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Les expériences de coopération dans les communes de Ouahigouya, Tanghin Dassouri et Ziniaré

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par Abdoul Azise SODORE
Université de Ouagadoudou/Département de Géographie - Maà®trise 2008
  

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IV-3. L'hydrographie

Au plan hydrographique, les plans d'eau et mares de la commune de Ouahigouya et son hinterland occupent environ 63,58 km2 (Ouédraogo A., 2006).

Le barrage de Goinré est le plus vaste et la plus importante retenue d'eau de surface avec un régime de moins en moins permanent. La plupart des barrages sont en voie de comblement et régression de capacité en raison de la dynamique érosive.

La commune de Ziniaré ne dispose que d'un seul cours d'eau pérenne: le Nakambé. On note la présence du barrage de Tamissi dont l'eau est temporaire et ceux de Loumbila et de Ziga qui alimentent la capitale en eau. Le potentiel en eau souterraine de la commune n'est pas connu.

La commune de Tanguin-Dassouri est peu fournie dans le domaine hydrographique. Les seuls cours d'eau sont des bras du Nakambé et la mare de Bazoulé. A cela s'ajoute le barrage de Tinsouka.

Dans l'ensemble de ces localités, le niveau d'alimentation des populations en eau potable reste encore peu élevé. De même, en fonction de la pluviométrie, l'abreuvement du bétail devient difficile suite à l'assèchement de certaines mares. Cependant, il y a des possibilités d'aménagement de bas-fonds et de périmètres irrigués pour des cultures de contresaison.

Face à ces contraintes, les divers acteurs de coopération décentralisée s'efforcent de mettre à la disposition des populations des puits, des forages pour aider à l'alimentation des hommes et des animaux.

Le milieu physique de ces sites comporte des contraintes au développement. Précipitations peu abondantes, sols en majorité à potentialités faibles sont autant de difficultés auxquelles le monde agricole est confronté. Cette situation participe à la paupérisation croissante des populations aux revenus essentiellement agricoles. Elle explique aussi la migration des populations à la recherche d'emplois.

Des efforts sont consentis par les autorités gouvernementales, des institutions internationales et de nombreuses ONG pour le renforcement des capacités des populations dans la lutte contre la pauvreté. Malgré ces efforts, la situation se caractérise par une augmentation du nombre de pauvres. Ainsi, selon le MEDEV (2005), l'indice de pauvreté de la région du Nord s'est accru de 8 points entre 1998 et 2003. Le taux de pauvreté est passé de 60,9 à 68,6. De ce fait pour prendre en main leur destin, les populations s'organisent en associations et groupements. Quand aux collectivités, elles ont tissé des relations de partenariat avec des collectivités étrangères, espérant bénéficier de leur savoir-faire. De nombreuses expériences de coopération décentralisée ont été menées et concernent principalement les jumelages.

CHAPITRE II : LES CONCEPTS ET LES ENJEUX DE LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE

Ce chapitre présente l'évolution de la coopération décentralisée, définit ses différents concepts et évoque les enjeux actuels auxquels elle fait face. Il aborde également ses domaines d'intervention et ses insuffisances.

I. L'historique et l'évolution de la coopération décentralisée

Depuis la première relation de partenariat scellée en 1967, la coopération décentralisée a subi d'importantes évolutions au Burkina Faso.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote