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Du costume de la confrérie Kuingang de Bansoa à  la création picturale : proposition d'oeuvres plastiques

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par Willy Valdès KENGNE
Université de Yaoundé 1 - Maitrise 2008
  

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C- Les statues Ku'ngang

Les statues liées au Ku'ngang sont aussi variées. Nous convenons avec PERROIS et NOTUE (1997, 131) que malgré le réalisme très poussé, une tendance à épurer ou au contraire à simplifier certaines formes apparaît dans plusieurs oeuvres. Ces statues utilisées dans les confréries sont multifonctionnelles.19

1. La statue de fétichisme

Au sein de la confrérie, il existe des poseurs de fétiche à qui on peut faire appel lorsqu'un cas de vol est signalé. Quand il est contacté, sur place, il demande à tous de véhiculer la nouvelle selon laquelle le voleur doit restituer l'objet volé dans les plus brefs délais. Une fois cet ultimatum lancé, il implante un décor où la statue joue un rôle central. Un cercle est tracé sur le sol, avec du sel ; dix cierges rouges et blancs sont ensuite allumés, deux tiges de roseau sont croisées devant la statue à côté d'un vase en terre cuite. Un feu de bambou est aussi allumé dans le cercle et évolue au rythme de la fonte des cierges.

Un trou est aménagé sur l'abdomen donnant sur une cavité où l'on loge les produits magiques qui agissent sur le coupable. Une tresse de cheveux est enroulée sur le cou et les bras de la statue, de même qu'un morceau d'étoffe rouge autour du rein (voir photo 10b). Ces deux éléments sont assez représentatifs de l'univers matériel et chromatique du Ku'ngang.20

2. Les statues réceptacles du pouvoir.

Chaque fondateur ou chef de clan de la confrérie possède chez lui, parmi les statues, au moins une dont les pouvoirs sont grands et le rôle assez spécifique. Chez chacun des deux chefs de clan que nous avons sélectionnés, nous avons trouvé des statues particulières.

- Chez M. Matthieu SOH dit Ndi Ndze Tsinkem, l'on a découvert deux statues auxquelles le chef de clan a attribué des noms. L'une se nomme Christophe Dassi (Photo 11) et l'autre Barrabas Kemgang (Photo 12).

Christophe Dassi est incontournable car on se réfère à elle chaque fois que le clan doit se manifester. C'est sur elle que l'on fait couler l'huile rouge, le sang de bêtes et autres produits de sacrifice. Elle mesure environ 40cm de haut avec 20cm de diamètre. Elle est réalisée dans un style proche de celui de la statuette fétiche décrite plus haut. Nous pensons même que toutes seraient les oeuvres d'un même artiste. La seule différence qui existe entre les deux est que celle-ci représente un homme. On peut remarquer accrochés à cette statue des plumes, des épines de porc-épic21, une tresse et surtout un chapelet chrétien. Cette statue est douée, entre autres, du pouvoir de motricité et d'expression orale et elle doit toujours rester à l'abri des regards indiscrets. Après plusieurs demandes infructueuses, nous avons exceptionnellement obtenu le droit de la photographier.

L'autre statue, Barrabas Kemgang, est pour sa part dans la même posture que les autres, mais d'une facture plus raffinée. Elle est plus haute (environ 90cm) et repose sur un socle. En plus, elle porte des éléments ajoutés comme une couronne de lianes magiques, une chaîne au cou, un bracelet de cuivre dans la main, une calebasse perlée accrochée au cou, des plumes et autres objets indescriptibles. La fonction de cette statue selon nos informateurs est très spécifique. En cas de décès ou des funérailles d'un membre de la confrérie, Barrabas est sortie et exposée au centre ou à l'entrée de la cour où l'événement aura lieu. Ceux qui en savent un peu identifient la statue aisément. Elle se lamente et quand on lui demande pourquoi, éplorée, elle donne les raisons de sa tristesse.22

Cette statue, difficile à décrire à cause du décor et de tous les éléments d'ajout ne pouvait être déplacée de l'endroit où elle était posée (voir photo 13). Elle est accompagnée de sacs fétiches, de poignard, de jujubes23, de cheveux, de peaux d'animaux et surtout d'une corne (porte d'entrée des esprits) tenue dans la main droite et levée vers le haut au dessus de laquelle est posée la boule qui détient toute la puissance de la statuette. Le visage de la sculpture (seule partie du corps assez distincte) a été fait dans un style très réaliste. Les contours des yeux sont peints en blanc.

Cette statuette est sollicitée pour les traitements de dernier recours et pour les pratiques de divination. Son dispositif présente tout autour d'elle des récipients contenant des remèdes sous forme de décoctions et décoctés. S'il arrive qu'un traitement soit destiné à quelqu'un éloigné, on l'applique sur un pigeon blanc qu'on pose sur l'objet de puissance tenu par la statue et on le laisse s'envoler. Quelques temps après, le malade recouvre la santé où qu'il se trouve.

Toutes les statues qui viennent d'être présentées ont en commun les pouvoirs surnaturels dont elles sont dotées. Ce sont des objets d'art d'un autre genre et nous convenons une fois de plus avec PERROIS et NOTUE (1997, 102) pour qui, «des légendes entourent certains d'entre eux. Ils ont parfois un nom propre ; On en considère quelques uns comme des êtres humains et d'autres comme des divinités qui sont adorées.»

Admettons avec PERROIS (1993, 85) que «La création artistique, très liée au contexte socio-culturel dans lequel elle s'est développée tient aussi aux ressources du milieu quant aux matériaux traités

Ph. 11 : Statue nommée Christophe Dassi Ph. 12 : Statue nommée Barrabas Kemgang

Ph. 13 (a et b) : Statue réceptacle chez Ndi Mbe Takougoum

Les investigations dans ce chapitre avaient pour but d'entrer en profondeur dans la confrérie et d'en ressortir les origines, le rituel et surtout le rôle qu'elle joue dans la communauté. Cela a permis d'évoquer le problème de l'homme qui doit toujours combattre les forces du mal et les forces invisibles qui lui sont hostiles et qui partagent son existence au quotidien. Nous avons en effet à faire à une création artistique dont la finalité est de protéger l'utilisateur. Heureusement que le Ku'ngang est là comme auxiliaire de cette protection. Il a été aussi question de structure sociale du Ku'ngang et nous avons essayé malgré des informations lacunaires de situer chaque catégorie de membre avec ce qui le caractérise. Nous avons constaté que le rang de chacun est mis en exergue par le costume qu'il porte pendant

les rares sorties ainsi que les autres objets qui l'accompagnent. Cela nous amène à présent à nous appesantir sur la transposition de ces données dans nos créations.

Il apparaît clairement que les costumes et statuettes ainsi que les autres objets rituels du Ku'ngang appartiennent à un univers où il est difficile de séparer l'objet d'art de sa fonction religieuse. Tous les actes de la confrérie où intervient un de ces éléments sont en quelque sorte des processions relevant du domaine du sensible, dans la mesure où, tous les rituels sont une quête du bien-être de l'homme, constamment menacé par des forces invisibles. Le Ku'ngang a réussi à s'accaparer ces forces et à les positiver pour les mettre au service de l'homme.

Il était aussi question de présenter le Ku'ngang dans son univers ainsi que tous les éléments qui y participent. Nous avons démontré que cette confrérie repose sur des rites, des non-dits ou des indicibles qui font son originalité, son autonomie et sa survie. Nous avons essayé de prouver que cette confrérie est suffisamment hiérarchisée et qu'en son sein chacun détient un pouvoir spécifique. Cette organisation interne est davantage renforcée par le rôle même de cette confrérie dans la chefferie toute entière. A propos, PERROIS et NOTUE (1997, 59) déclarent : «Les sociétés secrètes constituent donc des éléments clefs de l'architecture de l'édifice social Bamiléké et restent un des aspects fondamentaux de la culture de cette région du Cameroun.» A leur suite, CHENDJOU (1986, 78) ajoute que les membres du Ku'ngang sont : «des gens qui sans être des fils ou descendants de chefs disposent de part leur fonction sociale, d'un certain prestige dans le village. Ce sont des devins et thérapeutes.»

Après avoir ainsi donné le rôle de cette société ainsi que quelques uns des éléments physiques et métaphysiques qu'elle utilise, (éléments artistiques), il est question à présent de nous en servir plastiquement. Autrement dit, comment partir des formes visibles et sensibles puisées dans l'univers du Ku'ngang pour créer des oeuvres d'art ? Comment au delà de leur objectivité ces oeuvres garderont-elles l'empreinte de la démarche créatrice du plasticien?

NOTES

1 Ce dicton propre aux membres du Ku'ngang signifie que le chef règne dans sa chefferie et le Ku'ngang en dehors de celle-ci. Il témoigne aussi de leur puissance. Il a été recueilli auprès de Feuneck Etienne, 69 ans, Bansoa chefferie, 17 Août 2006

2 -M. NGUMTSA Jean Galbert, dit Mbé Takoungoum, 56 ans, Tradi-praticien, Chef de clan Ku'ngang, frontière Bansoa-Baloum, 26 Août 2006.

-Plusieurs informateurs anonymes

3 M. Jean FOGUE, Bafoussam, 30 Septembre 2006.

4 M. NGUMTSA Jean Galbert, Bansoa, 26 Août 2006.

5 Dans toutes les régions qui connaissent le Ku'ngang, il y a toujours un clan plus puissant. C'est lui qui détient la pierre fétiche, socle de la puissance du Ku'ngang. Si elle s'égare, le clan est anéanti. Elle est placée à un endroit discret de la concession où personne ne penserait aller la chercher. Parfois même, pour mieux la dissimuler, on l'expose et cela n'éveille aucun soupçon pour les personnes qui la foulent sans le savoir.

6 Josué. KOLLA dit Sufoe Tum et J. C. Tiné, «Fonkou Meneh dit Ta'atoh Ntu'u'', Ndú` Ssá, Les grands hommes Bansoa, n° 04 de janvier 2001, pp. 10-13. Ces notables et parenst Bansoa y présentent Ta'atoh Ntu'u né autour des années 1800 comme l'homme portant le casque de fer, le grand conquérant. Ce fut l'un des rares chefs Bansoa à avoir par ruse conquis certaines terres des villages voisins pour étendre son territoire.

7 M. SOH Matthieu dit Ndi Ndze Tsinkem, 42 ans Tèt ndèh Kou'ngang Bafoussam, 10 Août 2006.

8 Ndi est une formule de respect, de dévouement et de politesse envers les notables à Bansoa.

9 Le signe * que nous utilisons ici désigne les clans dont nous n'avons pas pu avoir le nom du chef, mais du quartier où ils siègent dans le village.

10 L'informateur a refusé de nous donner son véritable nom ainsi que celui qu'il a acquis au sein de la confrérie.

11 Le Ngou' Nekang est l'année de la magie se tenant tous les deux ans alternant le Ngou' Nshiè (année de l'interdit) où une manifestation ne doit se tenir dans le village avant que le rite ne soit effectif.

12 Le lotus est une attitude méditative assise que l'on reconnaît aux statues du Bouddha.

13 Nous nous souvenons avoir fait l'objet de ce «passage obligé'' alors que nous avions cinq ans et que nous vivions dans la concession de notre arrière grand père

14 Kwenkeng c'est l'appellation en langue Nguemba de la plante dite "arbre de paix"

15 Pour envoyer la foudre, le Ngang Nehang a besoin entre autres d'un chiot noir avec deux taches blanches au dessus des yeux, d'un sac et d'une machette ou tout autre objet métallique coupant. Le chiot est enfermé dans un sac en raphia et le tout aspergé de certains produits magiques. Par un temps de pluie, le sac est déposé dehors et la machette plantée à l'endroit où les gouttes d'eau tombent du toit. Des paroles incantatoires sont proférées dans le genre : « Va chez un tel, venge-moi, calcine-le... » A ce moment, le sac s'envole et quand il reviendra vide, ce sera la preuve que l'acte est accompli avec succès.

16 Littéralement, c'est celui qui retient la pluie. Pour le faire, le Mbà Mbeng sort sur la place de la cérémonie avec sa pipe. Il tire de grandes bouffées qu'il rejette vers le ciel à plusieurs reprises (on dit qu'il brûle la pluie). Parfois quand c'est difficile, il entre en transe. Une fois que ce rituel est effectué, il retourne s'enfermer chez lui où il se privera de tout aliment contenant de l'eau, jusqu'à la fin de la cérémonie. Cette épreuve a parfois été fatale pour certains. C'est la raison pour laquelle suivant l'ampleur de la cérémonie qui doit avoir lieu, le Mbà Mbeng peut exiger entre 50 et 150 000f CFA.

Nous avons eu l'opportunité de rencontrer un Mbà Mbeng octogénaire qui se déplaçait dans la pluie et curieusement, celle-ci faisait un cercle autour de lui au fur et à mesure qu'il avançait, sans toutes fois le toucher. Ceci s'est prolongé jusqu'à ce qu'il trouve un abri.

17 Le Ntcheup c'est un rituel qui consiste à faire une fosse à l'intention d'une personne afin de la débloquer et éloigner d'elle la malchance et le mauvais sort. Si en creusant on y découvre le terrier d'une mygale, c'est un signe positif.

18 Selon eux, «L'atmosphère magico-religieuse dans laquelle baignent les objets d'art est à la fois une principale condition de leur création et une explication de leur fin.»

19 Pour Perrois et Notué, «La diffusion ou l'existence des formes (...) et de certains types d'objets d'art est étroitement liée à des institutions (...), des danses (...), des sociétés sécrètes (...), des cultes, des rituels, etc dont ils sont les expressions.»

20 Voir le chapitre III portant sur la Conception des oeuvres.

21 Selon Ndi Mbè Tamenouo, Bansoa, Septembre 2007, les épines de porc-épic servent de contact entre les esprits et la statue et par ricochet les hommes.

22 Nous faisons entièrement foi aux propos de notre informateur, papa Matthieu Soh, recueillis à Bafoussam, 10 Septembre 2006.

23 Le Jujube est un fruit aux graines très sucrées qui aurait les vertus de repousser les mauvais esprits ou de les apaiser.

SOURCES ET REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES A. SOURCES ECRITES

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2. THESES ET MEMOIRES

THESES

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MEMOIRES

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BENGONO, E. F., 2005-2006, Les tabourets sculptés : de la conception à la réalisation, Mémoire de Maîtrise en Arts Plastiques, Université de Yaoundé I;

BOKALLY, M., 2001-2002, Contibution à l'étude des arts du corps chez les Fang du Sud du Cameroun, du 19e siècle à nos jours, Mémoire de Maîtrise en Histoire de l'Art, Université de Yaoundé I;

DEKONSO ABOUNA, V., 2005, Contribution à l'étude de l'iconologie religieuse dans l'art camerounais de 1935 à 2004 : le cas du christianisme catholique dans la peinture à Yaoundé, Mémoire de Maîtrise en Histoire de l'art, UYI,

FONGANG, J. P., 1993-1994, Evolution des pouvoirs en pays Bamiléké (Cameroun) de

1922 à 1992, Mémoire de DEA en Histoire, Université de Paris 7. Denis Diderot;

GUIMZANG, J.A., 1978, Foréké-Dschang (impact des interventions Allemandes et Britanniques sur les institutions traditionnelles) 1900-1920, Mémoire de DES Histoire, UYI ;

KONGUEM KAMSU, A., 2003-2004, La création sculpturale inspirée des trônes Bandjoun (Cameroun), Mémoire de Maîtrise en Arts Plastique, Université de Yaoundé I;

NJOYA, I., 1999-2000, Art Bamun et expression des Formes visuelles, Mémoire de Maîtrise en Histoire de l'Art, Université de Yaoundé I ;

TATUEBU, D. Z., 2001-2002, Contribution à l'étude de la sculpture Mundani du Cameroun occidental (XIXe -XXe siècle) approche historique et anthropologique, Mémoire de Maîtrise en Histoire de l'Art, Université de Yaoundé I;

3. REVUES

Article 7. «Le patrimoine culturel, aux sources de la créativité», in Déclaration

universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle, adoptée à l'unanimité par la 31e session de la Conférence générale de l'UNESCO, Paris, 2 Novembre 2001, Série Diversité culturelle, n° 1, UNESCO, Paris, 2003 ;

DERIBERE, M., 1980, La couleur, Paris, P.U.F., Collection « que sais-je », n° 226;

FABIOT, J. F., Octobre 1967, Critique, N° 245;

GOLDHAMMER, K., 1981, «Farbe, liturgisch», in: Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte, herausgegeben vom Zentralinstitut für Kunstgeschichte München, Band VII, München;

JONQUET, F., du 09 au 15 Mars 2005, «Warhol ultime», ARTS, Point de vue

2955;

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Ndú` Ssá`, Culture et société, numéro spécial;

KOLLA, J. et TINE, J. C., Janvier 2001, «Fonkou Meneh dit Ta'atoh Ntu'u», Ndú` Ssá, Les grands hommes Bansoa, n° 04 ;

MATSUURA, K, 2002, «Common Heritage, plural identity, Cultural diversituy» in UNESCO, UNESCO, Paris;

TANKAM, P., 2003, «Enjeu d'une semaine culturelle», Magazine souvenir GWO GWONG SA'A 2003, Semaine culturelle Bansoa du 12 au 19 Avril 2003 ;

4. DICTIONNAIRES

- Larousse Dictionnaire de Français, Larousse, Paris, 1997 ;

- Larousse trois volumes en couleur, Librairie Larousse, Paris, 1970 ;

- Larousse trois volumes en couleur, tome III, Librairie Larousse, Paris, 1966 ;

- Le petit Larousse 2003 encyclopédie (sous la direction de), Ed. Larousse, Paris, 2002 ;

B. Sources électroniques

- www.philosophieetspritualite.com;

- www.wikipediaencyclopedilibre.org;

- Yvo Jacquier, www.jacquier.org/peinture.html; - www.dynalum.com/dico/definition-couleur.htm.

C. Sources orales

 

Noms et prénoms

Age

Profession

Lieu et période d'entretien

1

Alphonse TAKAM

60 ans

Enseignant retraité

Yaoundé 2004

2

Emmanuel

46 ans

Menuisier

Bafoussam 2006

3

Etienne FEUNECK

69 ans

Notable

Bansoa 2006

4

Etienne Soh MUMBE

58 ans

Homme d'affaire

Douala 2005

5

Etienne TAKAM

58 ans

Artiste/peintre

Bafoussam 2004-2005-2006

6

Goddy LEYE

39 ans

Artiste

Douala Février 2006

7

Jean FOGUE

59 ans

Homme politique

Bafoussam 2006

8

Jean Galbert NGUMTSA

56 ans

Tradi-praticien

Bansoa 2006 / 2007

9

Jean-Marie AHANDA

59 ans

Artiste/peintre

Yaoundé 2006

10

Jean TAKAM

64 ans

Paysan

Bansoa 2006

11

Josué KOLLA

62 ans

Notable

Yaoundé 2005

12

Joseph Francis SUMEGNE

63 ans

Artiste/Sculpteur

Yaoundé 2005

13

Ndi Mbé Ndeffeu NKUISHOUO

71 ans

Notable

Bansoa 2005

14

Ndi MBÈ TAMENOUO

62 ans

Tradi-praticien

Bansoa 2006

16

Matthieu SOH

42 ans

Tradi-praticien

Bafoussam 2006

17

Pascal KENFACK

 

Peintre/Sculpteur

Yaoundé 2004-2005

18

S. M. Jean Rameau SOKOUDJOU

74 ans

Chef supérieur

Bamendjou 2003 / 2004

19

S. M. TCHINDA II Jean de Dieu

38 ans

Chef Supérieur

Bansoa 2006

20

Victorine NGADJOU

51 ans

Paysanne

Bansoa 2005 / 2006 / 2007

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