WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Quantification de la symbiose mycorhizienne des essences de la forêt claire (miomboV) du Katanga: application au reboisement. « Cas de Pteocarpus angolensis, P. tinctoruis, Uapaka kirkiana et U. pilosa »

( Télécharger le fichier original )
par Hervé Bondonga Mambomba
Université de Lubumbashi RDC - Licencié en agronomie 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre 4. Discussions

4.1. Etat de la mycorhization des plantules de U. kirkiana, P. angolensis et P. tinctorius

Les plants de U. kirkiana ne sont pas mycorhizes à 10 mois d'âge (Tableau 2). On observe deux plants sur onze (11) un début de mycorhization, mais il est difficile de confirmer cela, car le manteau n'est pas encore développé. Seuls de petits filaments mycéliens, caractéristiques d'un début de l'infection ectomycorhiziens sont visibles à la loupe de 8 à 10 fois de grossissement. L'examen macroscopique montre l'absence des racines secondaires.

Un intense développement de la racine principale est signalé à 10 mois d'âge des plantules semées sur un sol du Miombo dégradé au détriment des autres paramètres ; à savoir hauteur des plants, nombre des feuilles, diamètre au collet et diamètre de la racine (Tableau 5). En plus, l'examen macroscopique de la racine montre peu ou pas des racines secondaires ectomycorhizables.

L'absence de l'ectomycorhization des plantules de U. kirkiana dans les conditions de la pépinière serait expliquée par trois facteurs majeurs, à savoir : (1) l'adaptation éco-génétique entraînant une forte élongation racinaire dans les premières années de croissance, (2) un très faible développement des racines secondaires et (3) l'exposition des plantules à un fort ensoleillement pour une pépinière non ombragée. Pour l'élongation racinaire, notre observation est en accord avec les recherches de Chidumayo (1997) sur la croissance des arbres du Miombo en général. L'auteur montre que dans les premières années de croissance, les arbres du Miombo présentent une forte élongation racinaire (racine principale) aux dépens de la biomasse aérienne (Chidumayo, 1997). En plus la mycorhization ne s'effectue qu'aux racines latérales qui participent efficacement dans le développement de la racine principale (Munyanziza, 1994). Ce système racinaire (racines latérales ou secondaires) était absent lors de l'examen macroscopique des plantules de U. kirkiana de notre pépinière, ce qui justifie la non mycorhization de ces plantules.

L'exposition des plantules à un ensoleillement affecterait le développement de l'hôte ectomycorhizien et pourrait être un facteur qui justifierait l'absence de la mycorhization de U. kirkiana.

4.2. Mycorhization des arbres de Uapaca kirkiana et U. piosa en nature.

Les résultats du potentiel mycorhizien du sol prélevé en février 2012 dans la rhizosphère de U. kirkiana, montrent que le taux de racines mycorhizées est compris entre 48,1 et 76,7 %. Le test à deux échantillons appliqué pour les deux moyennes montre que le taux de mycorhization à la profondeur de 10 à 20 cm est plus élevé et diffère statistiquement de celui obtenu à 0-10 de profondeur (p = 0,03, tableau 8).

En saison sèche (juin 2012), le taux de mycorhization du sol de la rhizosphère des arbres de U. kirkiana et U. pilosa dont la moyenne du taux de mycorhization est respectivement compris entre une moyenne de 52 à 70 % et 41,4 à 70,1 %. Pour les deux espèces, les différences entre échantillon ne sont pas significatives (p ? 0,05, tableaux 10 et 11).

Les estimations du pourcentage de mycorhization des racines du sol étudié sont de 78,5 % (moyenne de 15,7 racines pour 20 g de sol) et 100 % (moyenne 20 racines pour 20 g de sol) respectivement à la profondeur de 0-10 cm et 10-20 cm, pour le sol de la rhizosphère de U. kirkiana (échantillon de février).

Ce pourcentage baisse légèrement pour les échantillons prélevés en début de la saison sèche (juin 2012). A cette date, le pourcentage des racines mycorhizées est compris entre 61,5 à 96,5 % (moyenne de 12,3 à 19,3 racines mycorhizées pour 20 g de sol) et ; 40 à 80 % (moyenne de 8 à 16 racines mycorhizées pour 20 g de sol) respectivement pour U. kirkiana et U. pilosa (Tableaux 10 et 11).

Le pourcentage de mycorhization des racines (nombre des racines mycorhizées divisé par le poids du sol, multiplié par 100) de deux stations d'une forêt de région tempérée est de 7,7 % et 17,2 % respectivement pour la station de Foz de Calanda et celle de Vallivana (Diaz et al., 1994).

Le pourcentage des racines mycorhizées de nos résultats est largement supérieur à celui obtenu par Diaz et al. (1994) dans la forêt de pins. Ces observations préliminaires montrent que les deux espèces de la sous famille de Phyllanthaceae seraient plus ectomycorhizées.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery