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La Gestion du Risque de change: L'approche par les instruments dérivés à SHELL SENEGAL

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par Etienne .Y. NGUETTA
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) - Mastère en Banque et Finance 2006
  

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2 les banques centrales

Les banques centrales interviennent sur le marché des changes pour exécuter les ordres de leur clientèle : administration, banques centrales étrangères, organismes internationaux.

Elles assurent le contrôle du marché, cette emprise est plus ou moins forte selon le contrôle des changes.

Elles cherchent enfin et surtout à influencer l'évolution du taux de change, pour des raisons de politique économique interne, d'une part et d'autre part pour faire respecter certains engagements internationaux formels (le traité de Bretton Woods) ou informels (accord du G7)

Dans l'histoire des banques Centrales, il y a eu plusieurs étapes, en France par exemple, la Banque de France est passée par trois périodes :

De 1958 à 1971, période caractérisée par une fixité des taux de changes, la banque de France intervenait pour maintenir la parité du franc par rapport au dollar dans la limite de +- 0,75%.

Entre décembre 1971 et mars 1973 (date de la décision de supprimer la fixité du taux de change) la banque de France intervenait pour maintenir la parité du franc par rapport au dollar dans la limite de +- 2 ,25%.

Depuis mars 1973 la banque n'est plus obligée d'intervenir sur le marché pour maintenir une parité contre le dollar.

Aujourd'hui la plupart des banques Centrales interviennent sur le marché de changes quand elles l'estiment nécessaire ;

En intervenant sur un marché de changes, les Banques Centrales ont pour souci essentiel de régulariser l'évolution du cours de change.

Cette intervention a toujours fait l'objet de controverse entre plusieurs écoles, entre partisans de l'interventionnisme et ceux de la non intervention.

Certaines banques centrales comme celle des Etats-Unis (FED) refuse d'intervenir, car estimant que des achats et ventes déstabilisent le marché de change, telle est la position affirmée par les autorités Américaines jusqu'en Septembre 1985.

Cette position a sensiblement évolué depuis le 22 Septembre 1985.

En Europe les autorités y sont moins hostiles, mais elles interviennent comme réponse pour corriger des déséquilibres induits par des turbulences et incertitudes pouvant provoquer des fluctuations erratiques des cours de changes dénuées de toute justifications économiques.

L'ampleur des transactions journalières sur le marché des changes estimée à plus de mille huit cent quatre vingt (1880 milliards) en moyenne comparée aux réserves en devises des Banques Centrales empêche, limite, en fait toute possibilité d'intervention durable en vue d'influencer durablement les cours de changes ou en imposant un cours qui ne correspondrait pas à la réalité économique.

Pour être couronnées de succès les interventions des banques centrales doivent être massives, coordonnées et se produire à des moments opportuns.

Ce fut le cas le 21 Septembre 19842(*) et le 27 février 1985, ou près de deux milliards de dollars furent vendus ce dernier jour par les banques centrales sur le marché des changes (la Bundesbank pour les deux tiers, les banques Centrales d'Angleterre, de France, d'Italie, des Pays Bas, de la Belgique et du Japon pour le reste)

Les conditions d'intervention étaient propices, car le marché des changes était très étroit et le cours du dollar avait déjà fléchi la veille, à la suite d'une déclaration du président de la Réserve fédérale devant la sous-commission du Sénat américain s'inquiétant de la hausse de la devise américaine.

Les marchés sont, à des titres divers, les terrains sur lesquels se transmettent et se diffusent les signaux de la politique monétaire qui incombent aux banques centrales .Les banques centrales sont donc obligées d'avoir une connaissance intime des ressorts du fonctionnement du marché de change. Bien que n'ayant pas la responsabilité directe dans la régulation et la surveillance du marché dans tous ces compartiments, les banques centrales ont un droit de regard.

Enfin les banques centrales sont les seuls fournisseurs de liquidité ultime en cas de difficulté grave des banques et des marchés,cette fonction de «  prêteur en dernier ressort » est le facteur qui leur confère la légitimité la plus forte en matière de stabilité financière.

* 2 Le succès est tout relatif dans la mesure ou la chute brutale du dollar enregistrée le 21 Septembre n'a pas empêchée la devise américaine d'atteindre plus de 10,60 francs le 26 Février.

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