique A- 3 : Indices de niveau 52

Graphique A- 4 : Illustration d'une boite à moustache 55

ABREVIATIONS ET SIGLES

ACMS

Association Camerounaise pour le Marketing Social

ARV

AntiRétroViral

BD

Base de Données

CEMAC

Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale

CLLS

Comité Local de Lutte contre le SIDA

CNLP 

Comité National de Lutte contre le Paludisme

CNLS 

Comité National de Lutte contre le SIDA

CSI

Centre de Santé Intégré

DPSP

Délégation Provinciale de la Santé Publique

DS

District de Santé

E-A

Entité Association

EDS

Enquête Démographique et de Santé

Global Fund (Fonds Mondial)

Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, le Paludisme, la Tuberculose

GTC 

Groupe Technique Central

GTP 

Groupe Technique Provincial

ISSEA

Institut Sous régionale de Statistique et d'Economie Appliquée

MCD

Modèle Conceptuel des Données

MLD

Modèle Logique des Données

OEV 

Orphelin et Enfant Vulnérable

ONG

Organisation Non Gouvernementale

ONUSIDA

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA

PFC

Point Focal Communal

PSN

Plan Stratégique National

PVVIH

Personne Vivant avec le VIH

S-E

Suivi et Evaluation

SI

Système d'Information

SIDA 

Syndrome d'ImmunoDéficience Acquise

VIH 

Virus de l'ImmunoDéficience Humaine

AVANT PROPOS

L'Institut Sous régional de Statistique et d'Economie Appliquée est une école sous régionale qui reçoit des étudiants de diverses nationalités. Elle est née de la volonté des Etats membres de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale de disposer d'un organisme de formation des cadres de haut niveau en statistique et en économie. En effet, la principale mission de l'ISSEA est de former et de recycler les cadres en statistique et en économie. Afin de remplir cet objectif, l'école compte en son sein trois cycles de formations.

Le premier cycle est celui des techniciens supérieurs de la statistique dont la durée de formation est de deux ans avec comme diplôme requis pour la formation un baccalauréat scientifique. Le second cycle est celui des ingénieurs d'application de la statistique ; la durée de formation est de quatre ans et le diplôme requis est le baccalauréat scientifique. Enfin, le troisième cycle est celui des ingénieurs statisticiens et économistes dont la durée de formation est de trois ans. L'admission à ces différents cycles se fait par voie de concours.

Dans le cadre de la formation des ingénieurs d'application de la statistique, il est impératif pour chaque étudiant en troisième année, d'effectuer un stage académique d'une durée d'au moins deux mois pour se familiariser avec le milieu professionnel. Suite à cette obligation, nous avons effectué un stage académique au Comité National de Lutte contre le SIDA pour la période du 05 juillet 2007 au 20 septembre 2007.

RÉSUMÉ

La lutte contre le VIH/SIDA, passe aussi par la limitation des impacts socio économiques négatifs qui accompagnent la maladie. C'est pour atteindre cet objectif que les Orphelins et Enfants Vulnérables à cause du SIDA, constituent un groupe prioritaire dans la lutte contre le VIH/SIDA. Les enfants sont l'avenir de toute nation et par conséquent requièrent une attention particulière. Dans son plan de lutte contre le SIDA, le CNLS les a placés parmi ses axes stratégiques d'interventions. C'est ainsi qu'en 2006, une enquête d'envergure nationale a été lancée dans le but de les recenser et de leur venir en aide.

Cependant à cause des moyens financiers limités mis à la disposition du CNLS, seulement près de 8 % des OEV recensés ont été sélectionnés pour bénéficier de diverses assistances. Ces OEV sont suivis par le CNLS en collaboration avec les ONG locales. Dans le but d'évaluer et d'assurer le suivi de l'aide que distribuent ces ONG, il est apparu indispensable d'avoir une base de données qui contiendra les informations issues du suivi multiforme que le CNLS accorde aux OEV.

Au cours de notre stage académique, il nous a été confié la construction de cette base de données. Suite à la réalisation de la dite base de données, des analyses ont été effectuées. Ainsi, il est apparu que l'aide accordée aux OEV était fortement corrélée à leur localisation géographique. Par conséquent, certaines localités ont bénéficié pour des raisons inexpliquées d'une meilleure attribution de l'assistance. Dans le but de faciliter les futures analyses des données issues du suivi effectué par les ONG, une application informatique chargée de présenter de façon claire et précise le niveau de couverture des ONG dans les différentes circonscriptions administratives du Cameroun, a été mise à la disposition du CNLS.

.

INTRODUCTION

Le besoin d'être en bonne santé est sans aucun doute l'une des principales aspirations légitimes de l'être humain. Malheureusement, depuis des siècles, la lutte contre la maladie n'a cessé de remettre en cause cette aspiration au bien être. Aujourd'hui plus que par le passé, grâce aux progrès de la médecine l'homme vit plus longtemps et la victoire contre la maladie semble à portée de main. Cependant, en attendant ce jour où l'on aura trouvé la solution miracle, le quotidien de l'homme est agrémenté par diverses maladies incurables, parmi lesquelles le SIDA. Il s'agit de la pandémie du siècle car elle frappe l'ensemble du globe terrestre et plus rudement l'Afrique Sub-Saharienne qui voit chaque jour ses dignes fils et filles périr. C'est sans doute, la raison pour laquelle la lutte contre le VIH/SIDA est l'une des préoccupations majeures des Etats de l'Afrique Sub-Saharienne. Dans le but de freiner l'évolution de ce mal, le Gouvernement camerounais a créé le Comité National de Lutte contre le SIDA. La création de cette structure témoigne en effet de la volonté du Gouvernement camerounais d'apporter une réponse adéquate et efficace contre l'évolution inquiétante du SIDA au Cameroun.

Le SIDA frappe toutes les couches sociales, aussi, les politiques visant la réduction de la maladie sont multisectorielles, et leur mise en oeuvre nécessite la connaissance de données fiables et précises sur la situation épidémiologique de l'ensemble du territoire national, mais aussi la mesure de l'impact socio-économique de la maladie sur la population. Les statistiques en tant qu'instrument privilégié de mesure d'impact et d'aide à la prise de décision, sont de ce fait indispensables dans cette lutte. Aussi, des mécanismes de collecte de données ont été mis en oeuvre sur l'ensemble du territoire national et des statisticiens ont été recrutés pour assurer la collecte et l'analyse de ces données.

C'est dans le souci de disposer d'informations statistiques de qualité qu'il nous a été confié, le traitement, le stockage et l'analyse des données issues de l'aide socio-économique apportée aux Orphelins et Enfants Vulnérables à cause du SIDA. Il s'agit d'une aide visant la réduction de l'impact de la maladie chez certains enfants. Cette aide s'étend sur le plan scolaire, sanitaire, alimentaire, juridique, vestimentaire et psychologique.

Dans la réalisation de notre travail, il a fallu tout d'abord comprendre le mécanisme de collecte et d'acheminement des données sur les Orphelins et Enfants Vulnérables du fait du SIDA, ensuite il a fallu traiter ces données et mettre en place un système d'information capable de gérer ces données et enfin de participer à l'analyse de ces données. Notre travail s'articulera en deux parties. La première partie s'attardera à présenter la structure d'accueil ainsi que le contexte et la problématique de travail. La deuxième quant à elle, présentera l'approche méthodologique utilisée, le système d'information gérant les données sur le soutien des OEV, et enfin l'analyse de ces données.

I ère PARTIE :

PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET PROBLÉMATIQUE

Chapitre 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE

Chapitre 2 : CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE1(*)

I) Origine et objectifs

I.1) Date de création

Créé le 15 mars 1999 suite à la décision N° 0282/D/MSP/CAB du ministre de la santé publique, le Groupe Technique Central du Comité National de Lutte contre le SIDA voit le jour. Il est localisé dans le grand quartier de la santé qui regroupe : le Comité National de Lutte contre le Paludisme, le Comité de Lutte contre la Tuberculose, l'Hôpital Central, la Fondation Chantal Biya et le Centre Pasteur ; il fait face au CNLP. En tant qu'organe exécutif, le GTC est la cheville ouvrière du CNLS, ses objectifs sont donc liés aux objectifs du CNLS.

I.2) Objectifs du CNLS

- Mission du CNLS

Le Comité National de Lutte contre le SIDA a pour mission de définir la politique générale de lutte contre le SIDA au Cameroun et veille à son exécution, et entre autres missions, il assure:

§ La coordination de la gestion du Programme National de Lutte contre le SIDA ;

§ L'appui technique aux partenaires impliqués dans la réponse locale ;

§ L'appui technique aux partenaires impliqués dans la réponse sectorielle ;

§ La coordination de la stratégie d'information, d'éducation et de communication du CNLS ;

§ La coordination des activités de surveillance épidémiologique et comportementale;

§ Le suivi et l'évaluation des activités menées ;

§ L'appui à la recherche scientifique et technique.

- Plan stratégique du CNLS pour la période 2006-2010

Afin d'aider à la mise en oeuvre des objectifs cités plus haut, le CNLS a dans son plan stratégique nationale de lutte contre le SIDA pour la période 2006-2010 défini les six grands axes suivants:

· Axe Stratégique 1 : Vers l'accès universel à la prévention en faveur des groupes cibles prioritaires

· Axe Stratégique 2 : Vers l'accès universel aux traitements et soins en faveur des enfants et des adultes vivant avec le VIH/SIDA

· Axe Stratégique 3 : Protection et soutien aux Orphelins et Enfants Vulnérables

· Axe stratégique 4 : Appropriation de la lutte par les acteurs

· Axe Stratégique 5 : Surveillance épidémiologique et promotion de la recherche.

· Axe stratégique 6 : Renforcement de la coordination, du partenariat et du suivi et évaluation des politiques de lutte contre le SIDA

II) Organisation et Partenaires du CNLS

II.1) Organisation du CNLS

Le CNLS est une structure sous tutelle du ministère de la santé publique. Il est présidé par le ministre de la santé publique. Il est composé d'un organe central appelé Groupe Technique Central, de dix organes décentralisés : Groupes Techniques Provinciaux. Au niveau périphérique, nous retrouvons les correspondants communaux et les comités locaux. Le Groupe Technique Central, est placé sous l'autorité d'un secrétaire permanent assisté d'un secrétaire permanent adjoint. Le GTC est composé des sections ci après :

§ Section Gestion Administrative et Financière ;

§ Section Appui à la Réponse Santé ;

§ Section Réponses Sectorielles et Partenariat ;

§ Section Réponses Locales ;

§ Section Communication pour le Changement de Comportement et Marketing Social ;

§ Section Planification, Suivi et Évaluation ;

§ Section de Passation des marchés.

Les groupes techniques provinciaux ont une structure interne qui est calquée sur celle du GTC, et sont coordonnés par lui. Il s'agit ici d'une représentation du GTC au niveau provincial.

II.2) Les partenaires du CNLS

Pour une lutte plus efficace contre le SIDA, le CNLS s'entoure de plusieurs partenaires qui interviennent tant au niveau central que provincial. Il s'agit aussi bien des partenaires nationaux qu'internationaux. On peut citer principalement les ministères des affaires sociales, de la famille et de la femme, de la jeunesse, des enseignements secondaires, et des ONG qui participent de façon très active à la lutte contre le SIDA à l'instar de Synergies Africaines, ACMS et le Global Fund qui participe majoritairement au financement du CNLS. L'organisation du CNLS se présente ainsi qu'il suit :

Figure 1: Schéma organisationnel du CNLS

Comité National de Lutte contre le SIDA (CNLS)

Commission Mixte de Suivi

Niveau Central

Groupe Technique Central

(GTC)

Section Réponse Locale

Section Planification Suivi Évaluation

Section Administrative et Financière

Section Réponse Sectorielle et Partenariat

Section Appui à la Réponse Santé

Section Passation des Marchés

Section Communication pour le Changement de Comportement

Comité Provincial de lutte contre le SIDA

Niveau Provincial

Groupe Technique Provincial

Comité Communal de lutte contre le SIDA

Niveau Périphérique

Correspondant Communal

Comité Local

Source : CNLS/GTC

III) Section Planification, Suivi et Evaluation

III.1) Rôles spécifiques et importance

C'est dans cette section que nous avons effectué notre stage académique. Elle est constituée du personnel suivant :

ü Un chef de section qui est médecin ;

ü Un démographe ;

ü Un ingénieur d'application de la statistique ;

ü Un ingénieur statisticien économiste ;

Elle a pour mission de :

· Représenter le CNLS devant les administrations et dans les réunions de concertation avec les partenaires ;

· Élaborer le plan d'action consolidé du CNLS ;

· Assurer la collecte et l'exploitation des données de suivi sur la base des indicateurs de performance et d'impact du programme ;

· Préparer les rapports d'activités mensuels, trimestriels et annuels ;

· Assurer le secrétariat dans les réunions statutaires du Comité National de Lutte contre le SIDA ;

· Préparer en collaboration avec les autres chefs de sections, les missions de supervisions conjointes.

III.2) Description du poste d'affectation

Nous avons eu à notre disposition un bureau situé au premier niveau avec vu sur le parking automobile, que nous avons partagé avec l'un des cadres qui nous a été d'une aide appréciable tout au long de ce stage. Nous avons eu à notre disposition un ordinateur, une imprimante et une connexion sur internet. En somme, nous disposions de toute l'assistance technique et didactique nécessaire à l'élaboration de notre travail. Les logiciels mis à notre disposition et exploités dans la suite de nos travaux sont : SPSS, Microsoft EXCEL, Microsoft ACCESS, STAT TRANSFERT, PAINT et SPAD.

CHAPITRE 2 : CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE

I) Aperçu mondial de l'épidémie

L'ampleur à l'échelle mondiale de la maladie est désormais indéniable. En effet, elle touche toutes les nations dans le monde, et selon le rapport annuel de l'ONUSIDA pour l'année 2006, il apparaît que près de 39,5 millions de personnes sont infectées par le VIH soit deux fois plus qu'en 1995. On estime à 1,3 millions le nombre de malades qui bénéficient de traitements dans les pays pauvres, et 11 000 personnes sont infectées par le VIH par jour. Plus de 95% des cas se localisent dans les pays à revenus faibles ou moyens, et près de 7 700 personnes meurent du SIDA chaque jour. Une personne est contaminée toutes les 6 secondes. Les enfants ne sont pas épargnés par la maladie car près de 2 000 cas sont signalés chez les enfants de moins de 15 ans tous les jours, 2,3 millions d'entre eux vivent avec le VIH. Quant aux femmes, elles représentent environ 50% des nouvelles contaminations. Depuis le début de l'épidémie, 25 millions de personnes sont mortes du SIDA. Pour l'année 2006, on estime à 2,9 millions le nombre de décès de suite de l'infection dont près de 2,1 millions en Afrique subsaharienne, qui est de ce fait la région la plus touchée au monde par l'épidémie.

I.1) Aperçu de l'épidémie au Cameroun

D'après le rapport des nations unies sur le SIDA2(*), pour une population estimée à plus de 16 millions d'habitants, le Cameroun compte plus de 500 000 personnes infectées par le VIH. Les pertes en vies humaines imputables au SIDA sont estimées à plus de 40 000 personnes chaque année. D'après les conclusions du Plan Stratégique Nationale pour la période 2000-2005, s'appuyant sur l'EDS 2004, les femmes sont plus infectées que les hommes (prévalence moyenne chez les femmes 6.8 % contre 4.1 % chez les hommes, de plus 61% des PVVIH sont des femmes). L'estimation annuelle du nombre de nouvelles infections est de l'ordre de 58 000 personnes dont 10 000 enfants et le nombre de décès dû au VIH/SIDA est de l'ordre de 48 700 personnes dont 40 000 sont des adultes.

L'impact socio-économique de cette maladie, bien que n'ayant pas encore été mesuré, nous semble considérable. Selon l'EDS III, cette maladie frappe plus la tranche d'age [15 -24] ans que l'on est en droit d'appeler le fer de lance du Cameroun ; sans compter un nombre sans cesse croissant d'OEV qui est estimé à près de 180 000. Les zones urbaines sont les plus affectées (prévalence de 6.7%), et les populations rurales (prévalence de 4%) sont les moins informées sur les méthodes de prévention de la maladie.

En somme, il s'agit d'une épidémie qui frappe tous les secteurs sociaux avec comme conséquence une aggravation des conditions de vie des familles camerounaises.

Loin de baisser les bras et prenant en compte les insuffisances du plan stratégique de lutte contre le SIDA pour la période 2000-2005, un nouveau plan stratégique a été mis en place pour la période 2006-2010.

On a un nombre croissant de malades sous ARV, une intensification des campagnes de dépistage et une diffusion plus importante de l'information aux couches vulnérables sur les mécanismes de prévention de la maladie.

Graphique 1 : Evolution de la mise sous ARV des PVVIH

Source : CNLS/GTC

Comme on peut le constater, le Gouvernement à travers le CNLS tient sa promesse de gratuité du traitement sous ARV. Ainsi, le nombre de malades pris en charge gratuitement est en constante évolution.

I.2) Cas spécifique des Orphelins et Enfants Vulnérables à cause du SIDA

Le terme OEV est sujet à plusieurs définitions. La définition ci après a été adoptée au CNLS.

Définition

Un OEV est tout jeune camerounais âgé de moins de 18 ans qui est orphelin de père ou de mère à cause du SIDA, ou dont l'un des parents est infecté, ou qui est lui-même infecté.

Aux premières années de l'épidémie, le phénomène des OEV ne s'avérait guère préoccupant. Cependant avec la propagation du virus au sein de la population, le nombre de personnes décédées ou rendues inactives à cause du SIDA a augmenté. Certaines familles ont ainsi vu leurs conditions de vie se dégrader, ce qui a eu pour conséquence de rendre vulnérable les enfants issus de ces familles. Ces enfants représentent ainsi la face cachée des effets dévastateurs de l'épidémie.

Leur nombre sans cesse croissant a conduit le Gouvernement à s'intéresser à ce phénomène. Soucieux de l'avenir et du devenir de ces enfants qui sont affectés ou infectés par le VIH/SIDA, le Gouvernement camerounais a entrepris des initiatives qui vont aboutir en 2006 à la prise en charge de certains de ces OEV avec l'aide du Fond mondial (Global Fund). En plus, la protection et le soutien des OEV constituent l'axe stratégique 3 du Plan Stratégique National de lutte contre le SIDA pour la période 2006-2010. En 2005, le nombre d'OEV était estimé à environ 122 670 par ONUSIDA et il est estimé en 2006 à 183 623 grâce à l'enquête nationale sur le recensement des OEV réalisée par le CNLS/GTC.

Suite donc à cette enquête, on a pu avoir la répartition par province des OEV sur l'ensemble du territoire camerounais :

Tableau 1 : Distribution des OEV par province en valeur et en pourcentage

Province

Identifiés

pourcentage

Adamaoua

11 972

6,52%

Centre

34 276

18,68%

Est

6 091

3,32%

Extrême Nord

20 846

11,36%

Littoral

17 305

9,43%

Nord

7 783

4,24%

Nord Ouest

49 749

27,11%

Ouest

15 276

8,32%

Sud Ouest

14 527

7,92%

Sud

5 698

3,10%

Total

183 523

100,00%

Source : Rapport PSN 2006, CNLS/GTC

On fait ainsi le constat que les OEV soutenus dans les provinces du Centre et du Nord Ouest représentent 45,79 % des OEV. Les critères de sélection étant les mêmes pour l'ensemble du territoire. On peut conclure que ces provinces sont les plus affectées par le phénomène. De plus, près de 79.36% de ces enfants ont moins de 15 ans. Bien que le phénomène n'affecte pas toutes les provinces au même niveau, on constate tout de même qu'il s'agit d'un phénomène dont l'ampleur est nationale. Toutefois, en prenant en compte les moyens financiers mis à la disposition du CNLS, il n'était pas possible de venir en aide à l'ensemble des OEV. Il a par conséquent été mis en place un système permettant de définir les OEV qui sont les plus nécessiteux, et parmi eux on a effectué un choix objectif afin de leur accorder une aide d'ordre scolaire, sanitaire, alimentaire, juridique, psychologique et vestimentaire. Suite à cela, environ 8 % des OEV identifiés ont bénéficié d'au moins une aide.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il reste du chemin à faire pour atteindre l'objectif fixé par le PSN 2006-2010, qui est de porter assistance à au moins 75% des OEV.

Graphique 2 : Répartition par province des OEV soutenus

Source : Rapport PSN 2006, GTC/CNLS

Il existe une disparité dans la prise en charge des OEV. En effet, les OEV des provinces du Centre et du Littoral ont été privilégiés, au détriment de ceux des provinces de l'Est, du Sud et de l'Extrême Nord qui ont un taux de prise en charge (5 %) largement en dessous de la moyenne nationale (8 % environ).

II) Problématique générale

II.1) Présentation du problème

Le but du recensement était d'avoir la réelle mesure du phénomène OEV au Cameroun après plus d'une décennie de lutte. Conscient de ne pas pouvoir prendre en charge tous les OEV, une politique de sélection a dû être mise en place afin de choisir de façon transparente, ceux des OEV qui bénéficieront de cette prise en charge. Ce processus de sélection comprenait les étapes suivantes :

· Choix des variables jugées d'intérêt (il s'agissait ici de choisir des variables qui permettraient d'évaluer le degré de nécessité de chaque OEV et de les caractériser) ;

· Définir des scores pour chaque variable en fonction de l'importance qui lui était accordée ;

(Le total des scores ou points étant conçu de manière à ne pas dépasser la barre de 100 points et une fois la barre de 50 points atteinte l'OEV est jugé éligible à l'assistance).

· Selon le niveau de financement disponible, on défini les OEV éligibles qui seront pris en charge (en moyenne 200 prises en charge par site d'intervention).

Suite à la désignation des OEV élus pour l'assistance, il s'agissait désormais de descendre sur le terrain afin de matérialiser ce soutien à ces derniers. Ce travail a été fait avec la coopération des ONG pour plus de transparence. Ce sont les ONG qui ont été chargées de distribuer l'aide. Les ONG ont sous le pilotage des GTP opéré chacune sur des aires géographiques spécifiques encore appelées sites d'interventions de telle sorte que, théoriquement deux ONG ne puissent pas opérer dans la même aire. Leur action consistait non seulement à apporter une aide (vestimentaire, scolaire, sanitaire, juridique, alimentaire, psychologique) aux OEV élus, mais aussi et surtout de recenser leurs besoins.

Bien que le processus de prise en charge des OEV ait connu un succès, il convient de relever certaines zones d'ombre:

v Premièrement, les données issues du recensement ne sont pas uniformes. En effet, l'enquête a été coordonnée au niveau de chaque GTP, et le GTC n'a fait que définir les grandes lignes. Il s'en est suivi des incohérences au niveau des variables, compliquant ainsi la fusion des fichiers provinciaux.

v Deuxièmement, l'élection des OEV s'est faite au niveau des GTP. Malheureusement ils n'ont pas appliqué de façon rigoureuse la grille de scores (Cf. Tableau A-1). Il a été question de produire un code avec le logiciel SPSS qui applique cette grille de façon automatique.

v Troisièmement, Aucun masque de saisie n'a été mis à la disposition des ONG assurant le suivi des OEV soutenus. De plus, il s'est avéré que les ONG ne disposaient pas de compétences requises dans l'utilisation des outils tels qu'EXCEL, WORD, il en est ressorti un ensemble de fichiers Microsoft EXCEL, Microsoft WORD, et Adobe PDF difficilement exploitables. Il n'existe par conséquent aucun lien entre les fichiers issus du recensement et les fichiers issus de l'assistance apporté aux OEV. Ainsi, il était pratiquement impossible de déterminer si un enfant soutenu a été préalablement recensé ou si un OEV ne bénéficierait pas simultanément d'une double assistance de la part de deux ONG partageant une proximité des aires géographiques.

II.2) Résultats généraux attendus

On attendait de nous d'accomplir les tâches ci après :

Ø Uniformiser les fichiers de recensement des OEV et les fusionner ;

Ø Ecriture d'un programme à l'aide de l'éditeur de code SPSS qui applique la politique des scores de façon automatique ;

Ø Rendre exploitable, harmoniser les fichiers issus des ONG sur le programme de soutien apporté aux OEV et définir un système d'identification des OEV élus ;

Ø Construire une base de données des OEV élus facilitant une analyse statistique, un suivi de l'aide accordée aux OEV et permettant de trouver les OEV bénéficiant d'au moins une double assistance ;

Ø Analyser l'aide accordée aux OEV ;

Ø Dans la mesure du possible, lier les données issues du recensement et celles issues de l'assistance accordée aux OEV.

II ème PARTIE :

MÉTHODE DE TRAVAIL, MISE EN OEUVRE DU SYSTÈME D'INFORMATION

SUR LE SUIVI DES OEV, ET ANALYSE DES DONNEES

Chapitre 3 : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

Chapitre 4 : SYSTÈME D'INFORMATION

Chapitre 5 : ANALYSE DES DONNEES ISSUES DU S.I

CHAPITRE 3 : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

« Il y a de vent favorable que pour celui qui sait où il va ». Cet adage résume l'importance d'une bonne démarche méthodologique. La méthodologie que nous avons utilisée s'appuie sur les grands axes ci après.

I) Collecte et uniformisation des données sur les OEV.

Dans cette étape, nous désirons avoir à notre disposition les fichiers produits par les différentes enquêtes (recensement et soutien aux OEV) sur les OEV.

I.1) Fichiers du recensement

Suite au recensement des OEV sur l'ensemble du territoire national, dix fichiers ont été produits. Il s'agit des fichiers d'enquête par province. Nous avons eu à notre disposition les fichiers de collecte sur sept provinces.

I.2) Fichiers des OEV soutenus

Le soutien financier accordé aux OEV par le CNLS et ses partenaires nécessite la production des données qui permettent de rendre compte de l'aide qui leur est accordée. Une demande a donc été adressée à la hiérarchie pour que l'ensemble des fichiers relatifs à cette aide soit mis à notre disposition.

I.3) Uniformisation des fichiers du recensement

Il était question de s'assurer d'abord que chaque fichier provincial respectait les variables du questionnaire. Le constat fait ici est que, bien qu'étant en possession de la maquette du questionnaire, le masque de saisie n'était pas le même dans toutes les provinces ; par conséquent, les variables n'avaient pas les mêmes noms et n'étaient pas rangées dans le même ordre. Nous avons pensé à dresser un tableau de concordance entre ces variables (Cf. Tableau A-4). Il est apparu que la concordance était satisfaisante, nous avons donc dû réorganiser ces fichiers afin d'en faciliter la fusion.

I.4) Uniformisation des fichiers sur les OEV soutenus

Les fichiers mis à notre disposition proviennent des ONG qui ont distribué ces aides. Le constat que nous avons fait est que ces ONG ne disposent pas de compétence nécessaire en informatique, ce qui a eu pour conséquence direct la production de fichiers difficilement exploitables. Nous avons également recensé l'ensemble des variables présentes dans ces fichiers que nous avons classés par type (WORD, EXCEL, PDF).

Les fichiers au format .pdf ont été renvoyés dans les GTP concernés car ils ne pouvaient être modifiés. Il leur a été demandé de produire des fichiers au format Excel. La création d'un formulaire uniformisé pour les OEV soutenus, a ensuite été entreprise.

II) Traitement des données

II.1) Formulaire d'analyse de l'aide apportée aux OEV

L'analyse de la concordance entre les variables issues des différentes ONG qui ont effectué le suivi a permis de définir le formulaire ci après :

Tableau 2 : Formulaire destiné aux ONG

Description des variables

Nom de l'OEV : il s'agit du nom de l'enfant soutenu.

Province, site, Quartier : ces variables sont utiles à la localisation géographique de l'OEV.

Les OEV soutenus ont reçu en général les types d'assistances suivantes :

L'assistance scolaire : qui consiste à la remise de cahiers et livres, mais aussi souvent à l'inscription de certains OEV dans des établissements scolaires.

L'assistance sanitaire : consiste principalement à administrer des vaccins aux OEV.

L'assistance formation : consiste à fournir un financement à l'OEV qui désire s'insérer sur le plan professionel.

L'assistance vestimentaire : distribution de vêtements aux OEV les plus nécessiteux.

L'assistance juridique : elle consiste à l'établissement de l'acte de naissance à l' OEV qui en a besoin, et à s'assurer que l'OEV n'est pas exploité à des fins malhonnêtes.

Et enfin, l'assistance psychologique : elle consiste à un suivi psychologique des OEV par les services des affaires sociales.

II.2) Fusion des fichiers du recensement des OEV

Le codage des arrondissements et des départements ayant été fait de manière non concertée, il a été indispensable de recoder ces variables. On s'est assuré de la cohérence des types (entier, réel, chaîne de caractères) des différentes variables, et enfin nous avons produit le code SPSS correspondant à la mise en oeuvre de la politique des scores.

II.3) Fusion des fichiers des OEV soutenus

Ceci a été la partie la plus laborieuse de notre stage. Elle a duré 3 semaines et consistait à créer des fichiers provinciaux qui sont issus des fusions entre les fichiers en provenance de l'ensemble des ONG de chaque province. Il est donc indispensable de présenter les données sur les OEV par département sous la forme du formulaire décrit ci-dessus. Nous avons du transformer un nombre d'environ 6000 lignes individus (OEV) répartis sur 41 sites.

Après cela, nous sommes passés à l'analyse des besoins des utilisateurs du système d'information qui permettra l'analyse de l'aide accordée aux OEV.

III) Analyse des besoins des utilisateurs

Cette phase s'est déroulée sous forme de questions et de réponses avec notre encadreur et avec le secrétaire permanent qui a fait savoir ce qu'il attendait dudit système. Il s'est dégagé les attentes globales suivantes :

Ø La base de données se doit d'être relationnelle ;

Ø Elle a pour objectif de stocker les informations relatives à l'appui accordé aux OEV ;

Ø Elle se doit de faciliter les analyses statistiques qui permettront d'établir une mesure de l'action menée sur le terrain par les ONG ;

Ø Les informations contenues dans la base doivent être accessibles de façon conviviale ;

Ø Le dit SI sera utilisé après le stage, par conséquent ne doit pas nécessiter de grandes compétences en informatique pour l'administrer ;

Ø L'interface de la base doit présenter des aspects sécuritaires sur la modification et la suppression des données ;

Ø La base de données et l'application qui va l'interfacer doivent être conçues dans un environnement disponible au niveau du CNLS (problèmes de licence sur les logiciels) ;

Ø L'application sera mise en réseau au niveau du CNLS/GTC et installée au niveau des GTP.

Ces besoins tels que exprimés ont nécessité de constantes discussions avec les utilisateurs dudit système. Comme dans tout environnement de production dans lequel les résultats sont attendus dans des délais limités, un chronogramme d'exécution a été immédiatement arrêté.

IV) Chronogramme d'exécution

Schéma d'exécution

Analyse des besoins des utilisateurs : Cette étape a fait l'objet de notre attention tout au long de ce projet. Les utilisateurs du SI étant nos encadreurs, nous avons eu leur avis pendant l'évolution du travail.

Conception de la base : Définitions des tables adéquates et étude des relations entre elles. Création d'une interface : il s'agissait de créer une interface agréable et facile d'utilisation.

Outils utilisés : pour le support de la BD, nous avions deux possibilités : implémenter avec le SGBD Microsoft Access avec comme inconvénient le faible potentiel de ce système en matière de sécurité, ou utiliser comme SGBD MySQL Server qui présente un double avantage. Tout d'abord, c'est un système libre et son système de gestion des utilisateurs est tout simplement agréable et sécurisé. Le choix s'est cependant porté sur Access à cause de sa facilité d'utilisation.

NB : Les séances de concertation visent entre autre la production d'un fichier standard de saisie pour les 10 provinces et la mise sur pied d'un système qui permettra d'éviter que les mêmes erreurs ne se reproduisent.

Tableau 3 : Chronogramme d'implémentation de la B.D

CHRONOGRAMME pour la CONCEPTION et la MISE en OEUVRE d'une Base de Données assurant le support physique des OEV soutenus.

semaines

jours

9 juillet au 14

16 juillet au 21

22 juillet au 25

Lundi

8h-8h45: Concertation 9h-14h: Lecture des fichiers SPSS. 14h-17h: Concertation

8h-13h: Mises en relation des tables dans le SGBD. 14h-16h : Définition des accès aux tables

9h-15h: Finalisations des requêtes de mise à jour.

16h-18h: Simulation du Système d'information

Mardi

8h-8h45:Concertation. 9h-14h:Lecture des fichiers SPSS.

14h-17h: Concertation

8h-12h: Faire migrer les données existantes dans le SGBD avec vérification des résultats des migrations 13h-16h: Tests sur les contraintes d'intégrité pour vérifier la robustesse.

8h-12h : Concertation avec les encadreurs sur l'éventuel définition d'une interface de la BD.

Mercredi

8h-9h: Répartition du travail.

9h-13h:Reformulation des modalités et uniformisation des données sur les 10 provinces.

13h30-16h : Concertation

8h-12h:Concertation en vue de la mise en oeuvre des requêtes SQL nécessaires au fonctionnement du système d'information

Installation du système

Jeudi

8h-13h:Finalisation de l'uniformisation des fichiers sur les 10 provinces. 14h-17h : Unification des fichiers provinciaux

8 h: Tests du système /Corrections des erreurs résiduelles

13 h:Réflexions sur les adaptions que doit subir le système pour résoudre les bugs.

 

Vendredi

8h-13h:Concertation et définition des tables. 14h-16h : Description des tables créées

8 h: Tests du système /Corrections des erreurs résiduelles 12h:Concertation et évaluation du travail restant

 

Samedi

8h-13h: Concertation et implémentation des tables

 
 

CHAPITRE 4 : DESCRIPTION DU SYSTÈME D'INFORMATION

Nous n'avons pas la prétention de présenter toutes les phases conceptuelles d'un système d'information, cela ferait l'objet d'un autre rapport (les techniques d'analyse, de conception, d'implémentation, de maintenance, utilisées et enseignées en génie logiciel ne seront pas exposées). Il s'agit juste de donner un aperçu bref et clair des méthodes utilisées.

La construction d'un système d'information sur le suivi des OEV passe inévitablement par l'analyse de l'existant. Puisqu'il s'agit ici de construire un SI qui permette d'éviter les problèmes connus dans le passé en ce qui concerne la gestion des données sur les OEV. Nous avons commencé par analyser ce qui nous a semblé la partie la plus sensible du travail, à savoir le circuit de l'information.

I) Le Circuit de l'information

I.1) Présentation

Tableau 4 : Circuit de cheminement de l'information entre les principaux acteurs aux niveaux central et décentralisé du CNLS 

Structures Nationales de Coordination

Structures Décentralisées

de Coordination

Structures d'Exécution

Acteurs du Terrain

 

Synthèse

Synthèse

Synthèse Primaire

Donnée

Primaire

 

Source : CNLS/GTC

L'organe central du CNLS est le GTC et les GTP en sont des structures décentralisées. Les GTP s'assurent de la mise en oeuvre des politiques de lutte contre le SIDA du CNLS au niveau provincial. Ils prennent leurs ordres au niveau du GTC. Le GTC quant à lui, participe à la conception des politiques de lutte contre le SIDA avec ses partenaires internationaux et les autres ministères ; et le GTC s'assure de l'exécution de ces politiques et ainsi que de la coordination nationale des moyens de lutte contre le SIDA. Le flux d'information peut circuler dans le sens ascendant, et représente les suggestions qui parviennent aux GTC. Mais de manière générale, le flux d'information est ascendant et traduit ainsi les ordres et instructions qui émanent du GTC vers les GTP.

I.2) Danger du manque de coordination

Dans le cas du suivi de l'aide accordée aux OEV, le problème qui s'est posé a été le manque de coordination centrale avec des instructions claires sur la description du masque de saisie. En fait, au cours du suivi des OEV, chaque GTP a effectué une coordination des activités sur l'étendue de sa province avec pour chacun des schémas différents de mise en oeuvre. Les GTP devaient donc à notre avis recevoir l'ensemble des directives sur cette opération à partir de la section S-E du GTC et les exécuter. Cela aurait eu pour résultat une uniformisation immédiate des fichiers, ce qui aurait facilité leur traitement. Malheureusement, on a eu l'impression que la tâche de collecte et de traitement des données issues du suivi des OEV, a été laissée aux ONG, et que celles ci n'ont pas les compétences requises pour cette activité. Il a donc été mis en suggestion un mécanisme de collecte qui permettra de résoudre ce problème.

II) Modèle conceptuel de données

Ce modèle repose sur les concepts d'attributs, d'entités, d'associations et de contraintes de cardinalité du modèle entité association.

II.1) Concepts de base du modèle entité association3(*)

- Une entité est un objet pourvu d'une existence propre et conforme aux choix de gestion d'une entreprise. C'est un objet discernable d'autres objets.

Exemple : une matière, un élève

- Une association est définie par correspondance entre deux ou plusieurs entités différentes ou non, pourvues d'existence propre et conforme aux choix de gestion de l'entreprise.

-Un attribut est une donnée élémentaire conforme au choix de gestion d'une entreprise. Les attributs sont utilisés pour décrire les entités et les associations.

-Un identifiant: est un groupe minimal d'attributs tels qu'à chaque combinaison de valeurs prises par ce groupe correspond au plus une entité de ce type.

-Une occurrence : une entité recouvre un ensemble d'individus ; ainsi une occurrence est l'ensemble des attributs d'un individu, chaque attribut ayant une valeur donnée.

-Représentation graphique

Un des avantages du modèle E-A au plan de la communication est de se prêter à une représentation graphique très significative, qui permet de bien mettre en évidence la structure des concepts.

De manière générale, les conventions suivantes sont utilisées :

· Une entité est représentée par un rectangle comportant deux parties ; une partie dans laquelle figure le nom de l'entité et l'autre où l'on met les attributs de l'entité ;

· Une association est représentée par un hexagone (ou une ellipse) relié par des segments de droite aux rectangles qui représentent les entités ;

· Un identifiant est toujours en souligné dans la partie réservée aux attributs.

Exemple pour illustration

Figure 2 : Schéma illustratif d'un modèle entité association

Au regard des concepts ci-dessus, nous avons recensé quatre entités : OEV, MONTANT, ASSISTANCE, et SITE. L'entité OEV décrit les caractéristiques géographiques de l'OEV et permet donc de le localiser. L'entité MONTANT décrit de manière détaillée le montant de la dépense effectuée au compte de l'OEV. L'entité ASSISTANCE permet d'avoir un aperçu du type d'assistance dont a bénéficié l'OEV. L'entité SITE nous permet d'associer à chaque site une ONG.

II.2) Mise en oeuvre du modèle4(*)

Au modèle entité association, ajoutons le concept de cardinalité et nous pourrons sans peine définir notre MCD. L'idée de ce concept est de définir de façon numérique la relation entre deux tables de façon à mieux caractériser le type de relation qui les lie.

Les relations qui lient nos tables peuvent être décrites de façon textuelle comme suit :

· Un OEV peut ne pas recevoir d'assistance ou recevoir plusieurs assistances ;

· Une ASSISTANCE n'est accordée qu'à un OEV à un moment donné ;

· Un MONTANT d'assistance ne correspond qu'à une seule assistance ;

· Une ASSISTANCE ne peut correspondre qu'à un seul MONTANT ;

· Une ONG peut distribuer de l'aide dans au moins un SITE ;

· Les OEV dans un site ne reçoivent de l'aide que de la part d'une ONG.

Figure 3 : Schéma du MCD correspondant à l'analyse de l'assistance des OEV.

Justification du MCD

La relation entre les entités MONTANT et ASSISTANCE s'appuie beaucoup plus sur le besoin de gagner en espace mémoire. En fait ces deux entités peuvent être fusionnées en une seule, mais le problème qui se posera dans ce cas est que dans un SGBD, les tables ont une taille maximale qu'elles ne peuvent dépasser. Considérant le nombre d'attributs et la taille de la population des OEV soutenus, il nous a semblé plus astucieux de créer ces deux entités.

III) Implémentation sous ACCESS

L'implémentation de ce système ayant pour but de respecter les attentes des utilisateurs s'est faite en quatre étapes : création des tables, écritures des requêtes SQL, création des formulaires, configuration et chargement de la BD.

III.1) Les tables et le modèle logique de données

Les tables

Les tables sont les suivantes : OEV, ASSISTANCE, MONTANT, SITE, ACCES, ADMINISTRATION, MODIFIE. Leur rôle est de sauvegarder les données relatives aux OEV et les codes d'accès à la base de données.

Tableau 5 : Description du rôle des tables présentes dans la B.D

Tables

Rôle

OEV

Contient les données d'identification géographique d'un OEV

MONTANT

Contient le détail de la dépense consacrée aux OEV

ASSISTANCE

Contient le détail de l'assistance des OEV

ADMINISTRATION

Contient la liste des utilisateurs ayant le droit d'administrer la BD

MODIFIE

Contient la liste des utilisateurs ayant le droit de modifier la BD

SITE

Contient la liste des sites avec les ONG en charge de ces sites

ACCES

Contient la liste des utilisateurs du système

Modèle logique

Il se déduit du modèle conceptuel de données par l'application de certaines règles. Il sera utilisé par l'application pour assurer sa cohérence.

Figure 4 : Schéma du MLD correspondant à l'assistance des OEV

III.2) Les requêtes

Nous avons eu à faire trois types de requêtes conformément aux besoins des utilisateurs: les requêtes croisées, les requêtes courantes et les requêtes graphiques. Il s'agissait de décrire les assistances par type, par province, par site ou par commune et de produire un tableau récapitulatif de ces assistances. Les requêtes de mise à jour ont également été créées pour assurer la cohérence temporelle de notre base.

III.3) Les formulaires

Il s'agit des éléments qui assurent l'interface avec l'utilisateur dans l'environnement Microsoft ACCESS, ce sont des fenêtres graphiques. Nous n'en citerons ici que quelques unes:

Tableau 6 : Récapitulatif de rôle des formulaires principaux du SI

Nom du formulaire

Rôle

Passe

Permet la connexion au système

Démarrage

Sert de menu pour accéder à tous les composants du système

OEV1

Permet d'assurer la mise à jour des données

OEV2

Permet la visualisation des données sur les OEV

REQUETES/GRAPHIQUES

Contient des liens vers plusieurs autres formulaires qui informent sur les taux de couverture suivant le site et les types d'assistances

Administration

Permet à l'administrateur de pouvoir accéder aux tables de la BD

Figure 5 : Architecture fonctionnelle du S.I

III.4) Configuration et chargement des données

Afin d'assurer un fonctionnement normal de cette application sur n'importe quelle plate forme WINDOWS XP, il est nécessaire de la configurer.

- Configuration

Lors de son implémentation, nous avons fait appel à des fonctions qui sont liées à des bibliothèques Windows que l'on retrouve dans le répertoire System32. Il suffit juste pendant l'installation de l'application de la lier à ces bibliothèques. Cela se fait grâce à la partie module d'ACCESS qui assure l'édition des liens ou alors en copiant tout simplement un dossier nommé LIBRARY (dans le répertoire de la BD) que nous donnons avec l'application.

- Chargement des données

Les données utilisées dans l'application étant déjà disponibles, il n'était donc plus question de les saisir ; aussi a-t-on dû les charger en tenant compte de la façon dont nos tables sont définies. Le plus important lors du chargement des données est de s'assurer que les données respectent les types tels que définis dans la BD.

III) Résultats obtenus

Suite au chargement des données issues de l'assistance accordée aux ONG, les tableaux suivants ont pu être dressés :

· Tableau récapitulatif de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province du Littoral ;

· Tableau récapitulatif de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province du Centre ;

· Tableaux récapitulatifs de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province de l'Ouest ;

· Tableaux récapitulatifs de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province de l'Adamaoua ;

· Tableau récapitulatif de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province du Nord ;

· Tableau récapitulatif de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province de l'Extrême Nord ;

· Tableau récapitulatif de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province du Sud ;

· Tableau récapitulatif de l'aide distribuée aux OEV par site, commune et par rapport au volume d'assistance reçue pour la province du Sud Ouest.

Il faut cependant noter que nous n'avons pas eu toutes les données attendues. En effet, 14 750 individus (OEV) étaient attendus sur les 70 sites que constitue le territoire camerounais, nous n'en avons reçu que 7 368 individus.

Grâce à l'application informatique KrackOEV 1.0, nous avons pu éliminer des données redondantes qui s'élevaient à 182 individus (OEV). L'on a aussi constaté que seules les provinces du Sud et du Nord Ouest sont celles qui n'ont pas envoyées jusqu'à lors des données sur l'aide relative aux OEV. Les variables sexe, age et surtout contact de l'OEV sont celles qui ont les taux de valeurs manquantes les plus élevés avec respectivement : 29,53 %, 25,51 % et 96,38 %. La manipulation de nos données par des requêtes étant désormais possible, nous pouvons alors les analyser.

CHAPITRE 5 : ANALYSE DES DONNEES DANS LE SI

I) Présentation des résultats

I.1) Présentation des données reçues

Nous avons reçu des données en provenance de huit provinces, soit environ 63,51 % des données attendues. Chaque GTP avait l'obligation de s'assurer qu'un nombre minimum d'OEV avait reçu au moins une assistance. Seule la province de l'Adamaoua nous a fait parvenir la totalité de ses données, suivie des provinces du Nord et du Centre qui nous ont fait parvenir plus de 65 % des données sur le soutien apporté aux OEV. Les provinces du Nord Ouest et de l'Est sont celles qui n'ont envoyées aucune information sur l'assistance accordée aux OEV.

Tableau 7 : Distribution de la quantité d'information reçue par province sur l'assistance accordée aux OEV

Province

Nombre OEV soutenus

Nombre minimum d'OEV à soutenir

Niveau d'envoi

des données (%)

Adamaoua

1268

1000

126,8 %

Centre

2044

3000

68,13%

Extrême Nord

400

1200

33,33%

Littoral

1143

2000

57,15%

Nord

592

800

74,00%

Ouest

806

1600

50,38%

Sud

315

800

39,38%

Sud Ouest

800

1200

66,67%

Ensemble

7368

11600

63,51 %

Source : CNLS/GTC, krackOEV 1.0

Ces données rappelons le ne représentent que 49,95 % des données totales attendues sur l'ensemble du territoire national. Avec près de la moitié des données, toute forme d'analyse sur le plan national nous semblait difficile. Aussi, avons-nous procédé à la description de l'aide accordée aux OEV par type d'assistance. Nous avons cependant émis l'hypothèse selon laquelle les données reçues (à l'exception des provinces de l'Extrême Nord et du Sud) sont représentatives de la situation générale dans la province.

I.2) Description de l'assistance apportée aux OEV par province

Ø Assistance Alimentaire

Tableau 8 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance alimentaire

Province

Nombre d'OEV ayant reçu une assistance alimentaire

Nombre d' OEV soutenus

Niveau de Couverture (%)

Adamaoua

988

1268

77,92

Centre

1714

2044

83,86

Extrême Nord

372

400

93

Littoral

1111

1143

97,2

Nord

564

592

95,27

Ouest

546

806

67,74

Sud

142

315

45,08

Sud Ouest

797

800

99,63

Ensemble

6234

7368

84,61

Source : CNLS/GTC, KrackOEV 1.0

Conformément aux données reçues, il apparaît que les ONG ont accordé une assistance alimentaire sur les huit provinces. A l'exception de la province du sud, on a des taux d'assistance au dessus de 67 %. Et de façon globale, un niveau d'assistance satisfaisant car 84,61 % des OEV ont reçu une assistance alimentaire.

Ø Assistance scolaire

Sur l'ensemble des données reçues, seuls 63,8 % des OEV ont bénéficié d'une aide scolaire, ce qui s'explique par le fait que certains OEV sont des actifs occupés ou sont en quête d'insertion socio professionnelle malgré leur jeune âge. La province de l'Ouest est celle qui a le taux d'assistance scolaire le plus faible, suivie de la province du Centre.

Tableau 9 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance scolaire

Province

Nombre d'OEV ayant reçu une assistance scolaire

Nombre d' OEV soutenus

Niveau de Couverture (%)

Adamaoua

951

1268

75

Centre

1113

2044

54,45

Extrême Nord

301

400

75,25

Littoral

827

1143

72,35

Nord

397

592

67,06

Ouest

192

806

23,82

Sud

279

315

88,57

Sud Ouest

643

800

80,38

Ensemble

4703

7368

63,83

Source : CNLS/GTC, KrackOEV 1.0.

Ø Assistance sanitaire

Tableau 10 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance sanitaire

Province

Nombre d'OEV ayant reçu une assistance sanitaire

Nombre d' OEV soutenus

Niveau de

Couverture (%)

Adamaoua

967

1268

76,26

Centre

1175

2044

57,49

Extrême Nord

22

400

5,50

Littoral

823

1143

72,00

Nord

329

592

55,57

Ouest

636

806

78,91

Sud

206

315

65,40

Sud Ouest

201

800

25,13

Ensemble

4359

7368

59,16

Source : CNLS/GTC, KrackOEV 1.0

Un peu plus de la moitié des OEV ont reçu une assistance sanitaire. La province de l'Extrême Nord a eu un taux assez faible d'assistance de l'ordre de 6 %. Cela pourrait s'expliquer par le fait qu'on n'a pas reçu assez d'informations sur cette région. Ensuite, vient la province du Sud Ouest où un peu plus du quart des OEV ont reçu une assistance sanitaire. Les provinces de l'Ouest, de l'Adamaoua et du Littoral sont celles dont les OEV ont bénéficié d'une importante assistance sanitaire.

Ø Assistance Juridique

Tableau 11 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance juridique

Province

Nombre d'OEV

ayant reçu une

assistance juridique

Nombre d' OEV soutenus

Niveau de

Couverture (%)

Adamaoua

241

1268

19,01

Centre

593

2044

29,01

Extrême Nord

136

400

34,00

Littoral

19

1143

1,66

Nord

72

592

12,16

Sud Ouest

99

800

12,38

Ensemble

1160

6247

18,57

Source : CNLS/GTC, KrackOEV 1.0

Seuls les OEV de six provinces ont bénéficié de l'assistance juridique. De plus 18,57 % d'entre eux ont reçu de cette assistance ; ceci pourrait signifier de manière générale que les OEV sont protégés par leur famille et ne sont pas victimes d'exploitation économique. L'Extrême Nord est la province qui doit faire l'objet d'une attention particulière, car malgré le fait que l'on n'ait reçu que 33% des informations sur les OEV de cette province, il apparaît que parmi eux, 34% ont bénéficié d'une assistance juridique.

Ø Assistance vestimentaire

Tableau 12 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance vestimentaire

Province

Nombre d'OEV

ayant reçu une

assistance vestimentaire

Nombre d' OEV

soutenus

Niveau de

Couverture (%)

Littoral

813

1143

71,13

Nord

110

592

18,58

Sud

311

315

98,73

Ensemble

1234

2050

60,20

Source : CNLS/GTC, KrackOEV 1.0

Les OEV de trois provinces ont eu à bénéficier de cette assistance. La province du Nord n'en a bénéficié que dans une moindre mesure. Ce qui parait surprenant, c'est que les OEV au Littoral aient eu une importante assistance. En effet, les vêtements sont d'un coût relativement bas dans le littoral. Sur l'ensemble des données reçues, seulement 16,74 % des OEV ont bénéficié d'une assistance vestimentaire.

Ø Assistance Psychologique

Tableau 13 : Distribution par province du nombre d'OEV ayant reçu l'assistance psychologique

Province

Nombre d'OEV

ayant reçu une

assistance psychologique

Nombre d' OEV

soutenus

Niveau de

Couverture (%)

Adamaoua

743

1268

58,60

Centre

1298

2044

63,50

Extrême Nord

391

400

97,75

Littoral

799

1143

69,90

Nord

273

592

46,11

Ouest

168

806

20,84

Sud

314

315

99,68

Sud Ouest

200

800

25,00

Ensemble

4186

7368

56,81

Source CNLS/GTC

Il s'agit sans doute de la plus importante des assistances que l'on puisse accorder aux OEV. Cependant, le constat est que seul 56,81 % des OEV ont bénéficié de cette assistance. Bien que toutes les provinces aient bénéficié de cette assistance, les OEV des provinces de l'Ouest et du Sud Ouest sont respectivement ceux qui ont été les moins assistés.

II) Etude de la distribution des assistances par site

Aide à l'interprétation des boîtes à moustaches.

Il s'agit d'un graphique simple qui résume une série à partir de ses valeurs extrêmes ; de ses quartiles et de sa médiane.

Médiane : il s'agit du second quartile, qui correspond à la valeur qui permet de séparer la série en deux, de telle sorte qu'elle est supérieure ou égale à 50% des valeurs.

1erquartile : Correspond à la valeur de la série pour laquelle 75 % des observations lui sont supérieures.

3èmequartile : C'est la valeur de la série pour laquelle 25 % des observations lui sont supérieures.

Valeur aberrante : C'est une observation anormalement grande ou petite dans la série : il s'agit d'une valeur extrême de la série.

Une mesure de la dispersion peut être l'intervalle interquartile, qui est la différence entre le 3e et le 1er quartile. (Cf. Graphique A-4).

II.1) Analyse descriptive uni variée

Sur les 70 sites attendus, nous avons reçu des données de 41 sites. L'objectif est de grouper les sites suivant les types d'assistances reçues. Cela pourrait permettre de mieux apprécier la distribution des différentes assistances aux OEV.

Graphique 3 : Schéma représentant les boîtes à moustaches par type d'assistance reçu dans les sites

Source : CNLS/GTC, nos travaux

On constate une grande disparité entre les sites en ce qui concerne les assistances sanitaire et psychologique. Les assistances juridique et vestimentaire sont sans doute celles qui ont été le moins accordées aux OEV. Avec cependant des régions qui en ont reçu de façon plus que satisfaisante par rapport à l'ensemble des sites. Ainsi, pour l'assistance juridique, les régions suivantes ont obtenu un nombre d'assistance largement au dessus de la moyenne (VINA, MAYO BANYO, MBAM et KIM et Yaoundé 2). S'agissant de l'assistance vestimentaire, on peut qualifier de privilégiées, les régions suivantes : Douala 3, Douala 5, Douala 6 ; Dja et Lobo. En ce qui concerne l'assistance scolaire et l'assistance alimentaire, on observe le même niveau de dispersion. Ce sont les assistances qui ont été les plus distribuées aux OEV. Certaines indications sur les assistances vestimentaire et juridique nous font croire que les assistances ont été distribuées en fonction des régions. En effet, les sites dont les OEV ont le plus obtenu une assistance vestimentaire, sont majoritairement de la province du Littoral

(4 sur 5). De plus, 50 % des sites dont les OEV ont eu un niveau d'assistance supérieur à la moyenne sont localisés au Centre et le reste dans l'Adamaoua. Aussi, dans le but de vérifier cette hypothèse, nous allons représenter les sites en fonction du type d'assistance afin d'en dégager des regroupements homogènes.

II.2) Analyse descriptive multidimensionnelle

Représentation graphique des sites d'interventions

La représentation de ces données nécessiterait un espace de dimension 6 ; mais cela est graphiquement difficile. Aussi utiliserons-nous la technique de L'ACP (analyse en composante principale) dont l'objectif est de revenir à un espace de dimension relativement réduite (généralement de dimension 2) en déformant le moins possible la réalité. Il s'agit donc d'obtenir le résumé le plus pertinent possible des données initiales. C'est l'interprétation de ces graphiques qui permettra de comprendre la structure des données analysées. Cette interprétation sera guidée par un certain nombre d'indicateurs numériques et graphiques.

II.2.1) Aide à l'interprétation de l'Analyse en Composante Principale (ACP)5(*)

Qualité de la représentation globale

La qualité globale de l'ajustement de l'espace initial est mesurée par le pourcentage d'inertie que conserve l'espace de dimension réduite. C'est la proportion d'inertie que représente notre espace réduit sur l'inertie totale. Il s'agit en d'autres termes, de la quantité d'informations que conserve notre plan. Elle se calcule en effectuant le rapport entre la somme des valeurs propres correspondant aux axes choisis sur la somme des valeurs propres de tous les axes.

Dans notre cas p vaut 6. Par application de cette technique nous avons obtenu 6 axes factoriels. Nous avons retenu deux plans factoriels : le plan factoriel constitué des axes 1 et 2 (dans ce cas I = {1,2}) et le plan factoriel composé des axes 1 et 3 (dans ce cas I = {1,3}).

Qualité de la représentation d'un site

Elle permet de connaître de qu'un site est bien représenté sur le plan choisi. Elle se mesure en utilisant la table des cosinus carrés (en annexe). La qualité de représentation d'un individu est la somme des cosinus carrés correspondant aux axes choisis pour le plan. Plus cette somme est proche de 1, meilleur est la qualité de représentation de l'individu.

II.2.2) Analyse sur le plan factoriel 1.

Le plan factoriel constitué des axes 1 et 2 représente 64,19 % de l'inertie. En d'autres termes, la représentation des sites dans ce plan conserve près de 64 % de l'information,

Signification des axes : Le premier axe est corrélé positivement et assez fortement avec la variable SCOLAIRE (0,86) mais est aussi corrélé positivement de manière non négligeable avec les variables PSYCHOLOGIQUE (0,75), SANITAIRE (0,69), JURIDIQUE (0,64) et ALIMENTAIRE (0,65) . Par conséquent, si un site a une coordonnée élevée sur l'axe 1, alors ce site a reçu de manière significative l'assistance dans chacune des variables associées.

L'axe 2 quant à lui est fortement et positivement corrélé à la variable VESTIMENTAIRE (0,92). On a aussi une corrélation non négligeable avec les variables SANITAIRE (0,4) et une corrélation négative avec la variable JURIDIQUE (-0,46). Cet axe traduit donc une opposition entre les assistances VESTIMENTAIRE et SANITAIRE avec l'assistance JURIDIQUE. Avant toute interprétation graphique, nous avons consulté les tables de contribution et de cosinus carrés afin de s'assurer qu'aucun des sites ne pèse trop sur la direction des axes 1 et 2, mais aussi afin de n'analyser que les sites qui sont correctement représentés c'est-à-dire au moins 70%.

Ainsi, en prenant en compte ce critère, 18 sites sont bien représentés(Vina, Haute Sanaga, Mefou et Afamba, Yaoundé 1, Yaoundé 2, Yaoundé 6, Yaoundé 4, Douala 3, Douala 5, Douala 6, Moungo 2, Nkondjock, Nord Makombe, Yabassi, Yingui, Mvila, Valée du Ntem, et Fako).

Graphique 4: Représentation des Sites sur le plan factoriel 1

Source : CNLS/GTC, nos travaux

Interprétation :

Trois groupes nous apparaissent :

· Le groupe 1 constitué du Moungo 2, Douala 3, et Douala 6 représente les sites dont les OEV ont bénéficié d'une qualité d'assistance vestimentaire supérieure à la moyenne et d'une assistance sanitaire non négligeable. Ces sites sont tous localisés dans la province du littoral.

· Le groupe 2 ( Fako, Mefou et Afamba, Vina, Yaoundé 2 ) représente des sites pour lesquels les OEV ont reçu d'importantes assistances alimentaire, scolaire, sanitaire, psychologique et juridique avec cependant des particularités. La proximité de l'origine par rapport à l'axe 2 du Fako et de la Mefou et Afamba est le fait que ces sites ont reçu sensiblement le même nombre d'assistances alimentaire, scolaire, sanitaire, psychologique et juridique. Les OEV localisés dans ces sites ont donc bénéficié de la quasi-totalité des assistances.

· Le groupe 3 caractérise les sites dont les OEV ont obtenu un faible nombre d'assistance psychologique, mais aussi sanitaire, scolaire et juridique. Huit de ces sites sont localisés dans les provinces du Centre (Yaoundé 1, Yaoundé 4, Yaoundé 6, Haute Sanaga) et du Littoral (Yingui, Yabassi, Nord Makombé, Nkondjock)

II.2.3) Analyse sur le plan factoriel 2.

Ce plan représente 60,23 % de l'information et est formé des axes 1 et 3.

Signification de l'axe 3: L'axe 3 marque une opposition entre les assistances PSYCHOLOGIQUE et JURIQUE qui lui sont corrélés positivement avec les assistances SCOLAIRE et ALIMENTAIRE. L'opposition la plus importante est celle entre les assistances PSYCHOLOGIQUE et ALIMENTAIRE. Aucun site ne contribue de façon significative à la construction de l'axe factoriel 3. Tous nos sites sont donc des individus actifs dans la représentation. Cependant, pour des raisons de pertinence, nous ne retiendrons que les sites qui ont une qualité de représentation d'au moins 70 %.

Graphique 5 : Représentation des sites sur le plan factoriel 2

Source : CNLS/GTC, nos travaux

Interprétation :

Ce plan factoriel fait apparaître quatre groupes. Dans le groupe 1 (Mayo Banyo, Yaoundé 2, Mefou et Afamba, Vina et Fako) on a une certaine hétérogénéité car ces sites appartiennent à des provinces différentes. De plus, l'éloignement de points correspondants à leur représentation dénote une différence dans la répartition de l'aide. La proximité de l'origine des représentations correspondantes au sites Mefou et Afamba, Vina et Fako montre qu'ils ont bénéficié d'une aide sensiblement identique en ce qui concerne les assistances psychologique, scolaire, alimentaire, et sanitaire ; la Vina ayant bénéficié d'un plus grand niveau d'aide. Les OEV de ces sites ont bénéficié d'importantes assistances. Le second groupe qui est constitué des sites Djerem et Faro et Deo est homogène car ces sites sont de la province de l'Adamaoua ; les OEV de ces sites ont reçu d'importantes assistances scolaire, sanitaire et alimentaire. Le groupe 3 n'est constitué que des sites de la province du Centre (Yaoundé 1, Haute Sanaga, Yaoundé 6), ils ont bénéficié d'une très faible couverture en assistances scolaire et sanitaire, juridique et psychologique. Le groupe 4 est composé de six sites parmi lesquels deux sont de la province du Sud et les autres de la province du Littoral. Ils sont caractérisés par le faible niveau de couverture pour toutes les assistances. Il est à noter que tous les sites représentés dans ce plan factoriel n'ont pratiquement pas bénéficié d'une assistance vestimentaire.

Au vu de ces représentations, nous constatons l'existence de groupes de site ayant reçu approximativement les mêmes types d'assistances et dans les mêmes proportions. Cependant, l'on constate aussi que ces groupes ne sont pas toujours homogènes. Aussi, pour avoir une vue plus globale de ces groupes de sites, nous utiliserons une autre technique : la classification.

III) Classification des sites selon le type d'assistance6(*)

La technique de classification a pour but de faire apparaître des regroupements entre les sites étudiés selon certains critères. Il existe plusieurs variantes de cette technique. Celle que nous utiliserons est la classification ascendante hiérarchique. Elle consiste à regrouper les sites de manière progressive (deux à deux) jusqu'à l'obtention d'un arbre appelé dendrogramme. Cela nécessite que l'on soit en mesure d'évaluer la distance entre deux sites, entre un site et un groupe de site, et enfin entre deux groupes de sites.

III.1) Critère de mesure de l'éloignement.

Deux distances ont fait l'objet de notre attention : la distance euclidienne pour mesurer l'éloignement entre deux sites et le saut de Ward pour la mesure de l'éloignement entre deux groupes de sites.

Définitions

Distance euclidienne : Soit deux sites i et j avec pour vecteur associé v (i) et v (j) alors la distance de i à j se calcule comme suit : d(i, j)= .

Saut de Ward : soient A et B deux groupes ; ga , gb les barycentres respectifs des deux groupes avec wa et wb les pondérations associées aux deux groupes, alors :

d (A, B)=.

III.1.1) Aide à l'interprétation

Un graphique aide au choix du nombre de classes (Cf. Graphique A-3). Il représente la décroissance en fonction du nombre de groupes, de la distance entre les agrégations des groupes. Dans le cas du saut de Ward, il s'agit des écarts observés par le rapport de la variance inter sur la variance totale. La présence d'une rupture importante dans cette décroissance aide au choix du nombre de groupes. Dans ce cas, il faut lire le graphe de gauche à droite et s'arrêter avant le premier saut jugé significatif. L'indice de Ward est le plus souvent utilisé et consiste à couper l'arbre avant une perte jugée trop importante de la variance inter groupes.

Figure 6 : Dendrogramme obtenu après classification ascendante hiérarchique des sites.

Source : CNLS/GTC, nos travaux

III.1.2) Interprétation de la classification

Pris deux à deux, il est flagrant de constater que le plus proche voisin d'un site est de sa province. Donc l'aide accordée aux OEV dans la même région est sensiblement la même. Cela pouvant s'expliquer par le fait que certaines ONG étaient chargées d'allouer cette aide dans plusieurs sites et qu'il y a peut être eu communication entre les ONG. Toutefois, il se dégage de façon générale quatre grands groupes.

Graphique 6: Répartition du nombre moyen d'OEV assisté par groupe et par type d'assistance

Source : CNLS/GTC

Ø Le groupe 1 est composé des sites suivants: Djerem, Fako, Nyong et So'o, Mefou et Afamba, Vina, Mayo Banyo, Mbam et Kim, Yaoundé 2, Faro et Deo.

Il s'agit du groupe des privilégiés. En effet, hormis l'assistance vestimentaire, ils ont reçu les autres formes d'assistances à un niveau largement au dessus de la moyenne générale. Ces sites sont localisés dans les provinces du Centre (4), Sud ouest (1), Adamaoua (4). Remarquons que les ONG en charge de ces sites ont fait un travail satisfaisant.

Ø Le groupe 2 est composé des sites suivants : Meme, Lebialem, Manyu, Mayo Rey, Faro, Ndé, Bamboutos, Nyong et Mfoumou, Yabassi, Mbere, Bénoué, Mefou et Akono, Yabassi, Mefou et Akono, Nyong et Kellé, Mayo Danay, Mayo Kani, Moungo 3.

C'est le groupe des sites ayant de façon générale bénéficié d'un niveau d'assistance légèrement au dessus de la moyenne en ce qui concerne les assistances scolaire, alimentaire et psychologique mais aussi d'un niveau relativement faible d'assistance vestimentaire, juridique et sanitaire par rapport à la moyenne générale.

Ø Le groupe 3 est constitué de 5 sites parmi lesquels 4 sont localisés dans la province du Littoral. Ces sites sont : Douala 3, Douala 5, Douala 6, Moungo 2, et enfin le Dja et Lobo qui est dans la province du Centre. Les OEV dans ces sites ont bénéficié d'une assistance vestimentaire largement au dessus de la moyenne. Ceci est sans doute dû au coût très bas des vêtements pour ce qui est de la province du Littoral et aux besoins en vêtements des OEV du Dja et Lobo. C'est également un groupe privilégié car les niveaux des autres assistances hormis l'assistance juridique, sont largement au dessus de la moyenne. Il s'agit du deuxième groupe mieux loti en matière d'assistance.

Ø Le groupe 4 est formé par les sites suivants : Nord Makombe, Nkondjock, Yingui,

Mvila, Vallée du Ntem, Mifi, Hauts plateaux, Haute Sanaga, Yaoundé 1, Yaoundé 4, Yaoundé 6. Il est constitué des sites localisés dans les provinces du Sud, du Littoral et du Centre. C'est le groupe des sites qui ont été les plus mal servis de manière globale car les nombres moyens d'assistance sanitaire, psychologique, alimentaire et scolaire sont largement en dessous de la moyenne générale.

IV) Suggestions

Le CNLS/GTC évolue dans un environnement de grande pression. Il est donc très difficile de se concentrer entièrement sur une seule tâche. Cependant, il nous semble impératif que les recommandations suivantes soient prises en compte, afin d'éviter que les problèmes résolus pendant ce stage ne se répètent dans l'avenir.

Ø L'application construite à l'occasion de ce stage (KrackOEV 1.0) doit être installée au niveau les GTP et exploitée ;

Ø Les ONG en charge de la distribution de l'assistance se doivent de respecter le formulaire de remplissage tel que proposé et doivent être contrôlées au niveau des GTP. De plus, les GTP doivent s'assurer que toutes les informations nécessaires au suivi de la prise en charge des OEV sont correctement renseignées ;

Ø Le suivi de la prise en charge des OEV nécessite que les données y afférentes soient transmises au GTC dans de bref délais ;

Ø Il semble capital de définir des critères d'évaluation de l'action des ONG en charge de la distribution de l'aide aux OEV sur le terrain ;

Ø Accorder plus de pouvoir (sanctions si nécessaire) à la section planification, suivi et évaluation du GTC dans le processus d'acquisition des données au niveau provincial ;

Ø Uniformiser le plus possible les montants de la prise en charge dans tous les sites afin d'éviter des inégalités ;

Ø Encourager les stagiaires en prévoyant des mécanismes consistant à mieux les encadrer financièrement.

CONCLUSION

Le travail qui nous a été confié consistait à implémenter une base de données comme support de l'information relative aux orphelins et enfants vulnérables qui bénéficient d'une assistance du Comité National de Lutta contre le Sida. La principale difficulté rencontrée a sans aucun doute été l'obtention et le traitement informatique des informations obtenues auprès des GTP.

Après avoir implémenté la base de données, nous avons effectué une analyse de ces données bien que n'ayant pas reçu l'intégralité de ces informations. Suite aux analyses effectuées, nous avons constaté une disparité dans la distribution de l'aide aux OEV sur l'ensemble du territoire camerounais. En effet, les OEV de certaines localités ayant été plus assistés que ceux de d'autres localités. Cela peut s'expliquer par le fait que les ONG qui sont chargées de la distribution de l'assistance ne font l'objet d'aucun contrôle au niveau du CNLS. Il ressort donc l'urgente nécessité de mettre en place une commission de suivi de la distribution de l'assistance aux OEV au regard des inégalités qui apparaissent dans la répartition par les ONG de cette assistance.

L'application Krackoev 1.0 qui a été implémentée permettra au CNLS de s'assurer qu'aucun OEV ne bénéficie d'une double assistance, ensuite de contrôler la qualité et la quantité de l'assistance accordée aux OEV. Pour le bon fonctionnement et l'évolution de cette application il est nécessaire que le CNLS l'utilise et forme son personnel à l'utiliser au sein des GTP.

L'environnement professionnel avec ses multiples composantes nous a donné à réfléchir. Il nous a ainsi donné l'opportunité de confronter les réalités du terrain mais aussi d'évaluer les diverses attentes que les décideurs ont d'un statisticien.

Loin d'avoir résolu tous les problèmes qui nous ont été confié, nous pensons toutefois avoir apporté un plus à l'amélioration du suivi des OEV par le CNLS.

ANNEXES

Tableau A- 1 : Grille d'éligibilité des OEV

Catégories et questions

Réponses

SCORE

Nombre de parents vivants

Les Deux parents

Un seul parent

Aucun parent

0

6

11

Nombre de parents malades de plus de 3 mois ou Séropositifs ou Handicapés

Aucun parent

Un seul parent

Les deux parents

0

5

9

Nombre d'adultes dans le ménage

Plus de deux adultes

Deux adultes

Un seul adulte

Aucun adulte

0

1

2

3

Habillement

L'enfant dispose de combien de vêtements

5 et plus

Moins de 5

0

2

Nombre d'enfants dans le ménage

Un enfant

Deux enfants

Trois enfants

Plus de trois enfants

0

1

2

4

Habitat

Matériaux définitifs (Ciment ou tôles ou briques ou Pierres)

Matériaux locaux ou provisoires

Sans domicile fixe

0

3

6

Nutrition de l'enfant

(Nombre moyen de repas consommé habituellement par jour)

Plus de 2 repas

Deux repas

Un seul repas

Moins d'un repas

0

5

10

20

Revenu mensuel du ménage

51 000 et plus

26 000 à 50 000

0 à 25 000 Fcfa

0

3

5

Santé de l'enfant

L'enfant est -il généralement en santé ?

L'enfant est-il régulièrement malade ?

L'enfant est-il handicapé ?

Oui Non

Oui Non

Oui Non

0

12

13

Scolarité de l'enfant

Fréquente avec tous les livres

Fréquente avec quelques livres

Fréquente sans livres

N'a jamais fréquenté

Interruption de plus d'un an

Interruption de moins d'un an

0

2

10

7

10

15

 

Total maximun 100

 

Enfants avec un score inférieur à 50 points : Non éligibles

Enfants avec un score supérieur à 50 points : A prendre en charge

Tableau A- 2 : Répartition des OEV par province et par catégorie cibles

Province

Identifiés

Eligibles

Soutenus

Pourcentage par rapport aux éligibles

Pourcentage par rapport aux identifiés

Adamawa

11 972

3 489

1 000

28,66%

8,35%

Centre

34 276

13 724

3 300

24,05%

9,63%

Est

6 091

2 688

800

29,76%

13,13%

Extrême Nord

20 846

4 973

1 200

24,13%

5,76%

Littoral

17 305

5 434

2 650

48,77%

15,31%

Nord

7 783

1 918

800

41,71%

10,28%

NW

49 749

5 402

1 400

25,92%

2,81%

Ouest

15 276

3 924

1 600

40,77%

10,47%

SW

14 527

3 030

1 200

39,60%

8,26%

Sud

5 698

3 573

800

22,39%

14,04%

Total

183 523

48 155

14 750

30,63%

8,04%

Source : Rapport PSN 2006, CNLS/GTC

Tableau A- 3 : Répartition des OEV identifiés et éligibles par province, âge et par sexe

Province

Identifié

Eligible

 

Filles

Garçons

Total

Filles

Garçons

Total

ADAMAOUA

 

 

0-4

839

853

1.692

174

193

367

5-9

1.715

1.964

3.679

524

598

1.122

10-14

1.934

2.395

4.329

607

719

1.326

15-18

952

1.320

2.272

262

412

674

Total

5.440

6.532

11.972

1.567

1.922

3489

CENTRE

0 - 4

2.766

2.945

5.711

922

1.002

1.924

5 - 9

4.555

5.042

9.597

1.893

2.116

4.009

10 - 14

5.532

6.362

11.894

2.154

2.683

4.837

15 - 18

3.304

3.770

7.074

1.359

1.595

2.954

Total

16.157

18.119

34.276

6.328

7.396

13.724

EST

0-4

352

434

786

141

155

296

5-9

883

957

1.840

377

421

798

10-14

1.048

1.200

2.248

497

534

1.031

15-18

508

709

1.217

238

325

563

Total

2.791

3.300

6.091

1.253

1.435

2.688

EXTREME NORD

0-4

1.242

1.449

2.691

247

323

570

5-9

2.888

3.917

6.805

612

994

1.606

10-14

3.029

4.514

7.543

707

1.141

1.848

15-18

1.250

2.557

3.807

300

649

949

Total

8.409

12.437

20.846

1.866

3.107

4.973

LITTORAL

0 - 4

1.151

1.221

2.372

411

363

774

5 - 9

2.106

2.307

4.413

757

818

1.575

10 - 14

2.733

3.200

5.933

881

999

1.880

15 - 18

2.153

2.434

4.587

612

593

1.205

Total

8.143

9.162

17.305

2.661

2.773

5.434

NORD

0-4

524

458

982

108

116

224

5-9

1.274

1.001

2.275

227

319

546

10-14

1.615

1.106

2.721

270

380

650

15-18

1.201

604

1.805

160

338

498

Total

4.614

3.169

7.783

765

1.153

1.918

NORTH WEST

0 - 4

3.726

3.828

7.554

474

442

916

5- 9

7.204

8.006

15.210

752

890

1.642

10 - 14

8.692

9.868

18.560

808

1.006

1.814

15 -18

3.938

4.487

8.425

449

581

1.030

Total

23.560

26.189

49.749

2.483

2.919

5.402

OUEST

0 - 4

1.034

1.069

2.103

257

263

520

5 - 9

2.037

2.177

4.214

550

655

1.205

10 - 14

2.621

2.969

5.590

650

745

1.395

15 - 18

1.668

1.701

3.369

401

403

804

Total

7.360

7.916

15.276

1.858

2.066

3.924

SOUTH WEST

0-4

1.003

1.028

2.031

237

264

501

5-9

2.059

2.159

4.218

441

444

885

10-14

2.753

2.962

5.715

514

576

1.090

15-18

1.277

1.286

2.563

263

291

554

Total

7.092

7.435

14.527

1.455

1.575

3.030

SUD

0 - 4

394

398

792

212

219

431

5 - 9

736

893

1.629

485

561

1.046

10 - 14

933

1.182

2.115

608

732

1.340

15 - 18

469

693

1.162

315

441

756

Total

2.532

3.166

5.698

1.620

1.953

3.573

CAMEROUN

0 - 4

13.031

13.683

26.714

3.183

3.340

6.523

5 - 9

25.457

28.423

53.880

6.618

7.816

14.434

10 - 14

30.890

35.758

66.648

7.696

9.515

17.211

15 - 18

16.720

19.561

36.281

4.359

5.628

9.987

Total

86.098

97.425

183.523

21.856

26.299

48.155

Source : Rapport PSN 2006, CNLS

Tableau A- 4: Concordance des fichiers issus du recensement des OEV

VARIABLES DU QUESTIONNAIRE

CENTRE

EST

NORD

EXT NORD

ADAMAOUA

SUD OUEST

SUD

I-SITUATION ADMINISTRATIVE

 

 

 

 

 

 

 

PROVINCE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

ARRONDISSEMENT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

CENTRE SOCIAL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

QUARTIER/VILLAGE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

BLOC/ZONE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NOM CHEF DE MÉNAGE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

DATE DE COLLECTE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

 

 

 

 

 

 

 

 

II-IDENTITE DE L'OEV

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NOM ET PRENOM

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

AVOIR UN ACTE DE NAISSANCE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

DATE NAISSANCE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

AGE DE OEV

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

SEXE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

SITUATION MATRIMONIALE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NIVEAU INSTRUCTION

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

TYPE MENAGE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

 

 

 

 

 

 

 

 

III-CONDITIONS OBJECTIVES DE VIE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NOMBRE DE PARENTS VIVANTS

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NOMBRE DE PARENTS MALADES DE PLUS DE 3 MOIS OU S2ROPOSITIFS OU HANDICAPES

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NOMBRE D'ADULTES DANS LE MENAGE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

HABILLEMENT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NOMBRE D'ENFANTS DANS LE MENAGE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

HABITAT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NUTRITION DE L'ENFANT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

REVENU MENSUEL DU MENAGE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT EST IL REGULIEREMENT MALADE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT EST IL HANDICAPE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT EST IL GENERALEMENT EN SANTE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

BCG

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

POLIO 1

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

POLIO 2

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

POLIO 3

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

DTCoq 1

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

DTCoq 2

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

DTCoq 3

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

FIEVRE JAUNE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

HEPATITE 1

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

HEPATITE 2

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

HEPATITE 3

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

SCOLARITE DE L'ENFANT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

SI FREQUENTE, A-T-IL UNE TENUE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

SINON, A-T-IL UN METIER

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT EST IL VACCINE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT A-T-IL DEJA FAIT LE TEST DU VIH

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

SI OUI, QUEL EN EST LE RESULTAT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT DISPOSE T IL DE BIENS LAISSES PAR SES PARENTS

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

CES BIENS SONT ILS ADMINISTRES AU PROFIT DE L'ENFANT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

 

 

 

 

 

 

 

 

IV-CONDITIONS SUBJECTIVES DE VIE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

ADAPTATION A SA SITUATION OEV

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

FUGUE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

REFUS DE L'AUTORITE PARENTALE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

VOL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

ENROLEMENT DANS LES GROUPES DE PAIRS

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

DROGUE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

AFFIRMATION DE SOI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

ESTIME DE SOI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

CAPACITE A S'ORGANISER

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

PRATIQUE DE L'HYGIENE CORPORELLE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT A-T-IL DES PROBLEMES PSYCHOSOMATIQUES

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT A-T-IL DES PROBLEMES PSYCHIQUES

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT A-T-IL DES PROBLEMES D'AUTODESTRUCTION

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

ENFANT EST IL ACCEPTE PAR LA FAMILLE

OUI

NON

OUI

OUI

NON

OUI

OUI

ENFANT EST IL ACCEPTE PAR LA COMMUNAUTE

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

L'ENFANT LUI MEMEM A-T-IL DES SOUHAITS

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

SOUHAITS DE L'ENFANT

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : CNLS/GTC, nos travaux

Figure A - 1 : Interface du formulaire Passe


Figure A - 2 : Interface du formulaire Démarrage

Figure A - 3 : Interface du formulaire OEV1

Tableau A- 5: Distribution des assistances par site d'intervention

Site

SANITAIRE

SCOLAIRE

JURIDIQUE

ALIMEN

TAIRE

PSYCHOLO

GIQUE

VESTIMEN

TAIRE

DJEREM

250

249

0

250

0

0

FARO ET DEO

202

195

0

268

132

0

MAYO-BANYO

174

126

131

143

284

0

MBERE

140

156

0

102

102

0

VINA

201

225

110

225

225

0

Haute Sanaga

0

0

0

165

0

0

MbaM et KiM

159

141

190

119

191

0

MeFou et AFaMba

190

189

70

183

200

0

MEFOU ET AKONO

173

178

0

165

175

0

Nyong et Kelle

203

98

14

153

195

0

Nyong et MFouMou

58

117

16

98

190

0

Nyong et So'o

196

127

83

196

122

0

Yaoundé 1

0

0

0

147

0

0

Yaoundé 2

196

195

191

195

196

0

Yaoundé 6

0

38

0

145

0

0

Yaoundé 4

0

30

29

148

29

0

Mayo Danay

10

150

68

186

196

0

Mayo Kani

12

151

68

186

195

0

Douala 3

199

132

0

202

202

200

Douala 5

192

148

0

198

198

148

Douala 6

141

56

0

141

0

140

Moungo 2

179

141

0

179

0

178

Moungo 3

10

192

19

192

200

38

Nkondjock

23

30

0

45

45

45

Nord Makombe

1

14

0

18

18

18

YABASSI

47

76

0

90

90

0

YINGUI

31

38

0

46

46

46

Bénoué

102

142

0

177

149

0

FARO

131

121

40

192

75

58

Mayo Rey

96

134

32

195

49

52

bamboutos

164

107

0

200

69

0

Hauts Plateaux

147

0

0

81

49

0

Mifi

161

0

0

65

26

0

Ndé

164

85

0

200

24

0

Dja et Lobo

159

184

0

31

203

201

Mvila

42

35

0

41

42

40

Valée du Ntem

5

60

0

70

69

70

Fako

200

187

48

200

200

0

Lebialem

0

164

0

200

0

0

Manyu

1

149

51

197

0

0

Meme

0

143

0

200

0

0

Source : CNLS/GTC

Tableau A- 6 : Statistiques sommaires des variables continues

Libellé de la variable

Effectif

Poids

Moyenne

Ecart-type

Minimum

Maximum

SANITAIRE

41

41,00

106,317

82,708

0,000

250,000

SCOLAIRE

41

41,00

114,707

67,341

0,000

249,000

JURIDIQUE

41

41,00

28,293

49,199

0,000

191,000

ALIMENTAIRE

41

41,00

152,049

62,064

18,000

268,000

PSYCHOLOGIQUE

41

41,00

102,098

85,894

0,000

284,000

VESTIMENTAIRE

41

41,00

30,098

57,366

0,000

201,000

Tableau A- 7: Corrélations des variables actives avec les facteurs

 

Libellé de la variable

Axe 1

Axe 2

Axe 3

Axe 4

Axe 5

Axe 6

SANITAIRE

0,69

0,40

-0,01

-0,60

0,03

0,03

SCOLAIRE

0,86

0,10

-0,23

0,27

0,12

0,33

JURIDIQUE

0,64

-0,46

0,43

0,00

-0,44

0,04

ALIMENTAIRE

0,65

-0,09

-0,69

0,09

-0,14

-0,25

PSYCHOLOGIQUE

0,75

0,03

0,51

0,18

0,32

-0,22

VESTIMENTAIRE

-0,03

0,92

0,15

0,23

-0,27

-0,04

 

Numéro

Valeur propre

Pourcentage

Pourcentage cumulé

1

2,6173

43,62

43,62

2

1,2343

20,57

64,19

3

0,9965

16,61

80,80

4

0,5268

8,78

89,58

5

0,4013

6,69

96,27

6

0,2237

3,73

100,00

Tableau A- 8 : Valeurs propres ACP

Source : nos travaux

Graphique A- 1 : Axe unitaire plan factoriel 1 Graphique A- 2: Axe unitaire plan factoriel 2

Source : nos travaux Source : nos travaux

Graphique A- 3 : Indices de niveau

Source : nos travaux

Tableau A- 9 : Coordonnées, contributions et valeurs des cosinus carrées des individus actifs.

Identificateur

Poids relatif

Distance à l'origine

Axe 1

Axe 2

Axe 3

Axe 4

Axe 5

Axe 6

DJEREM

2,44

11,50

1,67

0,43

-2,49

-0,94

0,15

1,18

FARO ET DEO

2,44

6,98

1,82

0,17

-1,73

-0,35

0,67

-0,28

MAYO-BANYO

2,44

9,84

2,20

-0,92

1,95

-0,29

-0,06

-0,51

MBERE

2,44

1,80

-0,04

0,07

0,09

-0,38

0,94

0,88

VINA

2,44

10,46

3,16

-0,63

0,16

-0,01

-0,10

0,10

Haute Sanaga

2,44

6,62

-2,14

-0,85

-0,68

0,00

-0,41

-0,81

MbaM et KiM

2,44

12,99

2,06

-1,46

2,13

-0,38

-1,31

0,45

MeFou et AFaMba

2,44

4,78

2,09

-0,34

0,26

-0,25

0,36

0,15

MEFOU ET AKONO

2,44

2,90

1,10

0,18

-0,26

-0,24

1,22

0,19

Nyong et Kelle

2,44

2,96

0,77

0,11

0,39

-0,96

0,97

-0,60

Nyong et MFouMou

2,44

2,49

-0,20

-0,44

0,93

0,47

1,08

0,01

Nyong et So'o

2,44

3,28

1,40

-0,54

-0,02

-0,85

-0,50

-0,15

Yaoundé 1

2,44

6,58

-2,26

-0,83

-0,48

-0,04

-0,35

-0,66

Yaoundé 2

2,44

15,48

3,20

-1,34

1,13

-0,28

-1,39

0,35

Yaoundé 6

2,44

4,98

-1,97

-0,78

-0,58

0,17

-0,23

-0,25

Yaoundé 4

2,44

4,24

-1,63

-1,03

-0,17

0,21

-0,50

-0,46

Mayo Danay

2,44

4,05

0,83

-1,15

0,33

1,33

0,14

-0,38

Mayo Kani

2,44

3,99

0,85

-1,14

0,32

1,31

0,14

-0,37

Douala 3

2,44

12,42

1,20

3,08

0,18

0,50

-0,35

-1,05

Douala 5

2,44

7,67

1,26

2,32

0,00

0,35

0,07

-0,75

Douala 6

2,44

6,38

-1,17

1,88

-0,23

-0,37

-1,12

-0,16

Moungo 2

2,44

9,50

-0,07

2,65

-0,85

0,00

-1,27

0,35

Moungo 3

2,44

4,44

0,82

-0,14

-0,18

1,80

0,67

-0,17

Nkondjock

2,44

6,41

-2,33

0,11

0,95

0,07

0,04

0,23

Nord Makombe

2,44

9,86

-2,89

-0,37

1,07

-0,08

0,12

0,47

YABASSI

2,44

2,47

-1,30

-0,42

0,43

0,05

0,63

0,16

YINGUI

2,44

5,88

-2,22

0,17

0,92

0,04

0,07

0,30

Bénoué

2,44

1,23

0,39

-0,20

-0,42

0,22

0,88

-0,20

FARO

2,44

0,90

0,38

0,36

-0,45

-0,05

-0,64

-0,14

Mayo Rey

2,44

1,11

0,11

0,19

-0,77

0,27

-0,63

0,08

bamboutos

2,44

1,85

0,15

-0,03

-1,04

-0,78

0,27

-0,28

Hauts Plateaux

2,44

5,44

-1,66

-0,09

0,54

-1,50

0,25

-0,25

Mifi

2,44

6,70

-1,81

-0,02

0,58

-1,74

0,18

0,02

Ndé

2,44

2,71

-0,27

-0,08

-1,23

-1,03

-0,06

-0,26

Dja et Lobo

2,44

15,85

0,30

3,22

1,92

0,84

0,38

0,93

Mvila

2,44

6,06

-2,24

0,13

0,94

-0,14

0,10

0,35

Valée du Ntem

2,44

4,87

-1,91

0,41

0,77

0,67

-0,01

0,14

Fako

2,44

4,77

2,06

-0,14

-0,12

-0,33

0,61

-0,05

Lebialem

2,44

4,80

-0,62

-0,69

-1,63

0,98

-0,06

0,57

Manyu

2,44

4,31

-0,34

-1,13

-1,10

0,88

-0,81

0,53

Meme

2,44

4,44

-0,79

-0,72

-1,56

0,87

-0,12

0,35

Contributions des individus actifs

Identificateur

Poids relatif

Distance à l'origine

Axe 1

Axe 2

Axe 3

Axe 4

Axe 5

Axe 6

DJEREM

2,44

11,50

2,60

0,37

15,23

4,13

0,13

15,15

FARO ET DEO

2,44

6,98

3,10

0,06

7,29

0,57

2,71

0,84

MAYO-BANYO

2,44

9,84

4,51

1,67

9,31

0,40

0,02

2,82

MBERE

2,44

1,80

0,00

0,01

0,02

0,65

5,33

8,35

VINA

2,44

10,46

9,33

0,78

0,06

0,00

0,06

0,11

Haute Sanaga

2,44

6,62

4,28

1,44

1,12

0,00

1,03

7,23

MbaM et KiM

2,44

12,99

3,95

4,20

11,12

0,68

10,49

2,23

MeFou et AFaMba

2,44

4,78

4,09

0,23

0,16

0,30

0,78

0,24

MEFOU ET AKONO

2,44

2,90

1,14

0,06

0,17

0,28

9,05

0,37

Nyong et Kelle

2,44

2,96

0,55

0,02

0,36

4,25

5,67

3,86

Nyong et MFouMou

2,44

2,49

0,04

0,37

2,12

1,02

7,10

0,00

Nyong et So'o

2,44

3,28

1,84

0,59

0,00

3,38

1,54

0,25

Yaoundé 1

2,44

6,58

4,76

1,36

0,56

0,01

0,74

4,73

Yaoundé 2

2,44

15,48

9,57

3,54

3,15

0,37

11,77

1,34

Yaoundé 6

2,44

4,98

3,62

1,20

0,83

0,13

0,32

0,69

Yaoundé 4

2,44

4,24

2,46

2,08

0,07

0,21

1,54

2,34

Mayo Danay

2,44

4,05

0,65

2,62

0,26

8,13

0,12

1,60

Mayo Kani

2,44

3,99

0,67

2,58

0,25

7,92

0,12

1,46

Douala 3

2,44

12,42

1,33

18,75

0,08

1,15

0,75

12,00

Douala 5

2,44

7,67

1,47

10,67

0,00

0,57

0,03

6,16

Douala 6

2,44

6,38

1,27

6,98

0,13

0,65

7,66

0,27

Moungo 2

2,44

9,50

0,00

13,90

1,77

0,00

9,81

1,37

Moungo 3

2,44

4,44

0,63

0,04

0,08

14,96

2,76

0,33

Nkondjock

2,44

6,41

5,08

0,02

2,19

0,02

0,01

0,58

Nord Makombe

2,44

9,86

7,76

0,27

2,81

0,03

0,09

2,44

YABASSI

2,44

2,47

1,57

0,36

0,45

0,01

2,38

0,28

YINGUI

2,44

5,88

4,58

0,06

2,05

0,01

0,03

1,00

Bénoué

2,44

1,23

0,14

0,08

0,43

0,22

4,74

0,42

FARO

2,44

0,90

0,13

0,25

0,50

0,01

2,49

0,21

Mayo Rey

2,44

1,11

0,01

0,07

1,45

0,33

2,38

0,07

bamboutos

2,44

1,85

0,02

0,00

2,63

2,80

0,43

0,85

Hauts Plateaux

2,44

5,44

2,57

0,02

0,72

10,46

0,39

0,71

Mifi

2,44

6,70

3,07

0,00

0,83

14,04

0,20

0,00

Ndé

2,44

2,71

0,07

0,01

3,69

4,88

0,02

0,75

Dja et Lobo

2,44

15,85

0,08

20,48

9,03

3,27

0,90

9,35

Mvila

2,44

6,06

4,66

0,03

2,17

0,09

0,06

1,36

Valée du Ntem

2,44

4,87

3,39

0,33

1,47

2,08

0,00

0,22

Fako

2,44

4,77

3,97

0,04

0,03

0,50

2,24

0,03

Lebialem

2,44

4,80

0,36

0,94

6,50

4,47

0,02

3,52

Manyu

2,44

4,31

0,11

2,51

2,96

3,56

3,98

3,10

Meme

2,44

4,44

0,58

1,01

5,94

3,47

0,09

1,35

Cosinus carrés des individus actifs

Identificateur

Poids relatif

Distance à l'origine

Axe 1

Axe 2

Axe 3

Axe 4

Axe 5

Axe 6

DJEREM

2,44

11,50

0,24

0,02

0,54

0,08

0,00

0,12

FARO ET DEO

2,44

6,98

0,48

0,00

0,43

0,02

0,06

0,01

MAYO-BANYO

2,44

9,84

0,49

0,09

0,39

0,01

0,00

0,03

MBERE

2,44

1,80

0,00

0,00

0,00

0,08

0,49

0,43

VINA

2,44

10,46

0,96

0,04

0,00

0,00

0,00

0,00

Haute Sanaga

2,44

6,62

0,69

0,11

0,07

0,00

0,03

0,10

MbaM et KiM

2,44

12,99

0,33

0,16

0,35

0,01

0,13

0,02

MeFou et AFaMba

2,44

4,78

0,92

0,02

0,01

0,01

0,03

0,00

MEFOU ET AKONO

2,44

2,90

0,42

0,01

0,02

0,02

0,51

0,01

Nyong et Kelle

2,44

2,96

0,20

0,00

0,05

0,31

0,32

0,12

Nyong et MFouMou

2,44

2,49

0,02

0,08

0,35

0,09

0,47

0,00

Nyong et So'o

2,44

3,28

0,60

0,09

0,00

0,22

0,08

0,01

Yaoundé 1

2,44

6,58

0,78

0,10

0,03

0,00

0,02

0,07

Yaoundé 2

2,44

15,48

0,66

0,12

0,08

0,01

0,13

0,01

Yaoundé 6

2,44

4,98

0,78

0,12

0,07

0,01

0,01

0,01

Yaoundé 4

2,44

4,24

0,62

0,25

0,01

0,01

0,06

0,05

Mayo Danay

2,44

4,05

0,17

0,33

0,03

0,43

0,00

0,04

Mayo Kani

2,44

3,99

0,18

0,33

0,03

0,43

0,00

0,03

Douala 3

2,44

12,42

0,12

0,76

0,00

0,02

0,01

0,09

Douala 5

2,44

7,67

0,21

0,70

0,00

0,02

0,00

0,07

Douala 6

2,44

6,38

0,21

0,55

0,01

0,02

0,20

0,00

Moungo 2

2,44

9,50

0,00

0,74

0,08

0,00

0,17

0,01

Moungo 3

2,44

4,44

0,15

0,00

0,01

0,73

0,10

0,01

Nkondjock

2,44

6,41

0,85

0,00

0,14

0,00

0,00

0,01

Nord Makombe

2,44

9,86

0,84

0,01

0,12

0,00

0,00

0,02

YABASSI

2,44

2,47

0,68

0,07

0,07

0,00

0,16

0,01

YINGUI

2,44

5,88

0,84

0,00

0,14

0,00

0,00

0,02

Bénoué

2,44

1,23

0,12

0,03

0,14

0,04

0,63

0,03

FARO

2,44

0,90

0,16

0,14

0,23

0,00

0,45

0,02

Mayo Rey

2,44

1,11

0,01

0,03

0,53

0,06

0,35

0,01

bamboutos

2,44

1,85

0,01

0,00

0,58

0,33

0,04

0,04

Hauts Plateaux

2,44

5,44

0,51

0,00

0,05

0,42

0,01

0,01

Mifi

2,44

6,70

0,49

0,00

0,05

0,45

0,00

0,00

Ndé

2,44

2,71

0,03

0,00

0,56

0,39

0,00

0,03

Dja et Lobo

2,44

15,85

0,01

0,65

0,23

0,04

0,01

0,05

Mvila

2,44

6,06

0,83

0,00

0,15

0,00

0,00

0,02

Valée du Ntem

2,44

4,87

0,75

0,03

0,12

0,09

0,00

0,00

Fako

2,44

4,77

0,89

0,00

0,00

0,02

0,08

0,00

Lebialem

2,44

4,80

0,08

0,10

0,55

0,20

0,00

0,07

Manyu

2,44

4,31

0,03

0,30

0,28

0,18

0,15

0,07

Meme

2,44

4,44

0,14

0,12

0,55

0,17

0,00

0,03

Source : nos travaux

Graphique A- 4 : Illustration d'une boite à moustache

Source : nos travaux

BIBLIOGRAPHIE

CNLS/GTC, Manuel de procédures de suivi et évaluation, Yaoundé, 2002

CNLS, Plan stratégique national de lutte contre le SIDA 2006-2010, Yaoundé, 2007

CNLS/GTC, Rapport annuel 2006, Yaoundé

ONUSIDA, Le point sur l'épidémie du SIDA 2006, Genève, Décembre 2006

UNAIDS, Country Profiles, Geneva, December 2006

Sites web visités

http://www.unaids.org

http:// www.lsp.ups-tlse.fr/Besse

Cours

Hippolyte TAPAMO, Université de Yaoundé I, cours Base de Données, 2007

Dr Dieudonné KINKIELELE, ISSEA, Cours d'Informatique II, 2007

Ph.D Cléophas ONDO, ISSEA, cours d'Analyse de Données, 2007

Alain BACCINI et Philippe BESSE, Université Paul Sabatier, cours Datamining 1, 2005

* 1CNLS/GTC, Manuel de procédures de suivi et évaluation, Yaoundé, 2002

* 2 ONUSIDA, Country Profiles, Rapport annuel 2006

* 3Hippolyte TAPAMO, Cours de Base de Données, Université de Yaoundé I, 2007

* 4 Dr Dieudonné KINKIELELE, Cours d'Informatique II, ISSEA, 2007

* 5 Ph.D Cléophas ONDO , ISSEA, cours d'Analyse de données, 2007

* 6 Alain BACCINI et Philippe BESSE, Cours Datamining 1, Université Paul Sabatier, 2005






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