2.3. Méthodes
2.3.1. Contrôle de la mycorhization en
pépinière
Dix plantules ont été prélevées en
pépinière, à 9 mois de semis. Au
prélèvement, l'on signale la présence ou l'absence de la
mycorhization. Les espèces d'arbres ciblés sont celles
sevrées en pépinière à Mikembo : Pterocarpus
angolensis, P. tinctorius, U. kirkiana. Les plantules proviennent d'un
semis en pleine terre, dont le semis a été effectué en
décembre 2010.
Photo 3. Illustration des plantules des espèces
indigènes de la forêt claire (Miombo), produites en
pépinière dans l'enceinte de la concession Mikembo (Crédit
Kaumbu, septembre 2011). De gauche à droite: P. angolensis,
P. tinctorius et U. kirkiana (semis en pleine terre).
2.3.2. Quantification des manteaux des champignons
ectomycorhiziens dans le sol de la rhizosphère de U. kirkiana et U.
pilosa.
La réserve forestière de Mikembo
localisée sur la route Kasenga (Nord- Est de la ville de Lubumbashi) a
servi comme site expérimental. Deux espèces d'arbres de la
famille de Phyllanthaceae ont été
étudiées, à savoir : U. kirkiana et U. pilosa. La
quantification de la mycorhization de P. angolensis et P.
tinctorius n' a pas été étudiée du fait de
l'absence des réactifs pour colorer les racines et faire ressortir les
endomycorhizes.
Les caractéristiques physico-chimiques du sol qui ont
été analysées dans la station d'études sont
citées ci-dessous : charge caillouteuse, sables, particules fines (limon
et argile), matière organique, pH (H2O) et (KCl), P2O5
total.
En fin février 2012, des prélèvements des
sols ont été effectués dans la rhizosphère des
arbres du Miombo, à la proximité des individus de moins 80 cm de
hauteur. Ces échantillons préliminaires ont été
prélevés à des endroits, où un grattage superficiel
à la houe détecte les mycéliums ectomycorhiziens (Voir
Photo 3). D'autres ont été effectués en juin 2012, pour
compléter la liste. Dans ce dernier cas, les prélèvements
ont été réalisés à deux profondeurs (0-10 et
10-20 cm). La circonférence à la hauteur de la poitrine a
été mesurée pour caractériser les individus
échantillonnés.
Photo 4. Illustration du mycélium ectomycorhiziens
(Crédit Kaumbu, mai 2012)
De chaque échantillon, on a pris 20 g de sol pour
quantifier
l'ectomycorhization. Cette quantité de sol (20 g) a
été immergée dans l'eau et lavé soigneusement sur
deux tamis de 1 et 2 mm de maille, pour l'élimination de la
matière organique et des débris. Les racines ont
été récupérées, et un tri à la loupe
de 8 à 10 fois de grossissement a été effectué pour
séparer les racines ectomycorhizées. Le nombre de racines
ectomycorhizées servira à la quantification de
l'ectomycorhization du sol.
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