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Les enjeux géostratégiques de l'initiative pays pauvres très endettés (PPTE): le cas du Cameroun

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par Bruno ATANGANA
Université de Yaoundé II - Soa - DEA 2009
  

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Paragraphe 2 : la consOLIDAtion de sa capacité de négociation

Selon le schéma proposé par Bellenger, la négociation « raisonnée » ou « principled negociation » peut être une modalité d'exercice de la souveraineté (A) ; la prise en compte de logiques d'intérêts dans le processus de négociation permet d'avoir une lecture réaliste de la coopération telle qu'elle apparaît dans le cadre de l'initiative PPTE (B).

A) La « négociation raisonnée » comme modalité d'exercice de la souveraineté

La possibilité de tirer réellement profit de l'Initiative PPTE dépend de la capacité de chaque pays bénéficiaire à négocier son programme d'allègement de dette. L'idée selon laquelle l'Initiative PPTE n'est pas une offre gratuite, illustre bien les intérêts des acteurs en présence ; de ce point de vue la négociation intervient ici comme le terreau de la grande diplomatie-commerce (Bellenger, 2003). Chacun négocie pour son compte dans le but de préserver ses intérêts. A ce titre, la négociation exige la mise en oeuvre de techniques, de tactiques, de recettes, toutes orientées par la volonté de mieux se défendre ou par le souci d'obtenir plus de l'autre.

A partir des techniques de négociation proposées par Altham (Altham, 1980), on peut évaluer les modalités d'instrumentalisation du programme PPTE du Cameroun. En effet J.C Altham propose six tactiques de négociation :

- La tactique de culpabilité : attaquer son adversaire, lui demander des explications dès sa première « faute » ; dramatiser l'ampleur du dommage causé, lui rappeler en même temps l'importance de la mission à laquelle tout le monde doit oeuvrer ;

- La tactique du prince électeur Maximilien « tactique de la surprise » : établir un emploi du temps précis ; faire part à la personne de son opinion ; placer son adversaire sous la contrainte du temps et de l'action en lui faisant croire qu'il y a une occasion à saisir ou un danger à conjurer ;

- La tactique de Talleyrand : rechercher d'abord les armes de la négociation (arguments, principes) et la tactique appropriée (répétition) ; diviser les alliés en exploitant leurs dissensions, leur jalousie et leurs craintes ; se faire des alliés en soulignant les intérêts communs ;

- La tactique « bel ami » ou « graine de moutarde » : formuler ses souhaits avec précision, demander à la partie adverse de ne pas répondre tout de suite ;

- La tactique de l'ajournement (dite Lincoln Ford) : n'accepter ni les arguments, ni les alternatives de son adversaire ; remettre à plus tard sa propre argumentation au sujet de la véritable question ; soumettre à la décision la question principale en la formulant différemment ;

- La tactique Howard Hugues : ne pas craindre de négocier avec les « espoirs » des autres ; imposer des délais impératifs, créer une atmosphère glaciale quasi insupportable. Les négociateurs tacticiens et rusés promettent de grands projets et des occasions uniques car ils parlent aux sentiments pour endormir l'esprit critique.

L'examen des deux premiers cas conduit à penser que le Cameroun a été confronté à la ruse de ses créanciers. En effet après son échec au point d'achèvement en 2004, le pays s'est tout de suite vu retirer du programme PPTE ; décision qui laissait penser la gravité de la situation. Ces tactiques utilisées par les institutions de Bretton Woods ont conduit à la mise du Cameroun sous la contrainte du temps dans l'optique de le faire céder aux injonctions du FMI et de pouvoir réintégrer le programme. Soucieux de bénéficier à tout prix des retombées de l'allègement de la dette, le Cameroun s'est livré à une manipulation de la part de ses créanciers, lesquels se sont servis de la tactique Howard Hugues en négociant avec les espoirs du gouvernement camerounais. Sachant que le Cameroun était dans une attente des retombées du point d'achèvement de l'Initiative PPTE, en promettant de grands profits et des occasions uniques, les négociateurs tacticiens étrangers ont parlé aux sentiments des autorités politiques camerounaises (qui avait éveillé l'appétit du peuple pour le point d'achèvement), pour endormir leur esprit critique. Et quand la négociation évolue sur le mode du stratagème, l'interaction est riche en manoeuvres visant pour l'essentiel la destabilisation (Dupont, 1982). Raison pour laquelle toute bonne négociation conçue comme un acte de communication, doit se préparer au minimum par le biais de l'étude du dossier : il faut réfléchir à la situation, envisager toutes les solutions possibles, s'informer sur le partenaire ou l'adversaire. La naïveté stratégique du Cameroun découle donc dans ce cas de la non prise en compte de la dialectique des intelligences. Il faut s'assurer qu'on aboutit à la conclusion d'un accord judicieux et efficace, tout en s'assurant de ne pas compromettre les relations avec ses partenaires.

L'option pour une négociation raisonnée au sens de Bellanger, répond au désir de considérer les intérêts légitimes des parties. La capacité d'une partie à assurer une bonne négociation est liée à certains critères :

- se concentrer sur les intérêts en jeu et non sur les positions ;

- comprendre que chaque partie a plus d'un intérêt en jeu ;

- reconnaître ouvertement que les intérêts de l'adversaire font partie de la discussion ; cela permet d'éviter de penser à la générosité du donateur ;

- poser la question avant de donner la solution ;

- oublier le passé pour se tourner vers l'avenir ; cela permet de déterminer quelles sont les projections du partenaire dans le moyen et long terme ;

- être conciliant mais ferme sur la question débattue ; ne pas rechercher une seule et unique réponse en élargissant le champ des possibles ;

- exiger le résultat repose sur des critères objectifs : raisonner et rester ouvert au raisonnement ; ne jamais céder à des pressions.

L'autonomie politique interne du Cameroun passe ainsi par l'amélioration de sa capacité de négociation, associée à la volonté politique dans les rapports avec ses partenaires. La période de mise en oeuvre de l'Initiative PPTE n'étant pas un modèle à reproduire, il convient de se tourner vers une diplomatie commerçante plus efficace et plus efficiente qui sera plus favorable à une lecture réaliste de la coopération.

B) Une lecture réaliste de la coopération

S'interrogeant au sujet de la coopération, Robert Axelrod se demandait si « on devait continuer à rendre service à un ami qui ne rend pas la pareille » (Axelrod, 1992). Cette réflexion tend à signifier qu'il ne faut pas attendre d'un partenaire en matière de coopération la prestation de services gratuits ; il faut un jour lui rendre la pareille. Si l'on considère l'Initiative d'allègement de la dette comme un cadre de continuité de la coopération entre le Cameroun et ses partenaires, la perspective d'une aide dépourvue de valeur ajoutée ou d'intérêts est à exclure. En effet le Cameroun, en recevant de l'aide sous forme de remise de créances devait s'attendre à offrir quelque chose en retour ; dès qu'un pays a commencé à recevoir de l'aide de la part d'un autre, le pays donateur peut faire usage de cette aide comme une arme économique. Dans ce cas, la pression exercée sur le pays acquéreur se manifeste sous la forme d'un « dictact » sur l'orientation de sa politique intérieure ou étrangère ; il peut alors s'agir de l'octroi de concessions en matière économique ainsi que l'illustre la signature par le Cameroun de l'accord d'étape sur les Accords de Partenariat Economique, ou encore l'alignement en matière de politique internationale. Concernant ce dernier point, on peut expliquer l'alignement du Cameroun aux cotés des Etats-Unis lors du vote à l'ONU à propos de la guerre en Irak en Mars 2003, en échange d'un soutien américain à la résolution du différend frontalier Cameroun-Nigeria, et du soutien américain à l'atteinte par le Cameroun du point d'achèvement.

C'est cette logique du donnant-donnant qui est à la base de l'Initiative. Au-delà du discours officiel de générosité des pays riches à l'égard des pays pauvres, la nature réaliste de la coopération est restée ancrée tout au long du processus. Toute lecture contraire participerait de la cécité stratégique. Il semble cependant que le programme d'allègement de la dette ait été perçu sous cet angle par les autorités camerounaises ; d'où la négociation à la baisse du bénéfice de l'Initiative PPTE. Il en est ainsi parce que le programme n'a pas eu un effet significatif sur l'état de l'économie camerounaise, même s'il faut relever que la viabilité économique est surtout liée à d'autres facteurs tels que le niveau de production et d'industrialisation, la compétitivité à l'exportation, le facteur humain etc. L'erreur ici est donc d'avoir attendu l'Initiative PPTE comme une annulation automatique de la dette dépourvue de toutes conditionnalités et de toutes contreparties. De ce point de vue, la capacité de tirer réellement profit d'un programme dépend de la prise en compte de ce qui est à donner et de ce qui est à recevoir ou à gagner ; c'est l'essence de la coopération, et toute bonne coopération passe par l'identification de ses intérêts.

CONCLUSION GENERALE

En fin de compte, l'Initiative PPTE est un programme qui mérite d'être perçu sous le prisme de la coopération au sens traditionnel, à savoir qu'il s'agit en théorie d'un partenariat donnant - donnant. Penser l'Initiative PPTE comme une modalité de la coopération, signifie que ce programme doit être perçu au - delà du seul allègement de la dette ; en échange d'une remise de créances, les pays pauvres ne doivent pas s'attendre à de l'aide gratuite, celle - ci est accompagnée de contrepartie.

La construction de notre problématique s'est faite autour de deux idées phares : l'idée selon laquelle l'Initiative PPTE, officiellement annoncée comme un programme en faveur de la lutte contre la pauvreté, s'est avérée plus complexe dans sa mise en oeuvre. Ensuite compte - tenu de la position stratégique importante du Cameroun, et du rôle important des créanciers bilatéraux dans son programme d'allègement de dette, l'Initiative PPTE recèle des caractéristiques géostratégiques. A ce titre, la question structurelle a été centrée sur les enjeux géostratégiques de l'Initiative PPTE. 

La réponse à cette question nous a valu de bâtir une hypothèse fondée sur l'idée que l'allègement de la dette du Cameroun n'a pas été gratuite ; le traitement de sa dette a été assujetti à de multiples conditionnalités qui ont rendu onéreuses les retombées de l'Initiative PPTE. De plus, la mauvaise gestion de son programme d'allègement de dette par le Cameroun a favorisé des pratiques d'extraversion vouées à lui permettre d'atteindre le point d'achèvement. Ces faiblesses ont servi de terreau fertile à l'instrumentalisation de son programme PPTE par ses créanciers, au rang desquels les principales puissances en activité dans la région du Golfe de Guinée, à savoir les Etats - Unis, la France, l'Union Européenne et la Chine. Cet argumentaire s'étale sur un plan a deux parties : la première partie intitulée option pour une démarche compréhensive de l'Initiative PPTE regroupe deux chapitres. Dans le premier chapitre intitulé le Cameroun dans l'Initiative PPTE, il a été question de cerner la notion d'Initiative PPTE, son fonctionnement et les modalités de sa mise en oeuvre. Nous avons examiné les conditions dans lesquelles le Cameroun a été admis à l'Initiative PPTE et son parcours dans ce programme d'allègement de dette. Par rapport à ces développements, nous en sommes arrivés à la conclusion que le Cameroun était fortement endetté au regard du stock élevé de sa dette. Les ratios dette sur les recettes budgétaires et dette sur les exportations qui permettent d'évaluer le seuil de la dette, ont permis au Cameroun d'être considéré comme pays pauvres très endetté. Dès son admission, le pays a dù suivre plusieurs étapes dont le point de décision en Octobre 2000, et le Point d'Achèvement en Avril 2006. Cette durée relativement longue traduit la complexité du programme et surtout sa gestion maladroite par le Cameroun. C'est ce qui transparaît dans le deuxième chapitre consacré à l'examen des orientations politiques du Cameroun dans ce processus. En effet le non respect des conditionnalités prescrites dans le cadre de l'Initiative PPTE , caractérisé par les dysfonctionnements managériaux et la corruption, ont retardé l'échéance de l'atteinte par le Cameroun du Point d'achèvement dont le premier échec est survenu en 2004. La tentative des autorités camerounaises de réintégrer le programme a été marquée par la prise de mesures draconiennes destinées à assainir les finances publiques ; mais ces postures ont essentiellement servi à amadouer les institutions financières et les bailleurs de fonds ; en cela elles s'inscrivaient dans une logique d'opportunisme. La difficulté à mener à bien les réformes d'assainissement prescrites, a débouché sur des manoeuvres d'extraversion à travers lesquelles le Cameroun requérait le soutien de puissances étrangères notamment des Etats - Unis dans la perspective de l'atteinte du Point d'achèvement. Ces logiques d'extraversion ont permis au Cameroun d'atteindre le Point d'achèvement, mais elles ont également contribué a l'instrumentalisation de son programme PPTE. C'est ce qui est illustré dans le deuxième partie.

Dans la deuxième partie consacrée à l'instrumentalisation de l'Initiative PPTE, le troisième chapitre a porté sur le cadre géostratégique de l'analyse. Dans ce chapitre, il s'est agi de montrer comment la position stratégique du Cameroun dans le Golfe de Guinée et dans la sous région CEMAC a été déterminante dans la manoeuvre d'instrumentalisation de l'Initiative PPTE et de transformation de l'espace camerounais au mieux des intérêts des puissances créancières dont les Etats - Unis, la France, l'Union européenne et la Chine. De plus, l'Initiative PPTE cache des objectifs autres que le simple allègement de dette : en l'occurrence la restauration de la solvabilité des pays débiteurs, la signature par le Cameroun et les autres pays ACP des Accords de partenariat économique et l'octroi de concessions et de parts de marché aux entreprises des pays créanciers. Cette logique de gagnant - gagnant traduit le caractère onéreux de l'Initiative PPTE aux dépens des pays pauvres dont l'avenir doit s'inscrire au delà du seul Point d'achèvement. Enfin, le quatrième chapitre examine les obstacles que le Cameroun doit franchir pour préserver ses intérêts. L'Initiative PPTE pose comme premier obstacle, le problème de son financement rendu hypothétique par la crise financière internationale, le risque de réendettement et l'emprise des institutions de Bretton Woods. La perspective de prolongement de son programme économique et financier avec le FMI n'est pas de nature à accorder au Cameroun, l'autonomie suffisante pour élaborer lui-même ses propres politiques et stratégies de développement. D'où la nécessité de sortir du cycle de l'aide crédit concessionnel, afin de ne privilégier que l'assistance technique. Cette autonomie politique passe aussi par la consolidation de sa capacité de négociation et de la pratique de la bonne gouvernance, condition sine qua non à l'établissement de l'Etat de droit et l'ancrage démocratique au Cameroun.

Au terme d'une analyse comme celle-ci, il ne faut pas s'en tenir à circonscrire les facteurs et les acteurs qui intensifient l'hypothèque sur Initiative PPTE, il faut aussi rechercher les leviers qui permettent d'impulser une dynamique de sortie pacifique mais efficace et durable de la crise de la dette en général et des pesanteurs léguées par l'Initiative PPTE en particulier. /-

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I- CARTES

II- LETTRES D'INTENTION DU GOUVERNE-MENT CAMEROUNAIS AU FMI

III- LISTE DES TABLEAUX

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Carte I: Carte des pays pauvres très endettés.

Carte II : Aperçu du Golfe de Guinée.

Source: 800px-Gulf-of Guinea-fr-1.jpg

Carte III : Aperçu de la position du Cameroun en zone CEMAC

: Pays de la Zone CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale,

Congo, RCA, Tchad.)

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Yaoundé, le 05 avril 2006

 

 

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

 

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius