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Quantification de la symbiose mycorhizienne des essences de la forêt claire (miomboV) du Katanga: application au reboisement. « Cas de Pteocarpus angolensis, P. tinctoruis, Uapaka kirkiana et U. pilosa »

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par Hervé Bondonga Mambomba
Université de Lubumbashi RDC - Licencié en agronomie 2011
  

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3.1.3. Comportement des plantules transférées de la pépinière en pleine terre vers les
sachets en polyéthylène

A la lumière du Tableau 6 ci-dessous, il ressort des différences entre espèces pour la hauteur, le diamètre au collet, l'élongation racinaire, le diamètre de la racine et le ratio de la tige sur la racine respectivement au seuil de p = 0,001 ; p = 0,03 ; p = 0,01 ; p = 0,000 et p = 0,01.

Pour la taille et le diamètre au collet des plantules, les deux Pterocarpus s'égalent et donnent des valeurs supérieures à U. kirkiana. Quant au diamètre au collet et le ratio de la taille sur la racine, P. angolensis est seule en tête suivie de P. tinctorius qui donne des valeurs identiques à celles de U. kirkiana. Enfin l'élongation racinaire est plus élevée pour P. tinctorius, et que P. angolensis et U. kirkiana ont des longueurs des tiges identiques (Tableau 6).

Tableau 6. ANOVA pour la comparaison interspécifique de la croissance des plantules lors du repiquage en sachets de polyéthylène.

 
 

Paramètres de croissance

 

Espèces

Hauteur

Dia_col

Elong_rac

Dia_rac

Ratio_Tig/rac

P. angolensis

16a

7,05a

30b

15,2a

0,6a

 

(4,5)

(2,3)

(10,0)

(2,5)

(0,3)

P. tinctorius

14,4a

5,6ab

40,9a

14,3a

0,4b

 

(6,9)

(1,6)

(11,4)

(2,9)

(0,1)

U. kirkiana

7,4b

4,9b

27,2b

4,9b

0,3b

 

(1,4)

(1,2)

(6,6)

(0,8)

(0,1)

Effet espèces

P = 0,001

P = 0,03

P = 0,01

P = 0,000

P = 0,01

Légende : Elong_rac : élongation racinaire ; Dia_col : diamètre au collet ; Dia_rac : diamètre de la racine ; Nom_feuil : nombre des feuilles ; Ratio_Tige/rac : rapport de la valeur de la tige sur celle de la racine. Entre parenthèse : écart type (SD : standard déviation).

Le taux de reprise de deux espèces du genre Pterocarpus (91,3 et 93,8 %) est largement supérieur à celui de l'espèce U. kirkiana (40 %). Et le taux de survie des plantules est dans l'ensemble de trois espèces supérieur à 60 %. Néanmoins, les deux Pterocarpus ont une survivance supérieure comprise entre 90,4 et 97,3 % (Tableau 7).

Tableau 7. Reprise et survivance des plantules repiquées à 9 mois d'âge.

Espèces

Plantules
repiquées

Plantules en
Décembre
2011

Taux de
reprise
12/2011

Plantules en
Mai 2012

Taux de
survie en
05/2012

P. angolensis

80

73

91,30%

66

90,4 %

P. tinctoruis

80

75

93,80%

73

97,3 %

U. kirkiana

70

28

40%

18

64,3 %

Légende : Taux de reprise de décembre 2011 = nombre des plantules à cette date divisé par le nombre des plantules transplantées, multiplié par 100. Taux de survie de mai 2012 = nombre des plantules à cette date divisé par le nombre des plantules de décembre 2011, multiplié par 100.

Comme la reprise, la croissance des plantules de U. kirkiana est médiocre comparée à celle de deux Pterocarpus (Voir Photos 5, 6 et 7). A la photo 5, on observe une mauvaise croissance avec des plantules chétives dès la reprise constatée en décembre 2011 jusqu'en mai 2012, sept mois après repiquage.

Photo 5. Transplant de U. kirkiana, à gauche novembre 2011, à droite mai 2012.

Au vue des photos 6 et 7, il apparait très net que les transplants de P. angolensis et P. tinctorius présentent une forte vigueur de croissance à la reprise en décembre 2011 comparés à ceux de U. kirkiana. Mais en mai 2012, le costume foliaire semble être affecté par les facteurs du milieu ; et les plantules de P. angolensis en sont très affectées. Les plantules de cette dernière espèce ont perdu toutes les feuilles et présentent une physionomie foliaire desséchée comparée à celle verdâtre et luxuriante du mois de décembre (Photo 6).

Photo 6. Transplant de P. tinctorius, à gauche novembre 2011, à droite mai 2012.

Photo 7. Transplant de P. angolensis, à gauche novembre 2011, à droite mai 2012. 3.2. Quantification de mycorhizes inféodés à U. kirkiana

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