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Management de l'innovation - holisme organisationnel

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par Jérémy Gain
NEGOCIA CCIP - Master 2 2010
  

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CHAPITRE I : Une conceptualisation du management de l'innovation

I. PARTIE I - L'innovation comme source de valeur pour l'entreprise

I Un concept polysémique

L'innovation est un thème récurrent dans les discours managériaux et fait l'objet d'une attention accrue de la part des théoriciens de l'entreprise qui la considèrent empiriquement comme un facteur déterminant de la réussite d'une entreprise sur son marché.

Pourtant, si le terme est populaire, son usage reste confus car trop souvent utilisé sans grande précision. Il est donc inévitablement porteur d'ambigüités et le flou conceptuel régnant autour de sa définition empêche l'émergence d'un véritable savoir scientifique et managérial autour de l'innovation (Deltour, 2000).

Il s'agit donc ici de mettre tout d'abord en avant les approches traditionnelles du concept pour en délimiter les contours. Nous décrirons par la suite la multiplicité des formes qu'elle peut revêtir et les nouvelles représentations qui se construisent peu à peu autour de ces interprétations.

A- La sémantique de l'innovation

Selon l'OCDE2(*), une innovation est « la mise au point d'un produit ou d'un service plus performant, pour fournir une nouveauté ou une amélioration au consommateur » (Manuel d'Oslo, 2005).

D'aspect tangible ou immatériel, l'innovation est donc ici décrite comme un produit ou un service caractérisé par sa dimension novatrice.

Mulgan et Albruy (2003) approfondissent cette notion en intégrant l'idée d'une création ou d'une invention qui ne serait pas seulement inédite, mais aussi et surtout source substantielle de valeur pour le consommateur comme pour l'entreprise.

Pour Joseph Schumpeter (1912), économiste hétérodoxe3(*), l'innovation se distingue de l'invention dans la mesure où cette dernière ne recouvre que des aspects liés au progrès technique tandis que l'innovation est acceptée et validée par le marché. Elle est donc en quelque sorte un pari économique sur l'avenir. Et c'est l'entrepreneur qui prend le risque de la nouveauté en faisant le lien entre la connaissance technico-scientifique d'un côté et les utilisateurs/clients de l'autre. Cela signifie qu'une découverte technique non exploitée ou qu'une idée non matérialisée par un produit ou un service ne peut pas être considérée comme une innovation.

Les sciences de gestion sous l'effigie de Van de Ven (1986) adoptent une approche élargie de l'innovation en la définissant comme « le développement et la réalisation d'idées nouvelles par des individus qui, dans le temps, s'engagent avec d'autres dans un contexte institutionnel donné ».

Ainsi, le sens général fédérateur que nous pourrions dégager de ces différentes conceptualisations serait le suivant : l'innovation est une création, dont l'application industrielle qui en découle trouve des débouchés commerciaux répondant à des besoins existants ou créant de nouveaux besoins. C'est donc une invention introduite avec succès sur un marché.

* 2 Organisation de Coopération et de Développement Économiques est une organisation internationale d'études économiques comptant 34 états membres.

* 3Schumpeter donne l'exemple d'une pensée libre et originale. C'est la raison pour laquelle on le qualifie d'économiste hétérodoxe car il ne peut être classé ni dans le courant libéral, ni dans le courant keynésien, ni dans le courant marxiste (Source : www.ac-grenoble.fr).

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo