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Evaluation des connaissances, attitudes et pratiques des habitants de bumbu face a l'utilisation de la moustiquaire imprégnée d'insecticide (mii).

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par Sandrine MPUTU NDONGALA
UPN - Gradué en Sciences de la Santé 2008
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE

B.P. 8815

Kinshasa-Binza

EVALUATION DES CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DES HABITANTS DE BUMBU FACE A L'UTILISATION DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D'INSECTICIDE (MII).

PAR

Sandrine MPUTU NDONGALA

G3 Sciences infirmières

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de Gradué en Sciences de la Santé.

Option : Sciences infirmières

Directeur : Jean- Pierre IKOLONGO BEFEMBO

Chef de Travaux

Année académique : 2008-2009

DEDICACE

A mes parents Anaclet KAPIAMBA MBULA et Maria MULANGA KABUYA, pour avoir rendu possible notre existence et pour les sacrifices qu'ils ne se sont jamais lassés de consentir pour nous ;

A mes frères et soeurs José KATOKA, Lucie KAYA, Gustave KABUYA, Sido LUSAMBA, Agnès MASENGU, Mimy LUTUMBA, Nathalie MULANGA , Fidéline MUKUSA, et Sandrine NJIBA..

A vous tous qui nous aimez.

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail de fin de cycle, nous voulons rendre un hommage mérité à toutes les personnes qui ont contribué à sa réalisation.

Nos remerciements s'adressent à notre Père Très-Haut, Jéhovah qui nous instruit spirituellement. (1Corintiens : 10-13).

Nous tenons également à remercier tous nos dévoués enseignants pour les efforts qu'ils ont fournis pour rendre utile à la société.

Nous exprimons notre sentiment de gratitude spécialement au Chef de Travaux Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO qui, en dépit de ses multiples tâches, a accepté d'assurer la direction de notre travail.

Nos remerciements s'adressent aussi à nos neveux, nièces, cousins et cousines et à tous les membres de notre famille : Merlin TSHIMANGA, Sylvie KANZEWU, florence NGANDU, Hélène MULEKA et Auguy SHAMA SHANGA, Fabrice KAPIAMBA, Laetitia MALA, Gracia MULANGA.

Nous n'oublions pas nos amis et connaissances avec lesquels nous avons partagé des moments pleins de souvenirs : Anastant KUTOMA, Serge MULAMBA, Florence NGANDU, jaques MINGOMBI, Gédéon MIKIELE.

Christina MWADI KAPIMBA.

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

Le paludisme est une maladie qui n'épargne aucune couche de la société. Face à ce fléau, la médecine propose aussi bien des moyens curatifs que préventifs pour limiter les dégâts qu'elle cause.

L'outil préconisé de nos jours comme moyen de prévention contre cette endémie est la moustiquaire imprégnée d'insecticide. Mais, les populations congolaises restent sceptiques quant à son adoption. Raison pour laquelle la maladie continue de faire des victimes. (CARNEVALE, 1998)

Actuellement, environ 40 % de la population mondiale, soit deux milliards de personnes habitant les pays les plus pauvres du monde pour la plupart, sont exposées au paludisme. C'est une maladie des régions tropicales et sub-tropicales. Elle est responsable chaque année de 300 millions de cas de maladie aiguë et d'au moins un million de décès dont 90% surviennent en Afrique au sud du Sahara principalement chez les jeunes enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Il représente 10 % de la charge totale de morbidité du continent. (FAYE, 2000)

En RD Congo, le paludisme est un problème majeur de Santé publique. Il est la première cause de morbidité et de mortalité en particulier parmi les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes (PNUD,2001).

Le paludisme a tué 467.OOO personnes, parmi lesquelles 200.000 enfants de moins de cinq ans, en 2000 en République Démocratique du Congo, selon des chiffres du ministère de la Santé avec une moyenne de 500.000 décès par an.

Le paludisme est la première cause de mortalité en RDC , en particulier chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes , loin devant le SIDA, précise le document diffusé à l'occasion de la journée africaine de la lutte contre le paludisme.

En effet, les conditions climatiques et hydrographiques prévalant sur toute l'étendue du territoire national sont favorables au développement de l'endémie palustre. L'absence d'hygiène et d'un programme rigoureux d'assainissement des villes et campagnes permet aussi la multiplication des moustiques. Le Bénin est donc un pays d'endémie palustre. Les catégories constituées des enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont particulièrement très vulnérables à cette affection. Les cas de décès dans les couches sociales sont dans la plupart des cas la résultante de ses complications et touchent principalement ces couches de la société.

En ce qui concerne la population en général, le paludisme contribue à l'affaiblissement de l'organisme, et par conséquent, réduit la force de travail des personnes actives. Cette situation est singulièrement inquiétante en milieu rural où les comportements vis-à-vis de cette maladie ne révèlent que très peu une prise de conscience effective de ses dimensions.

Face à cet état de choses, le gouvernement congolais qui a le devoir de garantir la santé des populations a pris des mesures. En effet, dans sa politique de couverture sanitaire et par rapport à la déclaration d'Abuja en Avril 2000, l'Etat a adhéré à l'initiative « Faire Reculer le Paludisme». Dans cette optique, un plan est élaboré et porte sur les politiques et stratégies de lutte contre cette maladie. La priorité est accordée à la lutte préventive fondée sur l'utilisation massive de la MII. Cette dernière, comparativement aux autres moyens de lutte anti-vectorielle -tels que les serpentins, les bombes insecticides,....est considérée apparemment comme sans inconvénients sur la santé humaine.

Ceci amène l'Etat par le biais du Programme National de lutte contre le Paludisme (PNLP) et des formations sanitaires à faire la promotion de la moustiquaire imprégnée d'insecticide à travers tout le pays. De même, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) pilotent, auprès des populations, des activités de plaidoyer et de marketing social pour l'utilisation de la MII.

Nonobstant toutes ces dispositions pour une mobilisation sociale et un changement de comportement favorable à l'emploi de la moustiquaire imprégnée d'insecticide, le paludisme persiste toujours. En termes clairs, la MII est peu utilisée en campagne. C'est dire que l'adoption de cet instrument comme moyen de prévention du paludisme n'est pas encore inculquée dans les habitudes des ménages.

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