WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Sémiologie de la poésie orale bamiléké: le cas des louanges pour jumeaux chez Yèmba

( Télécharger le fichier original )
par Albert Etienne TEMKENG
Université de Dschang - DEA d'études africaines. Option Littérature orale 2003
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION

La littérature est l'ensemble de productions langagières ayant des préoccupations esthétiques. Elle est l'ensemble de toutes les oeuvres traduites en langage écrit ou tout simplement verbal et dont le but est non seulement la révélation de la culture et des modes de vie des peuples, mais aussi et surtout la recherche du beau.

Ces productions sont si diversifiées en Afrique où la culture est multiforme et souvent beaucoup plus liée à la tradition orale, qu'il n'est pas aisé d'en faire une recension exhaustive. Par conséquent, les conserver n'en devient que plus difficile. C'est dans l'optique de travailler à la collecte et à la conservation d'une partie de la littérature du peuple yémba que nous comptons mener cette étude dont le thème est : Sémiologie de la poésie orale bamiléké :le cas des louanges pour jumeaux chez les Yémba.

Les louanges pour jumeaux sont - elles des poèmes au point d'être partie intégrante de la poésie orale bamiléké et partant de la littérature orale dans son ensemble ? Telle est la préoccupation qui sous - tend ce projet dont les grandes lignes sont ici présentées.

Comme tout projet dans le domaine de la recherche en littérature, qu'elle soit orale ou écrite, il s'agira progressivement de présenter le problème pour mettre en exergue le sujet choisi, de faire une rétrospective sur l'état de la question, rétrospective que suivra la présentation des Yémba et partant des louanges pour jumeaux . Dès lors, le champ de l'étude sera assez déblayé pour que les hypothèses de l'étude soient dégagées, hypothèses dont la suite du travail montrera dans la partie méthodologie comment elles seront exploitées. Cette exploitation méthodologique impliquera automatiquement la présentation et le commentaire du plan de l'étude.

I. PRESENTATION DU PROBLEME ET CHOIX DU SUJET

La tradition est l'ensemble de manières de faire, de vivre, de sentir qui sous - tendent les pratiques sociales quotidiennes dans une communauté donnée. C'est ainsi qu'on peut la définir comme étant « l'ensemble des messages qu'un groupe social considère avoir reçu de ses ancêtres et qu'il transmet oralement d'une génération à une autre. »1(*)

Pour ce qui est de la tradition africaine, elle offre mille et une occasions au cours desquelles ces messages sont transmis et pendant lesquelles l'homme est appelé à chanter seul ou avec les autres membres de sa communauté. A cet effet et comme ces occasions sont généralement rituelles, soit il crée de nouvelles chansons, soit il interprète celles qui existent déjà. Mais, dans un cas comme dans l'autre, ces chansons sont exécutées au rythme de la musique et de la danse, car

la [chanson] en Afrique est un support indispensable des danses pratiquées au cours de toutes sortes de rites qui jalonnent la vie humaine de la conception aux funérailles. 2(*)

Ces chansons, pensent les oralistes, constituent l'une des composantes essentielles de la littérature africaine en général et de la riche poésie orale africaine en particulier. Et c'est le lieu de confirmer que

la création poétique est une composante des littératures traditionnelles dans les langues africaines. Ce domaine, souvent lié à la musique, s'applique à des formes et à des thèmes très variés 3(*).

Par ailleurs, ces chansons, en tant que formes orales d'expression littéraire, font partie de l'orature africaine, c'est - à - dire de tous les moyens matériels et esthétiques par lesquels les messages oraux sont transmis dans une société, de père en fils, de génération en génération. Elles constituent ainsi l'une des composantes essentielles des patrimoines poétiques des peuples africains. Il en est sûrement de même pour les peuples yémba en particulier et bamiléké en général, si tant est que « la majeur partie du patrimoine oral des sociétés du continent présente des oeuvres sous forme chantée ou au moins dotée d'un accompagnement musical » .4(*)

Au regard de tout ce qui précède et de la multiplicité d'occasions au cours desquelles la chanson rythme la vie des Yémba, une question diversement formulée se pose : dans quelle mesure les chansons yémba peuvent - elles être considérées comme étant des poèmes ? Dans quelle mesure donnent - elles, pour paraphraser JAKOBSON5(*), la priorité au signifiant ? Comment expriment - elles de manière spécifique l'être et la pensée du Yémba ? C'est ainsi que peut être traduite la préoccupation qui sous - tend la présente étude et qui n'en est pas la seule justification, mais qui aura suffisamment motivé le choix du sujet : Sémiologie de la poésie orale bamiléké : le cas des louanges pour jumeaux chez les Yémba.

Par ailleurs, à l'heure où la communauté internationale à travers l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) déploie de gros moyens pour sauvegarder le patrimoine culturel mondial, à l'heure où le Cameroun procède à l'inventaire national de son patrimoine culturel , l'intérêt d'une étude sur la poésie orale bamiléké en général et sur les louanges pour jumeaux chez les Yémba en particulier devient plus qu'évident.

Au regard de ce qui précède, cette étude nous permettra d'opérer un « retour nostalgique »6(*) pour, comme « des lamantins »7(*) qui vont boire à la source des ancêtres, apprivoiser l'oralité « plurimillénaire » et fondatrice de la société yémba. Il s'agira de procéder par cette étude à un salvateur retour aux sources pour renouer avec la mémoire collective des Yémba en montrant la richesse sémiologique et partant littéraire du patrimoine culturel que sont les louanges pour jumeau.

A terme, cette étude permettra de collecter les louanges pour jumeaux, de les transcrire, de les traduire et de les analyser afin d'en découvrir les richesses et d'en assurer la conservation. Il s'agit de travailler à la sauvegarde de ces poèmes qui constituent des « musée(s) vivant(s) », puisque « la tradition orale véhicule et conserve, en le modifiant plus ou moins, le précieux capital des créations socioculturelles des peuples africains8(*) ». Autant dire que l'écriture ou la conservation des louanges pour jumeaux permettra aux générations futures « de s'abreuver aux sources vives de notre passé, et [de] revaloriser tant de génies bafoués ou inconnus... » 9(*) Mais alors, pour mieux appréhender le sujet ainsi que le problème qu'il pose, il faut au préalable le situer au sein de la problématique générale de la poésie orale.

II. REVUE DE LA LITTERATURE

L'étude sur les louanges pour jumeaux chez les Yémba, peut être aisément située dans la mouvance des études antérieures sur la poésie orale africaine et camerounaise en général, et sur la poésie orale bamiléké en particulier. La réalité de ces poésies n'étant plus discutable, les préoccupations dans le domaine sont désormais assez claires : démontrer leur existence dans la vie quotidienne des peuples d'une part et montrer leur poids, leur impact sur la vie des hommes et de leurs communautés de l'autre. C'est dans cette perspective qu'il faut lire Oral literature in Africa de FINNEGAN, The oral performance in Africa et La littérature orale en Afrique subsaharienne de OKPEWHO, mais aussi Comprendre la littérature orale africaine de ENO BELINGA ou Comprendre la parole traditionnelle de CAUVIN. Il s'agit d'ouvrages parmi tant d'autres qui cernent la littérature orale et la littérature orale africaine dans leur globalité, qu'il s'agisse du genre narratif, du genre dramatique ou du genre poétique.

Pour ce qui est du Cameroun, il faudrait approximativement se référer à l'ensemble des textes publiés dans un numéro de la revue Notre Librairie titré Littérature camerounaise, 1.L'éclosion de la parole10(*). Dans ce numéro, les contours de la littérature orale camerounaise sont clairement définis . NGIJOL NGIJOL dans « La parole agréable » présente les qualités exigées du barde bantou, à savoir la capacité à mémoriser, l'habileté à restituer et surtout la maîtrise de la rhétorique traditionnelle à travers un « usage judicieux des formules ou phrases figées de l'art oral »11(*).

Pourtant, s'il reconnaît au barde des qualités exceptionnelles, il conclut néanmoins son article sur un ton pessimiste qui redoute la disparition à plus ou moins longue échéance de la littérature orale. Pourtant, dans son article intitulé « Un monde de violence », SOUNDJOCK SOUNDJOCK12(*) montre plutôt que la vitalité qui caractérise les textes oraux dans la vie quotidienne est autrement plus réelle pour que la probabilité de leur disparition. C'est probablement dans le cadre de ces contradictions qu'il faut situer les travaux du Colloque de Yaoundé, tenu du 28 Janvier au 1er Février 1985 et dont les actes ont été publiés dans un document intitulé  Littérature orale de l'Afrique contemporaine : Approches théoriques et pratiques13(*). C'est l'orature en général qui fut au centre des communications et des débats de ce colloque, la poésie orale n'en concernant qu'une partie. D'où la nécessité de s'intéresser davantage à cette dernière.

Au Cameroun comme ailleurs, les études sur la poésie orale ne semblent très nombreuses. Bien au contraire, cette poésie est généralement abordée dans ses traits généraux tel qu'on peut le voir avec KESTELOOT dans La poésie traditionnelle14(*) ou avec ZUMTHOR dans Introduction à la poésie orale15(*).

Mais, pour générales que les études ci-dessus cités et bien d'autres paraissent, il faut apprécier à sa juste valeur la dernière qui va au coeur des traditions orales du monde entier puiser les éléments de sa démonstration. Il s'agit d'un ouvrage exceptionnel, presque encyclopédique qui définit la poésie orale en tant qu'oralité poétique, en tant que formes d'expression, en tant que performance et en tant qu'entité faite de rôles et fonctions. Certains de ces traits caractéristiques vont être repris et explicités par NGOURA dans l'article « La littérature orale »16(*) publié dans le collectif Comment peut - on être littéraire ? Mais, il faut aussi reconnaître que cet article reste général par rapport à ceux qui concernent précisément notre champ d'étude qu'est la poésie orale bamiléké en général et yémba en particulier.

En effet, dans « Caractéristiques de la poésie traditionnelle bamiléké »17(*)  comme dans « La parole dans la vie religieuse des bamiléké »18(*)  ou dans « Poésie orale fé'éfé'é d'hier et d `aujourd'hui »19(*), ou encore dans Littérature orale des Fé'éfé'é : Etude de sémiologie ethnoculturelle20(*), ONGOUM passe en revue les qualités esthétiques qui meublent la production du poème oral chez le Bamiléké. Mais aussi, il insiste sur ses fonctions en société, donc sur sa signification. GNINTEDEM en fait de même dans Les chants funèbres des pleureuses gyembòòng21(*) ainsi que PONE dans Paroles de danses masculines en zone ghomala' :une étude thématique et esthétique22(*), NGUESSOM dans Paroles des chants de danses féminines bamiléké23(*) et KUETE dans Les chants de gwa ou le dévoilement de l'univers féminin chez les gmba/Fùnda24(*). Et ce sont les mêmes caractéristiques à la fois formelles et sémantiques que KUITCHE FONKOU relève dans son article intitulé « Les chants de kwà : une exclusivité féminine »25(*). Au terme de ses analyses, il conclut que dans les chants de kwà, il y a une insistance sur des thèmes tels que la classe d'âge, l'enfant et les affaires de coeur. De même les catégories esthétiques de ces textes sont évidentes.

Les mêmes thèmes et qualités formelles reviennent avec des variantes dans Les paroles du Mtu' et Bend-skin : une étude comparative26(*) de TCHANOU WANDJA, Les images de la femme dans les chansons féminines gyembòòng27(*) de FOTIO JOUSSE et dans Création et circulation des discours codés en milieu gmba / Mùngùm28(*) de KUITCHE FONKOU.

Si d'emblée l'étude de FOTIO porte essentiellement sur les chansons féminines et celle de TCHANOU WANDJA sur le Mtu' qui a évolué pour donner le Bend-skin, l'étude de KUITCHE FONKOU couvre un champ d'investigation plus vaste. Il parcourt presque tous les domaines de la littérature orale de l'aire géographique considéré, avec 268 textes classés en 13 types correspondant à 4 catégories de situations de production que sont respectivement les situations de loisir, d'exaltation, de malheur et de joutes oratoires.

Parmi la diversité de textes collectés et étudiés par KUITCHE FONKOU , on trouve des louanges pour jumeaux qui appartiennent bien évidemment aux situations d'exaltation et qui constituent alors l'objet de notre étude. Et c'est le lieu de reconnaître que jusqu'à présent, aucune étude n'a porté essentiellement sur ces chansons, ni chez les bamiléké en général, encore moins chez les Yémba en particulier. Néanmoins, il faut dire que les études ci - dessus évoquées sont une base fondamentale à toute étude ultérieure dont la nôtre.

En effet, le registre de la poésie orale yémba reste presque vierge, car un regard rétrospectif ne révèle aucune autre étude en dehors de celle de NOUTENIJEU29(*) qui porte sur les chansons du rite de veuvage. Par ailleurs, la disparité entre la matière disponible dans le domaine de la poésie orale yémba en général et les résultats jusqu'ici obtenus semble démesurée.

Néanmoins, il faut au moins retenir au terme de tout ce parcours sur l'état de la question qui nous intéresse et les conclusions tirées par les uns et les autres, que la poésie orale africaine, bamiléké ou yémba, est une réalité irréfutable dont les traits les plus saillants restent la force de la parole, la présence des figures de style et des symboles, la forme chantée, ... Malheureusement, les études qui sont menées chez les Yémba semblent être assez rares. Aussi est - il question pour nous de continuer à déblayer le terrain pour attirer l'attention des uns et des autres sur la richesse des cultures yémba en particulier et bamiléké en général..

Tel est l'état de cette question qu'il nous revient d'étudier dans son entièreté. Et pour ce faire, il est indispensable de mieux faire connaissance des Yémba, ne serait - ce que sommairement, et partant des louanges pour jumeaux.

III . LES YEMBA ET LES LOUANGES POUR JUMEAUX

Venu du Haut-Mbam ou du pays Tickar, le peuple yémba fait partie des premières royautés bamiléké - ou « «  Mba lékéo », c'est - à - dire en Bali « les gens d'en bas » »30(*) - qui, pourchassées du Nord - Ouest par les Banso et les Bali, se sont installés sur les hautes terres de l'actuelle province de l'Ouest. A l'heure actuelle, les Bamiléké sont constitués des populations des sept des huit départements de la province de l'Ouest à savoir les Bamboutos, la Mifi, le Haut - Nkam, le Koung-khi, les Hauts plateaux, le Ndé et la Menoua auxquelles « certains voudraient inclure la région de Bamenda appelée « pays grassfield » par les anglophones, et d'autres seulement l'Arrondissement de Fontem ».31(*) Mais il faut noter qu'aujourd'hui, ce qui était alors l'arrondissement de Fontem est devenu à quelques nuances près le département du Lébialem.

Ainsi, les Yémba dont la langue maternelle porte le même nom qui signifie « écoute », « je dis que... », sont un sous-ensemble du peuple bamiléké. On les trouve dans le département de la Menoua, hormis les Bansoa et Balessing de Penka-Michel, et les Mboo de Santchou. Mais aussi, on rencontre les Yémba dans le département du Lebialem dans les groupements Leteh, Mmock-ngi, Mmock - Mbi?, ?wa - ?go? et fotoh.

Par ailleurs, le yémba qui est la langue maternelle du peuple qui porte le même nom est une langue bantu du groupe des langues bénoué -congo et du sous - groupe grassland bantu autrement appelé east - grassfield. Plus bas, le yémba appartient à la subdivision mbam-nkam où il fait partie des langues du bamiléké central.

En tant que moyen d'expression et code de communication, le yémba est l'un des éléments fondamentaux de la culture yémba, culture assez riche dont l'un des piliers est constitué de rites parmi lesquels celui des jumeaux. C'est ce dernier qui fonde ce travail par le fait qu'il est originellement, l'occasion idoine de création ou de production, de recréation ou d'interprétation des chansons ou poèmes en l'honneur des jumeaux.

En effet, depuis la nuit des temps, les Bamiléké en général et les Yémba en particulier vouent un culte spécial aux jumeaux qu'ils considère comme étant sacrés. Ainsi, la mentalité collective leur accorde un statut particulier qui fait d'eux des êtres exceptionnels tant par leur naissance que par leur vie. Aussi leur accorde - t - on tant de pouvoir qu'on les croit capables de communiquer avec les puissances surnaturelles. D'ailleurs, d'aucun pensent qu'ils possèdent eux - mêmes des pouvoirs extraordinaires. Il en découle que leurs parents communément appelés « Tégni » et « Mégni », ce qui signifie respectivement père et mère des jumeaux, ont aussi des statuts exceptionnels au sein de leur communauté.

Néanmoins, pour conforter et vivre pleinement les statuts exceptionnels des « Tégni » et « Mégni », pour calmer les « mefak » ou jumeaux quand ils sont récalcitrants ou quand ils subissent des échecs inhabituels, enfin pour tout simplement louer les jumeaux et leur faire jouir de leur statut, on leur fait subir à eux et à leurs parents un rite. Ce dernier a généralement pour but de libérer les potentialités des concernés pour appeler la prospérité. On parlera donc de la cérémonie de « sortie des jumeaux ». En effet, le verbe « sortir » se justifie par le fait que, avant que la communauté sociale ne reconnaisse officiellement les « Tégni », « Mégni » et les « Mefak » ou « epo mefak » comme tels au terme du rite, ces derniers passent par une retraite préalable d'environ une ou deux semaines pendant lesquelles toutes les phases d'initiation pour la confirmation et la confortation dans le plus ou moins nouveau statut sont franchies. En effet, jusqu'ici, les concernés portaient leurs titres par le fait de la simple procréation des jumeaux et ces derniers juste par leur naissance. Autrement dit, la « sortie des jumeaux » n'est que le couronnement du rite d'initiation dont les étapes sont ponctuées par des chansons cadencées et dansées au rythme d'instruments de musique spéciaux, chansons toutes aussi langoureuses les unes que les autres. Ce sont donc ces chansons qui, à cause du fait qu'elles sont produites en situations d'exaltation, de leur caractère laudatif et parfois épique à l'égard des jumeaux et de leurs parents, sont appelées « louanges pour jumeaux », entendues louanges chantées à l'endroit des jumeaux.

Les chansons produites et exécutées en l'honneur des jumeaux et de leurs parents sont une réalité vivante dans les villages bamiléké en général et yémba en particulier. On les rencontre par conséquent dans tous les villages de cinq zones qui schématisent la configuration géographique des cinq variantes dialectales du yémba. Ces variantes sont :

- le yémba central dont les villages constitutifs de son aire de couverture sont Bamendou, Foto, Fokoué, Foréké-Dschang, Fotomena, Fongo-Tongo, Fotsetsa, Fossong-Elélem ;

- le yémba - est qui couvre le groupement Bafou avec environ sept villages et le village Baleveng ;

- le yémba-ouest avec pour villages de couverture Fombap, Fondonéra, Fossong-Watcheng, Fontsa-Toula,

- le yémba-sud qui couvre le village Fomopéa et

- le yémba-sud-ouest pour le village Baloum.

Mais il faudrait noter que, en plus de ces zones, les villages leteh, Mmock - mbi,

Mmock - ngi, wa-go et Fotoh devraient être pris en compte sinon comme entité propre, du moins comme étant proche du yémba-ouest. Autant dire que les parlers ainsi que les chansons dans ces zones ont de fortes similitudes.

Ainsi, parfois les mêmes, parfois différentes, parfois des variantes des mêmes chansons, les louanges pour jumeaux sont nombreuses en zone yémba et dans tous ses dialectes. Leur caractère langoureux et fortement structuré, leur style à première vue très ampoulé et imagé, nous font croire qu'il s'agit de poèmes. D'où la formulation à ce sujet d'hypothèses de recherche qui permettent d'atténuer provisoirement nos inquiétudes et dont la vérification nous permettra d'être fixé sur nos supputations empiriques.

IV - LES HYPOTHSES DE RECHERCHE

Pour répondre de manière anticipée à la question centrale de l'étude qui cherche à savoir si les louanges pour jumeaux yémba sont des poèmes, trois hypothèses de recherche ont été formulées, hypothèses qui cernent de manière assez totale toute la problématique.

Hypothèse de recherche n° 1 :

Les conditions de production des louanges pour jumeaux font d'elles des poèmes.

Il s'agira ici de monter que la production des louanges pour jumeaux chez les Yémba est la manifestation de la créativité littéraire, même si d'emblée le terme interprétation est généralement le plus usitée dans le domaine de la littérature orale.

Hypothèse de recherche n° 2 :

Les caractéristiques esthétiques des louanges pour jumeaux font d'elles des poèmes.

Cette hypothèse permettra de parcourir la structure des louanges pour jumeaux pour apprécier leur construction pour en dégager les schèmes fondamentaux qui structurent la signification textuelle.

Hypothèse de recherche n° 3 :

La signification des louanges pour jumeaux fait d'elles des poèmes ;

Ici, les conclusions dégagées au niveau des deux premières hypothèses permettront de définir les axes focaux de la signification de ces textes pour montrer qu'ils reflètent les structures sociales et idéologiques du peuple yémba. C'est alors qu'une ouverture pourra permettre d'envisager une dimension universelle des louanges pour jumeaux.

En définitive et au regard de leur formulation, les hypothèses de recherche ne seront aisément vérifiées que si la richesse multiforme des louanges pour jumeaux est appréciée au moyen d'une approche méthodologique appropriée.

V. LA METHODOLOGIE

La méthodologie de cette étude sera structurée en deux étapes fondamentales que sont les enquêtes sur le terrain et l'analyse des données.

V.1 Les enquêtes sur le terrain

Cette étape sera consacrée à la collecte des textes, collecte qui est préalable à tout travail de mise en forme des textes. Par conséquent, la collecte, la transcription et la traduction des louanges se feront au regard des spécificités de la langue yémba, de l'environnement socioculturel et des normes scientifiques en ce qui concerne la phonétique, la phonologie et même la grammaire française. Mais aussi, il faudra tenir compte des avis des informateurs pour que l'appréhension des louanges soit plus facile et l'étude plus totale.

En ce qui concerne la collecte des textes, elle se fera dans les cinq zones dialectales du yémba et en fonction de l'importance géographique et humaine de chaque zone. A cet effet, il faudra le cas échéant, les collecter en circonstances réelles et artificielles, et dans les différentes aires dialectales yémba que sont le yémba central, le yémba -est, le yémba- ouest, le yémba-sud et le yémba-sud-est 32(*).

Pour ce qui est de la transcription, elle prendra appui sur l'alphabet général des langues camerounaises33(*), mais en respectant les normes universellement reconnues en phonétique et en phonologie. Seule une telle démarche permettra de mettre en place le corpus de l'étude, un corpus qu'il faudra au préalable traduire en français.

La traduction du corpus d'une soixantaine de chansons se fera en deux étapes, d'abord la traduction littérale et ensuite la traduction littéraire. La première sera la traduction mot à mot tandis que la seconde en plus de s'inspirer comme la première du dictionnaire yémba - français34(*) puisera abondamment dans le contexte socioculturel ambiant les données permettant d'améliorer la qualité des textes tant sur plan linguistique, stylistique que culturel. A terme, la seconde traduction devra assurer la fidélité contextuelle des louanges, car il en est de leur mise en place comme de leur explication. L'une et l'autre «  [doivent] se fonder sur les données ethnosociologiques qui sous - tendent ces textes35(*) ». Tel est le cheminement à suivre pour la finalisation du corpus de l'étude qui sera analysé au moyen d'une démarche sémiologique bien définie.

V.2. - L'analyse des données

L'analyse des données dans cette étude se veut sémiologique et éclectique parce qu'elle voudrait faire la synthèse des sciences qui font de l'étude signe dans sa diversité et sa complexité leur préoccupation fondamentale et permanente.

L'éclectisme de cette démarche relève d'emblée du fait qu'elle est sémiologique, c'est - à - dire qu'elle prend source dans la science globale de tous les systèmes signifiants. Autant dire que cet éclectisme est inhérent à la sémiologie en tant que science du signe à la fois linguistique et non - linguistique. Cette position adoptée d'entrée de jeu nous permet de nous départir des positions assez embarrassantes de certains linguistes.

En effet, la précision ci - dessus évoquée est importante parce que certains linguistes non seulement séparent la linguistique de la sémiologie, mais encore trouvent que ces disciplines n'ont pas de rapports. C'est le cas de BAYLON et FABRE qui pensent que

ce que l'on appelle aujourd'hui sémiologie dans l'usage courant, c'est l'étude des systèmes autres que les langues, et non point l'étude de tous les systèmes de signe y compris les langues. Linguistique et sémiologie se retrouvent côte à côte et non pas l'une dans l'autre36(*).

Contrairement donc aux linguistes qui ont les mêmes points de vue que BAYLON et FABRE, nous resterons accrochés aux bases et principes définitionnels de la sémiologie telle qu'elle a été conçue et mise en place par SAUSSURE. Pour ce dernier comme pour BENVENISTE,

la sémiotique (ou sémiologie) est la science des signes. Les signes verbaux ayant toujours joué un rôle de premier plan, la réflexion sur les signes s'est confondue avec la réflexion sur le langage.37(*)

Quand on parle ici de langage, il faut entendre langage linguistique et non-linguistique. C'est dire que le signe linguistique est un signe sémiologique et que par conséquent, la linguistique appartient à la sémiologie. Dès lors, nous reprenons à notre compte la définition de SAUSSURE qui dit que la sémiologie est « la science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale »38(*). Il s'agit bien sûr des signes linguistiques et non - linguistiques. Et il précise mieux sa pensée en insistant sur le fait que l'objet de la sémiologie sera constitué de « l'ensemble des systèmes fondés sur l'arbitraire du signe »39(*) qui est « l'unité de base de tout système signifiant ».40(*)

Pour mieux faire comprendre les rapports qui existent entre linguistique et sémiologie, BENVENISTE explique :

vous avez un système signifiant qui est la langue. On peut en trouver d'autres . SAUSSURE en a cité deux ou trois : le langage des sourds - muets, par exemple, qui opère avec d'autres unités qui sont les unités gestuelles ; il a cité également, et c'est plus discutable, le rituel des gestes de politesse. Mais c'est un répertoire limité. [...] Voilà des systèmes signifiants.41(*)

Cette perspective sémiologique sied bien à la présente étude en ceci que le texte oral qui en est l'objet est généralement dit ou déclamé dans une sorte de théâtralité qui implique la voix et le geste, une théâtralité où est présente « la passion de la parole vive ».42(*) Cette passion systématiquement liée à la gestuelle corporelle permet que « les émotions les plus intenses suscitent le son de la voix ».43(*)

Ainsi, la sémiologie permettra une meilleure appréciation de l'oralité des louanges pour jumeaux, car l'oralité implique la langue, mais aussi le corps, la gestuelle, la voix, bref tous les sens, à telle enseigne que les louanges pour jumeaux seraient mieux étudiées en tant que totalité alliant le linguistique et le non - linguistique. On comprend donc que le caractère vivant du texte oral serait mieux perçu à travers l'approche sémiologique éclectique, car elle est interdisciplinaire.

Interdisciplinaire, cette approche permettra de faire la synthèse des sciences à la fois linguistiques et non - linguistiques qu'elle intègre et qui seront exploitées au cours de l'étude. Elle permettra de puiser dans les sciences qui étudient les systèmes signifiants, les notions, principes et paramètres judicieux pour une étude maximale des louanges pour jumeaux. Il s'agit de faire appel aux diverses sciences que sont la sémiolinguistique, l'ethnolinguistique, la sociolinguistique, la sémiologie ethnoculturelle, la sociologie, l'anthropologie, la stylistique, la syntaxe, la sémantique, l'énonciation, la pragmatique, la proxémique dans une saisie globale des louanges pour jumeaux.

Par ailleurs, l'analyse des données ira du contexte à l'immanence et de l'immanence au contexte pour permettre d'examiner en le caractère poétique et partant la fonctionnalité esthétique et idéologique des louanges pour jumeaux.

La méthodologie de cette étude se veut sémiologique et éclectique parce qu'elle fait la synthèse des sciences qui font de l'étude signe dans sa diversité et sa complexité leur préoccupation fondamentale et permanente. De même, à la fois immanente, démarche est appropriée pour examiner le caractère poétique et partant la fonctionnalité esthétique et idéologique des louanges pour jumeaux. Cette dernière caractéristique de la méthodologie est ainsi révélatrice de l'organisation générale de l'étude.

VI. PLAN DE L'ETUDE ET COMMENTAIRE

L'organisation tripartite de ce travail obéit à une logique qui justifie l'agencement des approches théoriques qui seront exploitées par la suite. Elle exige qu'au cours de l'étude, on aille du contexte à l'immanence et de l'immanence au contexte. C'est cette structuration qui est ici globalement présentée et qui mérite d'être commentée pour une meilleure appréhension.

VI.1.Le plan de l'étude

Il se présente comme suit :

- INTRODUCTION GENERALE

- PREMIERE PARTIE : LA PRODUCTION DES LOUANGES POUR

JUMEAUX CHEZ LES YEMBA

- Introduction

- CHAPITRE I : LA PERFORMANCE DES LOUANGES POUR

JUMEAUX CHEZ LES YEMBA

I. 1. Le mode de profération : le chant

I. 2. Le temps et le cadre

I. 3. Les acteurs

I 4. La profération

I. 5. La réception

- CHAPITRE II : LA THEATRALITE DES LOUANGES POUR

JUMEAUX CHEZ LES YEMBA

II. 1. La scène

II. 2. La musique et la danse

II. 3. La gestuelle et la mimique

II. 4. La voix

II. 5. La parole

- CHAPITRE III : LES ROLES ET FONCTIONS DANS LA PRODUCTION

DES LOUANGES POUR JUMEAUX CHEZ LES YEMBA

III. 1. Les rôles

III. 2. La communication scénique : le contact avec l'auditoire

III. 3. Le rite et la louange des jumeaux

III. 4. Le mythe et la louange des jumeaux

III. 5. Les fonctions de la délivrance des louanges pour jumeaux

- Conclusion

- DEUXIEME PARTIE  LA STRUCTURE DES LOUANGES POUR

JUMEAUX CHEZ LES YEMBA

- Introduction

- CHAPITRE IV : L'ARCHITECTURE SYNTAXIQUE DES LOUANGES

POUR JUMEAUX

IV. 1. L'ordre prosodique intrasyntagmatique

IV. 2. L'ordre syntaxique

IV. 3. Le système verbal

IV 4. Les figures de construction

IV. 5. De la structure phrastique à la structure textuelle

- CHAPITRE V : LA STRUCTURE LEXICO - SEMANTIQUE DES

LOUANGES POUR JUMEAUX

V. 1. La caractérisation

V. 2. L'analyse componentielle de la dénotation

V. 3. L'homogénéité de ton

V. 4. Les figures de sens et de pensée

V. 5. L'organisation sémantique générale

- CHAPITRE VI : L'ENONCIATION DANS LES LOUANGES

POUR JUMEAUX

VI. 1. La déixis personnelle

VI. 2. L'ancrage spatial

VI. 3. L'ancrage temporel

VI. 4. Les subjectifs affectifs et évaluatifs

VI. 5. La modalisation

- Conclusion

TROISIEME PARTIE : LA SIGNIFICATION

DES LOUANGES POUR JUMEAUX

- Introduction

- CHAPITRE VII : L'ENGAGEMENT ESTHETIQUE DANS LES

LOUANGES POUR JUMEAUX

VII. 1. La topique épique

VII. 2. La topique panégyrique

VII. 3 La topique narrative

VII. 4. La topique dramatique

VII. 5. La topique poétique

- CHAPITRE VIII : L'ENGAGEMENT AFFECTIF ET AXIOLOGIQUE

DANS LES LOUANGES POUR JUMEAUX

VIII. 1. L'émotionnel

VIII. 2. Le dysphorique

VIII. 3. Le valorisant - laudatif

VIII. 4. L'euphorique

VIII. 5. L'humanitaire

- CHAPITRE IX. : L'ENGAGEMENT SYMBOLIQUE DANS LES

LOUANGES POUR JUMEAUX

IX. 1. La fonction métalinguistique ou littéraire

IX. 2. La fonction historique

IX. 3. La fonction socioculturelle

IX. 4. La fonction magico - religieuse

IX. 5. La fonction idéologique

- Conclusion

- CONCLUSION GENERALE

VI.2. Le commentaire du plan

Sémiologie de la poésie orale bamiléké :le cas des louanges pour jumeaux chez les Yémba est une étude structurée en trois parties constituées en cinq chapitres chacune. La première partie essentiellement contextuelle, se veut descriptive des conditions de production des louanges pour jumeaux chez les Yémba alors que la deuxième partie concerne les paramètres structurales de ces textes, paramètres structurales néanmoins dépassés et surtout connotés des catégories de la linguistique post-saussuriènne. Par ailleurs, la troisième partie de l'étude porte essentiellement sur la signification des louanges pour jumeaux chez les Yémba.

PREMIERE PARTIE : LA PRODUCTION DES LOUANGES POUR

JUMEAUX CHEZ LES YEMBA

Partir du contexte, c'est étudie les conditions ou circonstances de production ou de profération de la parole pour faciliter l'étude des textes dans leur structure. Ici, on peut penser au contexte de communication avec ses composantes que sont le cadre, l'émetteur, le récepteur, le temps,..., composantes qui doivent avoir sûrement un impact sur les dimensions poétique des louanges d'une part et littéraire d'autre part.

En effet, les composantes de l'analyse textuelle ci-dessus indiquées seront globalement décrits, puis seront explicitées et appuyées par les théories anthropologiques, ethnologiques, sociolinguistiques,... et même tout simplement sociologiques pouvant permettre de replonger le sujet - créateur au sein de son milieu social et de son temps pour asseoir sur le plan socioculturel les textes étudiés.

Dans cette partie donc, il s'agira de situer le poète - interprète yémba et les louanges pour jumeaux dans leur cadre naturel de production, c'est - à - dire dans le cadre culturel qui explique et justifie l'existence des textes, pour susciter plus d'intérêt chez le lecteur ou l'auditeur et pour mieux orienter sa compréhension. Ceci se justifie par le fait que le texte de littérature oral est un élément fondamental de la tradition, un élément primordial qu'il faut toujours cerner à partir de son contexte de création. Ce contexte concerne prioritairement l'étude des formes non - linguistiques ayant pour but de permettre d'approcher les textes par rapport à leurs aspects extérieurs. A terme, il s'agit de l'étude de la production des louanges pour jumeaux, étude qui, bien menée, faciliterait sûrement dans la deuxième partie l'étude des textes eux - mêmes.

Ainsi, pour ce qui est de la production des louanges pour jumeaux, il sera clairement établi que la performance, la théâtralité et les rôles et fonctions qui la constituent font de ces textes de vrais poèmes. Les éléments descriptifs montreront que malgré l'existence des catégories récurrentes communes à toutes les poétesses, chacune d'elles apporte aux textes son originalité. De même, si on ne s'en tient qu'au rythme et à l'usage de la voix, on conviendra qu'il s'agit d'oeuvres d'art hautement conçues et travaillées. Enfin, et au regard des données établies à ce niveau, on pourra aisément conclure que les louanges pour jumeaux sont un mélange de genres littéraires. Dès lors, leur structure formelle sera abordée en toute quiétude afin que la seconde hypothèse puisse être aussi vérifiée, l'hypothèse qui sous-tend et structure la deuxième partie de l'étude.

DEUXIEME PARTIE  LA STRUCTURE DES LOUANGES

POUR JUMEAUX CHEZ LES YEMBA

La deuxième partie du travail correspond à ce que les structuralistes ont appelé l'analyse formelle. Elle se fait essentiellement à partir du principe d'immanence qui implique que « l'on fixe le texte comme point de focalisation dans la mesure où l'on en fait une totalité close ».44(*) C'est dire que le texte doit être considéré comme étant une entité dont l'étude linguistique de la structure permet d'en dégager les paramètres qui fondent sa signification. Autant dire qu'ici, seul le texte intéressera le critique qui devra sûrement prendre pour préceptes, les postulats qui stipulent que

ce sont les conditions internes de la signification que nous cherchons. C'est pourquoi l'analyse doit être immanente. Cela veut dire que la problématique définie par le travail sémiologique porte sur le fonctionnement textuel de la signification et non sur le rapport que le texte peut entretenir avec un référent externe. Le sens sera alors considéré comme un effet, comme un résultat produit par un jeu de rapport entre les éléments signifiants. C'est à l'intérieur du texte que nous aurons à construire le « comment » du sens45(*).

Il s'agira par conséquent de décrire l'architecture du sens des louanges pour jumeaux, de montrer au moyen des sciences linguistiques que sont la syntaxe, la lexicologie, la sémantique , la stylistique, l'énonciation, la pragmatique et la proxémique comment les éléments textuels en construisent le sens. La deuxième partie de ce travail sera donc élaborée en accord avec les principes fondateurs de la linguistique structurale qui étudie un objet « par les seules relations des termes intérieurs à cet objet »46(*).

L'analyse des formes élémentaires qui structurent le discours poétique dans une perspective structurale formaliste montrera que les louanges pour jumeaux présentent sur le plan syntaxique, une structure métrique rallongée par les sonorités à visée impressionniste. Par ailleurs, l'ordre syntaxique montrera une prédominance des phrases minimales, simples et du style direct. De même, les analyses montreront que l'indicatif et le subjonctif sont plus récurrents que les autres modes. Elles montreront aussi que dans les textes, les actions ponctuelles sont complétées par les actions hypothétiques. Enfin, les figures de construction et la structure phrastique révèleront des textes essentiellement tendus vers le futur, tension que devra confirmer la structure lexico-sémantique des textes.

Sur le plan lexico-sémantique, la caractérisation qu'il s'agisse de la qualifiante ou de la nomination essentielle permet de célébrer au plus haut point les jumeaux. L'analyse componentielle de la dénotation permet d'ailleurs de le confirmer à travers une description qui englobe a la fois les traits humains, animaux et naturels. En effet, la structure lexico-sémantique est essentiellement valorisante, ce qui confirme le caractère laudatif des louanges.

Enfin, l'énonciatif qui constitue le dernier aspect de la structure formelle des louanges montrera que tous ses points d'ancrage convergent vers la célébration des jumeaux. Les analyses montreront ainsi que si les déictiques personnels y privilégient une conception communautaire et collective des louanges, les spatiaux privilégient le cadre de la profération. qui est valorisé par les adjectifs évaluatifs. L'affectivité sociale sera mise en exergue révélant au passage l'univers des croyances de tout un peuple. Ces éléments confirmeront ainsi que les louanges pour jumeaux sont des poèmes en ce qui concerne leur forme, c'est-à-dire leur structure globale.

Pourtant, à cause de son incapacité à permettre de dégager « la totalité des significations humaines »47(*) contenues dans les textes et partant les louanges, l'analyse formelle va être dépassée en vue de restituer d'une part la dimension ethnologique, anthropologique, socioculturelle,...d'une part et d'autre part, en vue d'appréhender la portée thématico - idéologique des textes. Le chapitre qui traitera de l'énonciation annoncera les prémices du dépassement ci-dessus évoqué, dépassement qui fera la substance du contenu de la troisième partie de l'étude.

-TROISIEME PARTIE : LA SIGNIFICATION DES LOUANGES

POUR JUMEAUX

Axée prioritairement sur l'approche de la signification des louanges pour jumeaux, la troisième partie de cette étude traduira la nécessité de « transgresser  la règle d'immanence »47(*) pour prendre en compte les considérations extérieures aux textes en convoquant les conditions historiques et sociologiques qui ont présidé à leur production et qui en déterminent la compréhension, mieux la signification.

La signification des louanges pour jumeaux sera envisagée sur trois plans essentiels justifiés par les analyses antérieures. D'emblée, le premier plan, celui de l'engagement esthétique, permettra de repérer tous les critères esthétiques qui caractérisent les louanges pour jumeaux. A cet effet, le repérage des différentes topiques qui sont respectivement épique et panégyrique, narrative, dramatique et poétique, montrera bien que ces textes sont des poèmes multiformes qui renferment tous les genres littéraires. Il s'agira de montrer ces topiques impliquent automatiquement des effets de style variés parmi lesquels ceux qui décrivent les portraits, les récits, les dialogues et bien sûr les éléments fondamentaux du style oral. Tous ces paramètres de l'engagement esthétique des poétesses impliquent un autre engagement, affectif et axiologique cette fois-là.

L'engagement affectif et axiologique, permettra de relever tout ce qui est perçu comme désagréable, dysphorique pour l'opposer à l'euphorique, au valorisant - laudatif et à l'humanitaire. Ces paramètres relevant d'un jugement de valeur à partir de normes morales ou esthétiques personnelles ou collectives permettront de caractériser le bien et le mal, mais aussi le beau et le laid dans les textes étudiés. Il s'agit de données qui ont une finalité humanitaire et qui faciliteront ainsi l'étude des catégories symboliques caractérisant les textes.

L'engagement symbolique, au-delà des effets de sens particuliers liés aux topiques, permettra de déceler les fonctions symboliques primordiales que les louanges pour jumeaux peuvent jouer au sein du groupe social ou elles sont proférées. Ces fonctions, à la fois métalinguistique, historique, socioculturelle, magico - religieuse et idéologique constituent un ensemble de paramètres beaucoup plus anthropologiques qui sous-tendent et justifient la production et la conservation des louanges pour jumeaux.

En effet, l'étude des louanges pour jumeaux ne sera complète que quand elle aura, au - delà des méthodes et canaux d'analyse structurale utilisés, permis de définir les traits littéraires, ethnologiques, anthropologiques et tout simplement culturels du peuple yémba. Et pour cause, la signification textuelle ne sera sûrement mieux dégagée qu'à partir des contextes sociaux à la fois linguistiques et culturels, car

le contexte linguistique seul permet de préciser la valeur exacte des termes

employés et les intentions stylistiques [du poète]. La référence au contexte

culturel [...] fera comprendre le choix des éléments, leur importance

symbolique, les règles structurales qui déterminent leur combinaison,

l'intérêt sociologique [du poème], etc.47(*)

En effet, BARTHES 48(*) ayant lui - même constaté les insuffisances de l'analyse structurale ne conseille - t - il pas aux critiques de passer à la sémiotique de la situation ? C'est dire que cette partie de l'étude prendra appui sur les résultats de l'analyse formelle pour dégager l'engagement multidimensionnel des poétesses dans les louanges pour jumeaux. Il s'agira ainsi de faire « l'étude du langage en contexte »49(*) pour apprécier les « relations fondamentales qu'entretiennent les signes [...]avec les utilisateurs »50(*). Ces relations, en effet pragmatiques, dépassent sûrement les catégories textuelles pour embrasser l'individu dans son milieu social. De même, elles permettront de saisir les effets que le texte poétique peut avoir sur l'existence de l'individu pour dégager l'importance idéologique des louanges pour jumeaux sur le plan sociologique, importance d'ailleurs déjà perceptible sur le plan de la communication sociale.

Au-delà de la jalousie des Yémba pour leur culture, il s'agira de dépasser un conservatisme superficiel et folklorique pour sauver ce riche patrimoine, à cause du rôle stabilisateur qu'il joue en société. En tant que moyens d'expression d'idées et de sentiments, il faudra montrer que les louanges pour jumeaux sont un cadre privilégié où les Yémba expriment leurs angoisses et leurs espoirs face aux vicissitudes de la vie. Et seule une productivité réelle des textes peut permettre de mieux relever tout ce qu'il y a de positif pour le valoriser. Et c'est le lieu de dire, pour rapprocher les textes étudiés ici des poésies de CESAIRE et de SENGHOR, que la créatrice ou l'interprète des louanges pour jumeaux la poétesse du « vocatif et de l'impératif, toujours tendu[e] vers la révolution à susciter. [...] »51(*) Mais aussi, elle est poétesse

« du performatif, qui agit en même temps qu'[elle] parle, ou plutôt qui agit par

la manifestation même de sa parole. D'où l'importance des formulations comme

« je dis », « je nomme » qui littéralement font apparaître et exister les personnes

ou instances convoquées »52(*).

En définitive, la détermination de leurs catégories multidimensionnelles fondamentales permettra de définir les traits caractéristiques de la société et de la culture yémba en particulier et bamiléké en général, et partant de les pérenniser, car « la création poétique est participation à un combat libérateur [...], le meilleur moyen de rétablir la continuité de l'homme africain, d'une part avec lui-même et d'autre part avec le monde extérieur »53(*). On ose ainsi croire qu'au - delà des paramètres et exigences essentiellement académiques, cette étude permettra de comprendre les idéologies dominantes qui structurent les sociétés yémba d'abord, bamiléké ensuite et enfin africaines.

CONCLUSION

Au total, voilà le cheminement à suivre pour connaître et comprendre les louanges pour jumeaux, un cheminement qui permettra d'associer toutes les sciences ci - dessus convoquées pour « reconstruire l'ensemble des opérations par lesquelles une oeuvre s'enlève du fond opaque du vivre, de l'agir et du souffrir, pour être donnée à un lecteur qui la reçoit et ainsi change son agir».54(*) Il s'agira en dernier ressort d'aboutir à une herméneutique des louanges pour jumeaux pouvant rendre compte des modes de vie et de la vision du monde des Yémba.

Un tel cheminement nous permettra à terme de valoriser le caractère poétique et littéraire des louanges pour jumeaux, en voyant concrètement le poids qu'elles ont sur la vie quotidienne des Yémba. Il permettra de valoriser cette richesse de notre patrimoine culturel en puisant aux sources de l'anthropologie, de l'ethnologie, de l'ethnolinguistique, de la sociologie, de la sociolinguistique, de la sémiologie ethno-culturelle,... pour étayer les bases formelles de la signification desquelles se dégagent les thèmes fondateurs et les idéologies constitutives de la culture yémba.

Cette entreprise est exaltante certes. Mais, ce serait un signe de légèreté si nous perdons de vue toutes les difficultés qui peuvent être les nôtres dans sa réalisation. Comment négliger la vastitude de notre champ d'investigation ainsi que la multiplicité de dialectes qui le caractérisent ? Comment ne pas prendre en compte les difficultés de transcription et de traduction des textes oraux fortement ancrés dans la culture ? Comment... ? Comment... ? Autant de difficultés parmi tant d'autres qu'il faudra résoudre pour donner à l'étude toute sa consistance.

Bibliographie

I. oeUVRES LITTERAIRES

ABDOULAYE (O. D.) ;

1988 : MBOOKU, poésie peule du Diamaré, Paris, l'Harmattan.

AWOUMA (J-M.) et NOAH (J.I.) ;

1976 : Contes et fables du Cameroun : initiation à la littérature orale,

Yaoundé, CLE.

DIABATE (M.M)

1997 : Janjon et autres chants populaires du Mali, Paris, Présence Africaine.

ENO BELINGA (S.M.) et MINYONO NKODO (M.F.) ;

1978 : Poésies orales, Issy les Moulineaux, Saint Paul, Collection

Les classiques africains.

KAYO (P) ;

1968 : Chansons populaires bamiléké, Yaoundé, Saint Paul.

MANGA BEKOMBO (P) ;

1993 : La fantastique histoire de Djéki-la-Njambé, Paris, Classiques africains.

MAPANJE (J.) et WHITE (L.) ;

1983 : Oral poetry from Africa : an anthology, New-York, Essex, Longman.

NGANDU NKASHAMA (P.) et MAGNIER (B.),

1986 : L'Afrique noire en poésie. Paris, Gallimard.

SENGHOR (L.S) ;

1964 : Poèmes, (Réed 1974), Paris, Le Seuil.

TAMSIR NIANE (D)

1960 : Soundjata ou l'épopée mandingue, Paris, Présence Africaine

II. OUVRAGES METHODOLOGIQUES

BEAUD (M) ;

1994 :L'art de la thèse, Paris, Editions « La Découverte », 1ère éd 1985.

CAUVIN (J) ;

1980 : La parole traditionnelle, Issy les Moulineaux, Saint Paul,

Les Classiques africains.

DERIVE (J) ;

1975 : Collecte et traduction des littératures orales, Paris, SELAF.

GOROG-KARADY (V.) ;

1992 : Bibliographie annotée : Littérature orale d'Afrique noire, Paris,

Conseil International de la langue française. (CILF), 2831 titres.

ONGOUM (L-M.) et TCHEHO (I.C.),( sous la direction) ;

1989 : Littérature orale de l'Afrique contemporaine : Approches théoriques et pratiques, Actes du colloque international de Yaoundé du 28 Janvier au 1er Février 1985, Yaoundé, projet GELPH.

SEYDOU (C) ;

1997 : Bibliographie générale du monde peul, Niamey, Etudes nigériennes.

TADADJEU (M) et SADEMBOUO (E) ;

1984 : Alphabet général des langues camerounaises. Yaoundé, SOPECAM.

TALA KASHIM (I.) ;

1986 : A field guide to oral literature, Limbé, Nooremac.

1987 : Orature : a research guide, Yaoundé, CEPER

VANSINA (J.) ;

1973 : La tradition orale et sa méthodologie, Paris, UNE

III. OUVRAGES CRITIQUES

ADAM (J.M.) ;

1976 : Linguistique et discours littéraire, Paris, Larousse.

ADAM (J.M.) et PETIT JEAN (A.) ;

1994 : Texte descriptif : Poétique historique et linguistique textuelle, Paris, Larousse..

ARMENGAUD (F.) ;

1985 : La pragmatique, Paris, PUF, Que sais-je ?

ARRIVE (M.), GADET (F.) et GALMICHE (M.) ;

1986 : La grammaire d'aujourd'hui, Paris, Flammarion.

AUSTIN (J-L.) ;

1970 : Quand dire c'est faire, Paris, Le Seuil.

AWOUMA (J. M.) ;

1970 : Littérature orale et comportements sociaux : étude littéraire et socioculturelle des proverbes et contes bulu du Sud-Cameroun, Paris-Sorbonne.

BARTHES (R.) ;

1957 : Mythologies. New-York, Hiel et Wang.

1972 : Le degré zéro de l'écriture suivi des Nouveaux essais critiques, Paris, Le Seuil (1ère éd 1953)

BATESON (G.) ;

1980 : Vers une écologie de l'esprit, Paris, Le Seuil.

BATESON (G.) et al.

1981 : La nouvelle communication, (Textes recueillis et présentés par Y, WINKIN). Paris, Le Seuil, Collection « Points ».

BAYLON (C.) et FABRE (P.) ;

1975 : Initiation à la linguistique, Paris, Fernand Nathan.

BENVENISTE (E.) ;

1966 : Problème de linguistique générale T1, Paris, Gallimard

1974 : Problèmes de linguistique générale T2, Paris, Gallimard

BERTHOUD (A-C.) ;

1996 : Paroles à propos : Approche énonciative et interactive du topic, Paris, Ophrys.

BOLE BUTAKE et DOHO (G.) (sous la direction de) ;

1988 : Le théâtre Camerounais, Yaoundé, CEPER.

BONNARD (H.) ;

1981 : Procédés annexes d'expression, Paris, Magnard.

BOUELLET (R.S.) ;

1983 : Littérature orale et avenir, Yaoundé, SOPECAM.

BRONCKART (J.P.) ;

1985 : Le fonctionnement des discours, Paris, Neuchâtel,

CAPELLE (G.) et ROULLAND (D.) ;

1982 : C'est facile à dire, Paris, Hâtier, F.L.E.

CALAME-GRIAULE (G.) ;

1963 : L'art de la parole dans la culture africaine, Paris, Présence Africaine.

1965 :Ethnologie et langage : la parole chez les Dogon, Paris, Gallimard.

1969-1974 : Le thème de l'arbre dans les contes africains, 3 volumes, Paris, SELAF.

1977 : Langage et cultures africaines, essais d'ethnolinguistique, Paris, MASPERO.

CALVET (L-J.) ;

1974 : La tradition orale, Paris, PUF, Que sais-je ?

CERVONI (J.) ;

1987 : L'Enonciation, Paris, PUF.

CHEVALIER (J-C.) et al ;

1964 : Grammaire Larousse du français contemporain, Paris, Larousse.

CHEVRIER (J) ;

1984 : Littérature nègre, Paris, Armand Colin

CHOMKY (N.) ;

1971 : Aspects de la théorie syntaxique, Paris, Le Seuil.

COLLECTIF ;

1977 :Mythe et littérature africaine, Actes du Colloque afro-comparatiste

de Limoges, Société française de littérature comparée, Mai. COLLECTIF

COLLECTIF (F.L.S.H.-Université de Yaoundé) ;

1985 : Comment peut-on être littéraire ?, Yaoundé, Université de Yaoundé.

CONSTANTINI (M) et DARRAULT - HARRIS (I.) ;

1996 : Sémiotique, Sémiologie, Discours : du corps présent au sujet énonçant, Paris, l'Harmattan.

COSSUTA (F.) ;

1989 : Eléments pour la lecture de textes philosophiques, Paris, Bordas.

COURTES (J) ;

1991 : Analyse sémiotique du Discours ; De l'énoncé à l'énonciation, Paris,

Hachette, Collection H.U. Linguistique

DANON-BOILEAU ;

1987 : Enonciation et référence, Paris, Ophrys, Coll. « l'homme dans le langage ».

DE GREVE (C);

1995:Eléments de littérature comparée II.Thèmes et mythes, Paris,

Hachette.

DELOFFRE (F.) et HELLEGOUARCH (J.) ;

1988 : Eléments de linguistique française, Paris, SEDES.

DOBROVIE - SORIN (C.) ;

1985 : Actes de langage et théorie de l'énonciation, Université de Paris VII, Collection Era.

DUCHET (C.) ;

1979 :Sociocritique, Paris, Nathan Université.

DUBOIS (J.) ;

1967 : Grammaire structurale du français : le verbe, Paris, Larousse, Coll. « Langue et Langage ».

DUBOIS (J.) et DUBOIS -CHARLIER (F.) ;

1970 : Eléments de linguistique française : Syntaxe, Paris, Larousse.

DUCROT (O.) ;

1972 : Dire et ne pas dire : Principes de sémantique linguistique, Paris, Hermann, Collection « Savoir ».

1973 : La preuve et le dire, Paris, Marne, Collection « repères »

1984 : Le dire et le dit, Paris, Editions de Minuit.

DUCROT (O.) et al ;

1980 : Les mots du discours, Bruxelles-liège, P. Madarga.

DUCROT (O.) et TODOROV (T.) ;

1968 : Le structuralisme en linguistique, Paris, Le Seuil.

ENO BELINGA (S.M.) ;

1978 : Comprendre la littérature orale africaine, Issy les Moulineaux,

Saint Paul.

ESCARPIT (R.)

1970 : Le littéraire et le social, Paris, Flammarion.

FINNEGAN (R.) ;

1970 : Oral Literature in Africa, London, Oxford University Press.

1977 : Oral poetry Its significance and social content, Cambridge, Cambridge University Press.

1988 : Literacy and orality: studies in the technology of communication, Oxford, Blackwell.

FLAHAULT (F.) ;

1978 : La parole intermédiaire, Paris, Seuil..

FRANCOIS (J.) et DENHIERE (G.) ;

1997 : Sémantique, Linguistique et psychologie cognitive : Aspects théoriques et expérimentaux, Saint-martin d'Hères.

FROMILHAQUE(C.) et SANCIER (A.) ;

1991 : Introduction à l'analyse stylistique, Paris, Bordas.

FUCHS (C.) et GOFFIC (P.) ;

1975 : Initiation aux Problèmes des linguistiques contemporaines, Paris, Hachette Université.

GALICHE (G.) ;

1976 :Grammaire structurale, Montréal, Editions HMH.

GENETTE (G.) ;

1971 : Problèmes de l'analyse textuelle, Montréal. Paris/Bruxelles, Didier.

1972 : Figures III, Paris, Le Seuil.

1979 : Introduction à l'architexte, Paris, Seuil.

GHIGLIONE, (R) ;

1986 : L'homme communiquant, Paris, Armand Colin, Collection U.

GREVISSE (M.) ;

1980 : Le bon usage, Paris, Gembloux-Duculot.

GROUPE D'ENTREVERNES

1985 : Analyse sémiotique des textes, Lyon, Presses Universitaires de Lyon,

5è Edition.

GUENTCHEVA-DESCLES (Z.) ;

1996 : L'Enonciation médiatisée, Leuven, Peeters.

GUILLAUME (G.) ;

1968 ; Temps et verbe. T.IV, Paris, Champion.

GUIRAUD (P.) ;

1979 a : La stylistique, Paris, P.U.F, Que sais-je ? 9e Ed, (1ère Ed. 1955).

1979 b : La sémantique, Paris, PUF, Que sais-je ? 9e Ed, (1ère Ed : 1955).

HAGEGE (C.) ;

1976 : La grammaire générative : réflexions critiques, Paris, P.U.F.

HALL, (E.T) ;

1971 : La dimension cachée, Paris, Le Seuil (Edition Originale 1966).

1973 : Le langage silencieux, Paris, Le Seuil (Edition Originale 1959).

1979 : Au-delà de la culture, Paris, Le Seuil.

1981 : Proxémique, Paris, Le Seuil, Edition originale 1968.

1984 : La danse de la vie. Temps culturel, temps vécu, Paris, Le Seuil.

HOUIS (M.),

1971 : Anthropologie linguistique de l'Afrique, Paris, PUF, Collection Sup 

« le linguiste ».

HYMES, (D.) ;

1984 : Vers la compétence de communication, Paris, Hatier-Crédif.

IMBS (P.) :

1960 : L'emploi des temps verbaux en français moderne, Paris, Klincksiek.

ISSACHAROFF (M.) ;

1985 : Le spectacle du discours, Paris, Corti...

JAKOBSON (R.) ;

1963 : Essais de linguistique générale, Paris, Minuit, Réédition, Collection. « Points », 1ère édition 1968.

1973 : Questions de poétique, Paris, Le Seuil.

1977 : Huit Questions de poétique, Paris, Le Seuil

JAUBERT (A.) ;

1990 : Lecture pragmatique, Paris, Hachette.

JOLY (A.) et ROULLAND (D.) ;

1980 : La psychomécanique et les théories de l'énonciation, Lille, Presses Universitaires de Lille.

JOUSSE (M.) ;

1975 : Anthropologie du geste. T. II La manducation de la parole, Paris, Gallimard.

JULLIARD (P.) ;

1970 : Philosophies of language in eighteenth century France, La Haye.

KARABETIAN (C.) ;

1988 : Théories et pratiques des grammaires, Paris, Edition Retz.

KERBRAT - ORECCHIONI (C.) ;

1980 : L'Enonciation de la subjectivité dans le langage, Paris,Fernand- Nathan.

1986 : L'implicite, Paris, Armand Colin.

KESTELOOT (L)

1971 : La poésie traditionnelle, Paris, Fernand Nathan.

KONE (A) ;

1985 : Du récit oral au roman : Etude sur les avatars de la tradition héroïque

dans le roman africain, Abidjan, CEDA.

KOWZAN (T.) ;

1974 : Littérature et spectacle, Paris, Editions de Minuit

KRISTEVA (J.), MILNER (J - C.) et RUWET (N.) ;

1975 : Langue discours, société (Pour Emile Benveniste), Paris, Le Seuil.

LAFONT (R) et GARDES - MADRAY (F) ;

1976 :Introduction à l'analyse textuelle, Paris, Larousse.

LATRAVERSE (F.) ;

1987 : La pragmatique : Histoire et critique, Liège, Madarga.

LEMARECHAL (A.) ;

1989 : Les parties du discours : sémantique et syntaxe, Paris, P.U.F. Collection « Linguistique Nouvelle ».

LEVI-STRAUSS (C)

1971 : Mythologiques : Tome IV : L'homme nu, Paris, Plon.

LINTVELT (J.) ;

1989 : Essai de typologie narrative : le point de vue, théorie et analyse, Paris, Corti.

LYONS (J.) ;

1970 : Linguistique générale, Paris, Larousse (1ère édition, Cambridge 1968).

1978 : Eléments de sémantique, Paris, Larousse .

1990 : Sémantique linguistique, (Traduction de J. Durand et D. Boulonnais), Paris, Larousse, Collection « Langue et langage ».

MAINGUENEAU (D.),

1976 : Initiation aux méthodes de l'analyse du discours, Paris, Hachette.

1979 : Les livres de la République, Discours et idéologie, Paris, Le Sycomore.

1981 : Approche de l'énonciation en linguistique française, Paris, Hachette.

1983 : Sémantique de la polémique, Lausanne, l'Age d'homme.

1984 : Genèses du Discours, Liège, P. Madarga.

1987 : Nouvelles tendances en analyse du discours, Paris, Hachette.

1990 a : Eléments de linguistique pour le texte littéraire, Paris, Bordas, 1ère édition en 1986.

1990 b : Pragmatique pour le texte littéraire, Paris, Hachette.

1991 : L'analyse du discours : Introduction aux lectures de l'archive, Paris, Hachette.

MAKOUTA -MBOUKOU (J-P.) ;

1983 :Spiritualités et cultures dans la prose romanesque et la poésie négro-africaine : de l'oralité à l'écriture, Abidjan, NEA..

MARCELLESI (J-B.) ;

1974 : Introduction à la sociolinguistique ; la linguistique sociale, Paris, Larousse.

MARTIN (A.) ;

1976 : Interférence, antonymie, paraphrase, Paris, Klincksieck.

1983 : Pour une logique du sens, Paris, P.U.F.

MARTINET (A.) ;

1980 : Eléments de linguistique générale, Nouvelle édition, Paris, Armand

Colin.

MARTINET (J) ;

1974 : Clefs pour la sémiologie, Paris, Seghers.

MATESO (L.)

1986 : La littérature africaine et sa critique, Paris, A.C.C.T. / Karthala.

MILNER (J.C.) ;

1973 : Arguments linguistiques, Paris, Marne, Collection « Repères ». 

MIRCEA ELIADE ;

1963 : Aspects du mythes, Paris, Gallimard, Collection « Idées »

MITTERAND (H.) ;

1969 : A.B.C. de grammaire Française, Paris, Fernand Nathan.

MOLINE (G.) ;

1986 : Eléments de stylistique française, Paris, P.U.F.

MOULIN (G.) ;

1975 :La langue française, Paris, Seghers.

MULLER (CH.) ;

1973 : Initiation aux méthodes de la statistique linguistique, Paris, Hachette..

NDUMBE EYOH(H.), AZEYEH (A.) et LYONGA (N.) (sous la direction de) ;

1996 : Perspectives critiques sur l'écriture camerounaise. Epasa Moto ; Vol 1; Numéro3, Octobre, ACCT-Université de Buéa.

OBENGA (T) ;

1984 : Sur le chemin des hommes : Essai sur la poésie négro-africaine, Paris, Présence Africaine.

OKPEWHO (I) ;

1985 : The heritage of African poetry, Paris, Présence Africaine.

1990 : The oral performance in Africa, Ibadan Spectrum Books.

1992 : La littérature orale en Afrique subsaharienne, Paris, Mentha.

PAVEL (T.) ;

1986 : Univers de la fiction, Paris, Le Seuil.

PICABIA (L.) ;

1975 : Eléments de grammaire générative : Application au français, Paris, Armand Colin.

PICABIA (C.) et MARCHELLO-NIZIER (C.) ;

1989 : Histoire de la langue française, Paris, Hachette.

PINCHON (J.) ;

1986 : Morphosyntaxe du français, Paris, Hachette.

POTTIER (B.) ;

1967 : Présentation de la linguistique. Fondements d'une théorie, Paris, Klincksieck.

1974 : Linguistique générale, théorie et description, Paris, Klincksieck.

PRATT (M.L.) ;

1977 : Towards a speech act theory of literary discourse, Bloomington, Indiana university press.

QUENEAU (R.) ;

1966 : Exercices de style, Paris, Gallimard.

RECANATI (F.) ;

1979 : La transparence et l'Enonciation, pour introduire à la pragmatique. Paris, Le Seuil.

1981 : Les énoncés performatifs, Paris, Editions de Minuit..

RICOEUR (P.) ;

1983 : Temps et récit. Tome 1, Paris, Le Seuil, coll. « Ordre Philosophique ».

1984 : Temps et récit Tome 2 : La configuration dans le récit de fiction, Paris, Le Seuil.

SEARLE, (J.R.) :

1972 : Les actes de langage, Paris, Hermann.

1985 : L'intentionnalité. Essai de philosophie des états mentaux, Paris, Minuit.

SEWANOU DABLA (J.J.)

1986 : Nouvelle écritures africaines, Paris, l'Harmattan.

TALA KASHIM (I.) ;

1984 : An introduction to Cameroon oral literature, Yaoundé, SOPECAM.

TAMBA - MECZ (I.) ;

1981 : Le sens figuré : vers une théorie de l'énonciation figurative, Paris, PUF, Collection « linguistique Nouvelle ».

THERON (M.) ;

1992 : Réussir le commentaire stylistique, Paris, Editions Marketing.

TODOROV (T.) ;

1978 : Les genres du discours, Paris, Le Seuil, Collection « Poétique ».

VIGNAUX (G.) ;

1988 : Le Discours acteur du monde. Enonciation, argumentation et cognition, Paris, Ophrys.

WAGNER (R-L.) ;

1980 : Essai de linguistique française, Paris, Fernand Nathan.

WAGNER (R-L.) et PINCHON (J.) ;

1973 : Grammaire du français classique et moderne, Paris, Hachette, Revue et corrigée, (1ère édition en 1962).

WEINRICH (H.) ;

1973 : Le temps, Paris, Le Seuil (1ère éd. Stuttgart 1964).

ZIMMER (W.) ;

1986 : Répertoire du théâtre Camerounais, Paris, l'Harmattan.

ZUMTHOR (P) ;

1983 : Introduction à la poésie orale, Paris, Le Seuil, Collection « Poétique ».

IV. OUVRAGES DE CULTURE ET DE CIVILISATION

ADAMSON HOEBEL (E.) ;

1966 :Anthropology : the study of man, New-York- London, MC Graw-Hill

Book Company.

CAZENEUVE (J.) ;

1976 : Dix grandes notions de sociologie, Paris, Le Seuil, Collection

« Points ».

DE MARTINO (E.) ;

1967 : Le monde magique : parapsychologie, ethnologie et histoire, Verviers,

Editions Marabout.

DIETERLEN (G) ;

1965 : Textes sacrés d'Afrique noire, Paris, Gallimard.

DONGMO (J-L.) ;

1981 : Le dynamisme bamiléké (Cameroun). Vol 1 : la maîtrise de l'espace agraire, Yaoundé, CEPER.

FEUYO DE HAPPY ;

2001 : L'esprit des lois grassfields (Grand Ouest-Cameroun), Cameroun, Edition Hâ-py

FOKAM K. (P)

2000 : Et si l'Afrique se réveillait ?, Château - Gontier, Editions du Jaguar.

KOM (A) ;

2000 : La malédiction francophone. Défis culturels et condition postcoloniale en Afrique, Münster/Hamburg/London/Yaoundé, LIT VERLAG/CLE.

.

LABURTHE-TOLRA (P.) et WARNIER (J-P.) ;

1993 : Ethnologie - Anthropologie. Paris, PUF, 3è éd Corrigée.

MALINOWSKI (B.) ;

1968 : Trois essais sur la vie sociale des primitifs. Paris, Payot

V. ARTICLES

ANSCOMBRE (J.C.) ;

1977 :« La problématique de l'illocutoire décrié », Langage et société 2 , PP.17- 41.

ANSCOMBRE (J-C.) et DUCROT (O.) ;

1976 : « L'argumentation dans la langue », Langages 42, Juin 1976, P.P :5-27

ATTAL (P.) ;

1976 : « l'acte d'assertion », Sémantikos, vol 1, n°3, PP. 1-12.

AUTHIER (J.) ;

1980 : « Paroles tenues à distance », Matérialités Discursives, Lille, Presses Universitaires de lille.

1984 : « Hétérogénéité (s) énonciative (s) », Langage n°73.

BARTHES (R.) ;

1964 : « Eléments de sémiologie », Communication, Nov. 1964 PP : 91-135.

1973 : « Analyse textuelle d'un conte d'Edgar Poe » in CHABRO (C) : Sémiotique narrative et textuelle, Paris, Larousse, P.P. 29-54.

1977 : « Introduction à l'analyse structurale des récits », Communication 8. 30 Avril.

BENVENISTE (E.) ;

1970 : « L'appareil formel de l'énonciation », Langages 17, Mars 1970, PP. 12-18.

1973 : « La forme et le sens dans la langue » in REY-DEBOVE, Recherches sur les systèmes signifiants, Mouton, La Haye, Paris, PP.89-101.

BRONCKART (J-P) ;

1996 : « l'acquisition des discours », Le Français dans le monde : Discours : enjeux et perspectives, Numéro spécial, Hachette, Déc.1996, PP:55-65.

CALAME -GRIAULE (G.) ;

1970 : « Pour une étude ethnolinguistique des littératures orales africaines », Langage 18, B. POTTIER, PP 22-47.

CHEVRIER (J.) ;

1980 : « Conditions et limites de l'oralité dans l'écriture africaine contemporaine », Comparatische Hefte1, PP 61-66.

2002 : «Des formes variées du discours rebelle », Notre Librairie : Penser la

violence, N°148, Juillet-Septembre 2002, PP64-70, p.65. 

COLLECTIF (Deuxième Congrès des Ecrivains et Artistes Noirs) ;

1959a :Tome 1 : «  L'unité des cultures négro-africaines », Présence Africaine,

Février-Mai, n°XXIV-XXV.

1959b :Tome 2 : «  Responsabilité des hommes de culture », Présence

Africaine, Août-Novembre, n°XXVII-XXVIII.

DAKEYO (P) ;

1985 ; « La littérature orale et la littérature écrite », La tradition orale source de la littérature contemporaine en Afrique, Dakar, NEA, PP 76-80

DANJOUX-FLAUX (N.) ;

1975 : « Les marqueurs de satisfaction de d'insatisfaction », Le Français moderne, Octobre 1975, PP 289-307.

DERIVE (J) ;

1978 a : « Pour une approche sociolinguistique de la littérature orale africaine », Recherche, pédagogique et culture 34, PP 36-41.

1978 b : « Le geste, un système de signes ? », Annales de l'Université d'Abidjan, Série H : Linguistique, Fascicule I,  PP 24-40.

1985 : « Oralité, écriture et problème de l'identité culturelle en Afrique », Bayreuth Africain studies series 3, PP.5-36

1999 : « De l'héroïque au lyrique : la poésie orale africaine », Notre libraire 137 : Poésie africaine, Mai-Août, PP12-25.

DIABATE (M.M.) ;

1997 : «Le style du griot », Recherche, pédagogie et culture 29-30, Mai-Août, PP.6-8.

DIENG (B.), KESTELOOT (L.) et SALL (L.) ;

1983 : « L'histoire, le mythe et leurs mystères dans la tradition orale africaine », Annales de la faculté des lettres et sciences humaines de Dakar 13.

DIOUF (D.) ;

1977 : « Réalité du mythe dans la littérature orale africaine », L'Afrique littéraire et artistique 44(2), PP 14-17.

DUBOIS (J.) ;

1969 : « Enoncé et Enonciation », Langages 13, Mars 1969, PP. 100-110.

DUBOIS (J.) ; et SUMPF (J.) ;

1969: « problèmes de l'analyse du discours », Langages13, Mars 1969, PP3-7.

DUCROT (O.) ;

1969 : « Présupposés et sous-entendus », Langue Française 4, Déc. PP30-34.

1973 : « Le jeu de l'énonciation », Langages 31, Sept 1973.

1977 : « Illocutoire et performatif », Linguistique et sémiologie 4, Lyon, 1977, PP 17-54

1978 : « Structuralisme, énonciation et sémantique », Poétique 33, Février 1978, PP 107-128.

1979 : « Les lois du discours », Langue Française42, Mai 1979, PP. 21-33.

FERAL (C.de) ;

1994 : « Le Français en Afrique Noire : faits d'appropriation », Langue Française 104, Décembre 1994, PP.3-5

FOSSO ;

1997 a: « Fonction stylistique des interférences temporelles dans un fragment des Proscrits d'Honoré de Balzac »,  Annales de la F.L.S.H, Nouvelle série, vol I, n°1. Yaoundé, Presses universitaires,1997, PP : 20-35

1997 b : « Fonction sémiologique des objets et allovision dans Le vieux nègre et la médaille de Ferdinand Oyono », Le regard de l'autre :Afrique-Europe au XX ème siècle, Ecritures VII, Yaoundé, Editions CLE.

FUCHS (C.) ;

1982 : « La paraphrase entre la langue et le discours », Langue Française, N°53, PP. 12-21.

GOROG-KARADY (V.) ;

1982 : « Genres, forms, meanings: Essays in African oral literature », Journal of anthropological Society of Oxford (JASO),13 (1).

GRESILLON (A.) et MAINGUENEAU (D.) ;

1984 : « Polyphonie, proverbe, détournement », Langages, N°73, P.P. 23-27.

HOUIS (M.) ;

1978 : « Pour une taxinomie des textes en oralité », Afrique et Langage 10 (2), PP 4-23.

1982 : « Le trajet du texte de style oral », Afrique et langage 17 (1). PP.36-48.

HOURANTIER, (M-J.) ;

1984 : « Du rituel au théâtre-rituel », Contribution à une esthétique théâtrale négro-africaine, Paris, L'Harmattan.

JOUBERT(J.L)

2002 : « La parole du poète », Notre Librairie :1250 nouveaux titres de

littérature d'Afrique noire, 1997-2001. N°147, Janvier-Mars 2002, PP.22-25.

KERBRAT-ORECCIONI (C.) ;

1976 : « Problèmes de l'ironie», Linguistique et sémiologie 2, PP 10-46 (Réédition), Presses Universitaires de Lille.

1977 : « Notes sur les concepts d'  « illocutoire » et de « performatif », Linguistique et sémiologie 4, PP.55-98.

1996 : « L'analyse des conversations »,  Le Français dans le Monde :

Discours, enjeux et perspectives, Numéro spécial, Déc. 1996,

Hachette PP.30-38.

KESTELOOT, (L.)

1979-1980 : « Problématique de la littérature orale », L'Afrique Littéraire 54-55 (4-1), pp : 38-48.

KESTELOOT (L) ;

1986 : « Méthodologie de la recherche et de l'analyse du récit oral », Afrique et Langage 26, 2e Semestre, PP : 57-64.

KUITCHE-FONKOU (G) ;

1998 !  « Les chants de kwà : une exclusivité féminine », ka'1, Revue interdisciplinaire de la faculté des lettres et sciences humaines. Dschang, Dschang University Press.

KUENTZ (P) ;

1972 : « Paroles/Discours », Langue française 15, Sept 1972, PP. 18-28.

LABURTHE-TOLRA (P) ;

1980 : « La condition sociale du musicien dans l'Afrique noire

traditionnelle », Ethnopsychologie 35 (4), PP 37- 44.

LELOUP, (J.) ;

1983 : « La naissance du théâtre en Afrique : Théâtre traditionnel ou préthéâtre », Recherche, pédagogie et culture 61, Janv-Fév-Mars, PP 89-100.

MAINGUENEAU (D) ;

1976 : « L'analyse du discours en France aujourd'hui », Le Français dans le monde : Discours : Enjeux et Perspectives, Numéro spécial, Juillet 1996, Hachette, PP. 8-15.

MALDIDIER (D.) ;

1971 : « Lecture des discours de De Gaulle par six quotidiens Parisiens, 13

Mai 1958 », Langue Française 9, Février 1971, PP. 116 - 142.

MALDIDIER (D.) , NORMAND (C.) et ROBIN (R.) ;

1972 : « Discours et idéologie : quelques bases pour une recherche », Langue française 15, Septembre 1972, PP116-142.

MANESSY (G) ;

1994 : « Pratique du Français en Afrique noire Francophone », Langue Française 104, Décembre 1994, PP11-19.

MATESO (L.) ;

1978 : « Critique littéraire et ressources de l'oralité », L'Afrique littéraire et artistique 50(4), PP 64-68.

MEUNIER (A.) ;

1974 : « Modalités et communication », Langue Française 21, Février 1974, PP 8-25.

MOIRAND (S.) ;

1985 : « Le nous politique », Mots n°10, PP 8-13.

NOAH (J.I.) ;

1974 : « De la littérature orale négro-africaine et de ses chances de survie », Etudes littéraires 7 (3), PP 349-367.

NOUMSI (G-M) ;

1984 : « Approche énonciative du fantastique dans le Sous-lieutenant de Jacques Stephen Alexis », Ecriture V, Yaoundé-Cameroun, Août 1984.

1997 : « Remarques sur les métaphores nominales à partir de leur régime d'incidence », Annales de la faculté des lettres et sciences humaines, Vol 1 n°1. Yaoundé, Presses Universitaires.

1971 : « Problèmes théoriques et méthodologiques en analyse du discours », Langue Française 9, Février 1971, PP. 6-21.

NZESSE (L.) ;

2002 : « Approche sémiologique de la fonction dans une tempête d'aimé Césaire », INTEL'ACTUEL : Cahiers des lettres et sciences humaines 01, PP 77-83.

OKPEWHO (I.);

1987: « The Study of African oral literature », Presence Africaine 139, 3è trimestre, PP 20-40.

ONGOUM (L-M.) ;

1965 : « Caractéristiques de la poésie traditionnelle bamiléké », Revue Camerounaise de pédagogie 3. 

1982 : « La parole dans la vie religieuse des Bamilékés », Abbia 38-40, Mai, PP 346-371.

1983 : « La critique en littérature africaine traditionnelle », Sindbad 32

1983 : « Poésie orale fe'efe'e d'hier et d'aujourd'hui », Ngam 8

PAULME (D.) ;

1988 : « Sur l'état des recherches françaises dans le domaine de la littérature orale en Afrique noire » in W.J.G. MOHLIG, H. JUNGRAITHMAYR et J.F.THIEL : Die oralliterateuer in Afrika als quelle Zur Erforschung der traditionellen Kulturen., Berlin, D. Reimer.

RECANANTI (F.) ;

1979 : « Insinuation et sous-entendu », Communication 30, PP 95-106.

RICARD (A).

1979-80 : « Le mythe de la tradition dans la critique littéraire africaniste », L'Afrique littéraire 54-55 (4-1), PP 18-22.

RIVIERE, (C);

1981 : « La vie des mythes. », Cultures et développement 13(3), PP355-390.

ROTHENBERG (J.) et ROTHENBERG (D.);

1983 : «Symposium of the whole », A range of discourses towards an ethno poetics, Berkeley, University of California press, 504 P.

SCHEUB, (H)

1985 : «A review of African oral traditions and literature », African studies Review 28 (2-3), PP1-72

1987 : « Oral poetry and history », New literary History 18, PP 477-496.

SEGUIN (J-P.) ;

1971 : « L'illusion du destinataire chez Diderot : un aspect de la stratégie discursive», Stratégies discursives, Lyon, P.U.L.

SEYDOU, (C.);

1979 : « Poètes et griots », Afrique, continent inconnu, Paris, sélection du Reader's Digest PP :194-199.

SIMONIN (J.) ;

1975 : « Pour une typologie des Discours », Langue, discours, société (pour Emile Benveniste) sous la direction de Julia KRISTEVA, Paris, Le Seuil.

1984 : « Les repérages énonciatifs dans les textes de presse » in La langue au ras du texte par A. GRESILLON et J-L. LEBRAVE, Ed. presses Universitaires de Lille, 1984.

SIMONIN - GRUMBACH (J.) ;

1975 : « Pour une typologie des discours », Langue, société, discours (pour Emile Benveniste) sous la direction de Julia KRISTEVA, Paris, Le Seuil, 1975.PP. 85-121.

SORGHO (G-J) ;

1985 : « La tradition orale face au défi de l'écriture : Fossilisation forcée ou mutation nécessaire », La tradition orale source de la littérature contemporaine en Afrique, Dakar, NEA , PP69-75.

STRAWSON (P.F.)

1977 : « Intention et convention dans les actes de paroles », Etudes de logique et de linguistique, Paris, Seuil.

1966 : « «  Recherches sémantiques » et « Anomalies sémantiques » », Langages 1. Mars 1966, PP 5-43 et 100-123.

1970 : « Problèmes d'énonciation », Langages 17, Mars 1970, PP 3-11.

1973 : « Analyse du discours : l'exemple des devinettes »,  Journal de psychologie normale et pathologique, Vol 70. 1973, PP 135-156.

TANDIA MOUAFOU (J.J.R) et TSOFACK (J-B)

2002 : « Lecture stylistique de la modélisation axiologique des référents humains dans le petit prince de Belleville de Calixte Beyala» ; INTEL' ACTUEL : Cahier des lettres et sciences humaines 01, F.L.S.H., Université de Dschang.

VAN DIJK (Teun A.) ;

1996 : « De la grammaire de textes à l'analyse socio-politique du discours », Le Français dans le monde : Discours, enjeux et perspectives, Numéro spécial, Décembre 1996, PP. 16-29.

VENDLER (Z.) ;

1970 : « Les performatifs en perspective »,  Langage 17, Mars 1970, PP 73-90.

WUNDERLICH (D.) ;

1972 : « Pragmatique, situation d'énonciation et déixis », Langages 26, Juin 1972, PP. 34-58.

1978 : « Les présupposés en linguistique », Linguistique et sémiologie 5, Lyon, 1978, PP. 33-56.

VI. MÉMOIRES ET THÈSES

BELLA (M.M.)

1994 : Esthétique et fonctionnalité des chansons populaires bafek, Mémoire de DIPES II , Yaoundé, E.N.S

DADJEU (F de V) ;

1991 : Analyse anthropologique du rite « sie » (cérémonie des jumeaux) chez les Foreké de la Menoua (Ouest-Cameroun.), Mémoire de fin d'études philosophiques, Maroua, Grand séminaire Saint Augustin.

DOHO (G).

1983 : L'espace dans le théâtre négro-africain : Les rites cérémoniels du Cameroun, Lyon, Thèse de 3è cycle, Université de Lyon II.

FOATSIR (L.) ;

1990 : Système du conte vute et fonction pédagogique lecture sémiotique et ethnolinguistique, Thèse de doctorat de 3e cycle ? F.L.S.H. Université de Yaoundé.

FOTIO JOUSSE (L.N.)

2000 : Les images de la femme dans les chansons féminines gymbòò, Mémoire de Maîtrise, Université de Dschang.

GHOMSI (E.) ;

1972 : Les Bamilékés du Cameroun : Essai d'étude historique des origines à 1920, Thèse de Doctorat en histoire, Université de Paris- Sorbonne.

GNINTEDEM (D.) ;

1989 : Les chants funèbres des pleureuses gymbòò, Mémoire de DIPES II, Yaoundé E.N.S., Université de Yaoundé.

KOUESSO (J-R.) :

1989 : Analyse des principes orthographiques du Yémba, Mémoire de Maîtrise de linguistique africaine, F.L.S.H., Université de Yaoundé.

KUETE (J.) ;

1990 : Les chants de gwa ou le développement de l'univers féminin chez les gmba /fùnda, Mémoire de DIPES II. Yaoundé, E.N.S.

KUITCHE FONKOU (G.) ;

1988 : Création et circulation des discours codés en milieu gmbà / mùgùm. Thèse de Doctorat d'état ès lettres, Université de Lille III.

NANDA WANDJI (G.E.) ;

1995 : Les structures d'énonciation dans La chute d'Albert CAMUS,

Mémoire de Maîtrise, Université de Yaoundé.

NDAM née VEPOUYOUM (J.)

1987 : Le code et la chanson orale bamoun : Etablissement des textes et analyse littéraire, Mémoire de DIPES II, Yaoundé, E.N.S.,Université de Yaoundé.

NGOUANE TAMENKEM (M.A.) :

1979 : La relation de l'homme Ngyemba avec Dieu (sse), Mémoire de philosophie de religion, Bamenda, Grand Séminaire régional de Bambui.

NGO HII (J.) ;

1993 : Education sociale et esthétique dans la chanson populaire féminine bassa'a., Mémoire de DIPES II., Yaoundé, E.N.S, Université deYaoundé.

NGO NLEND (F.A.) ;

1990 : Les rapports entre l'écriture et l'oralité dans Quand saigne le palmier et La croix du Coeur de Charly Gabriel Mbock, Mémoire de Maîtrise ès lettres, F.L.S.H , Université de Yaoundé.

NGUESSOM ;

1990 : Paroles des chants de danses féminines bamilékés, Mémoire de DIPES II. Yaoundé, E.N.S., Université de Yaoundé.

NOUTENIJEU (J.) ;

2000 : Paroles des chansons du rite de veuvage chez les Yémba, Mémoire de Maîtrise de littérature africaine, FLSH, Université de Dschang.

PETNKEU NZEPA (Z.) ;

1991 : L'énonciation narrative chez Jacques Stephen Alexis, Thèse de Doctorat de 3è Cycle en lettres, F.L.S.H., Université de Yaoundé.

PONE ;

1990 : Paroles de danses masculines en zone ghomalà : une étude thématique et esthétique, Mémoire de DIPES II, Yaoundé, E.N.S., Université de Yaoundé.

TCHANOU née WANDJA (J) ;

2000 : Les paroles des danses metù et bend-skin : étude comparative. Mémoire de Maîtrise de littérature africaine, F.L.S.H, Université de Dschang.

TEMKENG (A.E.) ;

1998 : L'énonciatif dans Sans tam-tam d'Henri Lopès, Mémoire de Maîtrise F.L.S.H., Université de Dschang.

TSOUALLA (B.) ;

1990 : Roman féminin d'Afrique noire d'expression française : structure et signification, Projet de thèse de Doctorat de 3e cycle ès lettres, F.L.S.H., Université de Yaoundé.

ZEH MOTO (C.) ;

1990 : La poésie traditionnelle orale dans les berceuses béti : l'exemple de

quelques berceuses éwondo et bulu, Mémoire de DIPES II, Yaoundé,

E.N.S., Université de Yaoundé.

VII. DICTIONNAIRES SPECIALISES

BIRD (S) et TADADJEU (M) (sous la direction de) ;

1997 : Petit Dictionnaire Yémba - Français, Yaoundé, SIL

DUBOIS (J.) et al ;

1973 : Dictionnaire de linguistique. Paris, Larousse

DUCROT (O.) et TODOROV (T.) ;

1972 : Dictionnaire Encyclopédique des sciences du langage, Paris, Le Seuil, Collection « Points ».

GREIMAS (A.J) et COURTES (J) ;

1979 : Sémiotique : Dictionnaire raisonné de la théorie du langage T1, Paris, Hachette Université.

1986 : Sémiotique : Dictionnaire raisonné de la théorie du langage T2, Paris, Hachette Université.

* 1 Geneviève CALAME-GRIAULE (1970), « Pour une étude ethnolinguistique des littératures orales africaines »,

Langages N°18, B.Pottier, pp.22-47.

* 2 Pie-Claude NGOUMOU (1989), « Poésie chantée béti », Notre Librairie :littérature camerounaise, 1.L'éclosion de la parole , n° 99, Oct-Déc, P. 12

* 3 Jean DERIVE (1999), « De l'héroïque au lyrique », Notre Librairie : poésie africaine, n° 137, Mai-Août, P. 25

* 4 Ibid, P.13

* 5 Ibid, P.23

* 6 Samuel Martin ENO BELINGA (1978): Op. cit , P.29 

* 7 Léopold Sédar SENGHOR (1964) : poèmes, Paris, Le Seuil, P.153

* 8 Samuel Martin ENO BELINGA (1978),  Comprendre la Littérature Orale Africaine, Issy Les Moulineaux, Les Classiques Africains, P.17

* 9 Massa Makan DIABATE (1990), Janjon et autres chants populaires du Mali, Paris, Présence Africaine, P.25

* 10 Notre librairie N°99 : Littérature camerounaise I : L'éclosion de la parole, Octobre-Décembre 1989

* 11 Ibid, Pierre NGIJOL NGIJOL, «la parole agréable», pp.22-24, p.23

* 12 Ibid, Emmanuel SOUNDJOCK SOUNDJOCK,«Un monde de violence»p.27-34

* 13 Louis-Marie ONGOUM et Isaac Célestin TCHEHO(1989) (sous la direction de), Littérature orale de l'Afrique

contemporaine, Actes du colloque international de Yaoundé du 28 Janvier au 1er Février 1988, Yaoundé, Projet

GELPH.

* 14 Lilian KESTELOOT(1971), La poésie traditionnelle, Paris, Fernand Nathan.

* 15 Paul ZUMTHOR(1983), Introduction à la poésie orale, Paris, Le Seuil, Collection « Poétique ».

* 16 Célestin NGOURA(1985), « La littérature orale », Comment peut-on être littéraire ?, Yaoundé, Université de Yaoundé, pp.39-45.

* 17 Louis-Marie ONGOUM(1965), « Caractéristiques de la poésie traditionnelle bamiléké »,Revue camerounaise de pédagogie 3.

* 18 Id (1982), « La parole dans la vie religieuse des Bamiléké », Abbia 38-40, pp.346-371.

* 19 Id (1983), « Poésie orale fé'éfé'é d'hier et d'aujourd'hui », Ngam 8.

* 20 Id (1981),  Littérature orale des Fé'éfé'é :Etude de sémiologie ethnoculturelle ,Thèse de Ph.D., Université de Laval (Canada).

* 21 GNINTEDEM(1989), Les chants funèbres des pleureuses gyèmbòòng, Mémoire de DIPES II,Yaoundé, E.N.S

* 22 PONE(1990), Paroles de danses masculines en zone ghomalà :étude thématique et esthétique, Mémoire DIPES II, Yaoundé, ENS.

* 23 NGUESSOM(1990), Paroles des chants de danses féminines bamiléké, Mémoire DIPES II, Yaoundé, E.N.S.

* 24 Jean KUETE(1990), Les chants de ngwa ou le dévoilement de l'univers féminin chez les gmba/Fùnda, Mémoire DIPES II, Yaoundé, ENS

* 25 Gabriel KUITCHE FONKOU(1998), « Les chants de kwà :une exclusivité féminine », ka' N°1, Revue interdisciplinaire de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Dschang, DUP.

* 26 Julienne TCHANOU WANDJA(2000), Les paroles du Mtu' et Bend-skin : une étude comparative, Mémoire de Maîtrise, Université de Dschang, F.L.S.H.

* 27 Ledoux-Noël FOTIO JOUSSE(2000), Les images de la femme dans les chansons féminines gyèmbòòng, Mémoire de Maîtrise, Université de Dschang, F.L.S.H.

* 28 Gabriel KUITCHE FONKOU(1988), Création et circulation des discours codés en milieu gmba / Mùngùm, Thèse d'état ès lettres, Université de Lille III.

* 29 Joseph NOUTENIJEU(2000) : Op cit.

* 30 Jean Louis DONGMO (1981), Le dynamisme bamiléké (cameroun,vol 1 la maîtrise de l'espace agraire, Yaoundé,

CEPER, P.10

* 31 Ibid

* 32 Joseph NOUTENIJEU (2000), op.cit,, P.11

* 33 Maurice TADADJEU et Etienne SADEMBOUO (sous la direction de) (1984)., Alphabet général des langues camerounaises, Yaoundé, PROPELCA.

* 34 Steeve BIRD et Maurice TADADJEU (sous la direction de ), (1997), Petit dictionnaire français - yémba., Yaoundé, SIL.

* 35 N'KOTCHI NGUESSAM (1975), « De l'enseignement de la littérature négro - africaine » : Recherches, pédagogie et culture, Mars-Avril, P.60.

* 36 Christian BAYLON et Paul FABRE (1975) , Initiation à la linguistique, Paris, Fernand Nathan, P. 14.

* 37 Oswald DUCROT et Tzvétan TODOROV (1972), Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage., Paris, Le Seuil, P.113.

* 38 Ferdinand de SAUSSURE (1966), Cours de linguistique générale, (1ère édition en 1916), Paris, Payot, P. 34.

* 39Ibid, P. 100

* 40 Emile BENVENISTE (1974), Problèmes de linguistique générale2, Paris, Gallimard, Collection « Tel », P. 33.

* 41 Ibid

* 42 Paul ZUMTHOR (1983), Introduction à la poésie orale, Paris, Le Seuil, « Poétique », P. 10

* 43 Ibid, P. 12

* 44 Blaise TSOUALLA (1990), Roman féminin d'Afrique noire d'expression française : structure et signification, Mémoire de D.E.A ès lettres, Université de Yaoundé, F.L.S.H. P. 13

* 45 Le Groupe d'Entrevernes (1985), Analyse sémiotique des textes, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 5è édition, P. 8

* 46 Jean DUBOIS et al(1973), Dictionnaire de linguistique, Paris Larousse, P. 250

* 47 Julien Algirdas GREIMAS cité par LOCHA MATESO (1986), La Littérature africaine et sa critique, ,Paris, Karthala/A.C.C.T . 224

* 48 Roland BARTHES (1981) , « Introduction à l'analyse structurale des écrits » Communication 8., Paris, Le Seuil, Collection « Points » P. 28

* 47 Geneviève CALAME - GRIAULE (1977 ), . op.cit.p.22

* 48 Ibid.

* 49 Dominique MAINGUENEAU (1990), Pragmatique pour le texte littéraire, Paris, Hachette. P. 3

* 50 ibid.

* 51 Jean Louis JOUBERT (2002) « La parole du poète »,Notre Librairie :1250 nouveaux titres de littérature d'Afrique noire, 1997-2001. N°147, Janvier-Mars 2002, PP.22-25, P.24

* 52 ibid.

* 53 Jacques CHEVRIER (2002) : «Des formes variées du discours rebelle » ; Notre Librairie : Penser la violence N°148, Juillet-Septembre 2002, PP.64--70, p.65. 

* 54 Paul RICOEUR (1983) : Temps et récit. Tome I, Paris, Le Seuil, P. 86






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle