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Amélioration des performances de la trancheuse verticale trv 03 de la sctb sarl cameroun

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par Alain Bertrand TCHIEGANG MBITCHA
Ecole nationale supérieure polytechnique du Cameroun - Ingénieur 2008
  

Disponible en mode multipage

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    Dédicace

    Oidimome

    Je rends grace a L'Eternel créateur du ciel et de la terre
    pour ses bienfaits dans ma vie, lui qui a permis
    la réalisation de ce mémoire et qui m'a donné
    la grace d'être la aujourd' hui.

    A mon pere, M. TCHIEGANG Francois qui m'a toujours montre le droit chemin

    A ma mere Mme TCHIEGANG née NGO EONE NGO NGUE Christine, elle qui s'est sacrifice afin que je ne puisse manquer de rien durant mes etudes

    A ma sceur et mes freres

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    1

    Remerciements

    oemerciements

    Mes remerciements s'adressent en particulier :

    Au Pr. Thomas TAMO TATIETSE pour l'honneur qu'il me fait de présider ce jury.

    Au Dr. DANWE RAIDANDI, mon encadreur académique pour sa patience, sa disponibilité. A Ing. FOTSO Serge, mon encadreur professionnel, pour ses conseils, et son attention à mon

    égard.

    Messieurs les membres du jury qui ont examiné ce mémoire de fin d'études :

    Pr. Thomas TAMO TATIETSE, Dr. DANWE RAIDANDI, Dr. Lucien MEVA'A, Ing. VOUFO

    Au Dr. Benoit NDZANA qui a mis à ma disposition des documents et a consacré une partie de son temps à l'élaboration de ce mémoire.

    A tout le personnel enseignant de l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé.

    A tout le personnel de la SCTB particulièrement du Service Maintenance, Achat et Magasin, je pense notamment à M. Tahafo, Mlle Ngueya, à Narcisse, à Sébastien.

    A mes camarades de Promotion et spécialement mes camarades de la classe de 5 GIND 2008 A ma famille et tous mes amis pour leurs encouragements

    A mes amis depuis le lycée Stéphane et Gabriel

    A tous ceux qui m'ont encouragé et qui ont prié pour moi, à ceux qui m'ont aidé dans les corrections.

    A tous ceux qui ont contribué indirectement à l'élaboration de ce document.

    Que tout soit pour le Seigneur Jesus-Christ

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    2

    Glossaire

    qtoss~ire

    AC : Alternative Current

    ADEPA : Agence nationale pour le DEveloppement de la Production Automatisée

    AFCET : Association Française pour la Cybernétique Economique et Technique

    API: Automate Programmable Industriel

    AU : Arrêt d'Urgence

    Bcp : Bouton coup de poing Bp : Bouton poussoir

    DC : Direct Current

    EEPROM : Electrically Erasable Programmable Read Only Memory

    E/S : Entrée/Sortie

    F: Fusible

    FAO : Fabrication Assistée par Ordinateur

    Fc : Fin de course

    FDB: Function Block Diagram (schema par blocs)

    GRAFCET: GRAphe Fonctionnel de Commande Etapes Transitions

    In : Intensité nominale

    ISO: International Organization for Standardization (Organisation internationale de normalisation)

    KM : Contacteur Moteur Lc : Levier de commande LD: Ladder Diagram (schéma à relais)

    M : Moteur

    NO: Normally Open (normallement ouvert)

    NC: Normally Close (normallement fermé)

    PC: Partie Commande

    Ph : Photoélectrique

    PO: Partie Opérative

    PROM : Programmable Read Only Memory

    RAM : Random Access Memory ROM : Read Only Memory

    SAP: Système Automatisé de Production

    SCTB : Société Camerounaise De Transformation Du Bois

    SFC: Sequential Function Char

    ST: Structured Text (texte structuré)

    TOR : Tout Ou Rien

    TRH : TRancheuse Horizontale TRV : TRancheuse Verticale VCC : Volt courant continu VCA : Volt courant alternatif

    Resume

    oesume

    Les objectifs de l'automatisation des systèmes sont d'accroître la productivité, améliorer la flexibilité ainsi que la qualité du produit et ce pour un coût le plus faible possible en ayant recours le moins possible à l'homme. La SCTB produit du placage tranché qui est utilisé pour le revêtement des meubles à l'aide d'une machine spéciale appelée `'trancheuse verticale». Ce produit est destiné au marché extérieur. Cet outil de production vieux de part son utilisation est soumis quotidiennement à des défaillances accidentelles entraînant des arrêts de production et engendrant des coûts. Soucieuse de rester compétitive dans le domaine du placage tranché, la SCTB se doit de trouver des solutions à ce problème. Ce document expose une solution apportée en vue de la résolution du problème.

    En effet les défaillances sont de nature électrique et localisées dans l'armoire électrique. La partie commande de ladite machine a été réalisée en logique câblée. Il est question de reconcevoir la partie commande en migrant vers la logique programmée ce qui permettra d'accroître les performances de celle-ci et faciliter sa maintenance. Pour atteindre ces objectifs nous avons analysé le système automatisé existant, ensuite nous avons ressorti ses différentes fonctionnalités ce qui a permis sa modélisation sous la base d'un nouveau formalisme : le GRAFCET. Nous avons programmé les séquences de fonctionnement après avoir effectué un choix judicieux de l'automate programmable. Une simulation de l'automatisme a aussi été effectuée. Pour la mise en service de l'automate nous avons réalisé les schémas de câblage, et choisi l'appareillage électrique. Le projet a été validé est estimé à 12.577.360 FCFA.

    Mots des : Automatisation, placage tranche, partie commande, logique cablee, logique programmee.

    Abstract

    4:Abstract

    The aim of system automation is to increase productivity, ameliorate flexibility and the quality of the final product with the least possible costs and human effort. SCTB produces sliced veneer, which is used in decorating furniture, using a special machine called «trencher vertical». This product is destined for export. This production tool due to age and wear is subject to daily failures, causing a halt in production and additional production costs. In a bid to stay competitive in this domain, SCTB has to find solutions to this problem. This work proposes a solution to this problem.

    In fact, the failures are electric in nature and are localized in the electrical command box. This command unit was cable-programmed. Hence, a new command unit is to be designed. This system would be programmable logic controller which would permit and increase in efficiency and facilitate maintenance. In order to achieve this, the current automatic system was analyzed and the different functional requirements noted. This permitted the modeling of the control in a new manner: GRAFCET. The sequential functioning of the controller was programmed after the programmable logic controller had been carefully chosen. A simulation of the automatic system was also done. For the installation of this controller, the cabling was designed and the electrical appliance chosen. The project was validated and would cost an estimated 9.456.662 FCFA.

    Keywords: Automation, sliced veneer, command unit, cable-programmed, logic programmed.

    Liste des tableaux

    4,,f,iste des tableaux

    Tableau 1: Parties du Grafcet 31

    Tableau 2: Boutons poussoirs 42

    Tableau 3: Commandes mecaniques 43

    Tableau 4: Capteurs et securites 44

    Tableau 5: Verins 44

    Tableau 6: Moteurs a courant continu 45

    Tableau 7: Moteurs a courant alternatif 46

    Tableau 8: Voyants 47

    Tableau 9: Notation preactionneurs 55

    Tableau 10 : Comparaison TSX 60

    Tableau 11: Bilan de consommation 63

    Tableau 12: TSX Premium 63

    Tableau 13: Codage des entrees / sorties automate 64

    Tableau 14: Bits systeme 68

    Tableau 15 : Entrees API 68

    Tableau 16 : Sorties API 69

    Tableau 17 : References contacteurs 91

    Tableau 18 : Autres references 92

    Tableau 19 : References fusibles 93

    Tableau 20 : Devis estimatif 93

    Liste des figures

    `Liste des figures

    Figure 1: Flow-sheet de fabrication placages tranches 15

    Figure 2: Placage tranche 17

    Figure 3: Structure dAun systeme automatise 22

    Figure 4: Demarrage etoile-triangle 23

    Figure 7: Grafcet 30

    Figure 8:Trancheuse verticale TRV03 34

    Figure 9: Bdti en fonte 35

    Figure 10: Circuit hydraulique 36

    Figure 11: Synoptique moteur trancheur 37

    Figure 14: Chariot porte couteau 38

    Figure 15: Conditionnement d'air 38

    Figure 16: Synoptique du bloc de variation de vitesse du moteur trancheur 41

    Figure 17: Capteurs de contact 43

    Figure 18: Grafcet principal point de vue systeme 53

    Figure 19: Grafcet 1 chariot 54

    Figure 20: Grafcet 1 grandes griffes 54

    Figure 21: Grafcet 1 table elevatrice 55

    Figure 22: Grafcet principal point de vue partie commande 56

    Figure 23: Grafcet 2 chariot 57

    Figure 24: Grafcet 2 grandes griffes 57

    Figure 25: Grafcet 2 table elevatrice 58

    Figure 26: Navigateur d'application 65

    Figure 27: Configuration materielle 65

    Figure 28:Configuration logicielle 66

    Figure 29: Gracet principal point de vue API 70

    Figure 30: Grafcet 3 chariot 71

    Figure 31: Grafcet 3 grandes griffes 71

    Figure 32 : Grafcet 3 table elevatrice 72

    Figure 33 : Traitement sur coupure et reprise secteur 72

    Figure 34: Alimentation automate 73

    Figure 35: Entrees connecteur A 74

    Figure 36: Entrees connecteur B 74

    Figure 37: Sorties connecteur A 75

    Figure 38 : Alimentation bobines contacteurs et voyants 75

    Figure 39: Alimentation bobines distributeurs ........................................................................................................................... 76 Figure 40: Configuration automate du laboratoire ..................................................................................................................... 78 Figure 41: Initialisation grafcet principal ...................................................................................................................................... 79 Figure 42: Initialisation grafcet grandes griffes ........................................................................................................................... 80 Figure 43: Table d'animation entree ............................................................................................................................................... 80 Figure44: Etape X4 validee ............................................................................................................................................................. 81 Figure 45: validation de la condition ............................................................................................................................................. 81 Figure46: Activation de l'etape X5 ................................................................................................................................................ 81 Figure47: Table d'animation sortie ................................................................................................................................................ 82 Figure48: Sortie active ...................................................................................................................................................................... 82 Figure49: Activation de X31 ............................................................................................................................................................ 83 Figure50 : Sortie %Q5.13 .................................................................................................................................................................. 83 Figure51: Ecran d'accueil.................................................................................................................................................................. 85 Figure 52: Ecran principal en mode stop ...................................................................................................................................... 85 Figure53: Ecran principal a l'etape X5 .......................................................................................................................................... 86 Figure54: Etat des capteurs ............................................................................................................................................................. 87

    $omm~ire

    Dédicace

    .1

    Remerciements

    ..2

    Glossaire

    .3

    Résumé

    4

    Abstract

    ..5

    Liste des tableaux

    ..6

    Liste des figures

    .7

    Sommaire

    9

    Introduction

    11

    Chapitre 1 : Contexte et Problématique

    12

    I. Contexte

    13

    1. Présentation sommaire de la SCTB Sarl

    13

    2. Les produits

    13

    3. Placages tranchés

    14

     

    II. Problématique

    17

    Chapitre 2 : Généralités sur l'automatique

    ..19

    I. Définitions

    20

    II. Différents types de systèmes automatisés

    20

    III. Etude logique et l'étude dynamique des systèmes

    21

    IV. Système automatisé de production (S.A.P)

    21

    V. Partie Opérative

    22

    VI. Les automates programmables industriels

    24

    Chapitre 3 : Démarche de résolution du problème

    .27

    I. Partie commande 28

    II. Modélisation des systèmes séquentiels 29

    III. Une méthode d'étude des systèmes séquentiels : le GRAFCET 30

    VI. Méthodologie 32

    Chapitre 4 : Analyse du système automatisé existant .33

    I. Etat des lieux 34

    II. Description 34

    III. Constitution 35

    IV. Procédures avant le tranchage 39

    V. Systèmes de variation de vitesse du moteur trancheur et de freinage 40

    VI. Organes de commandes et capteurs 42

    VII. Actionneurs 44

    VIII. Problème rencontré au niveau de la centrale hydraulique 47

    Chapitre 5 : Modélisation 49

    I. Analyse des différentes fonctionnalités de la machine 50

    II. Grafcet point de vue système 52

    III. Grafcet Partie commande 55

    Chapitre 6 : Programmation des séquences de fonctionnement et câblage entrées / sorties 59

    I. Etude architecturale 60

    1. Choix de l'automate 60

    2. Présentation 61

    3. Configuration matérielle 62

    4. Codage des entrées sorties de l'automate 64

    5. Configuration logicielle 64

    6. Programmation sous PL7 Pro

    66

    7. Notion de cycle de scrutation

    66

    8. Les objets adressages

    67

    II. Mise en oeuvre des séquences du système automatisé

    68

    1. Entrées API

    68

    2. Sorties API

    69

    3. Grafcet point de vue API

    69

    III. Câblage des entrées / sorties

    73

    1. Alimentation de l'automate

    73

    2. Alimentation des entrées de l'automate

    74

    3. Alimentation des sorties de l'automate :

    75

    Chapitre 7 : Simulation

    ..77

    I. Test du programme : simulation

    78

    II. Ecrans d'exploitation

    84

     

    Chapitre 8 : Analyse financière

    .88

    I. Choix des appareillages électriques

    89

    II. Devis estimatif

    91

     

    Conclusion

    94

    Références bibliographiques

    ..95

    Annexes

    97

    Introduction

    jntroduetion

    Les arrêts de production dues aux défaillances partielles ou complètes de l'outil de production ont pour conséquences l'indisponibilité machine, la perte de rendement et engendrent des coûts :

    ~ de mesures palliatives

    ~ de pénalités contractuelles

    ~ de perte de production, manque à gagner ~ de stocks intermédiaires

    Conscient de cela, le Service Maintenance de la SCTB s'est lancé dans une politique de réhabilitation de ses outils de production visant ainsi à améliorer leurs performances. Cette réhabilitation avait déjà concernée certaines machines (massicots, séchoirs). L'objectif cette fois est de refaire la partie commande des trancheuses verticales : migrer vers la logique programmée.

    C'est dans cette optique que se situe le travail qui nous a été confié et ayant pour thème : »Amélioration Des Performances De La Trancheuse verticale TRV 03 de la SCTB Sarl ».

    Le présent document résume le travail effectué, il s'articule en huit chapitres. Le contexte et la problématique figurent dans le premier chapitre où nous présentons la SCTB et les principales étapes de réalisation du placage tranché. Le chapitre deux porte sur les généralités sur l'automatique. Le chapitre trois est celui de la démarche adoptée pour la résolution du problème. Dans les chapitres quatre à sept, nous analysons le système automatisé existant, le modélisons, programmons les séquences de fonctionnement et simulons l'automatisme. Enfin le dernier chapitre est réservé à une analyse financière du projet.

    Chapitre

    1

    CHAPITRE 1 :

    Contexte et problimatique

    I. Contexte

    1. Presentation sommaire de la SCTB Sarl

    Située à NSAM à l'entrée de la ville de Yaoundé venant de Douala, la Société Camerounaise De Transformation Du Bois en abrégé SCTB est une filiale du Groupe FOKOU. Elle est à l'heure actuelle l'une des plus grandes structures dans la transformation du bois au CAMEROUN et dans la sous région AFRIQUE CENTRALE vu la diversité de ses produits (Grumes, Placage déroulé, placage tranché, Contreplaqué, Bois débité) et sa capacité de production annuelle d'environ 100 000 m3.

    Ses produits sont destinés à l'Europe, l'Asie, l'Amérique, l'Afrique et leur demande sans cesse croissante montrent qu'au niveau de la qualité, la SCTB Sarl reste compétitive sur le marché du bois dans le monde entier et entend aller plus loin à travers la certification de ses activités aux normes ISO dans un avenir très proche.

    2. Les produits Les produits de la SCTB Sarl sont destinés à diverses utilisations :

    · LES GRUMES

    Elles sont principalement utilisées comme matière première dans les unités de transformation de bois et à partir d'elles on peut obtenir : des débités ; du placage tranché ; du placage déroulé ; du copeau de bois ; de la pâte à papier.

    · LE PLACAGE TRANCHE

    Le placage tranché est utilisé pour le revêtement des meubles, la décoration murale et la fabrication des tableaux en mosaïque. Il est beaucoup plus prisé à cause de ses motifs décorateurs que forment les fils du bois. Le choix des différents types de motifs se fait au départ lors de la production des quater lots.

    · LE PLACAGE DEROULE

    Le placage déroulé quant à lui est utilisé principalement pour le revêtement des meubles, des murs et la fabrication des contreplaqués à âmes.

    · LE CONTRE PLAQUE

    En construction, celui-ci est le plus souvent utilisé pour les faux-plafonds, le coffrage des murs pour les grandes constructions, les constructions des cases provisoires... En ameublement, les contreplaqués

    servent à faire des maquettes pour certaines pièces à produire avec des formes irrégulières ; à fabriquer des meubles (caisses ; classeurs) pour ce dernier cas, ils sont très souvent habillés de feuilles de placage tranchées ou de formicas.


    · LE BOIS DEBITE

    Principalement utilisé pour l'ameublement, le bois débité sert, en menuiserie et ébénisterie pour la fabrication des meubles, pour les décorations intérieures (faux-plafond en lambris ; lambris de hauteurs ; lambris muraux ; sol en parquets ...) et extérieures (maisons en bois ...) ; en construction, il est utilisé pour les moulures, les charpentes en bois et les solivages.

    Mais tout part de l'exploitation forestière, la SCTB Sarl dispose de plusieurs forets riches en essences les plus sollicitées sur le marché des bois tropicaux pour pouvoir satisfaire le ravitaillement de toutes ses unités de production en matière première bois et la satisfaction de ses clients acheteurs de grumes.

    3. Pla cages tranches

    Que signifie le mot placage ?

    Le placage est une feuille de bois destinée à la marqueterie. Les épaisseurs varient de 3/10e de mm à 9/10e pour un placage tranché ou déroulé, et de 12/10e à 50/10e de mm pour du placage scié.

    Que signifie le terme tranchage ?

    Après un étuvage consistant à tremper la bille de bois, dans un bain d'eau bouillante afin de la faire ramollir, on la découpera en fines feuilles sur toute sa longueur, à l'aide d'une machine appelée trancheuse.

    4.1. Flow-sheet de fabrication pla cages tranches

    La figure ci-après nous montre le processus de fabrication du placage tranché.

    Figure 1: Flow-sheet de fabrication placages tranchés 4.2. Principales etapes de fabrication

    Le Sapelli, l'Aniegre, le Lati sont les essences de bois utilisés pour le placage tranché. Les grumes ou billes de bois qui proviennent de la forêt sont réceptionnées au Parc à Grume. Ce dernier assure :

    - Le contrôle des données (volume de la grume)

    - L'attribution des numéros et fiche technique à chaque bille

    - Le traitement du bois

    1. LE TRONÇONNAGE (PARC)

    Le tronçonnage peut être exécuté, parfois, sur le lieu d'abattage. Mais la SCTB comme beaucoup de scierie reçoit des bois aussi longs que possible et les longueurs de découpe sont déterminées en se basant sur les longueurs demandées par la clientèle. Il se fait à la tronçonneuse à chaîne et doit être parfaitement perpendiculaire à l'axe de la bille.

    2. PREPARATION/SCIAGE

    Les billons sont sciés en dosses ou quartiers dans le but de faciliter le tranchage et obtenir un rendement élevé.

    3. ETUVAGE

    Des bois verts ou des bois très tendres peuvent être travaillés sans étuvage préalable. Mais c'est un cas relativement rare. Les étuves sont des bacs en ciment où l'on envoie de la vapeur détendue pour ramollir les fibres avant le tranchage. Les bois restent en général 48 heures dans les étuves de façon à laisser pénétrer la vapeur jusqu'au coeur, mais les bois plus dur doivent être « bouillis » à l'eau chaude.

    4. NETOYAGE/ECORSAGE

    Il est fait généralement à la hache. On veille avec un soin tout particulier à l'élimination de la terre, de l'écorce et des petits cailloux retenus par les souches (de noyer par exemple). Il est essentiel afin d'éviter des affûtages ou des détériorations des outillages.

    5. TRANCHAGE

    La dosse nettoyée est découpée en fines feuilles sur toute sa longueur, à l'aide d'une machine appelée trancheuse.

    6. SECHAGE

    Il s'agit de ramener l'humidité des placages qui, en sortant des machines, contiennent 40 à 60 % d'eau, à un taux de 10 à 15 %.

    7. PAQUETAGE ET COLISAGE Les tranches sont rangées en paquet et disposées sur des palettes traitées suivant la norme de la FAO.

    8. MASSICOTAGE

    9.

     
     

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    16

    Les déchets et les défectuosités sont éliminés par des massicots et des dresseuses. Ce sont des couteaux à guillotine de 3 à 4 m de long, destinés à dresser les paquets de placage en long et en travers. Elles fonctionnent en marche continue ou coup par coup.

    9. EMBALLAGE ET STOCAKGE

    Les produits finis sont emballés avec de la polyamine et stockés.

    Figure 2: Placage tranché

    II. Problematique

    Les machines nécessaires à une industrie de tranchage sont coûteuses et nécessitent des investissements importants. Un équipement complet comprend au moins deux trancheuses, une scie verticale, plusieurs guillotines, des étuves ou bouillottes, une chaudière, des séchoirs, de vastes magasins pour entreposer des placages. Au Cameroun nombreuses sont les entreprises qui achètent de l'étranger des machines industrielles de seconde main. Ces machines vieilles par leur utilisation et la technologie utilisée ne disposent le plus souvent des documents techniques nécessaires pour assurer une maintenance corrective en cas de défaillance. La SCTB Sarl pour produire une quantité importante de placage tranché (en moyenne 4,64 m3 par mois), possède 3 trancheuses (2 trancheuses verticale, 1 trancheuse horizontale).

    Actuellement une seule trancheuse (trancheuse verticale N°3) est en état de marche. C'est elle qui assure la production des placages tranchés.

    D'après le service maintenance, elle tombe régulièrement en panne (au lendemain d'un jour de production, elle ne démarre plus) et le temps de recherche de la défaillance ainsi que le temps de diagnostic sont élevés entraînant des retards en production et des coûts (coût de stockage, pénalités contractuelles...).

    Le prix moyen de vente d'un mètre carré de placage tranché est de 492 FCFA et la production moyenne journalière est de 464 m2. Le temps moyen de réparation étant de trois jours en un mois, nous avons une immobilisation financière de 684.864 FCFA.

    Par ailleurs cette machine a un fonctionnement complexe difficile à maîtriser par les maintenanciers présents à l'usine (défavorable pour une intervention rapide en cas de panne).

    Les défaillances ont été localisées dans la partie commande qui toutefois a été réalisée en logique câblée avec des composants électriques (en grand nombre dans l'armoire électrique) qui aujourd'hui dépassés n'existent plus sur le marché. Ces composants (contacteurs, bobines à relais) ont plus de chance aujourd'hui d'être défaillants. De plus il n'existe pas une documentation technique (schémas électriques) et un repérage des fils électriques n'a été effectué dans ladite armoire.

    Pour pallier à ces problèmes, il nous a été confié ce travail visant le passage à la logique programmée et ayant le cahier de charge suivant :

    - Avantages et inconvénients de la logique câblée et la logique programmée

    - Analyse et amélioration du système automatisé existant

    - Modélisation du système

    - Programmation des séquences de fonctionnement du système

    - Câblage des entrées / sorties de l'automate

    - Simulation et analyse financière

    Nous commencerons ce travail par un chapitre, essentiel pour la compréhension de ce qui sera fait par la suite et portant sur l'automatique, l'automatisme et les automates programmables industriels.

    Chapitre

    2

    CHAPITRE 2 :

    goneralites sur l~automatique

    I. Definitions

    L'automatique est à la fois une science et une technique qui étudie les méthodes scientifiques et les moyens techniques pour la conception et la réalisation des systèmes automatisés.

    L'automatisation est l'exécution automatique de tâches domestiques, industrielles, administratives ou scientifiques sans intervention humaine. [5]

    Des systèmes automatisés permettent :

    · De réaliser des opérations trop complexes ou dangereuses et ne pouvant être confiées à l'homme (alunissage d'un engin spatial, maintenance et contrôle dans les centrales nucléaires)

    · De substituer l'homme dans les opérations répétitives ou pénibles (électroménager, boîte de vitesses automatique, embrayage piloté)

    · D'accroître la précision (applications militaires, gestion électronique de moteur thermique, pilote automatique)

    · D'accroître la rentabilité et la productivité par la diminution de la main-d'oeuvre (chaîne de montage, atelier automatisé) [5]

    II. Differents types de systemes automatises

    · Systèmes linéaires, continus et invariants

    Les grandeurs d'entrée et de sortie évoluent de manière continue en fonction du temps.

    · Systèmes combinatoires

    Les grandeurs d'entrée et de sortie sont des grandeurs binaires. La commande est appelée TOR (Tout Ou Rien). Les grandeurs de sortie s'expriment comme une combinaison des grandeurs d'entrée.

    · Systèmes séquentiels

    Les grandeurs d'entrée et de sortie sont des grandeurs binaires. Les grandeurs de sortie ne peuvent pas s'exprimer comme une combinaison des grandeurs d'entrée. En effet pour un même état des entrées, on n'a pas forcément les même sorties. Une notion d'état du système, de mémoire, se rajoute. [5]

    Les systèmes logiques sont des systèmes pour lesquels toutes les variables d'état (entrées ou sorties) peuvent être représentées par des variables du type logique (signal binaire).

    III. Etude logique et l'etude dynamique des systemes

    L'étude logique est complémentaire de l'étude dynamique des systèmes linéaires ou asservis. Un système automatisé est constitué de plusieurs chaînes d'actions. [16]

    1. L'etude dynamique

    L'étude dynamique des asservissements consiste à étudier une seule chaîne d'action afin d'optimiser les différents éléments de cette chaîne pour qu'elle réponde au cahier de charges.

    Exemple d'un asservissement en vitesse d'un moteur électrique :

    Il s'agit d'étudier l'état transitoire entre l'arrêt et le régime permanent

    2. L'etude logique

    L'étude logique consiste à étudier et décrire l'évolution de l'état du système dans sa globalité, il s'agit de tenir compte de l'état de toutes les chaînes d'actions en même temps. [16]

    Dans ce cas on considère que l'état du système ne sera décrit que par des variables binaires :

    C'est cette étude (étude logique) que nous mènerons tout au long de ce rapport.

    Exemple : pour un moteur électrique,

    On ne tiendra pas compte du régime transitoire du moteur. On considèrera que le `'problème» a été réglé par l'étude de la commande.

    IV. Systeme automatise de production (S.A.P)

    Un système automatisé est un ensemble d'éléments en interaction, et organisés dans un but précis : agir sur une matière d'oeuvre afin de lui donner une valeur ajoutée. [5]

    1. Structure d'un systeme automatise :

    Tout système automatisé peut se décomposer selon le schéma ci-après :

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    21

    Figure 3: Structure d'un système automatisé [5]

    o Partie opérative : Elle agit sur la matière d'oeuvre afin de lui donner sa valeur ajoutée.

    o Partie commande : Coordonnant la succession des actions sur la partie opérative avec la finalité d'obtenir cette valeur ajoutée.

    o Poste de contrôle : Composé des pupitres de commande et de signalisation, il permet à l'opérateur de commander le système (marche, arrêt, départ cycle ...). Il permet également de visualiser les différents états du système à l'aide de voyants.

    V. Partie Operative

    Le déplacement d'un élément de machine outil, de mécanisme ou d'appareillage, actionné électriquement, est du à l'un des organes moteurs suivants : moteur électrique, vérin électro-hydraulique ou électro-pneumatique. [2]

    1. Machines electriques (Moteurs)

    Une machine électrique est un dispositif électromécanique permettant la conversion d'énergie électrique en énergie mécanique. Les machines électriques produisant une énergie électrique à partir d'une énergie mécanique sont appelées dynamos, alternateurs ou générateurs suivant la technologie utilisée. Les machines électriques produisant une énergie mécanique à partir d'une énergie électrique sont appelées des moteurs. [6]

    Les machines tournantes

    Les machines tournantes sont constituées de deux parties principales. Le stator est la partie fixe du système. Il entoure la partie tournante, appelée rotor. On distingue :

    Les machines à courant continu

    La machine à courant continu est une machine électrique tournante qui fonctionne, comme son nom l'indique, à partir de tensions et de courants continus.

    Machines à courant alternatif

    Ces moteurs alternatifs se déclinent en deux types :

    · Les moteurs asynchrones

    · Les moteurs synchrones : souvent utilisé comme génératrice. Comme le nom l'indique, la vitesse

    de rotation de ces machines est toujours proportionnelle à la fréquence des courants qui les traversent. [6]

    Demarrage des moteurs asyn chrones

    Lors de la mise sous tension d'un moteur asynchrone, celui-ci provoque un fort appel de courant qui peut provoquer des chutes de tension importantes dans une installation électrique. Pour ces raisons en autres, il faut parfois effectuer un démarrage différent du démarrage direct. Il est donc logique de limiter le courant pendant le démarrage à une valeur acceptable. [5]

    Outre le démarrage direct, nous pouvons citer le démarrage étoile- triangle

    Figure 4: Démarrage étoile-triangle

    2. Les Verins

    Ils transforment l'énergie d'un fluide sous pression en énergie mécanique (mouvement avec effort). Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, ...

    Leur classification tient compte de la nature du fluide, pneumatique ou hydraulique, et du mode d'action de la tige : simple effet (air comprimé admis sur une seule face du piston), double effet (air comprimé admis sur les deux faces du piston)... [5]

    Figure 6:Vérin simple effet classique rappel par ressort

    Figure 5:Vérin double effet

    VI. Les automates programmables industriels

    1. Definition

    L'Automate Programmable Industriel (API) est un appareil électronique programmable, adapté à l'environnement industriel, qui réalise des fonctions d'automatisme pour assurer la commande de préactionneurs à partir d'informations logiques, analogiques ou numériques. [5]

    Les API sont spécialement conçus pour traiter, par un programme, des problèmes de logique séquentielle (ou combinatoire) afin de remplacer les commandes d'automatismes en logique câblée réalisée avec des circuits logiques ou des relais.

    2. Avantages

    - emploi facile par des personnes non qualifiés en informatique, grâce à des langages de programmation de type langage à relais, équations booléennes ou GRAFCET.

    - Conçus pour fonctionner en milieu industriel, afin de remplacer les armoires à relais.

    3. Nature des informations traitees par l'automate :

    Les informations peuvent être de type :

    - Tout ou rien (T.O.R.) : l'information ne peut prendre que deux états (vrai/faux, 0 ou 1 ...).

    - Analogique : l'information est continue et peut prendre une valeur comprise dans une plage bien déterminée.

    - Numérique : l'information est contenue dans des mots codés sous forme binaire ou bien hexadécimale.

    4. Architecture des automates Aspect exterieur :

    Les automates peuvent être de type compact ou modulaire.

    De type compact, Il intègre le processeur, l'alimentation, les entrées et les sorties. Ces automates, de fonctionnement simple, sont généralement destinés à la commande de petits automatismes.

    Généralités sur l'automatique

    De type modulaire, le processeur, l'alimentation et les interfaces d'entrées / sorties résident dans des unités séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant le "fond de panier" (bus plus connecteurs).

    Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes où puissance, capacité de traitement et flexibilité sont nécessaires.

    Structure interne :

    Module d'alimentation : il assure la distribution d'énergie aux différents modules.

    Unité centrale : à base de microprocesseur, elle réalise toutes les fonctions logiques, arithmétiques et de traitement numérique (transfert, comptage, temporisation ...).

    Le bus interne : il permet la communication de l'ensemble des blocs de l'automate et des éventuelles extensions.

    Mémoires : Elles permettent de stocker le système d'exploitation (ROM ou PROM), le programme (EEPROM) et les données système lors du fonctionnement (RAM).

    Interfaces d'entrées / sorties :

    · Interface d'entrée : elle permet de recevoir les informations du S.A.P. ou du pupitre et de mettre en forme (filtrage, ...) ce signal tout en l'isolant électriquement (optocouplage).

    · Interface de sortie : elle permet de commander les divers préactionneurs et éléments de signalisation du S.A.P. tout en assurant l'isolement électrique [5]

    5. Criteres de choix d'un automate

    Un automate utilisant des langages de programmation de type Grafcet est préférable pour assurer les mises au point et dépannages dans les meilleures conditions.

    La possession d'un logiciel de programmation (PL7 Junior/Pro...) est aussi source d'économies (achat du logiciel et formation du personnel). Des outils permettant une simulation des programmes sont également souhaitables. [5]

    Ensuite les besoins doivent être quantifiés.

    m Nombre d'entrées/sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le nombre de racks dès que le nombre d'entrées/sorties nécessaires devient élevé.

    m Type de processeur : la taille mémoire, la vitesse de traitement et les fonctions spéciales offertes par le processeur permettront le choix dans la gamme souvent très étendue.

    0 Fonctions ou modules spéciaux : certaines cartes (commandes d'axe, pesage...) permettront de

    `'soulager» le processeur et devront offrir les caractéristiques souhaitées (résolution,...)

    0 Fonctions de communication : l'automate doit pouvoir communiquer avec les autres systèmes

    de commande (API, supervision...) et offrir des possibilités de communication avec des standards

    normalisés (Profibus...)

    6. Langages de programmation pour API

    La norme IEC 1131-3 définit entre autres choses, cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation d'applications d'automatisme. [10]

    Les cinq langages sont :

    SFC (« sequential function char ») : issu du langage GRAFCET, ce langage, de haut niveau, permet la programmation aisée de tous les procédés séquentiels ;

    FBD (« function block diagram », ou schéma par blocs) : ce langage permet de programmer graphiquement à l'aide de blocs, représentant des variables, des opérateurs ou des fonctions. Il permet de manipuler tous les types de variables ;

    LD (« ladder diagram », ou schéma à relais) : ce langage graphique est essentiellement dédié à la programmation d'équations booléennes (true/false) ;

    ST (« structured text » ou texte structuré) : ce langage est un langage textuel de haut niveau, particulièrement adapté à la programmation de fonctions arithmétiques complexes, manipulations de tableaux, gestion de messages...

    Chapitre

    3

    CHAPITRE 3 :

    .2)emarche de resolution du problem~

    Introduction :

    Le but de ce chapitre est de presenter la methode adoptee pour la resolution du probleme, mais avant cela il semble interessant de presenter :

    o les avantages et inconvenients qu'offrent la logique cablee et la logique programmee o une methode d'etude des systemes sequentiels.

    La logique programmée est à définir par opposition à la logique câblée, qu'elle soit combinatoire ou séquentielle.

    I. Partie commande

    1. La logique cablee

    L'automatisme est obtenu en reliant entre eux les différents constituants de base ou fonctions logiques par câblage. La logique câblée correspond à un traitement parallèle de l'information. Plusieurs constituants peuvent être sollicités simultanément. [8]

    Elle est étudiée et réalisée une fois pour toutes sur un schéma donné : Les fonctions sont réalisées par voie matérielle. Elle exige un grand nombre de composants et rend les montages encombrants et chers. Enfin, elle n'offre guerre de souplesse : la durée des études pour réaliser un montage donné (et donc pour le modifier le cas échéant) est longue.

    - les applications nouvelles

    Le gain : le micropresseur est d'une grande souplesse, car les fonctions sont réalisées par voie logicielle, et sont modifiables à tout moment en un temps réduit. De plus, le nombre de composants est réduit à sa plus simple expression.

    Les limites :

    - Limite inférieure : si la fonction à réaliser est trop simple, il est plus économique de conserver une logique câblée.

    - Limite supérieure : si le nombre d'unités à réaliser est très important, il est plus économique de la fabriquer en circuits intégrés à la demande ou en logique câblée pour des fonctions simples.

    2. Logique programmee

    Elle correspond à une démarche séquentielle, seule une opération élémentaire est exécutée à la fois, c'est un traitement série. Le schéma électrique est transcrit en une suite d'instruction qui constitue le programme. En cas de modification des équations avec les mêmes accessoires, l'installation ne comporte aucune modification de câblage seul le jeu d'instructions est modifié. [8]

    Si un circuit est réalisé en logique programmée, il utilisera moins de composants puisque ceux-ci réalisent directement les fonctions logiques désirées. Un circuit ayant moins de composants sera habituellement moins coûteux à concevoir, réaliser et distribuer. La réduction du nombre de composants électroniques tend aussi à augmenter la fiabilité des circuits et à réduire la consommation énergétique.

    L'automate simplifie grandement le schéma de la logique câblée prenant en compte tout ce qui est extérieur à la programmation, comme les voyants. Il sert pour se substituer à une partir commande complexe qu'on programmera dans un automate.

    Automatiser avec les automates pour :

    - réduire les coûts d'ingénierie

    - réduire les coûts de maintenance

    Le choix du type d'une logique pour résoudre un problème, dépend de plusieurs critères :

    Complexité ; coût ; évolutivité ; rapidité.

    3. Logique cablee v.s programmee

    Logique câblée

    n Inconvénients

    o Volume du contrôleur proportionnel à la complexité du problème

    o Des modifications de la commande impliquent des modifications de câblage

    n Avantages

    o Vitesse car fonctionnement simultané des opérateurs [7]

    Logique programmée

    n Avantages

    o Banalisation du matériel : même matériel quel que soit la fonction logique à réaliser

    o Facilité de modification de la loi de contrôle : il suffit de modifier le programme. Simplification de la maintenance !

    o Faible liaison entre le volume matériel et la complexité du problème (effet simplement

    sur les entrées/sorties et taille mémoire)

    n Inconvénients

    o Vitesse inversement proportionnelle à la complexité du problème.

    Ceci peut être une limitation pour les processus électromécaniques rapides [7]

    II. Mod~lisation des systemes sequentiels

    La modélisation d'un système séquentiel est la traduction de son cahier de charge (suite de phrase décrivant le fonctionnement désiré du système) en un formalisme qui ne permet aucune erreur d'interprétation. [9]

    Comme modèle nous pouvons citer : le chronogramme (diagramme des temps), le graphe de fluence, les tableaux d'état, le graphe d'état, le graphe d'événement, le GRAFCET, les Réseaux de Pétri.

    Nous nous intéresserons plus particulièrement au Grafcet car il permet de représenter le fonctionnement de la partie commande des systèmes automatisés de production.

    III. Une méthode d'étude des systemes séquentiels : le GRAFC ET

    L'AFCET (Association Française pour la Cybernétique Economique et Technique) et l'ADEPA (Agence nationale pour le DEveloppement de la Production Automatisée) ont mis au point et développé une représentation graphique qui traduit, sans ambiguïté, l'évolution du cycle d'un automatisme séquentiel.

    Ce diagramme fonctionnel: le GRAFCET (Graphe Fonctionnel de Commande, Etapes Transitions) permet de décrire les comportements attendus de l'automatisme en imposant une démarche rigoureuse, évitant ainsi les incohérences dans le fonctionnement. [5]

    1. De'initions

    Le Grafcet est défini par un ensemble constitué :

    - d'éléments graphiques de base comprenant : les étapes, les transitions, les liaisons orientées.

    - d'une interprétation traduisant le comportement de la partie commande vis-à-vis de ses entrées et de ses sorties, et caractérisée par les réceptivités associées aux transitions et les actions associées aux étapes.

    - de 5 règles d'évolution définissant formellement le comportement dynamique de la partie commande. (voir annexe 1)

    - d'hypothèses sur les durées relatives aux évolutions.

    -

     

    Etape initiale

    0

    Transition

    Liaison

    2

    1

    Fin de perçage

    Déplacer

    Percer

    Action

    Récéptivité associée à la transistion

    Figure 7: Grafcet

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    30

    Tableau 1: Parties du Grafcet [5]

    Etape:

    une étape représente une situation stable de la PC

    Une étape est soit active soit inactive. On peut associer à chaque étape i une variable Xi image de son activité.

    ex: Etape 2 active 4 X2 = 1 Etape 2 inactive 4 X2 = 0

    Etape initiale:

    étape active au début du fonctionnement. Elle se représente par un double carré.

    Liaisons orientées:

    Elles relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes. Le sens général d'évolution est du haut vers le bas. Dans le cas contraire, des flèches doivent être employées

    Transitions :

    une transition indique une possibilité d'évolution d'activité entre deux ou plusieurs étapes. Cette évolution s'accomplit par le franchissement de la transition.

    Réceptivité :

    La réceptivité associée à une transition est une fonction logique : - des entrées (capteurs, commande opérateur)

    - des activités des étapes (Ex : X1 pour étape 1 active.)

    - des variables auxiliaires (Ex : [C1=10] pour un test sur compteur C1)

    Action:

    L'action indique, dans un rectangle, comment agir sur la variable de sortie, soit par assignation (action continue), soit par affectation (action mémorisée)

    2. Construction des grafcets

    La construction des grafcets peut se faire avec ou sans méthode. [13]

    1. Sans méthode = « A l'intuition »

    Envisageable pour des automatismes simples, à faible taux de parallélisme.

    2. Avec méthode = approche basée sur les fonctions

    Il exprime les fonctions à assurer auxquelles sont associées des contraintes.

    Avec méthode = approche basée sur une analyse fonctionnelle

    > Conception mécanique

    · La décomposition fonctionnelle conduit à choisir des constituants physiques (un vérin, un capteur inductif, une butée, un convoyeur ...)

    · Les constituants sont « localisés » dans l'espace

    > Automatisation

    · La décomposition fonctionnelle conduit à définir des actions (actionner un vérin, mise en route d'un moteur, déclenchement d'une alarme ...)

    · Les actions sont « synchronisées » dans le temps (=> grafcet)

    3. Les differents points de vue du GRAFCET

    Il existe 3 représentations du fonctionnement d'un système par le GRAFCET :

    - le GRAFCET point de vue système qui représente le fonctionnement du système tel que le voit quelqu'un d'extérieur à celui-ci.

    - le GRAFCET point de vue Partie Opérative qui représente le fonctionnement du système tel que le voit quelqu'un connaissant la PO de celui-ci.

    - le GRAFCET point de vue Partie Commande qui représente le fonctionnement du système tel que le voit quelqu'un connaissant tout le système.

    VI. Methodologie

    La méthode adoptée pour la résolution du problème est la suivante :

    => Une analyse du système automatisé existant

    => Une analyse de ces différentes fonctionnalités qui sera suivie de la modélisation du système

    => La programmation des séquences de fonctionnement qui s'articulera comme suit :

    o Le choix de l'automate

    o Sa configuration matérielle et logicielle

    o La mise en oeuvre des séquences de fonctionnement

    o Le câblage des entrées / sorties

    => Une simulation

    => Le choix des appareillages électriques

    => Une analyse financière du projet

    Conclusion :

    La logique programmée a de nombreux avantages par rapport à la logique câblée. Toutefois le choix du type d'une logique pour la résolution d'un problème dépend de plusieurs critères.

    Chapitre

    4

    CHAPITRE 4 :

    cAnalyse du systeme automatise existant

    Introduction :

    Le traitement des donnees au niveau de la trancheuse verticale est effectue par des contacteurs auxiliaires et des relais d'automatisme.

    Le fonctionnement des equipements en logique cablee est defini par le schema de cablage qui n'existe pas pour cette machine. Nous nous proposons dans ce chapitre de faire une analyse du systeme automatise.

    I. Etat des lieux

    Type : Machine américaine type « capital »

    De seconde main et de plus de 50 ans [17]

    1ère mise en service à la SCTB : 1er juillet 2002

    Prix d'achat : 120 000 000 FCFA

    Alimentation générale : réseau triphasé 380 V

    Caractéristiques du disjoncteur : de type Merlin Gerin, Compact

    NS 250 N

    Figure 8:Trancheuse verticale TRV03

    II. Description

    C'est une machine américaine type « Capital » qui produit des placages par déplacement de la grume (dosse) devant le couteau. La grume est fixée sur un bâti en fonte à l'aide des griffes (petites et grandes griffes) et elle se déplace verticalement, tandis que le couteau de 3 à 4 m de longueur est fixé sur un chariot mobile. La cadence peut aller jusqu'à 30 coups minute. C'est une machine adaptée pour trancher les placages de bois tropicaux à fil droit. Elle fonctionne à poussée par bielle.

    Figure 9: Bâti en fonte

    III. Constitution

    Comme toutes les autres trancheuses, elle est constituée d'un bâti en fonte et d'un couteau. En plus de ces éléments on retrouve : une centrale hydraulique, une centrale de lubrification, le moteur trancheur (moteur principal), un chariot mobile, une table élévatrice, un circuit pneumatique.

    1. La centrale hydraulique

    Elle permet aux vérins hydrauliques (où en bout de tige sont montées des griffes : petites et grandes griffes) d'assurer leur fonctionnalité qui est de maintenir solidaire la grume (dosse) sur le bâti en fonte. La pression exercée sur le fluide (huile 40) est transmise à travers le système par ce dernier.

    Elle comporte quatre composants mécaniques : réservoir (50 litres), filtre, pompe, valves de commande. Le fluide hydraulique (huile 40) qu'elle contient remplit quatre fonctions simples :

    · transmission d'énergie

    · lubrification des composants - pompe, valves et joints

    · protection du système, par élimination des contaminants

    o humidité

    o souillures

    o chaleur

    o air

    · étanchéité entre les composants internes

    Figure 10: Circuit hydraulique

    2. Centrale de lubrifi cation

    Nous avons dit précédemment que la grume se déplace verticalement. En effet elle est fixée sur le bâti en fonte ou « bâti porte grume ». Ce dernier monté sur des glissières effectue un mouvement rectiligne sinusoïdal (bas-haut). La lubrification de ces glissières est assurée par cette centrale.

    3. Moteur tran cheur

    C'est le moteur principal de la trancheuse. C'est un moteur à courant continu. Il dispose :

    - D'une plage de vitesse étendue permettant d'optimiser la vitesse de coupe

    - D'un couple élevé à base vitesse, pour pouvoir soulever la grume

    Son mouvement de rotation est transmis à un arbre (arbre de transmission) sur lequel est monté un pignon par un système poulie-courroie. Le pignon engraine sur deux grandes roues dentées qui par un système bielle- manivelle transmet leur mouvement de rotation au « bâti porte grume ».

    Pour son fonctionnement une génératrice produit le courant continu (In = 240 A) dont il a besoin et un ventilateur assure son refroidissement.

    Sa vitesse de rotation est variable :

    N = 0/ 1 25 / 75 0

    Max : 2250tr /min

    Pour cela un dispositif permet de faire varier le courant de l'inducteur.

     
     
     

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    36

    Figure 11: Synoptique moteur trancheur

     
     

    Figure 12: Moteur trancheur

    Figure 13: Génératrice

    4. Chariot porte couteau

    Le chariot est monté sur une vis sans fin et porte le couteau qui attaque la grume (production des tranches).

    Pour une production continue (épaisseur des tranches fixe) le mouvement d'avance du chariot est synchronisé avec le déplacement du « bâti porte grume ».

    En effet un arbre est lié à l'une des grandes roues dentées et il transmet son mouvement de rotation à l'arbre du chariot grâce à un système d'embrayage. Cet arbre transmet son mouvement de rotation à la vis sans fin (par pignon conique) sur laquelle est monté le chariot.

    Pour avance/recule rapide du chariot un moteur transmet son mouvement à l'arbre du chariot à l'aide d'un système poulie-courroie.

    Figure 14: Chariot porte couteau

    5. Table elevatrice

    C'est à ce niveau qu'est réceptionnée la tranche. La tranche est transportée par un tapis roulant monté sur le chariot jusqu'à la table élévatrice.

    6. Circuit pneumatique

    Il assure le conditionnement de l'air et alimente les vérins pneumatiques. Ensemble de conditionnement d'air :

    Lors du passage de l'air du compresseur à son lieu d'utilisation, l'air "s'enrichit" en eau due à la condensation de l'eau dans la cuve du compresseur, et en poussière, rouille des tuyaux des canalisations. Il est donc nécessaire de le filtrer pour retirer ces éléments nuisibles au bon fonctionnement des composants, de le lubrifier pour faciliter le déplacement des organes mobiles des composants pneumatiques et d'en contrôler la pression. A cet effet une succession de composants est utilisé : un filtre, un détendeur de pression et un graisseur à goutte.

    Figure 15: Conditionnement d'air

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    38

    IV. Procedures avant le tranchage

    Nous avons identifié quatre systèmes qui fonctionnement indépendamment les uns des autres, à savoir :

    - Le bloc de tranchage

    · La centrale hydraulique

    · La génératrice

    · La centrale de lubrification

    · Le moteur trancheur

    · Embrayage

    · Le tapis

    - Le chariot mobile

    - Les grandes griffes

    - La table élévatrice Mais avant de commencer le tranchage proprement dit (production du placage tranché) des réglages

    doivent être effectués :

    - Serrage de la grume par les petites et grandes griffes

    - Positionnement du chariot

    - Positionnement de la table élévatrice

    1. Procedure de grillage (serrage de la grume)

    Après l'étuvage et le nettoyage, la dosse est apportée au niveau des petites griffes de la trancheuse au moyen d'un palan 5 tonnes.

    Les opérations suivantes sont alors effectuées :

    1) Actionner l'ouverture des petites griffes

    2) Bien positionner la dosse

    3) Actionner la fermeture des petites griffes

    4) Enlever doucement le palan tout en vérifiant que la dosse a été bien retenue par les petites griffes

    5) Actionner la fermeture des grandes griffes afin de bien saisir la dosse.

    6) Démarrer le moteur trancheur

    7) Passer à une vitesse assez élevée afin de vérifier que la dosse a été bien fixée sinon reprendre depuis le début (saisie de la grume à l'aide du palan)

    2. Procedure du positionnement chariot

    Après avoir maintenu solidairement fixe la grume du `'bâti porte grume», le chariot mobile doit être bien positionné, c'est-à-dire : le couteau fixé sur le chariot doit être à quelques centimètres de la grume avant de commencer le tranchage, ceci pour des raisons simples : éviter l'affûtage du couteau, éviter les chocs au moment où le couteau attaque la grume.

    3. Positionnement de la table elevatrice Afin d'éviter que les tranches ne finissement au sol, la table élévatrice doit être bien positionnée.

    V. Systemes de variation de vitesse du moteur trancheur et de freinage

    1. Variation de vitesse du moteur tran cheur

    Rappels :

    Notons :

    U, I : la tension et le courant dans l'induit

    Ue, Ie : la tension et le courant dans l'inducteur

    E : la fem (force électromotrice) induite

    Cem : le moment du couple électromagnétique souvent appelé, par abus de langage `'couple électromagnétique»

    Pe : la puissance électrique fournie

    : la vitesse de rotation

    K : une constante qui dépend des paramètres de constitution de la machine (construction, géométrie, matériaux...)

    R : la résistance de l'induit

    E = K ÖÙ

    Cem = KÖI (2) Pe = U.I +Ue.Ie (3)

    (1)

    Ù

    U = KÖÙ + RI (4)

    U - RI (5)

    K Ö

    Pour un moteur à excitation séparée, U = E + RI soit :

    Pour faire varier la vitesse d'un moteur à courant continu, on peut soit agir sur :

    · la tension U aux bornes de l'induit :

    La tension d'induit est directement proportionnelle à la vitesse de rotation (voir équation 5).

    La puissance varie mais le couple reste constant (voir équations 2 et 3). On dit alors que l'on fait de la variation de vitesse à couple constant.

    · le flux produit par l'inducteur (1) :

    Lorsque le flux d'excitation (produit par l'inducteur) diminue (équation 5), le moteur accélère mais le couple diminue (équation 2). On dit alors que l'on fait de la variation de vitesse à puissance constante.

    Le moteur trancheur est à excitation séparée, pour faire varier sa vitesse il faut agir sur le flux produit par l'inducteur.

    Figure 16: Synoptique du bloc de variation de vitesse du moteur trancheur

    Au démarrage, l'inducteur (circuit d'excitation) est traversé par le courant maximum (rhéostat d'excitation Re au minimum de résistance).

    Pour varier la position du curseur du rhéostat, un moteur triphasé à deux sens de marche transmet son mouvement à l'arbre de rotation du curseur par pignons.

    Ce moteur fonctionne comme suit :

    - sens d'accélération moteur trancheuse : sens n° 1

    - sens décélération moteur trancheuse : sens n° 2

    2. Systeme de freinage

    Nous avons dit précédemment que la grume maintenue fixe par les griffes sur un bâti se déplace verticalement (bas en haut). Imaginez un instant qu'elle soit entrain de monter et que survient une coupure d'alimentation. Elle retombera aussitôt sous l'action de son poids et peu ainsi causer sans doute des dégâts importants au niveau de la machine.

    Pour pallier à ce problème un système de freinage a été prévu (voir figure : moteur trancheur). Il est situé au niveau de l'arbre de transmission (le moteur trancheur transmet son mouvement de rotation à

    cet arbre qui permet à la grume de se déplacer) et est constitué de garnitures montées sur un tambour sur lequel est fixé un vérin pneumatique simple effet.

    - Lorsque le moteur trancheur est mis en marche, le distributeur commandant le vérin pneumatique est alimenté et le frein se libère (rentrée de la tige du vérin)

    - A l'action sur le bouton d'arrêt du moteur trancheur ou sur l'une de ses sécurités d'arrêt, ou lorsque survient une coupure d'alimentation électrique, ce distributeur n'est plus alimenté (commande monostable) et le frein est activé.

    VI. Organes de commandes et capteurs

    1. Boutons poussoirs

    Lorsque nous analysons les rôles des différents boutons poussoirs sur les pupitres de commande (voir tableau ci-dessous), il en ressort que :

    Tableau 2: Boutons poussoirs

    DESIGNATION

    TYPE

    FONCTIONS

    bp1

    NO

    Mise en marche centrale hydraulique

    bp2

    NO

    Mise en marche génératrice

    bp3

    NC

    Arrêt centrale hydraulique

    bp4

    NO

    Mise en marche moteur trancheur

    bp5

    NO

    Embrayage chariot et mise en marche Tapis

    bp6

    NC

    Débrayage chariot

    bp7

    NC

    Arrêt moteur trancheur et tapis avec temporisation (pour le tapis)

    bp8

    NO

    Accélération moteur trancheur

    bp9

    NO

    Décélération moteur trancheur

    bp10

    NO

    Mise en marche avance chariot

    bp11

    NO

    Mise en marche recule chariot

    bp12

    NC

    Arrêt moteur chariot

    bp13

    NO

    Mise en marche griffage (grande griffe)

    bp14

    NO

    Mise en marche dégriffage (grande griffe)

    bp15

    NO

    Mise en marche montée table élévatrice

    bp16

    NO

    Mise en marche descente table élévatrice

     

    2. Leviers de commande mecanique

    La machine dispose de deux rangées de petites griffes commandées par des leviers mécaniques. Nous tenons à signaler que le couteau se fixe sur le bâti du chariot à l'aide des vérins hydrauliques alimentés par des distributeurs à commande mécanique.

    Tableau 3: Commandes mécaniques

    DESIGNATION

    FONCTIONS

    lc1

    Mise en marche 1ère rangée de griffe (petites griffes)

    lc2

    Mise en marche 2ème rangée de griffe (petites griffes)

    lc3

    Mise en marche 1ère fixation du couteau

    lc4

    Mise en marche 2ème fixation du couteau

     

    3. Capteurs et securites

    La machine dispose de plusieurs organes de sécurité pour la protection de la machine ou de l'opérateur au cours de son fonctionnement. Nous avons :

    - Un détecteur photoélectrique (ph) qui signale la présence d'une personne entre le bâti et le chariot au moyen d'un faisceau lumineux et arrête immédiatement le moteur trancheur. Ses deux constituants de base sont un émetteur et un récepteur. Actuellement il est endommagé (problème de sécurité humaine).

    - Trois capteurs de fin de course ou capteurs de contact ou interrupteurs de position électromécanique qui permettent de localiser la position du chariot.

    · Le premier (fc1) lorsqu'il n'est pas actionné verrouille le maintien du moteur trancheur

    · Le second (fc2) arrête le moteur trancheur et le mouvement avant du chariot

    · Le troisième (fc3) arrête le mouvement arrière du chariot

    fc3 fc1 fc2

    Figure 17: Capteurs de contact

    - Un capteur (nv) de contrôle de niveau d'huile dans la centrale de lubrification, utilisé pour commander le démarrage et l'arrêt.

    - Un pressostat pour le contrôle de la présence d'air surpression : qui ne permet le démarrage de la machine qu'en cas de présence d'air au dessus de 5 bars.

    Tableau 4: Capteurs et sécurités

    DESIGNATION

    FONCTIONS

    AU1

    Arrêt d'urgence moteur trancheur

    AU2

    Arrêt d'urgence moteur trancheur et génératrice

    ph (détecteur photoélectrique)

    Arrête le moteur trancheur

    fc1

    Fin de course verrouillage du maintien du moteur trancheur

    fc2

    Fin de course arrêt du moteur trancheur

    fc3

    Fin de course arrêt recule chariot

    Nv

    Détection du niveau d'huile dans la centrale de lubrification

    Pa

    Détection de la présence d'air surpression (supérieur à Pmin = 5 bar)

    bcp (bouton coup de point)

    Coupure alimentation générale de la machine

    4. Commutateur

    C : blocage et déblocage de l'accélération moteur trancheur

    VII. Actionneurs

    Dans sa constitution, la machine dispose d'un ensemble de vérins (simple effet et double effet) à la fois hydraulique, et des vérins simples effets pneumatiques.

    1. Verins Les types de vérins utilisés sont les suivants :

    Tableau 5: Vérins

    DESIGNATION

    FONCTIONS

    1V

    vérin hydraulique à double effet commande grandes griffes

    2V

    vérin pneumatique d'embrayage simple effet

    3V

    vérin pneumatique de freinage simple effet

    4V

    vérin hydraulique simple effet table élévatrice

     

    2. Moteurs La machine dispose des moteurs asynchrones et à courant continu :

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    44

    Tableau 6: Machines à courant continu

    MACHINES A COURANT CONTINU

    Désignation

    Moteur

    Rôle

    Puissance
    (KW)

    Vitesse de
    rotation
    (tr/min)

    Induit

    Inducteur

    U (V)

    I (A)

    U (V)

    I (A)

    M1

    Génératrice

    Transforme
    l'énergie
    mécanique
    reçue en énergie
    électrique

    55

    1445

    230

    239

    220

    2,1

    M2

    Moteur
    trancheur

    Permet le
    déplacement de
    la grume devant
    le couteau

    45

    0/125/750
    Max : 2250

    220

    240

    220

    7,7

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    45

    Tableau 7: Moteurs à courant alternatif

    MOTEURS ASYNCHRONES

    Désignation

    Moteur

    Rôle

    Puissance
    (kW)

    Vitesse de
    rotation
    (tr/min)

    Facteur de
    puissance

    Intensité
    I (A)

    Tension
    (triangle)
    U (V)

    Tension
    (étoile)
    U (V)

    M0

    Moteur d'entraînement
    génératrice

    Fournie l'énergie
    mécanique à la
    génératrice

    55

    1445

    0,87

    107

    380

    -

    M3

    Moteur centrale
    lubrification

    Moteur pompe pour la
    lubrification des
    glissières

    0,09

    1350

    0,65

    0,21

    380

    220

    M4

    Moteur centrale
    hydraulique

    Moteur pompe pour le
    circuit hydraulique des
    vérins (grandes griffes)

    7,5

    1455

    0,80

    16,5

    380

    -

    M5

    Moteur
    accélération/décélération
    chariot porte couteau

    Moteur avance/recule
    rapide chariot porte
    couteau

    9

    1455

    0,9

    15,5

    380

    -

    M6

    Moteur tapis

    Moteur d'entraînement
    du tapis

    5,5

    956

    0,79

    12

    380

    -

    M7

    Moteur ventilation
    moteur trancheur

    Assure le
    refroidissement du
    moteur trancheur

    0,18

    4320

    0,75

    0,36

    380

    220

    M8

    Moteur table élévatrice

    Moteur pompe pour la
    table élévatrice

    2,5

    -

    -

    -

    380

    -

    M9

    Moteur rhéostat

    Moteur pour la
    variation de la position
    du curseur du rhéostat

    0,5

    -

    -

    -

    380

    -

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    46

    3. Voyants

    Tableau 8: Voyants

    Designation

    Fonctions

    V1

    Signalisation présence tension

    V2

    Signalisation marche moteur trancheur

    V3

    Signalisation mise en marche embrayage

    V4

    Signalisation fonctionnement centrale hydraulique

    V5

    Signalisation fonctionnement génératrice (allumé au passage en triangle)

    V6

    Signalisation présence d'huile dans la centrale de lubrification
    (absent sur le pupitre de commande)

    V7

    Montée table

    V8

    Avance chariot

    VIII. Probleme rencontre au niveau de la centrale hydraulique

    Il peut arriver que la pompe de la centrale hydraulique tourne mais ne débite pas, ou alors la pression du fluide n'a pas atteint une valeur seuil pour permettre un fonctionnement acceptable de la machine. Le technicien pilotant la machine ne prend pas en compte ces informations capitales, permettant de s'assurer que l'énergie est disponible au niveau des griffes.

    1. Solution proposee

    Nous proposons d'insérer dans le circuit hydraulique à la sortie de la centrale hydraulique, un pressostat électro-hydraulique.

    C'est un capteur destiné à contrôler la pression dans les circuits pneumatiques ou hydrauliques. Lorsque la pression atteint la valeur de réglage, le contact NO/NC à action brusque change d'état. Dès que la valeur de la pression diminue, compte tenu de l'écart réglable sur certains modèles, les contacts reviennent à leur position initiale.

    Ce pressostat sera utilisé pour :

    - commander la mise en marche de la génératrice,

    - s'assurer de la circulation de l'huile dans le circuit hydraulique.

    Nos critères de choix sont les suivant :

    - Type de fonctionnement : surveillance d'un seuil

    - Nature du fluide : huile hydraulique

    - Valeur de la pression à contrôler : P = 25 bars

    - Environnement : poussière, humidité

    - Nature du circuit électrique : circuit de commande

    La pression nominale de la pompe est : 70 bars

    Le pressostat choisi appartient à la gamme de détection de pression Nautilus. Type : XML - A à écart fixe sans affichage

    Plage de réglage (bar) : 5...70

    Gamme de température (° C) : -25 à 70

    Dimension (mm) H (hauteur) * l (largeur) * L (longueur) : 113*35*73 Référence : XML - A070D2S11

    Conclusion :

    Cette analyse nous a permis de comprendre d'une maniere globale la constitution de cette machine, son utilité, de déceler un probleme majeur rencontré au niveau de la centrale hydraulique et proposer ainsi une solution.

    Chapitre

    5

    CHAPITRE 5 :

    411jodelisation

    Introduction :

    Ce chapitre est réservé a la modélisation du système. Tout d'abord, nous analyserons ses différentes fonctionnalités et par la suite apres avoir présenté le cahier de charge, nous le traduirons en un formalisme qui ne permet aucune erreur d'interprétation.

    I. Analyse des differentes fonctionnalites de la machine

    Une étude rigoureuse de la trancheuse verticale, nous emmène à recenser ses différentes fonctionnalités à savoir :

    1. Déplacement vertical du bâti porte grume (qui peut être accéléré)

    2. Déplacement horizontal du chariot porte couteau (qui peut être accéléré)

    3. Griffage / dégriffage de la grume

    4. Montée / descente de la table élévatrice

    1. Fonctionnalite no 1 : deplacement vertical du bati porte grume

    Après avoir déverrouillé le bouton coup de poing (bcp) et fermer le sectionneur, les opérations suivantes sont à effectuées :

    Mise en marche

    - Démarrage de la centrale hydraulique (moteur M4) par l'action sur le bouton bp1

    - Démarrage de la génératrice (M1) après confirmation du démarrage de la centrale hydraulique (action sur bp2)

    - Après passage en triangle de la génératrice, libération du frein (rentrée du vérin 3V), démarrage de la centrale de lubrification (M3), démarrage du moteur trancheur (M2) et du moteur ventilation (M7) (après action sur bp4)

    - Après démarrage du moteur trancheur, trois options sont possibles :

    o Accélération du moteur trancheur (action sur bp8)

    o Décélération du moteur trancheur (action sur bp9)

    o Maintenir la vitesse initiale

    - Mise en marche de l'embrayage (vérin 2V) par l'action sur bp5 et le tapis est automatiquement mis en marche (M6)

    Nous rappelons que l'embrayage permet de synchroniser le mouvement d'avance du chariot avec le déplacement vertical de la grume sur le bâti.

    m le chariot avance et lâche la 1ère fin de course fc1. cette fin de course verrouille le maintien du moteur trancheur. A ce stade, la grume est presque qu'entièrement tranchée.

    m Entre fc1 et fc2 le moteur trancheur fonctionne par à coup

    Mise à l'arrêt

    - l'action sur le bouton bp3 arrête toutes les fonctionnalités du système

    - l'action sur le bouton bp7 arrête le moteur trancheur et le tapis (après une temporisation de 5 secondes)

    2. Fonctionnalite n° 2 : deplacement du chariot

    - l'action sur le bouton bp10 met en marche le moteur (M5) sans maintien, la fin de course fc2 verrouille le mouvement avant du chariot.

    - l'action sur le bouton bp11 met en marche le mouvement arrière avec maintien, le bouton poussoir bp12 ainsi que la fin de course fc3 met en arrêt le mouvement arrière.

    3. Fonctionnalite n° 3 : grandes griffes

    - L'action sur bp3 actionne la fermeture des griffes (distributeur bistable 1D à la position N°1) NB : la pression de l'huile doit être supérieure à 25 bars dans les vérins.

    - L'action sur bp14 actionne l'ouverture des griffes (distributeur 1D à la position N°2)

    4. Fonctionnalite n° 4 : table elevatrice

    - l'action sur bp15 met en marche le moteur pompe M8 pour la montée (et sans maintien)

    - l'action sur bp16 actionne le distributeur 4D pour le retour d'huile et donc la descente de la table (moteur M8 en arrêt) et sans maintien électrique.

    5. Verrouillage

    - L'arrêt de la centrale hydraulique verrouille la génératrice

    - L'arrêt de la génératrice verrouille le moteur trancheur

    - L'arrêt du moteur trancheur verrouille l'embrayage et le tapis

    6. Choix du modele

    Il ressort de ces fonctionnalités que le système est séquentiel. La suite de phrases décrivant le fonctionnement de ce système constitue pour nous le cahier des charges.

    Afin d'analyser et de valider ce cahier de charges, il doit être traduit en un formalisme qui ne permet aucune erreur d'interprétation. On parle de modélisation.

    Le modèle choisi est le GRAFCET : outil d'analyse de la commande séquentielle d'un processus. Dans la suite il sera présenté les grafcets :

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    51

     

    - point de vue système qui décrit littérairement avec plus ou moins de précision les fonctions principales assurées par le système automatisé. Il fait abstraction des technologies qui seront utilisées sur la partie opérative.

    - point de vue partie commande qui exprime avec précision les spécifications fonctionnelles qui permettront de concevoir la partie commande.

    II. Grafcet point de vue systeme
    1. Grafcet principal

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    52

    Bouton 5

    6

    Bouton 8 relâché

    Bouton 8

    Accélération

    10

    11

    13

    14

    12

    4

    0

    2

    3

    5

    8

    9

    1

    Fin de course n°1 relâchée

    Contacteur triangle ouvert

    Bouton 5

    Bouton 4 et fin de course n°1 relâchée

    Bouton 4

    Bouton 4 et bouton 5

    Fin de course n°2 relâchée

    Bouton 1

    Bouton 2

    Fin temporisation

    Fin temporisation

    Fin temporisation

    Libération
    du frein

    Mise en marche
    centrale de

    Mise en marche

    trancheur

    moteur

    Mise en marche
    ventilation moteur

    voyant

     

    lubrification

     

    trancheur

     

    Libération

    Mise en marche

    de

    centrale

    Mise en marche

    Mise en marche
    ventilation moteur

     

    du frein

    lubrification

    moteur trancheur

    trancheur

    voyant

    Mise en marche de
    l'embrayage

    Mise en marche
    du tapis

    voyant

    Mise en marche de
    l'embrayage

    Mise à l'arrêt de tous
    les dispositifs

    Mise en marche
    centrale hydraulique

    Passage en triangle
    de la génératrice

    Arrêt du tapis

    Contacteur de ligne

    Activation du frein, arrêt de la centrale
    de lubrification, du moteur trancheur,
    du moteur ventilation

    Démarrage étoile
    de la génératrice

    Activation du frein, arrêt de la centrale
    de lubrification, du moteur trancheur,
    du moteur ventilation

    7

    Bouton 9

    Bouton 9 relâché

    Décélération

    Mise en marche
    du tapis

    Temporisation

    voyant

    voyant

    voyant

    Temporisation

    Temporisation

    Figure 18: Grafcet principal point de vue système

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    53

    2. Grafcet Chariot

    Figure 19: Grafcet 1 chariot

    3. Grafcet grandes griffes

    31

    Bouton 13 relâché

    Bouton 13

    Serrer la grume

    30

    32

    Bouton 14

    Bouton 14 relâché

    Desserrer
    la grume

    Figure 20: Grafcet 1 grandes griffes

    4. Grafcet table elevatrice

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    54

    Figure 21: Grafcet 1 table élévatrice

    III. Grafcet Partie commande

    Pour une bonne lisibilité des différents Grafcet, nous adoptons les notations suivantes :

    Tableau 9: Notation préactionneurs

    Preactionneurs et voyants

    KM1 L

    Contacteur de ligne du moteur n°1

    KM1 Y

    Contacteur étoile du moteur n°1

    KM 1Ä

    Contacteur triangle du moteur n°1

    KM 5 d
    · (
    KM 9 d)

    Contacteur « marche avant » moteur n°5 (idem moteur n°9)

    KM 5 g
    · (
    KM 9 g )

    Contacteur « marche arrière » moteur n°5 (idem moteur n°9)

    KMi

    Contacteur « moteur n°i »

    iD

    Distributeur « vérin n°i »

    Vi

    Voyant n°i

    Notation Preactionneurs et voyants

    KMi +

    Mise en marche « moteur n°i »

    KM-i-

    Mise à l'arrêt « moteur n°i »

    iD +

    Mise en marche « distributeur n°i »

    iD-

    Mise à l'arrêt « distributeur n°i »

    Vi +

    Mise sous tension « voyant n°i »

    Vi-

    Mise hors tension « voyant n°i »

    1. Grafcet principal

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    55

    bp 5 . KM 2 . bp 6

    bp

    bp8

    8

    KM 9

    d

    bp 4. fc 1. fc 2

    bp 1 . bp 3

    1 0 s / X 2

    bp 4 . KM 1 Ä . fc 1 . fc 2 . nv . pa . bp 7

    bp 5 . KM 2 . bp

    bp5 .KM2.bp4.fc1.fc2

    bp 2 . pr

    KM1 Y

    fc2

    fc1

    5 s / X 10

    5 s / X 14

    KM1

    KM1

     

    L

    Y

     

    KM1

     
     

    L

    KM 1Ä

     

    KM 2 +

    KM 3 +

    KM 7 +

    3D +

     
     
     
     
     
     

    2D

     
     

    2D

    KM 6 +

     
     
     
     
     

    KM

    3

    KM

    7

     
     
     
     
     
     

    3D

     
     

    KM 2 -

    -

    KM 3

    -

    3D -

     
     
     
     

    KM 7

     
     
     

    KM 2 +

    KM 3 +

    KM 7 +

    3D +

     
     
     
     
     
     

    KM 4 +

    KM1 L

    KM 2

    KM 6

    6

    bp9

    KM 6 +

    bp

    9

    KM9

    g

    Figure 22: Grafcet principal point de vue partie commande

    2. Grafcet chariot

    KM5 g

    bp1 0 .fc2

    KM5d

    bp1 0

    bp1 1 .bp1 2.fc3

    bp 12 + fc3

    Figure 23: Grafcet 2 chariot

    3. Grafcet grandes griffes

    30

    bp 1 3.pr

    bp1 4

    31

    1D +

    32

    bp1 3

    bp1 4

    1D -

    Figure 24: Grafcet 2 grandes griffes

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    57

    4. Grafcet table elevatrice

    bp1 5

    bp1 5

    KM8

    bp1 6

    bp1 6

    Figure 25: Grafcet 2 table élévatrice

    Conclusion :

    Nous avons modélisé le système et réalisé les différents grafcets (point de vue système et partie commande). Ces grafcets doivent être traduits en un langage compréhensible par l'automate : c'est l'objectif du prochain chapitre.

    Chapitre

    6

    CHAPITRE 6 :

    programmation des séquences de

    fonctionnement et coblage entrées / sorties

    Introduction :

    Dans ce chapitre, il sera abordé en premier lieu la programmation des séquences de fonctionnement qui regroupe une étude architecturale de l'automate choisi et la mise en oeuvre des séquences de fonctionnement. En second lieu nous présenterons les schémas de cablage des entrées / sorties de l'automate.

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    59

    I. ETUDE ARCHITECTURAL

    1. Choix de l'automate

    Nous allons utiliser dans ce projet un automate de marque Télémécanique et ceci pour les raisons suivantes :

    · Il est le plus utilisé dans les industries camerounaises

    · Nous possédons son logiciel de programmation

    · Nous ne trouvons pas d'inconvénient pouvant nuire à notre projet

    Panorama de l'offre de Schneider Electric : TSX Nano, TSX Micro, TSX Premium, TSX Quantum donc les caractéristiques principales s'articulent comme suit :

    Tableau 10 : Comparaison TSX [3]

     

    TSX Nano

    TSX Micro

    TSX Premium

    TSX Quantum

    Particularites et caracteristiques

    0 compact

    0 rapide

    0 convient pour les petits

    automatismes

    0 E/S TOR = 24

    0 compact

    0 modulaire

    0 jusqu'à 248 E/S TOR `'in rack»

    0 programmation : langage Grafcet

    0 architecture distribuée

    0 modulaire

    0 jusqu'à 2048 E/S `'in rack»

    0 langage Grafcet

    0 architecture modulaire et évolutive

    0 sur châssis unique 448 E/S

    besavantages

    Langage :

    0 Ladder

    0 List

    (inadapté au langage Grafcet)

    7 lignes maximum pour un réseau de contacts

    0

    0

    Nous choisissons la gamme TSX Premium et ceci pour des raisons suivantes :

    - Le nombre d'entrées / sorties élevé (25 entrées et 17 sorties)

    - Il utilise le langage de programmation de type Grafcet qui nous permettra d'assurer les dépannages dans les meilleures conditions

    - Nous disposons au sein du laboratoire d'automatique et de productique de l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique d'un TSX premium pour des essais et simulation.

    2. Presentation

    Les automates TSX Premium sont entièrement modulaires. Une station automate est construite à partir des éléments de base suivants : [3]

    o Racks (standard ou extensibles),

    Les racks TSX RKY... constituent l'élément de base des automates TSX Premium. Deux familles de racks sont proposées en 3 modularités (6,8 et 12 positions).

    n Modules alimentation,

    Les alimentations se présentent sous la forme de modules et sont choisies en fonction du réseau distribué (continu ou alternatif) et de la puissance nécessaire :

    Le module alimentation TSX PSY .... est destiné à l'alimentation de chaque rack TSX RKY... et des modules.

    n Modules processeur,

    Chaque station automate est pourvue d'un processeur, choisi en fonction de la puissance de traitement nécessaire. Un module processeur TSX P57.. s'implante sur un rack TSX RKY ... en position 00 ou 01 selon que le rack est équipé d'un module alimentation de type standard ou double format.

    NB : le rack sur lequel est implanté le processeur a toujours l'adresse 0.

    o Entrées/sorties TOR,

    Les modules E/S TOR du TSX Premium sont au format standard (1 position). Ils se positionnent indifféremment sur le rack standard ou sur un rack extensible.

    Une large gamme d'entrées et de sorties tout ou rien (TOR) permet de répondre aux besoins rencontrés au niveau :

    · Fonctionnel : entrées/sorties continus ou alternatives, logique positive ou négative,

    · Raccordement par borniers à vis ou connecteurs HE10,

    · Modularité : 8, 16, 32, 64 voies/module

    o Entrées/sorties analogiques,

    Les modules d'entrées/sorties analogiques de l'offre TSX 57 sont des modules au format standard (qui occupent une seule position), équipés soit d'un connecteur SubD 25 points (TSX AEY 800), soit de deux connecteurs SubD 25 points (TSX AEY 1600), soit d'un bornier à vis (TSX AEY 414 et TSX ASY 410).

    Ils peuvent être implantés dans toutes les positions des racks TSX RKY.., à l'exception de la première position réservée à l'alimentation du rack.

    o Modules métiers (comptage, commande d'axes, commande pas à pas, communication, pesage, ventilation).

    3. Configuration materielle

    Notre station automate sera constituée :

    · 1 rack standard 6 positions : TSX RKY 6

    · 1 processeur : TSX P57 352M

    Capacité de traitement:

    - 1024 E/S TOR

    - 128 E/S analogiques

    - 32 voies metier

    Capacité mémoire

    - intégrée processeur : 80 K mots

    - extension PCMCIA : 256 K mots maximum

    · 1 module d'entrées `'Tout ou Rien» - Type du module : entrées à connecteurs - Modularité : 32 entrées

    - Tension : 24 VCC

    - Logique positive

    - Raccordement : connecteurs HE 10 Référence : TSX DEY 32D2K

    · 1 module de sorties `'Tout ou Rien» - Type du module : soties statiques à connecteurs

    - Modularité : 32 sorties

    - Tension : 24 VCC

    - Courant puissance : 0,1 A

    - Logique positive

    - Raccordement : connecteurs HE 10 Référence : TSX DSY 32T2K

    · 1 module d'alimentation

    La puissance nécessaire à l'alimentation de chaque rack TSX RKY est fonction du type et du nombre de modules implantés dans celui-ci. De ce fait, il est nécessaire d'établir un bilan de consommation rack par rack afin de définir le module d'alimentation TSX PSY adapté à chaque rack.

    Tableau 11: Bilan de consommation

    Référence

    Consommation en mA

    puissance
    (W)

     

    tension continue 24 V

     

    TSX P57 352M

    500

    -

    2,5

    Entrées "Tout ou Rien"

    TSX DEY 32D2K

    135

    160

    4,515

    Sorties "Tout ou Rien"

    TSX DSY 32T2K

    140

    -

    0,7

    Total 7,715

     

    D'après ce tableau, la puissance nécessaire est de 7,72 W.

    Nous choisissons de préférence un module alimenté à partir d'un réseau à courant alternatif et possédant une alimentation capteur 24 VCC.

    Référence : TSX PSY 2600M

    Alimentation : 100...240 VCA

    Puissance utile totale : 26 W

    Accessoires

    Une pile de sauvegarde mémoire RAM interne

    Référence : TSX PLP 01

    NB : Tension continue 5 V destinée à l'alimentation des modules TSX Premium Tension continue 24 V destinée à l'alimentation des capteurs d'entrées

    Tableau 12: TSX Premium

    4. Codage des entrees sorties de l'automate

    L'adressage des voies est géographique ; c'est-à-dire qu'il dépend :

    · De l'adresse du rack,

    · De la position physique du module dans le rack,

    La syntaxe de l'adresse d'une entrées / sortie TOR est la suivante :

    Tableau 13: Codage des entrées / sorties automate [3]

    %

     

    I ou Q

     

    adresse
    rack x

     

    position
    module y

     

    .

     

    numéro
    de voie i

    Symbole

     

    I = entrée
    Q = sortie

     

    x = 0 à 7

     

    y = 00 à 10

     

    Point

     

    i = 0 à 63

    Exemples :

    (1) %Q7.3 signifie : sortie 3 du module placé en position 07 dans rack 0

    (2) %I102.5 signifie : entrée 5 du module placé en position 02 dans rack adresse 1 Application

    Le module d'entrées sera en position 01 et le module de sorties en position 02.

    5. Configuration logi cielle

    Comme plusieurs automates disponibles sur le marché, l'automate TSX Premium de la société Télémécanique possède son propre logiciel de programmation.

    Le logiciel de programmation utilisé ici est le PL7 Pro V3.1

    Apres le démarrage du logiciel, nous créons une nouvelle application de nom `'TRANCHEUSE»

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    64

    Figure 26: Navigateur d'application

    Une configuration matérielle est nécessaire car elle assure l'interface et la cohérence entre l'environnement externe et l'application logicielle.

    Figure 27: Configuration matérielle

    La configuration logicielle permet d'ajuster les éléments logiciels tels que temporisateur, compteur ... aux besoins de l'application. En effet il n'est pas nécessaire que le processeur scrute des éléments qui ne sont pas utilisés par le programme, gain de temps d'exécution.

    Figure 28:Configuration logicielle

    6. Programmation sous PL7 Pro

    6.1 Procedure pour une programmation sous PL7 Pro

    1) La première étape, consiste à transformer le GRAFCET de manière à ce qu'il soit compréhensible par l'automate. En langage automate on appelle cette étape « CHART ».

    2) La deuxième étape consiste à traiter les transitions. On appelle cette partie PRELIMINAIRES.

    3) La troisième consiste à affecter les sorties correspondantes aux étapes de notre GRAFCET. Cette partie est appelée POSTERIEUR.

    4) La quatrième et dernière étape consiste à faire « dérouler » le GRAFCET. En effet, il faut indiquer à l'automate quand passer d'une étape à l'autre.

    6.2 Table d'animation

    Afin de suivre l'évolution des variables et de valider le bon fonctionnement, il nous faut définir la table d'animation. Elle est indispensable pour diagnostiquer les disfonctionnements durant la phase de mise au point du programme.

    6.3 E crans d'exploitation

    La plate forme logicielle PL7 Pro propose aussi un outil de conception d'écran d'exploitation du système automatisé. Ces pages écrans constituent l'équivalent d'un terminal de dialogue interactif.

    7. Notion de cycle de s crutation

    On appelle scrutation l'ensemble des quatre opérations réalisées par l'automate et le temps de scrutation est le temps mis par l'automate pour traiter la même partie de programme.

    1) Traitement interne

    - surveillance de l'automate

    - Détection RUN / STOP

    - Echange avec le terminal de programmation

    2) Acquisition des entrées

    - écriture en mémoire de l'état des informations présentes sur les entrées des modules TOR

    3) Traitement du programme

    - Traitement séquentiel des opérations logiques du programme en utilisant l'état des entrées disponibles en mémoire

    4) Mise à jour des sorties

    - affectation sur les sorties présentes sur les modules TOR

    8. Les objets adressables

    Les objets booléens dits bits peuvent se résumer comme suit :

    · Bits d'entrée/sortie : %I, %Q sont les images des bornes d'entrées et de sorties.

    · Bits internes %M : permettent de mémoriser les états intermédiaires durant l'exécution du programme.

    · Bits système %S : qui indiquent les états de l'automate ou permettent d'agir sur le fonctionnement de celui-ci.

    · Bits de blocs fonctions : temporisateurs, compteurs, monostables, registres à décalages, séquenceurs.

    · Bits d'état des étapes Grafcet : %X qui mémorisent l'état des étapes actives ou inactives.

    Récapitulatif des bits système

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    67

    Tableau 14: Bits système

    U : géré par l'utilisateur

    S : géré par le système

    U->S : mise à 1 par U, mise à zéro par S
    S->U : mise à 1 par S, mise à zéro par U

    II. Mise en oeuvre des sequences du systeme automatise 1. Entrees API

    Tableau 15 : Entrées API

    Mnetnoniques

    Affectation API

    bp1

    I1.0

    bp2

    I1.1

    bp3

    I1.2

    bp4

    I1.3

    bp5

    I1.4

    bp6

    I1.5

    bp7

    I1.6

    bp8

    I1.7

    bp9

    I1.8

    bp10

    I1.9

    bp11

    I1.10

    bp12

    I1.11

    bp13

    I1.12

    bp14

    I1.13

    bp15

    I1.14

    bp16

    I1.15

    ph

    I1.16

    pr

    I1.17

    fc1

    I1.18

    fc2

    I1.19

    fc3

    I1.20

    Mnemoniques

    Affectation API

    nv

    I1.21

    Pa

    I1.22

    Kmly

    I1.23

    AUl

    I1.24

    NB :

    Pr : pressostat

    2. Sorties API

    Tableau 16 : Sorties API

    Mnemoniques

    Affectation API

    Km4 - v4

    Q2.0

    Kml2

    Q2.1

    KmlY

    Q2.2

    Kmla - v5

    Q2.3

    Km2 - Km7 - v2

    Q2.4

    Km3

    Q2.5

    Km9d

    Q2.6

    Km99

    Q2.7

    Km5d - v8

    Q2.8

    Km59

    Q2.9

    Km6

    Q2.10

    Km8 - v7

    Q2.11

    3b

    Q2.12

    lb+

    Q2.13

    lb-

    Q2.14

    2b - v3

    Q2.15

    4b

    Q2.16

    3. Grafcet point de vue API 3.1 Grafcet principal

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    69

    Figure 29: Gracet principal point de vue API

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    70

    3.2 Grafcet chariot

    Figure 30: Grafcet 3 chariot

    3.3 Grafcet grandes griffes

    Figure 31: Grafcet 3 grandes griffes

    3.4 Grafcet table elevatrice

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    71

    Programmation des sequences de fonctionnement et cablage entrees / sorties

    40

    I1.14

    I1.15

    41

    Q2.11

    42

    I1.14

    Figure 32 : Grafcet 3 table élévatrice

    I1.15

    Q2.16

    3.5 Programmation des sequences sous PL7 Pro

    Voir annexe pour la programmation des séquences de fonctionnement sous PL7 Pro. 3.6 Traitement sur Coupure et Reprise Se cteur

    Lors d'une coupure du secteur, le bit %S1 se positionne à 1.

    Pour réinitialiser toutes les variables lors du retour du secteur, le bit %S1 doit positionner à 1 par programme le bit %S0.

    Figure 33 : Traitement sur coupure et reprise secteur

    %S1 et %S0 sont remis à zéro automatiquement après une scrutation complète du programme.

    Programmation des sequences de fonctionnement et cablage entrees / sorties

    III. Cablage des entrees / sorties

    1. Alimentation de l'automate

    L'automate sera alimenté par le réseau monophasé 230V ; 50 Hz. La protection sera de type magnéto-thermique.

    Il est souhaitable d'asservir l'alimentation de l'automate par un circuit de commande spécifique (contacteur KM0).

    De même, les sorties seront asservies au circuit de commande et alimentées après validation du chien de garde (vérification du temps de scrutation à chaque cycle automate).

    PE

    L1

    N

    1

    3

    PE

    4

    2

    1

    2

    3

    7 F3

    7 2 x F2

    7 KA1

    230 / 110 V

    4

    7 T1

    e

    Alimentation
    commande

    f

    5

    6

    7

    8

    7 2 x F4

    9

    230 / 24 V

    1 2

    7 F5

    7 T2

    7 KM0

    7 S2

    7 Bcp

    10

    7 S1

    11

    12

    7 KM0

    13

    7 KA1

    14

    15

    Chien de
    garde

    16

    7 2 x F6

    7 F7

    13 14

    17

    7 KA1

    AL

    18

    24 VDC

    d

    Vers sorties
    automate

    Alimentation
    commande

    7 Q1

    7 KM0

    7 Q2

    N

    I >

    a

    b

    c

    Alimentation de l'automate Sorties automate

    Alimentation de l'automate

    Sorties automate

    AUTOMATE

    Alimentation des capteurs

    0 V 24 V

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    9

    10

    11

    12

    13

    14

    15

    16

    17

    18

    Entrées automate

    Figure 34: Alimentation automate

     
     
     

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    73

    2. Alimentation des entrees de l'automate

    Le module TSX DEY 32D2K comporte des entrées alimentées en 24 VCC et est équipé de 2 connecteurs HE10 male : [3]

    Connecteurs A et B associés au raccordement des entrées :

    A (0 à 15)

    74

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    Figure 35: Entrées connecteur A

    Figure 36: Entrées connecteur B

    B (16 à 31)

    Programmation des sequences de fonctionnement et cablage entrees / sorties

    3. Alimentation des sorties de l'automate :

    Le module TSX DSY 32T2K comporte des sorties statiques de type source logique positive et équipé

    de connecteurs HE10 male : [3]

    connecteur A pour les sorties 0 à 15

    connecteur B pour les sorties 16 à 31 Nous avons que représenté le connecteur A

    Figure 37: Sorties connecteur A

    7 RE1 7 RE2 7 RE3 7 RE4 7 RE5 7 RE6 7 RE7 7 RE8 7 RE9 7 RE10 7 RE11 7 RE12

    7 KM4

    7 KM1L

    7 H4

    7 KM1Y

    7 H5

    7 KM1.

    7 H2

    7 KM7 7 KM2

    7 KM3

    7 KM9D

    7 KM9G

    7 H8

    7 KM5D

    7 KM5G

    7 KM6

    7 KM8

    7 H7

    d

    c

    Figure 38 : Alimentation bobines contacteurs et voyants

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    75

    Programmation des sequences de fonctionnement et cablage entrees / sorties

    7 RE13

    1 4

    7 RE14 7 RE15

    1 4

    f

    e

    4

    Figure 39: Alimentation bobines distributeurs

    Conclusion :

    Au terme de ce chapitre, nous avons choisi l'automate programmable qui remplacera la partie commande de notre système. La programmation des séquences de fonctionnement a été faite avec le logiciel PL7 Pro. Par ailleurs nous avons réalisé les schémas pour l'alimentation de l'automate, ses entrées et ses sorties. Le prochain chapitre porte sur la simulation de l'automatisme

    Chapitre

    7

    CHAPITRE 7 :

    Simulation

    Introduction :

    Ce chapitre presente les resultats des tests effectues au sein du Laboratoire d'Automatique et de Productique de l'Ecole Nationale Superieure Polytechnique.

    Il existe deux façons de tester le fonctionnement d'un automatisme [9] :

    · En simulation (sans partie opérative)

    Le fonctionnement est vérifié en simulant le comportement de la Partie Opérative, c'est à dire l'état des capteurs et des actionneurs, en validant uniquement les entrées.

    · En condition réelle (avec Partie Opérative) Le fonctionnement est vérifié en suivant le comportement de la Partie Opérative

    La simulation a été effectuée sans partie opérative dans le laboratoire d'automatique et de productique de l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique qui dispose de deux automates TSX Premium.

    La configuration matérielle de ces automates est différente de celle utilisée dans notre projet (position des modules E/S sur le rack), une adaptation a été nécessaire afin de pouvoir tester notre programme. Ce qui fait qu'au lieu de %I1.x nous aurons %I4.x, de même %Q2.x sera remplacé par %Q5.x

    Figure 40: Configuration automate du laboratoire

    I. Test du programme : simulation 1. Principe

    Les tests des programmes passent nécessairement par le transfert du programme vers l'automate. Pour ce faire nous allons passer par le lien série qui relie l'ordinateur au module processeur. La seule condition pour pouvoir transférer le programme en cours est qu'il soit entièrement validé, c'est-à-dire qu'il ne contienne pas de partie non validée (en rouge). Lorsque c'est le cas :

    · Sélectionner le menu AP

    · Dans le menu déroulant, sélectionner Transférer programme

    - Choisir le sens du transfert PC --> Automate

    - Valider par OK (le transfert s'opère sans surprise si le câble de liaison PC - automate est en place)

    NB : pour que le transfert se déroule il faut au préalable préciser le driver de communication utilisé et l'adresse de l'automate.

    Lorsque le transfert est terminé, il nous faut établir explicitement la connexion à partir du menu AP et choisir l'action Connecter, un petit rectangle bleu se déplace de gauche à droite signifiant que la scrutation est en cours. A partir de ce moment, si nous entrons dans une fenêtre de programmation, nous verrons plusieurs cases. Cette couleur indique la validité de la condition en question.

    Le programme transférer et nous sommes connecté, il s'agit maintenant de lancer l'exécution du programme dans l'A.P.I

    · Sélectionner dans le menu AP l'action Init... cette action force toutes les étapes initiales à la valeur 1. c'est l'initialisation de tous les grafcets.

    · Sélectionner dans le menu AP l'action Run... cette action active toutes les sorties.

    2. Application

    Le driver utilisé est : UNTLW01 disponible sur le net [14] Et l'adresse automate : SYS

    Après l'action sur Init... nos différents grafcets sont initialisés.

    Figure 41: Initialisation grafcet principal

    Figure 42: Initialisation grafcet grandes griffes

    Maintenant vient la phase de test de notre programme. Nous devons respecter scrupuleusement les changements d'états des variables du système, conformément à l'évolution de la partie opérative. Pour cela nous nous servons de la table d'animation, les variables d'entrées sont forcés à l'état 1 et nous contrôlons l'état des variables de sorties.

    Nous vous présentons ci-dessous les résultats obtenus à l'étape 5 du grafcet principal.

    Figure 43: Table d'animation entrée

    Nous forçons à 1 les variables d'entrées intervenant dans la transition X4 ? X5 à savoir : %I4.3, %I4.19, %I4.22, %I4.16, %I4.6 (%I4.18 et %I4.21 sont par défaut à l'état 1) (voir figure ci-dessus)

    L'étape X4 étant déjà active

    Figure 44: Etape X4 validée

    et la transition X4 ? X5 venant d'être validée, l'étape X5 s'active et l'étape X4 se désactive.

    Figure 45: validation de la condition

    Figure 46: Activation de l'étape X5

    L'étape X5 s'active on constate sur le tableau ci-dessous que les actions associées sont actives à savoir : la centrale hydraulique a démarré (%Q5.0 = 1), le contacteur de ligne est fermé (%Q5.1 = 1),

    de même le contacteur triangle (%Q5.3 = 1), le frein s'est libéré (%Q5.12 = 1), la centrale de lubrification a démarré (%Q5.5 = 1) et le moteur trancheur et son moteur ventilation sont lancés (%Q5.4 = 1).

    Figure 47: Table d'animation sortie

    La figure ci-dessus montre bien qu'à l'étape X5, la sortie %Q5.0 est active. Cette sortie est celle de la centrale hydraulique.

    Figure 48: Sortie active

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    82

     

    En ce qui concerne les grandes griffes, à l'activation de l'étape X31 (figure ci-dessus)

    Figure 49: Activation de X31

    La figure ci-dessous montre bien que la sortie %Q5.13 actionnant le serrage est active.

    Figure 50 : Sortie %Q5.13

    En somme, plusieurs tests et ceci pour tous les grafcets ont été effectués, afin de valider notre programme.

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    83

     

    II. Ecrans d'exploitation

    Les écrans d'exploitation vont nous permettre de faciliter l'exploitation du processus automatisé (comprendre facilement l'état du procédé et d'intervenir rapidement en cas de problème).

    1. Principe

    Le principe des objets est qu'ils sont disposés les uns par dessus les autres. Le premier sera affiché lorsque la variable associée sera à 0 et le second lorsqu'elle sera à 1.

    Nous indiquons ci-dessous sommairement la procédure de création d'un écran, pour plus d'explications voir référence [15].

    · Double cliquez sur « écrans d'exploitation » dans le navigateur.

    · Cliquez avec le bouton droit sur écran et choisissez créer.

    · Cliquez sur « nouvel_ecran_0 »

    · Placez un objet `'voyant» par exemple en sélectionnant l'onglet « objet ». Cliquez sur la page

    `'voyant» dans « Afficheur » et faites un copier coller d'un voyant vers votre écran.

    Le voyant est composé des 2 objets animés par la variable %MW0:X0, il va falloir remplacer cette adresse par celle appropriée.

    Nous avons réalisé quatre écrans d'exploitation :

    - L'écran d'accueil

    - L'écran pour l'exploitation des grandes griffes, chariot et table élévatrice

    - L'écran pour l'exploitation du grafcet principal

    - L'écran pour visualiser l'état des différents capteurs

    2. Application Ecran d'accueil

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    84

    Figure 51: Ecran d'accueil

    Ecran principal

    Cet écran est obtenu après l'initialisation des grafcets.

    Figure 52: Ecran principal en mode stop

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    85

    Lorsqu'un objet représentant soit un moteur, une pompe ou un voyant est n'est pas actif, une couleur rouge apparaît sur une partie de l'objet. Et une couleur verte dans le cas contraire.

    Il est présenté ci-dessous, l'écran principal à l'étape X5. Nous rappelons qu'à ce niveau les sorties suivantes sont actives :

    · Centrale hydraulique

    · Démarrage étoile-triangle effectué

    · Centrale de lubrification

    · Frein libéré

    · Moteur trancheur

    Figure 53: Ecran principal à l'étape X5

    Figure 54: Etat des capteurs

    NB : Capteurs actifs en vert clair et inactifs en vert foncé.

    Conclusion :

    Cette simulation nous a permis de déceler des erreurs de programmation qui ont été toutefois corrigées. Notre programme est testé et entièrement validé, il ne reste plus qu'à éditer le dossier de l'application qui sera disponible en annexe 2.

    Chapitre

    8

    CHAPITRE 8 :

    cAnalyse financiire

    Introduction :

    L'objectif de ce chapitre est d'effectuer une analyse financiere par l'estimation des différents couts du projet. Par ailleurs il serait judicieux de faire une présentation sur le choix des appareillages électriques.

    NB : les références ci-dessous sont tirées du catalogue 1999/2000 de Schneider Electric, sauf indication contraire.

    I. Choix des appareillages electriques

    1. Conta cteurs

    Le contacteur est un appareil de commutation, de connexion qui permet à partir de la commande en tout ou rien d'un électro-aimant d'établir ou d'interrompre par l'intermédiaire de contacts le circuit entre le réseau d'alimentation et le récepteur.

    Les contacteurs utilisés pour ce projet ont été choisis en général en fonction :

    - De la nature de la tension du réseau : 380 v

    - Des caractéristiques de la charge (puissance et courant d'emploi)

    - De la catégorie d'emploi du contacteur (AC3, DC5)

    2. Transformateurs

    Le transformateur d'alimentation à ce niveau assure la transformation de la tension du secteur, en diminuant sa valeur de façon à obtenir les tensions d'alimentation des différents circuits.

    o Choix du transformateur T1 (sortie : 110 VCA/ 2A)

    Puissance nominale : 110 × 2 = 220 VA

    Référence : ABL - 6TD25G

    Fusible du primaire F2 : 2 A aM

    Fusible du secondaire F3 : 10 A gG

    o Choix du transformateur T2 (sortie 24 VAC / 2A)

    Puissance nominale : 24 × 2 = 48 VA

    Référence : ABL - 6TD06B

    Fusible du primaire F4 : 0,5 A aM

    Fusible du secondaire F5 : 2A Gg

    3. Alimentation redressee, monophasee

    L'alimentation redressée nous permet d'obtenir à partir de la tension du secteur, une tension diminuée et continue.

    Nous avons besoin pour alimenter les sorties de l'automate d'une tension continue de 24 V et d'une puissance de 24 W.

    L'alimentation choisie à pour caractéristiques :

    Tension nominale de sortie : 24VDC Référence : ABL - 6RF2401

    Fusible en amont F6 : 2A aM

    Fusible en aval F7 : 2A gG

    4. Relais electroniques

    Les relais utilisés permettent de commuter la puissance pour les bobines des contacteurs.

    Référence : KA4474-1

    Bobine : 24 VDC

    Contact : 7,5 A 120 VCA / 5A 28 VDC

    3.P.D.T 11 pins

     
     

    Figure 52 : Relais 11 pins

    5. Disjon cteur magneto-thermique unipolaire + neutre

    Il assure une protection contre les surcharges et les courts-circuits d'un récepteur électrique.

    Pour choisir le calibre du disjoncteur on prend en compte les trois caractéristiques suivantes du module d'alimentation TSX PSY 2600 :

    - Le courant nominal d'entrée : Ieff = 0,3 A

    - Le courant d'appel : I = 75 A

    - Le It = 0,067 As

    Le choix du calibre minimum du disjoncteur se fait de la façon suivante :

    - Calibre disjoncteur IN > Ieff alimentation,

    - I max. disjoncteur > I appel alimentation,

    - It disjoncteur au point A de la courbe (des caractéristiques fournies par le constructeur de disjoncteurs) > It alimentation.

    Référence : GB2 - CD12

    Calibre : 6A

    6. Fusible Fl de l'interrupteur se ctionneur

    Le calibre du fusible F1 doit être supérieur ou égal à la somme des calibres des fusibles et disjoncteur aval.

    Calibre F1 > = 0,5 + 2 + 2 + 6 = 10,5

    Soit : F1 = 12 A aM

    7. Interrupteur se ctionneur

    Calibre : 12 A

    Référence : VCDN 12

    Eléments additifs

    Référence : VZN 11 et VZN 14

    II. Devis estimatif


    · Equipements

    Tableau 17 : Références contacteurs

    Contacteurs

    Références
    [4]

    Caractéristiques
    électriques

    Quantité

    Prix unitaire

    Référence
    prix

    1

    LC1-D6511B5

    440V 65 A - bobine 24 V
    CA

    2

    288,21

    Internet
    Catalogue en
    ligne de Schneider
    Electric [11]

    2

    LC1-D4011B5

    440V 40 A - bobine 24 V
    CA

    1

    169,80

    3

    LC1-F265B7

    440V 265 A - bobine 24 V
    CA

    2

    856,38

    4

    LC1-K0610B7

    440V 6 A - bobine 24 V CA

    5

    23,51

    5

    LC1-D1810B5

    440V 18 A - bobine 24 V
    CA

    1

    73,95

    6

    LC1-D2500B5

    440V 25 A - bobine 24 V
    CA

    2

    91,40

    7

    LC1-K1210B7

    440V 12 A - bobine 24 V
    CA

    1

    28,02

    8

    LC1-K0910B7

    440V 9 A - bobine 24 V CA

    1

    24,67

    Total 1 2885,97

     

    Tableau 18 : Autres références

    Autres

    Référence
    [4]

    Caractéristiques
    électriques

    Quantité

    Prix unitaire

    Référence prix

    KA1

    CA2-DN31B5

    3 F + 1 O - instantané -
    10 A - 24 V CA

    1

    41,56

    Internet
    Catalogue en

    ligne de

    Schneider
    Electric [11]

    Transformateur Ti

    ABL - 6TD25G

    230..400 V - 2 x 115 V -
    250 VA

    1

    101,32

    Transformateur T2

    ABL - 6TD06B

    230..400 V - 2 x 24 V -
    63 VA

    1

    68,60

    Alimentation redressee

    ABL - 6RF2401

    230-400-24V 1A

    1

    119,00

    bisjoncteur magneto-thermique

    GB2 - CD12

    6 A 1P plus N 1d

    1

    21,58

    Voyant lumineux vert

    XB4 - BVB3

    DEL intégrée 24 V
    bornes

    3

    11,80

    Voyant lumineux rouge

    XB4 - BVB4

    DEL intégrée 24 V
    bornes

    3

    11,80

    Voyant lumineux bleu

    XB4 - BVB6

    DEL intégrée 24 V
    bornes

    2

    11,80

    Relais

    KA4474 - 1

    Bobine : 24 VDC

    17

    3,99

    Sectionneur

    VCDN 12

    690 V 12 A

    1

    17,76

    pressostat

    XML - A070D2S11

    70 bar écart fixe

    1

    101,52

    bisjoncteur moteur

    MO

    GV7 - RS150

    90 à 150 A

    1

    726,23

    M3

    GV2 - M03

    0,25 à 0,4 A

    1

    48,66

    M4

    GV2 - M20

    13 à 18 A

    1

    61,40

    M5

    GV2 - M21

    17 à 23 A

    1

    69,38

    M6

    GV2 - M16

    9 à 14 A

    1

    56,66

    M7

    GV2 - M04

    0,4 à 0,63 A

    1

    48,66

    M8

    GV2 - M10

    4 à 6,3 A

    1

    48,66

    M9

    GV2 - M06

    1 à 1,6 A

    1

    48,66

    Rack standard 6
    positions

    TSX RK 6

    -

    1

    129,61

    Internet
    [12]

    processeur avec
    carte extension
    memoire

    TSX P57 352M

    -

    1

    2782,90

    Module d'entries
    A'TOR''

    TSX DEY 32D2K

    -

    1

    363,00

    Module d'entries
    A'TOR''

    TSX DEY 32D2K

    -

    1

    363,00

    Module
    d'alimentation

    TSX PSY 2600 M

    -

    1

    337,05

    Pile de sauve garde
    memoire

    TSX PLP 01

    -

    1

    13,60

    Total 2 5731,04

     

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    92

    Tableau 19 : Références fusibles

    Fusibles

    Calibre (A)

    Type

    Quantité

    Prix unitaire

    FCFA

    Référence
    prix

    0,5

    aM

    1

    400

    FOKOU - MOKOLO

    2

    aM

    2

    300

    2

    gG

    2

    300

    6

    gG

    1

    600

    12

    aM

    1

    725

    Total 3 2925

     

    NB : les taxes à la SCTB représentent 33% du prix de l'équipement (logistique exclue) Ainsi donc, le prix de l'ensemble des équipements est estimé à 7.521.566,33 Fcfa

    Et le prix du logiciel PL7 est de 2.552.709,14 Fcfa


    · Câblage

    Dans un processus automatisé, les câblages prennent du temps et coûtent cher (30 % de l'équipement au minimum). [1]

    Tableau 20 : Devis estimatif

    Articles

    Prix (Fcfa)

    Equipements

    7.521.566,3

    Logiciel PL7 Pr0

    2.552.709,1

    Cablages (30% des Equipements)

    2.256.469,9

    Imprevus (2% du total)

    246.614,9

    TOTAL

    12.577.360,3

    Conclusion :

    Il faudra donc investir la somme de 12.577.360 (douze millions cinq cent soixante dix-sept mille trois cent soixante) francs pour ce projet. Sachant que l'immobilisation financiere due aux défaillances au niveau de la trancheuse verticale en une année est de 8.218.368 francs (684.864 francs/mois), le temps de retour sur investissement est de 18 mois.

    Conclusion

    2onctUsion

    Le travail qui s'achève portait sur l'amélioration des performances de la trancheuse verticale TRV 03 de la SCTB Sarl. Il s'agissait principalement d'une reconception de la partie commande de cette machine en migrant vers la logique programmée. Pour y parvenir, cette machine ne disposant pas d'une documentation technique complète, nous avons en premier lieu décri et analysé le système automatisé existant, ressorti ses différentes fonctionnalités, et le modéliser sous la base du GRAFCET. L'automate programmable choisi est un TSX Premium, il remplace la partie commande. Les séquences de fonctionnement ont été programmées, testées et validées.

    Par ailleurs, ce travail qui avait aussi pour objectif de faciliter la maintenance corrective de cette machine permettra ainsi au service maintenance, en cas de panne accidentelle, une meilleure aide au diagnostic. Pour ce faire il n'aura qu'à repérer sur l'écran de contrôle le niveau d'évolution du grafcet ou se servir des écrans d'exploitation que nous avons développé.

    La SCTB dispose à présent de toutes les informations techniques et financières lui permettant de mettre en oeuvre ce projet qui a été estimé à 12.577.360 (douze millions cinq cent soixante dix-sept mille trois cent soixante)

    En perspectives nous proposons :

    Un suivi de la maintenance pour cette machine.

    Après acquisition par la SCTB de l'automate programmable et des différents appareillages électriques, une autre simulation : cette fois avec la partie opérative et en se servant du logiciel PL7 Pro, une vérification du raccordement des capteurs aux entrées de l'automate.

    Que ce travail effectué pour la trancheuse verticale TRV 03 soit étendu aux autres trancheuses TRH 01 et TRV 02.

    ooforences bibliographiques

    References Bibliographiques

    [1] Jean - Claude Humblot. 1993. Automates programmables industriels.- Ed Hermes : Paris ; 139p

    [2] Maurice Milsant. 1976. Automatismes d sequences.- Ed Eyrolles : Paris ; pp 35

    [3] GROUPE SCHNEIDER. Modicom Telemecanique : TSX Premium, Automates TSX 57 Manuel demise en ceuvre

    [4] Schneider Electric : Controle industriel, Catalogue 1999/2000

    Documents Electroniques

    [5] Genie electrique electrotechnique automatisme [en ligne]. Disponible sur Internet : http://www.geea.org/IMG/pdf/

    [6] Wikipedia. Machine electrique [en ligne]. Disponible sur internet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_/0C3/0A9lectrique

    [7] Pierre Duysinx, Henri Lecocq. Structure des Automates Programmables. [en ligne]. [Universite de Liege] 15p. Disponible sur Internet : http://www.ingveh.ulg.ac.be/fr/cours/Notes_de_cours_Syst_0015/Chapitre/0202.pdf

    [8] Automate programmable industriel [en ligne]. 10 p. Disponible sur Internet : http://michel.all.free.fr/Fichierstexte/Automate/020(APO1.pdf

    [9] Introduction a la logique sequentielle [en ligne]. 41 p. Disponible sur Internet : http://auto.polytech.univ-tours.fr/automatique/AUS/ressources/Poly1.pdf

    [10] Nicolas Jouvray. Langages de programmation pour systemes automatises [en ligne]. Disponible sur Internet : http://www.techniquesingenieur.fr/dossier/langages_de_programmation_pour_api_norme_iec_1131_3/S8030?Jsessionid= D45C616F089551FDA EB6BD952AA047E6gresourceName=true

    [11] e-Catalogue Schneider Electric France [en ligne]. Disponible sur Internet : http://www.e-catalogue.schneider-electric.fr/

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    95

    [12] Automatismes Industriel [en ligne]. Disponible sur internet : http://sylvain.marsol.free.fr/index_fichiers/premium.htm

    [13] Automates programmables Programmation du Grafcet [en ligne]. [Universite catholique de Louvain] 43 p. Disponible sur Internet : http://www.prm.ucl.ac.be/cours/meca2755/05- 06/Automate2forweb.pdf

    [14] Telechargement Drivers UNITELWAY SCHNEIDER [en ligne]. Disponible sur Internet : http://www.irai.com/ta7_fichiers/page0002.html

    [15] A. THIERRY. Doc ecrans d'exploitation [en ligne]. P.S. :2006 . 6 p. Disponible sur Internet : http://wwwphp.ac-orleans-tours.fr/lyc-augustin-thierryblois/bts_mai/doc/doc_ecran_exploitation.pdf

    [16] Logique appliquee aux Systemes Automatises [en ligne] . 4 p. Disponible sur Internet : http://lyc-francois1-lehavre.ac-

    rouen.fr/public/si/telecharger/cours/logique°/020appliqu°/0 E9e°/020au°/020syst°/0 E8mes.pdf

    [17] About Capital [en ligne]. disponible sur Internet : http://www.capitalmachineco.com/about.asp

    Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand

    96






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