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Quantification de la symbiose mycorhizienne des essences de la forêt claire (miomboV) du Katanga: application au reboisement. « Cas de Pteocarpus angolensis, P. tinctoruis, Uapaka kirkiana et U. pilosa »

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par Hervé Bondonga Mambomba
Université de Lubumbashi RDC - Licencié en agronomie 2011
  

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1.5.3. Nutrition hydrique

Comme chez toutes les plantes vasculaires terrestres, l'eau nécessaire aux processus vitaux des arbres forestiers est puisée dans le sol par les racines et la plus grande partie est évaporée (transpirée) dans l'atmosphère à travers les stomates des feuilles après avoir transité par les vaisseaux ligneux des racines, du tronc et des branches sous forme de sève brute. Une très faible proportion seulement de cette eau est incorporée à la biomasse ou redistribuée dans les différents organes de l'arbre sous forme de sève élaborée (Mousain, 1998 ; Plassard et al., 2000).

L'arbre fonctionne donc grossièrement comme une mèche conduisant l'eau du sol vers l'atmosphère, la force motrice du flux étant la différence de potentiel de l'eau entre le sol (négatif) et l'atmosphère (très fortement négatif).

La disponibilité de l'eau est le premier facteur de l'environnement qui limite la production forestière. Or, les associations ectomycorhiziennes, qui impliquent des modifications profondes des caractéristiques structurales et fonctionnelles des racines, sont à priori susceptibles de modifier l'efficacité d'acquisition et d'utilisation de l'eau par les arbres. (George et Marschner, 1995).

Les champignons ectomycorhiziens, intimement associés aux tissus du végétal au niveau des racines, contribuent indirectement à cette régulation en modifiant la nutrition minérale de l'arbre ou son équilibre hormonal (Matumoto-Pintro, 1996).

Le premier mécanisme par lequel la symbiose est favorable à la régulation hydrique des arbres est donc son effet sur leur nutrition minérale. Si un champignon est particulièrement efficace pour la fourniture de phosphore (élément-clé des métabolismes énergétiques impliqués dans les ajustements actifs) ou de potassium (impliqué dans les changements osmotiques rapides), il permettra indirectement à l'arbre de mieux gérer l'eau.

La symbiose contribue donc, à partir des racines, à déterminer les concentrations en régulateurs hydriques dans l'arbre entier, jusqu'aux feuilles qui sont le siège de la régulation stomatique. Dans beaucoup d'expériences, on remarque d'ailleurs que la fertilisation phosphatée a le même effet que les ectomycorhiziennes pour améliorer le comportement hydrique de jeunes plants (Guehl et Garbaye, 1990 ; Coleman et al., 1990).

Le but de ce point est de comprendre comment la symbiose ectomycorhizienne l'utilisation de l'eau par les arbres et les conséquences pour la conservation et la gestion des forêts. Cependant, lorsque l'eau est facilement disponible dans le sol, que la demande transpiratoire existe et que les apex et les ectomycorhizes sont temporairement inactifs (George et Marschner, 1995).

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