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Quantification de la symbiose mycorhizienne des essences de la forêt claire (miomboV) du Katanga: application au reboisement. « Cas de Pteocarpus angolensis, P. tinctoruis, Uapaka kirkiana et U. pilosa »

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par Hervé Bondonga Mambomba
Université de Lubumbashi RDC - Licencié en agronomie 2011
  

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Conclusion

Les essences qui ont fait l'object de notre étude sont des espèces dont divers produits sont commercialisés, ainsi que d'une grande importance pour les populations locales en produisant les produits ligneux et non ligneux. Ces espèces forment des associations mycorhiziennes, intervenant efficacement dans la nutrition hydrominérale.

Une connaissance scientifique des associations mycorhiziennes indigènes est capitale pour apporter les pratiques culturales appropriées dans le reboisement. Le présent travail a été entrepris pour étudier la caractérisation et quantification des essences indigène cas de Uapaka kirkiana et U. pilosa, Pterocarpus angolensis et P. tintoruis dans les conditions édapho-climatiques du Game Park Mikembo, réserve forestière de la forêt claire de Miombo.

Les résultats sur les plantules montrent un faible potentiel de mycorhization. L'état mycorhizien des plantules de U. kirkiana n'est pas effectif à 9 mois d'âge. Seuls des petits filaments mycéliens, caractéristiques d'un début de l'infection ectomycorhizienne était visible à la loupe binoculaire de 8 à 10 fois de grossissement.

Les résultats obtenus en nature montre que le taux de mycorhization du sol de la rhizosphère de U. kirkiana et U. piolosa varie de 48,1 à 76,7 %. Et le pourcentage des racines mycorhizées est situé dans la gamme de 40 à 100 %. Ce potentiel ectomycorhizien de la rhizosphère de ces deux espèces est excellent comparé à celui d'une forêt en région tempérée. La forte teneur en cailloux (40 à 70 %) et le pH acide (5,01 et 5,12) sont favorables pour le développement de ces deux espèces, ainsi que leurs hôtes ectomycorhiziens. La relation linéaire est positive et significative entre le nombre des racines mycorhizées et le nombre des racines totales, et entre la teneur en sable et celle en particules fines (argiles et limon). Par contre, elle est négative entre la charge caillouteuse et la teneur en particules fines (argile et limon).

Nos études suggèrent que les études du genre soient conduites pour raffiner la quantification de la mycorhization des arbres du Miombo. Ces recherches tiendront compte de la taille de l'échantillon qui devrait nécessairement être supérieure à cinquante, pour l'applicabilité de tous les tests statistiques. En plus une caractérisation morphogénétique devra être réalisée pour aboutir à des types de mycorhizes bien définis, ainsi qu'aux analyses d'ADN.

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