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Le mildiou de la pomme de terre

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par Youcef BENNANI
Université de Farhat Abbas Sétif - Diplomé d'études supérieures 2004
  

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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE FARHAT ABBAS -SETIF-
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE
DEPARTEMENT DE MICROBIOLOGIE

MEMOIRE

En vue d'obtenir le Diplôme des

ETUDE SUPERIEURES

Option : Microbiologie
Présenté par
Bennani Youcef

LE miLDiou DE LA pommE DE tErrE

Encadreur: Mr Aissaoui Mohamed Ridha.

President: Mme Aliouche Halima.

Session : 2010-2011

Remerciements

Je remercie tout d'abord Allah qui m'a donné la santé et le courage
pour terminer ce mémoire.

Je tiens à présenter ma profonde gratitude et mes sr42cres

vesseur Aissaoui Mohamed qui m'a fait

bénéficier de son savoir et de ses conseils éclairés afin de perfectionner ce
travail. Je le remercie également pour sa disponibilité et son

encouragement.
Je tiens à remercier et à présenter ma profonde gratitude et

reconnaissance a mes amies
Hicham Wissam Asma Badro Fatiha Nabila

qui mon guidé tout au long de ce travail et pour leurs aide, leurs précieux
conseils.

Dédicace

Dieu tout Puissant merci pour le pouvoir et le courage que vous m'a donné pour compléter ce travail. Je dédie ce modeste travail à :

*Ma mère pour son encouragement et

bienveillance.

*Mon père, pour son soutien et aide.

* Mes fr~res et ma soeur chacun par son nom.

*A tous mes coll~gues d'étude spécialement

*A tous ceux qui aiment la science et la recherche

scientifique.

Sommaire

Résumé

1 #177; Introduction...........................................................................1 1.1- Le mildiou de la pomme de terre .............................................2 1.2- La famine Irlandaise de la pomme de terre...................................2 1.3- utilisation du P. infestans comme arme biologique..........................2

2 - Origine et migration du Phytophthora infestans «..................................3« 2.1-L'origine de Phytophthora infestans...........................................3« 2.2- Première migration du P.infestans.............................................3« 2.3- Seconde migration du P.infestans..............................................4 2.4- Diversité des populations du P.infestans...................................... 5

3 - Biologie du P.infestans............................................................... 6 3.1- Caractères morphologiques...................................................... 9 3.2- Génétique..................................................................... 10

4- L'isolement de P.infestans..........................................................« 11 4.1- L'isolement de P.infestans du tissu infecté .................................« 11
4.2- L'isolement de P.infstans des tubercules infectés ......................... 12 4.3- L'isolement dans la gélose après le transfert des tranches de pomme de

terre....................................................................................... 12

5- Multiplication de P.infestans ......................................................« 12 5.1- Sur feuilles ou sur tranche de pomme de terre ............................« 13 5.2- La culture pure sur les plaques agar-agar..................................« 14

6- Cycle de développement et épidémiologie....................................... 16

7- Symptôme de mildiou ...............................................................« 18

7.1-Les dommages..................................................................20«

8- Les méthodes de luttes...............................................................21

8.1 La lutte chimique .............................................................. 21 8.1.1- Problèmes de résistance aux fongicides ...........................22

8.2- La lutte génétique ............................................................23

8.3- La lutte biologique............................................................23 8.3.1- L'utilisation de Trichoderma........................................ 24 8.3.2- L'utilisation de Pseudomonas «.......................................24

Conclusion................................................................................ 26

Références bibliographiques

Résumé

Le mildiou est dû à un champignon microscopique, phytophthora infestans (Mont) de Bary. Ce parasite attaque plusieurs espèces de la famille des solanacées en particulier la pomme de terre et la tomate et certaines morelles.

Le mildiou se manifeste quand le temps est humide et les températures douces, dans ces conditions, et comme les cycles de multiplication asexuée sont courts, le développement de la maladie peut être très rapide et détruit la plantation en quelques jours seulement et peut tuer le feuillage et les tiges des plantes de pommes de terre et de la tomate en tout temps durant la saison de croissance. Le vent favorise la dispersion des sporanges sur plusieurs centaines de mètres, voire davantage.

La littérature et les observations des centres de recherches indiquent qu'il existe aussi une forme sexuée de reproduction du champignon. Quand une forme A1 est confrontée à une forme A2, dans des conditions propices, les mycéliums peuvent localement fusionner et produire des oospores; fruits d'un brassage génétique constituant une source de variabilité des populations de mildiou; les oospores qui peuvent survivre quelques années dans le sol.

Pour lutter contre le mildiou, en plus des ressources intervenant la résistance variétale, l'emploi répété de produits fongicides s'avere la solution la plus employée en pratique, donc la priorité de la stratégie de lutte est d'emprcher autant que possible l'implantation du parasite dans les espèces hôtes.

Mots-clés: Phytophthora infestans, mildiou, pommes de terre, épidémiologie,

reproduction asexuée, reproduction sexuée, mycélium, oospores.

Abstract

Potato late blight caused by the oomycete Phytophthora infestans; this parasite attacks several families' species of solanaceae especially the Potato, and the tomato.

The late blight manifests itself when the weather is humid and temperatures seem to be soft, in these conditions, and as the cycles of non-sexual multiplication are short the development of disease can be very quick leading to destroy the planting in few days only, and can exhaust potato plants foliage and stems as with tomato too during the growth season. The wind enhances the dispersion of sporangia along several hundred of meters, or even more.

Literature and observations of research centers point out that there is also another sexual reproduction's form of the oomycete, when a form A1 is confronted to another form A2, and in advantageous conditions, mycelium's can merge together and will produce oospores, like a result of a genetic mixing to made up a new source of various potato late blight populations like oospores which can survive some years in the soil.

To fight the late bright, more than one mean using speculation resistance, the repeated use of fungicidal products is the most used solution in practice, therefore the strategy having priority to realize this struggle is to prevent the establishment of the parasite, as many as possible, in the host species.

Key words: Phytophthora infestans, late blight, Potato, epidemiology, non-sexual reproduction, sexual reproduction, mycelium, oospores.

1- Introduction :

Les Phytophthora sont répondus sous toutes les latitudes ; leur rôle en pathologie végétale est important car la gamme des plantes auxquelles ils s'attaquent est très large. Dans le couple ``hôte-parasite'', les deux populations antagonistes ne s'affrontent pas a armes égales car, si la population des espèces parasites dispose de moyens extrêmement efficaces pour varier et s'adapter a toute modification de la population hôte , celle-ci pour des raison pratiques et économiques ;tend dans l'agriculture moderne, vers l'uniformisation des variétés a la fois dans le temps et dans l'espace.

Le pouvoir saprophytique des Phytophtora est tenu pour être médiocre, ils se maintiennent cependant fort bien dans le sol sous la forme de spores résistantes (chlamidospores, oospores) ou plus brièvement sous la forme de sporocystes voire de mycéliums.

Dans ces conditions, le sol constitue souvent le principal réservoir d'inoculum pour un grand nombre d'espèces et rend la lutte par les méthodes agronomique ou chimiques traditionnelles onéreuses et incomplètement efficaces .la nécessité d'organiser la lutte sur le plan génétique, en opposant aux parasites un matériel végétal sélectionné pour sa résistance, s'est imposée.

Ceci explique que de très nombreux travaux notamment ceux de Lionian(1925), Waterhouse(1931), Gooding-Lucas(1959), Tarjot(1965) aient été consacrés a l'analyse du rôle joué par des facteurs extrêmes comme les constituants du substrat, la température, l'eau, la composition de l'atmosphère, l'éclairement, dans la formation des sporocystes et l'émission des zoospores. Dans les conditions naturelles, ces caractéristiques de l'environnement sont modifiées, par la présence de plantes supérieurs .aussi avons-nous tentés de déterminer dans quelle mesure et de quelle manière les plantes supérieurs interviennent dans le déroulement du cycle saprophytique des Phytophthora jusqu'à ce que celui-ci s'achève par l'entrée en contact du parasites avec son hôte, c'est-a-dire jusqu'à l'amorce du cycle parasitaire.

1.1- Le mildiou de la pomme de terre :

Le mildiou causé par le champignon Phytophthora infestans est une maladie qui préoccupe depuis toujours les producteurs de pomme de terre car cet organisme pathogène de La famille de Solanacée peut causer des pertes considérables dans cette culture. Bien que le mildiou puisse affecter la tomate de champ, cette maladie atteignait rarement des proportions épidémiques au sein de cette culture. (Andrivon, 1995)

1.2- La famine irlandaise de pomme de terre :

Bien que la pomme de terre ait subi quelques problèmes avec les maladies elle a été considérée comme une récolte sûre, mais en 1845 une nouvelle maladie inconnue a fait son arrivée, en tuant la tige et en détruisant le tubercule dans les champs. L'apparence dramatique G IIRENYITaSh3M111e1SRP P 111} 13MIFI ARP P HIlon a appelé cette maladie) en Europe ensuivie dans le désespoir humain dans beaucoup de pays comme Les Pays-Bas, la Suisse et la France, mais les conséquences de la maladie dans L'Irlande était de loin le pire. Les villageois irlandais étaient plus ou moins complètement la personne à charge sur la pomme de terre pour produire un régime de subsistance sur leurs petits lots de terrain. Durant 1845 ~ 1850 la pomme de terre irlandaise récoltée a rétréci et le manque de graine provoqué par la plaie. La perte de la récolte de pomme de terre s'est ensuivie dans la famine et la mort de plus de 1 million de personnes. Cela a, à son tour, provoqué l'immigration de 1.2 millions d'irlandais, essentiellement aux Etats-Unis (Eriksson, 1916; Grand, 1946; Salaman, 1949; Bourke, 1991; le Tourneur, 2005).

1.3- Utilisation comme arme biologique :

Le mildiou de la pomme de terre fut l'un des plus de 17 agents que les États-Unis ont étudiés comme armes biologiques potentielles avant que le programme d'armes biologiques soit suspendu. La France, le Canada, les États-Unis et l'Union soviétique ont également fait des recherches sur le Phytophthora infestans comme arme biologique durant les années 1940 et 1950.( Frédéric Suffert, Émilie Latxague, Ivan Sache,2009).

2- Origine et migrations du Phytophthora infestans :

2.1- L'origine de P. infestans :

Il est cru par la plupart des chercheurs que P. infestans naît du mexicain pays montagneux. À l'origine, c'était seulement ici que les types s'accouplant pourraient être trouvés qu'à un 1:1 de rapport. La population de P. infestans dans cette région a été trouvé pour être très divers, tant phénotypiquement que génétiquement (Goodwin et Drenth, 1997; Grünwald et al. 2001). Aussi, les nombreuses espèces indigènes de Solanacée résistantes à P. infestans trouvé dans le Mexique Central indiquent que cette région est la région d'origine du pathogène (Niederhauser, 1991).

2.2- Première migration du P. infestans :

En Amérique du Nord, le mildiou a été observé pour la première fois en 1843 près de Philadelphie aux États-Unis tandis qu'en Europe cette maladie a fait son apparition en Belgique en 1845. Par la suite, le mildiou atteignait rapidement toutes les régions productrices de pomme de terre à travers le monde. Les tubercules de pomme de terre contaminés par P. infestans représentaient le véhicule de choix pour transporter et disperser ce champignon phytopathogène. Diverses hypothèses furent énoncées pour expliquer le lieu d'origine des migrations du P.infestans vers l'Amérique du Nord et l'Europe. Celle retenant le plus l'attention, stipule que le centre d'origine du P.infestans est localisé dans les montagnes du Mexique central puisque dans cette région la diversité des populations du champignon est maximale et la reproduction sexuée semble existée depuis toujours. Ainsi la théorie la plus acceptée aujourd'hui est donc celle préconisant une migration du P.infestans à partir du Mexique vers les États-Unis et de là vers l'Europe. Il n'est également pas exclu que le champignon puisse avoir été transporté directement du Mexique vers l'Europe. (Andrivon, 1996)

2.3- Second migration du P. infestans :

En Amérique du Nord, c'est en 1979 qu'une nouvelle population du P. infestans (connue sous le nom d'US-6) a été vraisemblablement introduite en Californie aux États-Unis. Il semble qu'elle est entrée via des fruits de tomate en provenance de la région du nord-ouest du Mexique. En Californie, le mildiou n'avait pas été observé sur la tomate depuis 32 ans soit jusqu'à l'avènement de l'épidémie de 1979. Cette nouvelle population du P. infestans (US-6) est donc présumée responsable de cette infection sévère sur la tomate. (Goodwin et al., 1994)

Cependant, cette population du P. infestans (US-6) ne peut expliquer les épidémies de mildiou que les États-Unis et le Canada ont connu depuis le milieu des années 1990. L'explication la plus possible pour justifier l'émergence de ces épidémies du mildiou en Amérique du Nord est la migration massive, juste avant ou durant l'année 1992, de nouvelles populations du parasite comme les lignées US-7 et US-8(Goodwin et al., 1998). L'analyse de ces nouvelles populations du P. infestans présentes en Amérique du Nord démontre qu'elles proviendraient des régions productrices de pomme de terre et de tomate du nord-ouest du Mexique (Fry et al. ,1993). Les tubercules de pomme de terre ainsi que les transplants et fruits de tomate infectés permettent le transport sur de longues distances de l'agent responsable du mildiou. (Legard et Fry, 1995).

2.3- Diversité des populations du P. infestans :

Depuis les annees 1990, le mildiou de la pomme de terre et de la tomate connaît un nouvel essor aux États-Unis et au Canada. La cause première de ces graves infections par le mildiou est associee à la migration recente de nouvelles populations du P. infestans (Goodwin et al. ,1998). Avant 1980, (1EQaISNe IGIN CSRSXla2IRQN GX FhaP SLIQRQ GéP RQ2reEqXIXQe1N1X0 1 lignee est presente dans les diverses regions du monde laquelle est nommee US-1. Une exception existe, soit le Mexique central où la diversite du P. infestans est particulièrement grande. En fait la lignee US-1 est issue de la première migration du P. infestans en Amerique du Nord et en Europe (Fry et al. ,1993).

La lignee US-E ITN2 SIiQFISD3P 1Q2 Sa2KRTqQ1IFK9 la SRP P 1 Ge 2ILIHEIQ TX'FIONSIX2 occasionnellement infecter la tomate. Cette information permet de comprendre pourquoi le P 1lGiRX0QAI22eLIQEi2NSIN GeNESIRSRr2ERQN pSIGbP EqXIN GEQNileNEFXl2XreN Ge12RP a2e avant (IiQ2IRGXF2iRQ GeIQRXNHOeN lITQéeN. IYIEQ qXEMITQée T18 6-1 dominait aux États-Unis et au Canada depuis son introduction, elle est desormais rare, voire absente (Fry et al. ,1993).

( ($ P plI1Xe EGX11 RTGEGeN FIaQJIP IQ2NTRQ2 FRP P eQFé àIN'IQN2KIDIEGaQN Os populations du P.infestans au debut des annees 1980 mais les principaux bouleversements prennent place durant les annees 1990 (Daayf, 2000).

Au Quebec, il apparaît que depuis 1994, la lignee la plus frequemment identifiee est US-8. Cette nouvelle affQéH 11SrINeQ2M XQeTP eQaFILSlXN NOINXNe SXiNqX'elle a la FaSaFi2é GI E se propager plus rapidement et de causer des dommages plus importants. Cette virulence accrue lui est conferee par les caracteristiques suivantes : developpement de brûlures foliaires Ge ESRXN gIEQGeN 1GiP eQNiRQN, FESEFi2é G'IQfeF2erJIeN I2igIN I2 GeIFIXNeIIGeN FREQFrIN, NSRrXG2IRQ davantage abondante et rapide, germination des spores prompte et accrue. Ces caracteristiques en plus de la resistance au metalaxyl, ont donc permis à la lignee US-8 de predominer et de GélRJRIlEREQé11G1RUTIQe118 6-1(Daayf, 2000 ). Bien que la lignee US-8 est principalement rapportee pour causer des dommages chez la pomme de terre, il demeure que depuis 1997 elle E é2é 11NR4é0G1éF1aQ216RQN GITSCIQ2N GI 2RP a2e IQ STRIeQTQFe IGe 14 Oe GX 311QFne GRXErG, GI RI Nouvelle-Écosse et du Quebec (Fry et al. ,1992).

3-La biologie de Phytophthora infestans :

-Classification selon (Mont.) de Bary, 1876: Domaine : Eukaryota

Règne : Chromalveolata

Division : Stramenopiles

Classe : Oomycetes

Ordre : Peronosporales

Famille : Peronosporaceae

Genre : Phytophthora

Espèce : Phytophthora infestans

- les principales phases du cycle de développement du champignon et la maladie sont présentées dans la figure 1.

En retard le mildiou est considéré par la plupart des chercheurs comme une maladie fongique, mais le Phytophthora, le genre, n'est pas rattaché à de vrais champignons. Il appartient à l'oomycètes du royaume Straminopila qui inclut des algues marines par exemple d'or et marron (de Bary, 1876). Les oomycètes sont caractérisés par leur capacité de libérer des zoospores asexués heterokont formés dans les sporanges. Les parois de cellule d'oomycètes contiennent la cellulose à la différence des vrais champignons qui contiennent de la chitine .les Oomycètes sont diploïde pour la partie importante de leur cycle de vie, et la reproduction sexuelle se produit par le développement d'oospores. &'est le résultat de l'assemblage d'oogones et anthéridies (Harrison, 1992; Judelson et Blanco, 2005). Les oomycètes sont un groupe très varié de micro-organismes qui incluent saprophytes aussi bien que pathogènes de la plupart des classes des organismes aux limites des vertébrés et des plantes à d'autre oomycètes.

Pendant la phase épidémique P. infestans est étendu par sporanges aéroportés qui sont formé sur les plantes infectées .Dans les conditions de température modérée (~20°C) et t'humidité de Tt'air élevée (RH> de 90 %) un nombre massif de sporanges peut être formé dans une récolte infectée. Les sporanges sont d'habitude libérés le matin où le la température montant provoque une diminution pointue dans l'humidité de t'IirT(de Bary, 1876; Lacey,

1965; Andrivon, 1995). Les sporanges sont alors étendus par les mouvements aériens. Quand ils sont déposés sur une plante hôte susceptible ils iront infecter, dans les conditions moites (libérez de l'eau sur la surface de feuille) .l'infection peut survenir par la voie directe par le sporangium lui-même ou par la voie indirecte via la libération de 5 à 10 motile zoospore par sporangium, chacun peut à son tour infecter la plante hôte. Le point de rupture entre la germination directe et indirecte a l'air est autour de 15°C, (Harrison, 1992; Judelson et Blanco, 2005) par la voie indirecte, étant l][QfITFt[oQIQa plus commune au-dessous de cette température, par contre l'infection directe domine en-dessus de 15°C. À la germination le sporange et les zoospores forment des tubes de germe et infectent par la formation d'appressoria et patères de pénétration. Après la pénétration une vésicule d'infection est formée et les hyphes grandira tant inter - qu'intracellulaire et développera l]haustorium pour extraire des aliments de l'intérieur des cellules de l'hôte, et détruisent ainsi le tissu vital (Grenville-Briggs et van West, P. 2005). Après une période latente aussi courte que 3 jours (Flier et Turkensteen. 1999; Carlisle et al, 2002) de nouveaux sporanges sont formés et étendus pour infecter de nouvelles plantes. La propagation rapide et efficace, ainsi que l'infection et la colonisation de la plante hôte offre le potentiel de détruire toutes les parties souterraines.

Quand cela arrive, selon le cycle de développement de la récolte, le résultat peut être des pertes de production quantitatives très élevées. Les tubercules de pomme de terre peuvent aussi être infectés si les sporanges sont enfoncés dans le sol (de Bary, 1876; Lacey, 1965; Andrivon, 1995). L'infection de tubercule réduira la qualité de la récolte et si la grande proportion des tubercules est infectée, il peut s'ensuivre la perte de récolte totale. Un autre aspect très important de cela est que les tubercules infectés peuvent fonctionner comme inoculum pour une autre épidémie à la saison suivante (Andrivon, 1995). P. infestans à deux types s'accouplant a désigné A1 et A2 et peuvent d'habitude subir la reproduction sexuelle seulement si les deux types s'accouplant sont présents. Les isolats auto fertiles de P. infestans peuvent être trouvés, mais leur rôle et importance ne sont pas complètement compris (Élégant et al. 1998).En plus de la variation génétique augmentée par la recombinaison, la reproduction sexuelle donne aussi au pathogène la possibilité de survivre entre les saisons dans le sol sous forme d'oospores (Andrivon, 1995).

oogonium antheridium

reproduction sexuée

sporulation

sur les feuilles

tube germinatif

plante infectée

Figure 1 :Cycle biologique de P. infestans

a.

c.

(a) Schumann 1991 ; (b) Judelson et Blanco 2005 ; (c) Hardam 2008

3.1- Caractères morphologiques :

- Les Colonies poussent de façon radiale, compacte sans marge nette, Le mycélium, elles sont duveteuses et présentent de courts hyphes aériens.

-Le Sporange : présente une papille caractéristique. Les sporanges sont terminaux, rarement intercalaires. Ils sont caduques et portent un court pédicelle (3 um); ils ont une forme ovoïde, ellipsoïdale à limoniforme.

-Les sporangiophores sont isolés ou organisés en sporanges arrangés en bouquet. Ses dimensions sont de 19-55um×16-46um.

-Chlamydospores : Cette souche ne produit pas de chlamydospores.

-la reproduction : Il existe une reproduction asexuée qui utilise des zoospores biflagellées. Reproduction sexuée : Les anthéridies, sphériques à globuleuses, fécondent l'oogone de façon amphigyne). La fécondation est hétérothallique. Les oogones, hyalines, présentent une paroi lisse et sont plérotiques (31-50 um). Les oospores germent en produisant un sporange ou du mycélium.

Sporangia et sporangiophores de P. infestans, hautement grossi.

Photo : B. Bushe,2000.

Ces sporangia en forme de citron peuvent germez directement ou provoquer la libération du nageant zoospores qui peut infecte des tissus hôtes. Deux des sporanges à la photographie ayez l'air d'être transparents et être effectivement vides, en ayant renvoyé leurs contenus. Il est très important de comprendre cette maladie, qui peut tuer des plantes dans quelques jours.

3.2- Génétique :

Le séquençage du génome de Phytophthora infestans a été achevé en 2009. On a constaté que ce génome est considérablement plus grand (240 Mb) que celui des autres espèces de Phytophthora dont le génome avait déjà été séquencé ; Phytophthora sojae a un génome de 95 Mb et Phytophthora ramorum de 65 Mb. Il contient aussi une variété différente de transposons et de nombreuses familles géniques codant pour des effecteurs (protéines) qui sont impliqués dans les propriétés pathogènes de l'oomycète. Ces protéines sont divisées en deux groupes principaux selon qu'elles sont produites par l'oomycète dans le symplasme (à l'intérieur des cellules végétales) ou dans l'apophase (entre les cellules végétales). Les protéines formées dans le symplasme comprennent les protéines RXLR, qui contiennent une séquence arginine-X-leucine-arginine (où X peut être n'importe quel séquence d'acides aminés) à la terminaison aminée de la protéine. Les protéines RXLR sont des protéines d'virulence, ce qui signifie Tu'elles Seu\ent être détectées par la plante et provoquer une réponse hypersensible, tuant l'oomycète. On a découvert que Phytophthora infestans contient environ 60 % de plus de ces protéines que d'autres espèces de Phytophthora et cela peut lui permettre de vaincre les défenses de l'hôte plus rapidement. Celles trouvées dans l'apoplaste comprennent des enzymes hydrolytiques telles que protéases, lipases et glycosylases qui dégradent les tissus des plantes, des inhibiteurs d'enzymes pour la protection contre les enzymes de défense de l'hôte et des toxines nécrosantes. Globalement, le génome à un contenu répétitif extrêmement élevé (environ 74 %) et une distribution des gènes inhabituelle en ce que certaines zones contiennent de nombreux gènes tandis que d'autres en contiennent très peu (Brian Haas, et al. 2009) (Sudeep Chand.2009).

4- L'isolement de P. infestans :

Il y a de différentes façons d'isoler P. infestans du tissu infecté, mais les deux voies communes sont de :

1) transférer le hyphe fongique et sporange directement sur le milieu dans une boite Pétri,

2) placer le tissu infecté à l'intérieur d'un milieu sélectif.

Le premier d'entre ceux-ci implique généralement de cultiver le champignon sur les tubercules de pomme de terre et le deuxième sur le tissu de feuille ou le tubercule (Caten, 1968).

Dans notre expérience, les génotypes de pomme de terre sont plus faciles à isoler avec la méthode 1. En tout cas, il est toujours plus facile d'isoler d'une infection récente qui commence juste à sporuler.

P. infestans est relativement facile à maintenir en vie par les inoculations répétées sur le tissu vivant. D'autre part, P. infestans est quelquefois difficile à faire entrer dans la culture pure. Donc, il faut garder votre isolat vivant sur le tissu vivant jusqu'à ce qu'il soit purifié avec succès (Caten, 1968).

4.1- L'isolement P. infestans de la pomme de terre infectée :

1. Les lésions de Sporulation sur le tissu de feuille, pris du champ, sont lavées à l'eau douce et placées dans une chambre humide (a inversé la boite de pétri avec la gélose diluée) tout en exposant le côté axial de la feuille vers le haut.

2. Les plaques sont incubées à 15-18°C pendant 1 jour ou jusqu'à ce que la sporulation fraiche apparaisse.

3. De petits morceaux du tissu infecté, de la frontière de sporulation de la lésion, sont coupés et placés sous les tranches de pomme de terre dans une boite pétrie vide.

4. Les boites sont incubées à 15-18°C pendant 1 semaine, jusqu'à ce qu'il y ait sporulation abondante sur le côté supérieur de la tranche.

5. Pour réinoculer les feuilles, choisissez des sporanges du haut du tubercule et placez-les dans une goutte d'eau sur une feuille de pomme de terre ou une autre tranche de tubercule. Vous pouvez répéter les étapes 2-5 plusieurs fois pour garder votre isolat vivant.

IV.2- L'isolement de P. infestans des tubercules infectés :

Pour isoler des tubercules infectés, coupez le tubercule ouvert où l'infection s'est produite et placez-le dans une chambre humide jusqu'à ce que la sporulation soit produite ; suivez alors les mêmes étapes sur la section.

IV.3- L'isolement dans la gélose après le transfert des tranches de pomme de terre :

Une fois l'inoculum apparaît sur le côté supérieur d'une tranche de tubercule infectée ou d'une feuille, les sporanges sont récoltés dans une chambre d'écoulement, en les recueillant avec une aiguille inoculant et en plaçant le sporange sur le milieu sélectif, Ne touchez pas la tranche de pomme de terre ou la feuille avec l'aiguille. L'utilisation d'un stéréoscope est fortement utile, directement de la feuille infectée ou du tissu de la tige (Caten, 1968).

Il est possible d'isoler le champignon directement du tissu de feuille infectée, mais il est conseillé de produire l'inoculum frais au moins une fois (Caten, 1968 ).

Pour isoler directement, un petit morceau de feuille infectée de la frontière de sporulation, en incluant un petit peu du tissu vert, qui est découpé et traversé par un colorant en solution pendant 30 secondes, ensuite rincé dans de l'eau distillée stérile deux fois de suite, puis séché avec du papier filtre stérile. Les morceaux de feuille sont alors placés sur le haut ou à l'intérieur d'un milieu sélectif. Les plaques sont incubées à 18°C pendant 5-10 jours, ou jusqu'à ce que le champignon commence à grandir et se nourrir de la gélose. Les bouts d'Hyphe sont alors transférés à V8 ou sur les plaques agar agar de Seigle boiles.

5- La multiplication de P. infestans :

Nous avons deux méthodes proposées pour multiplier P. infestans, soit sur :

1) les feuilles ou les tranches de pomme de terre.

2) la culture pure sur les plaques agar-agar.

5.1- les feuiles ou les Tranches de Pomme de terre :

Nous multiplions souvent P. infestans sur les feuilles ou les tranches de pomme de terre; essentiellement pour la production d'inoculum, mais aussi pour la conservation de ce dernier.

5.1.1 Le fait de récolter de sporange et de zoospores :

1. les sporanges sont lavés du côté supérieur d'une lésion sporulant, sur une tranche de pomme de terre ou une feuille de tomate avec de l'eau distillée, puis tamisée à l'E1de1d'cn filtre maille de 30 micron pour enlever les mycéliums et d'autres débris.

2. Le filtrat est alors passé par un filtre de maille de 10micron, qui piège les sporanges. Ceux-ci sont lavés plusieurs fois avec de l'eau potable et recueillis ensuite, du filtre avec une petite quantité d'eau distillée.

3. Cette suspension sporangial est incubée à 6°C pendant 2 heures pour inciter la libération des zoospores. Si on veut séparer les sporanges des zoospores, la suspension est de nouveau passée par le filtre de maille de 10micron, dès que les zoospores ont été libérés et le filtrat, qui en contenant seulement les zoospores, est recueilli. La suspension de zoospore est inoculée sur les tranches de tubercule ou les feuilles de pomme de terre (en cas d'inoculum de pommes de terre) pour garder la croissance de champignon.

5.1.2 L'inoculation de tubercules :

1. Choisisses des tubercules parmi les variétés susceptibles, moyennes de grandeur si disponible, sans pourritures ni dommage sévère ou coloration verte.

2. Laver les tubercules et laisser sécher.

3. stériliser La surface des tubercules en les piquant dans l'alcool de 70 % durant quelques secondes, et les faire de décaper au chalumeau.

4. Avec un couteau trempé dans l'alcool et décapé au chalumeau, coupez la pomme de terre en tranches épaisses d'environ 1 centimètre. Chaque tranche devrait avoir deux surfaces de coupe. Débarrassés L'extérieurs la plupart des parties des tubercules. Placez les tranches de pomme de terre sur un filet de fil stérilisé dans les boîtes peu profondes de plastique menus de papier filtre humide au fond. Le filet devrait être à au moins 1 centimètre au-dessus du fond

du plateau. Deux gouttes de sporange ou de la suspension zoospore seront placées sur les tranches de tubercule, les boîtes sont fermées et placées dans une chambre humide et l'incubation suit à 15-18°C pendant 1 semaine.

5.1.3 L'inoculation de feuilles :

1. Le prospectus de coupe se fait des feuilles complètement développés de pomme de terre, cultivées n'ayant pas atteint le stade de la floraison placées dans de l'eau douce. Les feuilles doivent être en bonne état sans signes de maladie ou de stress.

2. Rincer les feuilles et tapoter-les pour les sécher.

3. laisser le côté axial en haut vers les couvercles de boite pétri, inversés contenant la gélose diluée, et inoculer avec deux gouttes du sporogone ou de la suspension zoospore du P. infestans.

4. incubation à 15-18°C pendant 1 jour dans l'obscurité, ensuite de 6 jours à un cycle de lumière de 14 heures. Pour la conservation de cultures de P. infestans, l'une ou l'autre de ces deux procédures, peut être répétée une fois par semaine. Seulement les spores formés sur le côté non-inoculé des tranches de pomme de terre ou de feuilles sont récoltées. Pour la production inoculum, les spores du côté inoculé des tranches ou des feuilles peuvent aussi être récoltées. Si aucune colonie bactérienne n'est visible.

Une note sur la contamination! Soyez prudents avec la contamination de tranches de tubercule (et part dans une certaine mesure) avec Erwinia et d'autres organismes qui peuvent attaquer la pomme de terre. Inoculez toujours des tranches de tubercule très propres (la filtration comme ci-dessus) et diluez les quantités d'inoculum. Une goutte de 10 micron pour environ 50 zoospores fera attention à la contamination. Comme Aussi, vous pouvez juste transférer des morceaux d'hyphe et de sporange.

Sur les plaques agar-agar Fondamentalement toutes ces recettes viennent de Catin et les Mouvements d'esquive (Caten, 1968; Caten, 1970) et peut avoir été légèrement modifié par le laboratoire de Bill Fry dans Cornell.

5.2- culture pure sur les plaques agar-agar :

Les milieux sélectifs :

Nous avons deux différents milieux sélectifs, l'un est utilisé dans Cornell, et l'autre développé

par Hans Hohl (Hohl, 1991).

a) Pour le milieu de Cornell:

Antibiotiques

Vancomycine 100 mg / L

Polymixine B 50mg / L

Ampicilline 200 mg / L

La rifampicine 20mg / L

PCNB (75% WP) 67mg / L

Benlate (50% WP) 100 mg / L

1. Préparer 10% élucidés V8, et laisser les médias refroidir juste après autoclavage.

2. Ajouter le mélange aux antibiotiques mentionnés ci-dessus, mélanger et verser sur les plaques.

b) Pour le milieu Hohl:

Antibiotiques

La griséofulvine 20mg / L

Nystatine 19 mg / L

Benlate (50% WP) 10mg / L

Méthoxypurine 5 mg / L

Rifamycine 30 mg / L

L'acide nalidixique 5 mg / L

8-azaguanine 40 mg / L

Néomycine 30 mg / L

1. Préparer Rye B agar et laisser les médias refroidir juste après autoclavage.

2. Mélanger les antibiotiques dans le DMSO, ajouter les au milieu, bien mélanger, puis et couler en boîtes.

Vous pouvez également préparer des stocks d'antibiotiques dans 10 ml de DMSO et entreposer des portions de 1 ml dans le congélateur. Utiliser 1 ml de mélange pour 1 litre de milieu.

6- Le cycle de développement et épidémiologie :

Les principales phases du cycle de developpement du champignon et de la maladie sur la pomme de terre sont :

6-1 Conservation et foyer primaires :

Trois modes de conservation hivernale ont ete envisages chez P. infestans : -survie dans le sol (en saprophyte ou sous forme d'oeufs, issue de la phase sexuée

-conservation dans les tubercules infectes restant dans le sol ou a proximite du champ. -et conservation dans les tubercules utilises comme semences.

Il est aujourd'hui couramment admis que la survie en saprophyte du champignon, sous forme de mycelium ou de cystes, est assez limitee. Le champignon incube au contact de sol non sterilise ne resterait infectieux que pendant 15 à 77 jours, selon le type et le traitement expérimental. Cette durée se survie saprophytique limitée est d'ailleurs un caractère assez general au sein du genre Phytophthora, très infectieux a l'intervalle entre cultures, elle ne permet pas d'envisager la présence de formes saprophytes du champignon comme origine de l`inoculum primaire (P.Rousselle, Y.Robert, 1996).

L'existence de chlamydospores a d'abord été envisagée, mais la plupart des travaux publies ensuite, ne retiennent pas cette forme de survie. Par contre, l'existence d'oospores issues de la reproduction sexuee, est bien etablie chez P.infestans. La première observation remontent au début de ce siècle, mais c'est Smoot et al (1958) qui établiront l'existence de deux type de souche appartenant a des type sexuels opposes sont en presence, Les thalles de chacun des type sont potentiellement bisexues, produisant a la fois des oogones et des anthéridies sous l'effet d'hormones produites par les souches de type oppose (Ko, 1978). Ceci explique que lors de croissement, on obtienne a la fois des produits d'autofécondation et des hybrides (Shaw, 1987). ce déterminisme hormonal de l'induction n'est pas spécifique , puisqu'il est possible d'induire la production d'organes sexuels chez les souches A1 de P.infestans par conformation avec des souches A2 de divers autre espèces , telle P.derechsleri , P.parasitica , P. palmivora ou P.capsici (Shen et al., 1983).

Un suivie des type compatibilite sexuelle present dans les populations naturelles de P.infestans a ete realise a la fin des annees 1950 au Mexique ( Gallegly et Galindo, 1958)

puis dans divers autres pays (Fry et al., 1993). Ces suivies ont montré, jusqu'au début des années 1980, le type A2 n'était présent qu'au Mexique central, oil il survenait en proportion sensiblement égales aves le type A1 (Shaw, 1987). cette observation semblait exclure toute possibilité d'intervention des oospores dans le cycle biologique du parasite dans les région autres que le centre du Mexique .des travaux récent montrent toutefois que . Après l'introduction de souche de type A1 au cours de vingt dernières années (Spielman et al.1991 ; Fry et al.1992-1993), la production d'oospores IN VIVO est désormais possible en Europe (Frinking et al., 1987) et que ces organes sont capable de survivre au hiver eu champ et de réinfecter ensuite des cultures de pomme de terre (Pittis et Shattock, 1994).

La source d'inoculum traditionnellement invoquée comme étant a l'origine des foyers primaires de mildiou est constituée de sporocystes produit sur des tubercules infectés, Soit restants dans la parcelle ou a proximité immédiates de celle-ci durant la phase hivernale (repousses, tas de triage), soit importés au printemps. Les tas de triage, laissés en bordure de champs, constituent selon Boyd (1974) la source principale d'inoculum primaire. Une méthode de lutte prophylactique efficace est donc l'élimination précoce de ces tas de déchets .concernant les plants , un grand nombre d'étude a montré que seul une faible proportion des tubercules contaminés donne des poussée porteuse de mycélium et de fructification du champignon .Selon Robertson (1991) ,ceci s'explique par le fait que le mycélium situé trop loin des jeunes pousses ne les atteint pas a temps pour être entrainé hors de terre lors de la croissance de la tige . La faible densité de pousses atteint à l'hectare explique assez aisément le délai souvent important qui sépare l'apparition de ces pousses et l'apparition des premières taches foliaires.

7- Symptômes du mildiou :

Les symptômes du mildiou peuvent ~tre observés sur l'ensemble des organes de la pomme de terre : 1-jeunes pousses (foyer primaire), 2-feuilles et pétioles (à tous les stades de l'épidémie) 3- sur les tiges et enfin 4- sur les tubercules.

1- Les jeunes pousses attaquées sont gr~les et couvertes d'un duvet blanchItre (fructification du parasites) elles sont en générales détruites très rapidement et donc rarement détectées huileux ; ces taches brunissent rapidement, et s'entourent d'un liseré jaune à la face supérieure des limbes (Figure 1) .sur la face inferieure, le pourtour de la zone nécrosée laisse apparaitre, en condition de forte humidité, les fructification du parasite (James et al., 1972)

2- Le même type de symptôme, nécrose affecte les pétioles, les attaques sur bouquets terminaux se manifestent par un brunissement et un léger recroquevillaient des feuilles apicales ; la zone nécrosée s'entent alors le long des tiges, provoquant un desséchement progressif des folioles (Figure 2)

3- Sur tiges le symptôme typique est une nécrose brune violacée, s'entent sur 2 à 10 cm a partir d'un noeud. Par temps humide, cette nécrose couvée d'une pulvérulence reste souvent rigide, contrairement aux symptômes observés lors de pourritures bactériennes, mais casse très facilement.

4- Sur tubercules, les attaques surviennent en cas de précipitation abondante de la phase de grossissement. A la récolte ou quelque semaine après, le mildiou se révèle par des plages superficielles irrégulières, gris bleuâtres, violacées ou brunes. En section, on remarque des zones marbrée rouille ou brun~tres, s'entendant de manière diffuse de l'épidémie vers l'intérieur du tubercule. Il s'ensuit une pourriture sèche (Figure 3) n'évoluant pas en cours de conservation.

Toutefois, dans la plupart des cas, s'ajoutent à cette pourriture sèche de la pourriture humide d'origine bactérienne (Erwinia le plus souvent à qui se propagent aux tubercules voisins).

La répartition des nécroses sur la plante est variable. Sauf pour les toutes premières, difficiles a déceler, les taches apparaissent rarement de façon isolée .Par temps chaud et humide, elles gagnent rapidement la surface entière des folioles touchées ; en quelque jours, la totalité du feuillage peut être ainsi détruit. Les folioles se désarticulent, retombent le long des

fanes ou se détachent complètement. Au niveau de la parcelle, la maladie se développe en général à partir de foyers bien marqués, qui s'agrandissent. Toutefois, certaines années (telle l'année 1987 dans le Nord de la France), on observées le début de l'épidémie des taches sur feuilles et surtout sur bouquets terminaux, affectant un grand nombre de plantes réparties de manière homogène dans la parcelle.

Figure1 : Description de symptôme Figure 2:Description de symptôme sur les feuilles sur tige

Figure 3 Description de symptôme sur les tubercules

http://www.plantdepommedeterre.org/pages/maladies/mildiou.htm

7.1- Les dommages :

Les pertes de rendement dues au mildiou sont assez difficiles à chiffrer. Car elles affectent à la fois la production de tubercules récoltés et leur qualité. Lors d'un suivi de 96 parcelles canadiennes au cours de la période 1953-1970, James et al (1972) ont enregistré des pertes de rendement de 24 à 53%, alors que Shtienberg et al (1983) rapportent des pertes de 50 à 60% aux Etats-Unis. Pour sa part, Bedin (1986) estime entre 20 et 90% de la récolte les pertes maximales imputable au mildiou. Les attaques son les plus dommageable (James et al 1972) .Les attaques plus tardives se traduisent surtout par des taux de contamination élevés des tubercules d'où des pertes en conservation, des sur coEts de triage et souvent une des taux de contamination élevés des tubercules, d'où des pertes en conservation, des surcouts de triage et souvent une chute des prix de vente.

http://www.plantdepommedeterre.org/pages/maladies/mildiou.htm(2011)

Figure 4 : un champ de pomme de terre ravagé par le mildiou

8- Les méthodes de luttes :

8.1- La lutte chimique :

Les premiers essais de lutte chimique, réalisés vers les années 1880, étaient inspirés des traitements a la bouillie bordelaise expérimentés avec succès a la même époque pour lutter contre le mildiou de la vigne. Les travaux portant jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale sur l'utilisation des sels de cuivre ont été dirigés par Viennot-Bourgin (1949) et plus récemment par Schwinn et Margot (1991). Ces sels sont aujourd'hui largement remplacés par des fongicides de synthèse, apparus sur le marché au cours des 45 dernieres années. Trois groupes de matières actives, définis par leur niveau de translocation dans la plante, sont aujourd'hui disponibles.

Le premier groupe compte des produits de contact, inhibant la germination des spores en bloquant divers enzymes du champignon. Ces produits ne sont pas mobilisés par la plante et ne protègent donc que les organes traités.la protection assurée est de l'ordre de 7 à 8 jours, mais peut être réduite en cas de précipitation supérieurs a 25mm. Dans ce groupe ON trouve les dithiocarbamates (manébe, propinébe, métirme de zinc et surtouts mancozébe), ainsi que divers autres familles de matières actives ; Les phtalimides (folpel, captafol); phthalonitriles (Schwinn et Margot, 1991) ces fongicides n'ont qu'un effet préventif, et doivent donc ttre appliqués avant les contaminations.

Le groupe des matières actives pénétrantes est réduit au cymoxanil. Ce composé pénètre dans les organes traités, ne se par la sève, de par son pouvoir pénétrant, le cymoxanil est susceptible de détruire le mycélium du champignon jusqu' a 2 jours après la contamination, alors que sa persistance d'action reste faible (3jours environ). Il est en général associé a des fongicides de contact et utilisé lorsqu'un programme de traitement préventif, a base de fongicides de contact, est difficile a mettre en oeuvre du fait des périodes pluvieuses ou orageuses.

Enfin, le groupe des matières actives systémiques qui comporte des phénylamides (méta-laxyl, benalaxyl, ofurace, oxadixyl), des carbamates (propamocarbe) et des dérivés de l'acide cinnamique (diméthomorphe). Ces composés sont redistribués dans l'ensemble de la plante traitée, ce qui leur confère une action curative et la possibilité de protéger des organes non encore développés au moment du traitement.

C'est pourquoi les spécialités à base de matière actives systémiques sont très intéressantes en conditions de croissance active de la plante. Elles sont en général composée d'un systémique et d'un contact (Spécialités dites 2 voies) ou d'un systémique, d'un contacte et d'un pénétrant (spécialités dites 3 vois).l'intervalle d'application entre deux traitement peut être a 10 jours pour des 2 voies et a 14 jours pour des 3 voies (Schwinn et Margot, 1991).

L'utilisation massive des fongicides systémiques, en particulier des phénylamines, a très rapidement ressortie des isolats résistants a ces matières actives, ce qui a rendu ces

traitement inefficaces. Un suivi de la fréquence des souches résistantes était très étroitement

corrèle avec l'intensité du traitement. En Bretagne, les souches résistantes étaient majoritaires

mais nettement minoritaires de 1990 a 1992(Andrivon, 1994).

La stratégie actuelle de la lutte chimique contre le mildiou est donc de limiter à deux

ou à trois le nombre de traitement à base de matières actives systémiques. Ces traitements seront réalisés au début du programme seront relayés par un programme a base de fongicides de contact ou d'association contact/pénétrant, appliqués préventivement. La cadence de l'application, en général fixée au début du programme, peut être modulée de simulation épidémique.

8.1.1-Problèmes de résistance aux fongicides :

En raison du risque d'apparition de résistance aux fongicides systémiques (phénylamides), diverses stratégies d'utilisation sont recommandées. Il existe un consensus assez général pour préconiser l'utilisation des fongicides systémiques 2 ou 3 fois au maximum par saison, et si possible en alternant différents produits systémiques ayant un mécanisme de

cours d'une saison. Il n'y a pas de consensus quant au calendrier de traitement. En dépit de nombreux signalements de résistance, les phénylamides (métalaxyl, oxadixyl, ofurace, bénalaxyl) sont toujours utiles contre le mildiou. La résistance à d'autres fongicides n'a pas été confirmée chez P. infestans, mais les programmes de pulvérisation sur pomme de terre doivent toutefois tenir compte du risque de résistance (Norme OEPP, 1994).

8.2- La lutte génétique :

Les programmes de sélection pour la résistance au mildiou chez la pomme de terre se sont longtemps basés sur l'introduction de résistances monogénique issues de l'espèce Salanum demissum. A l`heure actuelle, onze de ces gènes (dénommés R1 à R11) ont été introduits chez S. tubersum mais ils ne représentent vraisemblablement qu'une petite parti de variabilité disponible (Watie, 1991).

En cultivant des variétés porteuses de tels gènes, on a rapidement révélé dans les populations du parasite existant des isolats capables de surmonter ce type de résistance (Watie, 1991) et entrainent une perte souvent rapide d'efficacité spécifique dans la lutte contre le mildiou. Les sélectionneurs s'orientent actuellement vers des résistances non spécifique à des races du parasite, mais partielles, polygénique, dont l'effet principal est de réduire la vitesse d'expansion de la maladie. De plus, le nombre élevé de gène impliqués dans ces résistances rend leur sélection difficile, mais offre en général, de meilleures garanties de durabilité (Watie, 1991).

8.3- La lutte biologique :

La lutte biologique se définie par l'utilisation de micro-organisme vivants. Ou de leurs produits pour empêcher ou réduire les pertes ou les dommages causés par l'organisme pathogène.

Elle consiste à agir sur la régulation des populations de ces organismes nuisibles pour réduire leurs dégâts à un seuil économiquement acceptable, en établissant, au sein de l'agroécosystème, un équilibre biologique stabilisé (Supudman ,1991).

Les micro-organismes pathogènes peuvent être neutralisés pas des mécanismes très variés qui aboutissent à leur destruction, ou à leur modification. On appelle ce microorganisme les antagonistes (Davet ,1996).

Plusieurs antagonistes peuvent être dans la lutte biologique .nous citerons l'exemple des bactéries parmi elles le genre Pseudomonas, et l'exemple des champignons eux le genre Trichoderma .ces derniers étant les plus préconisés dans la lutte contre le Phytophthora (Davet ,1996).

8.3.1-La lutte biologique par Trichoderma :

L'utilisation de Trichoderma comme agent de control biologique, nécessite l'étude de la prolifération, du mécanisme biologique et les facteurs de l'environnement qui gouverne l'interaction entre l'antagoniste et le champignon phytopathogène (Gary.1998).

Le champignon Trichoderma est considéré comme un facteur essentiel dans la lutte

biologique puis que plupart de ces espèces intervient dans la lutte des microorganismes

nocifs, surtout pour le champignon comme Phytophthora infestans .le genre Trichoderma se trouve souvent dans la terre ou sur les constituants des plantes, et leur croissance est rapide(Gary.1998).

L'efficacité du genre Trichoderma dans l'inhibition des organismes pathogènes repose surtout sur leur capacité à produire plusieurs substances ou antibiotiques tels que (Viridine, Gliotoxine...). Ces derniers sont considérés comme des armes contre les organismes phytopathogène (Hauell, Panovic, 1995, Gary, 1991).le genre Trichoderma produit également des enzymes (cellulase, chitinaseà qui provoque la lyse du Phytophthora dans la pomme de terre (Spudman, 1991).

Trichoderma viridae est utilisé pour traiter des tubercules de pomme de terre, avant la

plantation initiale, ou l'utilisation du traitement dans les zones de rhizosphères mais le problème indésirable c'est la compétition aves la microflore indigène (nutriment). Pour éviter ceci il faut additionner principalement des sources de nutriment de la chitine, que des sucres, afin d'assurer un bon fonctionnement de Trichoderma (Spudman, 1991).

8.3.2- L'utilisation de Pseudomonas

Les espèces du genre Pseudomonas utile pour les plantes sont ce

grande majorité de la microflore rhizosphérique et qui semble être prése

la pomme de terre (PGPR) (the plant growth promoting Rhizobacteria)

Les Pseudomonas sont connus pour être d'excellents agents de la lutte biologique,

exerçant une action antifongique (antibiotique, enzymatique) est stimulée en présence de forte concentration de N-acyl-L-homoserin lactone dans les sites intracellulaires (Chin, Woeng et al, 1997).

L'étude de la biologie du Pseudomonas agent antagoniste de Phytophthora infestans dans la pomme de terre est basée sur l'étude de la couche suppressive du sol (Spudman

La pénétration du Pseudomonas dans la plante se fait à partir des racines de la pomme terre puis se propage dans les tubercules par les ponctuations.

L'arrosage des plantes par une solution de Pseudomonas diminue l'infection à 50% e le traitement utilisé après la récolte réduit l'infection a 75% (Spudman ,1991).

Pseudomonas fluorescens se trouve naturellement dans les racines de la plante de pomme de terre il secrète un pigment fluorescent (pyoverdine) qui provoque la réduction de P.infestans (Spudman ,1991).

Les sidérophores (faible poids moléculaire) synthétisées par pseudomonas sont importantes dans la suppression de pathogènes des plantes comme Phytophthora sp. (Leong 1986

L'action protectrice de Pseudomonas fluorescens et Pseudomonas putuda s'exerce principalement par l'intermédiaire de sidérophores et des antibiotiques pour contré l'influence des organismes nuisible ou parasites couramment présents dans le sol (Davet, 1996).

Appliqués en robage à des tubercules de pomme de terre avant leur plantation dans le champs expérimentaux ils permettent des augmentations de rendement allant jusqu'à 17 % (Kloepperet et al, 1980)

Conclusion

Cette synthèse bibliographique sur le mildiou de la pomme de terre nous à permis de :

- connaitre l'origine et la migration du Phytophthora infestans ainsi que sa diversité des populations.

-d'en-déduire le cycle biologique du parasite et ces modes d'infection de la plante hôte. - mettre en évidence les techniques d'isolement et de multiplication de P. infestans.

-la description des symptômes du mildiou sur l'ensemble des organes de la pomme de terre. -connaitre l'épidémiologie de la maladie et les dommages qu'il peut causer.

-rapporter les différentes méthodes de lutte chimique, génétique et biologique cette dernière est la mieux adaptée a cause de sa décence de la nature environnante et la disponibilité de leurs agents antagonistes présents dans la rhizosphère.

Le développement explosif de P.infestans en fait un parasite extrêmement difficile à combattre lorsque l'épidémie est déclarée. La priorité de la stratégie de lutte est donc d'emprcher autant que possible l'implantation du parasite au champ cultivé.

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