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La gestion de la trésorerie dans une entreprise : cas de la SISEP

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par Allahassane Sigata Soro SORO
ESC Castaing -  2008
  

Disponible en mode multipage

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SOMMAIRE

Pages

DÉDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

AVANT-PROPOS 4

INTRODUCTION . 5

PREMIÈRE PARTIE: PRÉSENTATION DE LA SISEP (SOCIETE IVOIRIENNE DE SOUFFLAGE ET D'EMBALLAGES PLASTIQUES) 7

CHAPITRE 1: GÉNÉRALITÉ 8

I - HISTORIQUE ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE LA SISEP 8

II - ACTIVITÉS ET ENVIRONNEMENT DE LA SISEP 8

CHAPITRE 2 : ORGANISATION STRUCTURELLE DE LA SISEP 13

I - L'ORGANIGRAMME 13

II - LES ORGANES DE GESTION 13

DEUXIÈME PARTIE: LA GESTION DE LA TRÉSORERIE DANS UNE

ENTREPRISE : CAS DE LA SISEP 18

CHAPITRE 1: LA TRÉSORERIE DANS L'ENTREPRISE 19

I - LE BUDGET DE TRÉSORERIE 19

II - LES SOURCES DE FINANCEMENT DE LA TRÉSORERIE 28

III - LES MOUVEMENTS DE LA TRÉSORERIE 31

IV - LES EXCÉDENTS ET LES DÉFICITS DE TRÉSORERIE 41

V - ANALYSE DE LA TRÉSORERIE 42

CHAPITRE 2: LA GESTION DE LA TRÉSORERIE À LA SISEP 44

I - LA GESTION PRÉVISIONNELLE DE LA TRÉSORERIE 44

II - LA GESTION PERMANENTE DE LA TRÉSORERIE 47

CONCLUSION 61

BIBLIOGRAPHIE 63

ANNEXES 64

TABLE DES MATIÈRES 65

DÉDICACE

Je dédie mon mémoire de stage à :

Mon père M. SORO Tchowa et ma mère DOSSO Fatoumata, pour leur bénédiction leur soutien moral et matériel. Que le seigneur et miséricorde DIEU les bénissent et leurs accordent longue vie.

Ma belle mère COULIBALY Ami, pour sa gentillesse et son soutien moral.

Mon oncle SORO Tenelo Daouda, pour ses bénédictions et son soutien moral. Notre aîné SORO Pénétjiligué Adama, pour ses conseils, son aide matériel et son soutien moral.

Mes frères SORO Yrébégnan Moussa, SORO Gnoudanfoly Amadou, SORO Nanga, et mes soeurs SORO Nahoua, SORO Yacangui Maïmouna, pour leur soutien indéfectibles et leurs conseils et encouragements. Aussi à tous mes frères et soeurs que je ne n'ai pas cités.

La famille COULIBALY avec à sa tête M. COULIBALY Nangan et son épouse COULIBALY Sita, pour leur aide incommensurable et leur encouragement.

A Mme KOUAKOU Yaha, pour sa gentillesse et son soutien moral.

Mes amis Honoré, Abdoul karim, Etienne, Irène, Félicité, Sandrine, Alice et à tous ceux que je n'ai pu citer, pour leurs soutiens et encouragements.

A l'AIESEC Côte d'Ivoire et tous ses membres, cette grande et réputée organisation internationale que j'ai servi avec passion et amour.

Enfin, à YAO Pascaline pour toute son affection.

REMERCIEMENTS

Je voudrais au terme de mon stage à la Société Ivoirienne de Soufflage et d'Emballages Plastiques, en abrégé SISEP, exprimer mes vives et sincères remerciements à Messieurs Frédéric KOREKI et KANGOU Expédit, respectivement Conseiller du PDG et Responsable Administratif et Financier pour m'avoir fait l'honneur de m'accepter dans cette grande entreprise afin d'effectuer mon stage de fin de cycle. Veuillez trouver ici l'expression de ma très profonde gratitude.

Je remercie également mon maître de stage M. Amian KAKOU, Chef Comptable et mon directeur de mémoire M. THIEMELE Darius, Expert Comptable, Enseignant à l'ESC CASTAING et à l'Université de Cocody d'Abidjan, qui par la qualité de leurs critique et conseil m'ont fait l'honneur de juger ce travail.

Toutes mes profondes pensées vont à l'endroit de tous les comptables, notamment Mesdames AMICHIA Rosine, BROU Joëlle, DJEBRI Stéphanie et BLE Marie et Messieurs ADINGRA Kouadio et KOFFI Teuja Aimé pour leurs encadrements, gentillesses et disponibilités. Vous m'avez été d'une aide que je n'oublierai jamais. Enfin, mes remerciements chaleureuses à COULIBALY Lobé et à tout le personnel de la SISEP pour leurs convivialités.

A TOUS ET A TOUTES, JE VOUS REMERCIE.

AVANT-PROPOS

De nos jours le monde des entreprises est bien plus concurrentiel qu'autrefois, et seules survivent celles qui sont plus astucieuses et performantes. Et le fonctionnement d'une entreprise dépend inévitablement des opérations réalisées avec son environnement, se traduisant immédiatement ou à terme, par des flux de trésorerie.

La gestion de la trésorerie se doit donc d'être beaucoup plus fine. La profession a donc évolué en technicité avec l'aide d'outils de gestion. Le Trésorier s'occupe ainsi de la gestion des risques à travers le contrôle des règlements effectués et les créances accordées grâce au suivi de leur compte individuel.

L'importance d'une gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu'elle permet d'avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie afin d'opérer des décisions adéquates pour les transactions. L'absence de gestion efficiente pourrait entraîner un ralentissement des activités de l'entreprise et inévitablement agira sur le résultat comptable de l'entreprise.

Le trésorier occupe donc un poste stratégique et inévitable dans l'entreprise.

Vu l'importance qu'il joue dans la bonne marche de l'entreprise, nous nous sommes donc intéressé à ce poste afin d'apporter notre contribution quant la présentation d'une bonne gestion de trésorerie que nous développerons dans notre travail.

INTRODUCTION

L'atteinte des objectifs de l'entreprise à savoir la réalisation de profit maximum à travers son activité est dépendante de la maîtrise des charges qu'elle engage et des produits qu'elle obtient. La comptabilité lui est alors indispensable, puisqu'elle lui permet un suivi et une gestion de ces charges et produits aboutissant à la détermination du résultat.

Pour son activité de production de biens et services, l'entreprise est en relation avec son environnement constitué de ses clients, ses fournisseurs, l'Etat, les institutions financières... Ces relations ont généralement un dénouement financier créant ainsi une obligation de paiement de part et d'autre. Les transactions financières qui en naissent mettent en jeu des comptes de trésorerie, principalement la banque et la caisse, utilisées pour les règlements. Il est donc idéal pour l'entreprise d'avoir une bonne connaissance de la situation de sa trésorerie pour ne pas être en situation litigieuse avec ses partenaires.

Fort de ce constat, toute entreprise met en place au département comptabilité, un service chargé de la trésorerie.

Dans l'intention de mieux cerner cet aspect de la gestion financière, nous avons pu effectuer un stage à la SISEP, dans ce département, et choisi comme thème de notre mémoire « LA GESTION DE LA TRÉSORERIE DANS UNE ENTREPRISE : CAS DE LA SISEP ».

Pour mener à bien notre étude, des recherches sur la trésorerie et sa gestion dans une entreprise, ont été faites à partir d'ouvrages, et de publications sur internet. Aussi, notre stage nous a permis d'avoir comme cible, le service trésorerie, où nous avons travaillé et eu des entretiens sur la méthode de gestion de sa trésorerie.

L'étude s'articulera autour des points suivants :

- une première partie où nous présenterons la SISEP, notre entreprise hôte pour ce stage ;

- une deuxième partie où nous développerons notre thème de mémoire portant sur la gestion de la trésorerie dans une entreprise. Dans cette partie, nous présenterons dans le premier chapitre la trésorerie dans l'entreprise, dans lequel nous expliquerons le fonctionnement, la gestion ainsi que l'analyse et présenterons les écritures comptables. Dans le second chapitre, nous présenterons enfin le cas spécifique de la gestion de la trésorerie à la SISEP ;

- en dernière partie, nous conclurons en présentant l'importance d'une bonne politique de gestion de la trésorerie et en faisant des propositions quant à l'amélioration et l'efficacité de sa gestion à la SISEP.

PREMIÈRE PARTIE

PRÉSENTATION DE LA SISEP (SOCIETE IVOIRIENNE

DE SOUFFLAGE ET D'EMBALLAGES PLASTIQUES)

Avant de développer notre thème, il nous parait primordial de présenter en premier lieu l'entreprise qui nous a accueilli et qui nous a permis de présenter ce travail de recherche. Et c'est dans cette optique que nous présenterons en première partie la Société Ivoirienne de Soufflages et d'Emballages Plastiques (SISEP).

CHAPITRE 1: GÉNÉRALITÉ

Nous présenterons dans un premier temps, l'historique et la situation géographique et dans un second temps, une description des activités et de l'environnement de notre entreprise hôte, la Société Ivoirienne de Soufflage et d'Emballages Plastiques, en abrégée SISEP.

I - HISTORIQUE ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE LA SISEP

1- Historique

Pour répondre au besoin croissant de l'emballage plastique, la SISEP (Société Ivoirienne de Soufflage et d'Emballages Plastiques) fut créée en 1972.

Société de l'institution I.P.S W.A (Industrial Promotion Services West Africa), la SISEP est une Société Anonyme (S.A) avec un Conseil d'Administration, inscrite au registre du commerce et du crédit mobilier sous le numéro CI-ABJ-1972-B10085, sous un compte contribuable numéro 730 1219J, imposable au régime du réel normal. Son centre d'imposition est la Direction des Grandes Entreprises (DGE). Mais du fait de la crise politique et sociale que connaît la Côte d'Ivoire, la SISEP qui a connu des difficultés, a su résister par l'intelligence et le savoir faire de ses dirigeants.

2- Situation géographique

Le siège social de la SISEP est situé dans la ville d'Abidjan, à Marcory, plus précisément au boulevard du Gabon, non loin de la SOLIBRA.

II - ACTIVITÉS ET ENVIRONNEMENT DE LA SISEP 1- Activités de la SISEP

La SISEP a pour activité principale la fabrication et la commercialisation des emballages plastiques. Les gammes de produits fabriqués par ses ateliers de production sont :

L'atelier Préformes

Cet atelier a pour activité la fabrication de produits que sont les préformes, qu'il livre à ses clients et aussi à l'atelier soufflage pour la fabrication de ses produits. Il fabrique 5 formats de préformes qui sont : les préformes 20g, 26g, 28g, 35g et 37,1g.

Les matières premières utilisées pour la production des préformes sont le PET (Polyéthylène Téréphtalique) sous forme de granulés.

L'atelier « Préformes » dispose de 2 machines : HUSKY1 et HUSKY2. L'atelier Soufflage traditionnel

Le soufflage consiste à souffler de l'air dans un moule avec une certaine pression afin d'obtenir la forme du produit suivant le moule utilisé. Cet atelier a pour activité la fabrication des produits suivants : les bouteilles, les bidons, les jerrycan et les pots, etc.

Les matières premières utilisées pour la fabrication des produits sont les préformes, le PEHD (Polyéthylène Haute Densité), les rebroyés et les colorants. L'atelier « Soufflage traditionnel » dispose de 8 machines : KEB2/2, KEB4/13, BMO8/D, BMO8/1, BMO8/2, BM101, SBO1 et MAGIC.

L'atelier Injection casier

L'injection consiste à injecter de la matière sous pression dans un moule contenant les empreintes de la pièce à obtenir. Cet atelier a pour activité la fabrication des produits suivants : les casiers, les cagettes et les bacs.

Les matières premières utilisées dans la fabrication de ses produits, sont le PEHD (Polyéthylène Haute Densité), le PEBD (Polyéthylène Basse Densité), le PP (Polypropylène) et les colorants. Ces matières premières sont sous forme de granulés.

L'atelier « Injection casier » dispose de 2 machines : JM650T1 et JM650T2. L'atelier Injection traditionnelle

Cet atelier a pour activité la fabrication des produits suivants : les bouchons, les capsules, les couvercles et les coupelles. Il utilise, pour la fabrication de ses produits, les mêmes matières premières que celles utilisées par l'atelier « injection casier ».

L'atelier « Injection traditionnelle » dispose de 5 machines : 190T, 150,1T, 150,2T, 95T et LUMECA.

L'atelier Tubes laminés

Cet atelier est spécialisé dans la production de tubes en matières plastiques, par la soudure des webs qui constituent sa matière consommable. On peut citer comme exemple la confection des tubes close up.

L'atelier « Tubes laminés » dispose de 2 machines : LTM et TET.

L'atelier Sérigraphie

La sérigraphie est un procédé d'impression sur support. Elle se fait généralement en deux phases que sont la photogravure suivie de l'impression.

L'atelier sérigraphie est donc chargé de faire les impressions sur les produits fabriqués par l'entreprise tels que les tubes, pots, bouteilles, flacons, mais aussi fait de la sous traitance.

Il dispose de 3 machines : DUBUIT1, DUBUIT2 et DUBUIT3.

Les sites Wall to Wall

Les sites « wall to wall » sont des sites qui se trouvent hors de l'usine du siège social de la SISEP. Ces sites sont :

- UNILEVER : abritant les machines FISCHER et ADS

- COSMIVOIRE : abritant les machines MAGIC 1 et MAGIC 2

Elles fabriquent des bidons de 20L et des bouteilles de 0,9L destinées à la consommation des entreprises qui les abritent.

Activité de Négoce

Hormis la fabrication et la commercialisation de ses produits, la SISEP fait aussi comme activité le Négoce qui consiste en l'achat et la revente, essentiellement, de bouchons.

2- Environnement de la SISEP

L'environnement de l'entreprise peut être défini comme l'ensemble des éléments qui influencent de façon directe ou indirecte l'activité de celle-ci. Celui de la SISEP est constitué de son devoir envers l'Etat, de ses relations avec les institutions

financières et les organismes sociaux, de ses relations avec ses clients et ses fournisseurs et ses concurrents.

2-1. L'Etat

Du fait de l'intervention de l'Etat dans la vie économique et de la règlementation en vigueur, la SISEP ayant pour régime d'imposition le réel normal est soumise aux différents impôts et taxes, principalement :

- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;

- la patente ;

- l'impôt foncier ;

- l'impôt sur salaires ;

- les taxes FDFP (taxe à la formation professionnelle continue et taxe d'apprentissage) ;

- la taxe spéciale d'équipement ;

- l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ;

- la vignette, etc...

2-2. Les institutions financières

La SISEP entretient des relations avec des institutions financières pour assurer la sécurité de ses fonds et faciliter ses transactions avec ses partenaires commerciaux. Ces institutions financières sont essentiellement les banques. Et pour ce faire, elle possède des comptes dans plusieurs banques de la place qui sont : BIAO, BICICI, SIB, SGBCI, ECOBANK et BOA.

2-3. Les organismes sociaux

La CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) est le principal partenaire comme organisme social des entreprises en Côte d'Ivoire. La SISEP contribue au titre du régime de retraite, des prestations familiales et des accidents de travail de ses employés, en versant des cotisations mensuelles, suivant le barème CNPS applicable aux entreprises en Côte d'Ivoire.

2-4. Les clients

La SISEP entretient des relations commerciales avec une pléthore de clients au plan local comme à l'étranger. Mais nous vous en listerons quelques uns. Ce sont :

- au plan local : H COSMETIQUE, ACIC, UNILEVER, COSMIVOIRE,

CALLIVOIRE, DROCOLOR, SICOBEL, SIPAC, SIVOP, SOGB, SOLIBRA ...

- au plan étranger : SOYAF SOFT DRINKS, PARFUMERIE GANDOUR

DAKAR, BRAFASO, SAPHYTO, EMBAL MALI, NIGER STAR SA, BRAMALI... Notons aussi que la SISEP, faisant partie de l'institution IPS WA, a des clients du groupe. Ce sont : FILTISAC, FUMOA, IVOIRE COTON, CHIMTEC ...

2-5. Les fournisseurs

Compte tenu de sa grande activité, la SISEP entretient des relations commerciales

avec beaucoup de fournisseurs. E t nous vous en citerons quelques uns. Ce sont :

- au plan local : SONACO, ABIDJAN CONTINU PLUS, AUTOMELEC, BERNABE, AIFCI, ERCI, CIE, SODECI, CI TELECOM, GENERAL METAL, HELP INDUS, DHL, SDV SAGA, TTS, B.S.A - D.V.E, TRANS ROULEMENT...

- au plan étranger : KRAUSS MAFEI, KRUPP KAUTEX, INTRACON HUSKY INJECTION MOLDING SYSTEMS ...

- fournisseurs groupe : FILTISAC, CHIMTEC, GFI ...

2-6. Les concurrents

La SISEP partage une partie du marché de l'emballage plastique avec d'autres entreprises de la place qui sont OK PLAST, POLYPLAST, IFAMCI, IVOIRIENNE DE MANUFACTURE.

Mais notons que compte tenu de l'importance et de la diversification de son activité, et de la relation qualité-prix de ses produits, nous pouvons parler de son positionnement sur le marché ivoirien et hors du territoire.

CHAPITRE 2: ORGANISATION STRUCTURELLE DE LA SISEP

Il s'agira dans ce chapitre de présenter l'organisation structurelle de la SISEP qui est facilement perceptible à partir, de son organigramme, qui présente schématiquement les liens hiérarchiques et les niveaux de responsabilités des postes. Et de la présentation, des organes de gestion, constitués d'un groupe de dirigeant se situant à divers niveau et ayant des missions bien définies quant à la pérennité et la bonne marche de l'entreprise.

I - L'ORGANIGRAMME

L'organigramme de la SISEP sera présenté en ANNEXE I.

II - LES ORGANES DE GESTION

1- Le Président Directeur Général (PDG)

Le Président Directeur Général (PDG) étant à FILTISAC, il est représenté à la SISEP par un conseiller qui est chargé de mettre en application les décisions prises par la direction générale.

Le PDG a pour mission :

- la mise en application des décisions prises par le Conseil d'Administration ;

- de fixer les objectifs généraux de l'entreprise et les axes de développement ; - de coordonner et de superviser l'ensemble des activités de l'entreprise ;

- de superviser l'organisation et le développement de la société.

2- La Direction Financière

Elle est dirigée par un Directeur Financier et un Responsable Administratif Financier qui est sous l'autorité de la direction générale. Le Directeur Financier a pour rôle de superviser toutes les transactions financières effectuées au sein de l'entreprise, de faire les analyses financières des résultats comptables obtenus après un exercice.

La direction financière comprend les services suivants :

Le service Comptabilité

Le service comptabilité est celui dans lequel nous effectuons notre stage. Dirigé par un chef comptable chargé de la coordination et du suivi des opérations comptables, ce service comporte 5 sections :

- Trésorerie : chargée de la gestion des comptes bancaires, de l'encaissement des chèques et des effets, de l'émission des chèques, de la gestion des lignes de crédits bancaires (court terme), de la gestion des emprunts bancaires (long terme), des états de rapprochements bancaires, de l'élaboration de la situation bancaire, de la saisie des écritures comptables.

- Caisse et facturation : chargée de la gestion de la caisse par le décaissement pour les dépenses diverses de l'entreprise, et pour le paiement des acomptes aux journaliers. Chargée des ventes au comptant en espèces et par chèques qui, quant à eux sont remis au trésorier pour encaissements. Aussi, élabore les factures clients, et enfin saisit les écritures comptables.

- Fournisseurs locaux : chargée du suivi et du traitement comptable des factures fournisseurs locaux (transmission des factures aux services ordonnateurs de la dépense pour visa, contrôle des factures avec les bons de commandes et de livraisons, transformation des factures sur SAGE), du règlement des fournisseurs locaux, des déclarations des impôts et de sa saisie comptable.

- Fournisseurs étrangers et gestion des stocks : chargée du suivi et du traitement comptable des dossiers import, du règlement des fournisseurs étrangers et des factures douane, de la valorisation des stocks, du calcul des marges brutes par activité, de l'élaboration du tableau des variations de stock et de sa comptabilisation.

- Paie : chargée du calcul et de la paie du personnel (salariés et journaliers), de la gestion des prêts au personnel, du calcul des gratifications de fin d'année. S'occupe aussi des déclarations des salaires aux impôts et à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), et des déclarations de fin d'année que sont l'Etat 301 et la DISA (Déclaration Individuelle des Salaires Annuels). Enfin, saisit les écritures comptables.

Le service Contrôle de Gestion

Ce service, dirigé par un contrôleur de gestion et son assistant, est chargé de l'élaboration et la finalisation du budget, du suivi du budget, de la gestion des stocks, du calcul des coûts, du suivi des frais généraux, de l'organisation périodique de l'inventaire.

Le service Informatique

Le service informatique, dirigé par un informaticien, a pour mission :

- de garantir l'intégrité, la sécurité, l'assistance, le développement et la sauvegarde de toutes les données informatiques de l'entreprise ;

- d'apporter un entretien et une maintenance du parc informatique ;

- d'être l'administrateur des bases de données du logiciel comptable SAGE INTEGRALE 500, c'est-à-dire fait la maintenance du logiciel, exécute des tâches sur SAGE, assiste les utilisateurs ;

- de faire des propositions et des choix techniques sur l'achat du matériel informatique ;

En conclusion, ce service a pour rôle de pérenniser tout le système informatique de l'entreprise.

Le service Achat

Le service Achat est chargé de recevoir les demandes d'approvisionnement des magasins, de consulter les différents fournisseurs agréés afin d'avoir des factures proformas, de faire le bon de commande en exigeant le rapport qualité-prix.

Le service Transit

Le service Transit est chargé de suivre les procédures d'importation et d'exportation, d'établir les documents administratifs et douaniers nécessaires à l'importation (des pièces détachées, des machines industrielles) et à l'exportation des produits finis.

3- La Direction Administrative

Cette direction est dirigée par un Directeur Administratif et a pour tâche de superviser tout ce qui est procédure administrative.

4- La Direction des Ressources Humaines

Cette direction est sous la coupole d'un Directeur des Ressources Humaines. Il a pour tâche la gestion quotidienne des ressources humaines de l'entreprise. Le Directeur étant à FILTISAC, il est représenté à la SISEP par un assistant en ressources humaines.

Le service du Personnel

L'assistant en ressources humaines est chargé du recrutement du personnel, de la gestion de l'effectif du personnel, de la formation du personnel en vue d'un meilleur rendement, du règlement des conflits entre travailleurs.

5- La Direction Commerciale

Elle est dirigée par un Directeur Commercial avec sous sa coupole un Chef du département Commercial et un Responsable Commercial Export. La Direction Commerciale a pour mission d'établir les prévisions de ventes pour les produits fabriqués et d'élaborer des stratégies lui permettant d'atteindre ses objectifs.

Cette direction comporte des sections.

Le Recouvrement

Cette section est chargée du recouvrement des créances, de l'établissement des factures des ventes au comptant et de la distribution des factures clients.

L'Attaché Commercial

Cette section assiste la clientèle, reçoit les clients, suit les règlements des clients et établit aussi les factures. Elle établit aussi les bons de commande reçus des clients qu'elle adresse à l'ordonnancement en vue de programmer la production. L'Administration des ventes

Cette section réceptionne les bons de commande des clients, élabore les demandes de fabrication, émet les bons de livraison, détermine les statistiques des ventes et détermine le chiffre d'affaire commercial mensuel.

L'Ordonnancement

C'est la section administrative de la production. Elle a pour mission le lancement et le suivi des commandes, la gestion des matières premières consommables, la planification des productions.

6- La Direction Production

Dirigé par un Directeur Industriel, il est assisté dans sa tâche par :

- un Responsable Technique et Maintenance : chargé de l'entretien et de la

maintenance du parc machine et autres (électricité...), de l'entreprise ;

- un Responsable Production Tubes Laminés : chargé de la production des

tubes laminés ;

- un Responsable Production Préformes : chargé de la production des préformes ;

- un Chef de Production soufflage traditionnel, injection et Wall to Wall : chargé de la production des produits des ateliers de soufflage et d'injection et du site wall to wall

- un Responsable Qualité : chargé du contrôle de la qualité du produit fini par rapport au BAT (bon à tirer) ou échantillon témoin avant livraison, des essais de nouveaux produits, de la gestion des réclamations ou plaintes des clients, de la gestion des produits non conformes.

DEUXIÈME PARTIE

LA GESTION DE LA TRÉSORERIE DANS UNE

ENTREPRISE : CAS DE LA SISEP

Les transactions financières d'une entreprise font intervenir la trésorerie. Dans cette partie, nous développerons notre thème en présentant tout ce qui constitue la trésorerie dans une entreprise et comment elle peut être gérée de manière efficiente, mais aussi en présentant sa gestion à la SISEP.

CHAPITRE 1: LA TRÉSORERIE DANS L'ENTREPRISE

La trésorerie est constituée des disponibilités dont dispose l'entreprise, qu'elles soient en banques, en centre de chèques postaux ou dans les caisses de l'entreprise. Elle correspond à la différence entre les disponibilités et les concours bancaires qui lui ont été accordés. La trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l'entreprise, qu'elles concernent l'exploitation ou les autres activités. Elle est la traduction en termes monétaires de toutes les décisions et opérations de l'entreprise.

Il s'agira pour nous dans ce chapitre, de présenter la trésorerie dans une entreprise en général, quant à sa prévision, ses sources de financement, sa gestion et son analyse.

I - LE BUDGET DE TRÉSORERIE

Toute entreprise se doit, avant le début d'un exercice comptable, d'élaborer les budgets qui sont des outils financiers qui permettent de traduire les objectifs de l'entreprise en chiffres et de suivre son activité en rapprochant les prévisions (les budgets) à la réalité (les comptes). Le budget de trésorerie est la synthèse de tous les autres budgets élaborés.

1- Définition

Le budget de trésorerie est donc la transformation des charges et des produits de tous les budgets précédents en termes monétaires par les encaissements et les décaissements.

Le budget de trésorerie est généralement établi pour l'année par période mensuelle.

2- Élaboration du budget de trésorerie

Pour élaborer un budget de trésorerie, certaines informations sont strictement nécessaires :

- le bilan de l'exercice précédent ;

- les différents budgets approuvés de l'exercice en cours ;

- les encaissements et les décaissements non courants, qui ne sont pas prévu dans un budget précis.

Dans la pratique, le budget de trésorerie est précédé de trois budgets partiels : - le budget des encaissements ;

- le budget de TVA ;

- le budget des décaissements.

Pour mieux présenter et expliquer l'élaboration du budget de trésorerie, nous procèderons par un cas pratique.

Cas pratique

Une société X nous demande d'établir son budget de trésorerie relatif au premier semestre de l'année N. Elle dispose des documents et renseignements suivants : Bilan au 31 décembre N-1 (en milliers de francs cfa)

ACTIF

Montant
Brut

Amort./
Provis°

Montant
Net

PASSIF

MONTANT

Immobilisations

380

000

128

000

252

000

Capitaux propres

324

360

Stock de MP

22

380

 
 

22

380

 
 
 

Stock de PF

33

200

 
 

33

200

Fournisseurs MP

23

720

Clients (Effets)

46

000

 
 

46

000

Charges sociales

9

500

Disponibilités

11

440

 
 

11

440

TVA à payer

7

440

TOTAL

493

020

128

000

365

020

TOTAL

365

020

Budgets du premier semestre de l'année N (en milliers de francs cfa) Budget des ventes

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Totaux

Prix unitaire

 

200

 

200

 

200

 

200

 

200

 

200

 

-

Quantités vendues

 

200

 

500

 

250

 

750

 

250

 

350

2

300

Chiffres d'affaires HT

40

000

100

000

50

000

150

000

50

000

70

000

460

000

TVA 18%

7

200

18

000

9

000

27

000

9

000

12

600

82

800

Chiffres d'affaires TTC

47

200

118

000

59

000

177

000

59

000

82

600

542

800

 

Budget de production

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Totaux

Charges directes

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- Consommation matière

40

000

32

000

44

000

48

000

20

000

24

000

208

000

- Salaires de production

4

000

3

000

4

200

4

400

3

000

3

000

21

600

- Charges sociales

2

000

1

500

2

100

2

200

1

500

1

500

10

800

Charges indirectes

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- Entretien

1

000

 

500

1

000

2

000

 

500

 

200

5

200

- Assurances

3

000

3

000

3

000

3

000

3

000

3

000

18

000

- Taxe professionnelle

1

000

1

000

1

000

1

000

1

000

1

000

6

000

- Amortissements

3

000

3

000

3

000

3

000

3

000

3

000

18

000

Total charges de
production

54

000

44

000

58

300

63

600

32

000

35

700

287

600

TVA sur frais d'entretien

 

180

 

90

 

180

 

360

 

90

 

36

 

936

Les charges indirectes, hormis les charges d'entretien, sont des charges abonnées. Budget des achats en valeur (matières premières)

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Totaux

Stock en début de mois

22

380

12

380

20

380

26

380

28

380

8

380

 
 

Achat (début de mois)

30

000

40

000

50

000

50

000

 

-

30

000

200

000

Consommation du mois

40

000

32

000

44

000

48

000

20

000

24

000

208

000

Stock de fin de mois

12

380

20

380

26

380

28

380

8

380

14

380

 
 

TVA sur achat de MP

5

400

7

200

9

000

9

000

 

-

5

400

36

000

Budget des services fonctionnels

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Totaux

Salaire et appointement

15

000

15

000

15

000

15

000

15

000

15

000

90

000

Charges sociales

7

500

7

500

7

500

7

500

7

500

7

500

45

000

Charges de gestion

2

000

3

000

 

500

1

000

2

000

 

800

9

300

Total charges des
services fonctionnels

24

500

25

500

23

000

23

500

24

500

23

300

144

300

TVA/charges de gestion

 

360

 

540

 

90

 

180

 

360

 

144

1

674

Budget des investissements

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Totaux

Acquisition machine

 
 
 
 
 
 
 
 

Industrielle HT

-

-

70

000

-

-

-

 

TVA 18%

 
 

12

600

 
 
 
 

Total investissements
TTC

-

-

82

600

-

-

-

 

Renseignements divers

Règlements clients

Les ventes sont encaissées moitié comptant, moitié 30 jours date de facturation, par le biais d'effets escomptables.

Règlements fournisseurs

Les fournisseurs de matières premières sont réglés à 30 jours fin de mois. Les autres fournisseurs sont réglés comptant.

Taxe sur la valeur ajoutée

Tous les produits et les charges passibles de TVA sont imposés au taux de 18%. L'entreprise paye la TVA le 15 du mois suivant. Le crédit de TVA éventuel s'impute sur la TVA à payer des mois suivants.

Règlements divers

- L'acompte de taxe professionnelle de 6 000 000 F CFA est payé en juin.

- Les primes d'assurances annuelles s'élèvent à 36 000 000 F CFA et sont réglées globalement en mars.

- Les salaires sont payés le dernier jour du mois échu.

- Les charges sociales relatives aux salaires sont payées le 15 du mois suivant. - La machine industrielle est réglée 60% au comptant et le solde en Août N.

2-1. Le budget des encaissements

L'élaboration du budget des encaissements (ou recettes) prend en compte à leur date de réalisation (ou d'encaissement) :

- les créances du bilan d'ouverture ;

- les effets à recevoir du bilan d'ouverture ;

- les acomptes prévisionnels versés par certains clients ;

- le budget des ventes TTC ;

- les emprunts et les subventions ;

- les cessions d'immobilisations et des titres de placement ;

- les produits financiers ;

- les apports de capital en numéraire ;

- tout ce qui est susceptible d'entraîner une entrée d'argent.

Modèle de budget des encaissements Les montants sont en milliers de francs CFA.

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Total du
semestre

Chiffres d'affaires TTC

47

200

118

000

59

000

177

000

59

000

82

600

542 800

Clients de l'année N-1 (cf. bilan N-1)

46

000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

BILAN

 

Encaissements comptant dans le mois

23

600

59

000

29

500

88

500

29

500

41

300

 

(1/2 du CA TTC)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Encaissements par effets escomptés (à 30 jours date facturation)

 
 

23

600

59

000

29

500

88

500

29

500

41 300

Total des

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Encaissements

69

600

82

600

88

500

118

000

118

000

70

800

 

Explication:

Le montant de 41 300 000 F CFA figurant dans la colonne "Bilan" sera pris en compte dans le « Bilan prévisionnel » dans le compte "Clients, Effets à recevoir", à l'actif.

2-2. Le budget de TVA

Le budget de TVA a pour objectif de déterminer la dette fiscale de l'entreprise ou sa créance à l'égard du trésor.

La TVA à payer d'un mois donné est payable au plus tard le 15 du mois suivant.

TVA due du mois (M) = TVA collectée ou facturée (M)

- TVA déductible ou récupérable (M) - Crédit de TVA antérieur (M-1)

Si le montant est positif : dette vis-à-vis de l'Etat TVA due.

Si le montant est négatif : créance vis-à-vis de l'Etat Crédit de TVA à déduire sur la TVA à payer du mois suivant et les mois ultérieurs jusqu'à épuisement.

Modèle de budget de TVA

Les montants sont en milliers de francs CFA.

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Total du
semestre

TVA collectée sur Vente (cf. budget des ventes)

7

200

18

000

9

000

27

000

9

000

12

600

BILAN

TVA déductible sur :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Charges d'entretien

 

180

 

90

 

180

 

360

 

90

 

36

 

Achat de MP

5

400

7

200

9

000

9

000

 

-

5

400

 

Charges de gestion

 

360

 

540

 

90

 

180

 

360

 

144

 

Immobilisation

 

-

 

-

12

600

 

-

 

-

 

-

 

TVA due

1

260

10

170

 
 

17

460

8

550

7

020

 

Crédit de TVA

 
 
 
 

12

870

-12

870

-4

590

 
 
 

TVA à
payer

7

440

1

260

10

170

 

-

 

-

3

960

7 020

Explication:

TVA à payer de 7 440 000 F CFA (Janvier) = données obtenues dans le bilan N-1.

TVA à payer de 1 260 000 F CFA (Février) = TVA due du mois de Janvier à payer le 15 Février.

Crédit de TVA de 4 590 000 F CFA (Mai) = 17 460 000 - 12 870 000 (crédit de TVA du mois d'Avril à déduire de la TVA due du mois de Mai).

TVA à payer de 3 960 000 F CFA (Juin) = 8 550 000 - 4 590 000 (TVA à payer du mois de Mai à payer au mois de Juin).

Le montant de 7 020 000 F CFA figurant dans la colonne "Bilan" sera pris en compte dans le « Bilan prévisionnel » dans le compte "Etat, TVA due", au passif.

2-3. Le budget des décaissements

L'élaboration du budget des décaissements (ou dépenses) prend en compte à leur date d'exigibilité (ou de décaissement) :

- les dettes fournisseurs du bilan d'ouverture ;

- le budget de la TVA (TVA à payer) ;

- les charges TTC budgétisées (approvisionnement, production, frais généraux et autres charges) ;

- les décaissements relatifs au budget d'investissement ;

- les autres décaissements à caractère financier à savoir le remboursement des emprunts, les intérêts des emprunts, les dividendes à payer, l'octroie des prêts ;

- l'impôt sur les bénéfices ;

- les acquisitions d'immobilisation ;

- tout ce qui est susceptible d'entraîner une sortie d'argent.

Remarque: Les dotations aux amortissements ne constituant pas des charges décaissables (dépenses), ne sont pas prises en compte dans le budget des décaissements.

Modèle de budget des décaissements Les montants sont en milliers de francs CFA.

Mois

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

BILAN

Achats de MP TTC

23

720

35

400

47

200

59

000

59

000

 

-

35

400

Charges d'entretien TTC

1

180

 

590

1

180

2

360

 

590

 

236

 
 

Charges de gestion TTC

2

360

3

540

 

590

1

180

2

360

 

944

 
 

Investissements TTC

 
 
 
 

49

560

 
 
 
 
 
 

33

040

Taxe professionnelle

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

000

 
 

Assurances

 
 
 
 

36

000

 
 
 
 
 
 

18

000

Salaires et appointements

19

000

18

000

19

200

19

400

18

000

18

000

 
 

Charges sociales

9

500

9

500

9

000

9

600

9

700

9

000

9

000

TVA à payer

7

440

1

260

10

170

 

-

 

-

3

960

7

020

Total des

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Décaissements

63

200

68

290

172

900

91

540

89

650

38

140

 
 

Explication:

Achats de MP TTC de 23 720 000 F CFA (Janvier) = Fournisseurs MP du Bilan N-1. Aussi, les fournisseurs de matières premières étant réglés à 30 jours fin de mois, alors la dette de 35 400 000 F CFA de Janvier sera réglé en Février et ainsi de suite.

Investissements TTC de 49 560 000 F CFA (Mars) = 82 600 000 x 60% (règlement de 60% au comptant).

Assurances de 36 000 000 F CFA (Mars) = assurance de l'année N-1 à payer en Mars N.

Salaires et appointements de 19 000 000 CFA (Janvier) = 4 000 000 (cf. budget de production) + 15 000 000 F CFA (cf. budget des services fonctionnels).

Charges sociales de 9 500 000 F CFA (Janvier) = Charges sociales du Bilan N-1.

Charges sociales de 9 500 000 F CFA (Février) = 2 000 000 (cf. budget de production) + 7 500 000 (cf. budget des services fonctionnels). Aussi, les charges sociales salariales étant payées le 15 du mois suivant, alors celle de Janvier sera réglée en Février.

Pour la TVA à payer, renseigner le tableau à partir du budget de TVA. Concernant la colonne du « Bilan prévisionnel » :

- Achats de MP TTC de 35 400 000 F CFA = dette fournisseur de Juin à régler en Juillet. Ce montant sera dans le compte "Fournisseurs de matières premières", au passif.

- Investissement TTC de 33 040 000 F CFA = 82 600 000 x 40% (règlement de 40% en Août). Ce montant sera dans le compte "Fournisseurs d'investissements", au passif.

- Assurances de 18 000 000 F CFA = charges d'assurances du premier semestre de l'année N et qui sera réglées en Mars N+1. Ce montant sera dans le compte "Charges constatées d'avances", à l'actif.

- Charges sociales de 9 000 000 F CFA = charges sociales de Juin à payer le 15 Juillet. Ce montant sera dans le compte "Dettes sociales", au passif.

2-4. Le budget de trésorerie

Le budget de trésorerie est déterminé à partir de la formule suivante :

Trésorerie finale = Trésorerie initiale + Encaissements - Décaissements

Au cas où le budget de trésorerie fait apparaître des soldes négatifs, il faut trouver des solutions à ce besoin à court terme. On pourra donc :

- soit mobiliser des créances avant terme ;

- soit renégocier les délais accordés par les fournisseurs et ceux accordés aux clients ;

- soit négocier des découverts bancaires.

Modèle de budget de trésorerie
Les montants sont en milliers de francs CFA.

Intitulés

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

 

Juin

 

Trésorerie Initiale

11

440

144

240

295

130

556

530

766

070

 

973

720

Encaissements (+)

69

600

82

600

88

500

118

000

118

000

 

70

800

Décaissements (-)

63

200

68

290

172

900

91

540

89

650

 

38

140

Trésorerie
Finale

144

240

295

130

556

530

766

070

973

720

1

082

660

Explication:

La trésorerie initiale de Janvier est le montant des disponibilités du bilan d'ouverture (cf. Bilan N-1).

La ligne des Encaissements est renseignée à partir du budget des encaissements (total des encaissements).

La ligne des Décaissements est renseignée à partir du budget des décaissements (total des décaissements).

La trésorerie finale de Janvier devient la trésorerie initiale de Février et ainsi de suite.

La trésorerie finale de 1 082 660 000 F CFA (Juin) constituera les "Disponibilités", inscrites à l'actif du "Bilan prévisionnel".

II - LES SOURCES DE FINANCEMENT DE LA TRÉSORERIE

Pour le fonctionnement de l'entreprise, elle doit disposer de ressources financières. Et pour obtenir ces ressources, elle doit avoir des sources de financement de sa trésorerie.

Ce financement peut s'opérer, soit à partir des ressources générées par les activités de l'entreprise : ce sont les financements internes, soit par le financement des activités de l'entreprise par des ressources d'origines externes : ce sont les financements externes.

1- Le financement interne

1-1. Les ventes au comptant

Les ventes au comptant obligent le client à effectuer le règlement de la facture avant la livraison des marchandises. Les règlements pourront être effectués par versements d'espèces ou par virements bancaires et le reçu de versement remis par la caisse où l'avis de virement remis par la banque devra être présenté au gestionnaire de stocks afin de faire la livraison des marchandises au client.

Les ventes au comptant sont très importantes et avantageuses pour le fonctionnement de l'entreprise parce qu'elles permettent de disposer de liquidités immédiates.

1-2. Les ventes à terme

Les ventes à terme (ou à crédit) permettent au client de disposer de la marchandise et de régler à une date déterminée. Elles se font généralement pour les montants importants. A la réception du bon de commande du client, la facture client est établie avec la date de règlement de la facture spécifiée dessus, puis la commande est livrée. La durée de crédit est déterminée par l'entreprise.

Pour bénéficier de la vente à terme, concernant les clients étrangers, l'entreprise devra exiger du client une lettre de crédit ou un crédit documentaire, communément appelé « CREDOC » qui est l'opération par laquelle la banque du client s'engage sur ordre et pour le compte de celui-ci à nous régler dans un délai

déterminé, via notre banque, un montant déterminé contre la remise de documents strictement conformes justifiant la valeur et l'expédition des marchandises.

Le crédit documentaire est aujourd'hui très utilisé pour sécuriser les transactions de commerce international.

Notons aussi qu'à la vente, une partie du montant peut être réglée au comptant, appelé avance ou acompte, et le reste à crédit. Ces éléments étant mentionnés sur la facture client. Cette méthode est beaucoup utilisée.

Les ventes à terme font l'objet d'un suivi très rigoureux compte tenu de l'importance de la valeur des crédits.

2- Le financement externe

2-1. Les emprunts bancaires (long terme)

Lorsque l'entreprise a des déficits de trésorerie, elle peut avoir recours à des emprunts bancaires, qui sont des dettes financières résultant de l'octroi de prêts remboursables à terme qui participent, conjointement avec les capitaux propres, à la couverture des besoins de financement durable de l'entreprise.

L'entreprise emprunte ces sommes importantes avec les banques avec qui elle est en relation, c'est-à-dire où ses comptes sont domiciliés. Ce qui lui permet d'avoir plus aisément ces prêts.

2-2. Les contrats de leasing (crédit-bail)

Pour le financement de ses investissements, l'entreprise peut avoir recours à des contrats de leasing ou encore appelé contrat de crédit-bail avec sa banque ou d'autres établissements spécialisés, lorsqu'elle est en déficit de trésorerie.

Le contrat de crédit-bail est un contrat de location de biens immobiliers ou mobiliers comportant pour le locataire la faculté d'acquérir le bien concerné, contre paiement d'un prix convenu (levée d'option) en fin de contrat.

Selon le principe comptable du SYSCOHADA : « la prééminence de la réalité sur l'apparence », le contrat de leasing est comptabilisé chez le preneur, comme une acquisition d'immobilisation financée par emprunt, en faisant l'hypothèse que l'option sera levée.

2-3. Les crédits bancaires (court terme)

Encore appelés « crédits courants » ou « crédit d'exploitation » ou encore « crédits de fonctionnement », les crédits bancaires à court terme ont pour objet d'assurer l'équilibre de la trésorerie de l'entreprise. Ils servent, par exemple, à faire face aux règlements des fournisseurs et aux dépenses courantes de l'entreprise (salaires, frais de mission, etc.).

Les crédits bancaires sur lesquels nous nous appesantisserons sont les escomptes d'effets et les découverts bancaires, mais il existe plusieurs autres crédits bancaires.

L'escompte d'effet : c'est l'opération par laquelle le banquier met à la disposition d'une entreprise le montant d'un effet de commerce (lettre de change, billet à ordre), sous déduction des agios.

Le découvert bancaire : on appelle découvert le solde débiteur d'un compte bancaire au niveau de la banque. En général, le banquier fixe un plafond (montant maximum débiteur) selon la taille et le chiffre d'affaires de l'entreprise, la situation financière... En d'autres termes, la banque donne la possibilité pour l'entreprise d'effectuer des dépenses à partir de son compte bancaire non provisionné, jusqu'à un certains plafond. Il présente l'avantage d'avoir un crédit ne donnant lieu au paiement d'intérêts que sur les utilisations réelles. Toutefois, au taux du découvert s'ajoutent, lors de l'arrêté du compte de l'entreprise, la "commission de découvert" et la "commission de mouvement", qui accroissent considérablement le coût de cette forme de crédit, dont le taux d'intérêt est toujours supérieur à celui de l'escompte.

2-4. Les avances de fonds

Lorsque l'entreprise fait partie d'un groupe, elle peut bénéficier des crédits à l'intérieur du groupe. Aussi, lorsqu'elle est en difficulté de trésorerie, elle peut se faire régler une facture d'un fournisseur quelconque par une entreprise du groupe. Et une note de débit est adressée à l'entreprise, pour le remboursement du montant de la facture qui se fait sans intérêt ou à un taux d'intérêt faible.

III - LES MOUVEMENTS DE LA TRÉSORERIE

Les mouvements de la trésorerie sont essentiellement constitués des mouvements de la banque et de la caisse.

Les mouvements de la banque sont l'ensemble des opérations financières effectuées avec les différentes banques et ceux de la caisse sont les différentes opérations effectuées par la caisse. Ces mouvements peuvent venir selon leur nature en augmentation ou en diminution des comptes respectifs.

1- Les mouvements débiteurs de la banque et de la caisse 1-1. Les mouvements débiteurs de la banque

1-1-1. Les remises de chèques à l'encaissement

Pour le règlement de sa facture, le client peut émettre un chèque à l'ordre de l'entreprise. Il y a aussi les cas où le personnel émet un chèque à l'ordre de la société pour les règlements de prêts.

Ecritures comptables de réception de chèques

513

 
 

Chèques à encaisser

 

X

X

 

411

 

Clients

 
 
 
 
 

(suivant chèque n°....)

 
 
 
 
 
 
 

Une fois en possession de ces documents de paiement, le trésorier procèdera au tri des chèques par banque et au remplissage d'un bordereau de remise de chèque à l'encaissement. Les bordereaux sont élaborés par chaque banque et l'entreprise n'a qu'à les retirer. Les chèques, endossés (cachet indiquant la banque + numéro de compte bancaire) devront être joints au bordereau puis convoyés à la banque pour l'encaissement.

Ecritures comptables de remise de chèques à l'encaissement

 

514

 
 

Chèques à l'encaissement

X

X

 
 

513

 

Chèques à encaisser

(bordereau remise encaiss.)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Remarque: Dans la pratique, ces deux écritures ci-dessus sont passées en une seule, ci-dessous :

514

 
 

Chèques à l'encaissement

X

X

 

411

 

Clients

 
 
 
 
 

(bordereau remise encaiss.)

 
 
 
 
 
 
 

Lorsque l'encaissement du chèque sera effectif, il recevra un avis de crédit de la banque.

Ecritures comptables de l'encaissement effectif du chèque

521

 
 

Banque

 
 

X

X

 

514

 

Chèques à l'encaissement

(encaissement effectif)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Il est important pour le trésorier qu'il est une connexion internet, ce qui lui permettra de consulter son compte directement, via le site web de la banque.

1-1-2. Les effets de commerce

Les effets de commerce sont des titres qui matérialisent une créance. C'est un contrat par lequel le débiteur s'engage à régler sa dette à une certaine date (échéance). Ce sont la lettre de change et le billet à ordre.

En considérant que l'entreprise tire une lettre de change sur le client DUPONT, nous serons donc ici le "tireur" et le client DUPONT, le "tiré".

Ecritures comptables à la réception de la lettre de change 01-oct

Clients, effet à recevoir

Clients

(selon lettre de change n°56)

412

411

240 000

240 000

512

412

240 000

Exemple de Lettre de change

ENTREPRISE

Contre cette lettre de change stipulée sans Frais veuillez payer la somme indiquée ci-dessous à l'ordre de

Nous mêmes

A Cergy Le BP FCFA 240 000

Acceptation ou aval

Montant pour contrôle 240 000

Date de création 1/1 0/N

Echéance 30/1 2/N

Rib du tiré

Code établissement

Code guichet

Numéro de compte

17805

000428

11204809001

Valeur en Marchandises

Nom et adresse du tiré

Clé Rib

76

Dupont

33 rue Pierre Baratin 69100 Villeurbanne

a) Effets remis à l'encaissement

Le trésorier devra remplir le « bordereau de remise d'effets » et cocher la case "encaissement". Puis endosser la traite en indiquant la banque et le numéro du compte bancaire. Joindre la lettre de change et le bordereau de remise d'effets à viser par le chef comptable, et déposer à la banque pour l'encaissement au moins un mois avant la date d'échéance.

Ecritures comptables à la remise de l'effet à l'encaissement

15-déc

Effets à l'encaissement

Clients, EAR

(selon bordereau de remise d'effets)

240 000

Lorsque l'effet est encaissé, notre banque nous envoie un "avis de crédit". Exemple d'avis de crédit :

BACI

02-janv

 

AVIS DE CREDIT

 

Effet à l'encaissement échéance 30/12

240

000

Commission

6

000

TPS/commission 10%

 

600

Total à votre crédit

233

400

521

6312

Ecritures comptables de l'avis de crédit

02-janv

Banque

Frais sur effets

Effets à l'encaissement

(selon avis de crédit)

512

240 000

233 400

6 600

NB: La TPS sur les commissions bancaires n'est pas déductible (taux : 10% du montant hors taxe).

b) Effets remis à l'escompte

Le trésorier peut, pour des raisons de déficit de trésorerie, vendre la lettre de change à sa banque avant l'échéance, c'est-à-dire escompter l'effet. Ensuite il devra remplir le « bordereau de remise à l'escompte » et cocher la case "escompte en intérêts". Endosser la traite. Joindre la lettre de change et le bordereau de remise d'effets à viser par le chef comptable, et déposer à la banque pour l'escompte au moins un mois avant la date d'échéance.

Ecritures comptables à la remise de l'effet à l'escompte

31-oct

Clients, EENE

Clients, EAR

(selon bord. rem. effet escompté)

415

412

240 000

240 000

Lorsque notre banque est d'accord après analyse, elle nous envoie un "avis de crédit".

NB: La TPS sur les agios bancaires est déductible (Taux : 10% du montant hors taxe).

Ecritures comptables de l'avis de crédit

 

05-janv

 

521

 

Banque

Mt net

 

675

 

Escomptes des effets de commerce

Mt agios

 

4454

 

TVA/services extérieurs

Mt tps/agios

 
 

565

Escompte de crédit ordinaire

 

Mt Nominal

(selon avis de crédit)

A l'échéance de l'effet, dans le cas où le client règle effectivement l'effet, le trésorier passera l'écriture suivante pour solde des comptes 565 et 415 :

30-déc

Escompte de crédit ordinaire Clients, EENE

(pour solde de tout compte)

565

415

240 000

240 000

1-1-3. Les virements clients

Pour assurer une sécurité de transaction, le trésorier peut exiger des clients locaux ou étrangers, les règlements des factures par ordre de virements.

Ecritures comptables des virements clients

521

 
 

Banque

 
 

X

X

 

411

 

Clients

 
 
 
 
 

(suivant ordre de virement reçu)

 
 
 
 
 
 
 

1-1-4. Les emprunts et crédits bancaires

Cette partie étant largement expliquée plus haut, nous présenterons les écritures qui en découlent (cf. pages 24-25).

Ecritures comptables des emprunts bancaires

mt emprunt

mt emprunt

Banque

Emprunt et dette auprès des EDC

(emprunt bancaire)

521

162

Ecritures comptables des crédits bancaires

Comme nous l'avons expliqué plus haut, les crédits bancaires sur lesquels nous nous appesantisserons sont les escomptes d'effets et les découverts bancaires. Pour les écritures des escomptes d'effets, voir ci-dessus (cf. pages 29-30).

Pour les découverts bancaires, il n'y a pas d'écritures puisque la banque nous laisse faire nos transactions à partir de nos comptes malgré que le solde soit sans provision. Le solde de notre compte banque deviendra donc créditeur.

1-1-5. La conciliation des comptes banques

La conciliation des comptes n'est rien d'autres que l'état de rapprochement bancaire, qui se fait chaque fin de mois. C'est un travail extra-comptable qui permet d'expliquer les différences entre le solde du compte « 521 » et le solde du relevé bancaire. Le trésorier dressera deux tableaux, généralement jumelés :

- un tableau appelé « La banque chez Nous : 521 »

- un tableau appelé « Nous à la banque : relevé bancaire »

A la fin de chaque rapprochement bancaire, le trésorier devra ajuster son compte banque en enregistrant dans sa comptabilité les opérations manquantes récapitulées dans le tableau « La banque chez Nous ».

Ecritures comptables pour les opérations concernant le débit du compte « 521 »

521

 
 

X

 

Banque

 

411

Clients

 

X

 

77

Produits financiers

 

X

 

512

Effets à l'encaissement

 

X

 

565

Escompte de crédits ordinaires

 

X

(suivant rapproch. bancaire du mois)

1-2. Les mouvements débiteurs de la caisse 1-2-1. Les approvisionnements de caisse

Pour le fonctionnement de l'entreprise, la caisse doit toujours être alimentée. Et pour ce cela un chèque est émis par le trésorier pour l'approvisionnement de la caisse lorsqu'elle tend vers la rupture de liquidités.

X

X

571

585

Caisse

Virement de fonds

(approvisionnement caisse)

Ecritures comptables d'approvisionnement

571

411

1-2-2. Les ventes en espèces

Il s'agit des ventes au comptant réglées en espèces. Ecritures comptables

X

X

Caisse

Clients

(suivant reçu caisse)

2- Les mouvements créditeurs de la banque et de la caisse

2-1. Les mouvements créditeurs de la banque

2-1-1. Les chèques émis

Pour le règlement de ses fournisseurs, des impôts, le reversement de la TVA, etc, l'entreprise pourra émettre des chèques.

Ecritures comptables

4....

 
 

Comptes de tiers

 

X

X

 

521

 

Banque

 
 
 
 
 

(suivant chèque n°....)

 
 
 
 
 
 
 

Pour les chèques émis pour l'approvisionnement de la caisse, le trésorier passera l'écriture suivante :

585

 
 

Virement de fonds

 

X

X

 

521

 

Banque

 
 
 
 
 

(chèque n°... approvision. caisse)

 
 
 
 
 
 
 

2-1-2. Les retours d'impayés

Ce sont les chèques ou les effets remis à la banque pour encaissement ou encore les effets escomptés, mais qui à l'échéance n'ont pas donné lieu à un paiement. Cela peut être dû à :

- une non conformité de la signature ;

- une non concordance des montants en chiffre et en lettre ;

- un chèque sans provision ;

- une non solvabilité du client.

514

411

-X

-X

Nous présenterons seulement ici les écritures qui mouvementent le compte « 521 ».

Ecritures comptables des retours d'impayés de chèques

Chèques à l'encaissement

Clients

(annulation pour chèque impayé)

Puis demander au client de nous établir un autre chèque.

Ecritures comptables des retours d'impayés d'effets remis à l'encaissement

6312

 
 

Frais sur effets

 

X

X

 

521

 

Banque

 
 
 
 
 

(pour frais supportés)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ecritures comptables des retours d'impayés d'effets escomptés

565

 
 

VN

 

Escompte de crédit ordinaire

6312

 

Frais sur effets

frais

 
 

521

Banque

 

VN+frais

(avis de débit de la banque)

2-1-3. Les virements émis

Pour le règlement des factures des fournisseurs étrangers, le trésorier peut opter pour les virements qui assurent une sécurité du règlement. Il y a aussi les virements émis pour le paiement des salaires des employés disposant d'un compte bancaire.

 

Ecritures

comptables des virements fournisseurs

 

Ecritures

comptables des virements salaires

 
 
 
 
 
 
 

Personnel, rémunérations dues Banque

(virement émis)

422

521

X

X

401

 
 
 

Fournisseurs

 
 

X

X

 

521

 

Banque

 
 
 
 
 

(virement émis)

 
 
 

2-1-4. Les frais bancaires

Ces frais sont engendrés par les prestations de services effectuées par la banque au profit de l'entreprise et les remboursements de crédits octroyés. Ces frais appelés agios sont constitués des intérêts et des commissions.

Ecritures comptables

631

 
 

Frais bancaires

 

X

X

 

521

 

Banque

 
 
 
 
 

(suivant relevé bancaire)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2-1-5. Les remboursements d'emprunts et crédits bancaires

Cette partie étant largement expliquée plus haut, nous présenterons les écritures qui en découlent (cf. pages 24-25).

Ecritures comptables des remboursements d'emprunts bancaires

6712

 
 

mt Intérêt

 

Intérêts/emprunts auprès des EDC

162

 

Emprunts et dettes auprès des EDC

mt Amort.

 
 

521

Banque

 

mt annuités

 
 

(remboursement emprunt)

 
 

Ecritures comptables de paiement de redevance (contrat de crédit- bail)

Dans le cas où l'entreprise aurait négocié le contrat de crédit-bail avec sa banque, à l'échéance des redevances la banque débitera notre compte.

623

 
 

Redevances de crédit-bail

X

X

 

521

 

Banque

 
 
 
 
 

(suivant avis de débit)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2-2. La conciliation des comptes banques

A la fin de chaque rapprochement bancaire, le trésorier devra ajuster son compte banque en enregistrant dans sa comptabilité les opérations manquantes récapitulées dans le tableau « La banque chez Nous ».

Ecritures comptables pour les opérations concernant le crédit du compte « 521 »

631

 
 

X

 

Frais bancaires

411

 

Clients

X

 

6...

 

Comptes de charges

X

 

4...

 

Comptes de tiers

X

 

402

 

Fournisseurs, EAP

X

 

675

 

Escompte effets de commerce

X

 
 

521

Banque

 

X

(suivant rapproch. bancaire du mois)

2-3. Les mouvements créditeurs de la caisse

Les mouvements de nature créditrice effectués par la caisse de l'entreprise se résument aux dépenses engagées, généralement n'excédant pas un montant fixé par l'entreprise. Nous avons principalement :

- les règlements en espèces des factures d'achat ou de prestation de services ; - les règlements de salaires par billetage ;

- les avances sur salaire ;

- les frais de mission du personnel ;

- les sorties d'espèces contre remise de chèque par le personnel...

Ecritures comptables

4...

 
 

Comptes de tiers

 

X

X

 

571

 

Caisse

 
 
 
 
 

(suivant reçu caisse)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

IV - LES EXCÉDENTS ET LES DÉFICITS DE TRÉSORERIE

A la fin de l'exercice comptable, le trésorier détermine l'excédent ou le déficit de trésorerie. Nous présenterons donc dans ce paragraphe les décisions que l'entreprise pourrait prendre, quant à la gestion de ses excédents ou déficits.

1- Excédents de trésorerie

L'ETE (l'Excédent de Trésorerie d'Exploitation) représente la trésorerie gagnée (ou perdue) par l'entreprise, au cours de l'exercice, du seul fait de ses opérations d'exploitation.

ETE = Encaissements sur ventes

- Décaissements sur ventes

- Décaissements sur autres charges d'exploitation - Règlements TVA à décaisser

 

Plus l'ETE est important, plus la rentabilité de l'exploitation et le potentiel de l'autofinancement sont grands. Il est donc nécessaire de les contrôler régulièrement.

L'entreprise pourra opter pour un dépôt à terme (D.A.T), qui est le blocage d'un fonds dans un compte bancaire moyennant rémunération à un taux consentis pour une période déterminée.

2- Déficits de trésorerie

Le déficit de trésorerie signifie que l'ETE est négatif, ce qui veut dire que l'exploitation consomme de la trésorerie au lieu d'en dégager : les encaissements sont inférieurs aux décaissements, ce qui se traduit par une rentabilité insuffisante. Lorsque les cas de déficit de trésorerie se présente, le trésorier pourra faire appel à des financements bancaires à court ou long terme, tels que les découverts et les emprunts. Les emprunts sont essentiellement destinés à couvrir les insuffisances de trésorerie pour les investissements.

V - ANALYSE DE LA TRÉSORERIE

Cette analyse est faite dans le but de déterminer la trésorerie nette et de faire les commentaires qui s'imposent. Il est alors intéressant de faire cette analyse à partir du bilan fonctionnel, préconisé par le plan comptable. Le bilan fonctionnel est indiqué pour cela car il permet de mieux appréhender la structure du bilan comptable par le classement des postes de celui-ci en cycles. Ce sont :

- le cycle des investissements : il concerne les immobilisations incorporelles,

corporelles et financières (quelles que soient leurs durées de vie), ainsi que les

charges à répartir sur plusieurs exercices et les primes de remboursement des

obligations ;

- le cycle de financement : il regroupe les postes de capitaux propres, des dettes financières (quelles que soient leurs dates d'échéance) ainsi que les amortissements et les provisions ;

- le cycle d'exploitation : étendue au sens large, elle reçoit tous les autres postes, c'est-à-dire l'actif circulant, la trésorerie-actif, le passif circulant et la trésorerie-passif.

1- Le Fond de Roulement Net (FRN)

Le fonds de roulement net est la partie des ressources durables (capitaux propres + dettes financières) qui concourt au financement de l'actif circulant. Il constitue une garantie de liquidité de l'entreprise. Plus il est important, plus grande est cette garantie.

FRN = Ressources durables - Emplois stables

Le FRN, pris isolément n'a qu'une signification relative. Pour déterminer si son niveau est satisfaisant, il faudra le comparer au besoin de financement global.

2- Le Besoin de Financement Global (BFG)

Le BFG étant obtenu en faisant la différence entre l'actif circulant et le passif circulant, analyser son contenu revient à analyser les composants de l'actif circulant et du passif circulant. Le niveau du BFE est influencé par la durée des crédits que l'entreprise accorde aux clients et celle des dettes que le fournisseur lui accorde. Il est donc nécessaire pour l'entreprise de connaître et de maîtriser ces durées à travers l'analyse des ratios de rotation.

BFG = Actif circulant - Passif circulant

3- La Trésorerie Nette (TN)

La trésorerie nette est la différence entre l'actif de trésorerie et le passif de trésorerie.

TN = Trésorerie actif - Trésorerie passif

ou

TN = Fonds de Roulement Net - Besoin de Financement Global

si FRN > BFG, alors la trésorerie est positive. Cela veut dire que le fonds de roulement net finance en totalité le BFG et qu'il existe un excédent de ressources qui se trouve en trésorerie.

si FRN < BFG, alors la trésorerie est négative. le fonds de roulement net ne finance qu'une partie du BFG. La différence doit être financée par crédit bancaire et fait aussi appel aux découverts bancaires (soldes créditeurs de banques).

CHAPITRE 2: LA GESTION DE LA TRÉSORERIE À LA SISEP

La trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l'entreprise et est la traduction en terme monétaire de toutes les décisions et opérations de l'entreprise. C'est pourquoi sa gestion ne constitue plus une simple activité d'optimisation de la structure financière, mais devient la gestion d'une ressource stratégique de l'entreprise qui peut conditionner sa survie. La gestion de la trésorerie vise donc à assurer la solvabilité de l'entreprise en recherchant les financements permettant d'assurer l'équilibre de sa trésorerie et de mettre en place une bonne politique de fructification des excédents de trésorerie.

Nous présenterons donc dans ce chapitre comment la trésorerie est gérée à la SISEP.

I - LA GESTION PRÉVISIONNELLE DE LA TRÉSORERIE

Nous entendons par gestion prévisionnelle, l'élaboration et le suivi des budgets. Mais, celui qui nous concerne ici est le budget de trésorerie qui est élaboré à la SISEP.

1- Le budget de trésorerie

Le budget de trésorerie de la SISEP se décompose en plusieurs parties que nous présenterons (voir ANNEXE II).

1-1. Trésorerie initiale

Le budget segmenté en mois, le solde initial du mois de Janvier est le montant de la trésorerie (classe 5) du bilan d'ouverture. Ensuite, le solde final de Janvier devient automatiquement le solde initial de Février, aussi le solde final de Février devient le solde initial de Mars et ainsi de suite jusqu'au mois de Décembre.

1-2. Flux nets d'exploitation Les flux nets d'exploitation sont égaux à :

Flux nets d'exploitation = Recettes d'exploitation - Dépenses d'exploitation

Les recettes d'exploitation présentent les prévisions des produits à vendre, à partir des ateliers de production de l'entreprise présentés sous cet intitulé.

Les dépenses d'exploitation quant à elles, présentent les prévisions des différentes charges de la SISEP, notamment les achats, les dépenses d'exploitation, les charges sociales et fiscales, les charges financières, les frais bancaires, la TVA à payer...

Pour la TVA, au cas où il apparaît dans un mois un crédit de TVA, il vient en diminution.

1-3. Flux net financiers

Les flux nets financiers sont égaux à :

Flux nets financiers = Recettes financières - Dépenses financières

Les recettes financières comprennent les emprunts bancaires, les crédits à moyen et court terme, les placements (dépôts à terme), les encaissements de dividendes. Les dépenses d'exploitation concernent les règlements d'IRVM, l'impôt sur les bénéfices, les distributions de dividendes, les remboursements d'emprunts et de crédits.

1-4. Flux net d'investissements Les flux nets d'investissements sont égaux à :

Flux nets d'investissements = Recettes d'investissements

- Dépenses d'investissements

Les recettes d'investissements sont les cessions d'immobilisations incorporelles, corporelles et financières.

Tandis que les dépenses d'investissements sont les acquisitions d'immobilisations incorporelles, corporelles et financières.

1-5. Trésorerie finale

La trésorerie finale est le montant du solde final du mois de Décembre. Elle est égale à :

Trésorerie finale = Solde initial

+ Flux nets d'exploitation + Flux nets financiers

+ Flux nets d'investissements

La trésorerie finale est le montant des disponibilités que nous pensons avoir à la fin de l'exercice comptable. Le montant de la trésorerie finale est le montant qui sera renseigné en disponibilités dans le bilan prévisionnel.

2- Le suivi budgétaire

Après l'élaboration du budget de trésorerie, le service trésorerie a le devoir de faire le suivi de son budget afin de le comparer à la réalité et de faire des ajustements si possible. Ce qui lui permet aussi de l'aider dans la gestion de sa trésorerie.

Pour permettre de faire ce suivi, le service trésorerie a élaborée des tableaux que nous présenterons.

2-1. Tableau mensuel de trésorerie globale

Ce tableau qui permet de faire le suivi du budget de trésorerie est composé des libellés du budget de trésorerie. Il est élaboré par mois et présente ce qui est effectivement réalisé (voir ANNEXE III).

Et ce tableau est renseigné à partir de deux tableaux.

2-1-1. Tableau mensuel de trésorerie - Banque

Le tableau mensuel de trésorerie - Banque présente les mêmes libellés que celui du budget de trésorerie. Mais ce tableau est plus détaillé parce qu'il présente les 4 semaines du mois. Le suivi est donc fait de manière hebdomadaire pour les activités effectivement réalisées et qui ont fait intervenir la banque (voir ANNEXE IV).

2-1-2. Tableau mensuel de trésorerie - Caisse

Le tableau mensuel de trésorerie - Caisse présente les mêmes libellés que celui du budget de trésorerie. Mais ce tableau est aussi plus détaillé parce qu'il présente les 4 semaines du mois. Le suivi est donc fait de manière hebdomadaire pour les activités effectivement réalisées par la caisse (voir ANNEXE V).

II - LA GESTION PERMANENTE DE LA TRÉSORERIE

Comme le préconisent les principes comptables, les opérations de l'entreprise sont enregistrées au jour le jour et suivant la chronologie de leur réalisation. L'importance d'une gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu'elle permet d'avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie (excédents ou déficit) afin d'opérer des décisions adéquates pour les transactions.

La SISEP utilise pour la saisie des opérations comptables, le logiciel de gestion « SAGE INTEGRALE » version COMPTABILITÉ 500 PACK.

Il existe trois méthodes de saisie comptable sur SAGE INTEGRALE, des opérations de l'entreprise.

LA SAISIE PAR TRANSFORMATION

La saisie par transformation est la comptabilisation des factures de manière automatique, qui consiste à transformer la livraison fournisseur (LF) en facture fournisseur (FF). Elle nous permet de mieux suivre les stocks. Cette saisie concerne les factures ayant un bon de commande et un bon de livraison (factures de matières, de pièces détachées, de marchandises, de fournitures de bureau...).

LA SAISIE DIRECTE

La saisie directe est la comptabilisation des factures de manière automatique. Cette saisie concerne généralement les factures qui n'ont pas de bon de commande, ni de bon de livraison. Ces factures sont en générale des factures de contrats d'entretien, de prestation de services, de téléphone, d'électricité, d'eau, etc.

LA SAISIE MANUELLE

La saisie manuelle est la comptabilisation des factures de manière manuelle, c'està-dire sur un imprimé avant sa saisie dans le logiciel. Cette saisie concerne les factures d'immobilisation, les opérations diverses, les notes de débit et les annulations d'écritures.

1- Les mouvements de la banque

Les mouvements de la banque sont les différentes opérations effectuées par l'entreprise et qui font intervenir la banque pour les transactions. Et pour la comptabilisation, le service trésorerie de la SISEP utilise sur SAGE, pour la saisie des mouvements de la trésorerie, la méthode de la « saisie manuelle ». Chaque banque où la SISEP a un compte bancaire domicilié possède un numéro de compte, et un journal des comptes où les transactions faites à partir de cette banque sont comptabilisées.

Pour les écritures comptables mouvementant la banque, elles sont passées en deux étapes :

- 1ère étape: La trésorière passe les écritures manuellement dans un imprimé, nommé « JOURNAL DE BANQUE ». Chaque banque possède son imprimé.

- 2ème étape: La trésorière saisit les écritures comptables dans le logiciel comptable SAGE, puis un numéro de lot et la date de saisie sont générés par SAGE après chaque saisie comptable, qu'elle inscrit dans la partie "VISA DE SAISIE" (exemple: Lot 8753 du 20/04/2008). Elle classe enfin les pièces comptables.

1-1. Les remises de chèques à l'encaissement

Lorsque la trésorière reçoit le chèque, elle l'endosse (cachet indiquant la banque + numéro de compte bancaire sur le dos du chèque) et remplit un « BORDEREAU DE CHEQUES » pour encaissement. (Voir ANNEXE VI). Le chèque est joint au bordereau et destinés au chef comptable pour le contrôle et le visa au verso. Une fois le chèque et le bordereau visés, ils sont photocopiés d'abord pour l'enregistrement des écritures comptables en attendant le retour de la souche cachetée par la banque.

Notons que lorsque la trésorière remet un chèque à l'encaissement, elle considère que la somme est virée sur son compte, et donc passe l'écriture qui en découle. Ecritures comptables passées

521700

SGBCI

CI PLAST

 
 

X

X

(remise encaissement chèque n°...)

 
 
 

41110259

Enfin le chèque endossé est joint au bordereau puis remis au coursier pour le dépôt à la banque, qui elle, s'occupera de son encaissement.

1-2. Les remises d'effets de commerce à l'encaissement

Pour les règlements de ses factures clients, la SISEP reçoit souvent des lettres de change de ses clients. Une fois en possession des lettres de change, la trésorière l'endosse et remplit un « BORDEREAU DE REMISE D'EFFETS ». L'effet est soit escompté, soit remis à l'encaissement. (Voir ANNEXE VII).

Ecritures comptables passées à la réception de l'effet

L'effet et le bordereau sont ensuite destinés au chef comptable pour contrôle et visa.

Les pièces étant visées, elles sont photocopiées puis jointes à la souche déchargée par la banque, pour l'enregistrement des écritures comptables.

412100

Clients locaux EAR

 

X

X

CI PLAST

 
 

(effet CIPLAST reçu)

 
 
 

41110259

Enfin l'effet endossé et le bordereau sont déposés à la banque pour remise à l'encaissement ou l'escompte par le coursier, 15 jours avant l'échéance.

Ecritures comptables passées pour effets escomptés

La trésorière remplit un tableau qui présente tous les effets remis à l'encaissement et escomptés. Et à partir du site internet de la banque, elle consulte le compte pour savoir si la somme est virée (compte crédité du montant). Une fois le virement reçu, la trésorière imprime une copie du relevé et coche le montant crédité, pour l'enregistrement des écritures comptables. Après l'enregistrement comptable, elle joint ensuite le relevé aux autres pièces déjà classées (photocopies effet + bordereau et la fiche « JOURNAL DE BANQUE »).

521400

 
 

SIB

 
 

X

X

 

412100

 

Clients locaux EAR

 
 
 
 

(avis de crédit/effet CIPLAST)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1-3. Les virements

Les virements reçus clients

La SISEP reçoit des virements de ses clients pour le règlement des factures. Une fois le virement reçu, et vérifier sur notre compte à partir de l'accès sur le site internet de la banque, la trésorière procède donc à l'enregistrement comptable, tout en réclamant l'avis de crédit de la banque qui constitue la pièce comptable, à joindre au relevé imprimé, utilisé pour la saisie.

Ecritures comptables

521100

BIAO

 
 

X

X

FASOPLAST

 

(virement FASOPLAST reçu)

41121100

Les virements fournisseurs

La trésorière émet souvent des ordres de virements pour le règlement des factures fournisseurs étrangers. Elle remplit une fiche nommée « TRANSFERT INTERNATIONAL CFA/DEVISE » qu'elle envoie à sa banque. Ensuite en considérant que le virement est effectif, elle passe aussitôt à l'enregistrement des écritures comptables.

X

X

Ecritures comptables

40112117

KRUPP KAUTEX

SIB

(ordre de virement émis)

521400

Aussi, pour le paiement des salaires des employés disposant d'un compte bancaire, la trésorière le fait par virement. Une disquette pour chaque banque contenant les noms des salariés, leurs numéros de compte bancaire et le montant de leur salaire sont envoyés à la banque pour le virement. Une fois le virement émis, la trésorière passe à l'enregistrement comptable avec la copie de l'ordre de virement déposé à la banque.

Ecritures comptables pour virements salaires

422000

 
 

Rémunérations dues salariés

X

X

 

521700

 

SGBCI

 
 
 
 
 

(virement salarié SGBCI)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1-4. Les chèques émis

Le service Fournisseur fait l'état des fournisseurs locaux, des impôts à payer, de la TVA à reverser, et le service Paie en fait de même pour les impôts sur salaires à payer puis les présentent au service Trésorerie. En tenant compte des disponibilités par banques, la trésorière leur remet les chéquiers des banques où devront se faire les règlements et les demandes de paiement.

Après remplissages des chèques et demandes de paiement (imprimé « JOURNAL DE BANQUE ») par les services concernés, ils sont vérifiés par le chef comptable et envoyés chez le Responsable Administratif et Financier (RAF) pour vérification et visa puis à la direction pour signatures.

Une fois signés, les chèques reviennent aux services concernés pour dépôt et les demandes de paiement, quant à elles, sont remises à la trésorière pour l'enregistrement des écritures comptables. Exemples d'écritures passées :

Ecritures comptables pour règlement de fournisseurs

521200

 

DMEIB

BICICI

 
 

X

X

 
 

(chq n°7851/fact. 086 DMEIB)

 
 

40110227

Ecritures comptables pour règlement CRN

448600

 
 

Etat, charges à payer

 

X

X

 

521200

 

BICICI

 
 
 
 
 

(CRN entreprise fév. 08)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1-5. Les retours d'impayés

Les retours d'impayés sont des cas très rares, mais qui peuvent subvenir. Et donc nous présenterons comment la SISEP les traiteront comptablement.

Les chèques émis

Ce sont les chèques émis pour le règlement des fournisseurs, des impôts, etc..., mais qui n'ont pas donné lieu à un paiement. La trésorière passera donc l'écriture comptable, pour annulation de celle déjà passée.

Dans ce cas, la trésorerie remplit un imprimé « JOURNAL DE BANQUE » de la banque du chèque émis, pour annulation du chèque (voir ANNEXE VIII). Elle remplira l'imprimé devant les champs comme suit :

- Montant : inscrire le montant du chèque émis et revenu impayé précédé du signe (-) ;

- Chèque N° : inscrire le numéro du chèque émis et revenu impayé ;

- Motif de paiement : inscrire "annulation chèque" ;

- Compte général : inscrire le numéro du compte de tiers concerné (fournisseur, impôt, etc.) ;

- Libellé : inscrire "annulation chèque n°..." ;

- Crédit : inscrire le montant du chèque émis et revenu impayé précédé du signe (-).

Ensuite elle passera à la saisie des écritures comptables sur SAGE.

MÉMOIRE DE FIN DE CYCLE INGÉNIEUR FINANCIER ET COMPTABLE

Présenté par : SORO ALLAHASSANE SIGATA 53

Ecritures comptables pour effet à l'encaissement revenu impayé

LA GESTION DE LA TRÉSORERIE DANS UNE ENTREPRISE : CAS DE LA SISEP

Ecritures comptables pour chèque émis revenu impayé

40110227

521200

-X

-X

Les remises à l'encaissement

Ce sont les chèques ou les effets remis à la banque pour encaissement, mais qui à l'échéance n'ont pas donné lieu à un paiement. La trésorière passera donc l'écriture comptable, pour annulation de celle déjà passée.

Dans ce cas, la trésorière remplit un imprimé « JOURNAL DE BANQUE » de la banque du chèque reçu, pour annulation du chèque. Elle remplira l'imprimé devant les champs comme suit :

- Montant : inscrire le montant du chèque remis à l'encaissement et revenu impayé précédé du signe (-) ;

- Chèque N° : inscrire le numéro du chèque remis à l'encaissement et revenu impayé ;

- Motif de paiement : inscrire "annulation chèque" ;

- Compte général : inscrire le numéro du compte de tiers concerné (client, etc...) ; - Libellé : inscrire "annulation chèque n°..." ;

- Débit : inscrire le montant du chèque remis à l'encaissement et revenu impayé précédé du signe (-).

Ensuite elle passera à la saisie des écritures comptables sur SAGE.

Ecritures comptables pour chèque à l'encaissement revenu impayé

41110259

521700

-X

-X

41110259

412100

-X

-X

DMEIB

BICICI

(annul. chq n°7851/fact. 086 DMEIB)

SGBCI

CI PLAST

(annul. chq n°... CIPLAST/rem. enc.)

Clients locaux EAR

CI PLAST

(annulation effet CIPLAST/encaiss.)

1-6. Les emprunts et crédits bancaires

Pour le financement de son activité, elle a recours à des crédits bancaires et facilités négociés avec sa banque. Ce sont les lignes d'escompte d'effet, le découvert, le CREDOC, les crédits SPOT (crédits de courte durée, moins de 3 mois). Aussi lorsque sa trésorerie ne lui permet pas de financer des investissements, la SISEP pourrait avoir recours à des emprunts ou des contrats de crédit-bail avec sa banque ou des établissements spécialisés.

A part les escomptes que nous avons présentés plus haut, la trésorière ne passe pas d'écritures concernant les facilités bancaires.

Ecritures comptables pour crédit SPOT

521400

 
 

SIB

 
 

X

X

 

561000

 

Crédits SPOTS

 
 
 
 

(crédit spot auprès de la SIB)

 
 
 
 
 
 
 
 

Ecritures comptables pour remboursement de crédit SPOT

561000

 
 

Crédits SPOTS

 
 

X

X

 

521400

 

SIB

 
 
 
 
 

(remboursement crédit spot à la SIB)

 
 
 
 

Ecritures comptables pour emprunt

SIB

Emprunts auprès des EDC

(emprunt auprès de la SIB)

521400

162000

X

X

Ecritures comptables pour remboursement de l'emprunt

671200

 
 

mt Intérêt

 

Intérêts des emprunts aupr. des EDC

162000

 

Emprunts auprès des EDC

mt Amort.

 
 

521400

SIB

 

mt annuités

(remboursement Emprunt SIB)

Ecritures comptables pour contrat de crédit-bail

Dans le cas où la SISEP aurait négocié un contrat de crédit-bail avec sa banque, à l'échéance des redevances la trésorière passera l'écriture suivante :

623200
445400

 
 

X

 

Redevances de crédit-bail immob.

 

TVA récupérable/services extérieurs

X

 

521400

SIB

 

X

(paiement de la redevance)

1-7. Les frais bancaires

La trésorière consulte de manière journalière ses comptes à partir du site internet des banques afin de voir son solde et de savoir si des frais bancaires ont été prélevés. Dans ce cas elle imprime le relevé bancaire, puis passe à l'enregistrement des écritures comptables. Mais lorsque l'avis de débit, qui est en réalité la pièce justificative de l'écriture saisie, nous est remis par la banque elle le joint au relevé imprimé.

Exemples d'écritures comptables.

Ecritures comptables pour intérêt/SPOT

674100

 
 

Intérêt/avance de fonds

X

X

 

521400

 

SIB

 
 
 
 
 

(intérêt SPOT SIB 03/08)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Valeur Nominale x taux x Nombre de jours

Intérêt/SPOT =

36000

Les intérêts sur SPOT sont généralement prélevés par la banque à l'avance, c'est-àdire avant le remboursement.

2- Les mouvements de la caisse

Les mouvements de la caisse sont les différentes opérations effectuées par l'entreprise et qui font intervenir la caisse pour les transactions. La comptabilisation de ses transactions est faite par la caissière.

La caissière de la SISEP utilise sur SAGE, pour la saisie des mouvements de la caisse, la méthode de la « saisie manuelle ».

Elle dispose de deux numéros de compte caisse pour l'enregistrement de ses écritures, dans deux journaux de caisse différents :

- 571000 Caisse Dépense JOURNAL CAISSE DEPENSES

- 571105 Caisse Recette JOURNAL CAISSE RECETTES

2-1. Les ventes en espèces

Les ventes en espèces à la SISEP se font à la caisse. Un reçu et une facture sont remis au client. Pour les ventes hors activités ordinaires, une note de débit est élaborée et remise au client. Et ensuite, la caissière passera à l'enregistrement des écritures comptables.

Ecritures comptables

571105

4111

 

Caisse recette

 
 

X

X

 

Clients locaux

 
 

(vente facture N°0125)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2-2. Les dépenses diverses

Nous entendons par dépenses diverses les règlements en espèces des factures d'achat ou de prestation de services, des paiements de salaires par billetage, des avances sur salaire, des frais de mission du personnel, des sorties d'espèces contre remise de chèque par le personnel...

Exemples d'écritures comptables :

Ecritures comptables pour frais de mission

 

638402

 
 

Frais de mission hors C.I

X

X

 
 

571000

 

Caisse dépense

 
 
 
 
 

(frais de missions)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Remarque:

Le compte 571100 Caisse avance client, est utilisé lorsqu'un client dépose au comptant une somme comme avance pour la production de sa commande. L'entreprise considère que l'argent ne lui appartient pas avant la production, et donc ne peut débiter son compte 571105 Caisse recette. La caissière passe alors, l'écriture suivante :

Caisse avance client

Clients créditeurs

(avance client/production)

571100

419100

X

X

A la fin de la livraison de la commande, la caissière passe les écritures ci-dessous :

419100

571100

 

X

X

Clients créditeurs Caisse avance client

 
 

(reprise avance/production)

 
 

571105

 
 

X

 

Caisse recette

 

4111000

Clients locaux

 

X

 
 

(vente au comptant)

 
 

2-3. Les approvisionnements de caisse

Lorsque la caisse est en manque de liquidités, elle doit s'approvisionner. La caissière informe donc la trésorière qui émet un chèque pour l'approvisionnement de la caisse.

X

X

571105

585000

Caisse recette

Virements internes

(approvisionnement caisse)

Ecritures comptables d'approvisionnement

3- Le suivi des mouvements de la trésorerie

3-1. Les outils de gestion quotidienne de la trésorerie 3-1-1. Tableau de situation bancaire

La trésorière doit connaître la situation bancaire de son compte en banque de manière journalière. Le solde final du compte banque obtenu à partir du grand-livre ou de la balance ne suffit pas pour déterminer le solde réel du compte, car il y a des mouvements du compte non encore comptabilisés.

C'est en cela que le tableau de situation bancaire est important (voir ANNEXE IX). Et pour comprendre, nous expliquerons les éléments qui le compose :

- La partie « plafond » indique les montants des différentes facilités bancaires négociés.

- Les soldes comptables, sont les soldes du compte obtenu à partir de la balance à renseigner par jour.

- Effets échus : correspond aux effets échus tirés sur nous.

- Virements en cours : correspond aux virements émis à l'ordre de nos fournisseurs mais non encore signés et déposés à la banque.

- Encaissements clients en cours : correspond aux swifts de règlements reçus des clients ou des ordres de virement fermes.

- Echéance emprunt : correspond aux annuités, semestrialités ou trimestrialités payées sur le mois.

- Prévision salaire : correspond aux salaires à payer.

- Chèque à la signature : correspond aux chèques émis par nous.

Solde Final Net = Soldes comptables

- Effets échus

- Virements en cours

+ Encaissements clients en cours - Echéance emprunt

- Prévisions salaire

- Chèques à la signature

Enfin la dernière partie « BANQUES » présente le solde journalier du compte sur le relevé bancaire tiré à partir du site internet de la banque.

3-1-2. Tableau de synthèse des mouvements par banque

Ce tableau a pour objectif de présenter les encaissements qui sont les mouvements au crédit du relevé bancaire du mois, et les décaissements mensuels qui sont les mouvements au débit du relevé bancaire du mois, pour chaque banque afin de déterminer un ratio (voir ANNEXE X).

Encaissements

Ratio =

Décaissements

L'interprétation donnée à ce ratio est que :

- si Ratio > 1, les encaissements ont couvert les décaissements, il y a eu donc un excédent de trésorerie.

- si Ratio = 1, il y a eu ni excédent, ni déficit de trésorerie.

- si Ratio < 1, les encaissements n'ont pas couvert les décaissements, il y a donc déficit de trésorerie.

3-1-3. Tableau des frais bancaires mensuels

Le tableau des frais bancaires permet de faire le suivi des frais prélevés mensuellement par les banques où la SISEP à un compte domicilié. Il sert d'appui dans la négociation de la réduction des taux des frais bancaires (voir ANNEXE XI).

3-1-4. Tableau de bord bancaire

Le tableau de bord bancaire a pour but d'apprécier les mouvements du compte banque par rapport à chaque banque en pourcentage afin de savoir la banque avec laquelle la SISEP a effectuée plus de transaction (voir ANNEXE XII). Ce tableau est renseigné à partir des tableaux « synthèse des mouvements par banque » et « frais bancaires mensuels ».

Aussi ce tableau nous sert d'appui dans la négociation des facilités bancaires.

3-2. Le rapprochement bancaire

Le rapprochement bancaire est indispensable pour le contrôle des mouvements de la banque. Les comptes banque dans les livres de l'entreprise et celui de l'entreprise dans les livres de la banque sont des comptes réciproques. Cela implique que leurs soldes en fin de période doivent être opposés mais égaux. Cependant, du fait du décalage entre les enregistrements des opérations par la banque et par l'entreprise, les soldes des comptes tenus par chacun d'eux ne sont pratiquement jamais opposés et égaux. Il est donc nécessaire d'en vérifier la concordance en présentant un état de rapprochement bancaire (voir ANNEXE XIII). Pour cet effet, la trésorerie dispose pour faire son rapprochement bancaire :

- de l'état de rapprochement précédent ;

- du relevé bancaire du mois à rapprocher ;

- du grand livre du mois à rapprocher.

Après le rapprochement bancaire du mois, la trésorière envoie chez le chef comptable pour viser, puis passe à l'enregistrement des opérations manquantes récapitulées dans le tableau « CHEZ NOUS ». Mais lorsque la trésorerie suit bien ses comptes, elle n'aura pas à passer ces écritures.

CONCLUSION

La trésorerie est donc un domaine très sensible qu'il faut gérer de façon quotidienne avec quelques outils et surtout une véritable stratégie. Gérer sa trésorerie, « selon Jack FORGET - Gestion de trésorerie : Optimiser la gestion financière d'une entreprise à court terme - Janvier 2005 », c'est être permanemment en contact direct avec les flux réels et prévisionnels, entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir effectuer rapidement les ajustements nécessaires. C'est avant tout anticiper.

La gestion de la trésorerie participe pleinement, lorsqu'elle est bien maîtrisée, au dégagement de résultat pour l'entreprise, source d'amélioration de sa rentabilité. C'est pourquoi, il est essentiel de bien planifier et de gérer les flux de trésorerie, car comme le dit l'adage : « l'entreprise qui ne fait pas de profits se meurt lentement, mais l'entreprise qui n'a pas de liquidités disparaît rapidement ».

En effet, toutes les entreprises de nos jours qui survivent sur le marché et de surcroît prospèrent, sont en général redevable à l'efficacité de la gestion de sa trésorerie.

Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources suffisantes pour remplir ses engagements financiers (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales...). A défaut, elle serait déclarée en cessation de paiement et serait éventuellement liquidée. C'est ce qui arrive trop souvent aux jeunes entreprises, faute de prévisions réalistes.

Au vu des taches accomplies et des outils de gestion utilisés par le service trésorerie de la SISEP, nous pouvons affirmer que ce service a une bonne politique de gestion de sa trésorerie.

Mais pour la rapidité des opérations concernant les rapprochements bancaires, la trésorière devrait être dotée d'un logiciel comptable de rapprochement bancaire.

Aussi, pour la gestion des excédents de trésorerie, nous suggérons que la SISEP opte pour des dépôts à terme (D.A.T), à des achats d'obligations, à la prise de participation dans d'autres entreprises du groupe..., à la condition que l'entreprise se porte bien financièrement.

Ce stage, nous pouvons l'affirmer nous a procuré une grande et réelle satisfaction. Il nous a permis de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises et d'apporter notre modeste contribution quant aux questions pratiques de gestion de la trésorerie dans une entreprise.

BIBLIOGRAPHIE

Claude ALAZARD, Sabine SEPARI - DECF 7 MANUEL & APPLICATIONS : Contrôle de Gestion - 5ème Édition - DUNOD - Collection EXPERT SUP - 710p.

E va riste AHOUANGANSI - Expert comptable, Commissaire aux comptes - Audit et révision des comptes : Aspects internationaux et espace OAHADA, guide pour la profession - Éditions MONDEXPERTS, ABIDJAN 2006 - 729 p.

Jack FORGET - GESTION DE TRESORERIE : Optimiser la gestion financière d'une entreprise à court terme - Éditions d'ORGANISATION - Collection les mémentos finance - Janvier 2005 - 1ère édition - 240 p - [on line], <URL : http// www.editions-eyrolles.com/livre/9782708132504/gestion-de-tresorerie>.

Jean BARREAU, Jacqueline DELAHAYE, Florence DELAHAYE - DECF 4 MANUEL & APPLICATIONS : Gestion Financière - 13ème Édition - DUNOD - Collection EXPERT SUP - 509 p.

Joël MABUDU - Expert comptable mémoraliste et spécialiste des normes comptables internationales IAS/IFRS, SYSCOHADA : Système Comptable OAHADA, De la comptabilité générale à la technique comptable approfondie - édité en 2004 - 643 p.

Recherche sur INTERNET.

SYSCOA : Guide d'application - Éditions FOUCHER, Paris 1996 - 831 p.

ANNEXE

DESIGNATION

01

ORGANNIGRAMME DE LA SISEP

02

BUDGET DE TRESORERIE

03

TABLEAU MENSUEL DE TRESORERIE GLOBALE

04

TABLEAU MENSUEL DE TRESORERIE - BANQUE

05

TABLEAU MENSUEL DE TRESORERIE - CAISSE

06

BORDEREAU DE CHEQUES

07

BORDEREAU DE REMISE D'EFFETS

08

JOURNAL DE BANQUE

09

TABLEAU DE SITUATION BANCAIRE

10

TABLEAU DE SYNTHESE DES MOUVEMENTS PAR BANQUE

11

TABLEAU DES FRAIS BANCAIRES

12

TABLEAU DE BORD BANCAIRE

13

ETAT DE RAPPROCHEMENT

TABLE DES MATIÈRES

Pages

SOMMAIRE 1

DÉDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

AVANT-PROPOS 4

INTRODUCTION 5

PREMIÈRE PARTIE: PRÉSENTATION DE LA SISEP (SOCIETE IVOIRIENNE DE SOUFFLAGE ET D'EMBALLAGES PLASTIQUES) 7

CHAPITRE 1: GÉNÉRALITÉ 8

I - HISTORIQUE ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE LA SISEP 8

1- Historique 8

2- Situation géographique 8

II - ACTIVITÉS ET ENVIRONNEMENT DE LA SISEP 8

1- Activités de la SISEP 8

2- Environnement de la SISEP 10

2-1. L'Etat 11

2-2. Les institutions financières 11

2-3. Les organismes sociaux 11

2-4. Les clients 12

2-5. Les fournisseurs 12

2-6. Les concurrents 12

CHAPITRE 2 : ORGANISATION STRUCTURELLE DE LA SISEP .. 13

I - L'ORGANIGRAMME 13

II - LES ORGANES DE GESTION 13

1- Le Président Directeur Général (PDG) 13

2- La Direction Financière 13

3- La Direction Administrative 15

4- La Direction des Ressources Humaines 16

5- La Direction Commerciale 16

6- La Direction Production 17

DEUXIÈME PARTIE: LA GESTION DE LA TRÉSORERIE DANS UNE ENTREPRISE : CAS DE LA SISEP 18

CHAPITRE 1: LA TRÉSORERIE DANS L'ENTREPRISE .. 19

I - LE BUDGET DE TRÉSORERIE .. 19

1- Définition 19

2- Élaboration du budget de trésorerie 20

2-1. Le budget des encaissements 22

2-2. Le budget de TVA 23

2-3. Le budget des décaissements 25

2-4. Le budget de trésorerie 27

II - LES SOURCES DE FINANCEMENT DE LA TRÉSORERIE 28

1- Le financement interne 28

1-1. Les ventes au comptant 28

1-2. Les ventes à terme 28

2- Le financement externe .. 29

2-1. Les emprunts bancaires (long terme) ...29

2-2. Les contrats de leasing (crédit-bail) 29

2-3. Les crédits bancaires (court terme) 30

2-4. Les avances de fonds 30

III - LES MOUVEMENTS DE LA TRÉSORERIE 31

1- Les mouvements débiteurs de la banque et de la caisse 31

1-1. Les mouvements débiteurs de la banque 31

1-1-1. Les remises de chèques à l'encaissement 31

1-1-2. Les effets de commerce 32

a) Effets remis à l'encaissement 33

b) Effets remis à l'escompte 34

1-1-3. Les virements clients 35

1-1-4. Les emprunts et crédits bancaires .. 35

1-1-5. La conciliation des comptes banques 36

1-2. Les mouvements débiteurs de la caisse ... 36

1-2-1. Les approvisionnements de caisse 36

1-2-2. Les ventes en espèces 37

2- Les mouvements créditeurs de la banque et de la caisse 37

2-1. Les mouvements créditeurs de la banque 37

2-1-1. Les chèques émis 37

2-1-2. Les retours d'impayés 37

2-1-3. Les virements émis 38

2-1-4. Les frais bancaires 39

2-1-5. Les remboursements d'emprunts et crédits bancaires 39

2-2. La conciliation des comptes banques 39

2-3. Les mouvements créditeurs de la caisse 40

IV - LES EXCÉDENTS ET LES DÉFICITS DE TRÉSORERIE 41

1- Excédents de trésorerie 41

2- Déficits de trésorerie .. 41

V - ANALYSE DE LA TRÉSORERIE .. 42

1- Le Fond de Roulement Net (FRN) .. 42

2- Le Besoin de Financement Global (BFG) .. 43

3- La Trésorerie Nette (TN) 43

CHAPITRE 2: LA GESTION DE LA TRÉSORERIE À LA SISEP 44

I - LA GESTION PRÉVISIONNELLE DE LA TRÉSORERIE .. 44

1- Le budget de trésorerie . 44

1-1. Trésorerie initiale 44

1-2. Flux nets d'exploitation 45

1-3. Flux net financiers 45

1-4. Flux net d'investissements .. 45

1-5. Trésorerie finale 46

2- Le suivi budgétaire 46

2-1. Tableau mensuel de trésorerie globale 46

2-1-1. Tableau mensuel de trésorerie - Banque 47

2-1-2. Tableau mensuel de trésorerie - Caisse 47

II - LA GESTION PERMANENTE DE LA TRÉSORERIE 47

1- Les mouvements de la banque 48

1-1. Les remises de chèques à l'encaissement .. 49

1-2. Les remises d'effets de commerce à l'encaissement 49

1-3. Les virements 50

1-4. Les chèques émis 51

1-5. Les retours d'impayés 52

1-6. Les emprunts et crédits bancaires 54

1-7. Les frais bancaires 55

2- Les mouvements de la caisse 56

2-1. Les ventes en espèces 56

2-2. Les dépenses diverses 56

2-3. Les approvisionnements de caisse 57

3- Le suivi des mouvements de la trésorerie 58

3-1. Les outils de gestion quotidienne de la trésorerie ... 58

3-1-1. Tableau de situation bancaire 58

3-1-2. Tableau de synthèse des mouvements par banque .. 59

3-1-3. Tableau des frais bancaires mensuels 59

3-1-4. Tableau de bord bancaire 59

3-2. Le rapprochement bancaire 60

CONCLUSION 61

BIBLIOGRAPHIE 63

ANNEXES 64

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