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Evaluation des connaissances, attitudes et pratiques des habitants de bumbu face a l'utilisation de la moustiquaire imprégnée d'insecticide (mii).

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par Sandrine MPUTU NDONGALA
UPN - Gradué en Sciences de la Santé 2008
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE

B.P. 8815

Kinshasa-Binza

EVALUATION DES CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DES HABITANTS DE BUMBU FACE A L'UTILISATION DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D'INSECTICIDE (MII).

PAR

Sandrine MPUTU NDONGALA

G3 Sciences infirmières

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de Gradué en Sciences de la Santé.

Option : Sciences infirmières

Directeur : Jean- Pierre IKOLONGO BEFEMBO

Chef de Travaux

Année académique : 2008-2009

DEDICACE

A mes parents Anaclet KAPIAMBA MBULA et Maria MULANGA KABUYA, pour avoir rendu possible notre existence et pour les sacrifices qu'ils ne se sont jamais lassés de consentir pour nous ;

A mes frères et soeurs José KATOKA, Lucie KAYA, Gustave KABUYA, Sido LUSAMBA, Agnès MASENGU, Mimy LUTUMBA, Nathalie MULANGA , Fidéline MUKUSA, et Sandrine NJIBA..

A vous tous qui nous aimez.

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail de fin de cycle, nous voulons rendre un hommage mérité à toutes les personnes qui ont contribué à sa réalisation.

Nos remerciements s'adressent à notre Père Très-Haut, Jéhovah qui nous instruit spirituellement. (1Corintiens : 10-13).

Nous tenons également à remercier tous nos dévoués enseignants pour les efforts qu'ils ont fournis pour rendre utile à la société.

Nous exprimons notre sentiment de gratitude spécialement au Chef de Travaux Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO qui, en dépit de ses multiples tâches, a accepté d'assurer la direction de notre travail.

Nos remerciements s'adressent aussi à nos neveux, nièces, cousins et cousines et à tous les membres de notre famille : Merlin TSHIMANGA, Sylvie KANZEWU, florence NGANDU, Hélène MULEKA et Auguy SHAMA SHANGA, Fabrice KAPIAMBA, Laetitia MALA, Gracia MULANGA.

Nous n'oublions pas nos amis et connaissances avec lesquels nous avons partagé des moments pleins de souvenirs : Anastant KUTOMA, Serge MULAMBA, Florence NGANDU, jaques MINGOMBI, Gédéon MIKIELE.

Christina MWADI KAPIMBA.

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

Le paludisme est une maladie qui n'épargne aucune couche de la société. Face à ce fléau, la médecine propose aussi bien des moyens curatifs que préventifs pour limiter les dégâts qu'elle cause.

L'outil préconisé de nos jours comme moyen de prévention contre cette endémie est la moustiquaire imprégnée d'insecticide. Mais, les populations congolaises restent sceptiques quant à son adoption. Raison pour laquelle la maladie continue de faire des victimes. (CARNEVALE, 1998)

Actuellement, environ 40 % de la population mondiale, soit deux milliards de personnes habitant les pays les plus pauvres du monde pour la plupart, sont exposées au paludisme. C'est une maladie des régions tropicales et sub-tropicales. Elle est responsable chaque année de 300 millions de cas de maladie aiguë et d'au moins un million de décès dont 90% surviennent en Afrique au sud du Sahara principalement chez les jeunes enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Il représente 10 % de la charge totale de morbidité du continent. (FAYE, 2000)

En RD Congo, le paludisme est un problème majeur de Santé publique. Il est la première cause de morbidité et de mortalité en particulier parmi les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes (PNUD,2001).

Le paludisme a tué 467.OOO personnes, parmi lesquelles 200.000 enfants de moins de cinq ans, en 2000 en République Démocratique du Congo, selon des chiffres du ministère de la Santé avec une moyenne de 500.000 décès par an.

Le paludisme est la première cause de mortalité en RDC , en particulier chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes , loin devant le SIDA, précise le document diffusé à l'occasion de la journée africaine de la lutte contre le paludisme.

En effet, les conditions climatiques et hydrographiques prévalant sur toute l'étendue du territoire national sont favorables au développement de l'endémie palustre. L'absence d'hygiène et d'un programme rigoureux d'assainissement des villes et campagnes permet aussi la multiplication des moustiques. Le Bénin est donc un pays d'endémie palustre. Les catégories constituées des enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont particulièrement très vulnérables à cette affection. Les cas de décès dans les couches sociales sont dans la plupart des cas la résultante de ses complications et touchent principalement ces couches de la société.

En ce qui concerne la population en général, le paludisme contribue à l'affaiblissement de l'organisme, et par conséquent, réduit la force de travail des personnes actives. Cette situation est singulièrement inquiétante en milieu rural où les comportements vis-à-vis de cette maladie ne révèlent que très peu une prise de conscience effective de ses dimensions.

Face à cet état de choses, le gouvernement congolais qui a le devoir de garantir la santé des populations a pris des mesures. En effet, dans sa politique de couverture sanitaire et par rapport à la déclaration d'Abuja en Avril 2000, l'Etat a adhéré à l'initiative « Faire Reculer le Paludisme». Dans cette optique, un plan est élaboré et porte sur les politiques et stratégies de lutte contre cette maladie. La priorité est accordée à la lutte préventive fondée sur l'utilisation massive de la MII. Cette dernière, comparativement aux autres moyens de lutte anti-vectorielle -tels que les serpentins, les bombes insecticides,....est considérée apparemment comme sans inconvénients sur la santé humaine.

Ceci amène l'Etat par le biais du Programme National de lutte contre le Paludisme (PNLP) et des formations sanitaires à faire la promotion de la moustiquaire imprégnée d'insecticide à travers tout le pays. De même, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) pilotent, auprès des populations, des activités de plaidoyer et de marketing social pour l'utilisation de la MII.

Nonobstant toutes ces dispositions pour une mobilisation sociale et un changement de comportement favorable à l'emploi de la moustiquaire imprégnée d'insecticide, le paludisme persiste toujours. En termes clairs, la MII est peu utilisée en campagne. C'est dire que l'adoption de cet instrument comme moyen de prévention du paludisme n'est pas encore inculquée dans les habitudes des ménages.

2. HYPOTHESE

Les populations, compte tenu de leur situation socio-économique, ont un déficit d'information. En outre, certaines pesanteurs socioculturelles associées à leur pauvreté pourraient expliquer leur attitude défavorable à l'usage de la moustiquaire imprégnée d'insecticide.

3. OBJECTIF GENERAL

L'objectif général vise à évaluer les connaissances de la population de Bumbu sur l'usage de la moustiquaire imprégnée d'insecticide, à décrire leurs pratiques sur cet outil de prévention du paludisme et leurs attitudes vis -à- vis de son utilité et son action contre le paludisme. Enfin, l'objectif consiste également à fournir des données statistiques sur la perception de la MII par la population de cette commune.

4. INTERET DU SUJET

La santé est un capital qu'il faut chercher à préserver à tout prix. La maladie affecte cruellement le corps ainsi que d'autres aspects de la vie. De ce fait, il serait judicieux d'étudier les voies et moyens de la prévenir. En Rd-Congo, on ne saurait parler de maladie sans se pencher sur le paludisme qui est un fléau très important.

En effet, la situation épidémiologique de la Ville de Kinshasa reste dominée par le paludisme. Il a représenté près de 89% du total des cas notifiés au cours de l'an 2005, parmi les 14 pathologies notifiées. On a enregistré 2.112.874 cas de paludisme avec 4.650 décès. (PNUD, 2008 et CRI,2008)

Une telle maladie est menaçante pour le développement de notre pays. Cette assertion est d'autant plus vraie que les périodes d'invalidités et les décès prématurés dont il est à l'origine diminuent fortement la force de travail du pays. Il devient alors impérieux d'envisager les moyens actuellement utilisés pour combattre ce fléau.

Ainsi, dans le cadre de la lutte contre cette maladie, il y a la possibilité d'un traitement curatif qui peut donner des résultats concluants. Mais, compte tenu de son caractère répétitif, de sa cherté et du niveau actuel de la résistance du germe aux produits chimiques, la lutte préventive serait la meilleure solution.

La seule méthode immédiate s'avère la protection physique contre le moustique. Pour cela, la possibilité est donnée d'utiliser toute une gamme de produits. Mais, le seul qui reste prometteur et vraisemblablement sans inconvénient sur la santé humaine est la MII. Elle chasse et tue les moustiques tout en protégeant l'individu. Elle est, pour le moment, la méthode la plus efficace et la plus pratique. Il serait alors judicieux de voir le degré de connaissance, d'attitude et de pratique vis-à-vis de ce produit afin de comprendre les difficultés liées à son adoption et d'attirer l'attention des autorités locales sur les mesures à envisager à ce sujet.

Pour mieux appréhender les contours du problème, nous avons entrepris l'analyse de l'adoption de la MII dans la commune de Bumbu.

6. DELIMITATION DE L'ETUDE

L'aire d'étude ou le cadre d'investigation est la commune de Bumbu, et ceci, pour plusieurs raisons. D'abord, elle n'est pas urbanisée et comprend une forte densité de la population. Ensuite, notre formation d'infirmière nous a permis de nous familiariser avec les habitants et de vivre certaines de ses réalités. Enfin, c'est notre commune de résidence et, de ce fait, elle nous offre une certaine facilité dans les contacts pour la collecte des données.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Notre étude est structurée en trois chapitres.

§ Le premier chapitre traite des généralités sur le paludisme et la MII. Il comprend deux points dont l'un est consacré aux données générales sur le paludisme et l'autre à la présentation de la MII sur quelques-uns de ses aspects.

§ Le deuxième chapitre décrit le milieu, le matériel et la méthode.

§ Le troisième chapitre présente les résultats.

Une conclusion termine ce travail.

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE PALUDISME ET LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D'INSECTICIDE

Nous ne pouvons traiter de la MII sans aborder au préalable le paludisme. C'est pourquoi, le premier point de ce chapitre sera réservé pour à la restitution de quelques données générales sur l'endémie palustre à travers sa description et ses quelques données statistiques qui rendent compte de son ampleur et la lutte contre elle. Le second point à aborder portera sur la présentation de la MII spécialement en ce qui concerne son historique et les matériels utilisés.

I. QUELQUES DONNEES GENERALES SUR LE PALUDISME

1.1- Description de la pathologie du paludisme

Le paludisme est une maladie caractérisée par des accès de fièvre périodiques s'accompagnant de courbatures, de frissons et de sueurs. Il est causé par un minuscule parasite, du genre Plasmodium, transmis par un moustique femelle du genre Anophèles qui a besoin de sang pour se reproduire. Ainsi, presque tous les vertébrés peuvent être infectés par le Plasmodium. Mais, les différentes espèces animales ne peuvent être infectées que par certaines espèces spécifiques du germe. En effet, l'être humain est infecté par quatre espèces de parasites. Il s'agit de Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium ovale et Plasmodium malaria. Le premier peut occasionner des complications les plus graves s'attaquant même au cerveau. Cette forme de paludisme est la plus redoutable et peut entraîner la mort. (HOUGARD, 2008)

Le moustique de l'espèce Anophèles gambiae choisit de petites mares d'eau ensoleillées pour pondre ses oeufs. La forêt vierge ne comporte que peu de gîtes de pontes et donc peu de moustiques vecteurs du paludisme. La transformation des forêts tropicales en terres cultivées et la proximité des humains, hôtes potentiels du parasite fournissent aux moustiques les conditions favorables à leur multiplication. (OUSMANE, 2002)

La transmission du paludisme aux humains est faite par un moustique femelle infecté, les seringues souillées et les transfusions de sang infecté. Seuls les moustiques anophèles transmettent le paludisme aux humaines. Le parasite se loge dans les glandes salivaires du moustique qui l'injecte avec sa salive en piquant l'hôte. L'anophèle ne pique que le soir. Une fois transmis à l'hôte, le parasite subit certaines transformations. En suivant les vaisseaux, il gagne le foie où il envahit les cellules hépatiques et se multiplie. Ce faisant, les parasites forment dans le foie un schizonte, ou corps bleu, qui éclate, gagne les vaisseaux sanguins, s'attaquent aux globules rouges et les détruit à la faveur d'une autre transformation ; de nouveaux globules sont alors envahis. (AMBROISE et Col, 1984)

Les différentes étapes du développement du parasite occasionnent des accès de fièvre caractéristiques chez le sujet infecté, accès qui correspond au moment où il y a éclatement et invasion de nouveaux globules rouges. Notons que les accès de fièvre varient selon les espèces de parasites. Quarante-huit heures peuvent s'écouler entre les accès de fièvre dans le cas du Plasmodium falciparum, et ces accès reviennent jusqu'à ce que l'immunité naturelle ou acquise, ou un traitement antipaludique ou la mort viennent y mettre fin. (AMBROISE, 1991)

Pour BAUDON et Col (1984), lorsque le moustique pique une personne infectée, le parasite pénètre dans le moustique avec le sang et subit toutes sortes de transformations complexes pendant une période de 14 à 21 jours avant d'être prêt à réinfecter une autre personne. Il a alors gagné les glandes salivaires du moustique. Le cycle est ainsi bouclé. Les accès répétés de fièvre paludique chez les jeunes enfants réduisent leur immunité et nuisent à leur alimentation en augmentant ainsi leur vulnérabilité aux autres maladies et les risques de mortalité. Les femmes durant leur grossesse sont particulièrement vulnérables à cause des modifications qui se produisent dans leur système immunitaire. Le paludisme peut entraîner une anémie et par conséquent, accroître leur vulnérabilité à d'autres maladies. Les statistiques sur cette maladie témoignent de l'ampleur de cette endémie en Afrique et dans le monde entier.

1.2- Quelques données statistiques sur le paludisme

Dans les pays en développement, le paludisme est l'une des maladies qui causent le plus de décès. Selon l'OMS (2005), le nombre de cas dénombré chaque année est estimé entre 300 à 500 millions. Il cause la mort de 1,5 à 2,7 millions de personnes par an. Les enfants de un à quatre ans sont plus exposés à la contracter et d'en mourir. Environ 50 % des décès chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique sont causés par le paludisme. Il tue plus d'un million d'enfants chaque année soit 2800 enfants par jour sur ce continent seulement. Dans les zones où la transmission est élevée, 40 % des nourrissons peuvent mourir des formes graves.

Près de deux milliards d'individus vivant dans 90 pays sont à risque. Entre 80 et 90 % des décès attribuables au paludisme surviennent en Afrique subsaharienne. Il faut remarquer que c'est la région où le taux d'infection est le plus élevé. En effet, on y enregistre la mort d'au moins un million de personnes chaque année. D'autres estimations nous informent que dans cette zone, 275 millions de personnes sont porteuses du parasite mais, ne présentent pas nécessairement de symptômes. (BOUREE et al, 1993)

Le Plasmodium falciparum est l'espèce la plus répandue. Elle est mortelle. La preuve est qu'elle est à la base de 95 % des décès causés par le paludisme dans le monde. Son taux de mortalité est de 1 à 3 %. Le paludisme se répand maintenant dans les zones où cette maladie était absente. En effet, au début des années 1960, seulement 10 % de la population mondiale risquaient de contracter le paludisme. Actuellement, en raison de la résistance des moustiques aux pesticides et des parasites aux médicaments, ce pourcentage a atteint 40 %. Parallèlement, l'impact économique ne cesse de s'alourdir. Nous citerons l'exemple de l'Afrique où les coûts directs et indirects du paludisme s'élevaient seulement 800 millions de dollars US en 1987. On estimait qu'ils atteindraient en 1995, le chiffre de 1,8 milliard de dollars US par an.(DANIS et MOUCHET, 1991)

Au regard de ce qui précède, la situation du paludisme n'a fait qu'empirer dans le monde et particulièrement en Afrique au cours des dernières années. Plusieurs facteurs sociaux et environnementaux ont permis à un nombre grandissant de personnes d'être en contact avec le moustique. Par ailleurs, l'utilisation répandue des médicaments telle que la chloroquine a entraîné l'apparition de souches résistantes du Plasmodium falciparum. De plus, les moustiques résistent davantage aux insecticides chimiques. La moustiquaire imprégnée d'insecticide apparaît alors comme le moyen le plus efficace pour atténuer la charge de paludisme. (DENIAU, 1995 ; MOUCHET et col 1993)

1.3. Lutte antipaludique

L'objectif principal de la lutte contre le paludisme en Afrique sub-saharienne est de réduire la morbidité et la mortalité palustres. La stratégie de lutte est fondée sur trois volets complémentaires : le traitement des malades, la prévention, et la protection contre les anophèles vecteurs de la maladie. (GENTILLINI, 1993 ; TRAPE et GREENWOOD, 1994)

· La prise en charge des cas de paludisme maladie : le traitement précoce et efficace des cas représente la meilleure prophylaxie de la létalité palustre.

· La protection personnelle et collective : protection de la femme enceinte par chimioprophylaxie ; lutte anti-vectorielle en utilisant des matériaux imprégnés d'insecticides rémanents (moustiquaires de lit, écrans, rideaux, ...) ; aspersions intra-domiciliaires d'insecticides.

· La prévention et la lutte contre les épidémies.

II. PRESENTATION DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE

2.1- Historique de l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides.

Les moustiquaires imprégnées d'insecticides s'utilisaient depuis longtemps pour prévenir les maladies à transmission vectorielle. En effet, les forces armées soviétiques, allemandes et américaines, au cours de la deuxième guerre mondiale, ont utilisé des moustiquaires et vêtements imprégnés d'insecticide dans le dessein de se protéger contre le paludisme et la leishmaniose.

L'efficacité de cet outil a permis de relancer à la fin des années 70, des recherches qui ont révélé le rôle prépondérant des insecticides dans la lutte contre les moustiques et qui sont moins toxiques sur les mammifères. Des dosages optimaux pour diverses combinaisons de moustiquaires et d'insecticides ont été mis au point. Ainsi, la disponibilité de moustiquaires imprégnées d'insecticides était une réalité dans la médecine moderne vers les années 80.

C'est également au début de ces années que l'OMS a commencé par s'intéresser aux moustiquaires. Il est à noter qu'une impulsion spéciale a été donnée pour la première fois à l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides avec la conférence ministérielle sur le paludisme à Amsterdam en 1992. Au cours de cette réunion consacrée à la définition des quatre stratégies mondiales de lutte antipaludique l'accent a été mis entre autre sur la mis en oeuvre de mesures de prévention sélectives et durables y compris a lutte anti-vectorielle. Ensuite, la volonté politique de lutter contre le paludisme a été réaffirmée avec le Sommet Africain des chefs d'Etat sur l'initiative « faire reculer le paludisme » (Roll Back Malaria RBM) en avril 2000 à Abuja, au Nigeria.

Les gouvernements intéressés ont accepté de mettre en oeuvre la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme, conçue à Amsterdam (1992). C'est alors que l'exécution de la composante lutte anti-vectorielle comprenant l'utilisation sélective de méthodes basées sur la protection personnelle qui implique l'usage des moustiquaires imprégnées d'insecticides est rentrée dans sa phase active.

En effet, l'UNICEF, partenaire de RBM a mis en place au niveau des pays des systèmes d'appui basés sur les moustiquaires imprégnées. C'est alors qu'un partenariat entre le secteur public et le secteur privé est né dans la plupart des pays africains pour développer une véritable culture de la moustiquaire imprégnée. A l'heure actuelle, les moustiquaires imprégnées sont vendues et distribuées par l'intermédiaire du secteur public (gouvernements) et du secteur privé (organisations non gouvernementales, associations et autres).

2.2- Matériels utilisés

2.2.1- Tissus

Pour TALANI, BIAHOUILA-SATOUNKAZI et MOYEN (2002), divers types de tissus sont utilisés dans la fabrication des moustiquaires. Les plus courants sont : le coton, le nylon, le polyester, le polyéthylène, le polypropylène, et les mélanges de coton et de fibres synthétiques. Ces tissus sont soit tricotés, soit tissés pour fabriquer le filet qui sert à faire des moustiquaires. Il est à signaler que les qualités d'aptitude à l'imprégnation et à l'emploi de la moustiquaire dépendent de la nature du tissu ayant servi à la confession.

Les moustiquaires en polyester et en nylon sont légères et souples. Elles peuvent donc être bien essorées après le trempage. Si ceci permet d'éviter le gaspillage de l'émulsion lorsqu'on les fait sécher par contre avec le coton le cas est différent, car même si le tissu a été fortement essoré, la solution d'insecticide coule. Il faut remarquer aussi que les moustiquaires en polyéthylène et celles en polypropylène qui ont des fibres épaisses et raides sont difficiles à essorer.

D'une manière générale, la préférence est donnée aux tissus synthétiques multifilaments comme le nylon et le polyester. Ils sont plus faciles à imprégner, absorbent moins d'insecticide et sont plus durables tout en offrant une meilleure aération aux utilisateurs.

2.2.2- Modèles de moustiquaires

Divers modèles de moustiquaires sont disponibles. Les formes assez répandues sont le modèle rectangulaire et le modèle conique.

2.2.2.1- La moustiquaire rectangulaire

Elle peut être accrochée au lit grâce à des ficelles ou des cadres. Elle est plus spacieuse et offre plus de chance pour que le dormeur ne la touche surtout quand ils sont plusieurs à l'intérieur. Les moustiquaires rectangulaires sont plus rencontrées que les autres formes.

2.2.2.2- La moustiquaire conique

La moustiquaire de forme conique est plus facile à suspendre et à replier. Elle semble plus adaptée et est utile dans les petites pièces où les lits peuvent servir de sièges ou de tables dans la journée. (HOUGARD, 2008)

Il convient de signaler qu'à l'intention des voyageurs, des moustiquaires coniques de marques Spider, Traker en forme de pyramide et solo en forme de coin sont disponibles.

2.2.3- Couleur

Les moustiquaires couramment rencontrées sont de couleur rose, verte, bleue et blanche. Les gens ont une préférence pour les moustiquaires blanches le plus souvent même si elles sont plus salissantes que celles qui sont colorées.

2.2.4- Insecticides

Les insecticides utilisés pour l'imprégnation doivent répondre aux spécifications de l'OMS. En outre, ils doivent être enregistrés et acceptés par le pays. Le choix d'un type d'insecticide dépend de la sensibilité du vecteur, de l'efficacité, de la disponibilité, du coût et des ressources.

S'agissant des types de produits, nous pouvons retenir que ceux qui conviennent le mieux au traitement des moustiquaires sont les pyréthrinoïdes synthétiques et le pseudi-pyréthrinoïde et ofenprox. Ils présentent l'avantage d'être facilement absorbables par les tissus et ont une action rapide. Nous pouvons citer les exemples suivants : permétrine, deltamethrine, lambdacyhabothrine, et ofenprox, etc. (TALANI et al, 2002)

CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU, MATERIEL ET METHODE

2. 1. PRESENTATION DU MILIEU

2. 1.1.Aperçu historique

La commune de Bumbu fut créée par l'arrêté ministériel n° 68-026 du 30 mars 1962 tel que modifié par l'arrêté ministériel n° 69-042 du 23 janvier 1969 déterminant pour la ville de Kinshasa, le nombre, la dénomination et les limites des communes urbaines qui la composent.

Avant cette date, elle fut une zone territoriale sous la dépendance du territoire suburbain de Kimwenza, siège de sa première direction (actuel Mont-Ngafula). Elle deviendra ensuite, une commune par les arrêtés ministériels mentionnés ci-haut.

Conformément à ces arrêtés, la commune urbaine de Bumbu est riche dans son historique car elle connaît cinq différentes périodes :

a) De 1963 à 1968, elle est une zone territoriale sous la dénomination de Sinalco, dirigée par les administrateurs ;

b) De 1968 à 1972, la zone territoriale de Sinalco change de dénomination et devient la commune de Bumbu, dirigée par les bourgmestres communaux ;

c) De 1972 au 17 mai 1997 ; la commune de Bumbu changera d'appellation de la commune à la zone, dirigée par les commissaires de zone et commissaires de zone assistants ;

d) Du 17 mai 1997 à ce jour, avec l'avènement de l'AFDL, l'entité redevient commune urbaine de Bumbu dirigée par un bourgmestre a.i conformément à l'arrêté ministériel 97-001 du 11 juin 1997. les mandats des bourgmestres a.i ayant pris fin en août 2002, ces derniers ont été remplacés par les bourgmestres et bourgmestres adjoints nommés par le décret-loi n° 101/2002 du 7 août 2002.

e) Actuellement, la commune de Bumbu est régie comme toutes les autres communes de la ville de Kinshasa, par les décrets-lois n° 131/97 du 8 octobre 1997 et n° 081/98 du 2 juillet 1998, tous les deux ayant modifié les ordonnances n° 82-006 et n° 02-008 portant respectivement organisation territoriale, politique et administrative de la République Démocratique du Congo et statut de la ville de Kinshasa.

2.1.2. Situation géographique et administrative

La commune de Bumbu est bornée :

· Au Nord par la rue Kwilu qui la sépare de la commune de Ngiri-Ngiri (intersection de l'axe de l'avenue de la libération, ex. 24 novembre et l'avenue Elengesa, ex. Foncobel) ;

· Au Sud, par la rue Kimvula « haute tension » (intersection ligne de la haute tension jusqu'à l'avenue de la libération) ;

· A l'Est, par l'avenue Elengesa qui la sépare de la commune de Makala (la prolongation de l'avenue Elengesa à la ligne haute tension) ;

· A l'Ouest, par l'avenue de la libération qui la sépare de la commune de Selembaô (de l'axe de l'avenue de la libération à l'intersection de la rue Luvambanu et la direstion Kisibi jusqu'à la rue Kwilu).

La commune de Bumbu a une superficie de 5,30 km2, elle compte 10.044 parcelles, 11 avenues ou grandes artères et 68 rues. Le recensement réalisé en 2005 a évalué la population de la commune de Bumbu à 265.075 habitants, soit une densité de 50.014 habitants au kilomètre carré.

Cette commune à un seul grand centre de santé de l'Etat dénommé « Centre mère et enfant de Bumbu », situé entre les avenues Mafuta et Lubaki, derrière la maison communale. Elle est dotée, en outre, de 12 maternités et 16 petits centres de santé agrées par le gouvernement congolais.

La commune de Bumbu est en réalité baignée par un seul cours d'eau dénommé « rivière Kalamu » dont l'ancienne appellation est Mbumbu. Cette entité est construite dans sa quasi-totalité sur une surface plane et ne connaît pas de problème d'érosion.

2.2. Matériel

Un certain nombre d'instruments de recherche nous ont servi dans l'élaboration de la matière. Ce sont notamment, les ouvrages, l'Internet, les papiers et le cahier registre.

2.3. Méthodes et techniques de recherche

Pour réaliser cette étude, nous avons eu recours à la méthode et aux techniques ci-après :

2.3.1. Méthode d'enquête

Cette méthode nous a permis de mieux saisir, comprendre et connaître les connaissances, les attitudes ainsi que les pratiques des habitants de la commune de Bumbu face à l'utilisation de la MII.

2.3.2. Techniques

Les techniques que nous avons utilisées sont les suivantes :

· La recherche documentaire : elle a consisté à consulter quelques ouvrages relatifs à l'étude menée. Elle nous a permis de parcourir certains documents de la commune et les études antérieures réalisées sur la question ou celles apparentées à la question traitée dans cette étude.

· La pré-enquête pour la découverte du site : elle nous a permis de préparer la collecte des données ou d'explorer parfaitement notre milieu d'étude.

· Le questionnaire écrit : il a été élaboré en fonction des normes en matière de salubrité, de l'observation du milieu d'étude.

· L'interview : nous sommes procédé par un jeu de questions - réponses dans nos échanges avec la population en vue de mieux appréhender leur perception du problème faisant l'objet de notre étude.

· L'échantillonnage : il est défini comme étant une opération qui consiste à sélectionner et retenir quelques sujets de la population, c'est-à-dire la taille valable sur laquelle va porter une recherche. Pour cela, un échantillon doit être proportionnel à la population à étudier, pour que les résultats ne soient pas biaisés.

Pour ce faire, nous avons procédé de manière aléatoire par tirer au sort un seul quartier sur un total de treize que compte la commune de Bumbu.

A cet effet, ont été retenus pour cette étude le quartier MBANDAKA et les cinq rues : KIMAYALA, MADIMBA, LUYINDULA, ZONGO et SOUVENIR. Celles-ci constituent notre échantillon.

L'unité d'enquête a été la parcelle et donc sur chacune des rues, nous avons choisi la première parcelle à gauche ou à droite puis les suivantes par intervalle de dix parcelles. Le nombre total des parcelles échantillonnées a ainsi été de 100; reparties à travers les cinq rues retenues.

2.4. Difficultés rencontrées

Nous avons rencontré quelques difficultés dans la réalisation de ce travail. Celles-ci ont été principalement d'ordre organisationnel par rapport au temps imparti et à nos occupations estudiantines ainsi que d'ordre sociologique spécialement en ce qui concerne la réticence de nos enquêtés.

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

III.1. TABULATION DES DONNEES

Les résultats de notre étude sont présentés dans les tableaux suivants :

III.1.1. CARACTERISTIQUES DES ENQUETES

Tableau I. Répartition des enquêtés selon le statut

Statut

Effectif

Pourcentage

Chef de Famille

50

50

Femme enceinte

25

25

Autres

25

25

Total

100

100

Ce tableau montre que la moitié des enquêtés (soit 50%) sont des chefs de famille ; 25% sont des femmes enceintes et 25% ont d'autres statuts.

Tableau II. Répartition des enquêtés selon le sexe

Sexe

Effectif

Pourcentage

Masculin

20

20

Féminin

80

80

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 80% des enquêtés sont de sexe féminin et 20% sont de sexe masculin.

Tableau III. Répartition des enquêtés selon l'âge

Tranche d'âge

Effectif

Pourcentage

< 25 ans

32

32

25 - 30ans

10

10

31 - 36 ans

10

10

37 - 42 ans

13

13

43 - 48 ans

8

8

49 - 54 ans

2

2

55 ou plus

25

25

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 32% des enquêtés ont un âge inférieur à 25 ans ; 25% ont 55 ans ou plus. Les autres catégories d'âge sont faiblement représentées

Tableau IV. Répartition des enquêtés selon la profession

Profession

Effectif

Pourcentage

Agriculteur

20

20

Artisan

10

10

Apprenti

10

10

Fonctionnaire

35

35

Commerçant

15

15

Autres

10

10

Total

100

100

Ce tableau montre que 35% des enquêtés sont des fonctionnaires, 20% des agricultures, 15% des commerçants et 10% sont respectivement des artisans, apprentis ou autres.

Tableau V. Répartition des enquêtés selon la religion

Religion

Effectif

Pourcentage

Christianisme

51

51

Islam

3

3

Animisme

2

2

Eglise de réveil

40

40

Autres

4

4

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 51% des enquêtés sont du christianisme et 40% sont des églises de réveil.

Tableau VI. Répartition des enquêtés selon la scolarisation

Scolarisation

Effectif

Pourcentage

Lettrés

81

81

Analphabètes

19

19

Total

100

100

La majorité des enquêtés (soit 81%) sont des lettrés, par contre 19% sont des analphabètes.

Tableau VII. Répartition des enquêtés selon le niveau d'étudse

Niveau d'études

Effectif

Pourcentage

Primaire

8

8

Secondaire

20

20

Humanité

36

36

Supérieur

22

22

Autres

14

14

Total

100

100

Les ménages enquêtés présentent la situation suivante : 8% niveau primaire , 20% niveau secondaire , 36% niveau humanitaire, 22%niveau supérieur et universitaire et 14%niveau autre.

Tableau VIII. Répartition des enquêtés selon la possession d'un poste radio

Possession d'un poste radio

Effectif

Pourcentage

Oui

79

79

non

21

21

Total

100

100

La majorité des enquêtes (soit 79%) disposent d'un poste radio tandis que 21% n'en possèdent pas.

Tableau IX. Répartition des enquêtés selon la fréquence d'écoute de la radio.

Fréquence d'écoute de la radio 

Effectif

Pourcentage

Tous les jours

55

55

Quelquefois

23

23

Jamais

22

22

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 55% des enquêtés écoutent la radio tous les jours ; 23 % l'écoutent quelquefois et 22% ne l'écoutent jamais.

III.1.2. REPRESENTATIONS LIEES AU PALUDISME ET SA PRISE EN

CHARGE

Tableau X. Répartition des enquêtés selon la connaissance sur les modes de transmission du paludisme

Connaissances sur les modes de transmission du paludisme

Effectif

Pourcentage

En travaillant au soleil

0

0

En prenant de d'huile

0

0

En se laissant piquer par les moustiques

92

92

Par suite d'un envoûtement

0

0

Autres

8

8

Total

100

100

La majorité des enquêtés soit 92% affirment qu'on peut attraper le paludisme en se laissant piquer par les moustiques et 8% disent que c'est par d'autres voies mais qu'ils n'ont pas spécifiées.

Tableau XI. Répartition des enquêtés selon la connaissance sur les moyens de protection contre le paludisme

Connaissance sur les moyens

de protection contre le paludisme

Effectif

Pourcentage

Existence

73

73

Non existence

27

27

Total

100

100

Nous constatons que 73% des enquêtés soutiennent qu'il existe des moyens pour se protéger contre le paludisme tandis que 27% en ignorent l'existence.

Tableau XII. Répartition des enquêtés selon la protection contre les moustiques

Protection contre les moustiques

Effectif

Pourcentage

Protection

83

83

Non protection

17

17

Total

100

100

La majorité des enquêtés (soit 83%) confirment qu'ils se protègent contre le moustique et 17% ne se le font pas.

III.1.3. EVALUATION DE CONNAISSANCES LIEES A LA MII

Tableau XIII. Répartition des enquêtés informés au moins une fois de la MII

Enquêtés informés au moins

une fois de la MII

Effectif

Pourcentage

Informés

67

67

Non informés

33

33

Total

100

100

Nous constatons que 67% des enquêtés ont entendu parler au moins une fois de la moustiquaire imprégnée d'insecticide et 33% n'ont jamais entendu parler.

Tableau XIV. Répartition des enquêtés selon l'occasion à laquelle ils ont entendu parler de la MII

Occasion à laquelle ils ont entendu parler de la MII

Effectif

Pourcentage

Agent communautaire

32

32

Agent de santé

20

20

Radio

20

20

bouche à oreille

8

8

Autres

20

20

Total

100

100

Ce tableau montre que 32% des enquêtés ont entendu parler de la MII par un agent communautaire ; 20% par soit un agent de santé, soit par la radio ou d'autres sources non signalées et 8% de bouche à oreille.

Tableau XV. Répartition des enquêtés selon qu'ils ont vu au moins une fois la MII

Avoir vu au moins une fois la MII

Effectif

Pourcentage

Avoir vu

78

78

N'avoir pas vu

22

22

Total

100

100

Le constat est que 78% des enquêtés déclarent avoir vu au moins une fois la MII et 22% ne l'ont jamais vue.

Tableau XVI. Répartition des enquêtés selon le lieu où ils ont entendu parler de la MII

lieu où ils ont entendu parler de la MII

Effectif

Pourcentage

Dans la commune d'origine

42

42

En ville

13

13

Autre commune

20

20

Autres

25

25

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 42% des enquêtés affirment avoir vu la MII dans leur propre commune.

Tableau XVII. Répartition des enquêtés selon l'utilité de la MII.

Utilité de la MII

Effectif

Pourcentage

Chasser et tuer les moustiques

15

15

Protéger contre le paludisme

60

60

Protéger contre le prochain

5

5

Protéger contre le rat et les autres insectes

0

0

Protéger l'intimité

0

0

Embellir la chambre

10

10

Autre

10

10

Total

100

100

Ce tableau révèle que 60% des enquêtés soutiennent que la MII sert à protéger contre le paludisme ; pour 15% des enquêtés, elle chasse et tue les moustiques ; pour 10% des enquêtés, elle embellit la chambre.

Tableau XVIII. Répartition des enquêtés selon la période d'utilisation de la MII.

Période d'utilisation de la MII

Effectif

Pourcentage

Le jour

18

18

La nuit

82

82

Total

100

100

Pour 82% des enquêtés, la MII doit être utilisée la nuit et pour 12%, c'est le jour.

Tableau XIX. Répartition des enquêtés selon la connaissance d'un point de vente de la MII.

Connaissance d'un point de vente de la MII

Effectif

%

Connaissance

15

15

Ignorance

85

85

Total

100

100

On constate que 85% des enquêtés ne savent pas un point de vente de la MII ; 15% affirment connaître un point de vente.

Tableau XX. Répartition des enquêtés selon le lieu où se trouve ce point de vente

Lieu de vente de la MII

Effectif

Pourcentage

Dans la commune d'origine

55

55

Dans une autre commune

45

45

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que pour 55% des enquêtés, ce point de vente se trouve dans leur commune et 45% disent que ce point se trouve dans une autre commune.

III.1.4. EVALUATION DES ATTITUDES VIS- A-VIS DE LA MII

Tableau XXI. Répartition des enquêtés selon la manière de percevoir l'utilisation de la MII.

Manière de percevoir l'utilisation de la MII

Effectif

Pourcentage

Moyen de prévention du paludisme

90

90

Facteur d'intoxication réduisant la durée de vie

0

0

Moyen d'exhibition de la richesse

0

0

Signe d'homme civilisé

3

3

Obstacle aux us et coutumes des ancêtres

0

0

Autres

7

7

Total

100

100

Nous constatons que pour 90% des enquêtés, la MII est perçue comme un moyen de prévention du paludisme.

Tableau XXII. Répartition des enquêtés selon leur attitude personnelle face à l'usage de la MII.

Attitude personnelle face à la MII

Effectif

Pourcentage

Acceptation

71

71

Répugnance

29

29

Total

100

100

La majorité des enquêtés soit 71% ont une attitude favorable face à l'usage de la MII et 39% ont une attitude défavorable.

Tableau XXIII. Répartition des enquêtés selon leur opinion sur l'emploi de la MII

Opinion sur l'emploi de la MII

Effectif

Pourcentage

Inefficacité

20

20

Problème de respiration

9

9

Source de chaleur

10

10

Cause de l'insomnie

0

-0

Sentiment de peur la nuit

1

1

Forme d'un cercueil

8

8

Autres

52

52

Total

100

100

La majorité des enquêtés soit 52% disent qu'ils ont d'autres raisons qui les poussent à afficher une attitude défavorable à l'emploi de la MII (elle tue, elle est toxique, les insecticides sont dangereux pour la santé,...), 20% affirment q'elle n'est pas efficace ; pour 10%, elle est source de chaleur, pour 9% elle empêche de respirer et pour 8%, elle se présente comme un cercueil.

Tableau XXIV. Répartition des enquêtés selon l'attitude de leur épouse ou époux face à l'usage de la MII

Attitude de l'époux ou épouse face à l'usage de la MII

Effectif

Pourcentage

Acceptation

79

79

Répugnance

21

21

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que la majorité des enquêtés soit 79% disent que leurs époux ou épouses sont favorables à l'usage de la MII tandis que 21% affirment que leurs époux ou épouses sont défavorables.

Tableau XXV. Répartition des enquêtés selon l'attitude de leurs enfants face à la MII

Attitude des enfants face à la MII

Effectif

Pourcentage

Acceptation

60

60

Répugnance

40

40

Total

100

100

60% des enquêtés affirment que leurs enfants ont une attitude favorable face à la MII tandis 40% disent que leurs enfants sont contre.

Tableau XXVI. Répartition des enquêtés selon leur perception des campagnes de sensibilisation sur la MII.

Perception des campagnes de sensibilisation sur la MII

Effectif

Pourcentage

Education de la population

62

62

Publicité des sociétés ou ONG

38

38

Autres

0

0

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 62% de ménages enquêtés trouvent que l'action de campagne de sensibilisation sur la MII éduque la population tandis que 38% des enquêté considèrent que ladite action est une simple publicité.

Tableau XXVII. Répartition des enquêtés selon leur opinion sur la nature du destinataire de la MII

Nature du destinataire de la MII

Effectif

Pourcentage

Enfant de moins de 5 ans

7

7

Femme enceinte

3

3

Tout le monde

90

90

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que la majorité des enquêtés soit 90% affirment que la MII est destinée à tout le monde ; pour 7% des enquêtés, elle est destinée aux enfants de moins de 5ans et pour 3%, elle est destinée aux femmes enceintes.

V. EVALUATION DES PRATIQUES DE LA MII

Tableau XXVIII. Répartition des enquêtés selon qui possèdent la moustiquaire imprégnée dans leur maison

Possession de la MII

Effectif

Pourcentage

Oui

75

75

Non

25

25

Total

100

100

Ce tableau montre que 75% des enquêtés disposent d'une MII dans leur maison et 25% ne la possèdent pas.

Tableau XXIX. Répartition des enquêtés selon le type de moustiquaire utilisée

Type de moustiquaire utilisée

Effectif

Pourcentage

Moustiquaire imprégnée

72

72

Moustiquaire simple

28

28

Total

100

100

La majorité des enquêtés soit 72% dorment sous la moustiquaire imprégnée tandis que 28% utilisent la moustiquaire simple.

Tableau XXX. Répartition des enquêtés selon la période d'utilisation de la MII.

Période d'utilisation de la MII

Effectif

Pourcentage

Saison sèche

0

0

Saison de pluies

4

4

Toute l'année

96

96

Total

100

100

Pour la majorité des enquêtés soit 96%, la MII doit être utilisée toute l'année ; 4% affirment qu'elle doit être employée pendant la saison de pluies.

Tableau XXXI. Répartition des enquêtés selon leur opinion sur l'usage de la MII face à certaines coutumes 

La MII comme atteinte à certaines coutumes

Effectif

Pourcentage

Oui

20

20

Non

80

80

Total

100

100

Pour 80% des enquêtés, l'usage de la MII n'enfreint pas à leurs coutumes, mais 20% des enquêtés affirment l'être.

Tableau XXXII. Répartition des enquêtés selon l'habitude de re-imprégner leur moustiquaire.

Habitude de re-imprégnation de la MII

Effectif

%

Oui

15

15

Non

85

85

Total

100

100

On constate que 85% des enquêtés ne re-imprègnent pas leur MII, 15% le font.

Tableau XXXIII. Répartition des enquêtés selon la disponibilité de la MII au point de vente.

Disponibilité de la MII au point de vente

Effectif

Pourcentage

Oui

29

29

Non

71

71

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 71% des enquêtés soutiennent que la MII n'est plus disponible au point de vente ; pour 39% des enquêtés, elle est encore disponible.

Tableau XXXIV. Répartition des enquêtés selon la connaisse du prix actuel de la MII.

Connaissance du prix de la MII

Effectif

Pourcentage

Oui

30

30

Non

70

70

Total

100

100

Nous notons que 70% des enquêtés ne connaissent pas le prix de la MII ; 30% le connaissent.

Tableau XXXV. Répartition des enquêtés selon le degré de coopération

Degré de coopération

Effectif

Pourcentage

Bon

55

55

Moyen

30

30

Mauvais

15

15

Total

100

100

Ce tableau révèle qu'avec 55%, le degré de coopération était bon : avec 30%, il était moyen et avec 15%, il était mauvais.

III.2. DISCUSSION DES RESULTATS

A) Caractéristiques des enquêtés

Notre étude a révélé que 50% des personnes enquêtées étaient les chefs de famille ; 25% étaient des femmes enceintes ; 80% de sexe féminin et 20% sont de sexe masculin.

Notre population d'étude était constituée de 32% dont l'âge était inférieur à 25 ans ;

35% sont des fonctionnaires, 20% des agriculteurs, 15% des commerçants et 10% sont respectivement des artisans, apprentis ou autres ; 51% sont de la religion chrétienne et 40% sont des églises de réveil ; 81% sont des lettrés contre 19% des analphabètes ; 79% disposent d'un poste radio ; mais 55% seulement l'écoutent tous les jours.

B) Représentations liées au paludisme et sa prise en charge

Notre étude mentionne que la majorité des personnes enquêtées soit 92% connaissent le mode de transmission correcte du paludisme ; 73% connaissent les moyens de protection de la maladie et 83% affirment les pratiquer.

Ces résultats témoignent que le paludisme est une maladie bien connue par la population de Bumbu.

C) Connaissances liées à la MII

Nos résultats ont montré que 67% des personnes enquêtées ont entendu parler au moins une fois de la moustiquaire imprégnée d'insecticide ; 32% en ont été informées par un agent communautaire ; 78% ont déjà vu au moins une fois la MII ; 42% l'ont vue dans leur commune ; pour 60% des enquêtés, la MII sert à protéger contre le paludisme ; pour 15% des enquêtés, elle chasse et tue les moustiques ; pour 10% des enquêtés, elle embellit la chambre.

Pour 82% des enquêtés, la MII doit être utilisée la nuit ; 85% ne savent pas un point de vente de la MII.

D) Attitudes vis- vis de la MII :

Concernant le attitudes des personnes enquêtées vis-à-vis de la MII, l'enquête a révélé que  90% perçoivent la MII comme un moyen de prévention du paludisme ; 71% ont une attitude favorable face à l'usage de la MII ; 52% disent qu'ils ont d'autres raisons qui les poussent à être défavorables à l'emploi de la MII (elle tue, elle est toxique, les insecticides sont dangereux pour la santé,...), 20% affirment q'elle n'est pas efficace ; pour 10%, elle est une source de chaleur, pour 9% elle empêche de respirer et pour 8%, elle se présente comme un cercueil.

Notre étude a montré également que pour 79% des personnes enquêtées, leur époux (ou épouses) sont favorables à l'usage de la MII ; pour 60% , leurs enfants ont une attitude favorable à la MII ; 90% affirment que la MII est destinée à tout le monde ; pour 7% des enquêtés, elle est destinée aux enfants de moins de 5 ans et pour 3%, elle est destinée aux femmes enceintes.

E) Pratiques de la MII

Les résultats de notre étude ont montré que 75% des personnes enquêtées disposent d'une MII dans leur maison ; 72% dorment sous la moustiquaire imprégnée tandis que 28% utilisent la moustiquaire simple ; pour 96% des enquêtés, la MII doit être utilisée toute l'année ; pour 80% , l'usage de la MII n'enfreint pas à leurs coutumes ; 85% ne re-imprègnent pas leur MII ; 71% soutiennent que la MII ne sont plus disponibles au point de vente ;70% ne connaissent pas le prix de la MII.

Enfin, lors de notre enquête, nous avons vu que le degré de coopération était bon avec 55% des enquêtés.

CONCLUSION

En Rd-congo, le paludisme demeure un des problèmes essentiels de Santé Publique. Y faire face passe actuellement par la chimioprophylaxie des groupes à risques et une thérapie adaptée des accès fébriles (OMS, 1986). En complément de ces actions médicales, il convient de renforcer la lutte antivectorielle à I'échelon individuel et familial, en particulier par la promotion d'une large utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide rémanent qui constituent une ouverture prometteuse.

En effet l'efficacité de la moustiquaire imprégnée en termes de réduction de la transmission du paludisme semble attestée. Mais si disposer de moyens techniques de lutte performants est un préalable indispensable, encore faut-il les utiliser de manière pertinente. II est donc capital, avant toute proposition d'intégration de cette stratégie dans un Programme National de Lutte, d'en connaître la faisabilité aux niveaux individuel et collectif.

C'est dans cette optique que s'est inscrit notre étude réalisée dans la commune de Bumbu. L'enquête effectuée a fait ressortir que l'intérêt de la moustiquaire imprégnée est globalement bien perçu par les populations. En revanche, son utilisation laisse pour beaucoup à désirer et demande que des efforts adéquats de formation et information soient entrepris si l'on veut obtenir un emploi collectif réel, garant d'une efficacité en termes de réduction significative de la transmission du paludisme.

II est nécessaire également d'améliorer la faisabilité technique de cette approche en améliorant les caractéristiques propres, en particulier l'adéquation avec les différentes modalités de couchage. Des mesures de soutien financier doivent aussi être étudiées: ainsi donc, la stratégie de protection anti-vectorielle ne remet pas en cause la nécessaire complémentarité des stratégies médicamenteuses.

BIBLIOGRAPHIE

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AMBROISE THOMAS P., CARNEVALE P., FELIX H. et MOUCHET J..(1984), Le Paludisme, Encycl. Med. Chir. (Paris), Maladies infectieuses 8089.Annales de l'Institut Pasteur / actualités, 5, (4), 259-269.

BAUDON D., GAZIN P., REA D., GALAUP B., BOUDIN C., MOLEZ J.F., SANOU J.M., ROUX J., CARNEVALE P., OUEDRAOGO I. & KAGONE M. (1984), Epidémiologie clinique : morbidité palustre, mortalité palustre. Etudes médicalse. 135-144.

BOUREE P., TANGOURDEAU Ph., VAN NG., ANH (1993), Le paludisme. Editions Dopamine S A,; Laboratoires Smithkline Beecham

BRUCE-CHWATT L.J. (1985), Les rapports immunitaires entre la mère et l'enfant dans le paludisme endémique africain ;Arch . Fr. Pédiatr.

DANIS M., MOUCHET J. Paludisme.(1991) Editions Marketing Ellipses/AUPELF, Paris.

DENIAU M. (1995), Paludisme : épidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, pronostic et traitement. Rev. Prat.

GENTILLINI M.(1993), Médecine Tropicale. Médecine-Sciences, Flammarion, 5ème édition, Paris, 1993.

HOUGARD J.M,(2008), Les moustiquaires imprégnées, Pour la Science, avril 2008, p48-52

MOUCHET J., CARNEVALE P., COOSEMANS M., FONTENILLE D. RAVAONJANAHARY C., RICHARD A., ROBERT V (1993), Typologie du paludisme en Afrique. Cahiers Santé . 3 : 220-238.

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OUSMANE S.Y. (2002), Etude de quelques aspects épidémiologiques et environnementaux du paludisme au Sénégal, Université Cheikh Anta Diop de Dakar

PNUD ( 2000), Fonds Mondial la lutte contre le Paludisme en RDC paludisma.

TRAPE J.F. & GREENWOOD B. (1994), Approches nouvelles en épidémiologie du paludisme. Cahiers santé.4

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Dans le cadre de notre travail de fin de cycle, nous vous prions de bien vouloir répondre à ce questionnaire individuellement.

Ne mentionnez pas votre nom ;

Veuillez répondre lisiblement et précisément sans ratures ;

Cochez à l'aide d'un X dans la case correspondante.

I. IDENTIFICATION/ CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES DE L'ENQUETE

1.01- Avenue : .........................................................................

1.02- Statut de l'enquêté :

o Chef de famille

o Femme enceinte

o Autre (à spécifier)

1.03- Sexe :

o Masculin

o féminin

1.04- Age : .............................................

1.05- Profession :

o Agriculteur

o artisan

o élève

o apprenti

o fonctionnaire

o commerçant

o autre (à spécifier) .......................................................................

1.06- Religion :

o Christianisme

o Islam

o Animisme

o Eglise de réveil

o Autre (à spécifier)....................................................................

1.07- Avez-vous suivi des études ?

o oui

o non

o Si oui quel est votre niveau final ?..............................................

1.08- Pouvons nous connaître la taille de votre ménage ?

o oui

o non

Si oui, donnez- nous les effectifs comme suit :

o nombre d'épouses :....................................................................

o nombre de femmes enceinte :....................................................

o nombre de toits : .....................................................................

o nombre d'enfants de moins de 5 ans : ........................................

o nombre total d'enfants : ...........................................................

1.09- Avez-vous un poste radio ?

o Oui

o non

1.10- Quelle est votre fréquence d'écoute de la radio ?

o tous les jours

o quelquefois

o jamais

II- GENERALITE SUR LES REPRESENTATIONS LIEES AU PALUDISME ET SA PRISE EN CHARGE

2.01- Comment peut-on attraper le paludisme ?

o En travaillant au soleil

o En prenant beaucoup d'huile

o En se laissant piquer par les moustiques

o par suite d'un envoûtement

o Autre (à spécifier) ...................................................... .............

2.02- Existe t-il des moyens pour se protéger contre le paludisme ?

o oui

o non

o si oui, les citer...............................................................................

2.03- Que faite-vous personnellement pour vous protéger contre le paludisme ?

..............................................................................................................................................................................................................................

2.04- Est-ce que vous vous protéger contre les moustiques ?

o Oui

o Non

Si oui comment ?.................................................................................

..............................................................................................................

III- EVALUATION DES CONNAISSANCES LIEES A LA MII

3.01- Avez-vous entendu parler de la moustiquaire ?

o Oui

o Non

3.02- Avez-vous entendu parler au moins une fois de la MII (super moustiquaire) ?

o Oui

o Non

Si oui a quelle occasion ?

o Agent communautaire

o Agent de santé

o Radio

o Bouche à oreille

o Autres

3.03- Avez-vous vu au moins une fois la MII ?

o Oui

o Non

Si oui, où l'avez-vous vu ?

o Dans votre commune

o En ville

o Autre commune

o Autres ....................................................................................

3.04- Quelle est selon vous l'utilité de la MII ?

o chasse et tu les moustiques

o protège contre le paludisme

o protège contre la fraîcheur

o embellir la chambre

o protège cotre le rat et les autres insectes

o protège l'intimité

o Autre (à spécifier).....................................................................

3.05- A quelle période doit-on utiliser la MII ?

o le jour

o la nuit

3.06- Connaissez vous un point de vente de la MII ?

o Oui

o Non

Si oui, où est-ce que ce point se trouve ?

o Dans notre commune

o Dans une autre commune que la vôtre

o Autre (à spécifier).......................................................................

3.07- En gros à quoi la moustiquaire imprégnée vous fait-elle penser ?

.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

IV- EVALUATION DES ATTITUDES VIS-VIS DE LA MII

4.01- Comment percevez-vous l'utilisation la de la MII ?

o moyen de prévention du paludisme

o facteur d'intoxication réduisant la durée de vie de l'homme

o moyen d'exhibition de richesse

o signe d'homme civilisé

o contraire aux us et coutumes des ancêtres

o autres (à spécifier)......................................................................

4.02- Quelle est votre attitude personnelle face l'usage de la MII ?

o Favorable

o Défavorable

4.03- Pourquoi êtes-vous défavorable à l'emploi de la MII ?

o elle n'est pas efficace

o elle empêche de respirer

o elle est source de chaleur

o elle gêne le sommeil

o elle fait peur la nuit

o elle se présente comme un cercueil

o autres (à spécifier).................................................................................

4.04- Quelle est l'attitude de votre épouse ou époux face à l'usage de la MII ?

o Favorable

o Défavorable

4.05- Quelle est l'attitude de vos enfants face à la MII ?

o Favorable

o Défavorable

4.06- Comment qualifiez-vous les campagnes de sensibilisation sur la MII ?

o éducation pour les populations

o publicitaires pour les sociétés ou ONG vendeuses

o autres (à spécifier)..................................................................................

4.07- Selon vous, à quelle(s) couche(s) est destinée la MII ?

o enfants de moins de 5 ans

o femme enceinte

o tout le monde

V- EVALUATION DES PRATIQUES DE LA MII

5.01- Avez-vous des moustiquaires imprégnées dans votre maison ?

o Oui

o Non

Si oui, combien en avez-vous ?.............................................................

5.02- Sous quelle moustiquaire dormez-vous ?

o Imprégnée

o Simple

5.03- A quelle période de l'année utilisez-vous la MII ?

o Saison sèche

o Saison des pluies

o Toute l'année

5.04- L'usage de la MII enfreint-il certaines de vos coutumes ?

o Oui

o Non

Si oui les expliquer..............................................................................................................................................................................................

5.05- Avez-vous l'habitude de réimprégner votre moustiquaire ?

o Oui

o non

5.06- La MII est-elle toujours disponible au point de vente ?

o Oui

o Non

5.07- Connaissez-vous le prix actuel de la MII ?

o Oui

o Non

5.08- En gros, quels sont les facteurs limitant de la population de votre commune dans l'utilisation de la MII ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

5.10- Degré de coopération :

o Bon

o Moyen

o Mauvais

Merci de votre collaboration

TABLE DES MATIERES

Dédicace...............................................................................................................................i

Remerciements ..................................................................................................................ii

INTRODUCTION - 1 -

1. PROBLEMATIQUE - 1 -

2. HYPOTHESE - 3 -

3. OBJECTIF GENERAL - 3 -

4. INTERET DU SUJET - 3 -

6. DELIMITATION DE L'ETUDE - 4 -

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL - 5 -

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE PALUDISME ET LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D'INSECTICIDE - 6 -

I. QUELQUES DONNEES GENERALES SUR LE PALUDISME - 6 -

1.1- Description de la pathologie du paludisme - 6 -

1.2- Quelques données statistiques sur le paludisme - 8 -

1.3. Lutte antipaludique - 9 -

II. PRESENTATION DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE - 9 -

2.1- Historique de l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides. - 9 -

2.2- Matériels utilisés - 11 -

CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU, MATERIEL ET METHODE - 14 -

2. 1. PRESENTATION DU MILIEU - 14 -

2. 1.1.Aperçu historique - 14 -

2.1.2. Situation géographique et administrative - 15 -

2.2. MATÉRIEL - 16 -

2.3. MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE - 16 -

2.4. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES - 17 -

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS - 18 -

III.1. TABULATION DES DONNEES - 18 -

III.1.1. CARACTERISTIQUES DES ENQUETES - 18 -

III.2. DISCUSSION DES RESULTATS - 29 -

CONCLUSION - 31 -

BIBLIOGRAPHIE - 32 -

ANNEXE - 33 -






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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo