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La pratique de la gestion de la tresorerie au BUMIGEB

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par M.Camille SOME
I.B.AM / Université de Ouagadougou - D.U.T option Finance-Comptabilité. 2006
  

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CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE BUMIGEB.

.

I. HISTORIQUE.

Avant les indépendances, existait le Bureau Minier de la France d'Outre Mer (BUMIFOM) sis à Dakar au Sénégal ; il couvrait les colonies françaises d'Afrique occidentale dont la Haute-Volta actuel Burkina-Faso en matière de recherche minière et géologique qui constituait son activité principale.

C'est à la suite des indépendances de 1960 qu'a été créée en Haute-Volta la Direction de la Géologie et des Mines (D.G.M), initialement basée à Bobo-Dioulasso. Elle fut transférée à Ouagadougou en fin 1968.

Ensuite le Bureau Voltaïque de la Géologie et des Mines (BUVOGMI) fut créé par le décret N° 78-165/PRES/MCDIM du17 mai 1978 par transformation de la Direction de la Géologie et des Mines (D.G.M) en établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Puis avec le changement du nom du pays en 1984, le Bureau Voltaïque de la Géologie et des Mines (BUVOGMI) prit la dénomination `'Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB)'' par décret N° 85-047/CNR/PRES/MRF/PRECO du 31 janvier 1985.

Le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB), confirmé dans le rôle d'organe d'exécution de la puissance publique en matière de cartographie et de recherches géologiques et minières à été classé parmi les sociétés à caractère stratégique de l'Etat par la loi n°53/93/ADP du 13/12/1993, puis transformé en société d'Etat par le décret n°97-339/PRES/PM/MCIA/MEM/MEF du 11 Août 1997.

L'établissement dont le siége est à Ouagadougou (capital du Burkina-Faso) se situe au secteur n°28, à la porte n°4186 sur la route de Fada-N'Gourma. Ses adresses sont les suivantes :

Ø adresse postale  : 01 BP 601- OUAGADOUGOU 01- Burkina-Faso ;

Ø adresses téléphoniques : 00226 50 36 48 02 /50 36 48 90 ;

Ø fax : 00226 50 36 48 88 ;

Ø adresses électroniques : bumigeb @ fasonet.bf

bumigeb @ burkinaonline.bf

Ø site web  : www.bumigeb.bf.

II. STATUTS JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL.

1. Statut juridique.

Le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB) est une société d'Etat avec un capital de neuf cent millions (900 000 000) de francs CFA, réparti en quatre vingt dix milles (90 000) actions de dix milles (10 000) francs chacune entièrement détenues par l'Etat du Burkina-Faso. Il est régi par la réglementation générale des sociétés à capitaux publics.

2. Statut institutionnel.

L'article 2 du décret N° 97-339/PRES/PM/MCIA/MEM/MEF du 11 Août 1997 relatif à la transformation du BUMIGEB en société d'Etat définit son objectif social en ces termes : « la société a pour objet, directement ou indirectement, pour son compte et pour le compte d'un tiers au Burkina-Faso et dans tout pays, la réalisation par toutes méthodes appropriées, d'études et de travaux destinés à :

- améliorer la connaissance géologique et minière du pays ;

- assurer divers contrôles miniers délégués par l'Etat ;

- appuyer la promotion et le développement de la petite mine ;

- appuyer la mise en évidence et la valorisation des substances minérales contenues dans le sol et le sous-sol du pays ;

- et plus généralement, entreprendre ou participer à toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher à l'un des objectifs précités ou à tout objet similaire ou connexe ou de nature à en favoriser le développement et s'il y'a lieu, la création de sociétés nouvelles, la prise de participations dans celles existantes, la réalisation de tous apports ou souscriptions, l'achat de titres ou droits sociaux, la cession ou la location de tout ou partie de l'actif social ou tout autre moyen juridique approprié ».

III. LES ACTIVITES.

Le BUMIGEB effectue essentiellement deux grands types d'activités de par son statut institutionnel. Il s'agit des missions de services publics et les prestations commerciales aux tiers privés.

1. Les Missions de services publics.

Le BUMIGEB réalise les missions suivantes pour le compte de l'Etat :

- la production, la collecte, la diffusion des données géologiques et minières de base ;

- la mise en oeuvre et la gestion d'un système national d'informations géologiques par la réalisation d'une banque de données géologiques et minières.

2. Les Prestations commerciales.

L'établissement possède de grandes compétences en ce qui concerne la réalisation des prestations diverses pour le compte des tiers dans les domaines suivants :

- la recherche géologique et minière ;

- les prestations en laboratoire ;

- la vente des documents et informations ;

- les sondages miniers et géotechniques ;

- les forages d'eau en tout terrain ;

- la sécurité industrielle et minière.

IV. LES RESSOURCES.

1. Les Ressources humaines.

Le BUMIGEB avait un effectif total de 195 agents dont 29 cadres supérieurs, 25 cadres moyens et 141 agents d'exécution au 30/11/2007.

EFFECTIFS DES AGENTS DU BUMIGEB PAR CATEGORIES ET PAR

DIRECTIONS au 30/12/2007.

 

Directions

catégories

D.G

DAF

DSIME

DL

DRGM

DSF

DIREGMI BOBO

DIVERS

TOTAUX

Cadres supérieurs

2

2

5

3

12

2

2

1

29

Cadres moyens

4

5

2

4

1

4

3

2

25

Agents d'exécution

4

34

5

9

22

42

23

2

141

TOTAUX

10

41

12

16

35

48

28

5

195

2. Les Ressources matérielles.

Les immobilisations dont dispose la société pour l'exercice de ses activités sont constituées :

- d'un parc automobile d'une soixantaine d'engins regroupant de gros et petits véhicules ;

- d'importants matériels informatiques ;

- d'équipements et matériels de contrôle des métaux précieux, d'inspection des EDII ;

- d'équipements de géologie, de géophysique, de laboratoire et de topographie.

3. Les Ressources financières.

Elles sont constituées :

- des déblocages de fonds reçus de l'Etat dans le cadre d'un contrat plan, signé pour l'exécution des missions de services publics ;

- des recettes issues des prestations commerciales menées par les différents services techniques de la société.

CHAPITRE 2 : ORGANISATION DU BUMIGEB.

INTRODUCTION.

Le BUMIGEB dispose d'un statut particulier. Son organigramme en vigueur a été adopté par le conseil d'administration en sa séance du 30 avril 2003 et à fait l'objet de la décision N°2003-001/BUMIGEB/PCA du 17 juin 2003.

Cet organigramme (annexe n°1), du type hiérarchico-fonctionnel, présente schématiquement les directions et les services qui forment l'organe de gestion. L'établissement est administré par un conseil d'administration qui est placée sous des tutelles (tutelle technique, tutelle de gestion, tutelle financière).

I. LA DIRECTION GENERALE.

Elle détient son pouvoir de direction du conseil d'administration (CA) et a sous sa responsabilité des structures d'appui, des structures hiérarchiques opérationnelles comprenant des services et sections, puis une direction régionale.

La Direction générale a pour objectif de définir les différents plans stratégiques de développement du BUMIGEB.

II. LES SERVICES EN STAFF.

1. Le Secrétariat de la Direction Générale.

Ce secrétariat est chargé d'apporter une assistance administrative à l'exécution des activités de la direction générale et d'être en relation perpétuelle avec les secrétariats des autres directions. Ses missions sont :

§ La gestion du courrier (réception, enregistrement, ventilation, classement,...), les tâches de saisie et les appels téléphoniques du Directeur Général ;

§ La rédaction des correspondances (accusés de réception, invitations, convocations et des réunions...), des comptes rendus, des procès verbaux de réunions ;

§ L'accueil des visiteurs ;

§ L'assurance de la confidentialité du courrier puis sa ventilation avec diligence.

2. La Cellule des Etudes et de la Prospective (C.E.P).

La C.E.P assure le rôle de chargé d'études auprès du Directeur Général. Elle est chargée :

§ d'instruire divers dossiers qui lui sont confiés par le Directeur Général ;

§ d'évaluer l'état d'exécution semestrielle du contrat plan ;

§ de l'appui à l'identification et à la négociation des projets ;

§ de la formulation des projets ;

§ de diagnostiquer les forces et les faiblesses de l'entreprise, notamment sa capacité d'adaptation (flexibilité) à son environnement (concurrentiel, institutionnel, ...) ;

§ de l'analyse du contexte d'évolution de l'entreprise ;

§ d'élaborer la synthèse de l'exécution trimestrielle des programmes d'activités des directions techniques ;

§ de réaliser la synthèse des programmes et des rapports d'activités annuelles.

3. La Cellule de Contrôle Interne (C.C.I).

La C.C.I veille à la protection et à la sauvegarde du patrimoine de la société. Ainsi, elle est chargée :

§ de la mise à jour et de l'application des procédures de gestion, des règles administratives et techniques ;

§ de viser les états de reversements et les bordereaux de remise des chèques ;

§ de veiller à la fiabilité de l'information comptable et à sa bonne circulation ;

4. Le Gestionnaire des Systèmes Informatiques (G.S.I).

Le Gestionnaire assure la communication et le développement de l'outil informatique, et facilite l'accès à l'information. Il est alors chargé :

§ de veiller à la maintenance des logiciels et du matériel ;

§ d'assurer la sauvegarde et la confidentialité des données ;

§ de concevoir ou de mettre à jour des logiciels sur mesure ;

§ d'assurer la formation interne, le conseil et l'appui aux utilisateurs ;

§ de suivre et participer à la mise en oeuvre du budget informatique ;

§ de gérer le site web de l'établissement.

III. LES STRUCTURES CENTRALES.

1. LA Direction de la Sécurité Industrielle, Minière et Environnementale

(DSIME).

La DSIME effectue des missions dont l'objectif principal est d'assurer divers contrôles de sécurité industrielle, minière et environnementale.

Ces missions s'articulent autour des programmes suivants :

§ le contrôle de la sécurité industrielle et minière comprenant :

l'instruction des dossiers des établissements classés (EDII) ;

l'inspection bisannuelle et les visites techniques des EDII ;

l'expertise des câbles d'appareils de levage et de traction ;

§ le contrôle de la qualité des produits miniers et pétroliers

§ le contrôle et l'épreuve des appareils et récipients à pression de gaz, de vapeur, les vérifications des récipients d'hydrocarbures liquides, les jaugeages et baremages et le contrôle de sécurité.

§ Le contrôle et le suivi de la pollution d'établissements industriels, pétroliers, et des zones d'exploitation minière.

La coordination de l'ensemble des activités de la direction est assurée par un directeur de service assisté par une secrétaire de direction et deux chefs de Service responsable respectivement : du service des Contrôles Miniers et des Hydrocarbures (SCMH) et du Service de la Sécurité Industrielle et des Etudes Environnementales et Minières (SIEME).

2. La Direction des Laboratoires (DL).

La direction est chargée d'appuyer les autres directions techniques par ses multiples prestations. Elle comprend deux (02) services techniques distincts :

2.1. Le Service Laboratoire de Minéralurgie (SLMI).

Ce service, en tant que support à la recherche géologique et visant à soutenir les géologues est composé de trois (03) sections dont :

§ la section essai de traitement des minerais ;

§ la section préparation mécanique des échantillons ;

§ la section confection de lames minces.

2.2. Le Service Laboratoire d'Analyse (SLA).

Le service est chargé :

- de l'analyse des substances minérales des sols, des roches, des eaux ;

- du contrôle de qualité.

Il comprend les sections suivantes :

§ la pesée et la calcination ;

§ la fusion plombeuse ;

§ l'attaque chimique multi acides des échantillons ;

§ la préparation chimique (enfiolement, prélèvement et extraction, etc.) ;

§ les déterminations (spectrométrie, SAA et ICP/MS) ;

§ l'analyse physico-chimique ;

§ le lavage ;

§ la cyanuration en bouteilles.

3. La Direction de la Recherche Géologique et Minière (DRGM).

Direction technique par excellence du BUMIGEB, la DRGM est composée de trois (03) services dirigés chacun par un chef de service et le tout est coordonné par un directeur appuyé d'une secrétaire de direction.

3.1. Le Service de la Géologie (SG).

Ce service, assigné à générer une infrastructure géologique de base et constituant de guide d'orientation pour l'environnement, participe à :

§ l'élaboration des cartes géologiques, géochimiques de base ;

§ la prospection géologique et minière de base ;

§ l'inventaire des richesses du sol.

3.2. Le Service de l'Information Géologique et Minière (SIGM).

Le SIGM constitue la mémoire des activités géologiques et minières du pays. Il est chargé de collecter, traiter, stocker et diffuser les informations à partir d'un centre de documentation et une banque de données.

3.3. Le Service de la Géophysique (S.Gp).

La géophysique est rattachée à la recherche géologique et minière. Ce service vient en appui aux activités des géologues et des hydrogéologues.

4. La Direction des Sondages et des Forages (DSF).

La DSF est chargée des travaux, études et conseils relatifs à l'hydrogéologie, aux forages d'eau et aux sondages miniers.

Elle est composée de deux (02) services et est sous la responsabilité d'un directeur assisté par une secrétaire de direction.

4.1. Le Service Etudes et Forages d'Eau (SEFE).

Ce service, exécute des forages dans le cadre de l'hydraulique villageoise, urbaine et pastorale en soumissionnant aux appels d'offres restreints et internationaux.

4.2. Le Service des Sondages Miniers (SSM).

Constituant un appui à la recherche géologique et minière, il effectue trois (03) types de sondages à savoir :

§ Les sondages carottés qui consistent à prélever les roches sous forme de carottes ;

§ Les sondages destructifs de type R.A.B (Rotary Air Blasting) ;

§ Les sondages destructifs de type R.C (Reverse Circulation).

5. La Direction de l'Administration et des Finances (DAF).

La DAF, en entretenant quotidiennement des relations avec les autres directions de la structure à pour mission :

§ d'appuyer la Direction Générale dans l'établissement des états financiers, l'élaboration des rapports budgétaires ;

§ d'administrer les ressources financières, matérielles et humains.

Elle est composée de quatre (04) services qui sont :

Ø Le Service Financier et Comptable (SFC) ;

Ø Le Service des Ressources Humaines (SRH) ;

Ø Le Service des Approvisionnements (SA) ;

Ø Le Service de la Logistique et de la Maintenance (SLM).

Les activités de la direction sont coordonnées par un directeur de service assisté

d'une secrétaire de direction.

6. La Direction Régionale du BUMIGEB BOBO (DRB).

La DRB est une représentation du BUMIGEB dans la région de l'ouest. Elle reçoit une délégation de pouvoir du Directeur Général pour l'exécution des activités de la société dans la limite de son ressort territorial. Ses missions et attributions relèvent des domaines :

§ de la cartographie géologique ;

§ de la recherche minière ;

§ des analyses de laboratoire ;

§ de la sécurité industrielle minière et environnementale.

La Direction est constituée de quatre (04) services :

Ø le Service de la Recherche Géologique et Minière (SRGM) ;

Ø le Service de la Sécurité Industrielle et Minière (SSIM) ;

Ø le Service du Laboratoire d'Analyses (SLan) ;

Ø le Service de l'Administration et des Finances (SAF).

CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA TRESORERIE.

I. DEFINITION ET CONCEPT.

1. Définition.

Selon le lexique de gestion DALLOZ 5ème édition 2000 « la trésorerie est l'ensemble des moyens de financements liquides à court terme dont dispose un agent économique pour faire face à ses dépenses de toute nature... ».

La trésorerie est constituée par l'ensemble des fonds dont dispose l'entreprise pour assurer les paiements que génère son activité.

En somme, le terme trésorerie se réfère à l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise lui permettant d'être solvable en tenant compte de l'exigibilité des dettes. De ce fait, la trésorerie satisfait aux trois (03) exigences suivantes :

Ø La liquidité.

Elle est une aptitude de l'entreprise à faire face à ses dépenses par une circulation

optimale de ses flux du cycle d'exploitation.

Ø L'exigibilité.

Elle exprime la capacité de l'entreprise à respecter les dates d'échéance de

règlement de ses dettes.

Ø La solvabilité.

Elle est une aptitude de l'entreprise à rembourser à terme l'ensemble de ses dettes.

2. Concept.

Au plan conceptuel, la trésorerie d'une entreprise représente « la différence entre les actifs et les dettes c'est-à-dire le passif exigible dont la liquidité et l'exigibilité sont immédiates ».

Alors, une entreprise qui n'arrive plus à honorer ses engagements (insolvable) finira par un arrêt de son activité.

3. La détermination de la trésorerie.

Une pratique efficiente de la gestion de la trésorerie nous conduit à déterminer périodiquement le solde de la trésorerie afin d'avoir une vision assez claire sur le futur de l'entreprise. Ce solde, qui représente sa trésorerie nette se détermine comme suit :

Trésorerie nette (T.N) = Encaissements (E) - Décaissements (D).

Trésorerie nette (T.N) = Trésorerie active (T.A) - Trésorerie passive

(T.P).

La trésorerie active fait référence à la trésorerie que possède l'entreprise ; soit les disponibilités en banque, caisse, compte de chèque postaux. Alors que la trésorerie passive concerne les concours bancaires.

Trésorerie nette (T.N) = Fonds de Roulement (F.R) - Besoin en Fonds

de Roulement (B.F.R).

Le fonds de roulement indique une couverture de l'actif immobilisé par les capitaux permanents ou un surplus de l'actif à court terme par rapport aux dettes à court terme. Cependant, le besoin en fonds de roulement représente l'excédent de l'actif circulant par rapport au passif circulant.

Fonds de roulement= Capitaux permanents - Actif immobilisé.

Fonds de roulement= Actif à court terme - Dettes à court terme.

Besoin en fonds de roulements= Actif circulant - Passif circulant.

II. L'ORGANISATION DE LA TRESORERIE.

La trésorerie occupe une place importante dans toute entreprise et cela pour son fonctionnement et sa survie. Son organisation est fonction de la taille de l'entreprise.

· Au niveau des petites et moyennes entreprises (PME), la trésorerie est généralement assurée par le chef d'entreprise avec l'appui d'un commissaire aux comptes et la participation des comptables.

· Au niveau des grandes entreprises où il existe une Direction Administrative et

Financière (DAF), sa gestion est assurée par cette dernière avec la désignation

d'un trésorier qui rend toujours comptes des flux de trésorerie à son supérieur

hiérarchique.

1. Les missions du trésorier.

Chargé de la gestion de la trésorerie, le trésorier doit tout mettre en oeuvre pour assurer à l'entreprise les ressources nécessaires dont elle a besoin dans le cadre de ses activités.

Ainsi, il doit :

§ prévoir les mouvements de trésorerie en procédant aux prévisions des différents

encaissements et décaissements quotidiens successifs ;

§ établir le budget de trésorerie qui résulte du budget des encaissements et de celui

des décaissements ;

§ suivre la trésorerie en assurant la liquidité générale de l'entreprise et en facilitant

toutes ses transactions financières ;

§ assurer le paiement à échéances des factures et des engagements contractés ;

§ veiller à la réalisation des opérations d'achats ventes de l'entreprise au moment

opportun par le biais du jeu encaissements-décaissements des disponibilités ;

§ gérer les écarts par un arbitrage des différentes opportunités de placement à court

terme et une gestion des excédents, par une analyse des différents financements

possibles à court terme, et en équilibrant les soldes des comptes de trésorerie à un

coût minimum ;

§ confronter les réalisations aux prévisions afin de déceler l'origine de l'écart de coût

susceptible de subvenir.

2. L'utilité de la trésorerie.

Dans le souci de bien fonctionner, l'entreprise a besoin de disposer d'une trésorerie pour les motifs suivants :

v Motifs de transaction :

l'entreprise, en effectuant des opérations d'achats ventes quotidiens dont la

majeur partie est à crédit, est obligée de disposer de liquidité suffisante à

échéance, tout en pouvant bénéficier de réductions commerciales si l'exécution

était immédiate.

v Motifs de précaution :

La trésorerie, telle que présentée dans l'entreprise n'est pas une science tout à fait

exacte. Les meilleurs prévisions sont parfois prises en défaut ne serait-ce qu'à

cause des jours non ouvrés. Les précautions seront d'autant moins nécessaires

avec la diligence de la banque et la rapidité des formalités.

v Motifs de spéculation :

l'entreprise, dès lors qu'elle dispose de grandes quantités de fonds, peut placer une

partie dans des conditions intéressantes, sur des produits financiers standards en

particulier, auprès des institutions financières ou des banques.

3. Objectifs de la gestion de la trésorerie.

La gestion de la trésorerie est généralement assurée par le responsable financier de l'entreprise. Ses objectifs sont entre autres :

Ø de minimiser le montant de ses charges d'exploitation en procédant aux études

des prix des différents articles proposés par les fournisseurs et de ses charges

financières à court terme ;

Ø d'éviter une situation de cessation de paiement de ses fournisseurs, voire même

de ses salariés par suite de la baisse de ses rendements ;

Ø de contrôler le mouvement de ses comptes bancaires, de veiller à leurs avoirs ;

Ø d'optimiser la gestion des liquidités par les placements.

III. LES COMPOSANTES DE LA TRESORERIE.

Les deux aspects fondamentaux de la trésorerie sont essentiellement les encaissements et les décaissements de l'entreprise qui se repartissent selon leurs origines aux types d'opérations suivantes :

Ø Les opérations d'exploitation :

Elles sont liées au cycle d'exploitation de l'entreprise entraînant à la fois des

augmentations et des diminutions de trésorerie.

Ø Les opérations de financement :

Elles veillent à alimenter la trésorerie par des rentrées de fonds nouvellement

acquis qui nécessite par moment des remboursements, d'où des sorties de

trésorerie à constater.

Ø Les opérations d'investissement :

Elles ne constatent que des sorties de trésorerie en vue de leur transformation en

immobilisation.

1. Les encaissements.

Ils regroupent les opérations de l'entreprise générant des recettes, qui constituent des entrées de trésorerie lui permettant d'honorer ses différents engagements. Ces recettes s'articulent comme suit :

· Les ventes des produits :

elles concernent les ventes au comptant comme à crédit des biens et services produits

par l'entreprise. Les ventes constituent la source importante des revenus.

· Les règlements des clients :

ils représentent la contrepartie des ventes de biens et services aux tiers clients. La

périodicité des encaissements est fonction du mode de règlement (comptant ou crédit).

Dans le dernier cas on tient compte des délais de règlement fixés et qui peuvent être à

30 jours ; 60 jours ; 90jours ; fin de mois.

· Les avances et acomptes versés par les clients :

elles représentent les paiements anticipés ou partiels reçus des tiers clients.

· Les cessions d'immobilisations :

elles représentent la vente des immobilisations de l'entreprise aux tiers. Ces cessions

acquièrent le caractère d'opérations courantes si elles sont répétitives et occasionnelles

si elles sont hors activités.

· Les aides financières :

elles constituent les subventions accordées à l'entreprise par l'Etat ou les collectivités

en vue de compenser une faiblesse de prix ou de faire face à des charges

d'exploitation.

· Les augmentations du capital :

elles représentent les versements reçus des actionnaires en vu d'accroître le capital.

· Les emprunts et dettes assimilées :

ils représentent les prêts contractées auprès des établissements de crédit ou des tiers au

profit de l'entreprise. Généralement, ils sont remboursés selon un échéancier préétabli.

· Les intérêts et les dividendes :

les intérêts constituent le rendement que rapporte une somme d'argent placée auprès

d'un établissement financier ou prêtée à un tiers pendant une certaine période. Les

dividendes représentent la portion de bénéfice qui revient à l'entreprise en tant

qu'actionnaire. En somme ces deux revenus sont des rémunérations de capital.

· Les encaissements des loyers :

ce sont les règlements des loyers des immobilisations par les tiers locataires. En

général, la périodicité des encaissements est le mois.

· Les autres encaissements :

ils constituent les recettes occasionnelles de l'entreprise.

2. Les décaissements.

Ils constituent pour l'entreprise toutes les opérations effectuées dans l'exercice de ses activités aboutissant à des sorties de liquidité. Ces différents décaissements sont :

· Les achats de biens et services :

ils concernent les achats au comptant ou à crédit des biens de consommation, des biens

qui seront revendus en l'état et des prestations de services reçus dans le cadre de la

poursuite des activités de l'entreprise.

· Les règlements aux fournisseurs :

ils constituent la contrepartie versée à ses fournisseurs pour les divers achats et

acquisitions de biens et services réalisés. Les délais pour ces règlements doivent être

supérieurs à ceux que l'entreprise a accordé à ses clients.

· Les frais de productions et de distributions :

ce sont les dépenses effectuées par elle en vue de la production de ses biens et/ou

services, du conditionnement et de leur acheminement auprès des clients.

· Les remboursements d'emprunt :

ils consistent au règlement des emprunts à court ou long terme auprès des

établissements financiers. La périodicité des remboursements est fixée par des

dispositions contractuelles.

· Les intérêts et les dividendes versés :

les intérêts représentent la rémunération du capital restant dû. Ils sont versés au

moment du remboursement de l'emprunt contracté. Quand aux dividendes, Ils

correspondent à la portion de bénéfice à reverser aux actionnaires de l'entreprise.

· Le règlement des loyers :

il est la rémunération de l'utilisation des immobilisations dont l'entreprise n'est

pas propriétaire.

· Le règlement des impôts et taxes :

au titre des taxes, il y'a la TVA, reversée au plus tard le 20 de chaque mois ; la TPA.

S'agissant des impôts, il y'a l' IUTS, versé avant chaque 10 du mois suivant le mois

au titre duquel ils sont dus ; les acomptes BIC...

· Les frais de personnels :

ils concernent les différentes rémunérations versées mensuellement aux salariés de

l'entreprise en contrepartie du travail fourni ainsi que les charges sociales y afférentes.

· Les achats des titres :

il s'agit des achats des titres de participation en vue d'exercer une certaine influence

sur l'entreprise émettrice ou des titres immobilisées qui représentent des placements à

long terme.

· Les autres dépenses :

elles constituent des opérations auxquelles s'adonne l'entreprise dans le but

d'assurer certaines tâches.

IV. LES MODES DE REGLEMENT.

Les règlements des opérations d'achats ventes peuvent s'effectuer au comptant ou à crédit.

1. Le règlement au comptant.

Les moyens de règlement au comptant sont :

· Les règlements en espèces :

Ce sont des règlements effectués par la caisse. 

· Les règlements par chèques :

le chèque est un document par lequel le tireur (titulaire du compte) donne l'ordre à

sa banque de payer au bénéficiaire la somme indiquée là-dessus. Document que le

bénéficiaire remettra alors à sa banque pour encaissement en complétant le

bordereau de remise dont un exemplaire lui servira de justificatif.

· Le virement bancaire :

c'est une opération par laquelle le titulaire d'un compte donne l'ordre à son

banquier de prélever une somme sur son compte et de la virer sur le compte du

bénéficiaire. Le tireur conservera le double de l'ordre de virement et le bénéficiaire

recevra de sa banque un avis de crédit l'informant que le paiement a eu lieu.

· Le prélèvement automatique :

c'est une autorisation accordée à certains fournisseurs pour prélever directement

des sommes sur le compte bancaire ou postale de l'entreprise.

2. Le règlement à crédit.

Les moyens de règlement à crédit qu'utilise l'entreprise sont principalement les effets de commerce.

2.1. Définition.

Les effets de commerce sont des instruments de règlement à terme qui permettent de remplacer une créance ordinaire par une créance mobilisable, dont la caractéristique principale est qu'elle peut être transférée d'une personne à une autre. Ils sont de deux ordres.

2.2. Les différents effets de commerce.

· La lettre de change ou traite :

C'est un document par lequel le tireur (créancier) donne l'ordre au tiré (débiteur),

de payer une certaine somme à une autre personne (le bénéficiaire) à une date fixée.

· Le billet à ordre :

C'est une promesse écrite de payer à une date et en un lieu précis une certaine

somme à une personne déterminée. Il est émis par le client qui s'engage à payer.

V. ENREGISTREMENTS COMPTABLES.

1. Les opérations de caisse.

Les justificatifs de ces opérations que sont les pièces de caisse ou ''reçus'' permettent

leurs comptabilisations au sein du journal de caisse pour chaque décaissement ou encaissement réalisé.

· Pour les encaissements :

le comptable inscrit au débit du compte 57. les entrées d'espèces constatées dans la caisse et au crédit la contrepartie de l'opération dans un compte de produit ou de tiers.

571

701

Caisse

Vente de marchandises

(facture n°... du ../../....)

XXX X

XXXX

· Pour les décaissements :

le comptable inscrit au débit un compte de charge ou de tiers contre le compte 57. au crédit en vu de matérialiser l'opération de décaissement.

601

571

Achats de marchandises

Caisse

(facture n°... du ../../....)

XXXX

XXXX

2. Les opérations bancaires.

Les pièces justificatives dont disposera le comptable lors des :

- décaissements sont le talon de chèque, le double de l'ordre de virement, les avis de débit, le relevé bancaire ;

- encaissements sont le chèque, le second exemplaire des bordereaux de remise de chèque, les avis de crédit, le relevé bancaire.

Ces pièces permettront la comptabilisation des opérations au sein des journaux de banques de l'entreprise.

· Les encaissements :

pour leur comptabilisation, le comptable débite le compte banque du montant de la

recette contre un compte de produit ou de tiers au crédit. Plus particulièrement en

ce qui concernent les chèques, c'est le compte 513 qui est utilisé pour sa réception.

513

4111

Chèque à encaisser

Client

(Chèque n°.... du Client du ../../....)

XXXX

XXXX

Le chèque reçu devra être déposé auprès de la banque pour encaissement. A

l'issu de l'opération, un avis de crédit est délivré pour matérialiser la disponibilité

des liquidités dans le compte banque. Les écritures suivantes sont passées :

514

513

Chèque à l'encaissement

Chèque à encaisser

(Remise du chèque n°.. du ../../.... pour encaissement)

XXXX

XXXX

521

514

Banque

Chèque à l'encaissement

(Selon avis de crédit n°... relatif au chèque n°.. du ../../....)

XXXX

XXXX

Pour le règlement par virement bancaire, le débiteur donnera l'ordre à sa banque

de virer la somme due au compte du créancier en rédigeant un ordre de virement

ou une lettre de virement. La comptabilisation se fera comme suit :

521

4111

Banque

Client

(Selon avis de crédit n°...)

XXXX

XXXX

· Les décaissements :

pour leur comptabilisation le comptable va inscrire au débit un ou plusieurs

comptes de charge contre un compte banque au crédit pour matérialiser l'opération

avec des pièces justificatives à l'appui.

601

521

Achats de marchandises

Banque

(facture n°... du ../../....)

XXXX

XXXX


Pour les règlements des dettes que ce soient fournisseurs ou autres, le compte

banque sera contre-passer avec le compte qui renferme la créance et un avis de

débit sera émis par la banque pour prouver le règlement. L'écriture comptable

peux se présenter comme suite :

4011

521

Fournisseurs

Banque

(Selon avis de débit n°...)

XXXX

XXXX

3. Les opérations à crédit.

Elles s'effectuent par la réception des effets de commerce qui permettent d'annuler les créances ou les dettes et leurs remises à l'encaissement.

· Pour l'annulation de la créance, l'entreprise annulera la créance de son client en créditant le compte 4111 contre le compte 4121 au débit.

4121

4111

Client effet à recevoir

Client

(lettre de change n° .. du ../../....)

XXXX

XXXX

· Pour l'annulation de la dette, l'entreprise annulera la dette de son fournisseur

en débitant le compte 4011 et en créditant le compte 4021.

4011

4021

Fournisseur d'exploitation .

Fournisseur, effet à payer

(billet à ordre n°10 du 14/12/2007)

XXXX

XXXX

· Pour la remise à l'encaissement ; le bénéficiaire remet à sa banque, l'effet

endossé accompagné d'un bordereau de remise à l'encaissement. La banque en

encaissant, prélève une commission. La comptabilisation chez le bénéficiaire se

fera de la manière suivante :

512

4121

Effet à l'encaissement

Client, effet à recevoir

(remise à l'encaissement)

XXXX

XXXX

521

631

445

512

Banque

Frais bancaires

Etats, TVA récupérable

Effet à l'encaissement

(règlement de la créance)

XXXX

XXXX

XXXX

XXXX


L'entreprise débitrice devra passer l'écriture ci-dessous pour annuler la dette dès

réception de l'avis de débit.

4021

521

Fournisseur, effet à payer

Banque

(règlement de la dette)

XXXX

XXXX

Toutefois, pour des difficultés de trésorerie, l'entreprise peut remettre à

l'escompte son effet de commerce afin de se procurer des fonds sans avoir à

attendre l'échéance.

· La remise à l'escompte : l'effet est remis à sa banque accompagné d'un

bordereaux de remise d'escompte. Ainsi, la banque devient le nouveau propriétaire

et porte au compte de l'entreprise le montant de l'effet diminué des agios.

Montant net= valeur nominale- agio (escompte+commissions ttc)

La comptabilisation se présente comme suite :

415

4121

Client, effet escompté non échu

Client, effet à recevoir

(remise à l'escompte de l'effet)

XXXX

XXXX

521

675

445

565

Banque

Escompte des effets de commerce

Etat, TVA Récupérable

Escompte de crédit

(selon avis de crédit n°...)

XXXX

XXXX

XXXX

XXXX


De par ses opérations dont la réalisation par l'entreprise nécessite la disponibilité de fonds nécessaires en vu d'honorer ses différentes échéances, la trésorerie s'avère importante dans le fonctionnement et la pérennité de l'entreprise. Mais qu'en est-il alors de la pratique de la gestion de la trésorerie au sein du BUMIGEB ?

CHAPITRE 2 : LA GESTION DE LA TRESORERIE AU

BUMIGEB.

I. LES PROCEDURES DE GESTION DE LA TRESORERIE.


La gestion de la trésorerie telle que pratiquée au sein du BUMIGEB est sous-tendue par un ensemble de procédures et de règles mises en place pour suivre, contrôler, optimiser les mouvements des entrées et des sorties de fonds en vue de maintenir un équilibre entre les recettes et les dépenses.

Les procédures et les règles mises en place sont de deux ordres.

1. Les procédures d'encaissement.

Le BUMIGEB a établi des procédures selon le mode des encaissements :

Ø La procédure des encaissements en espèce se manifeste par la présentation de la facture définitive de l'entreprise par le client au moment du règlement. Le caissier recette, en recevant la facture du client et le montant du règlement, établit un reçu à quatre `'04'' exemplaires. Le premier revient au client avec la facture, le second remis à la comptabilité pour la mise à jour du registre facture, imputation puis enregistrement dans le brouillard, le troisième est transmis au service prestataire pour mise à jour de leur registre et le dernier reste dans le carnet.

Ø La procédure des encaissements par chèques veille à ce que le client se présente chez le caissier recette au moment du paiement avec son chèque joint d'un bordereau d'envoi. Le caissier établit un reçu à cet effet et transmet le chèque joint à une copie du reçu au secrétariat du DG. La secrétaire les transmet alors au DG pour endossement sans prise en compte du numéro de compte bancaire de l'entreprise. Ces documents sont ensuite transférés au SFC pour enregistrement au brouillard et mises à jour du registre des factures.

Toutes les recettes du BUMIGEB sont déposées en banque.

2. Les procédures de décaissement.

Les procédures de décaissement de fonds de l'entreprise sont diverses :

Ø Pour le règlement des factures fournisseurs par chèque, le SFC prépare un projet de règlement en fonction du niveau de la trésorerie et de l'échéancier de ceux-ci. Le chef comptable choisit la banque de paiement en transmettant le récapitulatif des factures à honorer et le chéquier au comptable qui établit le chèque et le bordereau de remise de chèque. Après avoir été visés, ces documents sont remis à l'agent de liaison qui est chargé de les remettre au(x) bénéficiaire(s) après acquittement du bordereau de remise de chèque.

Ø Pour les décaissements par bon de caisse pour achats, le service demandeur s'adresse au SA. Celui-ci établit un bon de caisse pour achat sur la base d'une demande d'approvisionnement ou de réparation établit par le demandeur. Le caissier menues dépenses, en recevant le bon de caisse, vérifie les signatures puis procède au décaissement du montant demandé.

Ø Pour les décaissements par bon de caisse pour les missions, le chef de mission établit un bon d'approvisionnement de la caisse menues dépenses. Une fois visé et près pour usage, le chef de mission se présente à la caisse menues dépenses avec le bon. Le caissier, après s'être assuré de la conformité du bon, verse les fonds tout en veillant à ce que le chef de mission acquitte le bon.

Ø En ce qui concerne les décaissements pour reversement en banque, le caissier recette établit un état des recettes. Après contrôle, confirmation et approbation des sommes arrêtées sur l'état par le chef comptable et le contrôleur interne, le caissier verse les recettes de la caisse en banque contre reçu.

La gestion de la trésorerie impose des prévisions de flux monétaires entrants et sortants. C'est ainsi que la gestion prévisionnelle de la trésorerie au BUMIGEB est essentiellement basée sur l'élaboration du budget de trésorerie.

II. LE BUDGET DE TRESORERIE.

Le budget de trésorerie du BUMIGEB, établit sur une durée d'un an sur la base de ses recettes et dépenses prévisionnelles, a pour but de réaliser un équilibre entre les encaissements et les décaissements tout en tenant compte du solde initiale de la période et en mettant en évidence le solde final de la trésorerie à la fin de chaque période. Ce dernier solde prend le caractère de solde initial pour la période suivante. Ce budget n'est pratiqué qu'après que le Conseil d'Administration ne se soit assiégé. Il est déterminé théoriquement car dans la pratique, il n'est pas effectif. Cependant les éléments d'informations pour sa construction émanent principalement du budget d'exploitation et de celui des investissements qui concourent à former le budget des encaissements et des décaissements. (Confère annexe n°2).

1. Le budget d'exploitation.

Il prend en compte les prévisions en charges et produits des différents postes qui entrent dans l'exploitation courante de l'entreprise tout en faisant ressortir un résultat prévisionnel. Ce budget, est une synthèse du budget des charges et des produits qui la compose.

1.1. Le budget des charges.

Il regroupe l'ensemble des charges prévisionnelles d'exploitation estimée par chacune des directions techniques du BUMIGEB pour le déroulement des activités, évaluées et affectées conformément au plan comptable de la société.

1.2. Le budget des produits.

Il renferme principalement les produits prévisionnels constitués de la contrepartie de l'Etat et des prestations de services. Les prévisions sont faites préalablement au sein de chaque direction technique avant leur centralisation. La budgétisation est faite à la fois sur la base des attentes de l'exercice concerné et selon les réalisations des exercices précédents.

2. Le budget des investissements.

D'abord déterminé en quantité physique puis chiffré par la suite en fonction du coût des différents matériels, il constitue un état des prévisions des investissements destinés à renforcer les capacités techniques d'intervention des services par l'acquisition des immobilisations, le réaménagement des locaux.

3. Le budget des encaissements.

Il regroupe toutes les opérations budgétisées de l'entreprise qui génèrent des recettes. Son établissement tient compte du budget des produits. (Confère annexe n°3).

4. Le budget des décaissements.

Il regroupe l'ensemble des opérations de l'entreprise aboutissant à des sorties de liquidité qui, en fonction de leur nature, proviennent du budget des approvisionnements, des investissements, de production, des diverses charges et de la TVA.

Ainsi, le budget des décaissements qui est une résultante de ces budgets intermédiaires est élaboré au BUMIGEB à partir du budget des investissements et des charges. Nous constatons l'absence de budgets tels que celui des approvisionnements, de la production, des autres charges ainsi que de la TVA qui se révèle obligatoire même si ses sommes sont moindres, car l'ensemble de ses budgets permettent de mieux percevoir les décaissements afin de se rapprocher le plus possible de la réalité. (Voir annexe n°4).

Budget de trésorerie.

Budget d'Exploitation.

Budget des

Produits.

Budgets des

Charges.

Budgets des

Investissements.

Budget des

Encaissements.

Budget des

Décaissements.

Architecture budgétaire du BUMIGEB.

III. LA PRATIQUE DE LA GESTION DE LA TRESORERIE AU BUMIGEB.

La gestion de la trésorerie au BUMIGEB s'effectue par la tenue de la caisse recette qui veille aux encaissements. Les sommes encaissées se reversent dans les comptes bancaires de l'entreprise en vu d'une alimentation. Devant alors subvenir à ses dépenses de fonctionnement, l'entreprise dispose à cet effet d'une caisse dépense qui fonctionne avec un solde `'zéro''. Cette caisse s'approvisionne à hauteur du cumule des charges décaissables à faire valoir. Cependant, au vu des activités de l'entreprise, une caisse de menues dépenses est mise en place à hauteur de deux cent cinquante mille (250 000) francs CFA réservée aux frais d'urgences. Le BUMIGEB procède à des placements en cas de disponibilité des liquidités.

Le principe de gestion de la trésorerie au BUMIGEB se résume à déposer toute somme encaissée en banque suivit de l'alimentation de la caisse dépense et menues dépenses puis d'éventuelles placements de fonds.

1. La problématique.

La trésorerie est un domaine très sensible qu'il faut gérer et suivre permanemment afin d'être solvable et de disposer des liquidités suffisantes pour les besoins de fonctionnement aux moments appropriés.

Ainsi, le trésorier ou le responsable financier et comptable du BUMIGEB est confronté aux difficultés suivantes :

· Au niveau du recouvrement des créances, les dates de rentrée de fonds ne sont

pas certaines et il en est de même pour le montant de la subvention d'exploitation

dont l'encaissement se fait en plusieurs tranches avec une totalité généralement

inférieur au montant fixée annuellement dans le contrat plan.

· Au niveau de la comptabilité les enregistrements des écritures doivent se faire au

jour le jour dans l'objectif de la réalisation d'un bon rapprochement.

· Pour l'établissement des chèques, il devra prendre connaissance de la position de

ses comptes bancaires qui sont au nombre de trois et aussi de son compte Trésor ;

ce qui se fait le plus souvent avec plusieurs jours de retard car ses soldes sont ses

seuls chiffres pertinents. Cependant il entretien des relations intranets avec une de

ces banques. Ce qui lui permet de connaître à tout moment la situation de son

compte bancaire.

· Pour les dépenses d'achats, le caissier reçoit plusieurs bons d'espèce à

concurrence d'un montant suffisamment élevé en vue d'émettre un chèque unique

pour le règlement de l'ensemble des achats à faire valoir. Dans la pratique, cette

situation se traduit par la non satisfaction systématique des bons d'espèce

nouvellement émis qui se voudraient honorés car en caisse dépense, une ressource

n'est jamais affectée en priorité à un emploi particulier et il en est de même pour le

règlement des factures.

· Pour le règlement des dettes fournisseurs, les paiements ne sont pas sous-tendus

par un plan de règlement. Certains des fournisseurs en proposant de meilleures

offres exigent le comptant, ce qui pousse l'entreprise à mettre en jeux par moment

un coût de renonciation pour insuffisance de ressources disponibles. Cependant

avec un taux d'encaissement annuel acceptable de l'ordre de 80%, nous constatons

que le problème de trésorerie du BUMIGEB serait fonction de la nature et de la

périodicité des activités ainsi que du recouvrement des créances.

2. La gestion des liquidités.

Les disponibilités qui correspondent aux règlements des clients, à la vente de ses biens et services, à la réception de la subvention d'exploitation octroyée par l'Etat, aux revenus financiers et aux diverses recettes, permettent de faire face à ses multiples dépenses et de procéder à des placements auprès de ses banques. Mais notons que les liquidités de l'entreprise sont déposées dans ses comptes bancaires avant toute tentative de décaissement.

Ainsi, l'idéal pour le BUMIGEB est que ses besoins soient couverts.

2.1. L'exécution des dépenses.

Elles concernent les règlements des factures fournisseurs, des achats de biens et services, des dépenses courantes et occasionnelles de l'entreprise.

· Le règlement des factures fournisseurs :

Le délai de règlement des factures fournisseurs étant fixé à `'X'' jours fin de mois à

compter de la date du dépôt des factures par ces derniers est aléatoire pour le

BUMIGEB. Il n'y a pas de suivi en ce qui concerne le règlement à l'échéance. Ce qui

traduit l'absence d'un plan de règlement des dettes fournisseurs.

Ainsi, pour le règlement d'une facture fournisseur, le service financier et

comptable (S.F.C) établit un chèque à l'ordre du fournisseur auquel sera joint une

copie de la facture et deux bordereaux d'envoi de chèque qui permettront d'attester la

conformité et la remise du chèque au bénéficiaire. Dès que les pièces de règlement

sont liquidées par les supérieurs hiérarchiques, les agents du service

approvisionnement informent le fournisseur qui est tenu de se présenter à la

comptabilité pour encaissement muni de pièce justificative ; le cas échéant, l'agent de

liaison se chargera de la transmission du chèque au fournisseur.

Mais quant au règlement des factures pour les divers achats qui sont minimes, le

fournisseur devra se présenter à l'échéance chez le caissier du BUMIGEB muni de

pièce justificative pour le règlement.

· Les achats de biens et services :

Ce sont des dépenses qui se réalisent quotidiennement ou périodiquement pour le fonctionnement de la structure et cela sous présentation de deux documents distincts à savoir la demande d'approvisionnement ou de réparation qui est établie par le demandeur et matérialisant le besoin.

· Le règlement des dépenses courantes et occasionnelles :

· Le règlement des impôts et taxes :

Pour le règlement des impôts et taxes qui constituent une contribution à reverser

à l'Etat, le responsable financier établit un chèque à l'ordre du receveur général des

impôts qui sera visé par les supérieurs hiérarchiques et remis à l'agent de liaison

pour transmission en vue d'effectuer le règlement à l'issu duquel il remettra les

pièces justificatives à la comptabilité pour comptabilisation.

· Le règlement des salaires :

Les rémunérations des agents occasionnels et permanents sont déterminées par

les agents du Service des Ressources Humaines (SRH) et sont fonction du salaire

de base, des avantages en nature et en espèce, des indemnités, des heures

supplémentaires et des retenus sur salaire. Les agents chargés du traitement des

salaires établissent les états relatifs aux différents reversements et les différents

documents qu'ils envoient à la comptabilité. Ainsi, l'ordre de virement des différents

salaires est établi et déposé auprès des différentes banques pour le paiement de ses

agents.

· Le règlement des frais de missions :

Les dépenses en guise de frais de missions sont des sommes octroyées par la

société aux agents effectuant des déplacements dans le cadre des activités de

l'entreprise.

· Le règlement des frais d'urgences :

Les frais d'urgence servent à pallier aux urgences sanitaires et autres besoins. De

par l'intérêt qu'ils révèlent, un montant fixe de deux cent cinquante mille francs

(250 000 f) CFA disponible en caisse menues dépenses à tout moment est alloué

pour la prise en charge de ces frais. En cas d'utilisation de celui-ci, un

réapprovisionnement doit être fait pour le maintenir à son seuil.

2.2. Les reversements et les remises à l'encaissement.

Le trésorier du BUMIGEB, en fonction de l'importance de ses recettes et selon le principe de gestion des liquidités de l'entreprise, procède à des dépôts dans des comptes bancaires le plus souvent hebdomadairement. Nous constatons deux types de dépôt :

Ø Les reversements d'espèces qui concernent les versements des sommes encaissées en espèces quotidiennement dans l'un des comptes bancaires de l'entreprise en contre partie d'un reçu de dépôt (annexe n°5). Le reçu de dépôt alors établit par la banque atteste le reversement des fonds.

Ø Les remises à l'encaissement concernent les remises des différents chèques encaissés par la caisse recette à la banque de l'entreprise pour encaissement. Cette opération se justifie par le bordereau de chèque (annexe n°6) qui est établi par la banque.

Un état hebdomadaire des recettes (annexe n°7) est établi, récapitulant l'ensemble des encaissements de la semaine avant le dépôt.

Toute fois, les liquidités dont dispose le BUMIGEB en banques sont parfois sujet à des placements à court terme (d'une durée de trois `'03'' mois) qui lui permettent de bénéficier de revenus financiers.

Cependant, le schéma ci-dessous nous présente l'attitude tenue par les comptables du BUMIGEB dès réception des disponibilités et la finalité qui en est attendue.

Encaissements des recettes.

Reversements d'espèces et remises à l'encaissement.

Exécution des dépenses de fonctionnement, Règlement des fournisseurs.

Placement des liquidités.

Prestations de services et ventes de produits.

Cycle de gestion des liquidités issues des prestations du BUMIGEB.

IV. LES OUTILS D'AIDE A LA GESTION DE LA TRESORERIE.

Dans le soucis d'une gestion de trésorerie efficiente, le BUMIGEB utilise les outils de gestion pertinents suivants qui permettent de suivre la trésorerie ainsi que ses éléments constitutifs afin qu'ils soient apurés.

· Le bon de décaissement provisoire (annexe n°8) :

C'est un document qui sert à effectuer des dépenses urgentes à l'intention des

personnes se trouvant dans le besoin et nécessitant une régularisation à terme. Il permet

de connaître les affectations auxquelles ont servi les différents frais des opérations dont

le total récapitulé correspond à son montant.

Le bon de décaissement provisoire alors repris au niveau du journal de caisse à

hauteur de la somme déboursée prend le caractère de bon de décaissement

définitif.

· Le carnet des entrées de caisse :

Ce document servant de justificatif est constitué de plusieurs bons d'entrée de caisse

(annexe n°9) dont l'unité représentée en quatre exemplaires avec une souche restant au

niveau de la comptabilité, permet de constater les règlements quotidiens des différents

clients de l'entreprise.

· L'état hebdomadaire des recettes :

C'est un document qui permet au comptable d'avoir une idée sur l'ensemble des

encaissements qu'il a perçus au cours de la semaine avant de procéder aux dépôts des

fonds dans ses différentes banques.

Ce document est soumis à la signature du contrôleur interne pour contrôle de

l'efficacité des encaissements.

· Le registre des clients :

Le registre des clients est un document dans lequel sont répertoriés l'ensemble de ses

clients ainsi que les mouvements entretenus en ce qui concerne le règlement des

factures. Il permet de détecter non seulement les clients qui ne se sont pas exécutés de

l'entièreté de leurs créances afin de procéder à des relances pour le solde des factures à

honorer, mais aussi les clients insolvables en vue de les contraindre à honorer leurs

règlements.

· Le registre des fournisseurs :

Ce document contient la liste des fournisseurs de l'entreprise et les mouvements

qu'ils effectuent. Il permet de détecter les factures impayées de ses différents

fournisseurs venues à échéance dans le but de procéder à leurs règlements dès

disposition de liquidités. C'est à ce titre que toutes les factures fournisseurs sont

réglées à hauteur de 70% à 80% chaque année selon les statistique de la DAF.

Cependant, au titre des outils appropriés à la gestion de la trésorerie, des outils tels

que le plan de trésorerie, le plan de règlement des dettes fournisseurs ne sont pas

établis au sein de l'entreprise.

V. LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA TRESORERIE.

Il permet de suivre la trésorerie dans son fonctionnement et sa gestion.

1. Le contrôle interne.

Selon l'ordre des experts comptables agréés de France : « le contrôle interne est l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information d'une part et d'autre part l'application des instructions de la direction. Il se manifeste par l'organisation des méthodes et procédures de chacune des activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci ».

Au regard de cette définition, il est certain que le contrôle interne est très utile en matière de gestion des liquidités du BUMIGEB car la présence des fonds est sujette à des fraudes, à des détournements et à des dépenses inopinées. Il existe des procédures de gestion à cet effet.

Cet organe au sein du BUMIGEB permet d'assurer l'efficacité et l'exhaustivité des encaissements et des reversements en banque.

2. Le contrôle bancaire.

Le contrôle bancaire qui correspond à la vérification et au suivi des opérations bancaires est assuré par le chef comptable et ses agents. Il s'effectue par la tenue du registre de trésorerie qui permet de suivre les mouvements d'entrée et de sortie des chèques. Il permet également de prendre connaissance des soldes des différents comptes bancaires de l'entreprise auprès de ses banques pour les opérations effectuées. Ceci est possible par en relevé bancaire qui lui parvient mensuellement.

Cependant avec les progrès de la technologie informatique, le BUMIGEB est en réseau internet avec la BICIA-B qui est une de ses banques, ce qui permet au responsable financier de prendre quotidiennement connaissance du solde du compte de l'entreprise et des mouvements qu'il subit afin de pouvoir effectuer des dépôts de liquidités ou des décaissements.

Le relevé bancaire est un document établi par la banque et récapitulant l'ensemble des opérations détaillées qu'a subi le compte bancaire du BUMIGEB. Il permet une analyse des différents flux effectués de part et d'autre par un rapprochement bancaire.

L'état de rapprochement établit mensuellement pour chaque compte banque ou trésor, se dresse par le chef comptable. Il procède à une confrontation de l'extrait du journal de banque et du relevé de compte reçu, et par pointage afin de pouvoir procéder aux éventuels ajustements.

3. Le contrôle de la caisse.

Il s'effectue par un suivi des factures, des pièces de décaissement et des entrées de caisse par le chef comptable. Etant donné que la caisse se subdivise en deux (02) parties, il existe un auto-contrôle qui s'opère à chaque niveau :

Ø Au niveau des la caisse recette, le caissier procède à un ajustement entre les entrées de caisse préalablement établies puis les sommes disponibles en caisse avant le reversement des fonds en banque ;

Ø Au niveau de la caisse dépense, le caissier procède à un rapprochement entre les factures ou reçus, la somme initialement disponible en caisse par l'alimentation et reliquat afin de voir s'il n'y a pas eu une perte.

Au vu de ses différents contrôles, la cellule de contrôle interne effectue par moment des contrôles inopinés.

CHAPITRE 3 : L'ANALYSE DE LA SITUATION

FINANCIERE DU BUMIGEB.

L'analyse financière est une étude méthodique de la situation et de l'évolution de l'entreprise sur le plan de sa structure financière, de sa rentabilité.

Alors, nous nous sommes intéressé à une étude de la situation financière du BUMIGEB en vu d'apprécier sa solvabilité, de percevoir le risque encouru par chacun de ses partenaires et la possibilité qu'elle révèle une situation d'illiquidité.

L'étude de cette situation du BUMIGEB pour s'assurer de sa solidité nous a été possible par le biais des différents bilans financiers ci-dessous et le calcul des ratios avec leurs commentaires à l'appui. Les bilans financiers sont des bilans comptables retraités au sein des tableaux de retraitements et de reclassements (en annexe n°10 : tableau n°1 à 10).

I. DEFINITION DE CERTAINS RATIOS ET LEURS INTERETS.

Un ratio est un rapport entre deux valeurs caractéristiques de l'activité et de la situation économique de l'entreprise tout en constituant un instrument de décision. Ceux dont nous voudrions faire usage ci-dessous, se présentent comme les principales grandeurs en matière de gestion de la trésorerie. Ils sont alors déterminés à chaque exercice afin d'avoir une vue sur les exercices précédents, et sont comme suit :

· Ratios de liquidité de l'actif :

Evoluant entre zéro `'0'' et 100%, il mesure la capacité de l'actif à court terme par

rapport à celle à long terme et traduit la possibilité de changer les éléments en

monnaie.

· Ratios de liquidité générale :

S'il se révèle inférieur à 100% qui est sa norme cela signifie que l'entreprise n'est

pas solvable à court terme et doit se trouver un financement rapide tel que les

découverts bancaires ou une vente d'immobilisations.

· Ratios de liquidité d'une trésorerie réduite :

Qui se veut proche de 100% pour éviter des problèmes de trésorerie et pouvoir faire

face aux échéances des fournisseurs.

· Ratios de liquidité immédiate :

Généralement faible, s'il s'avère qu'il est proche ou supérieur à 100% il existe un

excédent de trésorerie synonyme d'argent qui dort alors l'entreprise devrait

procéder à des placements.

· Ratios de solvabilité générale :

Avec une norme de 25%, il mesure la part des ressources propres par rapport au

total du bilan et plus il est élevé moins l'entreprise est endettée, disposant ainsi

d'une plus grande capacité d'endettement.

· Ratios d'autonomie financière :

Qui traduit l'effort financier des actionnaires dans la constitution des ressources

stables de l'entreprise et tient à montrer que le risque d'insolvabilité ne doit pas être

encouru par les seuls apporteurs de capitaux extérieur. Il doit être supérieur à 50%.

· Ratios d'indépendance financière :

Il mesure la capacité de l'entreprise à s'endetter tout en établissant un rapport entre

les capitaux propres et les dettes financières et doit être supérieur ou égale à 50%.

Cependant, pour mieux apprécier les ratios de liquidité, nous nous sommes tenu de faire usage des durées moyennes des crédits clients et fournisseurs en complément.

· La durée moyenne des crédits clients :

Elle permet de prendre connaissance du délai moyen que peut subir ses créances

au niveau de ses tiers clients avant qu'il y ait règlement. Elle se doit être

inférieur au délai de paiement des dettes fournisseurs.

· La durée moyenne des crédits fournisseurs :

Elle met en évidence le nombre de jours en moyenne que fait l'entreprise en vu

de procéder au règlement de ses fournisseurs.

II. PRESENTATION DES RATIOS SELON LES BILANS FINANCIERS

DU BUMIGEB.

Les différents ratios ci-dessus énumérés seront calculés dans des tableaux pour que l'on s'assure de la solidité du BUMIGEB. Les informations nécessaires proviennent de leurs états financiers et cela pour les cinq (05) exercices précédents :

1. Bilans financiers et tableau des ratios par exercice.

v Exercice 2002.

Bilan financier.

Actif

Montants

Passif

Montants

Valeur immobilisée

Valeur d'exploitation

Valeur réalisable

Valeur disponible

461 196 450

262 640 339

1 149 600 313

21 488 941

Capitaux propres

Dettes à long et moyen terme

Capitaux permanents

Dettes à court terme

452 143 892

331 607 811

783 751 703

1 111 174 340

Total

1 894 926 043

Total

1 894 926 043

Tableau des ratios.

Ratios

Formules

Calculs

Normes

Appréciations

Liquidité de l'actif

Actif à court terme / Total Actif

1 433 729 593×100 / 1 894 926 043 = 76%.

0<R<100%.

Bon.

Liquidité générale

Actif à court terme / Dettes à court terme

1433 729 593×100 / 1 111 174 340 = 129%.

R>100%.

Bon.

Liquidité d'une trésorerie réduite

Valeur réalisable et disponible / Dettes à court terme

(1 149 600 313 + 21 488 941) ×100 / 1 111 174 340 = 105%.

R=100%.

Bon.

Liquidité immédiate

Valeur disponible / Dettes à court terme

21 488 941×100 / 1 111 174 340 = 2%.

0<R<100%.

Bon.

Solvabilité générale

Ressources propres / Total du bilan

452 143 892 ×100 / 1 894 926 043 = 24%.

R>25%.

Passable.

Autonomie financière

Capitaux propres / Capitaux permanents

452 143 892 ×100 / 783 751 703 = 58%.

R=50%.

Bon.

Indépendance financière

Capitaux propres / Dettes financières.

452 143 892×100 / 355 350 356 = 127%.

R=100%.

Bon.

Durée moyenne des crédits clients

(Clts - Clts avances et acomptes reçus)×360/ C.A TTC

(923 478 648 - 204 348 296)×360/912 811 867,2 = 283,61.

 
 

Durée moyenne des crédits fournisseurs

(Frss - Frss avances et acomptes versés)×360/ Achats TTC

(305 616 078 - 7 025 015)×360/366 329 351,5 = 293,43.

 
 

F.R = Capitaux permanents - Actif à plus d'un an.

F.R = 807 474 248 - 461 196 450 = 346 277 798.

B.F.R= Actif à moins d'un an* - Dettes à moins d'un an
·.

B.F.R= 1 412 240 652 - 1 087 451 795 = 324 788 857.

T.N = F.R - B.F.R T.N= 346 277 798 - 324 788 857= 21 488 941.

v Exercice 2003.

Bilan financier.

Actif

Montants

Passif

Montants

Valeur immobilisée

Valeur d'exploitation

Valeur réalisable

Valeur disponible

563 028 882

281 716 515

1 241 098 563

26 204 819

Capitaux propres

Dettes à long et moyen terme

Capitaux permanents

Dettes à court terme

481 052 186

362 828 574

843 880 760

1 268 168 019

Total

2 112 048 779

Total

2 112 048 779

Tableau des ratios.

Ratios

Formules

Calculs

Normes

Appréciations

Liquidité de l'actif

Actif à court terme / Total Actif

1 549 019 897×100 / 2 112 048 779 = 73%.

0<R<100%.

Bon.

Liquidité générale

Actif à court terme / Dettes à court terme

1 549 019 897×100 / 1 268 168 019 = 122%.

R>100%.

Bon.

Liquidité d'une trésorerie réduite

Valeur réalisable et disponible / Dettes à court terme

1 267 303 382×100 / 1 268 168 019 = 99%.

R=100%.

Passable.

Liquidité immédiate

Valeur disponible / Dettes à court terme

26 204 819×100 / 1 268 168 019 = 2%.

0<R<100%.

Bon.

Solvabilité générale

Ressources propres / Total du bilan

481 052 186×100 / 2 112 048 779 = 22%.

R>25%.

Mauvais.

Autonomie financière

Capitaux propres / Capitaux permanents

481 052 186×100 / 843 880 760 = 57%.

R=50%.

Bon.

Indépendance financière

Capitaux propres / Dettes financières.

481 052 186×100 / 362 828 574 = 133%.

R=100%.

Bon

Durée moyenne des crédits clients

(Clts - Clts avances et acomptes reçus)×360/ C.A TTC

(1 033 256 122 - 251 101 525)×360/ 713 507 985,1 = 394,64.

 
 

Durée moyenne des crédits fournisseurs

(Frss - Frss avances et acomptes versés)×360/ Achats TTC

(279 773 700 - 4 292 047)×360/ 436 548 745,5 = 227,18.

 
 

F.R = Capitaux permanents - Actif à plus d'un an.

F.R= 843 880 760 - 563 028 882 = 280 851 878.

B.F.R= Actif à moins d'un an* - Dettes à moins d'un an
·.

B.F.R= 1 522 815 078 - 1 268 168 019 = 254 647 059.

T.N= F.R - B.F.R T.N= 280 851 878 - 254 647 059 = 26 204 819.

v Exercice 2004.

Bilan financier.

Actif

Montants

Passif

Montants

Valeur immobilisée

Valeur d'exploitation

Valeur réalisable

Valeur disponible

1 474 467 802

364 379 259

1 336 247 405

96 505 992

Capitaux propres

Dettes à long et moyen terme

Capitaux permanents

Dettes à court terme

847 213 389

704 563 928

1 551 777 317

1 719 823 141

Total

3 271 600 458

Total

3 271 600 458

Tableau des ratios.

Ratios

Formules

Calculs

Normes

Appréciations

Liquidité de l'actif

Actif à court terme / Total Actif

1 797 132 656×100 / 3 271 600 458 = 56%.

0<R<100%.

Bon.

Liquidité générale

Actif à court terme / Dettes à court terme

1 797 132 656 ×100 / 1 719 823 141 = 104%.

R>100%.

Bon.

Liquidité d'une trésorerie réduite

Valeur réalisable et disponible / Dettes à court terme

1 432 753 397 / 1 719 823 141 = 83%.

R=100%.

Mauvais.

Liquidité immédiate

Valeur disponible / Dettes à court terme

96 505 992×100 / 1 719 823 141 = 6%.

0<R<100%.

Bon.

Solvabilité générale

Ressources propres / Total du bilan

847 213 389×100 / 3 271 600 458 = 26%.

R>25%.

Bon.

Autonomie financière

Capitaux propres / Capitaux permanents

847 213 389×100 / 1 551 777 317 = 55%.

R=50%

Bon.

Indépendance financière

Capitaux propres / Dettes financières.

847 213 389×100 / 704 563 928 = 120%.

R=100%.

Bon

Durée moyenne des crédits clients

(Clts - Clts avances et acomptes reçus)×360/ C.A TTC

(1 076 657 536 - 306 875 278)×360/ 953 242 256,8 = 290,71.

 
 

Durée moyenne des crédits fournisseurs

(Frss - Frss avances et acomptes versés)×360/ Achats TTC

(267 642 157 - 4 919 849)×360/ 674 667 613,7 = 140,19.

 
 

F.R = Capitaux permanents - Actif à plus d'un an.

F.R= 1 551 777 317 - 1 474 467 802 = 77 309 515.

B.F.R= Actif à moins d'un an* - Dettes à moins d'un an
·.

B.F.R= 1 700 626 664 - 1 719 823 141 = - 19 196 477.

T.N= F.R - B.F.R T.N= 77 309 515 - (- 19 196 477) = 96 505 992.

v Exercice 2005.

Bilan financier.

Actif

Montants

Passif

Montants

Valeur immobilisée

Valeur d'exploitation

Valeur réalisable

Valeur disponible

1 816 185 257

342 149 909

1 213 673 308

39 063 632

Capitaux propres

Dettes à long et moyen terme

Capitaux permanents

Dettes à court terme

1 047 046 364

816 544 051

1 863 590 415

1 547 481 691

Total

3 411 072 106

Total

3 411 072 106

Tableau des ratios.

Ratios

Formules

Calculs

Normes

Appréciations

Liquidité de l'actif

Actif à court terme / Total Actif

1 594 886 849×100 / 3 411 072 106 = 47%.

0<R<100%.

Bon.

Liquidité générale

Actif à court terme / Dettes à court terme

1 594 886 849×100 / 1 547 481 691 = 103%.

R>100%.

Bon.

Liquidité d'une trésorerie réduite

Valeur réalisable et disponible / Dettes à court terme

1 252 736 940×100 / 1 547 481 691 = 81%.

R=100%.

Mauvais.

Liquidité immédiate

Valeur disponible / Dettes à court terme

39 063 632×100 / 1 547 481 691 = 3%.

0<R<100%.

Bon.

Solvabilité générale

Ressources propres / Total du bilan

1 047 046 364 ×100 / 3 411 072 106 = 31%.

R>25%.

Bon.

Autonomie financière

Capitaux propres / Capitaux permanents

1 047 046 364×100 / 1 863 590 415 = 56%.

R=50%.

Bon.

Indépendance financière

Capitaux propres / Dettes financières.

1 047 046 364×100 / 816 544 051 = 128%.

R=100%.

Bon

Durée moyenne des crédits clients

(Clts - Clts avances et acomptes reçus)×360/ C.A TTC

(985 574 889 - 200 707 461)×360/ 864 489 792,2 = 326,84.

 
 

Durée moyenne des crédits fournisseurs

(Frss - Frss avances et acomptes versés)×360/ Achats TTC

(248 181 974 - 4 919 849)×360/ 548 843 884,5 = 159,56.

 
 

F.R = Capitaux permanents - Actif à plus d'un an.

F.R= 1 863 590 415 - 1 816 185 257 = 47 405 158.

B.F.R= Actif à moins d'un an* - Dettes à moins d'un an
·.

B.F.R= 1 555 823 217 - 1 547 481 691 = 8 341 526.

T.N= F.R - B.F.R T.N= 47 405 158 - 8 341 526 = 39 063 632.

v Exercice 2006.

Bilan financier.

Actif

Montants

Passif

Montants

Valeur immobilisée

Valeur d'exploitation

Valeur réalisable

Valeur disponible

1 651 333 901

401 542 695

969 494 982

45 643 780

Capitaux propres

Dettes à long et moyen terme

Capitaux permanents

Dettes à court terme

1 277 056 940

785 124 872

2 062 181 812

1 005 833 546

Total

3 068 015 358

Total

3 068 015 358

Tableau des ratios.

Ratios

Formules

Calculs

Normes

Appréciations

Liquidité de l'actif

Actif à court terme / Total Actif

1 416 681 457×100 / 3 068 015 358 = 46%.

0<R<100%.

Bon.

Liquidité générale

Actif à court terme / Dettes à court terme

1 416 681 457×100 / 1 005 833 546 = 141%.

R>100%.

Bon.

Liquidité d'une trésorerie réduite

Valeur réalisable et disponible / Dettes à court terme

1 015 138 762×100 / 1 005 833 546 = 101%.

R=100%.

Bon.

Liquidité immédiate

Valeur disponible / Dettes à court terme

45 643 780×100 / 1 005 833 546 = 5%.

0<R<100%.

Bon.

Solvabilité générale

Ressources propres / Total du bilan

1 277 056 940×100 / 3 068 015 358 = 42%.

R>25%.

Bon.

Autonomie financière

Capitaux propres / Capitaux permanents

1 277 056 940×100 / 2 062 181 812 = 62%.

R=50%.

Bon.

Indépendance financière

Capitaux propres / Dettes financières.

1 277 056 940×100 / 785 124 872 = 166%.

R=100%.

Bon

Durée moyenne des crédits clients

(Clts - Clts avances et acomptes reçus)×360/ C.A TTC

(821 254 996 - 83 846 203)×360/ 605 095 755,3 = 438,72.

 
 

Durée moyenne des crédits fournisseurs

(Frss - Frss avances et acomptes versés)×360/ Achats TTC

( 211 319 502 - 5 918 624)×360/ 401 138 059,4 = 184,34.

 
 

F.R = Capitaux permanents - Actif à plus d'un an.

F.R= 2 062 181 812 - 1 651 333 901 = 410 847 911.

B.F.R= Actif à moins d'un an* - Dettes à moins d'un an
·.

B.F.R= 1 371 037 677 - 1 005 833 546 = 365 204 131.

T.N= F.R - B.F.R T.N= 410 847 911 - 365 204 131 = 45 643 780.

* Sauf valeurs disponibles.


· Sauf concours bancaires.

Tableau récapitulatif des ratios sur les cinq (5) dernières années.

Années

Ratios

2002

2003

2004

2005

2006

Liquidité de l'actif

76%

73%

56%

47%

46%

Liquidité générale

129%

122%

104%

103%

141%

Liquidité d'une trésorerie réduite

105%

99%

83%

81%

101%

Liquidité immédiate

2%

2%

6%

3%

5%

Solvabilité générale

24%

22%

26%

31%

42%

Autonomie financière

58%

57%

55%

56%

62%

Indépendance financière

127%

133%

120%

128%

166%

Durée moyenne des crédits clients

283,61

394,64

290,71

326,84

438,72

Durée moyenne des crédits fournisseurs

293,43

227,18

140,19

159,56

184,34

2. Représentation graphique des différents ratios avec commentaire à l'appui.

Les différents ratios représentés ci-dessous suivent l'ordre énumérer au niveau du tableau récapitulatif des ratios précédemment présenter.

Représentation graphique de l'évolution

des ratios de liquidité de l'actif.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Ratios de liquidité de

l'actif.

Commentaire :

Le ratio de liquidité de l'actif qui est de 76% en 2002, a connu un fléchissement à partir de l'exercice 2003. Les baisses sont respectivement de 4% en 2003, 23% en 2004, 16% en 2005 et 2% en 2006. Cette forte décroissance se traduit soit par une diminution de l'actif de court terme ou soit par une hausse du total du bilan.

Représentation graphique de l'évolution

des ratios de liquidité générale.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Ratios de liquidité

générale.

Commentaire :

Le ratio de liquidité générale, de 129% en 2002, a connu des chutes successives de 5% en 2003, 15% en 2004 et 1% en 2005. Elles ont été succédées par une forte croissance de 37% pour l'année 2006. En se référant à la norme, le BUMIGEB parait être solvable à court terme, mais il faudrait porter une attention aux décalages des crédits clients et fournisseurs.

Représentation graphique de l'évolution

des ratios de liquidité immédiate.

0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Ratios de liquidité

immédiate.

Commentaire :

Le ratio de liquidité immédiate reste constant à 2% pour les deux premières années, puis croit de 200% en 2004. Alors réduit de 50% en 2005, il s'accroît à nouveau de 67% en 2006. Sa hausse se manifeste soit par une diminution des dettes à court terme ou soit par une augmentation des disponibilités de l'entreprise. Etant alors éloigné de 100%, il traduit une absence d'excédent de trésorerie.

Représentation graphique de l'évolution du

ratio de liquidité d'une trésorerie réduite.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Ratio de liquidité d'une

trésorerie réduite.

Commentaire :

Le ratio de liquidité d'une trésorerie réduite à 105% en 2002, a chuté de 6% en 2003, 16% en 2004 puis 2% en 2005. Ces diminutions successives ont été suivies d'une forte croissance de 25% en 2006. Sa hausse traduit une couverture des dettes de court terme du BUMIGEB qui est peu satisfaisante car les crédits clients forme une condition essentielle.

Représentation graphique des ratios de

solvabilité générale.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

2002

2003

2004

2005

2006

Années

Ratios de

solvabilité

générale.

Commentaire :

Le ratio de solvabilité générale, de 24% en 2002, a subi un fléchissement de 9% en 2003. Il s'accroît respectivement de 18% en 2004, 19% en 2005 et 35% en 2006. Sa croissance se traduit par une diminution des dettes du BUMIGEB donc moins endetté ou une hausse des ressources propres.

Représentation graphique de l'évolution

des ratios de l'autonomie financière.

50%

52%

54%

56%

58%

60%

62%

64%

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Ratios d'autonomie

financière.

Commentaire :

De 58% en 2002, le ratio d'autonomie financière a chuté de 2% en 2003, 4% en 2004 suivi d'une croissance de 2% en 2005 et 11% en 2006. Sa hausse traduit une diminution des dettes financières de l'entreprise.

Représentation graphique de l'évolution

des ratios d'indépendance financière.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

180%

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Ratio d'indépendance

financière.

Commentaire :

Le ratio d'indépendance financière passe de 127% en 2002 à 133% en 2003 d'où, après diminution à 120% en 2004, il s'accroît respectivement de 7% en 2005 et 30% en 2006. Il traduit l'indépendance financière du BUMIGEB car largement supérieur à la norme (100%).

Représentation graphique de la

durée moyenne des crédits clients.

0

100

200

300

400

500

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Durée moyenne des

crédits clients.

Commentaire :

La durée moyenne des crédits clients, étant de 284 jours en 2002, a accrue de 39% en 2003 ; suivi d'une baisse de 26% en 2004. Ensuite, elle hausse de 12% en 2005 et 34% en 2006. Ce délai relativement élevé se traduit soit par un retard de paiement des clients ou soit de la non mise en marche des relances des factures clients.

Représentation graphique de la

durée moyenne des crédits

fournisseurs.

0

50

100

150

200

250

300

350

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Durée moyenne des

crédits fournisseurs.

Commentaire :

La durée moyenne des crédits fournisseurs, de 293 jours en 2002, a connu un fléchissement de 23% en 2003 et 38% en 2004, avant de s'accroître de 14% en 2005 et 15% en 2006. Etant moins long que le précédent, elle traduit un règlement des fournisseurs du BUMIGEB de plus en plus tôt, comparativement aux clients qui s'exécutent tard.

Les concepts de F.R et B.F.R déterminés ci-dessus, indique une idée de couverture de l'actif immobilisé par les capitaux permanents ainsi que de l'actif circulant par le passif circulant. De par ces éléments, nous sommes parvenus à déterminer la T.N qui est leurs différences. Alors, nous avons trouvé que nécessité y était de les représenter pour ce qui est de ces cinq `'05'' dernières années afin d'apercevoir leurs évolutions. Cependant, leurs différentes valeurs se trouvent récapitulés dans le tableau suivant :

Tableau récapitulatif des valeurs.

Années.

Eléments.

2002

2003

2004

2005

2006

F.R

346 277 798

280 851 878

77 309 515

47 405 158

410 849 911

B.F.R

324 788 857

254 647 059

- 19 196 477

8 341 526

365 204 131

T.N

21 488 941

26 204 819

96 505 992

39 063 632

45 643 780

Représentation graphique de l'évolution du

F.R.

0

100 000 000

200 000 000

300 000 000

400 000 000

500 000 000

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Valeurs du F.R.

Commentaire :

Le F.R a baissé de 19% en 2003 ; 73% en 2004 ; 39% en 2005 et suivi d'une forte croissance de 767% en 2006. Alors positif, cela traduit le surplus des capitaux permanents par rapport à l'actif de long terme.

Représentation graphique de l'évolution du

B.F.R.

-100 000 000

0

100 000 000

200 000 000

300 000 000

400 000 000

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Valeurs du B.F.R

Commentaire :

Le B.F.R a diminué de 22% en 2003 suivi d'une forte réduction de 108% en 2004. En s'améliorant, il s'accroît progressivement de 144% en 2005 puis 4278% en 2006. Cette croissance s'explique par une diminution des dettes de court terme ou une augmentation de l'actif de court terme.

Représentation graphique de l'évolution de la

T.N.

0

20000000

40000000

60000000

80000000

100000000

120000000

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Valeurs de la T.N

Commentaire :

La T.N a accrue de 22% en 2003, suivi d'une forte croissance de 268% en 2004. Mais après son énorme fléchissement de 60% en 2005, elle s'est accrue à nouveau de 17% en 2006. Ces évolutions sont dues à une hausse du F.R par rapport au B.F.R ou à sa baisse.

La solvabilité, la liquidité et la rentabilité qui sous - entend la trésorerie nette doit être appuyé par la variation du chiffre d'affaire, la rentabilité économique et financière de l'établissement pour ce qui est des cinq (05) exercices précédents.

Les différentes valeurs seront déterminées dans le tableau ci - dessous en vu d'une représentation graphique.

· Tableau de calcul des différentes variables sur les cinq exercices antérieurs.

Ratios

Années

Variation du C.A :

[(C.A HT(n) - C.A HT(n-1))*100]/ C.A HT(n-1)

Rentabilité économique(R.E) :

R.E * 100 / Total Actif Net

Rentabilité financière(R.F) :

R.N * 100 / Capitaux Propres (sans Résultat Net : R.N)

2002

[(912 811 867 - 666 810 858) * 100] / 666 810 858== 36,89%

(10 671 730 * 100) / 1 894 926 043= 0,56%

(11 281 039 * 100) / 440 862 853= 2,56%

2003

[(713 507 985 - 912 811 867) * 100] / 912 811 867= -21,83%

(501 442 * 100) / 2 112 048 779= 0,02%

(11 816 861 * 100) / 469 235 325= 2,52%

2004

[(953 242 257 - 713 507 985) * 100] / 713 507 985= 33,60%

(7 471 858 * 100) / 3 271 600 458= 0,23%

(29 150 649 * 100) / 818 062 740= 3,56%

2005

[(864 489 792 - 953 242 275) * 100] / 953 242 257= -9,31%

(-97 466 520 * 100) / 3 411 072 106= -2,86%

(16 282 305 * 100) / 1 030 764 059= 1,58%

2006

[(605 095 755 - 864 489 792) * 100] / 864 489 792= -30%

(-172 766 993 * 100) / 3 068 015 358= -5,63%

(9 031 199 * 100) / 1 268 025 741= 0,71%

· Représentation graphique de ces trois (03) ratios en guise de complément de notre analyse sur la situation financière du BUMIGEB.

Représentation graphique de l'évolution du

Chiffre d'Affaire.

40,00

30,00

20,00

10,00

0,00

10,00

20,00

30,00

40,00

50,00

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Variation du C.A en %

Commentaire :

Le C.A est une référence traditionnelle pour apprécier l'importance de l'évolution globale de l'activité de l'entreprise. Ainsi, nous constatons que cette grandeur qui était de 38,89% en 2002 au BUMIGEB, a connu une de -150,99% en 2003. Alors rehausser de -253,92% en 2004, elle fléchi successivement de -127,71% en 2005 et 222,23% en 2006. Cette énorme décroissance traduit une forte baisse des activités de l'entreprise.

Représentation graphique de l'évolution de la

Rentabilité économique (R.E).

6,00

5,00

4,00

3,00

2,00

1,00

0,00

1,00

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Valeurs de la R.E en %

Commentaire :

Permettant de mesurer la rentabilité des moyens mis en oeuvre par l'entreprise, son évolution dans le temps est un indicateur important du diagnostic financier. Alors de 0,56% en 2002, elle chute de 96% en 2003. Après une hausse de 91% en 2004, la rentabilité économique fléchie successivement de 1343% en 2005 et 97% en 2006.

Représentation graphique de l'évolution de la

Rentabilité financière (R.F).

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

3,50

4,00

2002

2003

2004

2005

2006

Années.

Valeurs de la R.F en %.

Commentaire :

Indiquant le résultat produit par cent franc de capitaux propres investis dans l'entreprise, elle mesure l'efficacité avec laquelle l'entreprise utilise les capitaux confiés par les actionnaires et doit être supérieur au taux du marché monétaire. De 2,56% en 2002, cette rentabilité chute de 2% en 2003, ce qui s'en est suivi d'une croissance de 41% en 2004 puis d'un fléchissement successif de 56% en 2005 et 55% en 2006. Elle suit alors l'évolution de la rentabilité économique selon la norme.

CONCLUSION.

Le BUMIGEB présente une situation financière acceptable au regard des différentes grandeurs que nous avions déterminées précédemment. Toute fois, l'entreprise connaît des difficultés de trésorerie dans la pratique.

Le risque d'illiquidité du BUMIGEB est né d'une part de la vitesse de transformation des créances clients beaucoup plus lente que celle des dettes fournisseurs. D'autre part, ce risque proviendrait de la baisse des activités de l'entreprise qui est sous - tendue par le taux de variation du chiffre d'affaire, la rentabilité économique et financière de l'établissement qui n'ont fait que chuter énormément pour ces deux (02) derniers exercices.

Cependant, pour que cette situation capable de mettre fin à la vie de l'entreprise s'amenuise, il faudra qu'elle se procure de crédits dans un premier temps ; ensuite qu'elle s'attelé à ce que la durée de règlement des crédits clients soit réduite et inférieur à celle des fournisseurs. Aussi il leur faudra revoir leur programme d'activité et reprendre intensément les missions qui leur sont confiées car leurs activités sont en baisse par le biais du chiffre d'affaire qui est décroissant. Ceci pourrait porter également préjudice à la trésorerie de la maison qui ne s'avère pas excédentaire.

REMARQUES ET SUGGESTIONS.

Tout au long de notre séjour au BUMIGEB, nous avons travaillé dans un cadre convivial, de conseil, de partage de connaissance avec un personnel accueillant et dynamique. L'étude du thème nous aura permis de relever quelques insuffisances et de proposer des solutions relatives :

a) La majorité des opérations sont traitées manuellement sur des registres au niveau de la D.A.F, notamment aux sections suivantes : Approvisionnement, Logistique et Maintenance, Caisse. Il faudrait que les agents s'en approprient des outils informatiques et par la suite les mettent à profit.

b) Le plan comptable utilisé qui leur est spécifique comporte des insuffisances pour ce qui est des sous-comptes des tiers. Il est nécessaire de procédé à son actualisation.

c) La comptabilisation des opérations n'est pas quotidienne, nous suggérons que l'enregistrement des pièces comptables soit fait au jour le jour et ce, selon le mode opératoire.

d) Le délai de règlement des crédits clients est largement supérieur à celui des fournisseurs, d'où des situations de tension de trésorerie pourraient prendre effet. Nous préconisons que la durée des crédits clients soit revue à la baisse et dans les plus bref délai pour la pérennité de l'entreprise puis, la mise en place d'un service de recouvrement.

e) Une situation d'illiquidité risque d'être atteinte au BUMIGEB, il faudrait faire recourt à des facilités de caisse pour subvenir aux difficultés. Sinon procéder à la création d'effet de commerce, à la mise en place d'une politique d'encaissement plus avantageuse, aux relances des factures impayées dès arriver à échéance.

f) L'absence d'un plan de règlement des fournisseurs pourrait créer de l'arbitraire et des tensions de trésorerie ; il serait alors intéressant qu'un tel document soit mis en place.

g) L'absence de quelques budgets tels que : le budget de TVA, le budget des approvisionnements, des divers charges, concourent à l'élaboration d'un budget des décaissements non exhaustif, il faudrait alors procédé à l'élaboration de ces budgets et si possible mettre en place des budgets sectoriels pour mieux percevoir les décaissements.

h) L'absence d'outils de gestion de la trésorerie au sein de l'entreprise nécessite l'élaboration d'un document tel que le plan de trésorerie.

i) Le budget de trésorerie mis en place n'est pas suivi. Nous suggérons l'application et le suivi de ce document.

j) L'endossement des chèques clients par le Directeur Général pourrait créer un préjudice à l'entreprise car endossant sans le numéro de compte bancaire. Nous suggérons que le Directeur général tient compte du numéro de compte bancaire sur lequel doit être remis le chèque pour encaissement ainsi que de son exactitude au moment de l'endossement.

k) Le système de gestion de la trésorerie mis en place au BUMIGEB est bien car l'entreprise fonctionne avec une caisse nul. Mais nous constatons l'existence d'une caisse de menues dépenses plafonnées à deux cent cinquante mille francs (250 000 F) CFA.

CONCLUION GENERALE.

Au terme de notre étude portant sur la pratique de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB, qui est la suite du stage pratique qui nous a permis de mettre en exergue les théories apprises à l'école et d'obtenir de nouvelles connaissances pratiques ; nous trouvons nécessaire l'intégration d'une telle pratique dans la gestion de l'entreprise. La recherche des informations m'a permis de mesurer l'importance d'une gestion de la trésorerie pour une entreprise qui veut être prospère.

La trésorerie étant au coeur du fonctionnement de l'entreprise, elle nécessite une gestion adéquate par des outils de gestion de trésorerie appropriés.

La gestion de la trésorerie regroupe l'ensemble des décisions, des règles et des procédures qui permettent d'assurer à moindre coût le maintien de l'équilibre financier instantané de l'entreprise.

Notons que le BUMIGEB rencontre des difficultés de trésorerie dues au recouvrement des liquidités, à la baisse ou à la variation des activités.

Les problèmes de trésorerie que connaît l'entreprise actuellement, peuvent prendre plus d'ampleur avec l'abandon des forages d'eau en cours et les délais de règlement des crédits clients qui sont assez long si aucune solution n'est envisagée.

A terme, la crédibilité de l'entreprise risque d'être entamée. Aussi des dispositions devraient-elles être mises en oeuvre pour améliorer la gestion de la trésorerie.

L'utilisation des nouvelles technologies de l'information appliquées à la gestion de sa trésorerie permettrait son amélioration en ce qui concerne l'obtention des informations en temps réel pour des prises de décisions efficaces.

Nous espérons que nos propositions, ainsi formulées, aideront au renforcement de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB.

ANNEXES.

Les documents annexés ne sont pas disponible pour une question de respect des normes de la structure.

SOME Mwincare Camille

BURKINA-FASO Ouagadougou

E-mail : carwinso@yahoo.fr

Tél : 00226 76 74 37 73

ASSISTANT COMPTABLE

Ambition : Expert en finance/comptabilité

Migré vers l'occident.






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo