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La gestion du risque sur l'activité de microcrédit dans un organisme de service public: le cas du FNE

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par Ahmed YOMBO ISSA
Université catholique d'Afrique Centrale - Master en Comptabilité -finance 2006
  

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CHAPITRE II :

LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT

La gestion du risque de crédit consiste en l'identification, l'évaluation et le contrôle des risques en vue de las contenir dans les limites assignées et acceptables par le comité de crédit d'une institution financière et par les autorités monétaires de tutelle.

Ce travail laborieux n'est rendu possible que par l'utilisation des techniques appropriées de l'évaluation du risque, les conditions d'un bon contrôle des risques et la prise de mesure de sécurisation des différents concours.

SECTION I - LES METHODES D'EVALUATION DU RISQUE

A. Approche statistique du risque par les ratios

Selon la société fiduciaire de France, « un ratio est un rapport expressif entre deux données caractéristiques de la situation, du potentiel, de l'activité ou du rendement de l'entreprise ».

1. La méthode des ratios et l'analyse du risque

a) La méthode des « crédit - men8(*) »

Les crédit men américains fondent leur jugement sur l'entreprise à partir de trois principaux critères :

v le critère personnel : la compétence du dirigeant ou de l'équipe dirigeante et du personnel en général (coefficient de pondération 40%) ;

v le critère économique : l'appréciation sectorielle de la conjoncture économique et son évolution dans l'environnement international (coefficient de pondération 20%);

v le critère financier : l'appréciation de la situation financière de l'entreprise (coefficient de pondération 40%) ;

C'est au niveau du dernier critère qu'intervient le recours à la méthode des ratios. On construit à partir d'un échantillon d'entreprises bien composé pour chaque secteur, une entreprise type dont on considère la situation financière comme normale, et l'on retient cinq ratios significatifs auxquels on attribut des coefficients de pondération, qui permettent de porter un jugement sur toutes les entreprises d'un secteur donné.

b) Les analyses en terme de risque de faillite

En matière de ratio, plusieurs recherches ont été faites en terme de risque de faillite9(*) des entreprises, risque grave qui entraîne l'insolvabilité.

Tout d'abord, les recherches menées par BEAVER aux USA sur 79 entreprises qui avaient connu des difficultés de trésorerie comparativement à d'autres entreprises saines du même secteur et de la même dimension retenues au hasard, démontrèrent l'intérêt d'un ratio mettant en lumière l'importance de l'autofinancement (Autofinancement /Endettement).

Toujours aux USA et plus tard en France, ALTMAN eut l'idée d'appliquer l'analyse discriminante pour trouver une moyenne pondérée de plusieurs ratios calculés pour chaque entreprise, et qui permettent de distinguer des autres, les entreprises tombées en faillite. Parmi les 22 ratios introduits, la méthode d'ALTMAN a permis d'en retenir 5 ainsi pondérés : +1.5 (FDR/Actif total) +1.4 (Réserves /Total actif) +3.3 (EBE / Actif total) +0.6 (Fonds propres / Endettement total) +0.9 (CA / Actif total).

Il est intéressant de remarquer que ces ratios mettent en lumière l'importance du niveau de FDR, de la richesse précédemment accumulée par l'entreprise, de sa rentabilité, de son coefficient d'endettement et de la vitesse de rotation de son capital économique qui sont des éléments que les financiers considèrent comme variables significatives de l'évolution de la situation financière d'une entreprise.

D'autres études similaires avaient été menées par EDMISTER dans son article » An empirical test of financial ratio analysis for small business failure prediction ».

Sur un échantillon de 42 PME, n'ayant pu rembourser les prêts qui avaient fait face à leurs échéances en retenant les ratios suivants :

1 - Cash flow / DCT; 2 - Fonds propres / CA ; 3 - FDR / CA

4 - DCT /Fonds propres ; 5 - Stock /CA ; 6 - Réalisables + disponibles /DCT

Ces études ont surtout montré qu'il était possible d'analyser le risque présenté par une entreprise à partir d'une combinaison de ratios significatifs bien choisi, et c'est ce que nous retiendrons.

* 8 R. LAVAUD et J. ALBAUT, Ratios de gestion de l'entreprise, Paris, DUNOD, 1989, p.135

* 9 R. LAVAUD et J. ALBAUT, op. cit., p.138

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