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La gestion du risque sur l'activité de microcrédit dans un organisme de service public: le cas du FNE

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par Ahmed YOMBO ISSA
Université catholique d'Afrique Centrale - Master en Comptabilité -finance 2006
  

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SECTION III - L'APPRECIATION ET L'ETENDUE DU RISQUE DANS L'ACTIVITE DE CREDIT

A. L'appréciation du risque

Le moyen le plus efficace dont dispose le financier pour limiter ses risques est l'étude attentive de la situation des entreprises ou des particuliers qui sollicitent ses concours.

1. Les renseignements obtenus auprès des clients

Les dossiers que la banque constitue au sujet de son client comportent un certain nombre de documents juridiques5(*) tels que les statuts de la société, les délibérations des assemblées générales et des conseils d'administration.

Lorsqu'il s'agit des particuliers, le banquier exigera les bulletins de paie, l'identité du client et de l'employeur, les autres revenus, la situation matrimoniale, la limite des engagements du conjoint, le nombre d'enfants à charge...etc.

Pour les entreprises, les éléments les plus importants sont les documents comptables. Le bilan, le compte de résultat ou mieux la série des bilans et des comptes de résultat des exercices antérieurs, tout cela constitue une base d'étude sérieuse.

L'énumération qui vient d'être faite pourrait encore être plus longue. Mais déjà la comparaison de trois bilans successifs permet de cerner certaines variations marquantes et demander des éclaircissements. Le banquier sera particulièrement attentif à l'évolution de l'actif net, celle du fonds de roulement (FDR) et de la situation de trésorerie.

2. Les sources extérieures d'informations

Les indications fournies par les explications du client peuvent être complétées, et aussi contrôlées et vérifiées par des renseignements obtenus en dehors de lui.

En général, un établissement de crédit peut obtenir des informations sur son client auprès de tous les tiers partenaires de ce dernier : état, fournisseurs, clients, administrations locales, journaux, autres banques...etc.

Pour le cas du Cameroun, et en ce qui concerne les biens immobiliers, les délégations départementales du Ministère des domaines et des affaires foncières, les mairies délivrent sous forme d'états cadastraux, des relevés de parcelles inscrites au nom d'un propriétaire. Seulement, les matrices cadastrales ne sont pas toujours à jour, aussi faut-il corriger les indications obtenues en demandant aux instances de conservation des hypothèques, un relevé des acquisitions ou des aliénations ayant fait l'objet d'une transcription au cours des dernières années. Le banquier peut aussi chercher à se renseigner sur les inscriptions de privilèges et d'hypothèques, des saisies immobilières, des actes qui peuvent affecter des droits de propriété et dont la publicité est assurée par la conservation des hypothèques. Les actes inscrits au greffe du tribunal de première instance sont fournis sur simple requête.

D'autres administrations communiquent des informations : c'est le cas de l'administration fiscale (service des impôts), sociale et certaines institutions spécialisées.

Par ailleurs, les institutions financières de la CEMAC disposent d'un organisme de renseignement strictement professionnel à savoir la centrale des risques. Logée auprès de la Banque de Etats de l'Afrique Centrale (BEAC), elle permet à chacun des banquiers, qui ont fait une déclaration pour un client, de connaître le total des concours dont ce dernier bénéficie auprès de l'ensemble de ses banquiers.

Une autre source d'information extérieure est constituée par les renseignements commerciaux que l'on peut obtenir sur une firme, soit d'une banque, soit d'une société spécialisée dans les renseignements commerciaux sur les entreprises. De même, il existe des journaux spécialisés dans l'analyse de l'information financière souvent utiles aux banquiers ; Dans tous les cas, un banquier utilisera tout ce qui peut lui apporter un élément d'appréciation de la situation présente et future de son client.

* 5 J.J. BRUGARD, La banque en France, Paris, Presses de la Fondation Nationale des PO, 1989, p.266

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote