WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Régénération via l'organogénèse ou l'embryogénèse somatique chez le Scorpiurus

( Télécharger le fichier original )
par fatima zohra hamdani
Univeristé hassiba ben bouali de chlef - magister 2001
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE

L'objectif essentiel visé par ce travail consiste à essayer de régénérer in-vitro des plantes entières de Scorpiurus via l'organogenèse et l'embryogenèse somatique.

Pour parvenir à cela, nous avons testé trois principaux facteurs susceptibles d'influencer la régénération qui sont le milieu de culture, la nature de l'explant et le génotype .

Dans des essais que nous avons qualifiés de préliminaires, nous nous sommes parvenu à choisir un certains nombre de facteurs liés aux conditions d'expérimentation; tel que la lumière qui semble être nécessaire à l'organogenèse et l'embryogenèse somatique chez le Scorpiurus.. L'obscurité semble défavorisée les deux processus morphogénétique. L'action favorable de la lumière sur l'embryogenèse et l'organogenèse a été signalée par plusieurs auteurs notamment HALPERIN(1966) ; WEBB et al,(1984) in ROGUET,(1989) et LATKOWSKA et al., 2000

* Concernant la callogenèse, on constate que la composition hormonale influence considérablement la taille (importance), la couleur et la texture des cals produits. Ainsi l'usage des auxines ou de cytokinines, seul dans le milieu de culture, s'est révélé incapable d'induire une callogenèse sur l'ensemble des explants testés et cela quelle que soient leurs origines. Par contre l'adjonction des auxines, en présence de cytokinines, au milieu de culture la stimule fortement. Des résultats similaire au notre ont été signalé par (NITSH et NOUGAREDE,1967) sur le tabac et (SHENG.L et al.,1998) sur le riz.

Par ailleurs, il est utile de rappeler, dans notre cas, que la présence du 2,4-D associé à une cytokinine (BA ou Kinétine) favorise considérablement la callogenèse. A ce sujet , de nombreux travaux rapportent l'efficacité du 2,4-D, employé seul ou en association avec une cytokinine, vis à vis de la callogenèse ( SANGHAMITRA et SUMITRA, 1998 ; JAYASREE, 2001).

L'importance de la callogenèse ne dépend pas seulement de la nature du régulateur de croissance comme nous venons de le voir mais aussi de sa concentration. Il faut une dose minimale de 0,1 mg/l de 2,4-D combiné à 0.1 mg/l de BA ou de Kinétine pour pouvoir obtenir une induction callogène. Pour parvenir à ce même résultats, en se servant de l'AIA ou de l'ANA comme source auxinique, il faut un apport d'au moins de 1 mg/l.

La couleur et la texture des cals varient selon la nature des régulateurs de croissance. Ainsi, on constate par exemple que les cals induits sur milieux, où la dose de kinétine est supérieure à celle de l'auxine (quelle que soit sa nature), sont généralement de couleur vert claire et de texture friable. Sur le reste des combinaisons, les cals prennent souvent un aspect chlorophyllien et une texture compacte.

En plus de l'effet hormonal , la nature de l'explant peut avoir une incidence considérable sur la callogenèse. En effet, les explants d'hypocotyles et de cotylédons semblent présenter de bonnes aptitudes .

Le suivi de la cinétique de croissance des cals nous a permis de mettre en évidence que la callogenèse est profondément influencée par le facteur génotypique. Ainsi, nous constatons que l'ensemble des génotypes appartenant à l'espèce Scorpiurus vermiculatus réagissent mieux à la callogenèse que le reste. L'implication du facteur génotypique en callogenèse a été décrit par BROWN et MEIJER, (1987) sur la luzerne ;  SAADI,(1991) sur le pois ; KALAMANI et RAMASAMY, (1998) sur sorgho

Le présent travail, nous a aussi permis d'obtenir une organogenèse, avec une production de bourgeons néoformés (caulogenèse) et de racines (rhizogenèse), et de régénérer des plantes entières de Scorpiurus ..

Concernant la rhizogenèse , les résultats de notre étude nous ont amené à confirmer une fois de plus le rôle essentiel que jouent les régulateurs de croissances. Cependant, on constate, que l'usage des auxines ou des cytokinines seules dans le milieu d'induction, s'est révélé incapable d'induire une rhizogenèse sur l'ensemble des explants testés et cela quel que soit le génotype utilisé. Par contre, l'addition d'un mélange hormonal (auxines * cytokinines) au milieu d'induction, lui est très favorable. En effet les meilleures réponses sont enregistrées sur les milieux où sont combinés les AIA x Kin ou AIA x BA aux doses respectives: 20 mg/l d'AIA et 0,1 mg/l de Kinétine ou de BA. Cette association hormonale semble faire bonne recette même sur d'autres espèces telle que le poivre (CHRISTOPHERE et RAJAM, 1996) ou le prunus (DRUART et al ,(1998).

Il n' y a pas que l'AIA qui se montre bénéfique pour la rhizogenèse, le 2,4-D aussi, seulement son importance reste limité. Seul l'ANA affiche une incapacité d'induire ce processus.

Toujours dans le volet rhizogenèse , nous avons relevé que la nature des régulateurs naissance à des racines blanches et poilues moins vigoureuses. Les travaux confirmant cela sont rapportés par plusieurs auteurs notamment HOBBIE (1998)sur Arabidopsis ;DRUART et al ,(1998) sur prunus. Contrairement à nos résultats de nombreux auteurs mentionnent l'action favorable de l'ANA sur la rhizogenèse en particulier chez Cucumis hystrix (COMPTON et al.,2001) et chez Adenophora triphylla ( CHEN et al ., 2001)

Nos expériences nous ont permis aussi de mettre en évidence une certaine influence génotypique sur la rhizogenèse. Parmi les génotypes que nous avons testés, quelques uns se sont montrés récalcitrants c'est le cas de : B1,B 6 et B8, alors que d'autres comme L3 et V12 ont manifesté de bonnes capacités rhizogènes. L'influence du génotype sur la rhizogenèse à été mis en évidence, chez plusieurs espèces, on cite le cas du pommier (KARHU et ULVINEN,1995) et celui de la Chamomille recutties (PASSAMONTI et al,1998).

La rhizogenèse varie selon la nature de l'explant ensemencé. Les plus favorables sont les explants d'hypocotyles, suivis des racines.

* S'agissant de la caulogenèse, elle se trouve aussi conditionner par l'action de divers facteurs. Les plus influents sont les facteurs que nous avons cité précédemment à savoir : la composition hormonale du milieu, le génotype et la nature de l'explant.

L'effet de la composition hormonale intervient à la fois dans l'obtention des bourgeons néoformés et aussi dans l'enracinement des tiges régénérées (WALKER et al.,1979; MARGARA,1989) .

Nous avons constaté que, l'usage des auxines ou des cytokinines seules dans le milieu d'induction est défavorable à la caulogenèse sur l'ensemble des explants et cela quelle que soit la concentration utilisée. Les meilleures réponses ont été enregistrées avec les combinaison 2,4-D x BA, en particulier sur le milieu B3D0,1( 3mg/lde BA+0,1mg/l de 2,4-D) et à un degré moindre sur le milieu B3D1( 3mg/l de BA +1mg/l de 2,4-D).

Des résultats similaires aux nôtres, signalent tous l'intérêt que peut avoir ce type d'association sur l'induction de la caulogenèse et aussi sur le débourrement de bourgeons néoformés. C'est le cas de LI et al (1986) sur Medicago inpulina L. qui précisent que les cytokinines , en l'occurrence la BA constitue un facteur essentiel pour la néoformation de bourgeons . Le même constat a été fait par VESTRI et al (1990) sur le Passiflora coerulea , VENKETESWARAN ,(1990) sur Psophocarpus tetragonolobus , JADIMATH et al (1998) sur Guizotia scabra ; CHRISTIANSON et HORNBUCKLE, 1999 sur Funaria hygrometrica et HANDRO et FLOH (2001) sur Melia azedarach

En caulogenèse, le facteur génotypique s'impose comme étant un facteur essentiel et déterminant. Les résultats, de notre étude, confirment cela, en mettant en évidence une grande variabilité génotypique vis à vis de la caulogenèse. Les meilleures aptitudes caulogènes sont exprimées par le génotype V6 ( avec un rendement de l'ordre de 1.12) pour tous milieux et tous explants confondus. Les réponses de certains génotypes comme le B1 ; le B8 ou le B6 étaient faibles. L'effet génotypique sur la caulogenèse n'est pas nouveau puisque de nombreux auteurs le signalent comme FOUCAULT , (1994), sur le tabac ; CHRISTOPHERE et RAJAM ,(1996), sur le poivre; SANTALLA et al .,(1998), sur haricot et TANG et GUO, (2001) sur le pin.

L'importance du facteur génotypique vis à vis de la caulogenèse s'est confirmé aussi par l'analyse de la variance. En effet, cette analyse montre qu'environ 33,27 % de la variation totale des rendements en caulogenèse sont dues à la variation génotypique.

La nature, des sucres employés dans le milieu, apporte, elle aussi, sa part d'influence sur la caulogenèse. La présence du maltose dans le milieu d'induction, entraîne une nette amélioration des rendements par rapport au rendement moyen de l'essai obtenu avec la totalité des explants testé. La combinaison du maltose à la dose de 30 g/l , avec 3mg/l de BA et 0,1mg/l de 2,4-D a permis une forte stimulation des aptitudes caulogènes.

L'efficacité du maltose comme source carbonée a été évoquée par plusieurs auteurs notamment DRUART, (1990) sur le prunus. Le saccharose s'est montré lui aussi favorable à la caulogenèse. De nombreux auteurs rapportent l'action positive du saccharose sur la caulogenèse (SAMYN, 1995 ; SIMPSON et MARKS, 1995 ; GRIBAUDO et RESTAGNO, 1995).

L'action bénéfique du maltose n'agit pas seulement sur la quantité des bourgeons produits mais aussi sur leurs qualités. Des résultats presque identiques aux nôtres ont été rapportés par DRUART,(1995) sur le prunus.

Le transfert des bourgeons néoformés, sur des milieux dits "de développement" (milieux généralement pauvres ou complètement dépourvus de cytokinines) a permis leurs développement et aussi leur enracinement. Il demeure néanmoins quelques imperfections à corriger, durant cette phase, comme le brunissement des racines ou l'amélioration du taux de bourgeons enracinés etc. Ce type de transfert ( transfert des bourgeons, avec leurs cals d'origines, des milieux d'induction vers les milieux de développement) est recommandé par de nombreux auteurs (KARHU et UVINEN, 1995; ANAND et RAO, 2000).

Après enracinement des bourgeons, les nouvelles jeunes plantules, sont automatiquement transférées sur pots afin de poursuivre normalement leur développement. Malheureusement ,dans notre cas, cette étape n'a pas été réussie à cause peut être de la faible vigueur des racines ou des conditions de culture inadaptées. Ce constat est appuyé par l'observation faite par NAIR et al, (1999) sur le cocotier et qui fait état de la présence d'une corrélation positive entre la vigueur raçinaire et la survie des plantules en pots.

* Concernant l'embryogenèse somatique, l'impact des régulateurs de croissance apparaît une fois de plus essentiel dans les processus morphogènes. L'embryogenèse somatique varie considérablement en fonction de la nature et de la dose du régulateur de croissance employé. Effectivement l'usage des auxines ou des cytokinines seules dans le milieu d'induction est incapable de conduire à une production d'embryons. Contrairement à nos résultats, un bon nombre d'auteurs parlent de l'importance de l'utilisation des auxines seules( en particulier celui du 2,4-D), à l'obtention des embryons somatiques chez plusieurs espèces comme le Castanea sativa (PIAGNANI et ECCHER., 1990); le pois (SAADI, 1991); le sorgho (PATIL et KURUVINASHETTI, 1998); le Pinus sylvestris (HAGGMAN et al ., 1999) et le coton ( ZHANG et al ., 2001).

Les meilleures réponses sont obtenues avec les combinaisons réalisées entre 2,4-D x BA aux doses respectives de 3 mg/l et 0,1 mg/l . D'autres combinaisons comme l'AIA x Kin et l'AIA x BA donnent de faibles rendements. L'action favorable des combinaisons 2,4-D x BA sur l'embryogenèse somatique a été signalée par ETIENNE et al (1994) sur l'Hévéa.

La qualité des embryons a également été influencée par les régulateurs de croissances. Les formes dicotylédonnaires sont relativement plus fréquentes sur les milieux à AIA qu'à 2,4-D. La plupart des auteurs considèrent que les milieux à 2,4-D, favorisent fréquemment l'obtention d'embryons anormaux (LIPPMANN et LIPMANN, 1984; BARWALE et al., 1986; LAZZERI et al., 1987; LAMBERT, 1991; ZHANG et al ., 2001 ).

L'emploi de l'ANA seul ou combiné aux cytokinines, dans le milieu d'induction, se montre sans effet aucun sur l'embryogenèse. Contrairement à nos résultats, d'autres auteurs utilisent l'ANA avec succès dans de nombreux travaux portant sur l'embryogenèse somatique : LAPARRA et al .,(1997) chez le tournesol et BRAR et al ., (1998) chez le coton.

Au cours de la phase d'induction, nos résultats montrent que l'embryogenèse somatique est sous la dépendance du génotype. En effet, parmi les génotypes que nous avons testé, certains se sont montrés récalcitrants, cas des génotypes L26 et L3 de l'espèce Scorpiurus muricatus ssp sulcatus alors que d'autres comme V6,V12 et V13 ont manifesté de bonnes aptitudes embryogènes.

Les rendement obtenus sont nuls pour les génotypes de l'espèce (tétraploide) Scorpiurus muricatus ssp sulcatus, faible pour les génotypes de l'espèce (tétraploide) Scorpiurus muricatus ssp subvillosus et très élevés pour les génotypes de l'espèce (diploide) Scorpiurus vermiculatus.. On peut déduire de nos expériences que l'effet du génotype sur l'embryogenèse somatique est probablement dû à la polyploidie,. Des interprétations similaires aux nôtres ont été faites par BIANCHI et al,(1988) sur la luzerne et BLONDON et BROWN sur Medicago sativa. Cette relation entre le génome et l'aptitude à l'embryogenèse somatique a déjà été reconnue par plusieurs auteurs, SAADI, (1991) ; BENCHIEKH et GALLAIS (1996) sur le pois ; PATIL et KURUVINASHETTI, (1998) sur le sorgho et CARNEIRO, (1999) sur le café .

Nos expériences ont permis de mettre en évidence une variabilité dans les aptitudes embryogènes, des différents types d'explants testés. En effet se sont les explants d'hypocotyles qui ont présenté les meilleures potentialités embryogènes. Les bonnes performances des hypocotyles vis à vis de l'embryogenèse sont rapportées aussi par EVANS et al.,(1981). Cet auteur précise que 40 % des explants utilisés avec succès en embryogenèse somatique sont des hypocotyles et des embryon zygotiques .

Le même type d'explant a été testé avec grand succès par PAMMETIER et al., (1994) et ZHANG et al .,( 2001) sur coton et NUTI RONCHI et GIORGETTI (1995) sur la carotte ; BRAR et al., (1998).

Nos résultats, nous ont permis de déduire qu'il existe aussi le facteur interaction (composition hormonale du milieu * génotype * nature de l'explant ), qui apporte sa part d'influence sur l 'embryogenèse somatique. A cet effet, nous constatons que les aptitudes de certains génotypes tels que le B1, le B6 et le B8 étaient nulles avec l'emploi des hypocotyles et des racines et positive avec les cotylédons. Néanmoins, ces réactions positives des cotylédons, ne s'obtiennent qu'avec le milieu D3B0,1 et elles disparaissent avec les autres milieux .

De nouveau, le facteur génotypique s'identifie comme étant un facteur incontournable et déterminant dans les recherches entreprises sur l'embryogenèse somatique. Ce sont les analyses de la variance qui révèlent cela, en précisant que 37.10 % de la variation totale est dû à la variation génotypique. 

La source carbonée s'est également révélée être un facteur pouvant influencer fortement l'embryogenèse somatique. Les réponses varient en fonction de la nature des sucres employés.

Parmi tous les sucres testés, dans le milieu d'induction, le maltose s'est montré comme étant le plus efficace pour l'embryogenèse somatique suivie du saccharose.. L'efficacité du maltose comme source de carbone a été évoquée par plusieurs auteurs sur des espèces très diverses: chez le pois (SAADI,1991); Chez le prunus (DRUART,1990) et chez l'orange(STANANTINO et al.,1998). L'amélioration des rendements en présence du maltose peut être due à une préférence nutritionnelle des tissus à ce type de sucre et non à un effet osmotique comme l'a constaté SAADI . (1991) sur le pois.

Au cours de cette étude, nous nous sommes confrontés à plusieurs problèmes ; le plus important parmi eux est celui relatif au taux de conversion des embryons somatiques en plantes entières. Dans cette phase , l'échec était presque total puisque le taux de conversion n'a pas dépassé les 5 %. Cela est du, en partie, aux expériences limitées ,conduites lors de cette étude et qui nous semble très insuffisantes pour résoudre une telle problématique. Les problèmes de germination des embryons peuvent être attribués soit aux malformations des embryons (le méristème racinaires ou caulinaire étant inexistant), soit aux techniques de transferts, des embryons vers les milieux de germinations. Sur ce dernier point, SVOBODOVA et al., (1999) précisent que les dommages causés durant les procédures de transfert affectent considérablement la conversion des embryons en plantes entières.

En résumé ce travail nous a permis de réaliser en grande partie les objectifs que nous nous somme fixés au départ à savoir l'obtention de bourgeons néoformés ou d'embryons somatiques , l'optimisation de la production et la régénération de plantes entières. Il se termine par la proposition d'un protocole permettant la production de plante de Scorpiurus par la voie de l'organogenèse et l'embryogenèse somatique ( Annexe 5).

· Nous voyons chez le Scorpiurus , que seul les explants issus de plantes cultivées in-vitro sont utilisables ( cotylédon, hypocotyle, racine) . Les possibilités sont donc réduites à des organes comportant des tissus jeunes.

· La totipotence de ces explants n'est pas toujours complète et s'exprime à des degrés divers allant d'une bonne aptitude à l'organogenèse ou à l'embryogenèse somatique jusqu'à l'inaptitude totale à la régénération selon leur nature.

· La composition hormonale joue également un rôle déterminant sur le processus morphogène (organogenèse ou embryogenèse somatique ). L'induction est surtout favorisée par la combinaison auxine * cytokinine dans le milieu. Les meilleures réponses ont été enregistrées avec les combinaison 2,4-D x BA aux doses respectives de 0,1 mg/l et 3 mg/l à l'obtention des bourgeons et 3 mg/l et 0,1mg/l pour l'obtention des embryons somatiques .

· Le facteur génotype influence énormément la réponse morphogène mais d'une manière générale se sont les génotypes de l' espèce Scorpiurus vermiculatus qui expriment les meilleures réponses aussi bien pour la caulogenèse que l'embryogenèse somatique .

· La source carbonée à également influencé considérablement l'organogenèse ou l'embryogenèse somatique. La présence du maltose dans le milieu d'induction entraîne une nette amélioration des aptitudes oraganogènes ou embryogènes des explants .

· La phase de sevrage des plantes ( passage des plantules des tubes à essais aux pots dans la mini serre ) n'a pas été réussis probablement à cause d'une part de la fragilité des plantules et de leur système radiculaire manquant toujours de vigueur et d'autres part des conditions de sevrage mal adaptées à notre expérimentation.

En terme de ce travail , on peut dire que la régénération chez le Scorpiurus via l'organogenèse et l'embryogenèse somatique est donc possible. Mais il reste de nombreux problèmes à résoudre, pour que la technique soit exploitable en sélection végétale.

Concernant l'embryogenèse somatique, le rendement et la qualité des embryons somatique doivent être améliorée d'avantage et devaient conduire à l'amélioration de la germination..

Une autre voie de recherche très prometteuse devra se porter sur la maîtrise de l'enracinement des bourgeons et la résolution du problème d'endurcissement ou la phase d'acclimatation qui reste une des étapes les plus réfractaires à réalisée.

En conclusion , cette étude nous a permis d'atteindre l'objectif que nous étions fixé au départ et elle représente une première contribution de notre part, pour la régénération de plantes entières chez le Scorpiurus. Ainsi les résultats auxquels nous nous sommes parvenus sont plus qu'encourageant puisque jusqu'alors aucune référence bibliographique n'a rapporté des résultats relatifs à l'obtention de plantes entières via l'embryogenèse somatique ou l'organogenèse chez le Scorpiurus.. Ce travail mérite d'être poursuivie pour mieux maîtriser la régénération chez le Scorpiurus

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe