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Rapport de stage effectué à  la BCC/Goma

( Télécharger le fichier original )
par Moise MUNIHIRE KABORI
Université Libre des pays des Grands Lacs - Titre de gradué 2012
  

Disponible en mode multipage

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A notre regretté grand parent MASUMBUKO MWINDO Matthieu qui nous a quitté lorsque nous avions encore besoin de son affection, encadrement et leurs conseils, nous ne saurons pas vous oublier,

A nos parents ;

A nos frères et soeurs ;

A nos oncles et tantes ;

A toutes, nos connaissances.

Je dédie ce travail

REMERCIEMENT

La réalisation de ce travail est une participation soutenue de plus d'une personne ; c'est pour cette raison que nous sommes appelés à rendre hommage à certain gens qui ont d'une manière ou d'une autre participer à la sa réalisation.

De prime à bord, honneur et louange soient rendu à l'Eternel tout puissant pour le souffle de vie qu'il ne cesse de renouveler dans notre vie chaque jour davantage.

Nos remerciements s'adressent à tous les membres du corps académique de l'ULPGL en général et ceux de la Faculté des sciences économiques et de gestion en particulier.

A tous les agents de la Banque Centrale du Congo Direction Provinciale de Goma qui nous ont encadrés au cours de notre stage en commençant par Monsieur le Directeur LENGWE BIN KAUMBA et son Adjoint TSHIZUBU NGOYI, et particulièrement à tous les chefs de service : Papa BALI, Papa OKITA, Papa SELEMANI, papa DEO MULEGA, papa TCHIKE et Papa MWAMBA.

Que nos parents MWINDO MWINYIHIRO Espoir et KUBUYA MULISI Noëlla trouvent ici nos sincères gratitudes pour leur assistance matérielle et financière que nous avons bénéficié de leur part, de leur amour et conseil.

Nos remerciements s'adressent grandement aux familles MWINDO et MULISI ainsi qu'à nos frères et soeurs pour la contribution matérielle ; morale que financière dont nous avons été bénéficiaire.

Nous ne pouvons pas oublier nos amis, camarades et compagnons de lutte avec qui nous avons partagé le savoir et les souffrances pendant le moment de notre formation ; Désiré, CONFIANCE, BYABUZE Dévote, LORIENNE, Yannick MPUTU, Justin LUKONGE, CLOVIS, TSHISHIBANJI, LUANDA BAROKI, VANNY, Eric MUGISHO, MARINA, Alliance, MUKIRANIA.

Nous gardons au fond de notre coeur tous ceux là de près ou de loin qui ont contribué à la réalisation de travail, trouvez ici nos profondes gratitudes.

MUNIHIRE KABORI Moïse

SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

Al. : Alinéa

Art. : Article

BCC : Banque Centrale du Congo

BCDC  : Banque Commerciale du Congo

FSEG : Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

OTE : Opération de Trésorerie Enregistrée

OS : Ordre de Service

SAD : Service Administratif

SOB  : Service des Opérations Bancaires

ULPGL  : Université Libre des Pays des Grands Lacs

RDC  : République Démocratique du Congo

CDF  : Congolese Democratic Franc

BUR.  : Bureau

INTRODUCTION

D'une manière générale et dans le cadre de la formation des étudiants, il est prévu dans l'enseignement supérieur et universitaire en RDC, qu'à la fin de chaque cycle il y ait un stage de professionnalisation.

Dans l'optique de l'Université Libre des Pays des Grands Lacs, le stage est une période au cours de laquelle les étudiants finalistes complètent leur programme officiel par une formation pratique supplétif aux connaissances théoriques déjà acquises sur le banc de l'école.

C'est ainsi que nous avons porté notre choix à la Banque Centrale du Congo, Direction Provinciale de Goma pour des raisons multiples entre autres : parce qu'elle cadre avec notre formation théorique, aussi par curiosité scientifique mais aussi pour comprendre son fonctionnement en tant que caissière de l'Etat, Banque des banques.

En outre, nous nous réjouissons du bagage intellectuel que nous avons tiré des tours dans différents services que compte la BCC/Goma et encadrement dont nous été bénéficiaire pendant notre séjour. Nous avons vu et touché de nos propres mains les réalités du monde de travail.

Précédé par une introduction et suivi d'une conclusion, notre travail est subdivisé en deux principaux chapitres, le premier est axé sur la présentation de BCC et la Direction Provinciale de Goma et le second porte sur le déroulement du stage dans les différents services.

Comme l'imperfection est le propre de tout humain, nous prierons aux lecteurs de ce travail de ne pas nous tenir rigueur.

Chapitre I. PRESENTATION DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO

Cette partie est consacrée essentiellement à l'historique de la banque Centrale (1), son objectif principal (2), ses missions, opérations et autres activités (3) ainsi que son organisation et fonctionnement (4).

I.1.1. Historique de la BCC1(*)

La première implantation bancaire au Congo

En 1908, lorsque les territoires composant l'Etat indépendant du Congo sont cédés à la Belgique, il n'existe aucune banque sur place. Au premier plan du programme des réformes, on note cependant une politique de rénovation économique, déclenchée par une large liberté d'action garantie aux sociétés commerciales. Dans le milieu des affaires coloniales, ces perspectives d'un avenir économique en rapide progrès plaident en faveur de la création d une banque au Congo. Selon certaines considérations, cette banque pourrait, dès le début, compter sur la clientèle de diverses sociétés, dont notamment la Compagnie du Chemin de Fer du Congo et sur l'essor de la région minière du Katanga D'autres personnes soutenaient qu'une telle banque rendrait, en outre, de précieux services à l'Etat et au progrès économique du pays en assurant la diffusion de la monnaie sur tout le territoire. « Mais en en cette année là tous ces arguments ne reposaient en somme que sur des hypothèses et la plupart des hommes d'affaires estimaient qu'il n'y avait encore aucune place au Congo pour des opérations bancaires ». Néanmoins au cours de cette même année, vont s'engager, à l'initiative des dirigeants de la Banque d'Outre Mer, des pourparlers avec d'influentes personnalités du monde financier belge. Ces pourparlers ont abouti, le 11 janvier 1909, à la constitution de la « Banque du Congo Belge », une société anonyme de droit belge.

A ses débuts la Banque du Congo Belge ne compte que trois agents. S'implantant progressivement dans les principaux centres économiques, elle va contribuer, petit à petit, à la diffusion de la monnaie étatique. La première agence est ouverte le 1er juin à Matadi, qui est déjà un centre commercial relativement actif abritant le port le plus important du pays et une bonne clientèle de la Compagnie du Chemin de Fer du Congo.

Première agence de la Banque du Congo Belge construite le 1er juin 1908 à Matadi. Le 28 octobre 1909 s'ouvre l'agence d'Elisabethville qui réunira ses premiers clients à l'Union Minière du Haut Katanga et parmi des recruteurs de main-d'oeuvre locale ainsi que des commerçants venus de la Rhodésie voisine. Le 1er août 1910 l'agence de Léopoldville - future capitale du pays - ouvre ses portes profitant justement du régime du commerce libre et de l'obligation des paiements en espèces entré en vigueur le 1er juillet de cette même année. Se conformant aux clauses de son mandat ultérieur d'institut d'émission et de caissier colonial, la Banque du Congo Belge établit deux nouvelles agences : à Boma le 1er octobre 1911 et à Stanley ville le 1er janvier 1912. Elle est alors en pleine expansion. Son personnel atteint 25 agents et elle comptabilise, en 1912, près de 1.800 comptes ouverts à ses guichets. Elle poursuit sur cette lancée lorsque survient la première guerre mondiale de 1914-1918.

L'agence de la Banque Centrale du Congo Belge à Elisabethville (Lubumbashi) inaugurée le 28 octobre 1909

L'activité bancaire est quelque peu perturbée au début de la guerre, en raison des incertitudes du lendemain et de la rupture brutale d'avec les ressources financières et l'action du siège social installé à Bruxelles. Cependant, la direction locale de la Banque réagit opportunément et parvient à transformer les fatalités de la guerre en atouts pour consolider sa position en tant qu'instrument essentiel du développement économique du Congo. En effet, réagissant à la demande du Gouvernement d'assurer partout dans la Colonie son service de comptabilité, la Banque entreprit d'ouvrir des agences dans chaque chef-lieu de district alors que le personnel était quasi introuvable en pleine guerre.

La Banque du Congo Belge va résister avec bonheur autant à la première et à la grande déflation de 1920 qu'à la dépression économique et financière d'après 1929. Si, au début de la guerre, le caoutchouc, le copal, l'huile de palme et l'ivoire se vendaient mal faute de preneurs, ces mêmes produits ont aussitôt bénéficié de la raréfaction des produits concurrents sur les marchés européens et, aussi, de l'ouverture de nouveaux débouchés en Amérique et au Japon. Les cours mondiaux du cuivre de l'Union Minière du Haut Katanga se sont également améliorés. L'Etat a accru ses dépenses d'infrastructure, le pouvoir d'achat des populations s'est nettement amélioré, et l'activité bancaire a profité de cette expansion économique générale.

Les transformations de l'Institut d'Emission à partir de 1960


A sa création formelle le 30 juillet 1951, l'Institut d'Emission s'appelait Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi (BCCBRU). Fin août 1960, soit deux mois après la proclamation de l'indépendance du Congo, une convention discutée à Genève admettait le principe de la liquidation de la BCCBRU et de la création d'Instituts d'Emission distincts pour le Congo et pour le Ruanda-Urundi. Le 3 octobre 1960, un décret-loi institua le Conseil Monétaire de la République du Congo dont la mission était de concevoir et de soumettre au gouvernement les propositions relatives à la création d'une Banque Centrale et à l'organisation d'un système bancaire approprié.
Le 16 février 1961 furent échangés à Brazzaville les instruments de ratification de la Convention belgo-congolaise relative à la liquidation de la BCCBRU, signé à New York trois mois auparavant. Une semaine plus tard, soit le 23 février 1961, fut promulgué le décret-loi relatif à la création et aux statuts de la Banque Nationale du Congo (BNC). Toutefois, le Conseil Monétaire se substitua à la BNC et exerça temporairement ses attributions jusqu'au 22 juin 1964, date d'entrée en fonction de cette dernière.

En raison du changement intervenu le 27 octobre 1971 dans la dénomination du pays, la BNC fut rebaptisée Banque Nationale du Zaïre (BNZ), aux termes de l'ordre de service n°218 du 4 novembre 1971. Une rectification apportée par l'ordre de service n°219 du 25 novembre 1971 transforma cette nouvelle dénomination en Banque du Zaïre (BZ). Le changement de régime politique survenu le 17 mai 1997 entraîna en même temps le changement du nom du pays de la République du Zaïre en République Démocratique du Congo, ainsi que la transformation de la Banque du Zaïre en Banque Nationale du Congo (BNC) puis en Banque Centrale du Congo (BCC). Tout au long de ces modifications, l'unité monétaire elle-même a revêtu différentes appellations allant d'abord de "franc congolais" hérité de l'époque coloniale, ensuite au "zaïre" en 1967, puis au "nouveau zaïre" en 1993 et enfin à nouveau au "franc congolais" à partir de 1998.

I.1.2. Objectif Principal

A son article 3 alinéa 1er, la loi n°005/2002 du 07 mai 2002 stipule que la banque est chargée de définir et de mettre en oeuvre la politique monétaire du pays dont l'objectif est d'assurer la stabilité du niveau général des prix.

L'alinéa 2 de cette même loi précise que sans préjudice de cet objectif principal, la banque soutient la politique économique générale du gouvernement de la RDC. Les autres fonctions de la BCC ont été adoptées à diverses reprises, mais elles gardent les grandes lignes suivantes :

· L'émission de la monnaie ;

· Le contrôle du système bancaire et de la distribution des crédits par les établissements appropriés ;

· La gestion des réserves de change du pays et d'exécution des lois sur le contrôle de change ;

· L'exercice du rôle des banquiers et d'agent financier de l'Etat.

I.1.3. Missions, Opérations et autres activités

Les missions, les opérations et les autres activités assignées à la Banque sont du chapitre III de la loi précitée.

La banque doit accomplir toutes les missions de la banque centrale notamment :

· Assurer la stabilité interne et externe de la monnaie nationale ;

· Détenir et gérer les réserves officielles de la République ;

· Elaborer la réglementation et contrôler les établissements de crédit, les institutions de micro finance et les autres intermédiaires financiers ;

· Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de compensation et de paiement ;

· Edicter les normes et règlements concernant les opérations sur les devises étrangères ;

· Participer à la négociation de tout accord international comportant des modalités de paiement et en assurer l'exécution ;

· Promouvoir le développement des marchés monétaires des capitaux.

Les opérations de la BCC sont :

· Effectuer les opérations de placement et de gestion financière des ses avoirs en monnaie étrangère et en d'autres éléments des réserves externes ;

· Prendre en pot de titre et de métaux précieux, se charger de l'encaissement des titres et intervenir pour compte d'autrui dans les opérations sur valeur mobilière ;

· Emettre et racheter ses propres titres d'emprunt ;

· Obtenir du crédit à l'étranger et à cette fin consentir des garanties.

Dans la même optique, à l'Art. 15 de la même loi, il est stipulé que la banque peut ouvrir en ses livres des comptes pour :

· Pour le Trésor Public ;

· Les Banques Centrales étrangères ;

· Les organisations financières internationaux et organisations internationales ;

· Toute autre organisme expressément autorisé.

I.1.4. Organisation et Fonctionnement

Les organes de la Banque Centrale, tels que stipulés par la loi n°005/2002 du 07 mai 2002 sont :

· Le conseil de la banque

· Le gouverneur

· Le collège des commissaires aux comptes.

a. Le conseil de la Banque

Le conseil de la Banque est l'organe suprême qui a les pouvoirs les plus étendus pour concevoir, orienter la politique de la Banque et en contrôler la gestion.

Il comporte :

§ Le Gouverneur

§ Le Vice gouverneur et

§ Les cinq experts appelés administrateurs.

b. Le Gouverneur

Nommé par le Président de la République pour un mandat de 5 ans renouvelables une fois, il dirige la Banque en proposant et en mettant en oeuvre les actes du conseil. Il dispose de tous les pouvoirs nécessaires pour assurer la gestion courante de la Banque. Il détermine les directives de cette gestion et en surveille l'exécution. Il est assisté d'un vice gouverneur ; ce dernier exerce les fonctions qui lui sont déléguées par le gouverneur. En cas d'absence du gouverneur, il le remplace.

c. Le collège des commissionnaires aux comptes

Le contrôle des opérations financières de la Banque est exercé par un collège des 3 commissionnaires aux comptes. Ils possèdent le droit de vérification de tous les actes de gestion de la Banque. Ce collège doit soumettre au Président de la République, au gouverneur et au conseil de la Banque en forme de rapport, le résultat de mission accomplie ou sollicitée par la Banque qu'il juge utile.

Chapitre II. DEROULEMENT DU STAGE

Ce deuxième chapitre nous donnera les renseignements sur l'aperçu général de la Direction Provinciale de Goma, l'organisation et le fonctionnement de chaque service ainsi que sur les différentes tâches que nous avons effectuées au cours de notre stage.

II.1. LA DIRECTION PROVINCIALE DE GOMA

Cette section portera sur l'historique (1), la situation géographique (2), les missions (3), les attributions (4) et les organes de la Direction Provinciale.

II.1.1. Historique

La BCC dans son ancienne organisation n'avait pas de direction provinciale au Nord Kivu avant juillet 2006. Pour la réalisation de ses missions dans cette province, elle y était représentée par son agence mandataire la BCDC /Goma. Celle-ci comme les agences de BENI et BUTEMBO dépendaient de la Direction Provinciale de BUKAVU. Crée sur décision du gouverneur de la BCC dans le but d'exécuter des missions de la Banque Centrale au niveau de la province du Nord Kivu, elle a ouvert ses portes le 03/07/206.

II.1.2. Situation géographique

La Direction Provinciale de Goma est située au Sud Est de la ville de Goma dans la commune de Goma, Avenue KANYAMUHANGA N°1, au rond point des Banques couramment appelé Rond point BDGL.

II.1.3. Missions

Comme repris dans l'Ordre de Service n° 095/07, la Direction Provinciale de Goma a comme missions :

· Exécuter les opérations en rapport avec le rôle de caissier de l'Etat et aussitôt en informer le siège ;

· Exécuter les opérations de change et de crédit autorisées par le siège ;

· Rendre les services bancaires de haute qualité aux titulaires des comptes ouverts dans les livres de la Direction Provinciale ;

· Assurer la supervision des intermédiaires agréés par de la Province ;

· Assurer la collecte, le transport et le paiement des fonds à travers toute la Province et ainsi être toujours liquide ;

· Assurer les opérations de compensation intra et inter provinces selon les normes et procédures définies par les instructions générales ;

· Elaborer le rapport mensuel d'activités sur la situation politique, économique, financière, monétaire et sécuritaire de la Province ;

· Elaborer le rapport mensuel sur la situation bilantaire et financière, opérationnelle, sociale, de la supervision des intermédiaires financiers, de l'audit interne et des opérations du Trésor Public.

II.1.4. Attributions

La direction provinciale de Goma a pour attributions de planifier, orienter, coordonner et contrôler l'ensemble des activités au sein de la province.

II.1.5. Organes

La Direction Provinciale comprend une direction à laquelle sont rattachées un secrétariat et cinq services.

· Service Trésorerie ;

· Service Opérations Bancaires ;

· Service Etudes et Analyses Statistiques, Supervision et surveillance des Intermédiaires financiers ;

· Service Technique ;

· Service Administratif.

II.1.6. Organigramme

II.2. DEROULEMENT DES ACTIVITES

Services

Durée

1

Service administratif

Du 12 au 17 octobre 2011

2

Service des opérations bancaires

Du 18 au 23 octobre 2011

3

Service de la trésorerie

Du 24 au 27 octobre 2011

4

Service des Etudes

Du 28 oct. au 02 nov. 2011

5

Service Technique

Du 03 au 08 novembre 2011

Tableau N° 1 Calendrier de stage

II.2.1. SERVICE ADMINISTRATIF

C'est le carrefour de tous les services de la BCC car il fait la politique de fonctionnement de la direction provinciale. Il contient en son sein six bureaux.

Ces bureaux sont : le bureau Gestion du personnel, le bureau logistique, le bureau Comptable fournisseur/client, le bureau approvisionnement et trésorerie interne, le bureau de soins de santé, et le bureau de surveillance.

1. Le bureau Gestion du personnel

Ce bureau est partie intégrante du service administratif, il est en relation direct avec la Direction des Ressources Humaines basée au siège à Kinshasa. De ce fait, il effectue certaines tâches au niveau provincial et exécute d'autres provenant du siège.

Ce bureau pour son fonctionnement comprend certaines attributions dont nous citons :

· Gérer les ressources humaines de la division provinciale ;

· Tenir à jour les dossiers administratifs des agents affectés directement à la direction provinciale ;

· Suivre la carrière des agents ;

· Gérer le planning de congé et suivre leur mouvement

· Assister les agents dans le suivi de leurs problèmes sociaux et administratifs posés aux différents organes de la banque ;

· S'occuper de liquidation de la rémunération et les avantages sociaux des agents ;

· Superviser les activités socio culturels de la banque et

· Gérer le conflit de travail.

Le suivi des carrières des agents

Il se fait en compte du classement des dossiers administratifs et consiste :

· A l'élaboration d'une fiche individuelle des renseignements appelée « fiche signalétique ». Celle-ci comprend tous les renseignements possibles concernant l'agent, notamment ses noms, son état civil, ses études faites, sa composition familiale....

· A la cotation des agents, cela ne concerne que les agents ayant totalisé au moins six mois de service continu. Elle se fait sur un bulletin signalétique qui comporte les côtes : « excellent », « très bon », « assez bon », « bon » et « médiocre ».

Cette cotation permet de détenir les performances et les suffisances des agents et donne lieu selon le cas à une récompense (promotion) ou à une sanction (licenciement) pour insuffisance professionnelle.

Recrutement et sélection

Le recrutement  se fait par appel d'offre en cas d'embauche. Le bureau Gestion du personnel reçoit les dossiers es candidats à cet effet afin d'examiner et de sélectionner ceux qui répondent au profil recherché.

Les candidats retenus sont alors informés par voie d'affichage et convoqués pour passer les tests qui sont généralement supervisés par une délégation d'agents en provenance du siège social.

Quant au recrutement ; celui-ci se fait par appel d'offre en cas d'embauche. Le bureau Gestion du personnel reçoit les dossiers es candidats à cet effet afin d'examiner et de sélectionner ceux qui répondent au profil recherché.

Mouvement du Personnel

Le bureau Gestion du Personnel gère aussi les mouvements du personnel qui consiste à l'établissement du planning des congés, des missions de service, des congés de maternité, à l'élaboration des listes de présence, d'absence et de retard des agents.

Rémunération et avantages sociaux

Cette activité se traduit par la liquidation régulière des salaires et avantages sociaux de tout genre et des biens en nature accordés aux agents en guise de motivation.

2. Le bureau logistique

Ce bureau assure l'entretien et la maintenance des meubles, des immeubles et toute autre immobilisation corporelle ou incorporelle de la direction provinciale de Goma. Les préoccupations de la logistique sont divisées en deux, il s'agit du charroi automobile et du bâtiment administratif et résidentiel. Quant à nous, nous y avons inséré la section achat qui en principe se trouve au bureau approvisionnement

a. La section achats

Les achats à la BCC sont effectués au niveau du bureau approvisionnement. La BCC étant une institution de droit public, toutes les opérations doivent être couvertes par un document écrit et tout document doit être justifié. Les pièces justificatives d'achat sont des factures. Pour les effectuer il faut une certaine procédure dont voici sa composition :

1°) Estimation des besoins

Chaque bureau peut estimer u besoin et il faut que ceci soit validé par la Haute Direction. La validation des besoins dans le système approprié appelé NAVISION.

Apres l'estimation des besoins, l'acheteur passe à la deuxième étape qui est la prospection du marché.

2°) La prospection du marché

L'acheteur va au marché et fait une prospection, de son retour il doit amener trois factures pro forma des maisons de commerce reconnu c'est-à-dire qui doivent avoir un numéro de registre de commerce, un numéro d'identification nationale et un compte bancaire. Les factures des différentes vont permettre à l'acheteur d'effectuer un choix.

Après, on établit le tableau comparatif des prix qui doit reprendre le numéro d'ordre, la désignation ; le numéro de la première, la deuxième et la troisième maison ; la quantité demandée ; le prix inférieur et l'observation.

Ce tableau est présenté comme suit :

N° d'ordre

Désignation

Nom de la 1ère maison

Nom de la 2ème maison

Nom de la 3ème maison

Qté demandée

Prix inferieur

Prix total

Obs.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau N° 2 : Tableau comparatif des prix

3°) Le bon de commande

Il s'établit de la minière suivante : à partir du tableau comparatif des prix, on peut passer la commande aux maisons retenues par la banque mais le choix de l'acheteur n'est pas seulement fonction du prix mais aussi de la qualité du produit c'est pour il se fera accompagner d'un expert du domaine pour s'assurer de la bonne qualité de la marchandise à acheter. Pour la BCC/Goma, l'achat se fait de gré à gré c'est-à-dire on achète et on nous livre immédiatement la marchandise. Dès que la marchandise est livrée, on le stock dans le bureau surveillance à titre de consignation puis une commission de réception passera pour vérification. La commission à son tour établit un PV de réception.

b. Le charroi automobile

Il est composé de trois véhicules, un pour le Directeur provincial, un autre pour le directeur provincial adjoint et un pour les courses des services opérationnels de la banque.

Pour gérer ces véhicules, ce bureau utilise deux sortes de bons. Il s'agit du bon de transport et du bon de carburant.

1) Le bon de transport

Ce bon permet à la logistique de bien gérer les itinéraires des véhicules de la Banque. Il est rempli par les utilisateurs. Pour compléter ce bon trois personnes doivent intervenir ; il s'agit notamment du logisticien da la Banque, du responsable du service et de la direction.

2) Le bon de carburant

Comme les véhicules ne peuvent pas rouler sans carburant, ce bureau fait usage du bon carburant pour permettre aux utilisateurs des véhicules de faire réquisitionner le carburant. Ce bon permet au bureau de savoir mensuellement la quantité consommée par chaque utilisateur. Pour compléter ce bon, quatre voire cinq personnes doivent intervenir ; il s'agit du logisticien, du chargé des approvisionnements, du responsable du service et de la direction.

Ainsi comme la banque n'a pas son propre garage, elle se sert des garages des particuliers en cas de pannes des véhicules.

c. Les bâtiments administratif et résidentiel

A ce niveau, le bureau logistique gère le patrimoine et quelques problèmes qui peuvent surgir à la banque et à la résidence du Directeur provincial, la propreté qui est assurée par les journaliers. Ce bureau fait l'inventaire de tous les biens meubles et immeubles.

On utilise le bon de restitution : il se charge de déclasser les meubles usés dans de bonnes formes pour garder les traces en cas de réparation ; on écrit une note qu'on envoi au responsable du service administratif.

3. Le bureau comptable fournisseur/client

Depuis 2007, la BCC a instauré au sein de ses services un système comptable dénommé logiciel NAVISION. Ce système travaille avec Internet et permet à la direction de la comptabilité et du budget de visualiser à tout moment toutes les opérations qui se déroulent dans tous les coins du pays (entités provinciales, autonomes et mandataires). En d'autres mots, ce logiciel est considéré comme le miroir permettant aux autorités du siège de consulter les données comptables tant du siège que de l'intérieur. Chaque agent qui accès dans le logiciel possède un certain nombre de menus (programmes).

Ce bureau se charge du paiement des factures des fournisseurs de la BCC et bascule les montants des ventes des imprimés des valeurs/ordinaires dans les comptes appropriés appelés indices budgétaires de production en d'autres comptes de revenu.

Rôle du comptable fournisseur/client

Ce comptable fournisseur/client joue deux rôles dans le système NAVISION.

1) En tant que comptable fournisseur : il enregistre dans le système les factures émanant des fournisseurs de la BCC jusqu'à leur paiement définitif. Concrètement cet enregistrement se passe dans l'ordinateur et après cette étape, le comptable fournisseur déclenche le processus de paiement en envoyant la demande de paiement fournisseur (DPF) à la direction de la comptabilité et budget pour validation. Une fois la demande est validée, le comptable fournisseur envoie le montant de la facture à payer à la trésorerie interne qui se charge par la suite de l'impression de l'OTE.

2) En tant que comptable client : les opérations de comptable client se font dans le système NAVISION après que la banque centrale ait vendu les imprimés des valeurs//ordinaires à ses clients (banques, entreprises, etc.) concrètement, on débite le compte par crédit du compte BCC en faisant ressortir dans le système le VTE. En cas de paiement en espèce, le montant est versé à la caisse et la fin de l'opération justifiée par l'impression de VSE. Le comptable client à son niveau enregistre dans le système le VTE ou le VSE selon le cas en se référant aux types d'imprimés, chacun avec son indice budgétaire. En fin, le comptable client valide l'opération en imprimant la facture relative à l'opération du jour (vente imprimés).

4. Le Bureau approvisionnement et trésorerie interne

Ce bureau est chargé de la gestion des stocks internes, du suivi du budget ainsi que la centralisation et l'expression des besoins de la direction. Le responsable de ce bureau s'occupe aussi de la trésorerie interne. Ce bureau est composé de deux sections  la section achat et la section stock.

En ce qui concerne la section achat, la procédure reste la même comme nous l'avons vu à la première section du bureau logistique.

a) Trésorerie interne

Contrairement au service trésorerie qui a pour missions de gérer les encaisses des banques commerciales, du trésor public et de particuliers et effectuer des décaissements en cas de nécessité, la trésorerie interne gère seulement les comptes courant de la BCC/Goma et est également chargée d'élaborer la proposition du budget mensuel de la Direction provinciale.

Procédure d'expression de besoin

Chaque agent exprime avec le système NAVISION à l'assistant Appro son besoin interne (BSI) avec son numéro. Une fois validée par l'assistant Appro, le BSI est transformé en BPC (Besoin de pièce de Crédit) toujours avec un numéro. Après quoi l'assistant Appro vérifie si le bien demandé se trouve sans l'économat. Dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque le bien demandé ne s'y trouve pas l'assistant Appro valide le BPC et l'envoie chez le directeur qui, après vérification à son tour valide ou pas.

En cas de validation du BPC par le directeur, il est envoyé à la trésorerie interne qui le transforme en DSC (Demande de Sortie de Caisse). La DSC est en suite envoyée par la trésorerie interne au siège social à la direction du budget pour validation.

Après validation de la Direction de budget, la DSC revient encore la trésorerie interne de la direction provinciale qui la transforme en OTR (Opération de Trésorerie). Le trésorier interne change en suite l'OTR en OTE (Opération de Trésorerie Enregistrée).

L'OTE est considérée comme autorisation de décaissement des liquidités pour la réalisation des dépenses. Après création de l'OTE, le trésorier interne le remet au Directeur pour qu'il y appose sa signature. Cet OTE c'est ce qu'on appelle Ordre de paiement. C'est ceci qui sera présenté à la trésorerie pour retrait des fonds.

b) La section stock

Elle concerne l'économat de la BCC. En principe le stock est caractérisé par les entrées et les sorties, c'est le cas aussi pour la BCC.

ü Les entrées : au magasin de tous les biens ou fournitures achetés comme dit tout haut toute le entrée doit être accompagnée par un PV de réception des biens achetés daté et signé par la commission de réception, ou soit des factures relatives à ces achats et/ou biens commandés. Ces factures doivent être contresignées pour approuver l'authenticité des actes par les membres de cette commission. Après la réception de ces fournitures, le chargé du stock les range sur les étagères et chaque fourniture est facile à être identifier car elle porte une étiquette qui est disposée à l'étalage. Toutes ces entrées doivent être enregistrées sur une fiche appelée « fiche de stock ».

ü Les sorties : de tous les biens du magasin : toute fourniture doit sortir du magasin sur base d'un bon de réquisition. Ceci est rempli selon le besoin voulu par le service requérant qui le transmet dans le circuit des signatures pour la valorisation de la réquisition. Son circuit a les étapes suivantes :

· Compléter la réquisition selon le besoin voulu ;

· Préciser le service requérant et la date/ Signature ;

· Obtenir des signatures habiletés ;

· Déposer la réquisition au bureau du responsable du bureau approvisionnement qui remplit à son tour la quantité stockée ;

· Livrer les fournitures réquisitionnées en respectant les quantités accordées ;

· La réquisition est remplie à 4 exemplaires.

Exemple d'un bon de réquisition

BANQUE CENTRALE DU CONGO

Direction provinciale de Goma

REQUISITION DES EQUIPEMENTS, MATERIELS, FOURNITURES, IMPRIMES ET TRAVAUX N°........................................

Organe requérant.............................

Code

Désignation

Quantité demandée

Quantité accordée

STOCK

OBSERVATION

 
 
 
 
 
 

Pour réception

Signature de l'organe VISA Service Administratif

NOM....................................

Matri.....................................

Service...................................

Date et signature

Accord de la direction Provinciale

Le chargé du stock doit à son tour suivre le mouvement par la fiche de stock pour que la quantité du stock physique égalise la quantité reprise sur la fiche de stock.

Exemple d'une fiche de stock.

FICHE DE STOCK

Article...........................................................................................................................

N°.................................................................................................................................
Genre..........................................................................................................................

Date

Mouvements

Entrées

Sorties

Stock

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5. Le bureau soins de santé (Dispensaire)

Il assure l'administration des soins de santé aux agents de la banque et aux membres de famille reconnus par cette dernière.

Mais aussi les pensionnés et leurs familles bénéficient de ces soins.

Les enfants qui doivent bénéficier de ce soin doivent avoir mois de 25 ans.

La banque reconnaît aussi des enfants nés hors mariage sur base d'un jugement du tribunal attestant la paternité.

S'il y a mort d'un agent, la banque continue à prendre en charge la veuve et les enfants jusqu'à ce que celle-ci contracte un autre mariage.

Ce bureau du service administratif se subdivise en quatre sections.

a. La section Nursing

Assure l'administration des soins et la surveillance médicales des patients.

b. La section Laboratoire

Procède aux analyses cliniques demandées par le consultant. Cette ne fonctionne pas normalement, elle des partenariats avec le laboratoire AMI KIVU où son sont effectuées toutes les analyses du laboratoire.

Cette section quant à elle établit un bon d'analyse de laboratoire qu'elle au laboratoire pour analyse.

c. La section Pharmacie

· Gère le stock des produits pharmaceutiques et autres produits du laboratoire mis à la disposition du dispensaire ;

· Assure la distribution des médicaments aux malades selon les prescriptions du consultant.

d. La section Médico-sociale

Celle-ci assume les responsabilités suivantes :

· Assure la gestion du personnel, la logistique et l'élaboration des statistiques du dispensaire ;

· Gère les dossiers médicaux des ayants droits et fournitures de bureau de cette section ;

· Assure l'encadrement et le suivi des malades hospitalisés,

· S'occupe du prélèvement des fonds et du remboursement des déclarations des créances.

Notons par ailleurs qu'il existe aussi des soins qui ne sont pas pris en charge par la banque, il peut s'agir essentiellement :

· En cas d'une grossesse d'une fille d'un agent reconnue par la banque ;

· Quand le malade se soustrait sans motif valable au traitement préventif & curatif octroyés par la banque ;

· En cas de fausse déclaration d'un patient ;

· Si le malade séjourne à l'étranger alors qu'il n'est plus malade lorsqu'il s'agit des soins à l'extérieur de la province ou du pays.

Cet organe du service administratif possède la responsabilité d'assurer les premiers soins, lorsque le cas est complexe, par la fiche de transfert, le patient bénéficie les soins dans les institutions de santé notamment l'hôpital HEAL AFRICA et CEDIGO. Si à cet effet le cas devient plus complexe, il va falloir que le concerné bénéficie le soin en dehors de la province ou du pays. Dans ce cas la décision doit émaner de la haute hiérarchie.

Il se charge aussi des bons de repos médical, des d'ordonnance médicale et autres.

6. Le bureau surveillance

Ce bureau est chargé de :

· Contrôler les mouvements des entrées et sorties des agents ;

· Sécuriser la banque (les agents et leurs biens) ;

· Contrôler les visites en les apprécier mais aussi contrôler les policiers.

Pour effectuer ces différentes tâches, ce bureau utilise quelques bons

Bon de retard : est rempli par l'agent lorsqu'il arrive en retard (entre 7h 35 et 8h°°).

Bon de sortie : revient à l'agent qui sort e la banque pour motif personnel, il lui est permis 2 heures seulement.

Bon de prestation à l'extérieur : de temps illimité, est remis à l'agent qui sort pour des raisons de service.

Bon de collation : valide de 12h à 14h est donné aux agents qui vont prendre une collation, sa durée est de 30 minutes maximum.

II.2.2. SERVICE DES OPERATIONS BANCAIRES

Ce service a pour attributions :

· D'assurer la comptabilisation des opérations qui se passent au sein de la direction provinciale de Goma ;

· D'assurer la tenue journalière des comptes courants ouverts dans le livre de la direction provinciale ;

· De rendre différents services au public.

Pour effecteur les activités ce service se compose de deux bureaux : le front office et le back office.

1. Le Bureau Front Office

Ce bureau est en contact direct avec l'extérieur en ce qui les opérations bancaires en d'autre terme c'est un bureau qui rend service à la clientèle.

Il se compose de cinq sections dont voici : la section visa, caissier de l'Etat, tirage et transfert, chambre de compensation et opération de change.

a. Section Visa

1) Assure la gestion journalière des comptes courants ouverts dans le livre de la direction provinciale de Goma ; cela signifie :

· Elle met à la disposition de ses clients (banque& Etat) désirant ouvrir un compte le formulaire d'ouverture des comptes. Ce formulaire réglemente les conditions d'ouverture des comptes, les modalités de sa gestion et les dispositions particulières.

· Elle s'occupe en cas de nécessité à la clôture des comptes. Cette clôture du compte peut surgir lorsque ce dernier n'est pas mouvementé pendant une période considérée.

2) Authentifie les ordres de paiement :

· en vérifiant la conformité des signatures entre celles déposées à la BCC sur le spécimen de signatures et celles se trouvant sur l'ordre de paiement présentées aux guichets de la Banque Centrale.

· En confirmant l'existence de la provision suffisante dans le compte.

b. Section Caissier de l'Etat

· Exécute les ordres de paiement ordonnés par le Trésor Public, il s'agit de :

Ø Salaire des fonctionnaires ;

Ø La rétrocession au gouvernorat de province et à l'assemblée provinciale ;

Ø La mise à disposition des fonds en rapport avec la rémunération des militaires, les fonds de ménage, les frais de fonctionnement et de commandement des unités de la FARDC.

Ø La prime aux policiers

· Recouvre les recettes du Trésor Public générées par les régies financières de la place (DGI, DGDA et DGRAD).

c. Section Tirage et Transfert

· Exécute les ordres de virement et de transfert ordonnés par les publics ou par les titulaires des comptes ouverts à la Direction Provinciale de Goma.

Par virement : on entend une opération bancaire qui s'effectue entre deux comptes l'un débité et l'autre crédité. Ces comptes se trouvent dans une même banque ou dans deux banques différentes, toutes ces banques se trouvant dans une même localité.

Par transfert : actuellement en banque centrale ; il n'y a pas d'opérations de transfert en sculpturale mais l'opération en soi est appelée virement déplacé. Car toutes les entités de la Banque Centrale se trouvent reliés par son système comptable informatisé et tous les comptes se trouvent dans un même grand livre.

· Assure la liquidation des sommes mises à la disposition des tiers, payables aux guichets de la Banque Centrale Direction Provinciale de Goma.

d. Section Chambre de compensation

Est le lieu par excellence où les institutions bancaires se retrouvent pour compenser, échanger entre elles leurs créances et leurs dettes.

· Elle organise des séances journalières de compensation : chaque journée ouvrable, les délégués des banques affiliés à la chambre de compensation se réunissent pour croiser leurs créances et engagements réciproques résultant des chèques tirés sur elles ou remis à leur faveur. A la fin de la journée, les opérations sont résumées sur une feuille de liquidation, les soldes sont résumés sur la balance des opérations.

· Coordonne les opérations de règlement des créances et des dettes entre les banques membres de la chambre. C'est le processus au cours duquel sont réglées les obligations découlant du processus de compensation ;

· Les différentes séances de compensations.

La compensation se fait en trois séances : il s'agit de

La première séance

Consacrée à échanger des pièces comptables ou autres titres entre les banques. Elle se tient du lundi à vendredi. A la fin de cette séance, les banques accusent soit un solde débiteur ou créditeur.

La deuxième séance

Par suite du solde débiteur de la première séance, il résulte une insuffisance du disponible en compte d'une banque auprès de la Banque Centrale.

Ainsi la banque débitrice recours à deux guichets pour améliorer sa situation soit fait recours au marché bancaire (les deux banques se conviennent sur le mode de paiement, le taux d'intérêt et l'échéance) si le marché est conclu les deux parties s'échangent les avals qui reprennent les termes du contrat, matérialise l'engagement du contractant, assure la garantie de l'emprunteur à rembourser à l'échéance.

Au cas où le marché bancaire n'est pas conclu, la banque débitrice recours à la Banque centrale. Elle met à leur disposition les deux guichets : facilité permanente et Prêt à court terme.

§ Facilité permanente : la BCC octroi le crédit à la banque débitrice en appliquant le taux directeur ajouté de 2% pour une échéance d'un jour renouvelable.

§ Le prêt à court terme, on applique le taux directeur de la banque pour une échéance de 7 jours.

La troisième séance

Souscription au billet de trésorerie (BTR)

Le BTR est un titre émis par la Banque Centrale dans le cadre de sa politique monétaire afin de contrôler les liquidités sur le marché. Cette opération a pour échéance 7 Jours, 14 jours, 28 jours.

N.B. : en province ce n'est que la première séance qui est exécutée, les deux autres ne sont exécutées qu'à Kinshasa.

e. Section opération de change

Celle-ci comptabilise et rapproche toutes les opérations de paiement ou de recette en monnaie étrangère.

2. Le bureau Back Office

Le système de comptabilisation de la Banque Centrale est informatisé, tout opérateur de saisie injecte les données dan le système et la comptabilisation se fait automatiquement. Le préposé à ce bureau vérifie les imputations et la conformité de cette saisie, il met à la disposition des gestionnaires des comptes les états comptables financiers ci-dessous :

· Le relevé journalier des recettes du trésor (pour les régies financières) ;

· Les extraits des comptes ;

· Les historiques des comptes (retracer toutes les opérations passées de l'année) ;

· Etc.

Les logiciels utilisés par les opérations bancaires sont : NAVISION (système comptable financier de la Banque Centrale), FLEXCUBE (le rapprochement des opérations en monnaie étrangère), ISYS (pour la télé compensation).

La contribution du stagiaire :

Au bureau Back Office

ü Accueillir les clients aux guichets, enregistrement des notes de perceptions des régies financières selon la nature de la monnaie à payer aux guichets selon les régies concernées ;

ü Enregistrer les titres de paiement à payer à la caisse et

ü Assister aux séances de compensation.

Au bureau Front Office

ü Vérifier les imputations des comptes de régies financières entre le bordereau de versement et la note de perception au regard du relevé des recettes et

ü Le classement.

II.2.3. SERVICE TRESORERIE

La trésorerie a pour mission de détenir et gérer les ressources du pays, en assurer la collecte, le transport et le paiement des fonds à travers la province ainsi être toujours liquide.

Pour exécuter cette mission, ce service est structuré comme suit :

· Le responsable de service : qui a pour attributions de superviser et coordonner les activités au niveau du service ;

· Les chefs de différents bureaux : qui ont des attributions spécifiques ; au sein de ce service il y a trois bureaux : il s'agit du bureau Guichets professionnels, bureau Guichets Publics et Guichets conservation des valeurs et titres.

1. Le bureau Guichets Professionnels

Ce bureau réceptionne les fonds de grande quantité venus des banques commerciales et de la CADECO et en assure les opérations d'encaissement et de décaissement.

Pour effectuer ses différentes tâches, ce bureau se subdivise en trois sections :

a. Section Monnaie Nationale

· Assure la réception des fonds en monnaie nationale,

· Assure le paiement au profit des institutions bancaires agréées.

Au moment des versements, le responsable de cette section est appelé à vérifier si le montant inscrit au bordereau correspond à celui en espèce. Il va procéder à une vérification, avant le comptage intégral par étalage des fonds en paquet de manière à ce que le montant inscrit au bordereau soit conforme. Un paquet contient cinq liasses et une liasse cent billets.

b. Section Monnaie Etrangère

· Réceptionne les fonds en monnaie étrangère,

· Assure le paiement au profit des institutions bancaires agréées.

Du fait que les versements en monnaie étrangères ne sont pas en grande quantité, cette section est inopérationnelle.

c. Section Comptage Intégral

Après qu'on ait encaissé des fonds sous réserves de comptage intégral, cette section en assure le tirage et comptage intégral c'est-à-dire par billet.

Pour effectuer cette opération, le représentant de la banque ou particuliers viendra pour assister au comptage, s'il y a excédent, la Banque établit un PV d'excédent si le montant inscrit au bordereau ne correspond pas au montant trouvé après comptage, la banque établit un PV de manquant ou soit la banque versante ou les particuliers doit procéder à un versement pour régulariser.

Cette section utilise deux machines pour effectuer ces opérations une appelée Machine de la rue qui effectue le comptage sans tenir compte de la nature du billet et une autre appelée BPS, qui compte en séparant les billets propres des billets impropres à la circulation, cette dernière ne reconnais pas les billets qui ne sont pas programmés.

Dans l'atelier de comptage, on reconnaît différents types des billets, il y a des billes propres à la circulation (BPC), qui sont destinés à être utiliser sur le marché, il y a aussi les Billets impropres à la circulation (BIC) qui sont des billets en mauvais état et sont destinés à être incinéré, les billes neufs (BN), les billets mutilés et les faux billets.

C'est ce travail de l'atelier de comptage qui permet de trier et déchirer les billets qui ne peuvent plus être remis en circulation.

Après ce travail de tri et de comptage, tous les fonds sont conservés au bureau conservation des valeurs et titres.

2. Le Bureau Guichets Publics

Ce bureau réceptionne les versements en Monnaie nationale ou en monnaie étrangère des tiers autres que les banques agréés et en assure le paiement tant en monnaie nationale qu'en monnaie étrangères au profit des tiers et gère les titres, dépôts et les activités numismatiques.

Trois sections composent ce bureau : la section Monnaie nationale, la section monnaie étrangère et la section gestion des valeurs, titres et numismatique.

a. Section Guichets Publics Monnaie Nationale

· Assure la réception des fonds en monnaie nationale versés par les tiers ;

· Effectue le paiement en monnaie nationale en faveur des tiers.

Cette section comprend le guichet recette et le guichet dépense.

Ø Le Guichet Recette : assumé par une personne, dans son activité pendant la journée il reçoit des particuliers qui viennent verser pour différents comptes ainsi que d'autres qui viennent effectuer le transfert. A la fin de la journée il procède à la clôture de tout ce qu'il a perçu, il regroupe les billets suivant les coupures (500, 200, 100, 50) quand il termine à former les paquets, il verse tout dans l'atelier de comptage. Il ne conserve que les appoints.

Ø Le Guichet dépense : procède au paiement pendant la journée. Si le montant à payer et supérieur au montant gardé dans la caisse, on fait la réquisition auprès du conservateur des valeurs et titres. A la clôture, il rassemble les paquets restés et les remets au conservateur des valeurs et titres.

b. Section Guichets Publics Monnaie Etrangère

· Assure la réception des fonds en monnaies étrangères versés par les tiers ;

· Effectue le paiement en Monnaie Etrangères en faveur des tiers.

Il y a seul un guichet qui s'occupe des recettes en monnaie étrangère. Le guichet reçoit les clients qui payent en devise et verse dans les différents comptes. Il reçoit pendant la journée des versements venus des banques agréés et des particuliers et à la fin de la journée, il procède aux opérations de clôture ; tout ce qu'il a perçu le range suivant les coupures (1, 5, 10, 20, 50 et 100) et les verse la totalité du montant à la conservation des valeurs et titres.

c. Section Gestion des Titres, Dépôts et Numismatique

· Gère les titres et dépôts

· Assure les activités numismatiques.

Actuellement, cette section n'est pas opérationnelle.

3. Le bureau conservation des valeurs et titres

Ce bureau :

· Assure la conservation des billets neufs ;

· Garde les encaisses en billets propres, billets impropres ;

· Conserve l'encaisse en monnaie étrangère ;

· Garde les titres et colis et encaisse numismatique.

Pour fonctionner, ce bureau se subdivise en trois sections : la section monnaie nationale, la section monnaie étrangère et la section Titres, Dépôts et Numismatique.

a. La Section Monnaie Nationale

Conserve les encaisses en billets neufs, propres et impropres à la circulation.

b. La Section Monnaies Etrangères

Conserve l'encaisse en monnaie étrangère

c. La Section Titre, Dépôts et Numismatiques

Garde les titres et colis consignés par l'Etat, la Banque Centrale et les tiers et conserve l'encaisse numismatique.

II.2.4. LE SERVICE ANALYSE ECONOMIQUES, STATISTIQUES ET SURVEILLANCE DES INTERMEDIAIRES FINANCIERS (SAESSIF)

Ce service est chargé d'effectuer des analyses socio-économiques et financières de la province ainsi que la gestion de la bibliothèque de la direction provinciale et assure le contrôle des intermédiaires agréés et autres agents économiques de la province soumis aux dispositions légales et règlementaires.

Pour accomplir ses attributions, ce service est divisé en deux bureaux notamment ; le bureau analyse économique et statistiques, le bureau Surveillance des intermédiaires financiers.

1. Bureau Analyse Economique et Statistiques

Il effectue les analyses socio-économiques et financières sur les activités de la province.

De ce fait, il assure la collecte et la production des statistiques de la province et procède à des enquêtes sur terrain pour accueillir un certain nombre d'informations sur le niveau général des prix des biens de consommation courante. Il contrôle également le volume d'importation à travers les déclarations qui sont transmises régulièrement par les intermédiaires agréés après validation par leurs services. Il en est de même des mouvements des capitaux à l'entrée comme à la sortie du territoire national.

Au cours de notre stage, nous avons fait une descente sur terrain pour récolter les prix des biens de consommation courante sur les principaux marchés de la ville de Goma pour le mois d'octobre 2011

Cette opération consistait à aller au marché des biens de consommation, après récolte, les comparer à ceux du mois passé. Cette opération se fait à la fin de chaque mois.

Après récolte, le service SAESSIF à travers son bureau Analyses Economique et Statistiques, nous avons fait une deuxième opération qui consistait à comparer les prix des biens récoltés à ceux récoltés au mois passé.

Pour arriver au terme de l'analyse, nous avons calculé les variations et en déduire une conclusion.

Calcul des variations

Vo =

Avec Vo : variation des prix en %

A : le prix du mois passé

B : le prix du mois en cours

Exemple :

Tableau n° 3 Evolution de prix des biens de consommation courante

Produit

Unité

30/09/2011

30/10/2011

Variat° en %

1

Manioc, sac de 100 kg

Sac

30 310,00

30 080,00

-0,76

2

Haricot, sac de 100 kg

Sac

65 900,00

70 500,00

+7

3

Sucre sac de 50 kg

Sac

62 350,00

78 020,00

+25,13

4

Riz sac de 50 kg

Sac

52 950,00

49 820,00

-5,9

5

Maïs, sace de 100 kg

Sac

38 130,00

41 360,00

+8,47

6

Farine de froment de 50kg

Sac

47 890,00

45 120,00

-5,78

7

Viande de boeuf (rôti)

Paquet de

3 750,00

3 000,00

-20

8

Poisson (makayabu)

Murongo

23 250,00

23 500,00

+1,07

9

Fretins

Unité

4 500,00

4 500,00

0

10

Poulet vif local

Kg

10 500,00

10 340,00

-1,52

11

Pomme de terre

20 litres

250,00

250,00

0

12

Huile de palme

5 litres

22 300,00

28 200,00

+26,45

13

Huile végétale

Boite

10 230,00

10 340,00

+1,07

14

Lait NIDO de 400g

Kg

5 580,00

4 700,00

-15,77

15

Sel de cuisine

Kg

400,00

400,00

0

16

Café

Verre

1 480,00

1700,00

+14,86

17

Thé, verre de 25cl

Kg

350,00

300,00

-14,28

18

Soja

Kg

1 150,00

800,00

-30,43

19

Arachide

Verre

18 500,00

1800,00

-2,70

20

Bière Primus 72 cl

Bouteille

1 200,00

1 100,00

-8,33

21

Boisson sucrée

Bouteille

500,00

500,00

0

22

Aspirine, une cure

Sachet

200,00

200,00

0

23

Bactrim, une cure

Sachet

300,00

300,00

0

24

Cigarettes super match

Paquet

600,00

800,00

+33,33

25

Eau, 10ml

10m 3

2 924,15

2928,11

+0,13

26

Electricité

KWh

112,50

110,50

-1,79

27

Savon de ménage

Pièce

200,00

200,00

0

28

Savon médical

Pièce

300,00

235,00

-21,66

29

Ciment sac 50kg

Sac

14 150,00

14 100,00

-0,35

30

Tôle ondulé

Pièce

7 650,00

7 990,00

+4,44

31

Pétrole

Litre

1 300,00

1 300,00

0

32

Charbon de bois

Sac

23 000,00

23 500,00

+2,17

33

Allumettes, paquet

Paquet

250,00

188,00

-24,8

34

Essence

Litre

1800,00

1600,00

-11,11

35

Tissu wax super soso

6 yards

11 160,00

12 220,00

+9,49

36

Course mini bus

Course

400,00

400,00

0

37

Transp vedette Gom BKV

Course

47 000,00

47 500,00

+1,06

Pour calculer Vo, on aura Vo = (30080 - 300310) x 100 = -0,76%

30310

Ce -0,76% signifie que par rapport au mois de septembre écoulé il y a eu une baisse de 0,76% du prix du bien Manioc sur les marchés de Goma.

Pour calculer la variation totale, on prend la somme des variations qu'on divise par le nombre total des produits échantillonnés.

Vt = Vo Pour notre cas Vt = - 30,34 = - 0,82

N 37

Avec ;

Vt  : variation totale

Vo  : variation par produit

N  : nombre de produit ou bien de consommation.

2. Le bureau Surveillance des Intermédiaires Financiers

Ce bureau assure le contrôle des intermédiaires financières bancaires (les banques commerciales) et non bancaires (messageries financières, les bureaux de change ; les IMF, les COOPEC) et autres acteurs économiques de la Province du Nord Kivu soumis aux dispositions légales et règlementaires.

En effet, pour accomplir ses tâches, ce bureau procède de deux manières dans le cadre de supervision et contrôle des intermédiaires agréés. Il le fait soit par un contrôle sur pièce soit par un contrôle sur place.

1°) Le contrôle sur pièce

C'est le contrôle permanent de la situation de la situation financière et prudentielle d'une banque effectué sur base des états et autres documents périodiques communiqués à la BCC. Son but est d'assurer un rôle de prévention et d'alerte en pratiquant une analyse continue et réactualisé de la situation financière et réglementaire de tous les établissements vis-à-vis de l'ensemble des règlements bancaires.

Son inconvénient est qu'il occasionne une perte de temps car n'est pas toujours complet, et laisse des zones d'ombres qu'il faudrait tirer au clair par une descente sur terrain.

2°) Le contrôle sur place

Est constitué des vérifications effectuées sur site auprès des intermédiaires agréés. Ces opérations sont opérées en principe dans un ordre de programme annuel arrêté par la Direction de supervision des intermédiaires financiers « DSIF » sur base des propositions émanant des entités en charge du contrôle sur pièce et des thèmes retenus et approuvés par la Haute Direction.

Ce contrôle a pour buts essentiels d'assurer le contrôle du degré de la sincérité et de l'exhaustivité de l'information comptable, de s'assurer du respect de la règlementation et gestion de l'établissement et sur ses perspectives.

Son avantage est qu'il permet à la BCC d'avoir de certitudes sur les opérations qu'avait effectué l'établissement contrôlé.

Ainsi, il ne laisse pas de zones d'ombres, et permet à la BCC de remonter facilement le cycle comptable. Mais son inconvénient est qu'il exige plus de moyens c'est-à-dire occasionne plus des dépenses pour la BCC, notamment les frais de mission et autres alloués aux agents qui descendent sur terrain.

Pour effectuer ce contrôle, ce bureau se sert des textes légaux et règlementaires comme guide.

Au cours de notre stage nous avons lu certains textes dans le journal officiel de la RDC portant sur tous les textes légaux et règlementaires qui régissent la Banque Centrale ainsi que toutes les dispositions applicables aux banques agréées, aux IMF, aux COOPEC, et autres intermédiaires financiers. Parmi les textes légaux et règlementaires que nous avons lus, voici quelques un à titre illustratif.

Les textes légaux

La loi n°002/2002 du 02 février 2002 portant dispositions applicables aux coopératives d'Epargne et de crédit.

Cette loi a pour objet de définir un cadre spécifique aux Coopératives d'Epargne et de Crédit destiné à sauvegarder les particularités inhérentes à leurs modalités d'organisation et de fonctionnement, sans remettre en cause leur statut d'Etablissement de crédit.

Ce texte légal a complètement remodelé le système financier national, en définissant un cadre unique applicable à toutes les entreprises ayant en commun la réalisation des opérations de banque, sans cependant affecter les particularités de chaque catégorie d'Etablissement de crédit.

Est considérée comme coopérative d'épargne et de crédit tout groupement des personnes à capital variable, doté de la personnalité morale et fondé sur les principes d'union, de solidarité et d'entraide mutuelle et ayant principalement pour objet de collecter l'épargne de ses membres et de leur consentir du crédit.

En ce qui concerne les modalités d'application, la présente loi s'applique aux Coopératives d'épargne et de crédit exerçant leurs activités sur le territoire de la RDC.

En ce qui concerne la constitution, la COOPEC est constituée conformément à la présente loi sous forme de coopérative à capital variable ayant principalement pour objet de collecter l'épargne de ses membres et de leur consentir du crédit.

Pour qu'une COOPEC soit agréée, il faut qu'elle introduise la lettre de demande d'agrément comportant les informations ci-dessous citées :

· Le statut dûment signé par les fondateurs ;

· Le P.V de l'assemblée Générale constitutive ;

· La déclaration de fondation ;

· Les noms, adresses, et profession des dirigeants ;

· Les pièces attestant des versements effectués à titre de souscription au capital ;

· Les prévisions d'activités d'implantation et d'organisation ;

· Le délai des moyens techniques et financiers ainsi que les ressources humaines que la COOPEC entend mettre en oeuvre au regard de ses objectifs ;

· Les règles et procédures comptables et financières ;

· Tous les autres documents et information susceptible d'éclairer la décision de la Banque Centrale.

Le gérant est nommé par le conseil d'administration qui fixe les modalités de son engagement et de son licenciement.

Si une coopérative d'épargne et de crédit enfreint une disposition légale ou règlementaire afférente à son activité, n'obtempère pas à une injonction ou ne tient pas compte d'une mise en garde, la Banque Centrale peut prononcer l'une des sanctions disciplinaires suivantes :

Le blâme, l'interdiction d'effectuer certaines opérations ou activités, la suspension ou la démission d'office des dirigeants responsables, la révocation du commissaire aux comptes, le retrait d'agrément.

La loi n°003/2002 du 02 février 2002 relative à l'activité et au contrôle des établissements de crédit.

Cette loi définit les modalités applicables à la constitution, l'agrément et le fonctionnement des établissements de crédit. Elle est mise à la disposition de la Banque Centrale comme guide pour toute décision qu'elle veut prendre en ce qui concerne les établissements de crédit.

La loi n°005/2002 du 07 mai 2002 relative à la constitution, à l'organisation et au fonctionnement de la Banque Centrale du Congo.

Articulée au tour de quatre titres, la présente loi a comme objectif principal de garantir à la RDC, par le biais de sa Banque Centrale, une politique monétaire globale avec comme toile de fond la recherche de la prospérité.

Le premier énumère les dispositions relatives à l'indépendance de la Banque Centrale. Il précise et élargit sa mission en lui donnant les moyens juridiques appropriés.

Cette indépendance se situe spécialement à l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique monétaire qui doit viser l'objectif principal de stabiliser le niveau général des prix est susceptible à tour de renforcer la confiance du public dans la monnaie nationale.

Le deuxième titre détermine les organes de la Banque Centrale ainsi que leur mode de fonctionnement dont nous avons précédemment parlé.

Le troisième titre définit les rapports entre la Banque Centrale et le Gouvernement. La Banque Centrale entretient des rapports avec le gouvernement par le canal du ministère ayant les finances dans ses attributions.

En fin le quatrième titre intitulé « Des dispositions transitoires et finales », la loi prévoit que la Banque Centrale, pour une période d'un an, à compter à la date de l'entrée en vigueur de la présente loi, pourra sous certaines conditions, consentir à l'Etat, des avances directes en vue de lui permettre de faire face aux fluctuations des ses recettes.

Les textes règlementaires

· La règlementation de change en RDC édition 2003 ;

· Instruction n°1 suivant modification n°1 du 18 décembre 2001 aux IMF ;

· Instruction administrative n°006 du 13 juillet 2006 régissant les messageries financières ;

· Instruction n°004 aux banques.

A coté de ces deux bureaux, il y a un organe de support où sont logés tous les textes légaux et réglementaire ; les publications de la Banque Centrale et autres ouvrages.

Cet organe du service SAESSIF appelé la documentation diffuse les publications de la Banque Centrale et gère la bibliothèque.

La bibliothèque

La Banque Centrale du Congo, direction provinciale de Goma met à la disposition du public une bibliothèque pour que celui-ci sache avec suffisance ce qu'elle est et aussi d'autres ouvrages de culture générale.

Gérée par un bibliothécaire qui met à la disposition des lecteurs un répertoire qui reprend la liste de tous les ouvrages, l'accès à la bibliothèque est gratuit sauf qu'il faut se présenter avec sa carte d'électeur, son passeport, sa carte d'étudiant,...

On y trouve aussi des textes légaux et règlementaires, des rapports annuels et mensuels de la Banque Centrale et d'autres ouvrages publiés par les agents de la Banque Centrale.

Parmi les ouvrages de culture, citons : des ouvrages d'économie, de gestion, de finance, de comptabilité, du droit, des sciences humaines, de l'informatique, de la géographie et d'histoire.

Ravitaillement de la bibliothèque

a. Ravitaillement au niveau local

La direction provinciale de Goma achète des ouvrages dans la librairie TUENDELEYE.  L'expression du besoin et la procédure d'achat restent les mêmes que celles vues au niveau du service administratif.

b. Ravitaillement au niveau du siège

La Banque Centrale par le canal de sa direction des études veut renforcer la capacité de ses agents en mettant à leur disposition des outils ou manuels qui serviront de guide pour l'amélioration des conditions de travail.

C'est pourquoi, elle envoi des ouvrages au niveau local pour essayer d'atteindre ce but. Les ouvrages venant du siège sont achetés aux grandes librairies du monde notamment en France et en Belgique.

II.2.5. LE SERVICE TECHNIQUE

Ce service est un support technique avec des attributions spécifiques et parait le plus important car sans énergie électrique, avec des pannes techniques, la banque ne saurait pas travailler.

Pour pallier aux différents problèmes qui peuvent survenir, la Banque Centrale du Congo prévoit une direction qui s'occupe des problèmes techniques et au niveau local un service technique qui a pour attributions de :

· Veiller au bon fonctionnement du matériel informatique et de télécommunication ainsi que de la fourniture de l'énergie électrique ;

· Assister les utilisateurs dans leurs tâches informatiques ;

· Gérer et faire la maintenance du charroi automobile ;

· Entretenir et assurer la maintenance des immeubles, des équipements incorporés à ces immeubles et les matériels de sécurité.

Pour effectuer toutes ces opérations, ce service est divisé en trois bureaux ; il y a le bureau Logistique, le bureau Informatique et le bureau Sécurité.

1. Le bureau Logistique

Ce bureau se charge de l'entretien du charroi automobile, des immeubles et des matériels incorporés à ces immeubles.

Au-delà de cela, la Banque Centrale pour ne pas perdre ses machines ainsi que les données informatiques doit maintenir son courant stable.

De ce fait, elle utilise en plus de l'énergie électrique produite la SNEL un générateur communément appelé « groupe électrogène ». Celui-ci est couplé à u système d'onduleur de grande capacité de type TRIMOD.

· En ce qui concerne l'électricité, la Direction Provinciale possède sa propre ligne qui permet d'avoir du courant régulièrement.

· Dotée d'un groupe électrogène de 66 KVA, la DP supplée la défaillance du courant de la SNEL. En ce qui concerne la maintenance chaque matin le responsable du bureau fait une ronde en commençant par le générateur où il vérifie le niveau du carburant, la quantité consommée, le voltage et le niveau d`huile (lubrifiant). Cette vérification permet au technicien de savoir quand faut-il effecteur l'entretien et/ou l'approvisionnement en carburant.

· Au-delà de cela il y a un TRIMOD (un réseau ondulé) qui comprend 9 modules et 96 Batteries et permet de maintenir stable le mouvement de coupure effectué par le courant de la SNEL et du générateur.

· Une cabine d'inversion : qui sert d'intermédiaire pour quitter de la SNEL au générateur automatiquement c'est-à-dire sans qu'il n'y ait intervention de l'homme.

Ce bureau se charge aussi de faire l'entretien et la gestion d'antenne parabolique et intervient en cas de nécessité à certaines pannes techniques.

2. Le bureau Informatique

Des infrastructures

Le système d'information de la Banque Centrale du Congo est constitué d'un réseau informatique appelé BANCONET constitué de plus de 80 serveurs et de #177; 2000 postes de travail. Tous les serveurs sont situés au siège dans un local appelé Salle Technique et du matériel de communication.

Le matériel de communication appelé VSAT constitué c'une antenne parabolique, d'un amplificateur, d'un modem, un Switch reliés entre eux par les câbles. Ce réseau relie le siège à toutes les directions et agences

Du coté logiciel

La principale application qu'utilise la Banque Centrale du Congo s'appelle NAVISION. Ce dernier est intégré du fait qu'il contient plusieurs programmes ou applications à l'intérieur.

Au-delà de cela, il y a d'autres applications non intégrées à NAVISION mais ayant u lien avec cette dernière, nous pouvons citer ISIS pour la télécompensation, SET pour la gestion de cours de change.

Du coté bureautique

On utilise

· Microsoft Office 2010 qui contient tous les logiciels bureautiques notamment MS WORD, MS EXCEL, MS Power Point, Ms Outlook,...

· Tous les serveurs sont pilotés par un système d'exploitation Windows Server 2008 pour les serveurs ;

· Les postes de travail sont gérés par Microsoft XP et Windows 7.

Le système d'information comprend également un site web de la banque : www.bcc.cd pour le public et un site intranet appelé portail pour les informations internes ; pour y accéder il faut être agent de la banque.

Pour la communication, on utilise les applications Windows Messenger et MS OUTLOOK notamment.

3. Le bureau Sécurité

Ce bureau assure la protection matérielle de la banque. Pour effectuer cette tâche, il utilise quelques matériels notamment les caméras de surveillance et l'extincteur d'incendie.

1°) Les caméras de surveillance

· Captent les images de zone arrosée.

· Répercutent sur un poste téléviseur.

Tous les mouvements des activités sont visualisés au bureau du directeur provincial attendant la construction très proche d'une salle de télésurveillance.

2°) Extincteurs d'incendie

Sert en cas d'incendie d'arrêter la propagation du feu . Les éléments qui provoquent l'incendie sont : le combustible, la chaleur et l'oxygène. Pour procéder à l'extinction on isole l'un des trois éléments pour étouffer le feu.

CONCLUSION

C'est en ce terme que nous arrivons à la fin de notre rapport de stage, restons reconnaissant envers toute personne ayant contribué d'une manière ou d'une autre à la réalisation de ce travail.

Dans son premier chapitre intitulé présentation de la Banque Centrale du Congo.

Intitulé le déroulement du stage, le second chapitre a porté sur l'organisation et le fonctionnement des différents services ainsi que de ce que nous avons réalisé durant notre séjour à la Direction provinciale de Goma.

Ainsi pendant cette période de 21 jours nous avons atteint les objectifs suivants :

ü Découvrir l'organisation générale de l'entreprise, ses différentes fonctions, ses missions et différentes activités ;

ü Se familiariser à l'ambiance du milieu professionnel ;

ü Améliorer notre savoir en conciliant la théorie apprise au cours à la pratique sur terrain ;

ü Apprendre quelques dont on peut travailler dans une équipe et s'intégrer dans une société.

Par ce que la perfection n'est pas le propre de l'homme, nous suggérons que la direction provinciale de Goma procède à un nouveau recrutement car certains agents assument plus d'une fonction à la fois d'où cumul des fonctions. 

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT II

SIGLES ET ABREVIATIONS III

INTRODUCTION 4

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO ET LA DIRECTION PROVINCIALE DE GOMA 5

I.1. LA BANQUE CENTRALE DU CONGO Erreur ! Signet non défini.

CHAPITRE II. DEROULEMENT DU STAGE 11

II.1. LA DIRECTION PROVINCIALE DE GOMA 11

II.1.1. Historique 11

II.1.2. Situation géographique 11

II.1.3. Missions 11

II.1.4. Attributions 12

II.1.5. Organes 12

II.1.6. Organigramme 13

II.2. DEROULEMENT DES ACTIVITES 14

II.2.1. SERVICE ADMINISTRATIF 14

1. Le bureau Gestion du personnel 14

2. Le bureau logistique 16

3. Le bureau comptable fournisseur/client 18

4. Le Bureau approvisionnement et trésorerie interne 19

5. Le bureau soins de santé (Dispensaire) 22

6. Le bureau surveillance 24

II.2.2. SERVICE DES OPERATIONS BANCAIRES 24

1. Le Bureau Front Office 25

2. Le bureau Back Office 27

II.2.3. SERVICE TRESORERIE 28

1. Le bureau Guichets Professionnels 29

2. Le Bureau Guichets Publics 30

3. Le bureau conservation des valeurs et titres 31

II.2.4. LE SERVICE ANALYSE ECONOMIQUES, STATISTIQUES ET SURVEILLANCE DES INTERMEDIAIRES FINANCIERS (SAESSIF) 32

1. Bureau Analyse Economique et Statistiques 32

2. Le bureau Surveillance des Intermédiaires Financiers 35

II.2.5. LE SERVICE TECHNIQUE 40

1. Le bureau Logistique 40

2. Le bureau Informatique 41

3. Le bureau Sécurité 42

CONCLUSION 44

* 1 Source : Une rétrospective historique de la Banque Centrale 55 ans après.






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote