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Etude du calage, de la validation et des performances des réseaux de neurones formels à  partir des données hydro-climatiques du bassin versant du Bandama blanc en Côte d'Ivoire

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par Yao Blaise KOFFI
Université de Cocody Abidjan - Doctorat  2007
  

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2.3.5. Modèles physico-conceptuels spatialisés

Pour tenter de dépasser les limites de chacune des approches précédentes et des types de modèles correspondants (modèles statistiques trop empiriques, modèles à réservoirs trop peu réalistes, modèles théoriques trop complexes), il apparaît nécessaire de déboucher sur une modélisation hydrologique qui soit à la fois (Ambroise et al., 1982) :

i. "fonctionnelle", c'est-à-dire fondée sur des processus réels, en tirant partie des acquis théoriques pour le choix des variables et paramètres pertinents, tout en simplifiant les modèles correspondants pour les rendre opérationnels ;

ii. "spatialisée", c'est-à-dire fondée sur un découpage de l'espace en unités de fonctionnement relativement homogènes. L'objectif est ainsi de tirer partie des méthodes naturalistes pour définir la structure hydrologique du bassin, la variabilité interne de ses propriétés, et donc intégrer la dimension spatiale dans les modèles.

De tels modèles hydrologiques spatialisés devraient sans doute être de type mixte :

i. déterministe dans leur représentation simplifiée des processus en jeu ;

ii. stochastique dans leur paramétrisation et leur application, pour tenir compte dans les simulations de l'incertitude inévitable sur les paramètres et les variables d'entrées.

A titre d'exemple, il est possible de citer les modèles ALHTAÏR (Ayral, 2005), MARINE (Estupina-Borrel et Dartus, 2003) ou encore TOPODYN (Datin, 1999) ainsi que la plateforme de modélisation MERCEDES (Bouvier et al., 1994). Ces modèles "conceptuels spatialisés" ont été développés en vue de travailler sur la prévision des crues et notamment des crues éclaires. Les modèles globaux, dont font partie les réseaux de neurones formels, sont utilisés dans ce présent mémoire pour la modélisation pluie-débit. Sur quel principe se basent ces modèles ? Quels sont les types d'incertitudes qui apparaissent au cours de l'utilisation de ces modèles ? Ces deux préoccupations trouvent leur réponse dans la section suivante.

2.4. PRINCIPES DE BASE ET INCERTITUDES LIÉES AUX MODÈLES GLOBAUX La majorité des modèles globaux fonctionne selon le principe décrit à la figure 15. Les variables d'entrée du modèle, encore appelées variables de forçage sont le plus souvent des mesures de pluie (P), de température (T) et des estimations de l'évapotranspiration potentielle (ETP). Les variables de sortie sont généralement les débits (Q). Le modèle dépend des variables d'état qui traduisent les caractéristiques du système modélisé (par exemple le taux de saturation en eau du sol, la profondeur de sol, la pente, etc.) et des paramètres représentant

des caractéristiques du bassin qui n'ont pas toujours d'interprétation physique (Gaume, 2004). La figure 15 met également en évidence, de façon simplifiée, le processus de calage d'un modèle pluie-débit global. A partir des variables explicatives utilisées comme entrée, les paramètres du modèle sont ajustés afin d'obtenir une simulation ou une prévision de débit la plus proche possible de la chronique des débits observés ou mesurés.

Figure 15 : Principe de fonctionnement des modèles globaux Pluie-débit

Les différentes sources d'incertitudes existant en modélisation pluie-débit sont représentées sur la figure 15. Au-delà des incertitudes liées à la structure du modèle qui n'est qu'une représentation approximative de la réalité, il existe d'autres incertitudes liées aux observations : la pluie qui tombe effectivement sur le bassin versant n'étant pas celle qui est estimée à partir des mesures des appareils (pluviographe, pluviomètre, etc.). Les incertitudes liées aux entrées du modèle peuvent donc conduire à des incertitudes sur les débits simulés mais aussi sur le jeu de paramètres du modèle.

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