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L'analyse financière d'une institution sanitaire, cas de l'hôpital Heal Africa, de 2008 à  2010

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par Lydie KASOKI MUHATIKANI
Université libre des pays des grands lacs - Licence en gestion financière 2011
  

Disponible en mode multipage

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    DEDICACE

    A

    - nos très chers parents Marie-Louise MUMBERE, Virginie MUMBERE et Achille MATHE ;

    - notre mari, Daddy KAMBALE KINYOMA ;

    - notre fils, Daniel MUISSA KINYOMA et notre futur bébé ;

    - notre très belle-famille, KINYOMA.

    Lydie KASOKI MUHATIKANI

    REMERCIEMENTS.

    Au terme de ce travail sanctionnant la fin de notre deuxième cycle académique, nos remerciements s'adressent tout droit à l'Eternel Dieu, Créateur de l'univers, pour le souffle de vie qu'il nous a donné et son fils Jésus-Christ, le Sauveur de l'humanité.

    Nous remercions également la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l'Université Libre des Pays des Grands-Lacs, pour l'enseignement de qualité qu'elle a mis à notre disposition et grâce auquel nous avons produit ce travail.

    Nous remercions encore le professeur Seblon MPEREBOYE pour la direction de ce travail, et le Chef des Travaux Joël NEKA MBASA de pour l'encadrement.

    Nous remercions aussi nos parents Marie-Louise MUMBERE et Achille MUMBERE MATHE pour avoir accompli leur devoir parental.

    Nous ne pouvons clore cette page, sans remercier notre mari KAMBALE KINYOMA Daddy, notre belle-famille KINYOMA, nos frères, nos soeurs, nos cousins, nos tantes, nos oncles et tous nos amis et toutes nos connaissances.

    Que tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire et dont les noms ne sont pas repris ici, ne considèrent pas cette omission comme une négligence de notre part. Nous les portons dans notre coeur.

    Lydie KASOKI MUHATIKANI

    RESUME

    Ce travail porte sur l'analyse financière d'une institution sanitaire, cas de l'hôpital Heal Africa, de 2008 à 2010.

    Hormis l'introduction et la conclusion, ce modeste travail comprend trois chapitres :

    ü Le premier est consacré aux considérations théoriques sur l'analyse financière ;

    ü le deuxième est axé sur la présentation de l'hôpital Heal Africa ;

    ü et le troisième présente et traite les données, et interprète les résultats.

    Dans cette étude, il a été question de répondre aux préoccupations suivantes :

    - L'Hôpital Heal Africa parvient-il à maintenir son équilibre financier ?

    - L'Hôpital Heal Africa parvient-il à assurer son autofinancement ?

    - Quel est le niveau de la rentabilité de l'Hôpital Heal Africa ?

    L'objectif primordial était d'examiner la santé financière de l'Hôpital Heal Africa en vue d'en proposer des solutions pour son bon fonctionnement.

    Ainsi, après traitement des données et analyses de résultats, nous avons abouti aux résultats suivants :

    Le fonds de roulement a été positif pour toute la période en étude. Ainsi, l'hôpital Heal Africa maintient son équilibre financier, ce qui confirme notre première hypothèse.

    Le besoin en fonds de roulement a été positif pour toute la période. Ce qui veut dire que l'hôpital éprouve le besoin de financement, durant cette période, pour son exploitation.

    La trésorerie nette a été positive pour les trois années. Cela montre qu'il y a eu des liquidités. Le ratio de solvabilité a été très supérieur à 1, c'est-à-dire que l'hôpital peut faire face à toutes ses dettes en cas de liquidation. Les ratios de liquidité réduite et immédiate sont supérieurs à 1 pour les années 2008 et 2009, et inférieurs à 1 pour l'année 2010.

    Dans la démarche de la vérification des hypothèques du travail, nous avons utilisé la méthode analytique qui nous a permis de dégager certains indicateurs de la structure et de la performance financière, laquelle méthode a été appuyée par la technique documentaire qui a conduit à consulter les états de synthèse de l'Hôpital Heal Africa.

    Toutes ces considérations nous poussent à confirmer nos hypothèques.

    SUMMARY

    This work concerns the financial analysis of a sanitary institution, case of the hospital Heal Africa, from 2008 till 2010.

    Except the introduction and the conclusion, it modest work includes three chapters:
    - The first one is dedicated to the theoretical considerations on the financial analysis;
    - The second is centred on the presentation(display) of the hospital Heal Africa;
    - And the third presents and treats(handles) the data, and interprets the results(profits).
    In this study, it was necessary question to answer the following concerns:
    - Does the Heal Africa hospital succeed in maintaining its financial balance?
    - Does the Heal Africa hospital succeed in assuring (insuring) its self-financing?
    - What is the level of the profitability of the Hospital Heal Africa?

    The essential objective was to examine the financial health of the Hospital Heal Africa to propose it solutions for its smooth running.

    So, after data processing and analyses of results (profits), we ended in the following results(profits):

    The working capital was positive for all the period in study. So, the Heal Africa hospital maintains its financial balance, what confirms our first hypothesis.
    The need in working capital was positive for all the period. What means that the hospital tries(feels) the need of financing, during this period, for its exploitation(operation).
    The clear(net) finance was positive for three years. It shows that there were liquid assets. The debt(solvency) ratio was very upper to 1, that is the hospital can face all its debts in case of liquidation. Ratios of reduced and immediate liquidity is superior to 1 for 2008s and 2009, and lower than 1 for year 2010.

    In the approach(initiative) of the check of the mortgages of the work, we used the analytical method which allowed us to loosen(to kick away) certain indicators of the structure and the financial performance, which method was rested(supported) by the documentary technique which led(drove) to consult the states of synthesis of the Hospital Heal Africa.
    All these considerations urge us to confirm our mortgages.

    O. INTRODUCTION GENERALE

    O.1. PROBLEMATIQUE

    Les entreprises et autres organisations ont besoin d'une bonne santé financière qui leur permettra d'assurer leur survie. En effet, toutes les opérations d'une entreprise ont une traduction financière ; de ce fait, l'analyse financière occupe une place privilégiée dans la gestion de l'entreprise. L'analyse financière propose des outils permettant d'établir un diagnostic sur la santé financière de l'entreprise, sur son équilibre financier et sur sa rentabilité.1(*)

    On parle aussi de l'analyse financière d'une entreprise, lorsque cette analyse consiste à passer en revue les matériaux et outils permettant de porter le jugement sur l'activité, la rentabilité et la structure financière de l'entreprise.2(*)

    L'évaluation financière permet, au-delà du diagnostic financier, d'attribuer une valeur à l'entreprise. Le diagnostic financier a pour mission essentielle de porter un jugement sur la politique financière passée adoptée par l'entreprise. Il facilite également la prise des décisions au sein de la firme.3(*)

    Cette étude s'intéresse à l'analyse financière d'une institution sanitaire de la ville de Goma : « Hôpital Heal Africa ». Cette entreprise est appelée à assurer la continuité. Pour y arriver, elle doit être en bonne santé financière. Or, compte tenu des difficultés de différents ordres, beaucoup d'entreprises de la RDC, en général et de la ville de Goma en particulier, se trouvent confrontées à une situation qui ne leur permet pas d'atteindre leurs objectifs. C'est dans cette perspective, qu'il nous a paru nécessaire de pouvoir mener une étude portant sur l'analyse financière d'une institution sanitaire, cas de Heal Africa, de 2005 à 2007.

    Poursuivant cette démarche, nous sommes partie de la question principale résumée en ce terme : l'hôpital Heal Africa a-t-il été en bonne santé financière de 2005 à 2007.

    De cette question principale, découlent les questions subsidiaires suivantes :

    1. Cet hôpital est-il parvenu à maintenir l'équilibre financier ?

    2. Parvient-il à assurer son autofinancement ?

    3. Quel est le niveau de sa rentabilité ?

    0.2. HYPOTHESE

    L'hypothèse de travail est une idée directrice, une tentative d'explication des faites formulées au début de la recherche. Il est destiné à guider l'investigation et à être abandonné ou maintenu selon le résultat obtenu.

    Ainsi, à la question principale, nous postulons que Heal Africa serait en bonne santé financière et aux questions spécifiques, nous émettons les hypothèques suivantes :

    - Heal Africa maintiendrait son équilibre financier ;

    - Il assurerait son autofinancement ;

    - L'hôpital Heal Africa aurait un niveau de rentabilité élevé.

    0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    Il est unanime pour tous les hommes de science qu'on puisse montrer l'importance que revêt le sujet à étudier, en tant que le thème de recherche d'une façon générale, le but poursuivi par toutes les entreprises, tant commerciales qu'industrielles est la réalisation du bénéfice, en vue de stabiliser leurs activités.

    Ce travail revêt un double intérêt : scientifique et pratique.

    @ Sur le plan scientifique : ce travail constitue un document référence pour toute recherche ayant trait à l'étude de l'analyse financière.

    @ Sur le plan pratique : les résultats de cette recherche vont constituer un outil nécessaire pour les investisseurs dans le projet sanitaire, afin qu'ils puissent réorienter le mode de gestion de leurs unités.

    0.4. DELIMITATION DU SUJET

    Notre travail porte sur la présentation et analyse financière de l'hôpital Heal Africa de 2006 à 2009. Le choix de cette intervalle de temps et justifié par la disponibilité des données comptables indispensables à notre étude. C'est ainsi que nous voulons analyser les données comptables pour s'assurer de la santé financière de l'hôpital Heal Africa.

    0.5. METHODOLOGIE

    Pour collecter les données nécessaires à notre travail, nous avons fait recours aux méthodes et techniques suivantes :

    - Technique documentaire : elle nous a permis de réunir toutes les données nécessaires et tirer profit évidemment l'essentiel relatif à notre thème de recherche.

    - Interview libre : c'est un processus de la communication pour recueillir des informations en relation avec le but fixé. Cette technique nous a permis de recueillir des informations auprès de l'administrateur et du comptable de Heal Africa relatives à notre thème de recherche.

    - Méthode descriptive : elle consiste à présenter un fait ou un phénomène sans toute fois faire un commentaire ou aucune critique. Elle nous a aidé à décrire l'entreprise sanitaire Heal Africa dans son ensemble.

    Chapitre premier :

    CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'ANALYSE FINANCIERE

    I.1. DEFINITION DE L'ANALYSE FINANCIERE

    L'analyse financière est une démarche qui s'appuie sur l'examen critique de l'information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tiers (donc de tout) le plus objectivement possible sa performance financière et économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion,...), sa solvabilité (risque potentiel qu'elle présente pour les tiers, capacité à faire face à ses engagements,...) et enfin, son patrimoine.4(*)

    L'analyse financière s'attache à étudier les entreprises afin d'apprécier leur solvabilité et leurs performances. Le diagnostic financier doit ainsi procéder à une anticipation ou énoncé un pronostique sur l'évolution prévisible de l'entreprise, de la situation financière et de ses équilibres financiers5(*).

    I.2. L'ANALYSE FINANCIERE DU BILAN

    L'étude financière du bilan constitue l'aspect essentiel de « l'analyse financière stratégique ». Elle repose sur l'examen d'un état comptable (le bilan) établi principalement sur la base d'une normalisation. Cette dernière qu'elle soit d'origine nationale ou internationale implique des contraintes formelles qui affectent parfois la signification économique et financière du bilan. Elle présente en revanche l'avantage de fournir un matériau informatique relativement uniforme sur lequel les analystes financiers peuvent mettre en oeuvre des principes d'analyses généraux et grâce auxquels ils peuvent établir des comparaisons significatives.

    La première méthode d'étude du bilan consiste à mettre en évidence de « grandes masses » regroupant les postes en sous ensembles significatifs. Elle conduit à une représentation synthétique du bilan qui permet de dégager et de calculer les notions fondamentales de fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie.

    La confrontation entre grandes masses du bilan permet par la suite de formuler la relation fondamentale sur lesquels repose le fonctionnement de l'entreprise à court, à moyen et à long terme.

    I.2.1. Structure comptable et approche financière du bilan

    Le bilan est établi selon des présentations qui se différent selon les pays ou les périodes. Pourtant quelle qu'en soit la présentation, cet état comptable obéit aux principes généraux de construction qui en font un privilège de l'analyse financière de l'entreprise.

    Section 1ère. De l'approche juridique à l'approche financière du bilan

    Le bilan constitue la représentation du patrimoine d'un agent économique : entreprise individuelle, société, association, coopérative, en ce sens qu'ils constituent toujours la modélisation du concept juridique de patrimoine quelles que soient les conventions formelles qui président à sa présentation. Mais cette modélisation se prête à une approche analytique qui permet de faire apparaître les caractéristiques majeures de la structure financières.

    §1. Les droits patrimoniaux

    Les droits patrimoniaux confèrent à leur bénéficiaire un pouvoir sur des choses (droit de propriété) ou la possibilité d'obtenir des prestations d'une autre personne (droit de créance)6(*). Le bilan les récapitule à l'actif sur la base d'une évaluation monétaire de chaque composante.

    §.2. Les engagements patrimoniaux

    Les engagements patrimoniaux correspondent à des obligations que l'entreprise doit se reconnaitre à une date donnée. Ils sont recensés au passif du bilan.Ces engagements peuvent être différenciés à raison de leur origine. Les uns constituent en effet la conséquence d'une décision volontaire alors que les autres correspondent à des obligations imposées à l'entreprise.

    Section 2ème. L'approche financière et juridique du bilan

    L'approche juridique du bilan permet d'insister sur l'opposition entre les droits et les obligations qui sous-entend l'opposition entre l'actif et le passif, alors que l'approche financière permet à son tour d'introduire la référence à la relation entre les sources des fonds (ressources) réunis par l'entreprise et les emplois auxquels ces fonds sont alloués7(*).

    §1. Le passif du bilan : engagements patrimoniaux et sources de financement

    Dans une perspective juridique, on a réalisé que le bilan recense les engagements contractés par l'entreprise. Mais dans la plupart des cas, ces engagements ne sont que la contrepartie d'apports reçus, soit en monnaie, soit en nature. En ce sens, le passif apparaît à la fois comme une récapitulation des engagements contractés (optiques juridiques) et comme l'inventaire des apports des fonds ou sources de financement reçus par l'entreprise (optique financière).

    §2. L'actif du bilan : droits patrimoniaux et emplois de fonds

    Quant à l'actif du bilan, il recense les droits de propriété et de créance détenus par l'entreprise à une date donnée. Mais, ces droits ont été nécessairement acquis à une date antérieure : leur acquisition a alors exigé une remise de monnaie, c'est-à-dire un emploi de fonds8(*).

    Section 3ème. Equilibre du bilan et sa signification

    1. Equilibre bilantaire

    Le maintien d'une égalité entre les montants totaux inscrits à l'actif et au passif constitue une règle qui doit être strictement respectée lors de l'établissement du bilan. Cette règle traduit le principe financier fondamental qui sous-entend la constitution du patrimoine d'une entreprise ou de toute autre entité économique.

    L'équilibre du bilan peut en effet être justifié d'un point de vue financier, grâce à deux formulations complémentaires. Dans une première formulation, on peut relever que, si le passif recense les sources de fonds rassemblés par l'entreprise, l'actif recense dès lors rester sans emploi. Inversement, aucun emploi n'est possible s'il n'est pas appuyé sur une source de fonds. Dans ces conditions, l'égalité nécessaire entre le montant des financements obtenus par l'entreprise et celui des emplois qu'ils permettent de réaliser.

    Dans une deuxième formation, on peut observer que le montant total du bilan correspond à celui de l'enveloppe globale de fonds que l'entreprise a obtenue grâce aux rapports de ses propriétaires et d'autres partenaires créditeurs (fournisseurs, banquiers, pouvoirs publics, ...). Cette même enveloppe se trouve présentée au bilan selon deux classifications distinctes, mais complémentaires. Le passif propose une classification de cette enveloppe selon l'origine ou la source des fonds : quant à l'actif, il présente entre ventilation de la même enveloppe selon les destinations ou les emplois des fonds.

    Dès lors l'égalité des montants globaux figurant à l'actif et au passif est nécessaire, non pour des raisons techniques ou conventionnelles, mais, parce qu'elle traduit une identité fondamentale entre l'actif et le passif qui ne sont que deux présentations différentes de la même grandeur économique9(*).

    2. Prise en compte du résultat

    A la fin de chaque exercice comptable l'entreprise dégage un résultat qui apparaît comme la sanction globale de son activité. Si le résultat correspond à un bénéfice. C'est que l'activité de la période écoulée se trouve sanctionnée de façon favorable. Les produits ayant excédé les charges, l'entreprise a crée une richesse supplémentaire qui constitue une source de fonds additionnels : le bénéfice apparaît alors comme une ressource qui vient augmentait le passif de l'entreprise.

    Si le résultat correspond à une perte, c'est que l'entreprise comme les charges qui excédent ses produits. Elle a donc détruit la richesse : elle a employé des fonds de façon stérile. Dans ces conditions, la perte peut faire l'objet de deux inscriptions théoriquement équivalentes dans le bilan. Elle peut être soustraite au passif puisqu'elle signale une destruction de ressources. Elle pourrait être également considérée comme un emploi de fonds er être alors inscrite positivement à l'actif.

    I.2.2. Présentations normalisées du bilan : une analyse comparative

    La formulation des règles générales concernant l'analyse financière du bilan se heurte d'emblée à un problème de méthode. Les modèles retenus pour la présentation et l'établissement du bilan varient en effet d'un pays à l'autre et dans une certaine mesure, d'une entreprise à l'autre. Dans ces conditions, il est aisé de conclure à l'impossibilité d'énoncer des principes généraux d'analyse du bilan et de limiter les ambitions du diagnostic financier à l'identification de quelques recettes empiriques, adaptées au contexte de chaque pays et de chaque entreprise.

    1. Principes communs de présentation

    Quels que soient les modèles retenus pour leur élaboration, les bilans sont toujours construits sur la base des règles communes de présentation.

    En premier lieu, ils font toujours apparaître de façon séparée les droits patrimoniaux accumulés par l'entreprise à une date donnée et des engagements patrimoniaux contractés à la même date. Cette séparation se traduit le plus souvent par une présentation du bilan S/F d'un tableau à deux colonnes reprenant respectivement l'actif et le passif sont représentés « en liste ». Bien entendu, le montant et la composition détaillée de l'actif et du passif ne sont nullement modifiés, quelle que soit la présentation choisie.

    Figure 1. Présentation du bilan « en comptabilité » et « en liste »

    Présentation en comptabilité Présentation en liste

    Actif

    Passif

    Actif

    Passif

    En deuxième lieu, la structure interne de l'actif et du passif est généralement présentée sur la base d'un critère de durée. Les rubriques du bilan sont classées selon un ordre qui tient exclusivement ou principalement compte de la liquidité et de l'exigibilité pour les éléments du passif.

    2. Critère de liquidité et le classement des actifs

    La liquidité d'un actif traduit son aptitude à être transformée en monnaie, dans des délais plus ou moins rapprochés et dans les conditions normales d'utilisation. La liquidité apparaît ainsi comme une propriété générale concernant chaque actif et reflétant sa « maturité ».

    Certains actifs sont déjà détenus sous forme de monnaie (par exemple des avoirs sur in compte courant bancaire) ou doivent être transformés en monnaie à court terme (par exemple des créances sur des clients qui doivent régler dans quelques jours, ou des stocks de marchandises destinées à être vendus prochainement). Ces éléments les plus liquides constituent les actifs circulants et correspondent à des rentrées de fonds espérées à court terme.

    D'autres actifs sont au contraire destinés à être conservés durablement dans des conditions normales de fonctionnement de l'entreprise. Cette dernière doit donc considérer ces actifs comme traduisant des emplois de fonds à moyen ou long terme. C'est pourquoi, on peut les considérer comme des « immobilisations » ou des actifs immobilisés.

    La distinction entre actifs circulants et actifs immobilisés est ainsi liée à l'application d'un critère de durée et reflète principalement la structure à terme de l'actif. Cependant, les présentations introduisent des critères complémentaires pour le classement des actifs, ce qui entraîne une différenciation d'ailleurs limitée de modèles de bilan.

    3. Critère d'exigibilité

    L'exigibilité d'un élément du passif traduit la proximité de son échéance, c'est-à-dire le délai en terme duquel il devra être remboursé chaque élément du passif correspond en effet à un engagement. Mais, les obligations de règlement ainsi contractées par l'entreprise obligent cette dernière à prévoir des paiements repartis dans le temps, selon des échéances très différenciées. Certains éléments du passif comportent pour l'entreprise une obligation ferme de remboursement. Alors que les autres ne comportent aucune contrainte de remboursement à une échéance déterminée. Par ailleurs, certains éléments du passif sont exigibles à court terme, alors que d'autres ne sont exigibles qu'à une échéance éloignée ou indéterminée.

    Section 4ème. Les éléments de différenciation entre les modèles de bilan

    Les principaux éléments qui permettent de différencier les présentations du bilan retenues dans divers pays ont trait :

    @ Soit à l'ordre de classement des actifs et des passifs ;

    @ Soit au mode d'inscription du résultat au bilan ;

    @ Soit à des choix techniques de portée plus ponctuelle.

    C'est toutefois le premier de ces éléments de différenciation qui paraît soulever les problèmes les plus difficiles. Lorsqu'on cherche à établir des analyses financières comparatives entre bilan de sociétés établies dans des pays différents.

    En effet, les classements des actifs, selon leur liquidité et des passifs, selon leur exigibilité constituent une option universelle. Cette option est appliquée selon deux modalités distinctes selon les pays.

    Une première modalité de présentation consiste à classer, les éléments d'actifs dans un ordre de liquidité croissante et les éléments du passif dans un ordre d'exigibilité croissante.

    Une seconde modalité de présentation conduit à classer les éléments d'actifs selon un ordre de liquidité décroissante et ceux du passif dans un ordre d'exigibilité décroissante.

    I.3. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER DE L'ENTREPRISE

    Deux notions sont fondamentales pour apprécier l'équilibre financier de l'entreprise :

    F La solvabilité : capacité de la firme à faire face à ses dettes. Elle mesure l'autonomie, l'indépendance financière de l'entreprise.

    La solvabilité constitue une anticipation de la liquidité.

    F La liquidité correspond à une disponibilité immédiate de fonds. L'entreprise peut être solvable tout en ayant des difficultés à honorer des dettes immédiatement exigibles parce que la liquidité est insuffisante.

    L'analyse financière va tenter d'apprécier si le degré de liquidité des actifs de l'entreprise est suffisamment élevé pour lui permettre de faire face à ses engagements financiers à tout moment, c'est-à-dire pour assurer sa solvabilité. L'appréciation de l'équilibre financier résulte de la confrontation du degré de liquidité des actifs et du degré d'exigibilité des éléments du passif10(*).

    Deux approches complémentaires sont traditionnellement utilisées pour mener l'analyse à l'équilibre financier de l'entreprise : d'une part une approche du bilan par grandes masses par l'intermédiaire du fonds de roulement, d'autre part l'interprétation d'un certain nombre de ration de situation.

    I.3.1. L'équilibre financier et fonds de roulement

    Cette analyse englobe trois concepts :

    - Le fonds de roulement ;

    - Le besoin en fonds de roulement ;

    - La trésorerie.

    Section 1ère. Le fonds de roulement

    A. Définition du fonds de roulement

    L'équilibre financier est réalisé si à un moment donné, l'entreprise peut acquitter ses dettes exigibles, cet équilibre est ponctuel. En effet, l'instant qui suit l'analyse, les actifs et les dettes sont transformés11(*).

    A chaque élément d'actif est associé un degré de liquidité et à chaque élément du passif est associé un degré d'exigibilité. Il convient, pour apprécier l'équilibre financier, de confronter la structure de l'actif à celui du passif pour vérifier la concordance entre la liquidité de l'actif et l'exigibilité du passif.

    Cette vérification est globalement délicate. En effet, les modifications de l'équilibre sont continues du fait de la transformation instantanée des dettes et des créances : il n'est donc pas envisageable d'exiger une corrélation parfaite entre les degrés de liquidité des emplois (actifs) et celui d'exigibilité des ressources (passif).

    En pratique, une concordance imparfaite est jugée suffisante : seuls les éléments du bilan dont le degré de liquidité ou d'exigibilité (faible) sont confrontés. On considère que la détention d'actif à long terme dont le degré de liquidité est faible doit entraîner le recours à des ressources longues.

    a) Calcul du fonds de roulement

    Dans le bilan financier, le fonds de roulement est la différence entre d'une part les ressources permanentes et d'autre part les valeurs immobilisées nettes, soit : FR=CP - VIN12(*)

    Ici, les ressources permanentes sont constituées de :

    - Fonds propres ;

    - Dettes à long et à moyen de terme ;

    - Comptes courants d'associés.

    On peut aussi définir le fonds de roulement comme la marge de sécurité représentée par la fraction des valeurs circulantes qui n'st pas financée par les dettes à court terme, mais par une partie des capitaux permanents : FR= VC - DCT13(*)

    La différence du mode de calcul reflète une différence d'approche :

    - Le calcul par le haut du bilan met l'accent sur la ressource qui est à l'origine du fonds de roulement ;

    - Le calcul par le bas du bilan souligne l'emploi, fait de cette ressource un fonds de roulement ;

    - Les besoins de financement de l'entreprise.

    De façon plus générale, le besoin de financement mis à tout moment est égal :

    - Stocks clients et comptes rattachés créances diverses

    - Dettes fournisseurs et comptes rattachés (dettes fiscales et sociales).

    On peut distinguer dans les besoins de financement la part qui concerne l'exploitation et celle qui touche les opérations hors exploitations qui nous donne les formules suivantes :

    Stocks clients et comptes rattachés créances diverses d'exploitation

    =

    Lorsque le besoin de financement est négatif, il devient une ressource de financement.

    Les ressources de financement : qui excède le besoin de financement suit les fluctuations de l'activité qui provient soit de condition d'approvisionnement, soit de condition de vente. Des raisons accidentelles telles que le temps, les mouvements sociaux, les problèmes de transport peuvent également influencer le niveau de besoin de financement de l'entreprise.

    Section 2ème. Le besoin en fonds de roulement

    1. Définition du besoin en fonds de roulement

    Le besoin de financement tel qu'il a été représenté est très instable dans le temps. Hors, il convient de le financer par des ressources longues, stables dans le temps.

    Quel montant convient-il alors d'adopter ?

    Plusieurs solutions sont offertes à l'entreprise :

    v Elle peut fixer un fond de roulement couvrant en tout moment le besoin de financement et notamment lorsque celle-ci est à son plus haut niveau, mais dans ce cas, elle sera en présence d'une encaisse oisive durant des longues de l'année ;

    v Elle peut également fixer un fond de roulement couvrant un niveau du besoin de financement que les dirigeants de l'entreprise souhaitent couvrir par des ressources longues.

    Le besoin en fond de roulement représente ainsi la synthèse des données objectives, le besoin de financement de l'entreprise et d'éléments subjectifs découlant de la mise en oeuvre de la politique financière de la firme14(*).

    a) Le fonds de roulement et besoin en fond de roulement

    La règle traditionnelle qui exigeait un fond de roulement positif doit ainsi être reformulée : le fond de roulement doit permettre de couvre le besoin de financement de l'entreprise. Or, certaines activités génèrent des ressources de financement d'exploitation ; elles peuvent dans ce cas se satisfaire d'un fond de roulement négatif. C'est le cas par exemple des entreprises de grandes distributions dont les stocks sont peu importants, dont les clients peuvent au comptant et qui disposent des ressources financière importante.

    I.3.2. La trésorerie

    1. Définition de la trésorerie

    On appelle trésorerie la différence entre le montant de l'encaisse (valeur mobilière de placement, banque, caisse) et celui de concourt bancaire courant et soldes créditeurs de banque. Mais la trésorerie est également la résultante de :

    Trésorerie = fond de roulement - besoin en fond de roulement15(*)

    Cette égalité résume le bilan et traduit l'égalité fondamentale entre actif et passif du bilan.

    a) Décisions relatives à la trésorerie

    Le domaine de gestion de trésorerie englobe un ensemble des décisions et opérations que l'entreprise arrête dans une perspective d'ajustement à court terme. Alors que les décisions d'investissement et de financement à terme engagent durablement l'avenir et se prêtent à un effort de préparation rationnelle et volontariste.

    La gestion de la trésorerie présente plutôt un caractère adaptatif, cela signifie seulement que leur initiative financière prise du jour au jour s'inscrivent dans un cadre très largement déterminé par les évolutions souvent imprévisibles de l'environnement et par des multiples décisions internes arrêtées par l'ensemble de fonctions de la gestion de l'entreprise.

    Ainsi, la gestion de la trésorerie se trouve manifestement influencé la décision d'investissements et des financements à terme, mais aussi par des décisions techniques, commerciales, organisationnelles qu'arrêtent des responsables placés à des niveaux hiérarchiques différents et rattachés à toutes les fonctions de l'entreprise.

    Ainsi, d'importante sortie de fonds observée ou prévue font planer la menace d'un déficit de trésorerie et peuvent conduire à recherche des ressources de financement transitoire permettant d'assurer l'ajuster les opérations financière à court terme. Inversement, le constat ou l'anticipation des recettes nettes, abondantes peut lasser prévoir des excédants de liquidités dont il faut alors préparer l'engagement dans les opérations de placement plutôt que de les laisser « dormir » sur des comptes à vue improductifs.

    b) Cycle de trésorerie ou de financement

    C'est le cycle correspondant à la contre partie de cycle d'exploitation et d'investissement. Il concerne d'une part des opérations des prêts et d'emprunt et d'autre part l'acquisition des titres.

    I.4. LA RENTABILITE

    L'analyse de la rentabilité de l'entreprise repose directement sur les données du compte résultat.

    Plusieurs niveaux de rentabilité peuvent être considérés, il convient néanmoins de toujours confronter la rentabilité d'une entreprise avec le risque qui a été pris pour l'atteindre.

    I.4.1. Mesure du résultat

    Le compte du résultat comporte trois niveaux d'analyses : il traduit les conséquences des opérations d'exploitation de l'entreprise, des politiques de financement et enfin des opérations exceptionnelles.

    La présentation du compte de résultat peut se faire sous forme des tableaux ou des listes. Dans ce dernier, il fait apparaître des résultats intermédiaires : résultat d'exploitation, résultat courant, résultat exceptionnel et résultat net.

    I.4.2. Mesure de rentabilité

    La rentabilité est la seconde contrainte de gestion financière qu'il convient de rapprocher du risque pris pour l'atteindre. Elle est le rapport entre un résultat obtenu et le moyen en capital mis en oeuvre pour l'atteindre16(*). La distinction entre capital économique et capital financier fondent les notions de rentabilité économique et de rentabilité financière, ainsi que le mécanisme de l'effet levier.

    I.4.3. Composantes de la rentabilité

    1. Les diverses mesures du résultat et du capital utilisé peuvent être envisagés.

    Mesure du capital

    Capitaux propres

    Capitaux permanents

    Capitalisation boursière

    Immobilisation nette

    Immobilisation brute

    Actif total

    Actif hors élément financier

    Mesure du résultat

    Valeur ajouté

    Excédant brut d'exploitation

    Résultat d'exploitation

    Résultat courant

    Résultat net

    Dividende

    Autofinancement

    Capacité d'autofinancement

    Toutes les combinaisons possibles d'une mesure du résultat et d'une mesure du capital ne donnent pas des appréciations significatives de rentabilité.

    2. Facteurs techniques

    Certains facteurs techniques permettent d'expliquer la formation de la rentabilité.

    - L'efficacité : l'efficacité du capital économique est mesurée par les rations de vitesse de rotation du capital utilisé qui peut être traduit par l'actif total, le montant des immobilisations brutes ou nettes17(*).

    Le ratio le plus fréquemment utilisée est :

    Ce ratio est utilisé pour des activités qui ne nécessitent qu'une structure légère et faible pour les activités de l'industrie lourde.

    - La productivité : c'est le rapport entre la quantité des facteurs produits et la quantité des facteurs consommés. La productivité du facteur travail s'exprime par :

    v Valeur ajoutée

    Qui représente la valeur ajoutée générée par personne employé effectifs. La productivité du facteur capital est traduite par :

    - Valeur ajoutée : qui correspond à la valeur ajoutée créé par des immobilisations brutes fraîches investis immobilisé corporel.

    I.4.4. Rentabilité économique

    Il s'agit d'exprimer le taux de rémunération de l'ensemble des ressources utilisées par l'entreprise, quelles qu'en soient les origines, les fonds propres ou empruntés, à court ou à long terme. C'est la rémunération du captal investi, mesuré par l'actif total qui est considéré.

    Section 1ère. La notion de rentabilité économique

    Trois notions peuvent être envisagées, selon le niveau de résultat qui est pris en compte :

    1. Présentation des ratios

    Si le résultat exceptionnel est trop important et fausse l'appréciation de la rentabilité, il est préférable de retenir le résultat couvant.

    a) Appréciation des rations

    Le ratio (a) mesure la rentabilité de l'ensemble de l'actif qui soit affectée à l'exploitation de la firme ou à l'investissement financier.

    Les ratios (b) et (c) privilégient une mesure de la rentabilité de l'exploitation de l'entreprise. Il est dès lors indispensable qu'un numérateur et un dénominateur concernent exclusivement l'exploitation dans la mesure où le résultat financier, immobilisation financière, valeurs mobilières de placement et comptes bancaires doit également être exclu du dénominateur. Le ratio (c) mesure la rentabilité des capitaux investis en dehors de toute influence de la politique d'amortissement et de financement et est souvent privilégié18(*).

    Section 2ème. Marge et efficacité

    Il peut être utile de décomposer les ratios précédents afin de faire apparaître un ratio de marge et un ratio d'efficacité.

    Par exemple pour le ratio (c).

    Rentabilité économique = marge × efficacité

    La rentabilité économique dépend ainsi d'une part de la politique de prix de l'entreprise et de la gestion de son exploitation, d'autre part de l'efficacité dans l'utilisation de son capital. L'augmentation de la rentabilité économique peut provenir de l'une ou l'autre des composantes.

    I.4.5. La rentabilité financière

    La rentabilité financière mesure la rentabilité de la firme du point de vue de chaque catégorie de pourvoyeurs de fonds, actionnaires ou préteurs.

    Secteur 1ère. La rentabilité du point de vue des actionnaires

    1. Le ratio de rentabilité financière

    Il s'agit à présent d'estimer le taux de rémunération du capital financier, c'est-à-dire la rentabilité de l'investissement réalisé par les propriétaires de l'entreprise. Le ratio le plus fréquemment utilisé est :

    Si le résultat exceptionnel est très important, on peut lui préférer un ratio mettant en oeuvre le résultat courant.

    2. Marge, efficacité et levier financier

    Il est également possible de décomposer le ratio de rentabilité financière en plusieurs composantes : taux de marge nette, efficacité, ratio d'endettement global.

    =×

    Rentabilité financière = marge × efficacité × levier financier

    Les mécanismes du levier financier, mesure de l'endettement global de la firme. La rentabilité financière dépend ainsi de l'efficacité industrielle et commerciale de la vitesse de rotation des capitaux investis, mais également du degré de recours à l'endettement19(*). Ce dernier, en effet, est mécanique : plus l'endettement est élevé, moins toutes choses égalent par ailleurs. Le montant des capitaux propres à rémunérer est important.

    Section 2ème. La rentabilité du point de vue des préteurs

    Les préteurs s'intéressent avant tout à la capacité de remboursement de la firme, ainsi qu'à sa possibilité de payer les charges financières.

    1° La capacité de rembourse, les dettes

    Est mesure par le ratio suivant :

    Le ratio rend compte du nombre d'années qu'il faudrait à la forme pour rembourse ses dettes longues. Si elle consacrait l'intégralité de sa capacité d'autofinancement à ce remboursement, on considère que ce ratio doit être inférieur à trois.

    I.4.6. L'Effet de levier

    Section 1ère. L'effet de levier mesure l'impact du financement par dettes sur le résultat net de l'entreprise et sur la rentabilité financière.

    Il correspond à une notion assez intuitive : lorsque l'entreprise recours à des capitaux empruntés qu'elle rémunère à un taux fixe inférieur à la rentabilité des investissements entrepris, toute augmentation du résultat net revient totalement aux actionnaires, qui accroissent ainsi la rentabilité de leur placement.

    Section 2ème. Endettement et rentabilité financière

    En l'absence d'endettement, rentabilité économique et rentabilité financière sont égales. En présence d'endettement, plusieurs cas peuvent se présenter :

    - R = r, le coût de l'endettement est égal à la rentabilité des actifs ; l'effet de levier ne joue pas et rentabilité financière et économique sont égales ;

    - R r, dans ce cas, l'endettement accroît la rentabilité financière de l'entreprise (effet de levier positif) ;

    - R r, l'endettement diminue la rentabilité financière de l'entreprise (effet de levier négatif).

    I.5. RENTABILITE ET RISQUE

    La rentabilité d'une entreprise ne peut s'apprécier indépendamment de son risque. Or, l'estimation du risque est peu commode dans le cadre des techniques d'analyse financière classique. Si l'endettement constitue un facteur de risque pour la firme, il est loin d'être le seul et il convient, lorsque cela est possible de se tourner vers des instruments de marché pour mesurer le risque de la firme.

    I.5.1. Endettement et risque de l'entreprise

    Plus l'entreprise est endettée, plus son résultat net est sensible à toute variation de la conjoncture. Si l'endettement permet d'augmenter la rentabilité financière de l'entreprise. Il fragilise également cette rentabilité en augmentant sa volatilité.

    I.6. AUTOFINANCEMENT

    Le financement interne ou autofinancement est composé de toutes les ressources générées par l'entreprise. Son niveau est tributaire de la politique de distribution des dividendes adoptés.

    Section 1ère. Définition de l'autofinancement20(*)

    1. Les origines du financement interne de l'entreprise

    1° Il peut tout d'abord provenir des ressources exceptionnelles.

    Le résultat d'opération sur le capital mené par l'entreprise : cessions d'immobilisation (notamment de construction de terrains), cessions de participations dans les filiales qui n'entent plus dans la stratégie définie par les dirigeants de la firme.

    2° Mais le financement interne de la firme est avant tout dégagé pas son activité courante : ce sont les disponibilités qui restent dans l'entreprise après que l'ensemble de ses parties prenante ait été rémunéré.

    2. Le contenu de l'autofinancement

    L'excédant brut d'exploitation dégagé par l'entreprise est affecté à la rémunération des capitaux utilisés (intérêts et dividendes, aux prélèvements en faveur de l'Etat impôt) et des salariés et à l'autofinancement qui regroupe les dotations aux amortissements et le bénéfice non distribué. Le niveau d'autofinancement est ainsi soumis à des contraintes et tributaires de choix opérés par l'entreprise.

    Section 2ème. Les Caractéristiques d'autofinancement

    Le financement interne présente de nombreux avantages pour les dirigeants de l'entreprise, mais n'est pas exempt d'inconvénients pour les actionnaires.

    1. Autofinancement est un moyen de financement très flexible

    Il n'est assorti d'aucun délai de dossier ou d'attente de fonds puis qu'il est dégagé progressivement tout au long de l'exercice.

    2. Autofinancement est parfois le seul financement possible

    C'est le cas notamment, lorsque l'entreprise est déjà lourdement endettés que l'appel aux associés est impossible et que l'accès au marché financier ne peut être envisagé. Il est un multiplicateur d'endettement comme tout financement par fonds propres. Si l'on se réfère aux normes bancaires, un franc de dettes pour un franc de capitaux propres.

    3. Autofinancement est un moyen de financement contrôlé par les dirigeants de la firme

    L'autofinancement est contrôlé par les dirigeants et non par les pourvoyeurs de capitaux, il permet de ce fait une plus grande liberté d'action aux dirigeants, mais limite le droit de regard des actionnaires sur des fonds qui leur appartiennent.

    4. Autofinancement diminue la mobilité du capital

    Il contribue à diminuer la mobilité du capital en maintenant dans son secteur d'origine d'épargne qui y est dégagée. Or, si ces montants étaient distribués aux actionnaires, ceux-ci procéderaient à leur réallocation selon les perspectives des différents secteurs d'activité et des fonds seraient ainsi utilisés de façon plus efficace. Il faut préciser cependant que cette critique n'est recevable que pour la part d'autofinancement correspondant aux bénéfices non distribués.

    Section 2ème. L'importance de l'autofinancement pour le financement de l'entreprise

    Dans la mesure où l'autofinancement traduit l'aptitude de l'entreprise à assurer la reproduction de capitaux qui lui sont confiés, il permet seul de contribuer un financement indépendant et stable et de secréter les fonds grâce auxquels seront remboursés les emprunts souscrits.

    A ce titre, il constitue la fondation sur laquelle pourra s'édifier un politique de financement viable.

    · L'autofinancement traduit en premier lieu l'aptitude de l'entreprise à assurer la reconstitution simple et si possible, la reconstitution élargie, c'est-à-dire la croissance du capital qui s'y trouve engagé ;

    · Il assure en deuxième lieu la compensation des risques portant soit sur certains éléments de l'actifs (provisions pour dépréciation de créances, des stocks,...), soit sur l'ensemble du patrimoine (provisions pour pertes et charges) ;

    · Enfin, il comporte la part du résultat qui se trouve maintenue et réinvestie dans l'activité de l'entreprise.

    Les deux composantes constituent bien une évaluation des ressources nécessaires pour reconstituer les capitaux engagés durablement dans l'entreprise (on parle parfois à leur sujet « d'autofinancement de maintien ».

    La troisième constitue l'apport additionnel qui permettra d'élargir l'outil de travail et donc de développer l'activité (on désigne parfois cette composante sous la dénomination « d'autofinancement de croissance »).

    Autofinancement de « maintien »

    Autofinancement

    = Dotation aux amortissements

    Autofinancement de « croissance »

    + Dotation aux provisions

    + Bénéfice non distribué

    Chapitre deuxième :

    PRESENTATION DU CHAMP DE RECHERCHE : L'HOPITAL HEAL AFRICA

    Le présent chapitre se propose de présenter l'historique, l'objectif et mission, activités et programme, organisation structurelle de notre champ d'étude : l'hôpital Heal Africa.

    Section1ère. PRESENTATION

    HEAL AFRICA est le sigle de Health Education Community Action and Leadership. Il est très connu sous l'ancienne dénomination Docs (Doctors on Call for Service). Il est situé sur l'avenue des Ronds points n° 111 en diagonale avec le bâtiment abritant la banque de développement des états de Grands Lacs (BDGL) et derrière la banque congolaise. Ex : Union de banque congolaise (UBC) dans le quartier les volcans, commune et villa de Goma, province du Nord Kivu en RDC.

    HEAL AFRICA est une asbl avec la personnalité juridique accordée sous le nom de DOCS HEAL AFRICA par l'arrêté ministériel n° 935/CAB/MIN/J/2005 du 30 décembre 2005.21(*)

    Section 2ème. HISTORIQUE DE HEAL AFRICA22(*)

    La RDC a été cité comme étant «  les pires désastres humanitaires depuis la deuxième guerre mondiale » par l'organisation dénommée International Rescue Commitee (IRC).cinq million des personnes sont estimées avoir trouvées la mort dans les conflits depuis les années 1998.

    La région de l'Est du pays où s'opèrent les activités de HEAL AFRICA est caractérisée par les violences extrêmes, les déplacements massifs des populations, les violences perpétrées au plus haut niveau, et l'effondrement de service de santé public.

    Le résultat a été un désastre humanitaire insupportable par aucun autre dans les descentes décades.

    Au milieu de ces conflits les communautés chrétiennes sont les seuls à manifester leur présence dans chaque village et HEAL AFRICA travaille à travers ces communautés en donnant les soins sociaux, physiques et spirituels.

    1. L'historique du conflit

    Depuis 1992, l'Afrique central a été le théâtre d'une série de guerre qui ont été à la base de la mort de plus de 6 millions de personnes. Le Congo a été amené à devenir la région la plus sanglante depuis le déroulement du génocide au Rwanda en1994.Les groupes armés du Congo et ceux des pays voisins continuent à faire la loi et à piller les ressources naturelles d'un pays largement riche en minerais du sous sol dans le monde.

    En 2000, MADELEINE ALLRIGHT avait qualifié cette guerre d'une si grande magnitude et d'un important impact régional comme étant « une première guerre mondiale d'Afrique ».Un accord des prix avait été signé en janvier 2008, mais la stabilité est loin d'être rétablie et les violences continues. Les milieux restante continuent ainsi à violer, à se livrer aux actes de pillage, et détruire les villages isolés. Comme résultat de nos spécialistes médical, HEAL AFRICA est appelé à faire face aux conséquences physiques, psychologiques et émotionnelles de cette guerre.

    Crée en 1996 un orthopédiste chirurgien Congolais, Dr JO LUSI et son épouse LAN, HEAL AFRICA fonctionne avec un personnel de 18 docteurs Congolais, 28 infirmiers, 70 défenseurs et indicateurs du développement communautaire, une équipe administrative et une centaine des volontaires.

    Le bureau de HEAL AFRICA des états unis avait été crée en 2005 dans l'objectif de soutien aux activités qui se déroulent sur terrain en République Démocratique du Congo. Et de promouvoir les efforts du plaidoyer aux Etats-Unis sur la situation qui prévaut en Afrique Centrale. Ce bureau a un personnel de 4 employés

    2. Siège social : Goma23(*)

    HEAL AFRICA est basé dans la ville de Goma situé à l'Est de République Démocratique du Congo, à la frontière avec le Rwanda. Pendant le génocide de 1994, le haut commissariat pour les refugiées (HCR) avait estimé après d'un million, le nombre de refugiées Rwandais qui avaient d'abris dans la région.

    Après l'éruption volcanique de Nyiragongo en janvier 2002, des dizaines de milliers de familles, avaient perdus leurs habitations. Différemment des zones rurales qui sont très fertiles. Goma est construite sur une lave volcanique sans eau ni sable rendant très difficile la vie de la population qui est obligée de se prendre en charge 70% de familles de cette région ont un revenu minimum de moins de 25 dollars américains par jour.

    Section 3ème. OBJECTIFS ET MISSION.

    1. Objectifs généraux

    HEAL AFRICA a initié un hôpital dans l'objectif d'offrir les formations de qualité aux professionnels médicaux Congolais en orthopédie et en réparation des fistules.

    L'hôpital a plus de 200lits, mais souvent il est débordé en capacité d'accueil. Les malades qui sont identifiés par les volontaires locaux, payent rarement leurs factures de soins d'autant plus qu'ils viennent des zones et villages saccagés par la guerre, la pauvreté et l'insécurité totale. HEAL AFRICA effectue plus de 1000 interventions chirurgicales orthopédistes par an.

    Entant que l'un d'importants acteurs contre la violence sexuelle, HEAL AFRICA fait plus de 300 réparations chirurgicales des fistules par an. Dont plus de 1400 ont été de plein succès depuis 2004. Par ailleurs, HEAL AFRICA fournit un soutien économique aux survivants de violences sexuelles et prend des actions légales à l'endroit des victimes.

    Reconnaissant que les problèmes de santé soient des symptômes visibles de graves maladies sociales, HEAL AFRICA avait fait un engagement de ne pas seulement développer les soins de santé, mais aussi résoudre ces problèmes au niveau individuel de la communauté. HEAL AFRICA travaille avec les communautés locales des villages et avec les autorités religieuses (Comité Néhémie) pour développer le plan de soins aux entités des populations vulnérables à travers :

    v L'éducation publique sur la loi et les droits humains ;

    v Les programmes de prévention et de traitement de VIH/SIDA ;

    v La formation professionnelle rurale pour les soins de santé ;

    v Les micros crédits et l'assurance collective ;

    v Les structures de soutien aux veuves et aux orphelins ;

    v Les efforts de réconciliation communautaire.

    2. Mission

    La mission de HEAL AFRICA est de promouvoir les soins holistiques pour le peuple de la République Démocratique du Congo. Formation des professionnelles de santé, le renforcement des activités sociaux, et fournir la guérison physique, sociale et spirituelle.

    3. Objectifs Spécifiques.

    HEAL AFRICA se distingue de plusieurs aspects des charités, elle est petite, mais une organisation à racine grasse qui a moins de frais administratifs parce qu'elle est dirigée par le directeur des programmes locaux et se focalise sur le traitement historique par la formation et l'équipement de nouveaux dirigeants par le relations non seulement de problèmes à court termes mais aussi et surtout à, long terme.

    Voici un récapitulatif d'autres critères qui fait de HEAL AFRICA une organisation unique :

    1. Le leadership indigène : HEAL AFRICA a été crée par le Dr JO KASEREKA LUSI, un orthopédiste -chirurgien Congolais et chrétien avec son activiste administratrice épouse LYN. Ils ont basé toute leur vie de travailler au Congo, avec quelques années d'expérience à Nairobi et au Rwanda. Ils sont largement connus et respectés aussi bien à Goma qu'au niveau international pour leur travail abattu.

    2. Equiper les nouveaux dirigeants : la première préoccupation de HEAL AFRICA est de former et faciliter les pourvoyeurs des soins de santé et activistes sanitaires engagés dans les soins basés aux communautés dans les contextes communautaires. Le développement du leadership constitue l'élément clé.

    3. Le défi : des organisations internationales est l'obtention du succès et d'intervention durables. Tout ce que fait HEAL AFRICA est dirigé localement, la durabilité dépend de la définition des objectifs depuis le début des opérations. En outre les employés de HEAL AFRICA représentent les tributs de tout les pays.

    4. Un aspect géographique :HEAL AFRICA travaille à l'Est de la République Démocratique du Congo, la région des grands lacs, une partie de l'Afrique central francophone rongé par les conflits.

    5. Un aspect Sectoriel : région rurale très pauvre ;la carence des ressources entraîne d'infrastructures et d'accès aux services de base pour la plupart de sa population.

    6. L'approche historique dans un monde en croissance de spécialisation y compris les efforts humanitaires, HEAL AFRICA reconnaît l'importance des interventions intégrées plus que médicales, social ou spirituelles. L'objectif majeur de HEAL AFRICA, est de voir une société transformée : une transformation interne.

    7. L'inclusivité : en travaillant avec les communautés basées sur la foi au Congo, HEAL AFRICA a un potentiel d'atteindre 95% de la population. Toutes les communautés basées sur la foi de la région où travaille HEAL AFRICA sont impliquées d'une manière très active (les protestants, les catholiques, les musulmans, les Kimbanguistes...) Il y a aussi des autorités officielles gouvernementales qui sont impliqué d'une manière ou d'une autre dans les programmes de HEAL AFRICA qui leur doit beaucoup de respect.

    L'esprit de Consortium : à cause de sa plus haute crédibilité locale et son engagement à travailler avec des multiples partenariats, HEAL AFRICA a déjà facilité plusieurs coalitions en vue de faire face aux difficultés majeures de la communauté. Telles que : le VIH/SIDA, les violences sexuelles, la croissance des enfants prématurés, les bonnes conditions de maternités et l'évolution infantile.

    Section 4ème. ACTVITES ET PROGRAMMES DE HEAL AFRICA

    Basé à Goma, République Démocratique du Congo, une région ravagée par la guerre, ayant été à la base de plus de 5 millions des morts depuis 1998, les initiatives médicaux, sociaux et économiques de HEAL AFRICA contribuent à la consolidation de la paix et au développement à travers activités et plusieurs programmes dont le résumé est repris dans les lignes qui suivent :

    1. Activités

    a. Les violences sexuelles contre les femmes

    Les femmes ont été les plus touchées par la guerre. Nous ne faisons que commencer à voir l'étendue des souffrances des femmes pour qui les villages ont été détruits, les maris tués dont les enfants grandis sans aucune éducation, et qui ont été violés, torturés, et esclaves des milices. En août 2006, plus de 4200 femmes violées ont été identifiées par les efforts de 40conseillers oeuvrant dans le territoire de Masisi. Le viol avait été systématiquement utilisé comme une arme de guerre. Ces femmes restent avec des blessures larges et psychologiques que HEAL AFRICA est entrain de fournir.

    b. Les soins de santé

    Le centre médical de HEAL AFRICA DE Goma est bien connu comme un hôpital de formation et qui offre des soins de qualité. HEAL AFRICA poursuit l'objectif de développer les soins de santé basés sur l'appui de la communauté et les initiatives sociales à travers les entités rurales situé à l'Est de RDC par une formation des professionnels de santé, en donnant de services et fournitures et est l'une de peu d'institutions locales qui font des recherches sanitaires dans une région déchirée par des conflits.

    c. La formation des professionnels Médical

    Le centre de soins tertiaires de HEAL AFRICA DE Goma est bien connu comme étant un important hôpital offrant une formation continuelle aux professionnels de santé. C'est un hôpital de choix pour les bons soins dans la région et fonctionne comme un centre de référence pour la plupart des cas graves. L'hôpital offre une formation de soins avec l'aide des spécialistes en médecine familiale, gynécologie, et obstétrique, chirurgie générale, chirurgie orthopédique, radiologie, médecine interne et pédiatrie.

    HEAL AFRICA constitue un site de formation de l'ONG UNFPA et UNICEF au Nord-Est de la RDC pour la réparation des fistules. La fistule est une déchirure vaginale ou rectale résultant de l'incontinence. Elle est causée par des complications dues au marque d'accès aux soins de santé de base, à l'accouchement des prématurés, ou à un viol odieux.

    La majorité de maladies viennent des zones rurales environnantes et n'ont pas la possibilité de payer le minimum de leurs soins de santé et même les chirurgies majeures. Aucun malade désirant être intervenu chirurgicalement n'a été renvoyé à cause de l'incapacité de paiement ; or, le coût moyen de l'intervention chirurgicale est de quatre cents dollars américains.

    d. Les soins de santé Ruraux

    Effondrés par la guerre de l'instabilité politique pendant plus de 15 ans. Les infrastructures sanitaires au Nord Est de la RDC incapables d'offrir des services suffisants reconnaissant que la majorité des malades ruraux ne peuvent pas venir à Goma pour être traité, HEAL AFRICA investit dans le renforcement des centres de santé ruraux et la formation de leur personnel dont la plupart d'infirmiers n'ont reçu qu'une formation de premiers soins.

    Ce programme offre également les médicaments de base et les fournitures de bureau aux centres de santé. Il intervient aussi dans la reconstruction de leurs infrastructures après des années de destruction ou de négligence. Le programme d'assistance des chirurgiens-orthopédistes de HEAL AFRICA envoie ses médecins chirurgiens dans les villages les plus éloignés afin d'y effectuer des interventions chirurgicales pendant plusieurs semaines.

    Les gens qui ne pouvaient jamais avoir la chance d'arriver à Goma sont guéris là-bas. Plus de 646 interventions chirurgicales ont été réalisés en 2007. Ces médecins forment également les professionnels médicaux pendant leur séjour sur terrain.

    Section 5ème. PROGRAMME

    1. Programme de maternité saine et planning familial

    Ce programme s'occupe de la formation des infirmiers et des gynécologues traditionnels dans les milieux ruraux. Cela depuis plus de quatre ans. Plus de 40 infirmiers et 80 gynécologues traditionnels ont déjà participé à cette formation. L'hôpital dispose également d'un service de maternité et d'une chambre d'enfants néo-natal.

    · Des Moustiquaires aux enfants

    Un sur trois enfants admis dans le pavillon de pédiatrie de HEAL AFRICA à Goma souffre de la malaria. L'équipe de HEAL AFRICA a adopté la voie de distribuer les moustiquaires et apprend aux bénéficiaires comment les utiliser à travers le comité de la fondation Néhémie. La plupart de ces bénéficiaires sont des membres de communautés et les plus vulnérables.

    Sachant qu'une information venant de la personne à qui on fait confiance a plus de chance d'être écoutée et traitée, le renforcement du leadership local afin de prendre ses responsabilités constituent une clé de succès pour l'habileté d'aide. A cet hôpital, chaque enfant rentre à la maison avec une moustiquaire imprégnée dit « Moustiquaire de remerciement à votre assistance ».

    · Recherches médicales

    HEAL AFRICA était fondé par le principe selon lequel toutes les interventions doivent être minutieusement programmées en fonction des revenus et de l'effectivité du travail. Chacun de résidents effectue plusieurs recherches au-delà des cours de leur formation et plusieurs autres employés sont impliqués dans les recherches selon leurs domaines.

    2. Education médicale continue

    HEAL AFRICA est l'hôte de plusieurs conférences médicales de la communauté congolaise à Goma et elles sont pilotées par les docteurs visiteurs internationaux. Les équipes médicales des formateurs viennent de toutes les églises de l'Amérique du Nord, de l'Europe ainsi que les volontaires annuels de HEAL AFRICA en provenance de l'Australie. Ils enseignent la théorie et la pratique en travaillant avec les docteurs congolais dans les pavillons des maladies.

    HEAL AFRICA est aussi en partenaire de l'IOP (International Pédiatrie Outreach Program), de l'université de Californie, à San Francisco aux Etats-Unis.

    3. Microcrédits

    HEAL AFRICA octroie des micro-crédits aux milliers de vulnérables qui vivent souvent sous le seuil de pauvreté avec un revenu moyen de moins de un dollar américain (1 $ US) par jour. Cette stratégie de micro crédits a été développée par le personnel congolais qui travaille avec l'institution et connaissant les réalités du terrain.

    La continuité de ce programme au Congo assure un type différent d'assistance financière et cela par des formations sur l'épargne collective. Le petit commerce et la gestion saine afin de maximiser l'impact de micro crédit. Ces derniers ne sont accordés qu'à des personnes très pauvres parmi les pauvres. La plupart des déplacés internes vivant dans des champs ont repris l'élan normal de la vie à cause de ce programme. En accordant ces microcrédits, HEAL AFRICA a comme groupes cibles :

    - Les veuves

    Au Congo, les veuves sont marginalisées dans plusieurs façons. Directement ou directement, elles sont souvent la cible d'insultes et blâmes pour la mort de leurs maris.

    Le program AMAVESA crée par l'administratrice de HEAL AFRICA, étant elle-même une veuve, vise à encourager et créer un organe de soutien aux veuves. Actuellement, près de 750 veuves sont membres de ce groupe, et la clé du succès de ce dernier est que chaque groupe crée un nouveau groupe et l'aide à se développer pendant un temps aussi considérable que possible.

    En contribuant à ses cotisations, ils peuvent être capables de fournir une base de soutien émotionnel et spirituel aussi bien que le soutien mutuel entre eux. A tout ceci, AMAVESA a été un facteur de changement des vies des femmes veuves. Le niveau d'alphabétisation, les conseils sur la pratique du petit commerce, la structure d'épargne et la motivation à aider les autres constituent des éléments essentiels de ce programme.

    - Les orphelins

    HEAL AFRICA a pour politique d'encourager les familles d'accueils plus que les institutions dénommées orphelinats. A long terme, cela est très constructive d'aider les familles d'adoption à devenir le plus la plus fortes en gardant les enfants orphelins dans des structures familiales le plus longtemps que possible.

    Les microcrédits accordés à ces familles qui supportent des orphelins dont la circonstance majeure de la mort des parents est le VIH/SIDA sont tellement importants.

    Généralement, lorsqu'un orphelin est pris en charge dans une famille d'accueil, il n'est pas scolarisé pour la simple raison que même les enfants biologiques des parents de cette famille étudiant avec des moyens de bord. Ainsi, la raison majeure de ce micro crédit est d'épargner quelque chose chaque mois pour que cet orphelin trouve un moyen de payer les frais d'études.

    - Les personnes vivant avec handicaps

    En tant qu'un hôpital spécialisé dans la chirurgie orthopédique, HEAL AFRICA voit des infirmiers avec handicaps pendant toute leur vie. La plus part d'entre eux sont marginalisé dans la société sans moyen adéquat de soutien ou de soins. En plus du traitement médical dont ils sont bénéficiaires, HEAL AFRICA leur offre une formation et des microcrédits pour la restauration de leur dignité en leur donnant l'opportunité d'initier leurs propres affaires.

    4. Le programme de VIH/SIDA

    Le programme « choisir la vie » est opérationnel depuis l'année 2000 et vise à éduquer les communautés sur le VIH/SIDA en mobilisant toutes les croyances (musulmans, protestants pentecôtistes, catholiques et Kimbanguistes) à répondre à la compassion du défi du VIH/SIDA.

    Tous les formateurs des activités, sont des volontaires choisis par leurs communautés. HEAL AFRICA a aussi un large traitement du VIH/SIDA pour les enfants infectés en province du Nord Kivu.

    · Programme de SIDA pour les enfants

    Initié par le « Global Strategies » (stratégies globale) et la Clinton Foundation) HEAL AFRICA assiste plus de 500 enfants séropositifs de VIH/SIDA à Goma et dans les villages environnants, parmi lesquels 300 sont administrés des anti-retroviros (ARVs). HEAL AFRICA est le seul à avoir le comptoir appelé CD4 dans la province du Nord-Kivu, lui permettant de réduire le coût de test pour lui et d'autres hôpitaux de la région. En RDC, le traitement est plus couteux pour plusieurs familles même s'il est disponible.

    Conjointement avec HEAL AFRICA, Global Strategies a introduit le produit dit « LOTOBA » un supplément nutritionnel basé sur des arachides données aux enfants sous traitement des ARVs. Cette nourriture est importante d'autant plus que20% des enfants qui désirent les ARVs, sont tellement malnutris à supporter ces médicaments.

    Ce produit sera bientôt à Goma enfin d'assurer la continuité de cette pratique et créer des nouveaux emplois locaux.

    · Prévention de la transmission de mère à l'enfant

    Fondé et exécuté par Global Strategies, HEAL AFRICA avait facilité le premier programme à Goma à 2003.Il est exécuté dans six centres à Goma et quatre autres centres de santé ruraux qui ont un important service de maternité.

    · Prophylaxie post exposition

    HEAL AFRICA est le seul service médical a offrir des prophylaxies aux survivants des viols enfin de prévenir la transmission du VIH.HEAL AFRICA sert de centre de traitement pour distribuer des prophylaxies aux centres de santés ruraux et forme les professionnels de santé sur la façon de l'administrer aux victimes.

    · Soin palliatif à domicile.

    Une réalité amère est que chaque jour les gents meurent du SIDA au nord Est de la RDC. Heal Africa travail à partenariat avec 5 petites organisations à Goma, et dans le territoire de Masisi et Rutshuru enfin de prendre soins des malades de SIDA et d'atténuer leur peine pendant leur dernières jours avant qu'ils ne meurent.

    En 2008, plus de 2000 sidéens ont été surveillés par un réseau des volontaires assistés par les infirmiers et docteurs, ces derniers soulagent les malades et les volontaires leurs rendent visite à leurs domiciles au moyen de la conversion et de la prière.

    · Education.

    En mobilisant les groupes communautaires locaux (chrétiens, musulmans, Kimbanguistes) Heal Africa tient des séminaires dans presque chaque Eglise à Goma (Ville avec plus de500.000 habitants) et dans toute la province du Nord-Kivu, dans le but d'encourager la fidélité et l'utilisation des préservatifs (condoms). Heal Africa a cassé les barrières dans le Eglises et placés le défi dans les croyances enfin de répondre avec compassion au problème du VIH/SIDA. Cela a été réalisé par l'éducation en encourageant les dirigeants religieux à combattre le stigmate (cicatrice) qui engouffrent les personnes infectées par le VIH.

    Heal Africa aide les communautés à organiser les clubs des jeunes à travers son programme « choisir la vie ».ces clubs éduquent les enfants en âge scolaire et les jeunes adultes sur la façon dont le VIH/SIDA est contracté et quelles sont les mesures préventives à prendre contre ce fléau. Choisir la vie a crée des guides multimédias dont les supports sont des DVD, LIVRES, et BROCHURES qui sont distribués à travers toute la RD Congo.

    5. Violence basé au genre : Guéri mon peuple

    Le programme « Guéri mon peuple » fourni un traitement médical, un soutien psycho-social et une assistance économique aux survivants de violence basé au genre. Heal Africa travaille avec un réseau des conseillers bien formé pour identifier et assistent les femmes victimes et violences sexuelles et des tortures perpétrés par les milices veineuses et des femmes souffrantes de fistules obstétriques dues aux accouchements compliqués à Goma et dans les milieux ruraux environnants.

    Ce programme a commencé à 2003 en réponse à un taux élevé des violences sexuelles commises contre les filles et les femmes en RDC et l'insuffisance de soin maternel parfait, les conseillers locaux font une appréciation initiales orientent les malades aux hôpitaux locaux ou à l'hôpital Heal Africa, et continuent à assister les femmes qui continuent à recevoir des soins. Ce programme est soutenu par les efforts du peuple et des volontaires locaux dédiés au bien être de la femme.

    Depuis le commencement de ce programme, plus de 14.000 femmes à travers les provinces du Nord-Kivu et du Maniema ont été identifiées et assistées et les chirurgiens de HEAL AFRICA ont effectué plus de 1 400 interventions chirurgicales pour la réparation des fistules avec succès.

    Projet Guéri mon peule :

    - Fournit, un traitement médical de qualité aux femmes qui ont vécu avec les fistules ;

    - Garanti la communauté par la guérison physique, psycho-sociale et spirituelle ;

    - Assure la formation des femmes du village à être des conseillers qui orientent les victimes de violences sexuelles pour le traitement ;

    - Donne des opportunités d'apprendre des nouveaux talents (Alphabétisation, couture, les métiers, l'artisanat) afin que les femmes rentrent dans leurs communautés avec des nouvelles habiletés, connaissances et expériences ;

    - Assure la formation des médecins sur les violences sexuelles

    - Augmente la prise de conscience sur les violences sexuelles et aménager des lieux de discussion à travers les tournois de football, les films, les émissions radio diffusées, et le media national.

    Les femmes qui apprennent par HEAL AFRICA sont formés en counseling, médiation familiale, comment faire la paix avec les femmes de plusieurs tribus, surtout avec ceci constitue un premier pas important dans le processus de transformation du conflit.

    6. Projet « Les Arts de Guérir »

    Le programme « Arts de Guérir » apprend aux malades de l'hôpital HEAL AFRICA à pratiquer des occupations pour éveiller leurs talents. Les malades ont alors l'opportunité d'apprendre à coudre, à tricoter, à fabriquer du savon, à écrire, à lire et à créer des petits commerces par des microcrédits leurs accordés.

    Les produits fabriqués à l'hôpital sont vendus aussi bien localement qu'au niveau international et apportent aux malades de l'argent pendant leurs séjours à l'hôpital pour subvenir à leurs besoins de base. Ce programme avait formé 250 femmes en 2008 dont les fruits sont le renforcement de l'auto suffisance, de l'indépendance financière et renforcent le sens de la communauté.

    « Arts de Guérir » organise également une classe d'école primaire aux enfants vivants à l'hôpital. Beaucoup d'enfants viennent des milieux ruraux sans avoir été inscrits à l'école. L'année dernière, plus de 100 enfants ont appris à lire et à écrire.

    La majorité de ces enfants ont soit vécu des expériences traumatiques dans leur vie ou soit manqué de moyen de scolarité à cause de la guerre ou de leurs infirmité physique. La théorie à travers les groupes des yeux et d'arts fait aussi partie de ce programme.

    7. Projet « Terre d'espoir »

    Certaines femmes n'ont jamais été guéri. D'autres n'ont pas de famille où retourner. D'autres sont malades de VIH/SIDA comme résultat des violences sexuelles, et quelques une ont besoin de recevoir un traitement continuel à travers le partenariat avec « soul in stritee » (Ame endeteose) et le « Upper Room community » (communauté de la chambre haute), une concession de jardinage pour les jardins a été achetée pour que ces femmes et leurs enfants y vivent, y travaillent et étudient afin de subvenir à leurs besoins sociaux de base.

    8. Mobilisation communautaire et reconstruction Post-conflit

    L'initiative Néhémie facilite les dirigeants de la communauté locale à refléter propre situation et ressources à la lumière de l'histoire de Néhémie qui est retourné pour reconstruire son pays contre tous les désastres après sa destruction par la guerre. Cette histoire est commune à toutes les croyances avec lesquelles HEAL AFRICA travaille : Catholiques, Protestants, Kimbaguistes et Musulmans. Les dirigeants locaux désignent les activités formés en médiation d'aide aux plus vulnérables parmi les habitants du village : les handicapés, les veuves, les orphelins et les victimes des violences sexuelles.

    1. Genèse du comité Néhémie

    Lorsque HEAL AFRICA a commencé à soigner plusieurs malades venant des milieux ruraux, il a été trouvé difficile de renvoyer les personnes guéris chez elles dans la même situation confuse, spécialement les survivants des violences sexuelles, les orphelins et les veuves. Leur vulnérabilité a été augmentée par l'insécurité et l'instabilité économique et a ainsi perturbée le personnel de HEAL AFRICA.

    HEAL AFRICA a alors commencé à travailler avec les communautés et les dirigeants religieux afin de crées une structure de soutien à plusieurs populations vulnérables dans leurs communautés. L'objectif de ce travail est de sensibiliser et mobiliser les dirigeants de la communauté de prendre soins des vulnérables en soutenant les programmes familiaux, la réintégration des veuves et victimes des violences sexuelles et enfin, stimuler la relance économique à travers l'agriculture et le petit élevage. Ces initiatives avaient pris le nom de « comités Néhémie » aujourd'hui ils sont au nombre de 65 dans plusieurs villages aux alentours de la ville de Goma.

    Communautés basées sur la foi

    Le nom de ce programme dérive du livre de l'ancien Testament, Néhémie dans lequel on décrit une communauté mobilisée pour reconstruire les murs de leur ville détruite. Les comités Néhémie sont choisis par les membres des communautés et représentant toutes les confusions religieux et tribus.

    2. Les résultats du programme.

    Pendant les douze premiers mois de ce programme, 70 orphelins avaient été placé dans les familles d'accueil et plus de 43 maisons étaient construites par le comité Néhémie pour faciliter le retour de veuves. Ce programme continue à grandir et à s'épanouir.

    a) Projet « genre et justice »

    Le programme de genre et justice cherche à attaquer les racines causales des inégalités du genre au sein de la société Congolaise. Pendant les décennies de guerre et des siècles d'exploitation, la société traditionnelle et les structures communautaires étaient déchirées au point que la majorité de la population congolaise ne connaît même pas leurs droits.

    Le premier point du genre et justice est que la loi doit exprimer la volonté collective de la communauté, et être renforcée par le système juridique de punir les malfaiteurs. Le second point est que les droits donnés à la femme en 2006 dans la loi sur les violences sexuelles et la constitution de 2005 doit être un objet d'appropriation par les femmes à travers la communauté qui suppose leur pouvoir. Les approches de HEAL AFRICA « Genre et justice » se présentent sous quatre facettes :

    Premièrement, les partenaires de HEAL AFRICA avec son barreau américain renforcent le système juridique au niveau provincial, territorial et communautaire pour que les victimes des violences sexuelles obtiennent justice et un message clair est donné à la communauté selon lequel aucune forme de violence ne sera tolérée.

    Deuxièmement, HEAL AFRICA travaille avec les ministères religieux et les dirigeants pour une mobilisation communautaire. Nous croyons que tous les humains ont la face et la capacité de transformer leur société. Nous équipons les ministères religieux et les groupes communautaires, à travers les formations sur le genre et justice à devenir des défenseurs du changement par une promotion de l'équité basée au genre.

    Troisièmement, une nouvelle approche était instituée par HEAL AFRICA visant à soulever spécifiquement les problèmes de la masculinité. Les hommes constituent un groupe cible. A travers cette stratégie nous envisageons à transformer la masculinité dominante et oppressive en masculinité collaboratrice. En plus, l'expérience de la vie quotidienne nous a prouvée que la façon dont les garçons à devenir naturellement des hommes à oppressions offensives envers les femmes.

    Quatrièmement, HEAL AFRICA travaille fermement avec les écoles primaires et secondaires dans les provinces du Nord Kivu et du Maniema en organisant des activités sur le genre et la Justice. Il est bien connu que l'éducation formelle donnée à l'école joue un rôle important dans le processus de croissance des enfants. Les enseignants sont à leur tour formé pour créer des clubs des jeunes dans lesquels les discussions sur les questions liées au genre seront organisées au sein des écoles.

    Dans l'ensemble, les approches de Heal Africa, basées sur les problèmes liés au genre avec le plus grand soin à l'inclusion et la compréhension mutuelle. La réussite dans l'équité du genre et le système judiciaire fonctionnel n'aura lieu que lors que toute la communauté est activement impliquée entant que principal détenteur d'enjeux.

    b) Communauté de Nutrition « MAWE HAI » (Living stones)

    « Pierres vivantes » en Français au Mawe Hai en Swahili est une branche spéciale agriculture de HEAL AFRICA. Le programme innovatif pour la sécurité alimentaire introduit des nouvelles techniques et de semences pour améliorer la production alimentaire à la consommation et au commerce. L'augmentation de la production et profit permet aux comités Néhémie de prendre soin des vulnérables au sein de la communauté.

    A travers la multiplication de ce centre de distribution de semences « Mawe Hai » fait aussi la promotion des plantes médicinales (telles que artinesia, neen, aloe et cassia) et la reforestation (ou reboisement).

    Particularité

    Le programme Living Stones s'étend en fournissant des nouvelles semences et en développant des méthodes appropriées de jardinage aux gens dont l'agriculture est essentiellement leur gagne pain. Les communautés invitent les programmes Néhémie et Living Stone pour les enseigner et les accompagner.

    - Le Living stone fournit la connaissance et les semences, les plantes, les outils et l'encouragement à des centaines des gens. Les veuves sont ainsi capables de produire à la fois leur nourriture et vendre leur production.

    - Les veuves et les familles d'accueil des orphelins reçoivent les outils et les semences.

    c) Projet « Les enfants comme nais »

    Le programme basé sur la réhabilitation communautaire appelé « Les enfants comme nais » a commencé dans le territoire de Masisi en juin 2006 sous la supervision d'une jeune maman, Hortense, vivant avec l'infirmité physique après avoir été attaqué par la poliomyélite dans son enfance.

    L'objectif de ce programme est d'identifier les enfants infirmiers, leur offrir des soins, assister leurs familles avec les microcrédits pour financer les activités génératrices des revenus et lutter contre l'attitude de marginalisation des personnes vivant avec handicaps. Les enfants candidats de ce programme sont identifiés à travers des visites au sein de leurs villages par l'équipe BCN qui travaille avec les dirigeants des initiatives Néhémie ruraux.

    HEAL AFRICA travaille en collaboration avec treize autres organisation et le COPH (Conseil des organisations travaillant avec les handicapés physiques) au Nord Kivu afin d'offrir le service. Cet ambitieux programme est financé par la CBM (Développement Coopération Ireland), et a présentement opéré de changements dans la vie de plusieurs enfants et leurs familles au Nord Kivu.

    L'avantage de ce programme est que les enfants marginalisés sont remis dans leur droit, ceux qui ne marchaient pas peuvent maintenant se déplacer, les familles reçoivent des aides psychologiques et médicales alors que cela était impossible hier, les communautés accordent une nouvelle considération en exploitant leurs potentialités que de les voir comme était une charge.

    Section 6ème. ORGANISATION STRUCTURELLE DE HEAL AFRICA

    1. Organigramme

    L'organigramme est un graphique qui représente la structure fonctionnelle et la décentralisation au sein d'une entreprise afin de permettre de se rendre compte de différentes liaisons existant entre différents départements et services. Il met en relief les responsabilités, la suspension et les rapports hiérarchique qui y prévalent, il a comme origine le service administratif de HEAL AFRICA et se présente comme suit :

    ASSEMBLEE GENERALE

    CONSEIL EXECUTIF

    REPRESENTANT LEGAL

    PROGRAM MANAGER

    Médecin Directeur

    HOPITAL

    Médecin Nursing

    HOPITAL

    HOPITAL

    HOPITAL

    Internet

    HOPITAL

    HOPITAL

    HOPITAL

    HOPITAL

    HOPITAL

    Médecin Chef de Staff

    PROJET

    Chargé de projet

    Projet Adm.

    Superviseur

    Conseiller

    Chauffeur

    ADMINISTRATION

    Secrétariat de Direction

    Formation continue de Médecin

    Chef de personnel

    Logistique

    Comptabilité

    Statistique

    Chapitre troisième :

    PRESENTATION DES RESULTATS

    Dans ce chapitre, à part les considérations méthodologiques, il est question de faire une véritable démarche dans l'analyse des activités de Heal Africa. Il s'oriente vers une étude de l'analyse financière de cet hôpital.

    Section 1ère. Approche méthodologique

    En vue de comprendre le sens des résultats présentés dans ce dernier chapitre de notre travail, une méthodologie a été adoptée dans l'obtention de l'analyse des données.

    1. Techniques des collectes des données

    Pour notre étude, la nature des données auxquelles, nous voulons accéder nous a imposé le recours à deux techniques de base : la technique documentaire et la technique d'entretien libre.

    A. Technique documentaire

    Elle consiste à rassembler les documents jugés pertinents à analyser le contenu. En faisant appel à cette technique, nous avons disposé des principaux documents de synthèse publiée par l'hôpital Heal Africa notamment : le Rapport de Gestion, Bilan et TFR.

    B. Technique d'entretien libre

    L'entretien libre est une technique d'enquête moins contraignante qui consiste en la conversation libre entre le chercheur et les différentes catégories des personnes qui intéressent son objet d'étude, susceptibles de lui fournir des informations nécessaires et fiables pour sa recherche.

    Les documents comptables étant muets, il a été donc nécessaire d'interviewer certains responsables pour compléter les informations recueillies pour comprendre certains chiffres. Cet entretien était axé sur les points suivants :

    - La précision sur certaines données ;

    - Les explications sur certaines données observées comme pertinentes dans l'analyse et le traitement.

    2. Technique d'analyse des données

    L'analyse des données récoltées de l'hôpital Heal Africa s'est faite selon la démarche suivante :

    - Regroupement des comptes du bilan sous forme condensée ;

    - Etude du fonds de Roulement et de trésorerie : qui nous a permis de faire une appréciation de l'hôpital ;

    - Etude de la rentabilité en se basant principalement sur le tableau de formation du résultat (TFR) : ceci nous a conduit à faire un jugement sur le niveau et la qualité des résultats. Ainsi, nous avons fait recours à la méthode des ratios.

    Section 2ème. PRESENTATIONS DES DONNEES

    Il s'agit ici des bilans comptables et tableaux de formations du résultat.

    1. Les Bilans Comptables

    Le Bilan reflète la situation de l'entreprise à une date précise et renseigne par la rubrique « résultat de l'exercice » sur la rentabilité. C'est un document très utile dont l'étude permet aux intéressés de porter un jugement sur la situation actuelle et passée à les aider à prendre des décisions qui engagent l'avenir.

    L'analyse du Bilan ne peut être conduite aisément qu'après avoir regroupé les rubriques dont les détails n'intéressent pas le gestionnaire. Cette opération aboutit au Bilan condensé.

    I. Bilan de l'Hôpital Heal Africa 2008

    1. Bilan au 31décembre 2008 de Heal Africa

    ACTIF

    PASSIF

    N° Cpte

    DESIGNATION DES COMPTES

    Valeur en bus

    N° Cpte

    DESIGNATION DES COMPTES

    Valeur en bus

    I. VALEURS IMMOBILISEES

    I. FONDS PROPRES ET DETTES A LONG MOYEN TERME

    22.1

    Immeubles

    80 000

     

    Fonds propre

    159 926,82

    22.5

    Matériel roulant

    8409,56

    12

    Résultat reporté

    5 000,00

    26

    Prêts et autres créances à long terme

    4 409,56

    13

    Résultat

    122 245,57

    S/ Total

    4 409,56

     
     
     

    II. VALEURS CIRCULANTES

     
     
     

    II.1. Valeurs d'exploitation

     
     
     

    30

    Stocks médicament

    11 590,44

     
     
     

    II.2. Valeurs réalisables

    S/Total

    187 072,39

    41

    Clients

    124 506,95

    II. Dettes à court terme

    54

    Effet et warrant à recevoir

    3 154,9

    40

    Fournisseurs

    32 258,79

    II.3. Valeurs disponibles

     
     
     

    56

    Banque

    54 810,31

     
     
     

    57

    Caisse

    32 449,46

     
     
     

    S/Total

    87 259,77

    S/Total

    32 258,79

    TOTAL

    319 331,18

    TOTAL

    319 331,18

    II. Bilan de l'Hôpital Heal Africa 2009

    Bilan au 31 décembre 2009 de Heal Africa

    ACTIF

    PASSIF

    N° Cpte

    DESIGNATION DES COMPTES

    VALEUR EN BUS

    N° Cpte

    DESIGNATION DES COMPTES

    VALEUR EN BUS

    I. Valeurs Immobilisées

    I. Fonds Propres et Dettes à LMT

    22.1

    Immeuble

    120 000

    Fond propre

    282 072,39

    22.5

    Matériel roulant

    12 000

    12

    Résultat reporté

    5 000,00

    26

    Prêts et autres créances

    2 600

    13

    Résultat

    31 753,27

    S/Total 134 600

     
     
     

    II. Valeurs Circulante

     
     
     

    II.1. Valeur d'exploitation

    S/Total 218 825,66

    30

    Marchandises

    18 294,24

    II. Dettes à court terme

    II.2. Valeur Réalisable

    40

    fournisseur

    47 323,06

    41

    Clients

    191 183,26

     
     
     

    41.1

    Clients douteux

    10 000

     
     
     

    II.3. Valeur disponible

     
     
     

    56

    Banque

    9 946,69

     
     
     

    57

    Caisse

    2 124,53

     
     
     

    S/ Total 12 071,22

    S/Total

    47 323,06

    TOTAL 366 148,72

    TOTAL

    366 148,72

    III. Bilan de l'Hôpital Heal Africa 2010

    N° Cpte

    DESIGNATION DES COMPTES

    VALEUR EN BUS

    N° Cpte

    DESIGNATION DES COMPTES

    VALEUR EN BUS

    I. Valeurs Immobilisées

    I. Fonds Propres et Dettes à LMT

    22.1

    Immeuble

    120 000

     

    Fonds propre

    288 845,36

    22.5

    Matériel roulant

    24 657

    12

    Résultat reporté

    5 000,00

    26

    Prêts et autres créances

    8 500

    13

    Résultat

    78 008,67

    S/Total 153 157

    S/Total 371 854,03

    II. Valeurs circulantes

     
     
     

    II.1. Valeurs d'exploitation

    II. Dettes à Court Terme

    30

    Marchandises

    16 168,67

    40

    Fournisseurs

    30 603,96

    II.2 Valeurs réalisables

     
     
     

    41

    Clients

    214 443,56

     
     
     

    41.1

    Clients douteux

    300,00

     
     
     

    S/Total 217 443,56

     
     
     

    II.3 Valeurs disponibles

     
     
     

    56

    Banque

    10 155,74

     
     
     

    57

    Caisse

    5 533,02

     
     
     

    S/Total

    15 688,76

    S/Total

    30 603,96

    TOTAL

    402 457,99

    TOTAL

    402 457,99

    Source : Service de Comptabilité de Heal Africa.

    Ces tableaux nous renseignent sur les Bilans de Heal Africa pendant la période de trois ans, allant de 2008 à 2010.

    A la vue de nos bilans, nous remarquons qu'en réalité le capital n'est usité par le fait qu'en principe, bien que les ASBL peuvent tenir une comptabilité, mais n'ont pas en soi un capital comme tel, parce que ceux qui seraient comme capital sont différentes cotisations de membres qui souvent ne libèrent pas au même moment. Raison pour laquelle, Heal Africa, dans sa compréhension, utilise les fonds propre au lieu du capital parce que c'est un moment avec lequel il commence l'exercice.

    Nous constatons aussi que Heal Africa n'a pas en soi un compte-caisse, mais à la place voudrait utiliser le compte-courant parce que qu'elle considère comme caisse. C'est un compte où les malades qui ne connaissent pas encore la totalité du montant à payer ; versent une caution afin de voir leur patient subir un traitement et à la guérison, la facture totale sorte.

    2. Tableaux de formation des résultats

    Ce tableau de formation de résultat récapitule schématiquement les comptes dont le solde représente des grandeurs caractéristiques essentielles à la gestion de l'agent économique. Il constitue une présentation par palier successif de la formation du résultat net au cours d'une période et permet également la détermination du cash flow. Il reprend le solde des comptes de la caisse 6 « charges », classe 7 « produits » et classe 8 « solde de gestion ».

    Tableau n°

    N° Cpte

    Intitulé du compte

    Sommes en Bus

    Solde en Bus

    D

    C

    D

    C

    70

    Vente marchandises

     

    291 805,98

     
     

    60

    Stock vendus

    384 035,31

     
     
     

    80

    Marge brute

     
     
     

    -92 229,3

    80

    Marge brute

     

    -92 229,3

     
     

    71

    Production vendue

     

    1 013 416,4

     
     

    72

    Production stockée

     
     
     
     

    73

    Travaux faits par l'entreprise elle-même

     
     
     
     

    61

    Matière et Fourniture consommée

    123 380,87

     
     
     

    62

    Transport consommé

    23 039

     
     
     

    63

    Autres services consommés

    106 945,69

     
     
     

    81

    Valeur ajoutée

     
     
     

    667 821,5

    81

    Valeur ajoutée

     

    667 821,5

     
     

    74

    Produit et Profit divers

     

    113 061,06

     
     

    76

    Subvention d'exploitation

     

    80 221,1

     
     

    77

    Intérêt reçu

     

    23,54

     
     

    278.2

    Reprise sur prov.pr depr.exploitation

     
     
     
     

    64

    Charges et pertes diverses

    113 455

     
     
     

    65

    Charges du personnel

    680 796

     
     
     

    66

    Impôt et taxe

    50 046,58

     
     
     

    67

    Intérêt payé

    17 466,77

     
     
     

    68.2

    Dotation aux prov. Par depr. Exploitation

     
     
     
     

    82

    Résultat brut d'exploitation

     
     
     

    -637,15

    82

    Résultat brut exploitation

     

    -637,15

     
     

    82

    Résultat brut hors exploitation

     
     
     
     

    78

    Repr. S/Am et provision

     

    3 984,86

     
     

    79

    Produits et Services cedent à d'autres Ets

     

    109 712,2

     
     

    68.1

    Dotation aux amts et prov non exigible

     
     
     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

     
     
     

    122 245,57

    83

    Résultat net d'exploitation

     

    122 245,57

     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

     
     
     
     

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation et TCT

     
     
     
     

    85

    Résultat net avant impôt

     
     
     

    122 295,57

    85

    Résultat net avant impôt

     

    122 245,57

     
     

    86

    Impôt sur le résultat prof et locatif

     
     
     
     

    87

    Résultat net de la période à affecter

     

    122 245,57

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Source : Tableau établi par nous-même, sur base des données retraitées.

    Par l'observation du tableau ci-haut, nous remarquons que le résultat déterminé est 122245,578. En outre, nous pouvons dire que chez Heal Africa, la comptabilité n'établit pas le tableau d'amortissement.

    Considérant Heal Africa comme une ASBL, elle reçoit des outils et appareils en nature en provenance des personnes et autres entités caritatives, cela met Heal Africa dans la grande difficulté de déterminer la durée de vie de l'outil ou appareil, d'où le problème même d'amortissement.

    Tandis que la tenue de l'amortissement est obligatoire, quelle que soit la nature du résultat, nous remarquons même que les biens de Heal Africa ne sont pas estimés en valeur et n'ont pas de durée de vie. Toutefois, quand il s'agit de l'affectation d'un bien ou matériel quelconque, c'est le bailleur lui-même qui décide de l'affectation de ce bien et quand il estime la vétusté, lui-même peut décider la désaffectation.

    TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2009

    N° Cpte

    Intitulé du compte

    Sommes en Bus

    Solde en Bus

    D

    C

    D

    C

    70

    Vente marchandises

     

    298 164.03

     
     

    60

    Stock vendus

    343 125,63

     
     
     

    80

    Marge brute

     
     
     

    -44 961,6

    80

    Marge brute

     

    -44 961,6

     
     

    71

    Production vendue

     

    823 221,35

     
     

    72

    Production stockée

     
     
     
     

    73

    Travaux faits par l'entreprise elle-même

     
     
     
     

    61

    Matière et Fourniture consommée

    107 879,49

     
     
     

    62

    Transport consommé

    19 971,56

     
     
     

    63

    Autres services consommés

    79 214,66

     
     
     

    81

    Valeur ajoutée

     
     
     

    571 194

    81

    Valeur ajoutée

     

    571 194,04

     
     

    74

    Produit et Profit divers

     

    38 985,7

     
     

    76

    Subvention d'exploitation

     

    106 411,34

     
     

    77

    Intérêt reçu

     
     
     
     

    79

    Produit et Sce cède à d'autres Ets

     

    63 185

     
     

    64

    Charges et pertes diverses

    78 134,385

     
     
     

    65

    Charges du personnel

    604 505,6

     
     
     

    66

    Impôt et taxe

    34 108,924

     
     
     

    67

    Intérêt payé

    479

     
     
     

    68.2

    Dotation aux prov. Par depr. Exploitation

     
     
     
     

    82

    Résultat brut d'exploitation

     
     
     

    31 753,27

    82

    Résultat brut exploitation

     

    31 753,27

     
     

    82

    Résultat brut hors exploitation

     
     
     
     

    78.1

    Repr. S/Am et provision non exigible

     
     
     
     

    68.1

    Dotation aux amot et provision non exigible

     
     
     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

     
     
     

    31 753,27

    83

    Résultat net d'exploitation

     

    31 753,27

     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

     
     
     
     

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation et TCT

     
     
     
     

    85

    Résultat net avant impôt

     
     
     

    31 753,27

    85

    Résultat net avant impôt

     

    31 753,27

     
     

    86

    Impôt sur le résultat prof et locatif

     
     
     
     

    87

    Résultat net de la période à affecter

     

    31 753,27

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT 2010

    N° Cpte

    Intitulé du compte

    Sommes en Bus

    Solde en Bus

    D

    C

    D

    C

    70

    Vente marchandises

     

    291 895,98

     
     

    60

    Stock vendus

    384 035,31

     
     
     

    80

    Marge brute

     
     
     

    -92 229,33

    80

    Marge brute

     

    -92 229,33

     
     

    71

    Production vendue

     

    1 013 416,4

     
     

    72

    Production stockée

     
     
     
     

    73

    Travaux faits par l'entreprise elle-même

     
     
     
     

    61

    Matière et Fourniture consommée

    123 389,87

     
     
     

    62

    Transport consommé

    23 039

     
     
     

    63

    Autres services consommés

    106 945,69

     
     
     

    81

    Valeur ajoutée

     
     
     

    667 821,5

    81

    Valeur ajoutée

     

    667 821,5

     
     

    74

    Produit et Profit divers

     

    113 061,06

     
     

    76

    Subvention d'exploitation

     

    80 221,1

     
     

    77

    Intérêt reçu

     

    23,54

     
     

    79

    Produit et Sce cède à d'autres Ets

     

    2 660,35

     
     

    64

    Charges et pertes diverses

    113 452

     
     
     

    65

    Charges du personnel

     
     
     
     

    66

    Impôt et taxe

     
     
     
     

    67

    Intérêt payé

     
     
     
     

    68.2

    Dotation aux prov. Par depr. Exploitation

     
     
     
     

    82

    Résultat brut d'exploitation

     
     
     
     

    82

    Résultat brut exploitation

     
     
     
     

    82

    Résultat brut hors exploitation

     
     
     
     

    78.1

    Repr. S/Am et provision non exigible

     
     
     
     

    68.1

    Dotation aux amot et provision non exigible

     
     
     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

     
     
     

    78 008,67

    83

    Résultat net d'exploitation

     
     
     
     

    83

    Résultat net d'exploitation

     
     
     
     

    84

    Résultat sur cession d'immobilisation et TCT

     
     
     
     

    85

    Résultat net avant impôt

     
     
     
     

    85

    Résultat net avant impôt

     
     
     
     

    86

    Impôt sur le résultat prof et locatif

     
     
     
     

    87

    Résultat net de la période à affecter

     

    78 008,67

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    III.2.3. Bilan financiers

    Tableau n° : Structure du bilan financier de Heal Africa

    Description

    2008

    2009

    2010

    Actif

     
     
     

    Actif immobilisé

    Immeubles

    Matériel roulant

    Prêts et autres créances

    Clients douteux

    80 000

    8 409,56

    4 409,56

    00,00

    120 000

    12 000

    2 600

    10 000

    120 000

    24 657

    8 500

    3 000

    S/Total

    92 819,12

    144 600

    156 157

    Actif d'exploitation

    Stocks médicaments

    Autres stocks

    11 590,44

    000,00

    18 294,24

    000,00

    16 168,67

    000,00

    S/Total

    11 590,44

    18 294,24

    16 168,67

    Actif réalisable

    Clients ordinaires

    124 506,95

    191 183,26

    214 443,56

    S/Total

    124 506,95

    191 183,26

    214 443,56

    Actif de trésorerie

    Banque

    Caisse

    54 810,31

    32 449,46

    9 946,69

    2 124,53

    10 155,74

    5 533,02

    S/Total

    87 259,77

    12 071,22

    15 688,76

    TOTAL ACTIF

    319 331,18

    366 148,72

    402 457,99

    PASSIF

     
     
     

    Capitaux permanents

    Fonds propres

    Report à nouveau

    Bénéfice non distribué

    159 826,82

    5 000,00

    122 245,57

    282 072,89

    5 000,00

    31 753,27

    288 845,36

    5 000,00

    78 008,67

    S/Total

    287 072,39

    318 826,16

    371 854,03

    Passif d'exploitation

    Fournisseurs

    32 258,79

    47 323,06

    30 603,96

    S/Total

    32 253,79

    47 323,06

    30 603,96

    TOTAL PASSIF

    319 331,18

    366 148,72

    402 457,99

    Source : Nous-même, à partir des bilans comptables

    Le tableau ci-haut fait ressortir la situation patrimoniale de l'hôpital Heal Africa qui reflète la réalité économique. Pour passer du bilan comptable au bilan financier, nous avons procédé au retraitement suivant :

    - Le compte « clients douteux » figurent aux valeurs circulantes du bilan comptable a été ajouté aux valeurs immobilisées, car il est devenu moins liquide.

    - Le résultat de l'exercice s'affecte au compte « résultat non distribué ». Pour toutes les années en étude, selon la politique d'affectation constatée en comparant le report à nouveau au bénéfice non distribué de l'exercice 2008, 2009 et 2010.

    A. Bilans condensés

    Condenser un bilan consiste à présenter le bilan comptable en quatre rubriques à l'actif qui doivent pourtant se balancer cette présentation du bilan se résume dans le modèle suivant :

    - A l'actif : on a des valeurs immobilisées, valeurs d'exploitations, valeurs réalisables et valeurs disponibles.

    - Au passif : on trouve des fonds propres, des emprunts à moyen et long terme, enfin des dettes à court terme24(*).

    Tableau n° : Bilan condensé

    EXERCICE

    2008

    2009

    2010

    ACTIF

     
     
     

    Valeur immobilisée

    92 819,12

    144 600

    156 157

    Valeur d'exploitation

    11 590,44

    18 294,24

    16 168,67

    Valeur réalisable

    124 506,95

    191 183,26

    214 443,56

    Valeur disponible

    87 259,77

    12 071,22

    15 688,76

    TOTAL

    319 331,18

    366 148,72

    402 457,99

    PASSIF

     
     
     

    Capitaux propres

    287 072,39

    318 826,16

    371 854,96

    Emprunts à long

    et moyen terme

    000,00

    000,00

    000,00

    Dettes à court terme

    32 258,79

    47 323,06

    30 603,96

    TOTAL

    319 331,18

    366 148,72

    402 457,99

    Source : Nous-même, à partir des bilans financiers

    B. Bilans synthétiques

    Synthétiser un bilan consiste à présenter la situation de l'entreprise en deux rubriques à l'actif (valeurs immobilisées et valeurs circulantes) et en deux rubriques au passif (capitaux permanents et dettes à court terme).

    Tableau n° : Bilans synthétiques

    EXERCICE

    2008

    2009

    2010

    ACTIF

     
     
     

    Valeurs Immobilisées

    92 819,12

    144 600

    156 157

    Valeurs Circulantes

    223 357,16

    221 548,72

    246 300,99

    TOTAL

    319 331,18

    336 148,72

    402 457,99

    PASSIF

     
     
     

    Capitaux permanents

    287 072,39

    318 826,16

    371 854,96

    Dettes à court terme

    32 258,79

    47 323,06

    30 603,96

    TOTAL

     
     
     

    Source : Tableau conçu par nous-même à partir des bilans financiers.

    Section 2ème. RESULTAT DE L'ETUDE

    Dans ce point, nous allons parler des différents indicateurs de l'équilibre financier. Il s'agit du fonds de roulement du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie.

    §1. Etude du Fonds de Roulement

    Le fonds de roulement est la part des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement de leurs immobilisées et qui par la suite est disponible pour financer les besoins liés au cycle d'exploitation ou besoins en fonds de roulement.

    Tableau n° : Calcul du fonds de roulement

    PAR LE HAUT DU BILAN

    PAR LE BAS DU BILAN

    Exercices

    Capitaux

    Permanent(1)

    Valeurs

    Immob.(2)

    FRN= (1)-(2)

    Actif

    Circul.(1)

    Dettes à

    C.T(2)

    FRN=(1)-(2)

    2008

    287 072,39

    92 819,12

    194 253,27

    226 512,06

    32 258,79

    194 253,27

    2009

    318 826,16

    144 600

    174 226,16

    221 548,77

    47 323,06

    174 226,16

    2010

    371 854,96

    156 157

    215 697,97

    246 300,99

    30 603,0

    215 697,96

    Ce fonds de roulement montre que l'hôpital Heal Africa finance avec ses fonds propres, non pas seulement ses immobilisations mais encore une partie du capital circulant, d'où l'hôpital a maintenu son équilibre financier.

    1. Fonds de Roulement Total

    Le fonds de roulement total correspond aux capitaux circulants. Il se présente comme suit :

    Tableau n° : Fonds de Roulement Total

    EXERCICES

    CAPITAUX CIRCULANTS

    FONDS DE ROULEMENT TOTAL

    2008

    226 412,06

    226 512,06

    2009

    221 548,72

    221 548,72

    2010

    246 300,99

    24 300,00

    Le fonds de roulement total connaît une évolution à la hausse à l'année 2008 et 2010 et évolue à la baisse à 2009.

    2. Fonds de Roulement Propre

    Le fonds de roulement s'obtient de trois façons différentes : soit par la différence entre les capitaux propres et valeurs immobilisées nettes, soit par la différence entre les actifs circulants et l'endettement total de l'entreprise (long, moyen et court terme) ou encore la différence entre le fonds de roulement net et fonds de roulement étranger.

    Nous allons utiliser, dans le cadre de notre étude, une seule approche. Notons, cependant, que ce fonds de roulement propre permet d'apprécier l'autonomie dont l'entreprise fait preuve en matière de financement de ses investissements.

    Tableau n° : Fonds de Roulement Propre

    EXERCICES

    CAPITAUX PROPRES(1)

    IMMOBILISATIONS

    NETTES(2)

    FR propre= (1)-(2)

     

    287 072,39

    92 819,12

    194 253,27

     

    318 826,26

    144 600

    174 226,16

     

    371 854,96

    156 157

    215 697,97

    Ce fonds de roulement propre évolue à la hausse comme à l'année 2008 ainsi qu'à l'année 2010, mais il connaît une baisse à l'année 2009. Comme le fonds de roulement total.

    3. Fonds de Roulement Etranger

    Le FRE se calcule par la formule ci-après :

    FRE= FRN - FR propre : il correspond à la part constitué par les dettes long et moyen terme.

    Tableau n° : Fonds de Roulement Etranger

    EXERCICES

    FRN

    FRP

    FRE=(1)-(2)

    2008

    194 253,27

    194 253,27

    0

    2009

    174 226,16

    174 226,16

    0

    2010

    215 697,97

    215 697,97

    0

    L'entreprise n'a pas fait recours aux dettes à long terme, ce qui justifie que la FRE est nulle pour les trois années d'étude. Ce FR a financé les capitaux permanents.

    4. Ratios du Fonds de Roulement

    Le fonds de roulement peut être apprécié sur base d'un certain nombre de ratios.

    Nous calculerons respectivement les ratios ci-après :

    a) b) EXERCICES

    FR

    VALEURS

    CIRCULANTES

    VALEURS

    D'EXPLOITATION

    (1)

    (2)

    2008

    194 253,27

    226 512,06

    11 590,44

    0,85

    0,167

    2009

    174 226,16

    221 548,72

    18 294,24

    0,79

    0,95

    2010

    215 697,97

    246 300,99

    16 168,67

    0,87

    0,133

    En ce qui concerne le premier ratio, le fonds de roulement doit normalement financer entre 25 et 40% des actifs circulants. Pour notre cas, le financement a été de 79% en 2009, 85% en 2008 et 87% en 2010.

    3. Besoin en fonds de roulement25(*)

    Le BFR se calcule de la manière suivante :

    BFR =Emplois cycliques - Ressources cycliques

    = Valeur d'exploitation + valeur réalisable - dettes à court terme

    EXERCICES

    EMPLOIS CYCLIQUES(1)

    RESSOURCES CYCLIQUES(2)

    BFR(1)-(2)

    2008

    136 097,39

    32 258,79

    103 838,6

    2009

    209 477,5

    47 323,06

    162 154,44

    2010

    200 612,23

    30 603,96

    200 008,27

    Nous constatons que le BFR est positif pour les trois années d'étude. Ce qui signifie que l'entreprise a réellement besoin de financement pour ces actifs circulants.

    A. La trésorerie

    La trésorerie de l'entreprise au sens large se définit comme étant l'ensemble des actifs rapidement transformables en liquidités pour le règlement des dettes à court terme. Elle représente les disponibles moins les encours bancaires. Sa formule se présente comme de la manière suivante :

    Trésorerie= + disponibles - encours bancaire courant - solde créditeur des comptes banques.

    Tableau n° : Calcule de la trésorerie

    EXERCICES

    FRN (1)

    BFR (2)

    TRESORERIE (1)-(2)

    2008

    194 253,27

    103 838,6

    90 414,67

    2009

    174 226,16

    162 154,44

    12 071,72

    2010

    215 697,97

    200 008,27

    15 689,7

    La trésorerie d'exploitation de 2008 à 2010 est positive d'un montant de 78 342,95 de 2008 à 2009 et de2009 à 2010, d'un montant de 3 617,98. Ce qui signifie que l'exploitation a secrété une trésorerie disponible.

    4. Rentabilité financière, économique et commerciale de l'Hôpital Heal Africa

    L'étude de la rentabilité se base principalement sur le compte des résultats ventilés en charges et produits selon leur nature, le diagnostic doit par ailleurs conduire à un jugement clair sur le niveau et la qualité des résultats le recours à la démarches telles que celles proposées par la méthode des ratios permet de passer ainsi de la mesure à l'appréciation financière.

    La rentabilité est un objectif fondamental de l'entreprise dans quelques systèmes économiques que ce soit. Pour faire une analyse financière, économique et commerciale, il nous sera nécessaire de recourir aux ratios suivants :

    EXERCICE

    RESULTAT

    NET

    TOTAL

    BILAN

    CA

    FP

    (1)

    R.E

    (2)

    R.C

    (3)

    R.F

    2008

    122 245,57

    319 331,18

    291 805,98

    287 072

    38,28

    41,92

    42,58

    2009

    31 753,27

    366 148,72

    298 164,03

    318 826,16

    8,67

    10,65

    10,0

    2010

    78 008,67

    402 457,99

    291 805,98

    371 858,03

    19,38

    26,73

    20,98

    Sur le 100% du CA, l'entreprise a réalisé un bénéfice de 41,92% en 2008, 10,68% en 2009 et 26,7% en 2010.

    Sur 100% d'actif total, l'entreprise a réalisé un bénéfice de 38,28% en 2008, 8,68% en 2009 et 19,38% en 2010.

    Sur 100% des fonds propres, l'entreprise a réalisé un bénéfice de 42,58% en 2008, 10,0% en 2009 et 20,98% en 2010.

    A. Les indicateurs de la solvabilité ou autofinancement financier

    Les conditions de l'équilibre définissent le degré d'indépendance financière de l'entreprise à l'égard des tiers. Dans ces conditions, l'entreprise est solvable, c'est-à-dire qu'elle solvabilité d'une entreprise est donc calculée sur base du coefficient de solvabilité.

    Elle se calcule par la formule ci-après:

    Tableau n° : Degré de la solvabilité de l'Hôpital Heal Africa

    Année

    2008

    2009

    2010

    DESIGNATION

    Actif à valeur de liquidité (1)

    319 331,18

    366 148,72

    402 457,99

    Capitaux propres (2)

    287 072,39

    318 826,16

    371 858,03

    Dettes à court terme (3)

    32 258,79

    47 323,06

    30 603,96

    Ratio de solvabilité=(1)/(3)

    9,899044

    7,7372156

    13,15052

    Coefficient de solvabilité

    = (2)/(3)

    8,899044

    6,7372262

    12,150651

    Source : Nous-même à partir des bilans synthétique.

    En observant ce tableau, nous constatons que la première formule dégage les coefficients supérieurs à 1 pour toutes les années. Cette situation prouve que cette entreprise peut faire face à toutes ses dettes à l'échéance.

    B. Ration de liquidité générale réduite et immédiat

    EXERCICES

    ACTIFS

    CIRCULANTS

    (a)

    DETTES A

    CT (b)

    VALEURS REALISABLES

    ( c )

    VALEURS

    DISPONIBLES

    (d)

    LIQUIDITE GENERALE

    a/b

    LIQUIDITE

    REDUITE

    (c+d/b)

    LIQUIDITE

    IMMEDIAT

    d/b

    2008

    223 357,16

    32 258,79

    124 506,95

    87 259,77

     
     
     

    2009

    221 548,72

    47 323,06

    191 183,26

    12 071,22

    4,68

    4,29

    0,2

    2010

    246 300,99

    30 603,96

    214 443,56

    15 688,78

    8,48

    7,52

    0,5

    L'entreprise sanitaire Heal Africa est très liquide partant de deux premières liquidités car :

    a) Liquidité générale

    Pour l'exercice 2009, les actifs circulants financent quatre fois les dettes à court terme et pour l'exercice 2010, les actifs circulants financent huit fois les dettes à court terme. Comme nous venons de le constater, ce ratio est supérieur à 1 durant les exercices, ce qui implique que H.A a un fonds de roulement positif.

    b) La liquidité réduite

    On constate que la valeur de ce ratio de liquidité est la même en 2009 et pour l'exercice 2010, les valeurs réalisables plus les disponibles financent sept fois les dettes à court terme. Ce qui veut dire que l'hôpital peut couvrir ses dettes à court terme, à partir des valeurs réalisables et disponibles.

    c) La liquidité immédiate

    Nous constatons que pour les deux années 2009 et 2010, le ratio est inférieur à l'unité, soit 0,2 et 0,5. Ceci nous montre que l'hôpital n'est pas en mesure de couvrir ses dettes à court terme par les disponibles.

    CONCLUSION GENERALE

    Nous sommes au terme de notre travail qui a porté sur « l'analyse financière d'une institution sanitaire, cas de l'hôpital Heal Africa de 2008 à 2010 ».

    L'objectif que nous nous sommes assigné était celui de découvrir l'état de la santé de « l'hôpital Heal Africa ». La préoccupation à travers cette recherche s'est donc traduite par la question principale qui se formule de la manière suivante : « l'hôpital Heal Africa était-il en bonne santé financière de 2008 à 2010 ? ».

    De cette question découlent les sous questions suivantes :

    1. L'hôpital Heal Africa parvient-il à maintenir l'équilibre financier ?

    2. Quel est le niveau de rentabilité de l'hôpital Heal Africa ?

    Au vu de ces questions, nous avons émis les hypothèses suivantes :

    1. Etant donné que Heal Africa continue à se maintenir, nous croyons qu'il respecterait l'équilibre financier;

    2. L'hôpital Heal Africa dégagerait une rentabilité satisfaisante au cours de la période d'étude.

    Dans la démarche de la vérification des hypothèses du travail, nous avons utilisé techniques documentaires qui nous a conduits à consulter, les états de synthèses de l'hôpital Heal Africa de comprendre qui nécessiteraient des informations supplémentaires.

    Nous avons aussi fait recours à la méthode analytique qui nous a permis de dégager certains indicateurs de la structure et de la performance financière.

    Après étude et analyse des données recueillies, nous avons abouti aux résultats suivants :

    Les fonds de roulement a été positif pour toute la période étudié. Ainsi, l'hôpital Heal Africa a maintenu son équilibre financier. Ce qui confirme notre première hypothèse.

    Le besoin en fonds de financement a été positif pour toute la période. Cela montre que l'hôpital a éprouvé le besoin en financement pour toutes les années.

    La trésorerie nette a été positive pour trois années. Ce qui signifie que la mesure de la solvabilité a été très supérieure à 1. Le coefficient prouve que l'hôpital peut faire face à toutes ces dettes à court terme.

    Toutes ces considérations, nous poussent à confirmer nos hypothèses. Nous terminons notre conclusion en sollicitant l'indulgence des lecteurs pour les fautes de quelques natures que se soit qu'ils pourront décoller dans ce travail. Nous n'avons pas la prétention d'avoir épuisé le sujet ni de l'avoir traité de la meilleure façon.

    Nous croyons néanmoins avoir atteint notre objectif. Pour le reste d'autres chercheurs pourront se servir de cette étude qui pour eux une source d'investigation et on espère qu'ils pourront nous compléter.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    - BUISSART C, Analyse financière, édition Faucher, Paris, 1996.

    - CAPIEZ A, Elément de gestion financière, édition Masson, Paris, 1992.

    - CHANON DE LOUVET C, Nouveau traité d'analyse et discussion de bilan, édition Comptable et financière, 57 Bruxelles, 1963.

    - COHEN E, Gestion financière de l'entreprise et développement financière, édition Dalloz, Paris, 1991.

    - DEPAILLENS J. DJOBARD, Gestion financière de l'entreprise, 10ème édition Sirey, Paris, 1996.

    - GINGLINGER E, Gestion financière de l'entreprise, 5ème édition Dunod, Paris, 1991.

    - LAHILLE J.P, Analyse financière, 3ème édition Dunod, Paris, 2007.

    - LAVUAD CONSO P, Gestion financière de l'entreprise, édition Bordas, Paris, 1981.

    - PEYRARD J, Dictionnaire de finance, édition Dalloz, Paris, 1999.

    - VIZZAVONA, Gestion financière, analyse financière, analyse provisionnelle, 3ème édition Dunod, Paris, 1994.

    II. COURS ET RAPPORTS

    - KAMBALE MUPARAY, Rapport de stage effectué à l'organisation Heal Africa, Juillet 2010.

    - MPEREBOYE MPERE S, Cours de séminaire de gestion financière et comptable, ULPGL, 2010-2011.

    - NEKA MBASA J, Analyse financière, cours ronéotypé, G3 Sciences Economiques et Gestion, ULPGL.

    - Rapport Heal Africa, l'arrêté ministériel n°935/CAB/MIN/2005 du 30 décembre 2008.

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE 1

    REMERCIEMENTS. 2

    RESUME 3

    SUMMARY 4

    O. INTRODUCTION GENERALE 5

    O.1. PROBLEMATIQUE 5

    0.2. HYPOTHESE 6

    0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6

    0.4. DELIMITATION DU SUJET 6

    0.5. METHODOLOGIE 6

    Chapitre premier : 8

    CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'ANALYSE FINANCIERE 8

    I.1. DEFINITION DE L'ANALYSE FINANCIERE 8

    I.2. L'ANALYSE FINANCIERE DU BILAN 8

    I.2.1. Structure comptable et approche financière du bilan 9

    I.2.2. Présentations normalisées du bilan : une analyse comparative 11

    I.3. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER DE L'ENTREPRISE 14

    I.3.1. L'équilibre financier et fonds de roulement 15

    I.3.2. La trésorerie 18

    I.4. LA RENTABILITE 19

    I.4.1. Mesure du résultat 19

    I.4.2. Mesure de rentabilité 19

    I.4.3. Composantes de la rentabilité 20

    1. Les diverses mesures du résultat et du capital utilisé peuvent être envisagés. 20

    I.4.4. Rentabilité économique 21

    I.4.5. La rentabilité financière 23

    I.4.6. L'Effet de levier 24

    I.5. RENTABILITE ET RISQUE 24

    I.5.1. Endettement et risque de l'entreprise 25

    I.6. AUTOFINANCEMENT 25

    Section 1ère. Définition de l'autofinancement 25

    Section 2ème. Les Caractéristiques d'autofinancement 25

    Section 2ème. L'importance de l'autofinancement pour le financement de l'entreprise 26

    Chapitre deuxième : 28

    PRESENTATION DU CHAMP DE RECHERCHE : L'HOPITAL HEAL AFRICA 28

    Section1ère. PRESENTATION 28

    Section 2ème. HISTORIQUE DE HEAL AFRICA 28

    1. L'historique du conflit 29

    2. Siège social : Goma 29

    Section 3ème. OBJECTIFS ET MISSION. 30

    1. Objectifs généraux 30

    2. Mission 31

    3. Objectifs Spécifiques. 31

    Section 4ème. ACTVITES ET PROGRAMMES DE HEAL AFRICA 32

    1. Activités 32

    Section 5ème. PROGRAMME 34

    1. Programme de maternité saine et planning familial 34

    2. Education médicale continue 34

    Section 6ème. ORGANISATION STRUCTURELLE DE HEAL AFRICA 43

    1. Organigramme 43

    Chapitre troisième : 45

    PRESENTATION DES RESULTATS 45

    Section 1ère. Approche méthodologique 45

    1. Techniques des collectes des données 45

    2. Technique d'analyse des données 45

    Section 2ème. PRESENTATIONS DES DONNEES 46

    1. Les Bilans Comptables 46

    I. Bilan de l'Hôpital Heal Africa 2008 47

    II. Bilan de l'Hôpital Heal Africa 2009 48

    III. Bilan de l'Hôpital Heal Africa 2010 49

    2. Tableaux de formation des résultats 50

    III.2.3. Bilan financiers 55

    A. Bilans condensés 57

    B. Bilans synthétiques 58

    Section 2ème. RESULTAT DE L'ETUDE 59

    §1. Etude du Fonds de Roulement 59

    3. Besoin en fonds de roulement 61

    4. Rentabilité financière, économique et commerciale de l'Hôpital Heal Africa 62

    CONCLUSION GENERALE 66

    BIBLIOGRAPHIE 68

    * 1 GINGLINGER, Gestion financière de l'entreprise, 5ème édition Dalloz, Paris, 1991, p.12.

    * 2 P. VIZZAVONA, Gestion financière, analyse financière, anal. Prévisionnel, 3ème édition Dunod, Paris, p.58.

    * 3 GINGLINGER, Gestion financière de l'entreprise, 5ème édition, Dalloz, Paris, 1998, p.18.

    * 4 E. Cohen, Gestion financière de l'entreprise et développement financier, éd. Edicef, Paris, 1991, p.105.

    * 5 LAVUAD CONSO et ACOTTA, question financière de l'entreprise, édition Bordas, Paris, 1991, p.172.

    * 6 GINGINGER, Op.cit, p.24.

    * 7 GINGINGER, Op.cit, p.26.

    * 8 J. PEYRARD, dictionnaire de financière, édition Masson, Paris, 1999, p.4.

    * 9 J. PEYRARD, Op.cit, p.163.

    * 10 G. DEPAILLENS J.P JOBARD, Gestion financière de l'entreprise, 10ème éd. Sirey, Paris, p.271.

    * 11 www.google.com: http/wikpédia.org/ analyse financière.

    * 12 G. DEPALLENS, Gestion financière de l'entreprise, 5ème éd. Sirey, Paris, 1994, p.192.

    * 13 E. COHEN, Gestion financière de l'entreprise et de développement financier, éd. Edicef, Paris, 1991, p.117.

    * 14 A. CAPIEZ, Elément de gestion financière, éd. Masson, Paris, 1982, p.35.

    * 15 J. NEKA MBASA, Analyse financière, cours ronéotypé, G3 Sciences Economiques et de Gestion, ULPGL, 2009-2010, p.18.

    * 16 C. CHANON DE LOUVET, Nouveau traité d'analyse et discussion de bilan, éd. Comptabilité et Finance 57, Bruxelles, 1963, p.84.

    * 17 E. COHEN, Op.cit, p.143.

    * 18 J.P. LAHILLE, Analyse financière, 3ème éd. Dunod, Paris, 2007, p.28.

    * 19 E. COHEN, Op.cit, p.143.

    * 20 C. BUISSART, Analyse financière, éd. Foucher, Paris, 1996, p.40

    * 21 KAMBALE MUPARAY, Rapport de stage effectué à l'organisation Heal Africa, juillet 2009 p2

    * 22 Http/www.healafrica.org, le 24 juillet 2009, 17h10'

    * 23 Rapport HEAL AFRICA, l'arrêté ministériel n°935/CAB/MIN/J/ 2005 du n30dec, dec2008 P4.

    * 24 G. DE PALIENS, Gestion financière de l'entreprise, 3 éd. Sirey, 1986, p.143.

    * 25 MPEREBOYE MPERE S. cours de séminaire de gestion financière et comptable, L1 Gestion financière, ULPGL, 2010-2011, p.26






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault