INTRODUCTION GENERALE
1. ETAT DE LA QUESTION
Ce sujet ne constitue pas en soi une nouveauté car
plusieurs travaux ont été réalisés sur le
problème de la conservation et gestion des aires protégées
mais, aussi les conflits entre l'ICCN et les populations riveraines du parc.
Il nous revient de mener une démarche différente
et complémentaire des travaux effectués par nos
aînés qui se sont orientés dans différentes aires
protégées oubliant le PNKB qui fait l'objet de notre
étude.
Dans nos lectures certains travaux ayant trait à notre
sujet de recherche ont attirés notre attention.
Citons entre autres :
Ø CIHUGI MALENDE André : Dans
son travail de fin de cycle intitulé « les
conséquences des conflits armés sur les aires
protégées de la RDC cas du PNVI centre »1(*)
Dans ce travail l'auteur nous montre comme qu'oi les
conséquences des conflits armés occasionnent des pertes
considérables des ressources naturelles.
Ø MUHANUKA NZASABA Patient :
Dans son travail de fin de cycle intitulé « impact des
activités de la population sur les aires protégées. Cas du
territoire de NYIRAGONGO.2(*)
Dans ce travail il a été question de savoir les
activités auxquelles se livre principalement la population dans les
aires protégées.
Ici l'auteur nous fait voir les difficultés auxquelles se
heurte le PNVI en général et particulièrement le
territoire de NYIRAGONGO vis-à-vis de la pénétration
massive de la population à son sein.
Ø KASEREKA MBAKULA Pascal : Dans son
travail de fin de cycle qui traite sur « l'impact des aires
protégées dans le développement de la RDC cas du
PNVI »
L'auteur de ce travail montre l'importance des aires
protégées en générale du PNVI en particulier et son
apport économique et socioculturel sur le développement du pays
et de la province du Nord Kivu en particulier.3(*)
Ø MUSUBAO MIHIO : Dans son travail
de fin de cycle intitulé « l'explosion
démographique et ses conséquences sur la gestion des aires
protégées cas du PNVI centre »4(*)
Dans ce travail l'auteur montre que plus la population augmente
plus la biodiversité de ce parc est en danger.
Ø RIZIKI KABEBO Louise : Dans son
travail de fin de cycle qui traite sur : « la
contribution à l'analyse des activités humaines dans une aire
protégée cas de la réserve communautaire des primates de
BAKUMBULE »5(*)
Dans ce travail l'auteur nous montre que l'explosion
démographique et les conflits armés sont les
éléments qui sont à la base de la destruction massive de
la biodiversité en RDC.
Quant à nous, nos recherches seront orientées
sur l'impact de l'exploitation minière dans les aires
protégées sur la biodiversité dans le parc national de
KAHUZI-BIEGA.
Notre travail va dégager l'impact négatif de cette
exploitation sur la biodiversité du PNKB site du patrimoine
mondial.2. PROBLEMATIQUE
En RDC, en Afrique et généralement au monde, pour
se procurer la nourriture, les matériaux de construction et autres
besoins, l'homme recourt toujours à l'exploitation de la matière
première qui provient principalement de la nature.
A la veille de ce nouveau millénaire,la
méconnaissance de l'importance de la biodiversité par l'homme est
l'un des grands problème planétaire qui,aujourd'hui
nécessite plus de débat surtout lorsqu'on sait que certaines
régions de notre planète jadis prospère souffrent
actuellement des calamités naturelles telles que la sécheresse et
la désertification qui rompent leurs économies environnementales
,le non respect des lois biocénotiques fondamentales et l'utilisation
affinée des ressources naturelles ont entraînées la rupture
écologique.6(*)
Selon une étude menée en 1986 par MACKINON, prouve
que environ 65% de l'habitat original de la flore et de la faune de l'Afrique
au sud du Sahara ont été perdus à cause de diverses
interventions humaines.7(*)
Il arrive des fois que les aires protégées
constituent des endroits fertiles, pourtant, on ne doit pas sacrifier ces aires
pour une raison de survie immédiate.
Les ressources biologiques nous nourrissent, nous vêtent,
nous fournissent médicament logement, etc.
La dégradation de la diversité biologique à
laquelle nous assistons est essentiellement conséquence des
activités humaines.
L'homme est sans doute un facteur responsable de la perte de la
biodiversité. Toute sorte d'activités menées par celui-ci
dans la nature est à la base de cette destruction.
Bien que l'activité d'exploition minière soit la
seule source de revenu pour la population locale, elle est souvent
associée à la dégradation de cet environnement et à
la perte de la biodiversité, nous assistons à des pertes
considérables due à cette exploitation.
Or, il est dit que le développement durable est celui qui
répond aux besoins du présent sans compromettre la
capacité des générations futures de répondre aux
leurs.8(*)
Le problème qui se pose actuellement en matière
d'aires protégées et de zones apparentées réside
aujourd'hui dans la manière de concilier le respect de
l'intégrité fondamentale des aires protégées
à la pression de plus en plus croissante de la démographie qui
exerce une forte pression sur elles.
Ces faits nouveaux résident dans l'accroissement des
besoins galopants illimités de l'homme et dans la perte de sol qui a
l'accès facile à l'exploitation des minerais.
Disons aussi que ces faits peuvent être causé par
l'exploitation anarchique du territoire avoisinant du parc, chose qui pousse
cette population à pénétrer dans le parc national de
KAHUZI BIEGA site du patrimoine mondial.
Une fois cette exploitation été effectuée
par des machines appropriées et donner de l'emploi à la
population, nous n'allons pas assister à une telle destruction de
l'environnement du PNKB.
Vu que l'homme est toujours égoïste et ne veut que
répondre à ses propres besoins ne tenant pas compte des
générations futures, elle détruit l'environnement oubliant
qu'elle en dépend.
Cette situation qui prévaut dans le PNKB surtout dans la
partie de basse altitude suscite en nous certaines préoccupations
dont :
1) Qu'est ce qui pousse la population à l'exploitation
minière dans le PNKB ?
2) Quels sont les illustres impacts de cette exploitation
vis-à-vis de la biodiversité que regorge le PNKB ?
3) Quelles sont les stratégies à adopter pour
arrêter l'exploitation minière dans le PNKB ?
3. HYPOTHESES
L'hypothèse est par sa nature une obligation
anticipée, un fait paisible (éventuel), une intuition qu'il faut
documenter par le fait avant d'accepter comme vrai.9(*)
L'élément qui pousse la population à
l'exploitation minière dans le parc national de Kahuzi Biega
serait :
o La pauvreté de la population ;
o L'aspect culturel ;
o Le manque d'initiative personnelle de développement de
la population autours du parc ;
o Manque d'informations suffisantes sur l'importance de la
biodiversité que regorge le PNKB
Cette exploitation a des impacts apparemment positifs pour la
population car elle gagne son pain dans cette activité, négative
pour le parc national de Kahuzi Biega car il y a écocide.
Il serait important pour mettre fin à cette exploitation
minière au sein du parc de tenir informer la population sur l'importance
de la conservation de cette aire protégée et surtout d'intervenir
aux besoins de la population dans le cadre de la conservation communautaire en
construisant soit des routes pour le transport des produits vivrier de la
population jusque dans des villes.
4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
4.1. Choix du sujet
Vu l'importance de la biodiversité et la gestion des aires
protégées,il a été étonnant de notre part de
constater que l'exploitation des minerais peut avoir lieu dans une aire
protégée chose constitua un écocide pour
l'environnement.
Animé par le souci de la conservation, nous avons
jugé bon d'étudier les conséquences de cette exploitation
sur la biodiversité.
Les objectifs poursuivis permettront de relever les
conséquences et de mettre au point un certain nombre de
stratégies pouvant aider à arrêter l'exploitation
minière dans le PNKB.
4.2. Intérêt du sujet
Ce travail présente un intérêt très
considérable sur le plan scientifique, car il constitue non seulement
une base des données mais aussi un outil important, tant pour les
gestionnaires ;les chercheurs qu'à toute autre personne
appelée à gérer les affaires privées ou publiques
cadrant avec la lutte contre la dégradation de l'environnement, c'est
aussi une interpellation aux autorités ayant la gestion des concession
minière dans leurs attributions de se rendre compte des méfaits
de cette exploitation sur l'environnement avec ses multiples
conséquences comme l'effet de serre.
5. DELIMITATION DU SUJET
5.1. Délimitation spatiale
Etant donné que notre travail porte
sur : « l'impact de l'exploitation minière dans les
aires protégées sur la biodiversité» il aura comme
champ d'application la province du Sud-kivu dans son parc national de
KAHUZI-BIEGA station de ITEBERO située dans le secteur de basse
altitude.
5.2. Délimitation temporaire
Cette exploitation clandestine de ce parc qui fait l'objet de
notre étude date depuis long temps, il nous sera difficile avec le temps
nous impartis d'aborder cette étude depuis la genèse de cette
exploitation à nos jours, c'est ainsi que notre travail va
s'intéresser sur l'exploitation de ce parc depuis l'année 2000
à l'année 2007 .
6. METHODES ET
TECHNIQUES
6.1. Méthodes
Pour pouvoir vérifier nos hypothèses, nous avons
utilisé les méthodes suivantes :
6.1.1. La méthode historique
La Méthode historique se fait par l'examen d'une
expérience passée et est utilisée pour analyser et
interpréter les résultats de la vie courante en une
période passée10(*)
Cette méthode nous a aidée d'avoir une
aperçu historique sur le parc ; autrement dit le passé du
PNKB, depuis sa création à nos jours.
6.1.2. La méthode descriptive
Elle consiste à décrire un fait, des relations
existant entre les phénomènes de façon précise et
quantitative au moyen des techniques appropriées.11(*)
Elle nous a aidée à décrire le milieu en
donnant les liens existants.
6.2. Les techniques
Rappelons que les techniques servent de support à la
méthode, elles sont plus concrètes,plus précises et
directement orientées vers l'objet de la recherche.
Les techniques suivantes nous ont servi :
6.2.1. Technique documentaire
Elle consiste à consulter les documents ayant trait avec
l'objet de la recherche.12(*)
Cette technique nous a servi en nous donnant beaucoup
d'éléments cadrant avec le sujet de notre travail dans le cadre
de lecture des ouvrages et travaux antérieurs.
6.2.2. Technique d'observation
Observer veut dire effectuer un effort systématique pour
enregistrer aussi fidèlement que possible les faits q'on voit et attendu
dans une situation concrète, déterminée d'avance
liée à la question centrale.
Cette technique nous a été utile quand nous sommes
descendu sur terrain pour voir les espaces se trouvant dans le parc qui ont
été utilisées pour des fins d'exploitation
minière.
6.2.3. Technique informatique
Cette technique nous a permis d'avoir beau coup d'information par
le canal de l'Internet car beau coup d'informations sont publiées par ce
dernier.
6.2.4. Technique d'interview libre
Avec cette technique il nous a été facile de nous
entretenir avec les agents de l'administration de l'ICCN ainsi que la
population riveraine du parc national de Kahuzi-Biega.
7. PRESENTATION SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion générale,
notre travail comprend trois chapitres.
· Le premier chapitre porte sur les
généralités du milieu d'étude ainsi que la
définition de quelques concepts qui seront utilisés dans notre
travail,
· Le second porte sur l'exploitation minière et ses
conséquences sur la biodiversité dans le PNKB : Dans
celui-ci nous allons dégager les dégâts environnementaux
causés par l'exploitation minière dans le parc national de
Kahuzi-Biega ;
· Le troisième porte sur la présentation et
l'interprétation des résultats : Ce chapitre nous donne
l'idée concrète de l'étude. Car comprend les interventions
et idées de la population et ceux des gardes du PNKB.
8. DIFFICULTES
RENCONTRES
Tout au long de l'exécution du présent travail de
recherche, nous nous sommes heurtés à certaines
difficultés relatives à :
L'insécurité qui règne dans le parc national de
Kahuzi Biega causée par la présence des bandes armées et
l'armée régulière dans le parc.
L'insuffisance d'une documentation appropriée
Manque de certains outils de travail tel que le GPS
Chapitre I :
PRESENTATION DU PARC NATIONAL DE KAHUZI BIEGA
I.1.GENERALITES SUR LES
RESSOURCES NATURELLES
I.1.1.NOTION, DEFINITION,
EVOLUTION ET EXEMPLE DU CONCEPT RESSOURCE
1°NOTION 13(*)
Les enjeux sociaux d'appropriation font partie intégrante
de la gestion de l'environnement.
L'ensemble de relation entre les acteurs d'une
société, suivant leur age, sexe et classe sociale sont
caractérisés par des choses dont ces secteurs font usage et qui
constituent les ressources.
La propriété définie le droit qu'un homme a
une et ou des choses mais pas des usages, l'usage d'une ressource à
travers la présentation qu'on se fait avec le droit d'accès et
suivant les modalités de répartition et de transfert de ces
ressources définissent leur mode d'appropriation.
2° EVOLUTION
Quelles sont vos ressources ?
La réponse à cette question peut varier à
l'infini selon la personne interrogée.
Par exemple :
-Pour un employé (fonctionnaire) c'est la somme de ses
revenus, salaires, intérêts bancaire, rendement des titres et
autres gains. C'est qui lui permet d'acquérir de gagner sa vie.
-Pour un pays, c'est la qualité de sa main d'oeuvre, son
stock des matières brises, sa stabilité politique et
monétaire, son patrimoine naturelle et culturelle, c'est celui qui lui
permet de maximiser son produit intérieur brut (PIB) et le bien
être de la population.
D'une manière générale, une ressource
naturelle reste un objet physique ou biologique, identifié ou
hypothétique qui peut satisfaire les besoins humains de nature
biologique ou culturelle.
3° DEFINITION
Une ressource est un moyen matériel utile pour satisfaire
les besoins des êtres vivants. Les ressources naturelles font partie de
la catégorie des ressources environnementales.
L'homme les utilisent, les valorisent pour son confort personnel
son épanouissement ou sa survie.
Les ressources naturelles ont y une valeur marchande et
pèsent de tout poids dans l'économie mondiale dominée par
le marché international des matières premières
(hydrocarbure, minerais, bois) des céréales et autres produits
agricoles (cacao, café, thé,...) des ressources naturelles
peuvent êtres renouvelables ou non renouvelables.
Exemple :
-Ressources forestières
-Ressources atmosphériques (l'air)
-Ressources du sol
-Ressources minérales (minéraux)
- ressources hydriques (Ressources en eau)
-Ressources touristiques (volcans)
-Ressources cynégétiques (les produits de la
chasse)
I.1.2. CATEGORIES DES RESSOURCES NATURELLES14(*)
On distingue deux sortes de ressources naturelles :
-ressources naturelles renouvelables
- ressources naturelles non renouvelables
· Les ressources naturelles
renouvelables :
Sont celles dont les réserves se reconstituent à
mesure qu'on les utilise, à
condition qu'elles soient bien gérées.
Par exemple :l'eau,les bois,les forêts,les savanes,les
produits de la pêche,de la chasse,ou toute perte due à une
utilisation abusive par l'homme,elles peuvent même s'épuiser
entraînant la disparition du couvert
végétal,l'érosion des sols,la
désertification,l'extinction de certaines espèces
végétales et animales et ou perturbation du
climat(sécheresse,pluies déluviennes,changement globaux) .
· Les ressources naturelles non
renouvelables :
Elles sont constituées par
l'ensemble de ressources dont leur utilisation peut entraîner extinction
Exemple : les minerais, (diamant, l'or, le cuivre, le
coltant, le cobalt,...) les combustibles fossiles (le pétrole, le gaz,
le charbon) elles sont rares et convoitées par ce qu'elles jouent un
rôle clé dans l'économie ainsi que dans lé
développement car se sont souvent les minerais qui sont utilisés
pour la fabrication de certains appareils telle que les appareils
cellulaires.
Ces ressources assurent la richesse essentielle de nombreux pays
du monde.
I.1.3. LA CONSERVATION OU
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
1° : Le terme conservation
Dans le dictionnaire la rousse le terme
« conserver » quelque chose signifie la maintenir dans son
état naturel.
L'idée de conserver les ressources naturelles est
née dans un contexte de forte dégradation de l'environnement par
les activités humaines (développement industrielle, pratiques
agricoles, déboisement excessif,...) bref la lutte pour la vie.
En réaction à l'action destructrice de l'homme,
plusieurs mouvements institutionnels au nombre des quels le fonds mondial pour
la nature (worldwide funds), green peace, l'union mondiale pour la
conservation de la nature (UICN), le programme des nations unies pour
l'environnement (PNUE),... ont vu le jours avec pour objectif principal la
conservation de la nature.
En effet, les écosystèmes, les plantes, les
animaux qui y vivent d'une manière dynamique en intérraction avec
les sociétés humaines ne peuvent êtres réduits
à une dimension de préservation statistique.
La grande diversité des êtres vivants
(biodiversité) ne doit pas être seulement conservé, mais
aussi augmenté comme richesse en soi et comme ressource disponible pour
servir les besoins humains.
2° Le terme gestion des ressources
naturelles
Semble plus appropriés car il inclut la protection des
écosystèmes et la prise en charge des besoins des populations, il
introduit la notion de participation de responsabilité de ces
populations dans la gestion des ressources naturelles de leur milieu.
La notion de gestion place l'homme au centre de toutes les
préoccupations.
Ainsi par exemple : les parc nationaux doivent êtres
considérés comme des ressources naturelles dont la protection de
la nature doit être assurée par l'homme.
La population doit tirer profit économique et social dans
la protection et la gestion à long terme d'un parc national et la
biodiversité que regorge ce dernier.15(*)
I.1.4. LA GESTION PARTICIPATIVE
DES RESSOURCES NATURELLES
Le postulat de base qui sous attend toute approche participative
et qu'une plus grande intégration des populations à
l'identification des problèmes locaux et proposition des solutions
à la mise en oeuvre contribue à donner plus d'efficacité
et durabilité au problème qu'en résulte.
Il s'agit donc d'un processus actif dans le quel l'initiative est
prise ,on peut dire que la gestion participative des ressources naturelles
suppose des populations conscientes de la dégradation des ressources
naturelles et de leur territoire et décide à mieux les
gérer pour ce faire,elles doivent pouvoir :
1) Participer à la prise des décisions sur les
actions à mener,
2) Prendre part à la mise en oeuvre des programmes et des
décisions en contribuant par différentes ressources ou en
gérant certaines activités ou organisation spécifiques,
3) Partager les bénéfices des programmes,
4) Participer aux efforts pour évaluer ces programmes.
Cette gestion doit permettre de transférer le
contrôle sur les ressources et institution aux groupes souvent plus
défavorisé (désavantagé) qui ont été
exclus de ce contrôle pendant long temps, mais cela peut se faire que si
certaines conditions sont réunies à savoir :
o La transparence dans la gestion
o Une bonne circulation de l'information
o Une réelle décentralisation des pouvoirs au
profit de la population
o Un contexte culturel qui connaît les opportunités
de la population et l'existence d'incitation personnelle à titre de ces
opportunités.
Les différents acteurs du processus y compris les
communautés de base, doivent percevoir clairement leurs propres
rôles et leurs relations avec les autres.
La gestion participative permet de prévenir les conflits
qui pourraient résulter des fruistractions entre les populations locale
et les services officiellement chargés de la gestion des ressources
naturelles.
I.1.5. DES PISTES DE SOLUTION
POUR UNE GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES
Les techniques et approches des ressources naturelles se
révèlent de plus en plus inadaptés.
Au regard des besoins croissant et sans cesse de
l'humanité en terre pour l'agriculture, en ressource forestière,
animale, minérale,...
Dans un grand nombre de pays surtout les pays en
développement, la lutte pour appropriation et exploitation de ces
ressources engendre souvent des conflits et d'importantes pertes en vie
humaines et infrastructures.
La pollution atmosphérique s'accroît à un
rythme alarmant causant le réchauffement de la Terre et la perturbation
climatique.
Les zones désertiques progressent et les catastrophes
naturelles se multiplient.
Aujourd'hui la problématique de la gestion des ressources
naturelles se pose en terme d'adaptation des techniques et approches
d'exploitation et de gestion de ces ressources à la nécessite de
promouvoir un développement durable de l'humanité tenant aussi
compte des générations future.
Il ne s'agit plus seulement de préserver la grande
diversité des êtres vivants comme richesse « en
soi » mais de chercher à l'augmenter et de la rendre
disponible pour satisfaire les besoins de différentes
sociétés humaines actuelles et futures.
I.2. GENERALITES SUR LE
PARC NATIONAL DE KEHUZI-BIEGA
I.2.1.Historique
Le parc national de Kahuzi Biega a été crée
dans le souci de protéger la sous espèce de Gorille de plaine
orientale.
Ce dernier a eu lieu en 1939 par l'ordonnance loi numéro
81/AGR de monsieur KYKMAS, gouverneur général du Congo belge sur
une superficie 75000ha et sous la dénomination de la réserve
intégrale zoologique forestière dans la région du mont
Kahuzi.
Trois blocs destinés à l'élevage ont
été établis au sud de la réserve par
l'administrateur colonial à travers le comité national du Kivu en
1952.
En 1954, un accord entre le chef des localités de KABARE,
KALONGE, NINDJA, NGWESHE et l'administration coloniale permit de maintenir la
réserve forestière.
Ainsi un groupe d'étudiant congolais en formation en
Belgique originaire du sud-kivu sollicitaient au près des organismes de
la conservation internationales de la nature de lever le statut de la
réserve de Kahuzi-Biega, ce qui fut fait le 30 Novembre 1970 par
l'ordonnance présidentielle n° 70/316.
Sur base d'une proposition développée par monsieur
Adrien DESCHRYVER conservateur et considérer comme fondateur du PNKB,
visant à relier la population de Gorilles de haute altitude à
celle de la forêt de basse altitude qui ne faisait encore partie du
parc.
La superficie du parc fut portée de 75000 ha à
600000 ha par l'ordonnance présidentielle n°75/238 du juillet 1975
incorporant ainsi certaines fermes des colons.
Suite à cette extension le parc national de Kahuzi-Biega
est constitué de deux régions aux caractéristiques
différentes.16(*)
L'importance du PNKB reconnue, en 1980 de l'UNESCO lui accorda
le statut de site du patrimoine mondial.
Depuis 1985, la gestion du parc est appuyée par le projet
Allemand sous le nom de coopération technique allemande.
Ce projet vise à améliorer la gestion du parc,
à intégrer les intérêts de la population riveraine
en fin d'assurer la durabilité de ces ressources naturelles.
I.2.2.Présentation
du PNKB
a)Situation géographique
Le parc national de Kahuzi Biega est situé à
l'Est de la RDC, dans la province du Sud Kivu, entre les latitudes de 2°
10' et 2°32' sud. Il est distant de 31 km de la ville de BUKAVU.
Le PNKB est l'un des parcs forestiers les plus importants du
réseau d'aires protégées de la RDC.
Il doit son nom aux sommets du mont :
-KAHUZI (3305m) et
-BIEGA (2790m)
La végétation de l'ensemble de cette partie du
pays se caractérise par une très forte proportion
d'endémisme.
Le PNKB s'étend du bassin du fleuve Congo prêt de
l'ITEBERO-UTU jusqu'à sa frontière occidentale du Nord-ouest de
la ville de BUKAVU.
Les coordonnés géographiques extrêmes se
trouvent à l'Ouest de la rivière EZEZE ( 27° 33' de
longitude Est) à l'Est de Lemera 28° 48' de longitude Est au Sud
à LUBIMBE 2° 37' de latitude Sud et au Nord du mont MATEBO au mont
KAMENGERE 1° 36` de latitude Sud.
Le PNKB occupe une superficie 600000 ha que lui confère
la 5èm position après le SALONGA 3600000 ha, l'UPEMBA avec
1000000 ha,le parc national de MAIKO avec aussi 1000000 ha et celui des VIRUNGA
avec 500000 ha.
La partie originale du parc national de Kahuzi Biega est
occupée par une forêt d'altitude située entre 1800 et 3308m
et couverte par une forêt tropicale humide avec forêt primaire,
secondaire et du vieux champ.
La moyenne des précipitations annuelles au PNKB est de
1900m avec une température constante de 15°C, la température
la plus basse est enregistrée en Février et en septembre et une
longue saison sèche de Juin jusqu'en Septembre, mais aussi une courte
saison de pluie qui va de Septembre jusqu'en Décembre.
b) Le climat
Dans les parties de basse altitude, le climat
est uniformément chaud la journée et toute l'année.
La température moyenne annuelle est de 20 ,5°C
(IRANGI) les précipitations sont très élevées mais
pas distribuées uniformément tout au long de l'année. On
note deux saisons sèches :
-l'une , de Mai jusqu'en Juin
-l'autre, d'Octobre en Décembre.
Par contre la région montagneuse est dominée par
un climat Afro alpin avec gel nocturne sur les sommets.
Pendant la journée, on assiste à une
nébulosité abondante et de fortes pluies surtout l'après
midi et le soir. Les précipitations moyennes annuelles se lève au
maximum à 1900mm avec une saison sèche de Juin à
Août.
La température moyenne mensuelle se situe à
15°C d'après GRIFFITHS in anonyme (200)17(*) de 1500m, avec les points les
bas de 700 à 800 m.
c) la végétation
²La plus grande partie du PNKB se trouve
dans la cuvette centrale de la RDC.
Les deux tiers (2/3) de la forêt de montagne sont
constituées des forêts primaires dense, mélangée
à des îlots des bambous, spécialement dans le secteur de
haute altitude.
Des taches de végétation plus ouvertes
apparaissent de plus en plus lorsqu'on descend en altitude.
Le reste de l'espace est constitué des mésophytes
comprenant des vagenia et des étendues de cyperus swamp et des
marécages à tourbières.
Des graminées alpines et subalpine apparaissent en haute
altitude.
La partie de parc qui a fait l'objet de l'extension est presque
entièrement formée d'une vaste forêt humide.
d) le relief
La plus grande partie du PNKB se trouve dans la cuvette centrale
du Congo. Cette zone consiste en un relief de montagnes escarpées,
coupées des vallées profondes.
Le PNKB jouit d'un climat subéquatorial et d'un climat de
montagne.
e) le sol et le sous sol du PNKB
Le sol de la région est un sol
férrigineux.
Il résulte de la décomposition d'une roche
mère riche en silice mais pauvre en base ; il s'agit de sol sablo
argileux et argilo sablé.
La différence entre ces deux variétés est
que la première est dominée par la silice, tandis que les argiles
dominent dans la seconde variété.
Ces sols sont assez argileux et peu compact mais profond et riche
en humus.
Ils sont dérivés de l'altération des
schistes, micaschistes, fneiss en milieu en hauteur très pluvieux.
Les sous sol font partie du socle congolais, il regorge une
quantité si importante des minerais : bauxite, cassitérite,
or , colombontatalite ;...
e) la faune du PNKB
Le PNKB est un site important départ et
d'autre de sa faune et son avifaune de forêt.
La faune forestière est représentée par
toute une variété des mammifères, d'oiseaux, des reptiles,
des amphibiens,...
La même faune existe, dans l'extension Ouest du parc
où l'on signale également la présence d'une avifaune de
haute altitude.
Les amphibiens : vingt neuf espèces
d'amphibiens ont été recensée dans les limites du parc
national.
Les reptiles : l'inventaire de ce groupe
est loin d'être exhaustive mais quarante quatre espèces sont
connues.
Les oiseaux : Dix espèces d'oiseaux
de grande importance sont présentes au PNKB, parmi lesquelles quatre ont
un domaine altitudinal des forêts de basse altitude.
Citons :
· Afropavo congensis
· Phyllastrephus lorenzi
· Lioptilus chapini
· Terpsiphone bedfondi
La diversité de l'ornithophone du Kahuzi-Biega est encore
mal connue, on y dénombre plus de 260 espèces. Parmi les quelles
citons :
· 4 espèces de touracos
· 7 calaos
· 16 soui-manga dont 7 endémiques et 10 turdidae dont
5 endémiques.
Les mammifères : Dans le PNKB nous
trouvons à peu près 134 espèces de mammifère.
Tableau n° 1 : tableau synthétique de la
faune du PNKB
ESPECE
|
NOMBRE AU PNKB
|
Les amphibiens
|
29
|
Les reptiles
|
44
|
Les oiseaux
|
260
|
Les mammifères
|
134
|
Source : journal de Bergorilla
& regenwald Direkthife n°33 Décembre 2006
I.2.3. Subdivision du PNKB
Le PNKB est subdivisé en deux
secteurs :
§ Le secteur de haute altitude
§ Le secteur de basse altitude
NB : Ces deux secteurs du PNKB ont deux grandes
différences :
1. La haute altitude, qui renferme l'ancienne partie du parc
appartenant sur le plan biogéographique au centre d'endémisme
afro montagnard .Tandis que
2. La basse altitude, située entre 600 et 1200m d'altitude
et faisant partie sur le plan biogéographique du centre
d'endémisme guinéo-congolien
Voyant sa considération , on se rend compte
que le PNKB est l'unique aire protégée en Afrique
subsaharienne où il existe une continuité entre les forêts
de basse et de haute altitude favorisant ainsi des échanges
écologiques entre ces deux phytoria.
Le secteur de basse altitude
Ce secteur est subdivisé en trois stations :
-La station de ITEBERO
-La station de NZOVU
-La station de LULING
1) Le secteur de haute altitude
Dans ce dernier il n'y a que la station de TSHIVANGA qui est la
station mère et l'entrée principale du parc.
NB : À cet effet, signalons que le secteur de haute
altitude est le mieux placé pour les activités touristiques.
I.2.4.Les partenaires du
PNKB
Le parc national de KAHUZI BIEGA a comme partenaires
principales :
a. La GTZ
Qui, est une coopération technique allemande ayant dans
ses attributions :
i. Donner la prime au personnel de l'ICCN sud Kivu
ii. Soins médicaux
iii. Charrois
b. Le WWF
Le WWF est chargé de la réglementation des
limites.
Le WWF qui est le fonds mondial pour la nature fut
créé en 1961 à GLAND en suisse. Il est fonctionnel dans
9pays du monde.
Le WWF a divisé le monde en 200 régions
écologiques dont 4 en Afrique :
1. SARPO ou South africa office : qui siège à
johanesbourg une ville de l'Afrique du sud
2. CARPO ou central africain office : avec son siège
à Kinshasa la capitale de la RDC
3. WARPO ou Ouest african office : siège à
Nairobi au Kenya.
Six grands problèmes dirigent les activités de
WWF :
o Changement de climat
o Les produits toxiques
o Les espèces en danger
o Les eaux douces
o Les forêts
o Les produits marins
En effet, le WWF a commencé à oeuvrer en RDC
dépit 1968 et commence ses activités au sud Kivu avec le PCKB le
28 mai 2004.
Le WWF PCKB a comme attribution :
§ La réglementation de limite
§ Chargé de la conservation communautaire
c. WCS
Le Woldwide conservation society est chargé de
l'inventaire des espèces du PNKB mais aussi toutes les informations sur
le parc.
d. le MGVP
Est une institution des docteurs vétérinaires qui
s'occupent de la santé animale
I.2.5. HISTORIQUE, CADRE
INSTITUTIONNEL & CADRE ORGANIQUE ET OBJECTIF DE L'ICCN
a)historique
ICCN dans le temps à nos jours :
-depuis l'année 1925 jusqu'à 1959 on
parlait de l'IPNCB dirigé par un président un comité
directeur avec son siège à BRUXELLE
-de 1960 à 1969 dès l'accession du pays à
l'Indépendance, les parcs sont chapotés par le ministère
de l'agriculture direction des eaux et forêts
-de 1969 à 1975 : Création et fonctionnement
de l'INCN
-de 1975 à 1997 : l'INCN change en IZCN cela par le
régime de MOBUTU
-de 1997 à nos jours : l'IZCN est devenu ICCN avec
le régime AFDL de KABILA le père.
b) cadre institutionnel et organique de
l'ICCN
-Cadre institutionnel
L'ICCN est de caractère apolitique, d'où il doit
garder sa neutralité politique.
En effet, l'ICCN est doté d'une personnalité
juridique et régis par les lois :
-ordonnance loi numéro 69-041 du 22
Août 1960 relative à la conservation de la nature
-loi numéro75-023 du 22 juillet 1975 portant
statut de l'ICCN
-loi numéro 78-OO2 du 06 janvier 1978 portant
disposition générale applicable aux entreprises publiques,
En tant que tel, il jouit d'une personnalité juridique
propre et une autonomie financière ou l'auto-prise en charge.
-Cadre organique
Sur le plan national l'ICCN est
doté d'une direction Générale chargée de coordonner
l'ensemble des activités dans les parcs nationaux et réserves
réparties dans le territoire national de la RDC.
Le siège social de la direction
générale a lieu à KINSHASA, avenu de clinique,
numéro13, commune de la Gombe.
En général l'ICCN possède 9 parcs nationaux
et plus de 22 réserves naturelles et domaines de chasse sous sa
direction.
NB : Les aires protégées de la RDC se
prêtent bien à la fois au tourisme de vision et au tourisme
cynégétique.
c) Secteur d'activités
Vu l'ordonnance loi numéro 75-023 du 22
Juillet 1975, tel que modifié et compléter par l'ordonnance loi
numéro 78-190 du 5 Mai 1978, l'ICCN a pour mandat de :
· Favoriser en ce milieu la recherche scientifique et
l'écotourisme dans le respect des principes fondamentaux de la
conservation de la nature,
· Gérer les stations de captures établies dans
ou en dehors des réserves.
· Assurer la protection de la Faune et de la Flore dans les
réserves naturelles intégrales ou quasi intégrales.
d)Les réalisations de l'ICCN
L'ICCN réalise les activités ci
après
§ Renforcement de la recherche et de la coopération
internationale
§ Le dynamique des opérations
§ Renforcement de la loi pour le développement des
activités d'anti-braconnage par le monitoring de surveillance.
§ Renforcement de la capacité des ressources humaines
par la formation, Par ici signalons que l'ICCN donne des Bourses de formation
pour l'étranger à ses agents.
§ Amélioration des infrastructures
immobilières, routières, touristiques. Etc.
§ Amélioration des conditions sociales de son
personnelle ;
§ Développement de l'éducation
mésologique et de la gestion participative.
e) Les objectifs de l'ICCN
L'homme étant dépendant de la
nature,il doit à tout pris l'entretenir pour pouvoir l'utilisé
durablement et au profit des générations futures.
L'ICCN poursuit les objectifs suivants :
ü Conserver les diversités biologiques dans les aires
protégées de la RDC
ü Développer la recherche scientifique pour un
développement durablement.
ü Promouvoir l'écotourisme, et autres.
f) Structure organisationnelle de la direction nationale
de l'ICCN
La direction de l'ICCN est
chapotée par un Administrateur délégué
général suivi par un adjoint et 4 sous directions dont :
a) La direction chargée de l'administration et finance
b) La direction technique
c) La direction des domaines de chasse et réserves
d) La direction des recherches
ADG
ADJOINT ADG
DIRETION DES RECHERCHES
DIRECTION TECHNIQUE
DIRECTION DES D.C & R
DAF
Source : Direction provinciale ICCN Bukavu
Chapitre II :
L'EXPLOITATION MINIERE ET SES CONSEQUENCES SUR LA BIODIVERSITE DANS LE
PNKB
L'exploitation minière est une activité qui
affecte la flore, la faune, le sol et l'air.
Ainsi le niveau de dégradation des éléments
ci haut cité est très élevé de ses
éléments du fait d'une mauvaise gestion des eaux usagées
et des déchets.
Dans la province de Katanga une récente étude de
la banque mondiale sur les mines de cobalt et de cuivre révèle
d'énormes dégâts environnementaux qui nécessiteront
plusieurs centaines de millions de dollars pour leur réparation alors
que cette exploitation n'a pas profité aux autochtones.
Section 1 :
DESTRUCTION DE LA BIODIVERSITE
Cette section ferra l'objet d'une aperçu
général sur la flore (paragraphe 1) et la faune (paragraphe2)
§1 .LA FLORE
On appelle forêt tout terrain recouvert
d'une fondation végétale à base d'arbres ou d'arabistes
aptes à fournir des produits forestiers, abriter la faune sauvage et
exercer un effet direct ou indirect sur le sol, le climat ou le régime
des eaux.
Elle est aussi définie comme le terrain qui supportant
précédemment un couvert végétal arboré ou
arbustif, on été coupés à blanc ou incendiés
et font l'objet d'opération des régénération
naturelle ou de reboisement.
Par extension assimilées aux forêts, les terres
réservées pour être recouvertes d'essences ligneuses soit
pour la production du bois, soit pour la régénération
forestière, soit pour la protection du sol18(*)
Les risques visant la biodiversité liée au
déboisement sont souvent considérés en perte
d'espèces.
Il est également important d'étudier le
problème du déboisement sur la fonction et
l'écosystème qui touche à la fois la valeur biologique et
la valeur d'usages qui s'appui sur le maintien de l'intégrité
écologique.
Comme on l'a déjà indiqué, l'estimation des
effets sur la disposition d'espèces pose un problème pour
diverses raisons, par exemple, les modèles qui mettent en rapport
l'extinction des espèces et la perte d'habitat montre que le taux de
disparition des espèces s'accélère surtout lorsque environ
le deux tiers de l'habitat original ont été perdus.
Toute fois ces modèles ne permettent pas d'étudier
les effets du déboisement sur la fonction de l'écosystème
qui peuvent intervenir de manière plus importante bien avant que les
deux tiers du couvert forestier primitif d'un écosystème
forestier aient été disparus.
En outre une analyse du couvert forestier montre que la plus
part des régions ont déjà perdues plus de deux tiers de
leur couvert primitif.
Eu égard de ce qui précède,
l'appauvrissement biotique général qui accompagne la
dégradation de l'écosystème forestier est plus important
que la perte d'espèces elles mêmes.
La perte d'espèces floristique dans le PNKB se justifie
par :
· La recherche de bois de chauffage
· L'utilisation des végétaux comme le bois
lors l'exploitation des minerais
· Recherche des matériaux de construction
· Recherche de charbon
Dans le secteur de ITEBERO la végétation est
encore une forêt primaire ; elle est actuellement menacée par
la pression humaine due au creusage des minerais qui occasionne des
dégâts écologiques sur la flore et la faune suite à
la destruction de son habitat.
Départ les carrés miniers, nous distinguons deux
types d'exploitation :
Ø L'exploitation sous marins ou dans les lits des
rivières
Ø L'exploitation à un endroit sec (dans le sous le
sol)
§1.1. L'exploitation sous marin
Communément appelé KONGE, cette exploitation a
beaucoup d'effets négatifs sur la biodiversité.
Etant donné que les minerais provenant des lits des
rivières sont les plus préférés grâce
à sa bonne qualité, les exploitant s'arrangent à
délocaliser les eaux pour accéder aux minerais qui logent dans ce
dernier.
Les creuseurs recourent au service des plongeurs pour
découvrir les endroits qui détiennent plus de potentialité
minière.
Les plongeurs font à peu près une heure dans l'eau
et de retour ils doivent amener du sable qui servira d'échantillon.
Parmi les rivières exploitées citons dans le PNKB
citons celle de ALOMU dans la carrière KANDIMU précisément
dans le secteur de basse altitude dans la station de ITEBERO
Après s'être assurer qu'il y a des minerais, les
creuseurs s'arrangent d'avoir une main d'oeuvre importante pour déplacer
les eaux du lit de la rivière.
Pour déplacer les eaux d'une rivière, les
creuseurs coupent des longs et gros arbres qu'ils mettent dans la
rivière sur une ligne distant de 3 à 5 m,si cette exploitation
aura lieu à 500m ou 1km,les arbres doivent être rangés et
relier par des cordes et dans les intervalles on y met des pierres et
cailloux.
Cette se déroule simultanément de celle de
création de passage forcé en détruisant les rives avec des
marteaux, bêches, pioche pour permettre à l'eau de passer et ne
pas créer des dégâts aux exploitants.
La déviation des lits de rivière prend à
peu près deux mois(2 mois) pour un kilomètre(1km),telle est le
cas de la carrière KANDIMU dans la rivière ALOMU qui a
durée e six mois avant l'exploitation pour une longueur de trois
kilomètres (3km) s minerais on doit séparer les minerais de la
boue et cela en polluant loa nature car cette eau est déversée
n'importe où
Lors de l'exploitation de
Après avoir souillé les minerais on passe
maintenant à l'étape de les chauffer ces minerais pour que l'on
obtienne une poudre.
L'assèchement est fait par les bois de chauffage, par
exemple vingt kilogramme (20Kg) de minerais est chauffé par un
stère de bois de chauffe.
Etant donné que toute la population dans les
carrés miniers ne creusent pas,les autres se donnent à d'autres
activités qui détruisent l'écosystème du parc telle
que la chasse,le piégeage et à la recherche des vivres pour que
de retour l'on fasse le troc(minerai contre vivre).
Pour ce qui concerne les pièges contre les
animaux,certains meurent et d'autres partent avec des blessures qui vont leur
amener à mourir après avoir contaminer d'autres animaux ;
les autres se font même des champs des produits vivrier dans le parc pour
qu'ils en tire profit.
Ces champs occupent une large partie de la forêt car le
champ d'une personne peut être d'un hectare (1ha) d'où les
cultures suivantes sont pratiquées :
Ø Culture de Manioc
Ø Culture de Mais
Ø Culture des bananiers,...
Etant donné qu'il est impossible à cette
population de faire chaque jour aller et retour, elle préfère se
fabriquer des maisonnettes qui sont construite par les arbres de notre cher
PNKB.
Dans cette forêt ces gens se produisent bois de chauffe et
autres à leur profit au détrument des générations
futures.
Les conséquences environnementaux liées
à l'exploitation des minerais sous marin (dans les lits des
rivières dans une AP)
-Erosion des sols
-Destruction de la biotope de certaines espèces
animales.
-Destruction de l'habitat aquatique
-La mort de certaines espèces comme le crabe, le mollusque
et les maccro invertébré.
NB : l'exploitation des minerais dans les lits des
rivières prend plus de temps et est trop coûteuse que celle faite
à un endroit sec. Cette exploitation nécessite une main d'oeuvre
importante qui à leur tour produit une pollution à tout le
niveau.
Pollution sonore
Rejet des déchets humains n'importe quel endroit car ne
possédant pas des toilettes,...
§ 1.2. L'exploitation sous sol
Comme d'habitude, les experts doivent vérifier si
à cet endroit on peut avoir des minerais, ils creusent un troue d'au
moins un à trois mètres (1 à 3m) pour prendre des
échantillons.
Précisons que les troues occupent la surface
4m2.
Etant donné que les minerais sont alignés, les
experts prennent les prélèvement d'au moins quatre (4) endroits
pour savoir la direction des minerais.
Après s'être assuré de l'existence des
minerais à cet endroit, l'équipe des creuseurs vient
déboiser toute la surface où l'opération sera
effectuée et le creusage commence.
Cette équipe composée de creuseurs et chasseurs
étant obligé de camper dans le parc et à un endroit
où l'eau est accessible, elle s'arrange de construire des
maisonnettes.
Pour éviter des risques, l'endroit où seront
construit les maisonnettes doit être déboiser pour que les arbres
ne tombent pas sur leurs logés et provoquer des pertes de vie.
Cette population n'étant pas épargnée du
vitalisme, cherche des espaces où faire les activités
champêtres et cela en déboisant ce milieu pour que le milieu ait
clairière et pénétration du soleil.
Ces gens introduisent dans le parc des plantes exogènes
dont les plus fréquentes sont :
o Le manioc
o Le bananier,...
Les préoccupations que suscitent la
biodiversité,des forêts tropicales et leur
évaluation,compte tenu des taux élevés de disparition des
forêts tropicales que l'on constate actuellement ,ceux-ci imposent
d'adopter une démarche rationnelle large pour infléchir les
priorités de la conservation et du développement durable.
Cette démarche devrait mettre en compte l'accent sur ce
qui est scientifiquement connu au sujet de la biodiversité y compris le
rôle important de ses attributs structurels et fonctionnels.
Malgré les importantes lacunes de l'information, une
masse impressionnante de connaissance existe à partir de la quelle une
telle démarche rationnelle peut se développer ; une grande
quantité de données été accumilée et
synthétisée ces dernières années.
Il s'agit des démarches conceptuelles et
méthodologiques permettant d'évaluer :
Les valeurs et avantages relatifs différents attributs et
éléments de la biodiversité.
Le rôle de la biodiversité dans le fonctionnement des
écosystèmes.
Les relations entre les éléments et les aspects
structurels et fonctionnels critique de la biodiversité.
Les schémas et processus des écosystèmes à
différentes échelles spatiale et temporaire qui influencent la
biodiversité.
Les modèles et schémas d'utilisation des terres et
forêts compatible avec la conservation et l'aménagement durable de
la biodiversité des forêts tropicaux.
Prises ensemble, ces informations permettent de construire un
cadre d'évaluation des risques potentielle liés au
déboisement et d'indiquer les mesures à prendre pour les
limiter.
Dans des nombreux pays, cependant le principe de la collecte des
bois de feu et de l'agriculture qui s'exerce sur les forêts font de la
stabilisation des superficies forestiers un des défi sans
précédent pour les décideurs et les responsable de
l'aménagement des forêts, avant que toute le forêts
primitives aie disparue et que ne disparaisse des quantités importante
de biodiversité indigène.19(*)
La flore étant un élément très
important, l'homme est appelée à bien gérer son habitat
car la disparition peut entraîner celle de l'homme car il en
dépend totalement.
Le réchauffement climatique qui guète le monde
actuellement est la cause de la destruction de la couverture
végétale capable d'absorber la chaleur par le rayonnement
ultraviolet aussi la pollution à grande échelle qui provoque la
destruction de la couche d'Ozone.
Actuellement un principe dit « pollueur
payeur » et d'une importance capitale car ceux qui polluent trop
doivent aussi beaucoup payer pour financer les projets de conservation en
Afrique où reste une quantité non négligeable des
forêts.
Bref : Il faut payer l'écotaxe ou taxe
écologique.
§2. LA FAUNE
Lors de l'exploitation minière cette
population n'est pas épargnée des besoins vitaux. Ainsi la chasse
aux animaux du PNKB site du patrimoine mondial devient une activité
préoccupante la population de creuseurs.
Cette chasse s'arrête non seulement à la
consommation mais, aussi fait le troc de gibier contre minerais.
Cette chasse est parfois effectuée avec arme à
feu ; les animaux les plus visés sont :
-le Chimpanzé
-la gazelle
-le céphalophe
-l'éléphant pour le commerce de l'Ivoire
-le gorille pour le commerce de leur bébé chose
actuellement interdit par la CITES (convention internationale chargé de
réglementer trafic des spécimens).
Le rapport du premier trimestre 2007 du PNKB station de ITEBERO
déchiffre l'abattage de 2 Gorilles adultes et un
bébé.20(*)
Le rapport annuel du PNKB station de ITEBERO donne un nombre de
12 Gorilles abattus.21(*)
Vu l'interdépendance, une fois la faune menacée la
flore sera aussi indirectement menacée et vice versa.
Certains disent que l'Eléphant est un créateur de
paysage puisque après son passage il dégage la forêt et
d'autres animaux qui ont difficile de percer la forêt trouvent de
clairière où ils peuvent vivre aisément, il permet aussi
aux prédateurs de mieux voir les proies.
Certaines espèces floristiques ne peuvent pousser
qu'après une période de transition dans le ventre de
l'éléphant.
Exemple : encatia
Cette phase est appelée le commensalisme de dispersion
des graines ; chez les oiseaux on parle aussi de commensalisme de
pollinisation.
Dans le monde il existe une certaine interdépendance
totale les uns des autres communément
appelée « chaîne alimentaire »
JEAN CHRISTOPHE dit : « le jour où
l'abeille disparaîtra l'homme n'aura plus que quatre année
à vivre » d'où l'homme a tout interrets de sauver la
faune en général car une fois perdue l'homme aussi
disparaîtra.22(*)
Or la conservation de la faune suppose la conservation de son
habitat qui est la flore et même la conservation de l'homme
lui-même.
Dans les carrés miniers se trouvant dans le PNKB
résident plusieurs personnes et chacune avec sa vocation, d'où
une subdivision des tâches ; les uns sont chargées de creuser
et les autres se livrent à la recherche des vivres (la chasse, la
pêche,...)
Ces derniers quittent la maison le matin en suivant une
itinéraire dans laquelle ils tendent des pièges et en même
temps ils sont entrain de chasser, une fois l'animal a échappé
à la chasse les pièges l'attraperont le jours suivant.
Le lendemain ils suivront le même itinéraire pour
voir si les pièges ont attrapées des gibiers.
Cette activité crée une situation critique
à la faune de notre cher PNKB.
Lors de l'exploitation des minerais dans les lits des
rivières, beaucoup d'espèces fauniques marines perdent leur vie
à cause de la destruction de leur habitat.
Les plus connues sont :
-le crabe
-les mollusques,...
L'inventaire des carrés miniers se trouvant au PNKB
station de ITEBERO est de 20 carrés miniers dont 16 déjà
détruites.23(*)
Section 2 : LA GESTION
CENTRALISEE ET LA PROTECTION INTEGRALE COMME MODELE DOMINANT
Vu la qualité du PNKB comme site du patrimoine mondial,
toute les activités destructrices n'y sont pas permises ;
néanmoins la participation de la population est très souhaitable
dans la gestion de cette aire protégée.
Les actions de la conservation communautaire n' y sont pas faite
d'une manière considérable, l'exemple est celle de la
distribution de 15chèvres à une population qui a plus de 200
ménages.
Les autorités Etatiques y pratiquent jusqu'aujourd'hui
la conservation policière car depuis l'extension du parc en 1975 aucune
limite n'est visible, celle les gardes le savent au moyen des cartes et de GPS,
d'où la population a difficile de différencier les limites du
parc par rapport à celle de la chefferie, et cela fait à ce que
le taux de braconnage augmente du jours le jours.
Les autorités du parc ne font pas participer cette
population à la conservation du PNKB soit en leur donnant des travaux
pour qu'ils n'aient plus le temps de faire le braconnage ou l'exploitation
minière au sein du parc mais aussi une bonne sensibilisation.
Section 3 : EVENEMENTS
POLITIQUES REGIONAUX
La RDC en général étant dans une situation
sécuritaire critique, la situation actuellement au PNKB est
périfiante.
Le PNKB regorge en même temps une faune et une flore
importante à l'échelle mondial mais aussi des groupes
armés des rebelles pour sa destruction.
Avant l'année 1994 le PNKB regorgeait des chiffres
importants des espèces fauniques et floristiques, mais l'année
1994 à l'entrée des réfugiés Rwandais en RDC se
caractérise par le début d'une parte incalculable de la
biodiversité au PNKB.
En 1996 lors de la guerre dite de libération par l'AFDL
de Mzee LAURENT DESIRE KABILA, les militaires ont tués un nombre
considérable d'éléphant pour leur Ivoire et beaucoup
d'autres espèces animales.
En 1998 le même cas avec l'introduction du mouvement RCD
à l'Est du pays .toute ces périodes de trouble sont
carracterisées par une perte massive d'espèces.
Section 4 : LES MENACES
CRITIQUES DUES A L'EXPLOIATION DES MINERAIS AU PNKB
L'exploitation des minerais a beaucoup d'impact
sur la biodiversité et sur les exploitant. Parmi les quelles
citons :
Le déboisement :
Couper pourour l'utilisation dans les
constructions des camps des travailleurs au sein des carrés miniers dans
le parc.
L'utilisation dans la fabrication des sacs
« MAKAKO » servant de transport des minerais et lors de
déviation des eaux quand on veut faire l'exploitation sous marin.
Le braconnage :
-Il se fait avec arme à feu ou piégeage.
Une fois l'animal après avoir échappé aux
pièges soit avec des blessures, part pour une longue et pénible
souffrance et meurt après avoir contaminer des maladies à ses
proches.
-le braconnage extermine les espèces fauniques du PNKB
chose qui peut lui enlever la qualité du site du patrimoine mondial.
L'exploitation des minerais au sein du parc
Détruit l'écosystème de ce
dernier et favorise la perte de certaines espèces à son sein.
L'exploitation sous marin ou déviation des lits
des rivières :
Avec comme effet la destruction de l'habitat de la faune marine
ce qui provoque la perte de vie de beaucoup d'espèces aquatiques
Création des villages au sein du
parc :
Destruction de l'écosystème.
La présence humaine favorise les activités
champêtre au sein du par cet l'introduction des espèces
exogènes.
La pollution de l'eau :
Malgré son caractère auto épuratoire, elle
est polluée par les eaux résiduelles du processus de lavement des
minerais.
Diminution de la production agricole dans les
villages :
Actuellement la majorité de la
population se livre à l'exploitation des minerais croyant que c'est
l'activité la plus rentable chose qui fait à ce qu'il n'y ait
plus des gens pour l'agriculture.
C'est la population active qui se livre dans les
activités minière au détrument des activités
champêtres.
Manque d'éducation aux enfants :
-Tout les parents sont partis et les enfants restent seuls,
parfois les enfants aussi partent dans les carrés miniers or ce qui se
passe dans les carrés miniers sont en majorité des
antivaleurs.
-les enfants abandonnent le banc de l'école pour les
carrières minières (exploitation minière).
Augmentation du taux de prostitution :
Certaines femmes quittent leurs foyers
uniquement pour la prostitution chose qui accroît le taux de
contamination des maladies sexuellement transmissible comme le VIH /SIDA
et autres.
Chapitre III :
PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
III.1.OBJECTIFS DE
L'ENQUETE
Notre questionnaire d'enquête est orienté en deux
volets :
· Le premier est celui orienté aux autorités
ou garde du parc. Dans celui-ci le but était de s'assurer si le concept
conservation communautaire est utilisé dans son vrai sens.
Si du moins il est appliqué, qu'est ce qui serait
à la base de cette exploitation minière, car si le parc
répondait aux besoins de la population celle-ci ne pouvait plus se
livrée à la destruction de la biodiversité du PNKB.
· La seconde volet à été
distribuée à la population riveraine du PNKB, dans celui-ci nous
avons voulu avoir leurs opinions sur les causes qui font à ce qu'ils
exploitent le parc et des pistes de solutions envisagées par celle-ci
pour mettre fin aux activités d'exploitation minière constituant
un écocide pour la biodiversité du PNKB.
III. 2.METHODOLOGIE
Dans l'élaboration du troisième
chapitre de notre travail de fin cycle, nous avons utilisé la
méthode analytique qui consiste à décomposer ou a aller
d'un ensemble à l'exemple, aux éléments signifiants en fin
d'en étudier le rapport ; de faciliter le traitement et
l'interprétation des résultats.
III.3. TECHNIQUES
Etant donné que les techniques servent
de support à la méthode, elles sont plus concrètes, plus
précises et directement orientées vers l'objet de la
recherche.
Ainsi, la technique de questionnaire et celle d'interview libre
nous ont aidés pour permettre de vous présenter le
résultat ci-dessous.
III.4.PRESENTATION DES
RESULTATS
Comme dit précédemment, notre questionnaire
d'enquête s'est subdivisé en deux volets dont celui adressé
aux gardes du parc et le second à la population riveraine du parc.
III.4.1. QUESTIONNAIRE
D'ENQUETE ADRESSE AUX GARDES DU PNKB
Dans notre questionnaire d'enquête nous avons des
questions ouvertes et fermées, nous avons pris un échantillon de
23 personnes.
Tableau n°2 ancienneté des
enquêtes
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Quelle est votre ancienneté à l'ICCN ?
|
De O à 10 ans
De 11 à 20 ans
De 21 à 30 ans
De 31 à 40 ans
Abstention
|
13
7
1
1
1
|
56,52
30 ,43
4,34
4,34
4 ,34
|
|
TOTAL
|
23
|
100%
|
Source : Questionnaire d'enquête Juin
2009
Parmi les gardes nous avons constaté que 56,52% ont une
ancienneté inférieur ou egale à 10 ans,30,43% nage dans 11
à 20 ans, 4,34 entre 21 et 30 ans,4,34 entre 31 et 40 ans et 4,34 se
sont abstenues,sur un total de 23 enquêtés.
Il se peut qu'il y a de cela 5 à 6 ans que le PNKB a
recruté de nouveaux agents chose qui fait à ce que la
majorité nage entre 0 et 10 ans d'ancienneté.
Les plus anciens sont rares car parfois tombent malades ou
meurent à cause des travaux pénibles qu'ils exécutent dans
le parc.
Tableau n° 3 l'exploitation de la
biodiversité faunique et floristique du PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Y a-t-il des cas d'exploitation illégale de la faune, de
la flore et matières premières enregistrée dans le
PNKB ?
|
OUI
NON
|
23
O
|
100
0
|
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
La majorité des autorités des gardes parc du PNKB
est convaincu que l'exploitation illégale des ressources naturelles a
lieu dans le PNKB.
Tableau n° 4 les espèces fauniques et
floristiques abattues lors de l'exploitation des minerais au PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
Quelles espèces fauniques connaissez vous qui ont
été abattues lors de l'exploitation des minerais au
PNKB ?
|
-ELEPHANTS
-GORILLES
-ANYILOPPES
-CHIMPANZES
-PORC PIC
-CERCOPITHEQUE
-AUTRES
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
L'exploitation des minerais a multiples effets négatifs
sur la faune, beaucoup d'animaux sont tués et d'autres capturés
vivant pour la vente.
Les espèces les plus visées sont les Gorilles, les
éléphants, les Antilopes, chimpanzés,...
Tableau n° 5 les espèces
végétales abattues lors de l'exploitation minière au
PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
Quelles son les espèces végétales abattues
lors de l'exploitation minière dans le PNKB ?
|
-Newtonia buchananii
-albizia gummifera
-ficusexaspenta
-autres
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
Les espèces floristiques qui sont menacées lors de
l'exploitation sont à un grand nombre. Citons :
-newtonia bushanii :a été citée par 12
personnes sur 23 enquêtés
-albizia : 21 personnes l'ont dit
-fecus exasperata : 17 personnes l'ont affirmés
-vu la multitude des espèces floristiques menacées,
la majorité de nos enquêtés ont dit autre pour dire que la
liste est exhaustive.
Tableau n° 6 les types de minerais exploites au
PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
Quel type de minerais sont ils exploités dans le
PNKB ?
|
-COLTAN
-CASSITERITE
-OR
-BOXITE
-ORFLAME
-AUTRES
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
La majorité de nos enquêtés prédisent
que les minerais souvent exploités sont :
· Le coltantalite
· La cassitérite
· L'or
La bauxite et l'orflame aussi en petite quantité et autres
minerais dont certains noms ne sont pas encore connus.
Tableau 7 : les effets anti-environnementaux
causes par l'exploitation des minerais au PNKB
QUESTION
|
OPINION
|
Dans l'exploitation des minerais y a-t-il des effets
anti-environnementaux ? si oui les quels
|
-braconnage
-déforestation
-déviation des lits de rivière
-érosion
-autres
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
Etant donné que la question a été ouverte,
chacun a donné les effets destructeurs de l'environnement qu'il
connaît.
Vu que l'exploitation des minerais est mieux connue par tous,
les gardes du PNKB, nos enquêtés ont donnés tous les
mêmes réponses
c'est pourqu'oi la fréquence et le pourcentage sont au
maximum pour la majorité d'où la destruction est vraiment
massive.
Tableau n° 8 RAISON D'EXPLOITATION MINIERE DANS LE PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
A quoi est due l'exploitation minière au PNKB ?
|
-l'aspect culturelle
-unique activité rémunératrice des
revenus
-manque d'information sur l'importance de la biodiversité
que regorge le PNKB
-manque d'initiative personnelle de développement.
|
2
13
7
1
|
8,7
56,5
30,4
4,34
|
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
Ø 4 personnes soit 14,81 de nos enquêtés dans
leurs réponse ont dit que la coutume de la population riveraine du PNKB
surtout dans le secteur de basse altitude station de ITEBERO a dans sa coutume
l'exploitation des minerais et il est difficile pour les gardes d'interdire
à ces derniers de faire cette exploitation car pour eux toute la surface
et même celle du parc leur a été laissée par les
ancêtres pour assurer leur survie.
Ø 13 personnes soit 48,1 % de nos enquêtés
disent que les activités d'exploitation minières sont les celles
activités que la population peut entreprendre pour sa survie et cela ne
tenant pas compte des limites du parc qui surtout n'est pas
matérialisé, cette dernière se retrouve maintenant entrain
de le faire dans le site du patrimoine mondial PNKB.
Ø 26 % représentant 7personnes disent que la
population aux alentours du parc surtout dans le secteur de basse altitude
station de ITEBERO n'est pas informée sur l'importance de la
biodiversité que regorge le PNKB surtout que le tourisme s'effectue
uniquement dans le secteur de haute altitude station de TSHIVANGA et que les
autorités ne font pas les campagnes de sensibilisation.
Ø 3 personnes soit 11,1% ont cochés l'assertion
disant que dans la population il y a carence des personnes capable de donner
des initiatives de développement ; c'est pourqu'oi tous se lancent
dans les activités d'exploitation des minerais.
Tableau n° 9 les responsables de l'exploitation
minière au PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
Il n'est pas à la portée de tous de faire
l'exploitation des minerais dans le PNKB car tous savent que c'est interdit par
les gardes, cette exploitation est elle soutenue par :
|
-Les militaires
-Les rebelles
-les FDLR
-les autorités nationales
-les autorités locales
-autres
|
Source : questionnaire d'enquête
Juin 2009
Etant donné que la RDC traverse une situation
sécuritaire critique, certains de nos autorités donnent
l'autorisation aux particuliers d'exploiter le parc sous leur sous leur
couverture soit en leur assurant aussi la sécurité.
23 personnes constituant notre échantillon dans leurs
réponse ont dit que cette permission est faite par les militaires
Rwandais en RDC communément appelés FDLR.
L'un d'eux dit que cette exploitation est soutenue par certaines
autorités nationales ;18 personnes ont dit que les autorités
locales soutiennent aussi cette exploitation au sein du parc en leur donnant
des jetons d'exploitation pour un montant de 200 FC par
personne ;sacrifier toute une aire protégée avec la
qualité d'un site du patrimoine mondial et sacrifier tout une
génération future à cause d'un montant
dérisoire !24(*)
Tableau n° 10 les sanctions prises à
l'endroit des exploitants des ressources du PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
Quelles sont les sanctions prises par les autorités de
l'ICCN à l'endroit des personnes qui mènent des activités
illégales dans le PNKB ?
|
-paiement des amandes transactionnelles
-arrestation pour sensibilisation
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
Deux sanctions ont été jugées bon pour
arrêter l'exploitation au sein du parc.
La première est celle de paiement de l'amande
transactionnelle fixé par l'Etat congolais ; on l'appelle amande
transactionnelle car elle est discutable entre l'OPJ des gardes parc
Qui est de compétence restreinte et le coupable.
La seconde sanction est celle d'arrestation au sein de la
station pour sensibilisation et cela pour deux ou trois jours.
Tableau n° 11 les activités de conservation
communautaire menées par l'ICCN
QUESTION
|
REPONSE
|
Y a-t-il des activités menées par l'ICCN dans le
cadre de la conservation communautaire en faveur de la population ? si
oui les quelles
|
-Construction des écoles
-construction des centres de santé
-élevage
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
23 enquêtés disent que l'ICCN construit des
écoles et des centres de santé en faveur de la population ;
6 personnes parlent aussi de la distribution des bétails pour
l'élevage.
Apparemment ce sont des anciennes actions et souvent n'atteignent
pas toutes les couches de la population.
Tableau n° 12 les causes de l'exploitation des
minerais au PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
Au cas où ces projets et réalisations existent,
pourquoi cette population continue-t- elle à mener des activités
illégales dans le PNKB ?
|
-Politique non adaptée au terme
-mauvaise foi
-pauvreté
-ingratitude
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
23 personnes ou le total de nos enquêtés par la
technique d'interview, nous avons constaté que ces actions menées
par l'ICCN n'atteignent pas toute la couche de la population, l'exemple est
celui de la distribution de 10 chèvres dans un village qui a plus de 200
ménages, cette population ne va pas refuser ces bétails mais va
toujours exploiter les ressources du parc.
Tableau n° 13 des propositions pour mettre fin
à l'exploitation de minerais dans le PNKB
QUESTION
|
OPINION
|
Que proposez-vous pour arrêter la destruction de la
biodiversité de la faune, de la flore, du sol et du sous sol du
PNKB ?
|
- que l'on matérialise les limites
- que l'on fasse éducation environnementale
- que l'on applique la gestion participative
-que les bandes armées quittent le parc
-que tout les spoliateurs soient traduits en justice.
- que l'on renforce l'équipe des gardes parc
-qu'il y est la paix
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
Toutes les propositions sont bonnes car une fois
appliquée l'exploitation illégale des ressources naturelles va
diminuer.
-les autorités de l'ICCN doivent faire tout pour
matérialiser les limites car depuis l'extension du parc jusqu'à
nos jours ses limites ne sont pas connues et la population profite de cette
faiblesse de l'ICCN pour exploiter les ressources du PNKB.
-les sensibilisations de bouche à l'oreille sont aussi
importantes pour montrer l'importance de la biodiversité du PNKB.
-la guerre est aussi à la base de tout ce qui surgit dans
notre pays.
III.4.2.QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
ADRESSE A LA POPULATION RIVERAINE DU PNKB
Comme signalé précédemment, notre
questionnaire d'enquête s'est subdivisé en deux volets, cette
partie du questionnaire est celui qui était distribué à la
population riveraine du PNKB ; notre échantillon est de 27
personnes.
Tableau n° 14 la profession des
enquêtés
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Quelle est votre profession
|
-commerçant
-fonctionnaire de l'Etat
-cultivateur
-autres à préciser
|
4
8
4
11
|
14,8
29,6
14,8
40,7
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
Parmi nos 27 enquêtés,4 nous ont dit qu'ils sont
des commerçants ne spécifiant pas quelle sorte de commerce ils
effectuent, 8 personnes ont dit qu'ils sont fonctionnaires, 4 ont dit qu'ils
sont des cultivateurs et les restes ont dit qu'ils font d'autres
activités qu'ils n'ont pas spécifié.
Tableau n° 15 l'ancienneté des
enquêtés au bord du PARC
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Depuis combien de temps vivez-vous ici ?
|
-De 0 à 10 ans
-De 11 à 20 ans
-de 21 à 30 ans
-de 31 à 40 ans
|
17
4
3
3
|
63
14,8
11,1
11,1
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : questionnaire d'enquête Juin
2009
La majorité de la population qui vit aux alentours du
parc national de KAHUZI BIEGA n'y vit pas longtemps chacun arrive pour des fins
propres et une fois l'objectif est atteint quitte pour investir en ville.
Tableau n° 16 connaissances de l'utilité du
parc par la population
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Savez vous l'utilité du parc ?
|
-oui
-non
|
23
27
|
85,2
14,8
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
85,2% de l`échantillon de la population riveraine du PNKB
disent qu'ils connaissent l'importance du parc et 14,8% soit 4spersonnes
disent qu'ils n'en savent rien.
Si certains disent qu'ils ne connaissent pas l'utilité du
parc c'est parce qu'on ne les avaient pas sensibilisés ou parce qu'on ne
les permet pas d'exploiter le parc ou soit lors de l'extension du parc l'Etat
avait saisi leurs champs et jusqu'à maintenant ils n'ont pas où
faire les activités champêtres.
Ceux là qui ont dit oui ne cessent de faire les
activités de destruction dans ce parc, car cela est leur unique
activité rémunératrice des revenus.
Tableau n° 17 : l'importance du
PARC
QUESTION
|
OPINION
|
Quelle est l'importance du parc que vous connaissez
|
-importance touristique apportant des devises au pays
-le parc nous amène de l'oxygène par la flore
- nous fournis de l'eau
-Protection de la biodiversité
-Extraction de bois de chauffe
|
Source : idem
Apparemment ils connaissent l'importance du parc mais
pratiquement ils font le contraire ; voilà que d'autres parlent
même de l'extraction des bois de chauffe ; pour dire que pour lui
aucune sensibilisation n'a été faite pour lui montrer les
méfaits de déboiser le parc.
Tableau n° 18 : les activités de la
population dans PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Quels sont les activités aux quelles vous vous livrez dans
le parc ?
|
-Aucune
-agriculture
|
26
1
|
96,2
3,8
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
Vu que la population a peur, une seule personne a donnée
l'activité qu'elle exerce dans le parc et les autres se sont abstenues
croyant qu'en un moment à l'autre les policiers ou gardes parc peuvent
venir pour emprisonner ceux qui ont dit qu'ils pratiquent des activités
illucites dans le PNKB.
Tableau n° 19 : opinion sur les personnes qui
exploitent le parc
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Connaissez-vous les personnes qui exploitent les ressources du
parc ?
|
-oui
-non
|
17
10
|
63
37
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
63% de notre échantillon de la population riveraine du
PNKB disent q'ils connaissent les personnes qui exploitent les ressources
naturelles du Parc et le10% restant, nous diront qu-ils n'en savent rien.
Tableau n°18 : LES PERSONNES QUI EXPLOITENT LE PARC
QUESTION
|
OPINION
|
connaissez vous ceux qui exploitent le parc ?
|
-les FDLR
-les bandes armées
-la population en provenance de différentes
destinations
|
Source : idem
Ceux qui exploitent le parc dans le cadre de creusage des
minerais leurs noms ne sont pas connus surtout le cas des populations qui sont
mixées ayant différentes origines.
Néanmoins la présence des bandes armées
congolaises et des FDLR est signalée car ce sont eux qui assurent la
sécurité des creuseurs au sein du parc.
Tableau n° 20 : de l'interdiction de
l'exploitation du parc
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Savez- vous qu'il est interdit d'exploiter le parc
illégalement
|
-oui
-non
|
27
0
|
100
0
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
Comme dit précédemment, théoriquement la
population connaît l'importance du parc, mais à cause de la
pauvreté elle va toujours exploiter les ressources du parc.
Tableau n°21 : les causes de l'exploitation des
ressources du parc
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Si vous connaissez l'importance du parc pourquoi l'exploitez-
vous ?
|
-Nous n'avons pas autres sources de revenu
-abstention
|
19
8
|
70,4
29,6
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
74,4% de notre échantillon disent qu'elles l'exploite
à cause de la pauvreté et surtout qu'elle n'a plus autre source
de revenu, c'est pourquoi elles vont toutes dans la forêt comme unique
source pouvant leur permettre de vivre alors que la seule forêt capable
de répondre à leurs besoins est celle du PNKB.
Et le reste constituant 29,6% se sont abstenues.
Tableau n° 22 des conséquences de
l'exploitation des ressources du parc
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Savez vous qu'il y a des conséquences négatives
d'exploiter les ressources du parc ?
|
-oui
-non
|
27
0
|
100
0
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
La population reconnaît que l'exploitation des ressources
du parc a des effets négatifs sur l'environnement et sur l'homme
lui-même.
Mais curieusement cette connaissance ne fait pas à ce que
la population n'entre dans le parc car n'ayant pas d'autres sources de
revenu.
Tableau n°23 les opinions récoltées
à propos des conséquences de l'exploitation du parc
QUESTION
|
OPINION
|
Si vous connaissez les conséquences d'exploiter le parc,
pouvez-vous citer quelques uns ?
|
-Perte de l'écosystème
-Crainte d'emprisonnement et paiement de l'amande
transactionnelle
-crainte des prédateurs et autres animaux
-perte de la biodiversité et perturbation climatique.
|
Source : idem
Les conséquences connues par la population sur
l'exploitation des ressources naturelles du parc sont énorme, parmi les
quelles citons :
-la perturbation climatique causée par la
déforestation.
-la peur de paiement des amandes transactionnelles connues
à 100$ discutable et l'emprisonnement
-les autres ont un frisson des prédateurs.
Tableau n° 24 : Solutions
préconisées pour limiter l'exploitation des ressources naturelles
du PNKB.
QUESTION
|
OPINION
|
Que faut-il faire pour que la population cesse d'exploiter les
ressources du PNKB ?
|
-une bonne sensibilisation tous les 2 mois et cela doit
être de bouche à l'oreille.
-la motivation des gardes car s'ils ne sont pas aussi bien
payé ils risquent de favoriser cette exploitation.
-doubler l'amande transactionnelle car quelqu'un qui a
trouvé plus de 5000$ lui faire payer une amande de 100$ ne peut pas
faire à ce qu'il n'exploite plus le parc.
-la création de l'emploi à la population.
|
Source : idem
Les préoccupations de la population sont toutes
intéressantes car apparemment tous préfèrent que cette
exploitation ait fin surtout ; la meilleure façon serait de songer
à la sensibilisation et répondre aux besoins de la population en
créant de l'emploi pour que cette dernière n'ait plus le temps
d'exploiter les ressources naturelles du parc.
Tableau n° 25 : L'épargne de la
population dans l'exploitation des minerais
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Qu'avez-vous déjà épargner dans
l'exploitation des ressources du parc
|
-construction des maisons
-scolarisation des enfants
-assurer la survie de la famille
-abstention
|
0
0
0
27
|
0
0
0
100
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
La majorité de nos enquêtés n'a pas
répondu à cette question pour des raisons de crainte soit qu'on
ne le ravisse pas leurs biens acquis lors de l'exploitation des minerais dans
le parc national de KAHUZI BIEGA.
Tableau n°26 : Connaissance de la population
sur les cas de morts dans l'exploitation des minerais dans le PNKB
QUESTION
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
Connaissez vous les personnes abattues à cause de
l'exploitation des minerais au PNKB ?
|
-oui
-non
|
12
15
|
44,4
55,6
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
Etant donné que les gardes n'ont pas l'habitude de tuer
les exploitants miniers au sein du parc, la population dit que les morts
sont causées soit par des conflits interpersonnels ou soit par
l'éboulement des terres.
Tableau n° 27 : les pertes de vie lors de
l'exploitation des minerais.
QUESTIO N
|
REPONSE
|
FREQUENCE
|
%
|
S'il y a des morts combien connaissez vous ?
|
-10 personnes
-Sans précision
-abstention
|
21
5
1
|
77,8
18,5
3,7
|
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : idem
Le nombre exact des morts n'est pas connu,les uns soit 5
personnes ont dit beaucoup ne donnant pas une précision, la
majorité ou le 77% s'est abstenue et une personne a donnée un
nombre de 10 personnes .
Tableau n° 28 : Des propositions pour
protéger les ressources du PNKB et qu'elles soient utilisée d'une
manière durable.
QUESTION
|
OPINION
|
Que proposez vous pour protéger le parc et que ses
ressources soit utilisées d'une manière durable.
|
-la bonne pratique de la gestion participative
-mettre fin aux activités destructrices du parc
-multiplier les sensibilisations surtout songer aux besoins de la
population.
-mise en pratique des sanctions aux destructeurs du parc
-renforcement des unités de surveillance.
|
Source : idem
Etant donné que la question était ouverte, la
population a donnée multiples propositions chacun pour que les
ressources du PNKB soient utilisées d'une manière durable.
-il faut que les autorités de l'ICCN initient la
population dans la conservation des ressources du parc en créant de
l'emploi à la population.
-les autorités et associations doivent fournir, multiplier
les sensibilisations à la population car certains ne connaissent pas
l'utilité du parc surtout que le tourisme n'est pas pratiqué dans
la partie où l'exploitation des minerais a lieu.
-l'Etat doit pouvoir revoir la loi n°65/041 relative
à la conservation de la nature sur les sanctions de ceux qui exploitent
le parc.
-les partenaires ainsi que les autorités nationales de
l'ICCN doivent chercher à augmenter l'effectif des membres pour assurer
une bonne surveillance.
III.5. INTERPRETATION DES
RESULTATS
Au vu de tout ce qui précède il convient de
signaler le PNKB subit une pression accentuée par l'exploitation
minière qui provient de la pauvreté de la population.
Pour élargir le cercle des données, nous avons
remis notre questionnaire auprès d'un échantillon de la
population ainsi que les autorités de l'ICCN.
III.5.1.AVIS RECUEILLIS AUPRES
DE LA POPULATION
Les principales activités de la population riveraine du PNKB
secteur de basse altitude
Après l'analyse et l'interprétation des
données nous avons constaté que l'activité principale est
l'exploitation des minerais. Elle prime sur les autres comme nous indique le
tableau n° 14 sachant que c'est une infraction les enquêtés
se sont abstenus mais départ l'interview que nous avons effectué
avec elle affirme notre hypothèse qui disait que cette exploitation est
due à la pauvreté.
Les sanctions réservées aux exploitants des
minerais dans le parc
La sanction réservée aux
exploitants des minerais n'est pas une sanction car selon eux les amandes ne
constituent pas une sanction suffisante car ces exploitants gagnent plus de ce
montant demandé pour l'amande.
En plus, parfois les femmes sont actives dans celle-ci or elles
ne sont pas sérieusement punies.
Les autorités nationales doivent chercher une autre
sanction qui est capable de diminuer cette exploitation au sein du PNKB.
Des conséquences de l'exploitation des minerais dans le
parc national de Kahuzi Biega
Sur un total de 27 enquêtés, soit 100% pensent que
les conséquences néfastes de l'exploitation des minerais au sein
du parc sont constatées :
Les résultats confirment notre hypothèse selon la
quelle l'exploitation des minerais est causée serait due à la
pauvreté des populations riveraines du PNKB secteur de basse altitude
car cette population n'a aucune autre source de revenu,ce qui affirme notre
hypothèse disa que cette exploitation est due à la
pauvreté de la population.
III.5.2.AVIS RECCUEILLIS AUPRES
DES GESTIONNAIRES DU PNKB
De la gestion du parc national de Kahuzi Biega
La gestion du PNKB concerne non seulement
l'ICCN mais aussi tout les partenaires et surtout la population comme
précisée dans le tableau n°13 et 24.
Le parc est perçu par la population comme une partie du
patrimoine collectif lui légué par les ancêtres et qu'il
doit préserver pour les générations futures.
Si l'on se place dans la perspective traditionnelle ou moderne,
les populations environnantes du parc ne sont pas opposées à son
existence et à sa protection qui lui est accordée.
En effet cela n'empêche pas que des problèmes
naissent car malgré cela cette population a multiple besoin pour
assurer la survie de leurs familles.
Cela étant, elle déclare qu'elle ne
bénéficie pas suffisamment des revenus
générés par le parc.
Ceci est causé par le fait de ne pas rendre touristique
le secteur de basse altitude comme celui de haute altitude station de
TSHIVANGA.
Impact de l'exploitation minière dans le parc national
de Kahuzi Biega.
Le PNKB secteur de basse altitude a subi toute les
conséquences que l'exploitation minière peut avoir sur les
écosystèmes d'une aire protégée.
Toute les bandes armées et même l'armée
régulière mais aussi les populations en provenance de
différentes origines exploitent les ressources naturelles du PNKB
illicitement.
Beau coup d'espèces fauniques et floristique sont
menacées d'extinction et même les animaux qui ont une importance
touristique connue mondialement sont abattus.
Ainsi le secteur de basse altitude station de ITEBERO doit
être soutenu, le manque d`appui de la part des autorités du site
voire même de l'ICCN direction nationale de KINSHASA ainsi que les
partenaires et la pauvreté de la population sont autant
d'éléments qui handicapent les activités de conservations
au sein du secteur de basse altitude station de ITEBERO au PNKB.
CONCLUSION GENERALE ET
SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
« l'impact de l'exploitation minière dans les aires
protégées cas du PNKB secteur de basse altitude station de
ITEBERO ».
Nous nous sommes intéressés sur les effets
négatifs de cette exploitation sur la biodiversité que regorge le
parc national de Kahuzi Biega.
La conservation de la nature rend des services au
monde.25(*)
Sa forêt produit de l'oxygène, la forêt de la
RDC est le second poumon après celui d'AMAZONIE au CANADA.
Malheureusement le non respect de ce patrimoine surtout en cas
de guerre, la pauvreté de la population ainsi que le manque des moyens
et l'imperfection des institutions entrave la conservation de la nature en RDC
en général et particulièrement à l'Est et dans le
parc national de Kahuzi Biega.
Ainsi se confirme les hypothèses selon les quelles
l'exploitation des minerais dans le parc national de Kahuzi Biega serait due
à :
Ø La pauvreté de la population qui pousse cette
dernière à exploiter les ressources naturelles du PNKB.
Ø La population est aussi occupée par
l'aspect culturel. La population dit que le parc c'est un patrimoine qui lui a
été légué par les ancêtres pour son
exploitation enfin d'assurer sa survie mais aussi celle des
générations avenirs.
Ø Le manque d'initiative personnelle de
développement est aussi l'un des grands problèmes qui fait
à ce que la biodiversité du PNKB soit en danger car toute la
population se lance dans l'exploitation des minerais in-situ et ex-situ
oubliant qu'il y a d'autres activités qui peuvent apporter des revenus
importants .
Ø Le manque d'information sur l'importance de la
biodiversité que regorge le PNKB est aussi un grand problème car
le secteur de basse altitude n'est pas voué au tourisme alors que
possédant aussi des curiosités touristiques comme le Gorille de
plaine oriental et autres.
Pour vérifier nos hypothèses nous avons usé
de la méthode historique pour un vit d'ensemble sur le passé du
PNKB et la méthode descriptive pour décrire les faits et les
relations existant entre les phénomènes de façon
précise et quantitative au moyen des techniques appropriées.
Les techniques
-Documentaire en consultant les différents rapports de la
station et du secteur,
-la technique d'observation pour se rendre compte des effets de
cette exploitation sur la biodiversité du PNKB.
-la technique d'interview libre avec la population ainsi que les
autorités de la station de ITEBERO.
-et enfin la technique informatique pour d'autres informations
nous fournies par le canal de l'Internet.
Pour clore, nous ne prétendons pas avoir
épuisé la matière sur l'impact de l'exploitation
minière dans les aires protégées , c'est pourquoi nous
restons très ouvertes à toute critique et observation tendant
à améliorer la présente étude pour
l'épanouissement de la science en général et de la
conservation en particulier.
SUGGESTIONS
Au-delà d'une demande purement scientifique qui se
limiterait à décrire c'est-à-dire observer et analyser le
résultat de notre travail cette étude vise aussi des fins
pratiques.
En dépit des éléments cités ci haut
voici quelques suggestions une fois mises en pratique nous sommes certains que
cette exploitation dans les aires protégées prendra fin.
· Au gouvernement de la RDC
La guerre est à la base de la destruction massive de la
biodiversité dans le territoire national et particulièrement dans
le parc national de KAHUZI BIEGA.
La présence des bandes armées dans le parc
constitue un danger pour la biodiversité que regorge le PNKB.
Que le gouvernement restaure la paix et enlever les bandes
armées dans le parc
· A l'ICCN
-De se rendre compte de la biodiversité que regorge le
secteur de basse altitude station de ITEBERO.
Les espèces fauniques et floristiques qui sont dans le
secteur de basse altitude ne sont pas suivies et cela fait à ce que les
braconniers en profitent ; il fallait que l'ICCN engage des nouvelles
unités pour faire le suivi de ces espèces qui sont
abandonnées à leurs tristes sorts.
Le secteur de basse altitude possède aussi beaucoup de
curiosités touristiques qui une fois mis en valeur la population
comprendra l'importance du parc.
-L'ordonnance loi n° 75/238 du 22 Juillet 1975 portant
modification des limites du PNKB a été publié le 15
Septembre 1975 dans le journal officiel n° 18, page 1117 à 1119
mais jusqu'à maintenant elle n'est pas matérialisée
d'où l'ICCN doit chercher à matérialiser ces limites car
la population profite de cette faibles des autorités pour exploiter les
ressource du parc car sels les gardes le connaissent grâce aux cartes et
GPS.
-de punir sévèrement les spoliateurs qui exploitent
le parc anarchiquement car parfois des autorités s'y ingère pour
leurs propres fins.
-De songer à la rémunération des gardes car
s'ils ne sont pas bien payer ils risquent aussi de favoriser cette
exploitation.
· Aux gardes parc du secteur de basse altitude
station de ITEBERO
De bien conserver la biodiversité du
PNKB car en sauvant celle-ci vous sauvez le monde entier.
· A la population riveraine du parc
Du fait que le parc conserve en même
temps la faune et la flore; il a une importance capitale tant pour les
nationaux que pour les étrangers :
Pour les nationaux : la création de
l'emploi à la population, fourniture en oxygène, le tourisme de
vision apporte aussi des recettes importantes au pays.
Aux étrangers : le monde aujourd'hui
ne reste qu'avec deux poumons lui fournissant de l'oxygène dont la
forêt d'AMAZONIE et la forêt EQUATORIALE dont la grande partie se
trouvant en RDC.
Les autres en profitent aussi dans ce sens car sans
l'oxygène l'homme ne peut pas vivre.
D'où la population riveraine du PNKB a tout
intérêt de sauver la biodiversité du le parc national de
KAHUZI BIEGA.
A l'UICN
De pratiquer le principe pollueur payeur ou payement de
l'écotaxe appelé encore taxe écologique.
Que les pays industrialisés de la planète financent
les projets de la conservation en Afrique car il possède une
quantité non négligeable de la biodiversité.
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
A)LES OUVRAGES :
1. BERNARD M. et alii ; guide de gestion des sites du
patrimoine mondial et gestion des aires protégées
tropicales ; GLAND SUISSE 1990
2. JEAN-PIERRE de MONZA ; l'atlas pour la conservation
des forêts tropicales
d'Afrique,
ITALIE 1996.
3.JOHN, KATHY MACKINON et alii ; aménagement
et gestion des aires
protégées tropicales ; SUISSE 1190
B) TRAVAUX DE FIN DE CYCLE :
1. CIHUGI MALENDE André; les
conséquences des conflits armés sur les aires
Protégées de la RDC cas du PNVI
centre ; TFC inédit ; ISTou /G 2002-2003
2. KASEREKA MBAKULA Pascal ;; importances des aires
protégées dans le
développement de la RDC cas du PNVI, TFC
inédit ; ISTou/G ; 2005-2006.
3. MUHANUKA NZASABA Patient ; impact des
activités de la population sur
les aires protégées
cas du territoire de NYIRAGONGO ; TFC inédit ;
ISTou/G ; 2007-2008
4. MUSUBAO MIHIO ;; l'explosion démographique
et ses conséquences sur la
gestion des aires
protégées cas du PNVI centre ; TFC
inédit ;
ISTou /G2006-2007
5. NURU MBASWA Maître; 2007-2008 ; les conflits
entre l'ICCN et les populations riveraines
du PNKB cas du village de KAHUNGU,
TFC inédit ; IST/G
6. RIZIKI KABEBO Louise; 2006-2007; la contribution
à l'analyse des activités humaines dans
une aire protégée cas
de la réserve communautaire de BAKUMBULE ; TFC inédit ;
ISTou /G
C) RAPPORTS, DOCUMENTS OFFICIELS ET REVUS
1. Code forestier loi n°11/011/2002 du 29/08/2002.
2. Rapports annuels de la station de ITEBERO.
3. Réveillez-vous Août 2008 :
réchauffement climatique la planète en péril
4. Alerte 95% du PNKB hors contrôle
D) NOTES DES COURS
-BITUNDU MWANA THANYA, J. : Cours de
gestion durable des ressources
naturelles
ISDR/ BUKAVU 2005-2006.
-MBOKO SANDO : Conservation des ressources
naturelle 3èm année de graduat,
ISTou/G 2008-2009
-MBOKO SANDO : Techniques
d'aménagement de la faune 3èm année de graduat,
ISTou/G 2008-2009
-MBOKO SANDO : Ecologie
générale
-MPOZAYO BERU : Politique touristique
3èm année de graduat, ISTou/G 2008-
2009
-PALUKU MALIRO : Recherche guidé
3èm graduat, ISTou/G 2008-2009.
-SIMPUNGA SENTUYUYU : Cours de
séminaire de la gestion de
L'environnement
CIDP/GOMA 2007-2008.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
1
1. ETAT DE LA QUESTION
1
2. PROBLEMATIQUE
3
3. HYPOTHESES
5
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
5. DELIMITATION DU SUJET
6
6. METHODES ET TECHNIQUES
7
7. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
8
8. DIFFICULTES RENCONTRES
8
Chapitre I : PRESENTATION DU PARC
NATIONAL DE KAHUZI BIEGA
9
I.1.GENERALITES SUR LES RESSOURCES NATURELLES
9
I.1.1.NOTION, DEFINITION, EVOLUTION ET EXEMPLE DU
CONCEPT RESSOURCE
9
I.1.3. LA CONSERVATION OU GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES
11
I.1.4. LA GESTION PARTICIPATIVE DES RESSOURCES
NATURELLES
12
I.1.5. DES PISTES DE SOLUTION POUR UNE GESTION
DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES
14
I.2. GENERALITES SUR LE PARC NATIONAL DE
KEHUZI-BIEGA
14
I.2.1.Historique
14
I.2.2.Présentation du PNKB
15
I.2.3. Subdivision du PNKB
19
I.2.4.Les partenaires du PNKB
20
I.2.5. HISTORIQUE, CADRE INSTITUTIONNEL & CADRE
ORGANIQUE ET OBJECTIF DE L'ICCN
21
Chapitre II : L'EXPLOITATION
MINIERE ET SES CONSEQUENCES SUR LA BIODIVERSITE DANS LE PNKB
25
Section 1 : DESTRUCTION DE LA BIODIVERSITE
25
§1 .LA FLORE
25
§2. LA FAUNE
31
Section 2 : LA GESTION CENTRALISEE ET LA
PROTECTION INTEGRALE COMME MODELE DOMINANT
33
Section 3 : EVENEMENTS POLITIQUES
REGIONAUX
33
Section 4 : LES MENACES CRITIQUES DUES A
L'EXPLOITATION DES MINERAIS AU PNKB
34
Chapitre III : PRESENTATION ET
INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
36
III.1.OBJECTIFS DE L'ENQUETE
36
III. 2.METHODOLOGIE
36
III.3. TECHNIQUES
36
III.4.PRESENTATION DES RESULTATS
37
III.4.1. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX GARDES
DU PNKB
37
III.4.2.QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE A LA
POPULATION RIVERAINE DU PNKB
44
III.5. INTERPRETATION DES RESULTATS
51
III.5.1.AVIS RECUEILLIS AUPRES DE LA POPULATION
52
III.5.2.AVIS RECCUEILLIS AUPRES DES GESTIONNAIRES
DU PNKB
53
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
54
CONCLUSION GENERALE
54
SUGGESTIONS
56
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................58
* 1 CIHUGI MALENDE André
2002-2003 ; les conséquences des conflits armés sur les
aires protégées de la RDC cas du PNVI
centre ;TFC.inédit.ISTou/G
* 2 MUHANUKA NZASABA
Patient , 2007-2008 ; impact des activités humaines sur
les aires protégées cas d territoire de NYIRAGONGO, TFC
inédit.ISTou/G
* 3KASEREKA MBAKULA
Pascal ; 2006-2007 ; importance des aires protégées
dans le développement de la RDC cas du PNVI centre,TFC inédit
ISTou/G
* 4 MUSUBAO MIHIO ;
2006-2007 ; l'explosion démographique et ses conséquences
sur la gestion des aires protégées cas du PNVI centre,TFC
inédit ,ISTou/G
* 5 RIZIKI KABEBO Louise
2006-2007,la contribution à l'analyse des activités humaines dans
une aire protégée cas de la réserve communautaire des
primates de BAKUMBULE ,TFC,inédit ISTou/G,
* 6 UICN, acte de
séminaire atelier sous régional de formation et recyclage des
conservateurs des parcs nationaux et AP ;RWINDI PNVI.,ed.7,place
fonteny,paris,1990,P9
* 7 UNESCO, convention sur la
diversité biologique (conférence de RIO, 1992)
* 8 MPOZAYO BERU (2008-2009)
Politique touristique,cours inédit G3 ISTou /G
* 9 MALIRO (2008-2009) recherche
guidée, cours inédit G3 ISTou/G
* 10 MALIRO opcit P5
* 11 Idem
* 12 Idem
* 13 BITUNDU MWANA THANYA,
J : cours de gestion durable des ressources naturelles 2005-2006
* 14 SIMPUNGA SENTUYUYU, cours
d'énergies nouvelles et renouvelables, ISTou 2007-2008
* 15 BITUNDI J opcit
* 16 Journal de BERGORILLA et
REGENWALD DIRTHIFE, page 26
* 17 Analyse des sciences,
université officielle de Bukavu vol 1(1) p28
* 18 Code forestier loi n°
011/2002 du 29/08/2002 article 1er
* 19 www.fao.com
* 20 Rapport du premier
trimestre 2007 du PNKB station de ITEBERO
* 21 Rapport annuel 2007 du
PNKB station de ITEBERO
* 22 www.fnac.com
* 23 Interview du 19 Juin 2009
de 19h à 23 h avec le conservateur chef de station de ITEBERO
* 24 Interview avec le
conservateur opcit p 23
* 25 CHRISTOPHE PALUKU
MASTAKI : effectivité de la protection forestière en
République Démocratique du Congo
Page 29 cités par Nathalie KABUO SIVIRI.