1.3. Variantes écologique
1.3.1. Climat
Un élément majeur du climat katangais est
l'alternance d'une saison humide et d'une saison sèche. La durée
moyenne de la saison sèche varie de 5 à 7. Elle est plus longue
et caractérisée par des périodes froides plus intenses au
Sud. Cette alternance imprime à la végétation un rythme
saisonnier très marqué (Malaisse et al., 1973).
La température y varie plus en fonction du relief, de
la latitude et de la longitude que de la pluviosité. Sur l'année
entière, on enregistre des températures minimales absolues
variant entre 2 et 11°C et des températures maximales absolues
variant entre 34,5 et 36°C selon les sites. On peut également
ajouter que l'éloignement de l'équateur s'accompagne d'une
diminution progressive des températures minimales indépendamment
de l'influence possible de l'altitude et que le climat est plus
tempéré à l'ouest du Katanga (Malaisse et al.,
1973).
En général, le minimum d'humidité
relative est observé en juillet pour les régions basses et
septentrionales. Par contre, les Hauts-Plateaux ne connaissent pas de grande
sécheresse de l'air car la température moyenne y reste peu
élevée.
La pluviosité moyenne annuelle varie entre 650 et 1550
mm selon les sites, mais ce sont les variations mensuelles qui jouent un
rôle prépondérant dans le rythme phénologique. C'est
la sévérité de la saison sèche qui marque la
variabilité au sein du territoire (Thoen, 1974).
1.3.2 Sol
Les sols ou sont établies la forêt claire du
type Miombo sont des latosols zonaux pour lequel on distingue trois
séries correspondant à une teneur décroissante en oxyde de
fer, à savoir les terres rouges les terre ocre rouge et les terre jaune.
Les premières s'observent sur les roches carbonatées et
dolomitiques, les autres sont issues de roches argileuses ou siliceuses ; la
nappe phréatique est peu profonde pour les terres jaune. Ces sols sont
généralement pauvres. L'horizon A1 est mince, inférieur
à 3 cm d'épaisseur en général. Le pH est bas (4,5
à 5,5), le rapport C/N de l'ordre de 10 à 15. Les analyses
granulométriques réalisées à divers niveaux de
profondeur révèlent une large dominance des
éléments fins (Malaisse et al., 1973).
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