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Etude du calage, de la validation et des performances des réseaux de neurones formels à  partir des données hydro-climatiques du bassin versant du Bandama blanc en Côte d'Ivoire

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par Yao Blaise KOFFI
Université de Cocody Abidjan - Doctorat  2007
  

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7.3. EFFET DE L'AJOUT DES VARIABLES EXPLICATIVES SUR L'ARCHITECTURE ET SUR LES PERFORMANCES DES MODÈLES PMCDs

Dans la présente section, il est résumé les performances des Perceptrons Multicouches Dirigés (PMCDs après ajout des autres variables explicatives comme l'évapotranspiration potentielle (ETP), la température (T), le mois et leurs différentes combinaisons. Le critère de Nash est utilisé comme critère d'évaluation de performance des modèles pendant la phase de validation comme dans le chapitre précédent.

7.3.1. Variation du nombre de retard et du nombre de neurones cachés

Les retards et le nombre de neurones cachés varient en fonction des variables d'entrée. En effet, on remarque que :

i. l'ajout du mois à la pluie en entrée du modèle Perceptron Multicouche a fortement diminué le nombre de retard. On est passé avec cet ajout de 2 mois à 1 mois de retard à Bada, de 10 mois à 4 mois de retard à Marabadiassa, de 11 mois à 3 mois de retard à Tortiya et de 7 mois à 1 mois de retard à Bou. En ce qui concerne la variation du nombre de neurones cachés, on note une hausse sensible à toutes les stations hydrométriques sauf à la station de Bou. En effet, on est passé de 3 à 4 neurones cachés à la station de Bada, de 2 à 7 neurones cachés à la station de Marabadiassa, de 3 à 2 neurones cachés à la station de Tortiya. Pour la station de Bou, le nombre de neurones cachés reste identique, donc ne subit pas d'augmentation ;

ii. l'ajout de l'évapotranspiration à la pluie en entrée du modèle Perceptron a fortement diminué le nombre de retard à toutes les stations sans exception. On est passé pour ce modèle de : 2 mois à 1 mois de retard à la station de Bada ; de 10 mois à 2 mois de retard à la station de Marabadiassa ; de 11 mois à 2 mois de retard à la station de Tortiya et ; de 7 mois à 1 mois de retard à la station de Bou. Pour le nombre de neurones cachés, l'ajout de l'ETP à la pluie en entrée a favorisé son augmentation à toutes les stations sauf à la station de Bou où le nombre de neurones cachés est resté identique et égale à 2 neurones cachés. Pour les autres stations, le nombre de neurones cachés est passé de 3 à 4 à la station de Bada ; de 2 à 3 à la station de Marabadiassa ; de 3 à 5 à la station de Tortiya ;

iii. l'ajout de la température à la pluie en entrée du modèle Perceptron Multicouche se comporte sur le nombre de retard comme l'ajout de l'évapotranspiration. Pour la

variation du nombre de neurones cachés, on note une hausse sensible. En effet, on passe de 3 à 6 neurones cachés à la station de Bada ; de 2 à 5 neurones cachés à la station de Marabadiassa ; de 2 à 4 neurones cachés à la station de Bou. Pour la station de Tortiya, le nombre de neurones cachés reste identique et égale à 3 ;

iv. l'ajout de la température et du mois à la pluie en entrée du modèle Perceptron a fortement diminué le nombre de retard pour l'ensemble des stations étudiées. Le nombre de retard est passé : de 2 à 0 mois de retard à la station de Bada ; de 10 à 4 mois de retard à la station de Marabadiassa ; de 11 à 1 mois de retard à la station de Tortiya et ; de 7 à 1 mois de retard à la station de Bou. En ce qui concerne la variation du nombre de neurones cachés, on note une hausse sensible aux stations de Marabadiassa, Tortiya et Bou. A la station de Bada, on n'enregistre aucun changement du nombre de neurones cachés ;

v. l'ajout de l'évapotranspiration et du mois à la pluie en entrée du modèle Perceptron Multicouche a fortement diminué le nombre retard. Le nombre de retard est passé : de 2 à 0 mois de retard à la station de Bada ; de 10 à 2 mois de retard à la station de Marabadiassa ; de 11 à 1 mois de retard à la station de Tortiya et ; de 7 à 1 mois de retard à la station de Bou. En ce qui concerne la variation du nombre de neurones cachés, on note une hausse sensible seulement à la station de Marabadiassa où le nombre de neurones cachés est passé de 2 à 5. A la station de Tortiya on assiste à une diminution du nombre de neurones qui passe de 3 à 2. Pour la station de Bou, et de Bada le nombre de neurones cachés reste identique, donc ne subit pas d'augmentation.

De façon générale, les résultats montrent que l'ajout de nouvelles variables explicatives à la

pluie diminue le nombre de retard et augmente le nombre de neurones cachés au niveau des

modèles Perceptrons Multicouches Dirigés de simulation (PMCDs) à toutes les stations

hydrométrique d'étude.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille