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La gestion des crédits et la rentabilité bancaire. Cas de la "B. M. C. I "

( Télécharger le fichier original )
par Hamza MECHCHATE, Fatiha MOKHTAR, Sara MILIANI IDRISSI
Université Hassan 2 Mohammedia - Licence en sciences économiques et gestion 2008
  

Disponible en mode multipage

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    Très ravis d'entamer notre mémoire par les expressions de remerciement les plus chaleureuses et profondes aux personnes qui nous ont permis de découvrir le monde de recherche et de travail en nous encadrant dont le but d'améliorer nos connaissances.

    Nous tenons tout d'abord à remercier le cher et aimable professeur de mémoire, MADAME NIA HAFIDA, pour les conseils et les apports d'informations enrichissantes et nécessaires à la bonne élaboration du présent travail de recherche appliquée. Pour son suivi, pour son implication et pour le temps qu'elle a bien voulu nous accorder pour mener ce mémoire à son terme.

    Nos remerciements vont aussi à Mme Hanane HERRATI chargée de la clientèle privée à l'agence de la Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie de Zenata pour son aide, et aux responsables des Ressources Humaines, pour leurs réponses favorables et immédiates à notre étude de cas, et pour leurs accueils et leurs compréhensions.

    Et finalement on remercie les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réussite de ce modeste travail.

    Merci à tous et à toutes.

    Liste des abréviations :

    BMCI: Banque Marocaine du Commerce et de l'Industrie.

    BO : Billet à Ordre.

    BRI : Banque des Règlement Internationaux.

    CAF : Capacité d'Auto Financement.

    IRB  : Internal Rating Based.

    LC  : Lettre de Change.

    MRE : Marocains Résidants à l'Etranger.

    OCE : Organismes de Crédit à l'Exportation.

    OEEC: Organismes Externes d'Evaluation des Crédits.

    OPCVM : Organisme de Placement Commun des Valeurs Mobilières.

    PD : Probabilité de Défaillance.

    PME : Petites et Moyennes Entreprises.

    PMI : Petites et Moyennes Industries.

    PNB  : Produit Net Bancaire.

    RBE  : Résultat Brut d'Exploitation.

    RN  : Résultat Net.

    ROA: Return on ASSETS.

    ROE: Return on EQUITY.

    SB : Salaire Brut.

    SICAV : Société d'Investissement à Capital Variable.

    SN : Salaire Net.

    Remerciements.................................................................................2

    Sommaire........................................................................................3

    Introduction Générale........................................................................5

    PARTIE I : ETUDE THEORIQUE DE LA GESTION DES CREDITS ET LA RENTABILITE BANCAIRE...............................................................7

    Chapitre I : La gestion des crédits et l'évaluation du risque.......................8

    Section 1 : La gestion des crédits..................................................9

    1- Les instruments de crédit...........................................9

    2- L'octroi du crédit....................................................11

    Section 2 : Le risque du crédit.....................................................19

    1-Prévention de risque de crédit.....................................20

    2- Mesure de risque du crédit.........................................22

    3- l'indice du risque du crédit dans la banque.....................30

    Chapitre II : La gestion des crédits et la rentabilité bancaire......................32

    Section 1 : les déterminants de la rentabilité bancaire.........................33

    1-Représentation du bilan bancaire..................................33

    2-les principaux résultats de l'activité bancaire...................35

    3-les ratios de la rentabilité bancaire.................................37

    Section 2 : l'impact du crédit sur la rentabilité bancaire.......................38

    PARTIE II : ETUDE PRATIQUE DE LA GESTION DES CREDITS ET LA RENTABILITE BANCAIRE : CAS DE LA BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE ET D'INDUSTRIE « BMCI »............................................41

    Chapitre I : Présentation du système de la « BMCI »................................42

    Section 1 : Historique et structure de la « BMCI ». ............................43

    1-L'historique............................................................43

    2-La structure............................................................46

    Section 2 : Activité et clientèle de la « BMCI » .................................48

    1-L'activité................................................................48

    2- La clientèle............................................................51

    Chapitre II : La gestion du crédit d'HABITAT et l'évaluation du risque.........53

    Section 1 : Les conditions d'octroi du crédit d'HABITAT.....................54

    1- Les conditions préinscrites..........................................54

    2- Les conditions finales................................................55

    Section 2 : Montage et étude du dossier du crédit d'HABITAT...............56

    1- La réception du client................................................57

    2- La collecte des pièces justificatives...............................57

    3- Etude analyse et gestion de risque.................................58

    Chapitre III : Le crédit et la rentabilité de la « BMCI »..............................60

    Section 1 : Les déterminants de la rentabilité de la " B.M.C.I "...............61

    1- Les déterminants de la rentabilité..................................61

    2- La rentabilité de la « B.M.C.I ».....................................64

    Section 2 : L'impact du crédit sur la rentabilité de la " B.M.C.I ".............71

    Conclusion générale............................................................................77

    Annexes...........................................................................................79

    Bibliographie....................................................................................86

    Table des matières..............................................................................88

    Les banques jouent un rôle important et primordial en la mobilisation de l'épargne et l'allocation des ressources financières d'une grande efficience, à travers sa fonction d'intermédiation qu'elle préoccupe entre les dépositaires et les emprunteurs. Ainsi les banques se trouvent au centre du circuit financier, et influence d'une manière directe et indirecte le développement du pays.

    Le crédit bancaire n'a connu une expansion réelle et significative qu'à partir des années quatre vingt dix, ceci est dû en partie à la mise en place de la loi bancaire de 1993, cette réforme vise la mise en oeuvre d'un système financier moderne, libéral et efficace à fin de favoriser la reprise de l'investissement en vue d'assurer une croissance économique forte et durable, et la réglementation du secteur bancaire et financier. Cette réforme constitue en la refonte du cadre législatif régissant l'activité du système bancaire, la déréglementation de l'activité par la libération des taux d'intérêts, la suppression des emplois obligataires ce qui a ouvert le champ de la compétitivité entre les établissements de crédit, ainsi que le renforcement prudentiel sous le contrôle et les exigences de Bank Al Maghreb en la détermination du capital minimum, la solvabilité, la division des risques la liquidité, la position de change et les conditions de prise de participation.

    Avec la réforme de 2006 les banques, afin de préserver leur liquidité et leur solvabilité et dans le cadre de la réglementation prudentielle exigée par Bank Al Maghreb, sont tenues à maintenir des proportions entre les fonds propres et :

    1. L'ensemble des risques encourus.

    2. L'ensemble des créances des dettes et d'engagements par signature en devise.

    Et il faut avoir un système de contrôle interne approprié visant à identifier, mesurer et surveiller l'ensemble des risques qu'elles encourent et de mettre en place des dispositifs qui leurs permettent de mesurer la rentabilité de leurs opérations.

    L'opération d'octroi du crédit constitue le métier de base d'un établissement de crédit, et le risque qu'il présente, notamment le risque d'insolvabilité, réside au coeur des préoccupations bancaires. La finalité de chaque établissement financier est de dégager des gains à partir du crédit qu'il a octroyé, pour ce fait il doit bien gérer cette opération pour qu'elle soit rentable en menant une étude efficace prudente et préalable avant d'accorder le crédit à sa clientèle. La méthode d'étude diffère d'un type de crédit à l'autre mais en général tous ces types appliquent le même principe prudentiel.

    Et donc au cours de notre recherche de documentation théorique nous allons essayer de répondre à la problématique suivante :

    Quels sont les différents types de crédit ? Ainsi que les principes généraux d'une étude d'octroi du crédit ? Et quelles sont les différentes méthodes de prévention et de mesure de risque de crédit ?

    Pour mesurer sa rentabilité la banque, et dans le cadre de sa gestion financière, fait recours à plusieurs déterminants, quels sont donc les déterminants de la rentabilité bancaire ? Et comment le crédit arrive-t-il à influencer cette rentabilité ?

    Quant à la partie pratique elle portera sur une étude de cas du « crédit d'habitat » au sein de la « Banque Marocaine du Commerce et d'Industrie » (BMCI). Qui dans un premier chapitre nous nous intéresserons à faire connaissance de la BMCI lieu de notre étude, son historique, sa structure, ses activités et sa clientèle.

    Le deuxième chapitre fera l'objet d'une étude pratique en démontrant les conditions d'octroi du crédit d'habitat ainsi que le processus de l'étude préalable du dossier, et donc répondre à la question suivante : quelles sont les mesures prises par la BMCI avant l'octroi du crédit d'habitat pour faire face au risque qu'il engendre ?

    Ensuite nous aborderons dans le troisième chapitre l'étude des déterminants de la rentabilité bancaire et leur évolution par rapport avec les crédits accordés, en répondant à la question suivante : quel est le poids du crédit dans la rentabilité bancaire ? Qui est l'enjeu de notre recherche.

    Suite à l'augmentation observée en terme de besoin de financement, les opérations de crédit ont connu une diversification, ceci a entrainé une pluralité des types de crédit et une pluralité des instruments de crédit. Ainsi l'activité d'octroi du crédit bancaire est considérée comme étant l'activité la plus risquée, ce risque se présente dans l'incertitude que l'emprunteur pourra rembourser. Et c'est pour éviter ce genre de problème que la banque procède par une étude préalable à l'accord du crédit grâce à laquelle elle évalue le risque du crédit.

    L'objectif de ce chapitre est de présenter dans la première section les différents instruments et types de crédit, ainsi que les éléments critiques qui entrent dans l'étude préalable, quant à la deuxième section on s'intéressera aux différentes méthodes d'évaluation et de prévention de risque aussi que leur indice dans la banque.

    Section 1 : La gestion des crédits.

    Avant de parler de la gestion des crédits au sein de la banque, il nous parait judicieux de commencer tout d'abord par définir le crédit, pour cela on se réfère toujours à son étymologie « CREDERE » qui veut dire croire, faire confiance, et donc la base de toute opération de crédit, qui est la confiance que met le préteur en l'emprunteur en contre partie de la promesse de ce dernier de rembourser dans les délais convenus avec le prêteur, ce remboursement est souvent avec rémunération du service rendu - qui est l'octroi du crédit - et du danger couru sur la perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce service (Mr Georges Petit Dutallis, 1971 :p.25). Le degré de ce danger diffère d'une opération à une autre selon plusieurs éléments que nous nous intéressons à définir, et donc cette section fera l'objet de déterminer les instruments de crédit ainsi que les critères qui influencent l'octroi du crédit.

    1- les instruments de crédit :

    Le développement du commerce et de l'industrie, des services et des échanges a engendré une évolution importante des instruments de base aux différentes transactions. Parmi ces instruments : les instruments de crédit, qui sont la lettre de change, le billet à ordre, le warrant et la carte de crédit.

    1.1-La lettre de change (LC) :

    Lorsqu'on parle de « crédit à court terme » nous pensons tous aux avances, aux découverts1 bancaires, aux autres prêts à court terme. Mais cette liste exhaustive ne s'arrête pas là, et la lettre de change en fait intégralement partie. La LC est utilisée depuis le moyen âge pour faciliter les échanges commerciaux et elle est à la fois un instrument de paiement et d'octroi de crédit utilisé par les entreprises.

    Egalement appelée « Traite », la LC se définie comme étant un écrit par lequel, un créancier appelé « Tireur » donne l'ordre à une personne, le débiteur  « Tiré » de payer une certaine somme à une certaine date à une tierce personne appelé  « bénéficiaire ».

    Elle permet à l'entreprise de consentir des crédits à ses clients (cette opération est connue sous le terme de « crédit fournisseur » et d'obtenir en cas de besoin, des crédits bancaires par la technique de l'escompte ou « la mobilisation du crédit »).

    1.2-Le billet à ordre (BO) :

    Le BO est un effet de commerce par lequel une personne, nommée souscripteur, s'engage à verser, à une certaine date, une somme déterminée à une autre personne nommée bénéficiaire, ou à l'ordre de celle-ci. Il est couramment utilisé par les établissements de crédit (banques, établissement, finance, société de crédit pour la mobilisation et le remboursement de leurs encours).

    1.3-Le warrant :

    Il s'agit d'un instrument spéculatif émis par des établissements de crédit qui permet d'acheter (call warrant) ou de vendre (put warrant) une valeur (action, obligation, indice...) à un prix et à une échéance donné. Les warrants sont des instruments financiers à hauts risques, les investisseurs sont en conséquence informés que leurs warrants peuvent perdre toutes leurs valeurs et doivent donc envisager la perte totale

    1. Le découvert : c'est un concourt bancaire qui a pour objet de pallier les insuffisances de trésorerie et de compléter ainsi un fond de roulement qui peut se trouver insuffisant pendant une période plus ou moins longue de 15 jours à quelques mois selon les besoins à satisfaire et la nature de l'activité de l'entreprise. Il s'agit de couvrir des besoins immédiats par anticipation à des rentrées futures certaines tels que l'exécution d'une commande, approvisionnement en matière première, règlement des échéances fiscales...

    De leur investissement, les risques d'insolvabilité, de liquidité, de change, de taux...

    1.4-La carte de crédit :

    La carte de crédit n'est pas un instrument de paiement, elle permet à une personne, ayant besoin de crédit, de bénéficier de facilités de paiement. Le système le plus utilisé est celui du crédit revolving (crédit renouvelable). La carte donne droit à un montant déterminé de crédit qui peut être au gré du titulaire et des remboursements effectués. L'organisme émetteur de la carte se rémunère par des agios prélevés sur les titulaires de carte lorsqu'ils utilisent le crédit. On peut dire donc que la carte de crédit est associée à une réserve d'argent préalablement et contractuellement définie. La réserve étant un produit de crédit à la consommation que le titulaire rembourse par petites mensualités.

    2- L'octroi du crédit :

    2.1- Les types d'octroi du crédit :

    Le développement économique et social, le progrès technique, l'évolution des échanges commerciaux nationaux et internationaux ont engendré la transformation et la multiplication des besoins de l'Etat, des établissements publics et semi publics, des entreprises et des particuliers, des besoins en investissement et donc en financement. Ces transformations ont entrainé parallèlement la diversification des opérations d'octroi du crédit bancaire qui est devenu beaucoup plus vaste, de ce fait on peut distinguer entre les opérations d'octroi du crédit selon leur objet, leur nature, leur destination, aussi par rapport aux garanties prévues, à l'encadrement du crédit, et aux possibilités de financement des crédits.

    2.1.1-Distinction par rapport à l'objet :

    On peut classer les crédits en deux types :

    oe Le crédit de banque : un prêt en argent.

    oe Le crédit commercial : consenti par un fournisseur à son client à l'issu d'une vente de marchandise qui correspond au délai de règlement.

    2.1.2-Distinction par rapport à la nature des crédits :

    Dans ce cas on divise les crédits bancaires en deux grandes catégories :

    oe Les crédits en capitaux : qui impliquent pour une banque des décaissements effectifs en argent (cas de facilité de caisse, du crédit à moyen terme...). Ces crédits sont couramment appelés « crédit par décaissement »

    oe Les crédits en garantie : qui ne nécessitent que la signature des banquiers (cautions et crédits documentaires). Le banquier qui s'est porté caution d'un de ses client peut être appelé à décaisser des sommes importantes et doit envisager les répercussions que son engagement peut avoir sur sa trésorerie. D'autre part ; le banquier qui escompte une remise, en met le montant à la disposition du cédant, mais il peut réescompter immédiatement les effets et, en pareil cas, son intervention se ramène en fait à l'apposition d'une signature de garantie. Par ailleurs, le client qui obtient l'acceptation d'une banque a toutes facilités pour faire escompter sa traite chez un autre banquier et la garantie qui lui est donnée lui permet souvent d'obtenir immédiatement des fonds.

    2.1.3- Distinction par rapport à la durée du crédit :

    Cette distinction permet de différencier :

    oe Les crédits à court terme : destinés à suppléer aux besoins intermittents des entreprises ou aux besoins de consommation des particuliers et dont la durée s'étale généralement de quelques mois à 2 ans.

    oe Les crédits à moyen terme : ayant pour objet de compéter le financement des projets d'investissement et dont la durée varie de 25 mois à 7 ans.

    oe Les crédits à long terme : dont l'objet est analogue à celui des crédits à moyen terme mais dont la durée de remboursement excède souvent 7 annuités, soit en raison de l'importance des programmes d'investissement, soit compte tenu de la faiblesse relative à leur capacité d'autofinancement ou des deux à la fois. Les crédits à long terme peuvent atteindre de 10 à 15 ans voir même plus dans certains cas.

    Cette distinction est importante dans la mesure où elle a entrainé une spécialisation des établissements bancaires et para-bancaires. Ainsi, les crédits à court terme finançant les besoins courants des affaires sont l'apanage des banques de dépôts. Ceux finançant les besoins de consommation des particuliers sont dévolus essentiellement aux sociétés de crédit à la consommation alors que les crédits à moyen et long terme finançant les investissements sont principalement octroyés par les organismes financiers spécialisés.

    2.1.4- Distinction par rapport à la destination du crédit :

    Selon cette distinction on fait la différence entre les crédits soit par rapport aux secteurs d'activité soit par rapport aux circuits économiques.

    oe La classification des crédits par rapport aux secteurs d'activités : agriculture, pêche, mine et industrie, commerce et services, permet aux banques et aux organismes financiers spécialisés de connaitre leur pénétration dans les différentes branches, l'évolution des financements de celles-ci et d'orienter en conséquence leur politique respective.

    oe La classification des crédits par rapport aux circuits économiques : permet de faire la distinction entre :

    s Les crédits à la production.

    s Les crédits à la commercialisation.

    s Les crédits à la consommation.

    Les crédits aux activités productives dans le domaine de l'investissement, sont pris par les banques et les organismes financiers spécialisés car ils sont destinés à promouvoir le développement du pays, en développant les crédits d'investissement, les banques réservent une large part de leurs concours au financement d'exploitation des entreprises productives.

    A l'opposé, les crédits à la commercialisation distribués quasi-totalement par les banques n'ont trait qu'aux besoins d'exploitation des entreprises commerciales et plus rarement à leur équipement. Les investissements réalisés par les entreprises commerciales sont généralement financés par les propres moyens de celles-ci.

    Les crédits à la consommation distribués principalement par les sociétés de crédits, sont développés aussi au sein des banques et ceci dans le but de rechercher une clientèle importante à dépôt relativement stable.

    2.1.5-Distinction par garanties de crédit :

    Cette distinction porte la différence entre le crédit personnel et le crédit réel.

    oe Le crédit personnel : est celui qui n'est joigné d'aucune garantie sauf celle que confère la personnalité même du débiteur notamment sa valeur morale (son sérieux dans les affaires, son honorabilité et sa solvabilité, sa situation personnel ou moyens financiers propres). En revanche, en octroyant un crédit personnel, le banquier prend en considération, non seulement la moralité et la capacité de remboursement du client mais également sa surface, c'est-à-dire la somme globale de ses biens meubles et immeubles susceptibles de servir de garantie en cas de non paiement.

    oe Le crédit réel : contrairement au premier, celui-ci est assorti d'un ou de plusieurs garanties qui peuvent être de sûretés réelles ou de sûretés personnelles :

    s Les sûretés réelles sont celles qui portent sur un gage de bien meubles ou immeubles que possède l'emprunteur.

    s Les sûretés personnelles sont celles qui résultent de la garantie d'une ou de plusieurs personnes appelées cautions, une personne qui s'engage d'assurer le remboursement du crédit en cas de non solvabilité de l'emprunteur.

    « L'opération de crédit ne doit être qu'une facilité suivie d'un remboursement et non pas la délivrance d'une somme à charge par le prêteur de vendre des biens mobiliers et immobiliers ou d'actionner un tiers pour rentrer dans ses fonds. La justification économique et morale du crédit disparait si la défaillance du débiteur devait être considérée comme l'éventualité courante » (M M.A Boudinot et J.C.Frabot :1974)

    On en déduit donc que le crédit personnel ou réel est basé d'abord sur la personnalité du débiteur plus particulièrement la confiance qu'il inspire, et que les garanties ont un rôle secondaire dans la décision du banquier, on peut dire qu'elles sont un moyen de couvrement du risque d'insolvabilité.

    2.1.6- Distinction par rapport à l'encadrement du crédit :

    Celle-là fait la différence entre les crédits encadrés et ceux non encadrés.

    On remarque que les banquiers ont tendance à accorder aisément les crédits non encadrés du faite qu'ils sont basés sur un taux d'intérêt variable et donc ne limitent pas quantitativement leurs interventions, par contre ils se montrent plus sélectifs, voir même plus sévères, pour les autres formes de crédit.

    2.1.7- Distinction par rapport aux possibilités de financement des crédits :

    Les banques opposent ici les crédits dits réescomptables ou mobilisables aux crédits non-réescomptables ou non mobilisables.

    oeLes crédits réescomptables : sont considérés comme un moyen de refinancement de la banque en cas de besoin de celle-ci, sur le marché monétaire ou auprès des organismes financiers spécialisés intéressés après accord de réescompte.

    oe Les crédits non réescomptables : généralement se sont tous les crédits qui ne sont pas susceptibles d'être réescomptables et qui engendrent une immobilisation de fonds des banques.

    De cela on peut dire que les crédits, réescomptables sont plus favorables que les crédits non réescomptables, du fait que d'une part les réescomptables sont à taux d'intérêt beaucoup plus intéressant que ceux prévus pour les concours non réescomptables, d'autre part les réescomptables offrent la possibilité aux banques de se refinancer en cas de resserrement de la trésorerie.

    2.2- L'étude préalable à l'octroi du crédit :

    L'octroi du prêt aux travailleurs autonomes, aux particuliers ou aux entreprises est basé sur ce qu'on appelle communément les cinq «C» du crédit ; c'est à dire : le caractère, la capacité, le capital, le collatéral et les conditions.

    2.2.1- Le caractère :

    Le caractère permet de déterminer si l'emprunteur va rembourser sa dette, permettant ainsi de répondre à la question suivante : le client voudra-t-il rembourser le prêt ? C'est donc un facteur basé sur la détermination de la fiabilité, de l'honnêteté et de la bonne foi de l'emprunteur. Les principaux critères qui déterminent le caractère sont : l'occupation, la stabilité d'emploi, la stabilité de résidence, les antécédents de crédit, le statut familial, le niveau de responsabilité...etc.

    2.2.2- La capacité :

    Elle permet de déterminer si l'emprunteur peut rembourser sa dette ; ce qui permet de répondre à la question suivante : le client pourra-t-il rembourser le prêt ? Pour la capacité on distingue des critères purement financiers (revenus et dépenses mensuels) mais aussi des critères moins tangibles comme l'éducation, la santé, l'âge, la formation, la qualification, l'habilité, l'expérience,... 

    2.2.3- Le capital :

    L'emprunteur se définit comme étant la différence entre l'actif et le passif de son bilan. Le facteur « capital » ne devient important que lorsque le montant du crédit est élevé ou lorsque le facteur « capacité » est défaillant. Entre outre la détermination de la valeur nette, on s'intéresse également à la nature et à la liquidité des actifs détenus par l'emprunteur.

    2.2.4- Les conditions :

    Lorsqu'on parle de « conditions », on fait allusion à tous les facteurs spécifiques au marché c'est-à-dire tous les facteurs qui sont hors contrôle du créancier et de l'emprunteur et qui exercent une influence sur la décision de crédit pour tous les emprunteurs d'une économie donnée. Les principaux critères sont : le cycle économique, le niveau des taux d'intérêt, la concurrence, le niveau des taxes, les relations de travail, les prises de contrôle.

    2.2.5- Le collatéral :

    L'une des variables clé susceptibles d'influencer la décision d'octroi de crédit est le degré ou la valeur du collatéral, c'est-à-dire les actifs servant de soutien, de support ou de garantie au prêt. Ainsi, plusieurs prêts sont garantis par un ou des actifs spécifiques de l'emprunteur dans le cas où ce dernier aurait des problèmes de remboursement. L'évaluation de la dimension « collatérale » consistera alors à déterminer la nature et la valeur des garanties dont dispose le client.

    Dans son analyse, le responsable du crédit doit non seulement tenir compte des cinq  « C » du crédit mais aussi il devra aussi prendre en considération cinq autres facteurs susceptibles de lui porter préjudice tôt ou tard. C'est facteurs sont : la complaisance, la négligence, la communication, les contingences et la concurrence.

    · La complaisance : essentiellement due à l'excès de confiance accordée à la personnalité de l'emprunteur et à la surestimation de l'analyse du crédit surtout au niveau des jeunes responsables de crédit qui n'ont jamais connu l'échec.

    · La négligence : provenant du manque de documentation adéquate de prêt, du manque d'information financière courante ; du manque de clauses protectrices et du manque d'informations enregistrées sur fichier.

    · La communication : problème apparemment facile à discerner, cependant capable de démolir toute la banque entière. Les problèmes de communication sont dû à : des objectifs de qualité de crédit non clarifiés d'avance ; un manque de communication avant-gardiste et un faible degré de communication de la part des organismes de réglementation.

    · Les contingences : les responsables doivent imaginer toutes les éventualités possibles  (bonnes comme mauvaises) afin d'être mieux préparé pour le futur en terme de risque.

    · La concurrence : guidées par la recherche de parts de marché et d'objectifs de croissance de leurs revenus, les institutions financières ont tendance à prendre leur décision de prêt en fonction de ce que fait la concurrence au lieu de se concentrer sur les véritables mérites de ces prêts.

    En conclusion, l'octroi du crédit aux travailleurs autonomes nécessite d'abord l'analyse détaillée de toutes les variables sur mentionnées. Ces cinq dimensions du crédit doivent être analysées de façon exhaustive car elles se complètent et se légitiment. La principale différence entre l'analyse du crédit commerciale (crédit aux entreprises) et celle du crédit aux particuliers relève du fait que dans le premier cas l'accent est surtout mis sur les facteurs « capacité » et « capital » alors que le second cas privilégie les facteurs « caractère » et « capacité ».

    Tableau n°1 : Tableau récapitulatif des cinq  « C ».

    Caractère

    capacité

    capital

    conditions

    Collatéral

    -Occupation

    -Stabilité de l'emploi

    -stabilité de résidence

    - antécédent de crédit

    - statut familial

    -responsabilité

    -honnêteté

    ...

    -Revenu

    -Ratios d'endettement

    -Âge

    -Education

    -Formation

    -Type d'emploi

    -Qualification

    -Expérience

    -Habilité

    ...

    -Valeur nette

    -Nature des actifs.

    -Liquidité des actifs.

    ...

    -Cycle économique

    -Taux d'intérêt

    -Compétition

    -Niveau des taxes

    -Relations de travail

    -Prise de contrôle

    ...

    -Type d'emprunt

    -Nature des garanties

    -Valeur des garanties

    ...

    Source : Chaire de coopération de Guy-Bernier université du Québec

    À Montréal.

    Section 2 : Le risque du crédit.

    L'activité d'octroi de crédit ou de prêt constitue pour les institutions financières bancaires la principale source de revenus. Mais il s'agit aussi de l'activité la plus risquée et l'on comprend pourquoi l'évaluation du risque de prêt demeure la préoccupation majeure de ces institutions.

    Alors toute décision d'une banque implique l'appréciation d'un risque, donc une anticipation de l'évolution attendue de chaque situation.

    De plus la dimension de la banque et l'importance des investissements que sa croissance exige, entraînent un accroissement de l'incertitude qui s'attache à toute décision, et augmentent de manière sensible les risques courus.

    On peut définir le risque de crédit comme étant un risque de pertes consécutives au défaut d'un emprunteur face à ses obligations, ou à la détérioration de sa solidité financière ou de sa situation économique au point de dévaluer la créance que l'établissement de crédit détient sur lui.

    On comprend clairement qu'il existe donc trois types de risque de crédit :

    - Un risque de défaut : C'est le risque qu'un emprunteur ne soit pas en mesure de faire face à ses engagements de paiement (incapacité d'honorer ses obligations de paiement des intérêts et/ou du principal d'une créance).

    - Le risque de dégradation du SPREAD: Le SPREAD de crédit est la prime de risque qui lui est associée. Sa valeur est déterminée en fonction du volume de risque encouru (plus le risque est élevé, plus le SPREAD l'est). Le risque de dégradation du SPREAD est le risque de voir se dégrader la qualité de la contrepartie (dégradation de sa note) et donc l'accroissement de sa probabilité de défaut. Cela conduit à une hausse de sa prime de risque, d'où la baisse de la marge sur intérêts.

    -Le risque de recouvrement: Le taux de recouvrement permet de déterminer le pourcentage de la créance qui sera récupéré en entreprenant des procédures judiciaires, suite à la faillite de la contrepartie. Le recouvrement portera sur le principal et les intérêts après déduction du montant des garanties préalablement recueillies.

    1-La prévention du risque de crédit :

    Les établissements bancaires utilisent l'analyse financière et les méthodes supervisées De DATA MINING dans un but de prévenir le risque de crédit.

    1.1-Pour les particuliers :

    Qui sollicitent un crédit, la prévention du risque passe le SCORING d'octroi. L'évaluation des risques-clients (crédit SCORING en anglais) désigne un ensemble d'outils financiers d'aide à la décision utilisés pour évaluer automatiquement la solvabilité d'un «tiers » ainsi que le risque de non-remboursement des prêts. Le crédit SCORING est « le processus d'assignation d'une note(ou score) à un emprunteur potentiel pour estimer la performance future de son prêt (FLAMAN.1997).

    Lorsqu'un établissement de crédit doit décider s'il accepte ou non de prêter à un particulier qui n'est pas encore client, il ne dispose d'aucune donnée comportementale. Les informations sont déclaratives et prennent la forme de variables quantitatives (rémunération mensuelle, anciennetés à la même banque, au même logement et chez le même employeur, âge) et qualitatives (situation familiale, CSP, type de logement). A ces informations s'ajoutent celles qui concernent le contrat en lui-même (durée, type de bien, taux d'apport). En fonction de ces informations, le risque du dossier (et non du client) sera évalué sur une échelle.

    En résumé, on peut dire que le Crédit SCORING est outil de gestion de risques qui vise à prédire la probabilité de défaut d'un nouveau prêt en utilisant les prêts précédents. Ainsi l'objet du Crédit SCORING est de prédire le risque et non l'expliquer, il est toutefois important d'analyser les facteurs important permettant de discriminer entre bons et mauvais prêts.

    Figure n° 2 : Quelques avantages et inconvénients du Crédit SCORING :

    Avantages

    Inconvénients

    Il est plus objectif

    Il peut réduire l'accès au crédit pour ceux qui n'ont pas d'histoire de crédit (Crédit record)

    Il a permis une plus grande prédictibilité de la performance des prêts et un meilleur marketing du portefeuille de crédit (Dennis, 1995)

    Il pourrait affecter les interactions entre prêteurs et emprunteurs ainsi que l'accessibilité et la tarification du crédit (FELDMAN 1997)

    Il peut améliorer l'efficience dans le processus d'analyse et de livraison du crédit (KULKOSKY, 1996)

    Il peut avoir des effets disparates (Exclusion de certains groupes et coût relativement plus élevé pour d'autres (Collins and al.2001)

    Il peut permettre aux prêteurs d'adapter les efforts de marketing aux besoins spécifiques de marketing sur les différents segments de marché

    Il peut avoir recours à des variables illégales ou immorales et nécessite une quantité importante d'information de haute qualité (SCHREINER.2004)

    Il peut améliorer la fiabilité de l'évaluation du crédit

     

    Il est cohérent, explicite et peut être testé avant d'être utilisé. Il peut améliorer la gestion du risque de crédit et présente le mérite de quantifier la probabilité de défaut de remboursement (SCHREINER.2004)

     

    1.2-Pour les entreprises :

    Pour les crédits bancaires aux entreprises (CORPORATE), les études de dossiers sont davantage approfondies, les montants en jeu étant supérieurs et les informations plus nombreuses (mais pas forcement plus exactes que celles des particuliers !).

    On retiendra trois méthodes complémentaires de prévention du risque :

    oe Une bonne connaissance de la santé financière de l'entreprise. Le SCORING des entreprises est un prolongement statistique des analyses financières puisque les éléments du score sont généralement des ratios. Il s'agit d'une aide à la décision valable pour une clientèle de PME, parfois de sociétés importantes. Toutefois, l'utilité du SCORING diminue lorsque la taille du groupe permet d'autres moyens plus adaptés (rating des agences de notation, modèles établis à partir des cotations sur les marchés...).

    oe Une estimation de la capacité de l'entreprise cliente à faire face à ses engagements.

    oe Enfin, la prévention passe par la mutualisation du risque grâce à un portefeuille diversifié de clients et de produits, et / ou en recourant aux produits dérivés.

    2- Mesure du risque de crédit :

    Les décisions de gestion que les établissements de crédit prennent, ont des répercussions directes sur les résultats et peuvent confronter ces derniers ou les affecter négativement.

    Ce sont autant de raisons qui ont poussé les autorités monétaires nationales et internationales à prévoir de nombreuses mesures de prévention et de couverture des risques bancaires parallèlement à la libéralisation de l'activité des établissements de crédit.

    C'est ce que nous nous proposons d'examiner dans le point qui suit:

    Dans un environnement concurrentiel, de nombreux facteurs peuvent inciter une banque à prendre des risques parfois importants, chose qui pourrait la mettre en péril et même menacer la stabilité de tout le système à cause des effets de contagion.

    C'est dans le but de limiter les effets néfastes de la prise de risque et de promouvoir la stabilité et la sécurité du système financier que fut l'avènement de la réglementation prudentielle.

    2.1- Le comité de Bâle:

    Le Comité de Bâle a été créé en 1974 par les gouverneurs des Banques Centrales du groupe des dix (G10) sous l'appellation « Comité des règles et pratiques de contrôle bancaire », il est constitué des pays suivants : Belgique, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni et Etats-Unis. Ces pays sont représentés par leurs banques centrales ou par l'autorité de supervision bancaire. Leurs représentants se rencontrent régulièrement à la banque des Règlements Internationaux (BRI) localisée à Bâle pour parler des enjeux liés à leur responsabilité.

    Les taches du comité de Bâle sont axées sur :

    - L'échange d'informations sur les pratiques nationales de contrôle.

    - L'amélioration de l'efficacité des techniques mises en oeuvre pour la surveillance de l'activité bancaire internationale.

    - La fixation de normes prudentielles minimales dans les domaines ou elles apparaissent souhaitables.

    Il est à noter que le comité de Bâle ne dispose d'aucun pouvoir légal national ou international, ses conclusions n'ont pas force exécutoire. Son rôle est plutôt d'établir des normes de références et des lignes directrices générales et de formuler des recommandations à l'égard des bonnes pratiques que ses membres s'engagent à mettre en oeuvre.

    2.2-L'accord de Bâle de 1988 :

    Le ratio Cooke est un ratio prudentiel destiné à mesurer la solvabilité des banques (et établissements assimilés). Le ratio Cooke a été institué en 1988. Par extension, un ratio moyen est également calculé pour les pays, par rapport aux plus grandes banques de celui-ci. Il a été élaboré par un comité, réuni à Bâle, composé des banques centrales et des autorités de surveillance des 10 pays siégeant auprès de la B.R.I. (Banque des Règlement Internationaux). Il porte le nom du président du Comité de Bâle de cette époque. Au niveau Européen, on le nomme ratio de solvabilité.

    A noter que les règles décrites ci-dessous n'ont aucune portée réglementaire. A l'usage, cependant, les pays les intègrent dans leur propre réglementation.

    Le calcul est effectué d'après le rapport entre les fonds propres (capital pur) et quasi fonds propres (réserves + certaines provisions + titres subordonnés) et l'ensemble des engagements, pondérés selon la nature de l'emprunteur. Le ratio Cooke doit respecter 2 exigences :

    · (fonds propres + quasi fonds propres) / ensemble des engagements > 8%

    · fonds propres / ensemble des engagements > 4%

    · Forces du ratio Cooke (BALE I) :

    - les contraintes qu'il a imposé sur les fonds propres des banques ont permis de mieux couvrir les engagements pris par celles-ci et de contrecarrer les tentations de réduire continuellement la base du capital pour maintenir la rentabilité des fonds investis, et ce d'autant que la concurrence interbancaire est devenue acerbe et que les marges bancaires sont de plus en plus réduites.

    - le ratio Cooke a eu un effet incontestable sur le comportement des banquiers par une prise de conscience accrue de leurs risques et de la nécessité d'améliorer leur rentabilité par une gestion à la fois efficiente de leur actif, de leur passif et des éléments hors bilan, et plus respectueuse des équilibres du bilan.

    - il a, par ailleurs, permis l'atténuation des inégalités concurrentielles entre pays par une certaine harmonisation des règles prudentielles dont, pratiquement toutes les banques s'étaient inspirées entre 1989 et 2006, préoccupées qu'elles étaient, de démontrer sur les marchés financiers qu'elles remplissaient ces normes.

    · Limites de ce ratio :

    Au fil des années, cette version du ratio a montré quelques limites :

    Inadaptation des pondérations face aux bouleversements qu'a connus la sphère financière depuis 10 ans : explosion des activités de marchés, mise en place de nouvelles technologies. Risque de crédit accélérant la circulation de l'argent, naissance de nouveaux instruments, sophistication juridique des acteurs, etc.

    Non prise en compte du capital économique plus adapté pour mesurer les risques réels que le simple capital réglementaire.

    Mauvaise prise en compte des risques souverains démontrée par les récentes crises de certains pays émergents.

    Des discussions ont donc été engagées en vue d'une réforme du mode de calcul du ratio Cooke.

    · La refonte s'articule sur 3 axes:

    Affiner le traitement des risques de crédit par le renforcement de l'outil d'évaluation pour mieux adapter le niveau des pondérations.

    Mettre en place un dispositif de surveillance chargé de vérifier la concordance entre la stratégie des banques en matière de fonds propres et leur profil global de risque et disposant de suffisamment de pouvoir pour imposer un respect des règles.

    Promouvoir une meilleure transparence dans la politique de communication des banques vis à vis des marchés en publiant des recommandations sur les informations que les banques devront dévoiler.

    2.3-Nouveau ratio de solvabilité Mac DONOUGH :

    Pour toutes ces raisons, le ratio de solvabilité, dans le cas des banques, s'exprimait initialement par le rapport du montant des fonds propres au montant des crédits distribués, ceux-ci étant pondérés par leur caractère plus ou moins risqué. Dans sa nouvelle version, le ratio prend en compte d'autres catégories de risque que le risque de crédit, à savoir le risque de marché et le risque opérationnel Le ratio Mac DONOUGH est le successeur officiel du ratio Cooke. William J. Mac DONOUGH est l'actuel président du comité de Bâle et de la Fédérale Reserve Bank of New-York.

    En effet, après plus 10 ans d'utilisation, le ratio Cooke semble avoir ses limites.

    Ce ratio succèdera au ratio Cooke suivant les accords Bâle II. Il introduit pour son calcul la notion de risque et surtout les principes de leur surveillance constante.

    L'objectif est de permettre une gestion plus fine des risques en phase avec la réalité économique.

    · Le dispositif repose sur trois types d'obligations (les piliers)

    Pilier I : une révision des lignes directrices de l'Accord, par un alignement plus étroit des exigences minimales en matière de fonds propres sur les risques effectifs de perte économique; c'est à-dire les établissements doivent disposer d'un montant de fonds propres au moins égal à un niveau calculé selon l'une des méthodes proposées, en d'autres termes les institutions bancaires doivent disposer de fonds propres suffisants pour couvrir les financements accordés, en tenant compte de l'évaluation des sécurités et des garanties. Cet élément a été fortement critiqué ces dernières années, puisqu'il s'applique sur l'ensemble des financements accordés, indépendamment du niveau de solvabilité réelle des divers débiteurs.

    Pilier II : un processus de révision et de supervision (supervision et rapport aux agences réglementaires); c'est-à-dire les autorités disposent de pouvoirs renforcés et peuvent notamment augmenter les exigences de garantie,

    Pilier III : une discipline de marché (transparence et ouverture sur les places financières) donc les établissements sont soumis à la discipline de marché et tenus de publier des informations très complètes sur la nature, le volume et les méthodes de gestion de leurs risques ainsi que sur l'adéquation de leurs fonds propres.

    Donc l'architecture du nouveau ratio s'appuie sur trois piliers qu'on peut les résumer dans ce schéma :

    Tableau1 :

     

    Bâle ²² :

     

    PILIER ² :

    PILIER ²² :

    PILIER ²²² :

    Exigences minimales

    Des fonds propres :

    -Risque de crédit 

    (nouvelles approches

    De calcul).

    -Risque du marché

    (inchangé).

    -Risque opérationnel

    (nouveau).

    Surveillance par les

    autorités prudentielles :

    -Evaluation des risques

    et dotation en capital

    spécifiques à chaque

    banque.

    -Communication plus

    soutenue et régulière

    avec les banques.

    Transparence et

    discipline du marché :

    -Obligation accrue de

    Publication (notamment

    De la dotation en fonds

    Propres et méthodes

    D'évaluation des risques).

    Source: Credit Suisse Economic & Policy Consulting, Economic Briefing N° 36

    Selon le pilier I la formule de Bâle II devient:

    Fonds Propres réglementaires

    Risque de crédit + Risque de marché + risque opérationnel

    Le Comité de Bâle a prévu des approches différentes pour mesurer chacun des risques (risque de crédit, risque de marché, risque opérationnel), approches allant des plus simples aux plus élaborées, l'adoption de ces approches conférant à l'établissement de crédit la possibilité de mieux appréhender ses risques est encouragée par des diminutions non négligeables des pondérations que justifient d'ailleurs une bonne maîtrise des risques et de leur contrôle par un établissement de crédit.

    Le risque de crédit peut être mesuré au gré des établissements de crédit, par l'une des 3 approches suivantes présentant une sensibilité croissante dans l'affinement du risque :

    Ø Une approche simplifiée : approche standard révisée

    Ø Deux approches basées sur le rating internes :

    § L'approche IRB2 simple

    § L'approche IRB plus complexe

    · L'Approche standard révisée :

    Cette approche standardisée se distingue de celle du ratio Cooke par 4 aspects importants :

    § Le recours aux notations d'agences externes3

    § L'instauration de 5 nuances de risques au niveau de chaque catégorie d'actifs à travers des pondérations évolutives de 0%, 20%, 50%, 100 % et150%, allant du risque le plus faible, au risque le plus faible.

    § Le traitement préférentiel

    -des crédits aux particuliers et à la petite entreprise pondérés à 75%.

    -des crédits hypothécaires à l'habitat, pondérés à 35%.

    § L'introduction de pondérations fortes pour les risques élevés

    -une pondération minimale de 150% pour les créanciers : sur les pays, les organismes publics, les banques et les sociétés d'investissement notées au dessous de B-, sur les entreprises ayant une notation inférieure à BB-et sur les prêts impayés depuis plus de 90 jours.

    -pondération à 350% pour les créanciers titrisés notés entre BB+ et BB- dans un premier temps par les établissements de crédit marocains, nous en développerons comme suit les caractéristiques y afférentes retenues par Bâle II (le tableau ci-dessous).

    2 : International Rating Based (Traduction : Basée sur les notations internes).

    3 : Il s'agit des organismes externes d'évaluation du crédit (OEEC) tels que Standard and Poor's, Moody's Investor Service. Ou encore les organismes de crédit à l'exportation(OCE).

    · Les approches basées sur les notations (ou rating) internes (IRB) :

    Ces approches, comme leur nom l'indique, s'appuient sur la détermination du risque de crédit par l'établissement bancaire lui-même à travers la mise en place d'un système de rating internes (IRB) ou d'estimations propres préalablement autorisés par l'autorité nationale de supervision (au Maroc, il s'agit de Bank Al Maghrib).

    Catégorie de contrepartie

     

    Notation

     
     
     
     
     
     
     

    AAA à AA-

    A+ à A-

    BBB+ à BBB-

    BB+ à B-

    Moins de B-

    Non noté

    Etats et banques multilatérales de développement

    Banques

    Sociétés

    Détail

    Immobilier

    Autres

    0%

    20%

    20%

    20%

    50%

    50%

    50%

    100%

    100%

    100%

    100%

    100%

    150%

    150%

    150%

    100%

    100%

    100%

    40%

    75%

    § La méthode des notations internes :

    - elle repose sur l'appréciation de leur risque de crédit par les banques elles-mêmes ;

    - elle est basée sur 3 éléments principaux :

    · les paramètres d'appréciations du risque (la probabilité de défaillance(PD), la perte en cas de défaillance (LGD), l'exposition au moment de la défaillance(EAD), et la maturité.

    · une fonction de calcul des pondérations.

    · des exigences minimales de qualité à remplir par les banques désireuses de voir leurs systèmes validés.

    - elle est soumise à la validité et à l'approbation des superviseurs.

    Il convient à signaler que si le rating de la clientèle et la probabilité de défaillance(PD) sont déterminés dans les approches de notations internes (IRB) par l'établissement du crédit lui-même, les paramètres des 3 autres composantes sont, soit fournis par l'autorité de supervision nationale (dans le cadre de l'IRB Fondation ou simple) soit établis par la banque ou la société de financement elle-même (dans le cas de l'IRB avancée, plus complexe)

    3- l'indice du risque du crédit dans la banque:

    Le risque bancaire peut être détecté par plusieurs ratios. Selon J.F.SINKEY, si l'actif d'une banque est en majorité formé par les crédits, alors sa fonction de crédit joue un rôle critique dans la gestion de la totalité de son risque. L'objectif de la fonction de crédit d'une banque est simple : c'est de créer de la valeur pour la banque, et d'améliorer la rentabilité de ses capitaux propres.

    Il souligne aussi qu'une gestion du risque convenable et prudente, est une manière de créer de la valeur pour la banque.

    Pour Joseph SINKEY, afin de détecter le grand effet de risque de crédit sur l'activité de la banque, on peut calculer un score appelé Indice de Risque, ou encore, RI (RISK Index), qui est fonction de plusieurs risques.

    On peut écrire alors :

    RI = f (risque de crédit, risque de liquidité, risque de taux d'intérêt...)

    Indice de risque bénéfice net / total bilan capitaux propres / total actif

    RI= [E (ROA) +CAP] /ä (RCR)

    Ratio de couverture des risques (Cooke)

    D'autre part le risque bancaire peut être détecté par d'autres ratios tels que : le ratio de couverture de risques (RCR ou Cooke), le risque de crédit, le risque de marché.

    Toute choses étant égale par ailleurs, les banques qui gèrent très bien leur risque de crédit vont avoir un score très élevé, elles sont par conséquent les plus prudentes en matière de gestion de risque, tandis que celles qui gèrent mal leur risque de crédit vont avoir des indices très faibles.

    Les banques favorisent l'activité économique de diverses manières. De récentes études telles que (Leving 1996) montrent que l'efficacité des intermédiaires financiers peut aussi influencer la croissance économique, cette efficacité est reflétée dans la rentabilité réalisée par la banque. La rentabilité d'un établissement de crédit représente son aptitude à dégager de son exploitation des gains suffisants, après déduction des coûts nécessaires à cette exploitation, pour poursuivre durablement son activité, cette rentabilité est issue d'une transformation au sens large mis en oeuvre par les établissements de crédit dans le cadre de leur fonction d'intermédiation entre les dépositaires et les emprunteurs.

    Ce qui nous amène à aborder dans ce deuxième chapitre, et dans le cadre de la première section, les déterminants de la rentabilité bancaire représentés par le bilan, les résultats de l'activité bancaire et les ratios de rentabilité. Vu que le crédit comporte un gain incertain on essayera donc de déterminer dans la deuxième section l'impact du crédit sur la rentabilité bancaire.

    Section 1 : Les déterminants de la rentabilité bancaire.

    Comme tout commerçant, le banquier cherche à tirer un certain bénéfice des différents services qu'il rend à sa clientèle. L'objet de cette section sera de parler des éléments qui entrent dans la détermination de la rentabilité de ces services, dont on cite le bilan bancaire, les principaux résultats de l'activité bancaire et les rations de la rentabilité bancaire.

    1- Représentation du bilan bancaire :

    Le bilan est considéré comme étant l'image de la situation économique de la banque. En effet le bilan bancaire présente tous les comptes du bilan et du hors bilan décrivant d'une manière concise et précise toutes les opérations de l'activité bancaire.

    1.1-les opérations interbancaires :

    Elles font partie des comptes de la classe 1, se sont les opérations réalisées entre la banque et les autres institutions financières dans le cadre de sa stratégie de trésorerie. En effet l'excédent de la trésorerie (les éléments d'actif excèdent les éléments Correspondants) permet à la banque de jouer le rôle d'un prêteur net sur le marché interbancaire dans le cas inverse l a banque fait recours au marché pour se refinancer. Les opérations interbancaires intègrent également les comptes de liaison. Les dépôts d'une banque dans d'autres établissements et ceux que ces derniers détiennent chez elle.

    1.2- les opérations avec la clientèle :

    Elles sont engendrées par les comptes de la classe 2. Dans l'actif on retrace les crédits accordés à la clientèle, dans le passif on inclut les dépôts collectés qu'ils ventilent selon leur degré d'exigibilité, leur forme (compte, bon, ...) et leur nature au regard de la réglementation bancaire (compte d'épargne à régime spécial, compte ordinaire). Ces comptes traduisent l'intensité de l'activité de financement de la banque.

    1.3- les opérations sur titres :

    La 3ème classe des comptes comprend les opérations sur titre. Ces opérations retracent l'intervention de la banque sur le marché des capitaux pour son propre compte. L'actif fait donc état de son portefeuille de titres classés selon l'ordre croissant de leur durée de conservation : titre de transaction, titre de placement, titre d'investissement. Au passif on retrouve les titres que la banque émet pour se refinancer qui sont soit fixes soit variables. Les titres effectués pour le compte de la clientèle n'y apparaissent pas.

    1.4- les valeurs immobilisées :

    Elles sont enregistrées dans les classes 4 et 5 toutes les valeurs immobilisées qui correspondent aux biens et valeurs censés durables dans le patrimoine de la banque. Le bilan bancaire ne présente donc, de ce point de vue, aucune originalité face à celui de l'entreprise industrielle et commerciale.

    1.5- les opérations extra-bilancielles :

    Ces opérations sont prises en compte pour caractériser la position de la banque ; elles sont retracées dans les comptes du hors bilan (classe 9). Ce sont toutes les opérations qui ne sont pas neutres en terme de risque et non encore survenues en date de situation mais pour lesquelles des engagements contractuels ont été donnés ou reçus. Il s'agit :
    oe  Des engagements de financement et des avals et garanties donnés et reçus des établissements de crédit et de la clientèle non financière ;

    oe  Des opérations en devises à la suite de prêts, d'emprunts libellés en devises ou de swaps4 de devises.
    oe  Des engagements sur titres : montants à livrer ou à recevoir entre la date de négociation de la transaction et celle de livraison des titres. Ils résultent des interventions à l'émission (pouvant être réalisées au profit de la clientèle), et des opérations « techniques » entre différents placeurs, lors d'une émission de titres ;
    oe Des engagements sur instruments financiers à terme réalisés à des fins de couverture, de spéculation ou d'arbitrage.

    2- Les principaux résultats de l'activité bancaire :

    Les banques sont par définition des établissements financiers qui collectent des dépôts d'argent puis les utilisent sous forme d'investissements ou de crédit accordé aux entreprises et aux ménages. Ce sont donc les principales activités de la banque, et pour mesurer les résultats de ces activités on fait recourt au PNB (produit net bancaire), au résultat brut d'exploitation courant avant impôt net.

    2.1- le résultat brut d'exploitation (RBE) :

    On obtient le RBE en soustrayant les charges de structure du PNB. Le RBE est un indicateur de référence de l'activité bancaire proprement dite (hors provision et éléments exceptionnels). Le coefficient net d'exploitation est un ratio important qui apporte les charges de structure au PNB, c'est-à-dire il mesure la part du PNB consacrée aux charges de structures (préférable qu'il soit inférieur à 70%).

    4- Le swap : to swap signifie échanger ou l'échange financier ; le swap est un produit dérivé financier. Il s'agit d'un contrat d'échange de flux financiers entre deux parties, qui sont généralement des banques ou des institutions financières.

    2.2- Le produit net bancaire (PNB) :

    Cet indicateur prend en compte toutes les activités de la banque Le PNB s'obtient donc en soustrayant à la somme des produits d'exploitation la somme des charges d'exploitation :

    Les principaux composants du PNB5 sont :
    oe Les intérêts perçus sur la clientèle et ceux versés aux tiers,
    oe Les produits du portefeuille titres et des participations,

    oe Les autres produits d'exploitation bancaire (essentiellement les commissions sur les services).

    Les commissions sur service sont de plus en plus recherchées par les banques du fait qu'elles ne sont pas sensibles aux variations du taux et donc elles permettent d'améliorer leur rentabilité.

    2.3- Le résultat courant avant impôt :

    Il est mesuré en diminuant du RBE les dotations aux provisions et la perte sur créances irrécupérables, c'est-à-dire il prend en compte le risque de contrepartie (ou de crédit).

    2.4- Le résultat net (RN) :

    Quant au résultat net il tient compte des produits et charges exceptionnels, des dotations ou des reprises aux fonds pour risques bancaires généraux, et de l'impôt sur les sociétés.

    5. Il faut noter que le produit global d'exploitation (PGE) agrège au PNB des produits et des charges relatives à des activités qui ne relèvent pas d'opérations bancaires (locations d'immeubles par exemple).

    2.5- La rentabilité :

    La rentabilité bancaire peut être mesurée par deux ratios :

    oe Le retour sur fonds propres (return on EQUITY, ROE) comme son nom l'indique il mesure la rentabilité des fonds propres de la banque, c'est le résultat net rapporté aux fonds propres :

    Cet indicateur met en évidence le rendement des investissements des actionnaires et donc il exprime la rentabilité du point de vue des actionnaires. D'après la formule du ROE on remarque que si les fonds propres diminuent on aura un ROE plus fort, en effet ça représente une fausse image de la rentabilité bancaire.

    oe Le retour sur actifs (Return on ASSETS) indique la rentabilité des actifs de la banque il rapporte le résultat net au total du bilan :

    Ce qu'on reproche au ROA c'est qu'il place la totalité des actifs sur un même plan, alors que les risques correspondants sont différents, en plus il néglige les activités du hors bilan qui prennent de plus en plus de l'ampleur ces dernières années.

    3- les ratios de la rentabilité bancaire :

    Dans le cadre du contrôle exercé par Bank Al Maghreb sur le système bancaire marocain, la loi bancaire a prévu divers ratios mettant en oeuvre un rapport quantitatif entre certains éléments de l'actif et certains éléments du passif du bilan. Ceci est dans le but d'assurer la solvabilité et la liquidité des banques ainsi que la protection des institutions financières et de la clientèle et le respect de l'orthodoxie financière conformément aux standards internationaux.

    3.1- Le ratio de solvabilité (l'ancien ratio Cook, le nouveau ratio Mc Donough) :

    Il s'agit d'un ratio pondéré établissant une relation entre les fonds propres de la banque et ses engagements, les concours sont retenus pour une quotité variable selon la nature du risque, de la qualité du bénéficiaire, la durée du crédit et la valeur des garanties dont ils sont assortis. Il concerne le renforcement des fonds propres et leur solvabilité, les fonds propres et assimilés doivent être supérieurs à 8% des risques crédit de la banque (engagements pondérés par les risques crédit et pays+ plus équivalent risque crédit hors bilan).

    3.2- Le ratio de liquidité :

    Ce ratio astreint les banques à respecter un rapport minimal entre les éléments de leur actif considérés comme liquides et les éléments comme exigibles. Ce ratio traduit la capacité d'une banque à rembourser ses engagements à court terme grâce à des actifs liquides. Par exemple l'ensemble des crédits inférieurs à un mois doivent être supérieurs aux ressources de même durée.

    3.3- Le ratio de division des risques :

    Il s'agit d'un rapport maximum, que les banques sont tenues de respecter entre le total des crédits consentis à un même bénéficiaire et leurs fonds propres afin de limiter le risque de non remboursement et assurer la solvabilité de la banque, c'est que l'ensemble des risques client supérieurs à 15% des fonds propres doit être inférieur à huit fois les fonds propres. Ce ratio ne s'applique pas aux concours accordés à l'Etat et aux autres établissements bancaires.

    3.4- Le ratio de fonds propres et de ressources permanentes :

    Ce ratio impose aux établissements de crédit un niveau minimal de couverture des emplois longs par ressources stables, il faut donc trouver la ressource correspondante en fonds propres, quasi fonds propres ou emprunts obligataires, c'est-à-dire les ressources supérieures à cinq ans doivent permettre de financer plus de 60% des emplois effectués par la banque pour des durées supérieures à cinq ans.

    Section 2 : L'impact du crédit sur la rentabilité bancaire.

    L'objectif de chaque banque est de réaliser des profits à travers toutes ses activités, parmi lesquelles on cite l'activité d'octroi du crédit, cette dernière implique de grandes influences sur la rentabilité de la banque puisqu'elle engendre un risque bancaire majeur qui est le risque d'insolvabilité. De nombreuses études se sont penchées sur la question des déterminants de la rentabilité bancaire et l'impact du crédit sur cette dernière, notamment l'étude de Koffi Jean-Marie6, visant comment les caractéristiques des banques et de l'environnement financier affectent la rentabilité des banques européennes en prenant un échantillon de 6 banques. La littérature économique regroupe des facteurs externes et d'autres internes influençant la rentabilité de la banque, parmi les facteurs internes on trouve les prêts bancaires et les pertes sur emprunts d'exploitations qui représentent l'opération d'octroi du crédit, se sont en général des facteurs liés à la gestion.

    D'après l'étude de Koffi Jean-Marie on dégage 3 grands éléments qui démontrent l'impact du crédit sur la rentabilité bancaire :

    oe Le poids des provisions dans les résultats :

    La monté des risques trouve son explication dans les dotations aux provisions qu'effectue la banque suite à toute activité d'octroi du crédit, cette augmentation de provisions affecte le résultat des banques, en terme économique, la constitution des provisions peut s'analyser comme une charge dans la mesure où les dotations aux provisions sont imputées aux résultats dégagés par les établissements de crédit, autrement dit la constatation du risque rend la relation entre le crédit et la rentabilité est inverse, c'est-à-dire plus on octroi du crédit plus la rentabilité diminue, dans ce cas le crédit a un impact négatif sur la rentabilité bancaire.

    D'après l'analyse de l'indice ROA (indicateur du rendement des actifs) qui permet de mesurer la part des actifs dans la rentabilité, (dans les 6 pays européens sur la période 1993-1996) comparée avec leurs politiques du taux d'intérêt, on a remarqué que les banques à forte rentabilité sont ceux qui ont accordé des crédits à un taux d'intérêt

    oe Le taux d'intérêt :

    Relativement plus haut, on en déduit qu'il y a une relation directe entre le taux

    6 - Koffi Jean-Marie : professeur à l'université de Luxembourg, Grand Duché du Luxembourg.

    D'intérêt et le rendement du crédit, ici le crédit a un impact positif sur la rentabilité bancaire.

    oe L'insolvabilité des clients :

    La banque est par définition une institution financière qui collecte l'épargne auprès des dépositaires d'une part, et d'autre part elle utilise les dépôts collectés en les distribuant sous forme de crédit aux emprunteurs.

    Or l'activité d'accord du crédit comme nous l'avons bien constaté est une activité très risquée sous l'effet que le client ne rembourse pas, ce qui entraine une augmentation de l'indice du risque au sein de la banque, ceci pousse les dépositaires à retirer leur argent auprès de l'établissement de crédit, par conséquent la banque se trouve obligée de faire recourt à ses capitaux propres pour rendre aux dépositaires leurs épargnes et d'une manière indirecte couvrir les risques des crédits, cas de la crise actuelle, démontrant ainsi l'impact négatif du crédit sur la rentabilité de la banque.

    Les banques parviennent cependant, à avoir une certaine idée de la rentabilité de leurs services grâce à l'analyse des différents éléments.

    On peut conclure que l'impact du crédit sur la rentabilité bancaire a deux aspects : soit qu'il est négatif soit qu'il est positif, ceci dépend de la situation de remboursement de chaque client et du taux d'intérêt.

    Le système bancaire marocain date du XIXème siècle avec l'institution de la banque de l'Etat en 1907 qui disposait du monopole d'émission de la monnaie fiduciaire et jouait le rôle d'agent financier du gouvernement, mais après le protectorat de nombreuses filiales des banques européennes se sont instaurées au sein du territoire marocain ainsi que de nouvelles institutions financières remplissant des fonctions spécifiques ont vu le jour, vient tout ensuite l'avènement du premier texte juridique qui régi l'activité bancaire, ainsi après de nombreuses années le Maroc dispose toujours d'un système structuré qui est constitué des organes de tutelle et de surveillance qui sont : le ministre des finances qui réglemente l'exercice de la profession bancaire, Bank al Maghreb (la banque centrale) contrôleur de la profession et des organes spécialisés, ainsi que le comité de crédit et du marché financier qui surveille la structure financière des banques d'où vient la nécessité de savoir le système de la BMCI qui est notamment le sujet du premier chapitre de cet étude pratique.

    Section 1 : Historique et structure de la « BMCI ».

    1 - L'historique de la « BMCI »

    En amant et avant de commencer à décortiquer le sujet principale, il est nécessaire de passer par la présentation de la B.M.C.I banque du commerce et de l'industrie, cette dernière qui a vu le jour en 1943, et a subit plusieurs changements et mutations dans le plus important est l'acquisition de 64.67% du capital de la B.M.C.I par le groupe BNP Paribas qui est l'actionnaire principale, ce dernier qui a était fusionné entre les deux groupes qui sont successivement BNP et Paribas en 2000, cet action qui a été exécutée sur plusieurs périodes jusqu'à ce que le groupe BNP Paribas complète cette action.

    La BMCI a choisi l'engagement, entre 1994 et 1997, dans un processus de restructuration qui a donné naissance à une nouvelle Banque développée et dotée d'une stratégie, assainie dans sa réalité économique et sociale, accompagnée de moyens technologiques modernes et offrant de nouveaux produits plus adéquats avec la société. Et pour améliorer sa qualité de service et ses performances, la BMCI a lancé, en 1998, le plan de développement « Horizon 2000 », qui lui a permis de dynamiser ses équipes et ses techniques commerciales, de développer ses parts de marché et d'accroître sa rentabilité7.

    En faisant de la proximité le fondement de sa démarche commerciale, la BMCI a mis en place le concept de « Banque Assise », qui privilégie l'accueil, la convivialité et favorise des relations personnalisées avec ses clients.
    De plus, la BMCI a lancé un plan ambitieux pour l'extension de son réseau d'agences, pour mieux satisfaire les besoins de ses clients, le groupe BMCI met à leur disposition, un réseau de plus de 240 agences au Maroc, toute l'expertise et le savoir faire de ses 10 filiales et entités spécialisées, notamment en matière de Corporate Finance, de Gestion d'Actifs, de Transactions Boursières, de Leasing, etc....

    Vient tout ensuite la fusion avec l'ex-ABN AMRO Bank Maroc effectuée depuis le 2 novembre 2001, Une décision qui, dit-on, s'inscrit dans le cadre d'un plan stratégique

    Mondial, annoncé voilà plus d'une année par la holding dont l'objectif est de rationaliser ses activités de banque de détail à l'international. Cette occasion,

    Une banque comme la BMCI ne pouvait la rater. D'ailleurs les conseils d'administration de la BMCI et d'ABN Amro Bank Maroc ont approuvé cette offre de rachat jugée équitable et conforme aux intérêts des actionnaires, convertie par la signature, le 16 juin 2001, d'un protocole d'accord entre les deux parties.

    Cette acquisition sera suivie d'une fusion par absorption de l'ABN Amro Bank Maroc. Bien sûr, conformément aux règles du jeu, ces deux opérations restent soumises à l'agrément des autorités marocaines et la réalisation d'un audit par la BMCI avec l'appui de BNP Paribas de sorte à déterminer les conditions définitives de l'opération.

    La date de clôture de la transaction est fixée au 30 septembre de la même année.

    Pour la BMCI, cette acquisition synonyme d'opération de croissance externe équivaut à un portefeuille de 24.000 clients présentant des synergies favorables et d'importantes perspectives commerciales, ainsi que l'intégration en son sein de nouveaux

    7 : voir le troisième chapitre de cette partie sur la rentabilité

    Collaborateurs de qualité. Elle conforte aussi, il faut le souligner, sa position de banque de référence sur le marché marocain8 cette fusion a marqué une nouvelle étape dans l'histoire de la BMCI qui se situe, désormais, parmi les premiers acteurs privés de ce marché.


    Ce rapprochement a permis à la BMCI d'élargir son réseau, qui comporte 172 agences au Maroc à fin mai 2006 (comptant plus de 200 agences aujourd'hui), et deux bureaux de représentation, à Paris et à Amsterdam, mais aussi de renforcer ses équipes par l'intégration de 384 nouveaux collaborateurs expérimentés et spécialisés dans différents métiers.


    Grâce à cette fusion, la BMCI a développé son portefeuille de 25 000 nouveaux clients, particuliers, professionnels et entreprises.

    Afin de consolider sa position dans un environnement en mutation vu que le Maroc s'est engagé dans un programme d'ajustement structurel en 1996 donc les banques se sont retrouvées obliger de se mettre à jour et en forte concurrence pour réaliser le maximum de bénéfice, la BMCI a adopté, en 2003 et vers fin 2005, un plan stratégique ambitieux fondé sur la satisfaction de ses clients et la rentabilité.

    Les objectifs fixés ont été globalement atteints en 2005 en termes de résultats mais également au niveau du développement du réseau d'agences puisque la Banque a ouvert en moyenne une quinzaine de nouveaux points de vente par an. L'étendue de son réseau, qui compte 190 agences au 30 octobre 2006, lui permet de se rapprocher

    De ses clients et de leur proposer des solutions adaptées à leurs besoins.
    Viens enfin un nouveau plan stratégique à moyen terme, à l'horizon 2009, qui a pour objectif de cadrer le développement de la Banque.

    8 : Maroc Hebdo International - N° 470- Du 22 au 28 juin 2001

    Ce plan stratégique permettra à la BMCI de renforcer son positionnement au sein du paysage bancaire marocain et de poursuivre le développement de ses activités dans la rentabilité.

    2 - La structure de la BMCI.
    Pour mieux s'adapter à son environnement acharné de concurrence, la BMCI se trouve ainsi obligée de bien s'organiser non pas pour faire face à ses concurrents nationaux mais aussi internationaux vu qu'elle est la banque référence dans le paysage bancaire marocain, et suite aux mutations qu'a connue la banque, qui est une société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 1 283 591 800 Dirhams9 la structure de se dernier est définie comme suite :

    GRAPHE 1 :

    Source : La BMCI.

    9 : au 13 janvier 2009.

    C'est ainsi que la BMCI est détenue entre ces divers actionnaires ce qui nous amène à dire qu'il y une diversification des cultures et des savoirs faire, en conséquent donne à cette banque la priorité d'être un vrai leader en matière de crédit, la BMCI a un organigramme assez grand vu la taille de cette banque et de ses filiales et vu aussi qu'elle est filiale du groupe BNP Paribas.

    Cette banque est une société anonyme doté d'un Directoire dans son président est M Jacques ARDANT et Conseil de Surveillance avec 15 directions de divers métiers et 12 filiales, la largeur et la diversification de cette organigramme( voir dans les annexes) nous montre que la banque est vraiment expérimentée en matière de crédit, les filiales de la banque sont présentées comme suite :

    La BMCI Bourse créée en 1995 et filiale à 100% avec un directoire dont sa directrice est Mme Zakia BELLAL et un capital de 20 000 000 Dhs.

    Ensuite la BMCI Finance dont le directeur est M Mohamed ABOU EL FADEL elle est la filiale la plus importante de la banque vu ses activités et affiliée à 100%.

    Puis la BMCI Gestion de M Mohamed AMRANI, à conseil d'administration créée en 2001 d'un capital de 1 000 000 DHS et affiliée à 100%, elle est divisée en trois pôles : pôle analyse, pôle commercial et pôle administratif.

    Additionnant en plus la BMCI Assurance de M ABDELMALEK EL HAIRY créée en 2005 avec un capital de 100 000 DHS elle est gérée seulement.

    Vient tout ensuite la BMCI Banque OFFSHORE de NOURDDINE BOUTARA à capital de 5 500 000 USD soit 45 892 000 DHS (avec 1 USD = 8.392MAD10), et à conseil d'administration11 créée en 1995.

    Après il y a la BMCI Leasing de M Aziz SQALLI d'un capital de 80 000 000 DHS créée en 1986 et affiliée à la BMCI de 72.03%, cette société est devenu grâce à ses idées innovatrices un des leaders du marché en crédit bail.

    10 : suite au cours de change du 07/05/2009.

    11 : toute société ou filiale qui a un conseil d'administration est une société anonyme.

    Notant également qu'il y a la BMCI Crédit Conso avec M Frédéric MARQUIS qui, créée en décembre 2005, est une filiale détenue à hauteur de 51% par la BMCI et de 49% par CETELEM.

    Vient tout en suite ARVAL à conseil d'administration dont le directeur est M Alain YVON créée en 2002 avec un capital de 30 000 000 DHS et affiliée de 33,34%, cette société qui est s'est délocalisée dans de nombreux pays tout en réduisant les charges pour les entreprises, ce qui lui rendrai dans le futur un des acteurs de référence sur le marché marocain.

    Comme il y a aussi d'autres filiales comme CETELEM Maroc, compagnie pour le financement des équipements électroménagers avec M Philippe FOURSY, créée en 1953 et affiliée a 19,79%.

    BDSI de M Hakim BENMANSOUR avec 11% et BNP Paribas Med IT du directeur M Gilles DURAND avec 10%.

    On remarque que la diversification des filiales de la BMCI lui a permit de bien se positionner sur le marché et de mieux satisfaire les besoins de sa clientèle vu que chaque filiale est spécialisée dans une activité comme on le verra plus tard, en conséquent d'être un vrai leader au sein du périmètre bancaire marocain.

    Section 2 : Activité et clientèle de la « BMCI »

    1 - L'activité :

    La BMCI est une banque innovatrice qui cherche à diversifier sa clientèle par conséquent diversifier ses activités pour satisfaire les besoins de cette dernière, qui de jour en jour devient de plus en plus exigeante, et afin d'être à jour aux mutations quotidiennes vu la crise économique actuelle, la BMCI a établie une nouvelle stratégie offensive sur le marché qui vise à étudier, analyser le comportement des clients ainsi d'essayer de les fidéliser d'autant plus que de conquérir de nouveaux marchés et par conséquent de nouveaux clients. Pour cela la BMCI doit bien veiller à la performance de ses activités, on remarque dans l'article 3 des statuts de la BMCI signés au siège que cette banque a pour objet :

    De faire pour elle-même, pour le compte de tiers ou en participation, au Maroc ou à l'étranger, toutes les opérations de Banque, d'escompte, d'avance, de crédit ou de commission, toutes les opérations, sans exception, financières, commerciales, industrielles, mobilières qui pourront en être la conséquence ;

    De faire également pour elle-même, pour le compte de tiers ou en participation, au Maroc ou à l'étranger, notamment sous forme de fondation de Sociétés, toutes opérations et entreprises pouvant concerner l'industrie, le commerce ou la banque ou s'y rattachant directement ou indirectement12.

    Cet article interdit la banque en question d'exercer n'importe quelle autre activité sauf la profession bancaire sinon elle sera sanctionné soit par la banque centrale soit par le ministère des finances. Pour mieux se perfectionner, la BMCI a mit un ensemble de filiales à la disposition de sa clientèle, ses filiales sont munies de plusieurs activités, chacune est spécialisée dans une activité, mais comme on les a déjà présenté au paravent on se focalisera seulement sur leurs activités.

    Commençant tout d'abord par la BMCI Bourse qui est spécialisée dans le placement des valeurs mobilières et des titres ainsi qu'au financement des investisseurs.

    Vient après la BMCI Finance spécialisée dans les activités d'affaires et de financement de projet également en conseil et en ingénierie financière on pourrait dire que cette banque tourne autour de trois domaines d'activités qui sont :

    a) La Corporate financière.

    b) L'organisation et la conversion des dettes.

    c) Le capital investissement.

    Puis la BMCI Gestion qui est spécialisée en gestion d'actifs avec plus de 11 milliards de dirhams d'actifs en 31 décembre 2006 dont 24 OPCVM

    12 : les statuts sont signés dés la constitution et sont déposés auprès du siège de la banque.

    Avec 6 SICAV (Société d'Investissement à Capital Variable, les SICAV font partie des OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières)) et 18 fonds communs de placements dédiés.

    Ensuite la BMCI Assurance, cette filière qui est courtière en produits d'assurance sur le plan habitat et professionnel.

    La BMCI Banque OFFSHORE qui est spécialisée dans le financement en devises des investissements et des besoins en fonds de roulement, émission de cautions et avals en couverture des risques commerciaux et souverains, ouverture d'accréditifs, encaissements chèques, effets et remises documentaires, achat de créances sans recours sur les cédants (FORFAITING, factoring, escompte d'effets, etc.... ), opérations de leasing en devises, opérations de placement et de gestion de patrimoine, conseil de prospection des marchés et montages financiers adaptés, produits de gestion de la trésorerie des entreprises Offshore, opérations de change et de couverture des risques de marché et de taux, opérations de virements en devises13.

    La BMCI leasing est expert en financement par leasing des biens mobiliers qu'immobiliers, automobile et équipement et d'autres avantages pour ce type de leasing.

    Après la BMCI Crédit Conso qui gère à travers une plate-forme dédiée, l'ensemble des crédits à la consommation destiné aux clients de la BMCI.

    Voir aussi ARVAL qui est spécialisée dans la location pour une longue durée des véhicules des entreprises.

    CETELEM Maroc spécialisée dans les crédits de consommation elle aussi mais dans ce cas pour l'électroménager.

    La BMCI sait comment séduire et fidéliser sa clientèle en diversifiant ses activités sachant que chaque filiale rapporte du nouveau en termes de savoir-faire, ce qui permet à cette banque de prendre le classement au sein du secteur bancaire marocain.

    13 : paragraphe retiré du site : http//:www.bmcinet.com

    2 - La clientèle :

    La BMCI est orientée au premier lieu vers une clientèle de haute gamme, même si cette banque est interpelée par tout type de clientèle, cette banque qui a su maitriser son travail, diversifie ses produits et ses services en fonction du pouvoir et du besoin de chaque type de clientèle, en premier on trouve les particuliers et les professionnels y compris les marocains résidants à l'étranger, ensuite on y trouve les entreprises qui sont l'acteur majeur dans les opérations de la banque, chaque type de clientèle a ses propres produits assimilés, on trouve pour le premier type :

    Services de banque à domicile : par téléphone (Allo SOLDE, BMCI SMS) et par internet (BMCI Net et BMCI Web) pour faciliter les règlements.

    Packages de produits.

    Moyens de paiement électronique (les cartes magnétiques).

    Produits d'assurances et d'assistance.

    Formules de placement.

    Gestion de patrimoine (dépôts des clients à vue ou à terme).

    Large gamme d'OPCVM (SICAV, TCN (titres de créances négociables), FCP (fond commun de placement), bond de trésor, actions ou obligations).

    Crédit à la consommation.

    Crédit immobilier.

    Pour le deuxième type de la clientèle qui est les entreprises on y trouve :

    Crédits de fonctionnement et d'investissement.

    Activités de leasing.

    Opérations de Trade finance.

    Activités de marché des capitaux.

    Activités de bourse.

    Services de banque à domicile : par fax (Audi FAX) et par internet (BMCI Net14)

    14 : voir le site http://www.bmcinet.com

    Produits de pointe dans le domaine de la monétique et de la télématique.

    Gestion de titres de créances négociables.

    Elle est aussi partenaire de référence des grandes entreprises et des PME-PMI, la BMCI dispose d'une expertise reconnue, ce qui lui permet d'accompagner ses clients dans leurs opérations les plus complexes, elle a porte également une attention particulière à la clientèle des Marocains Résidant à l'Etranger (MRE) via les bureaux de représentation de Paris et Amsterdam ainsi elle a un lien avec les grandes entreprises à part les PME-PMI. Elle a développé une offre de produits spécifique à cette catégorie de clientèle.

    Mais on pourrait conclure tout ça on disant que la BMCI est une banque bien forgée en terme de crédit vu que les dépôts de la clientèle est arrivée a plus de 41 074 149 DHS au 31 décembre 2008 par rapport à celle de 2007 qui été a 36 158 711 DHS et qui montre bien que la banque a gagné plus de clients. C'est tout d'abord grâce aux mutations qu'a connu la BMCI à travers de longue année d'expertise qui, lui ont donné lieu à de nouvelles idées et activités.

    La BMCI comme toute autre banque a tout un processus de gestion et d'octroi du crédit qu'elle dispose auprès de toutes ses agences et ses filiales, la gestion du crédit comprend le montage de dossier, mesure du risque de ce dossier, la gestion des demandes d'octroi du crédit. Mais derrière tout ça la banque s'intéresse à la connaissance du client en premier ordre avant de lancer n'importe quelle opération avec lui que ça soit un particulier ou un professionnel ou autre, de grande ou de petite taille d'entreprise ou d'un simple client. La banque doit aussi se méfier des clients douteux ou litigieux et des blanchisseurs d'argent qui peuvent lui engendrer des pertes, c'est pour cela que la banque doit à tout prix maitriser la gestion des crédits ainsi que l'évaluation du risque de chaque client pour se trouver ainsi compétitive auprès de ses concurrents afin de garder son image de marque, c'est d'ailleurs ce qu'on va aborder dans ce chapitre.

    Section 1 : Les conditions d'octroi du crédit d'Habitat.

    1- Les conditions préinscrites :

    En visitant la BMCI et en se spécialisant dans les conditions d'octroi du crédit on a constaté qu'à chaque type de client il y a un montage à part. Tout d'abord la banque commence toujours par la connaissance du client, on nous a montré le cas d'un simple client salarié qui veut le crédit d'habitat. La banque demande au client quelques pièces justificatives pour s'assurer des informations révélées par le client lors de sa réception, ces pièces sont :

    ü Attestation du salaire pour s'assurer du salaire réel du client et pour en déduire le salaire net restant après la soustraction de toutes autres cotisations et crédits, n'oublions pas que le salaire doit être régulier.

    ü Attestation de travail, elle indique le lieu de travail du client ainsi que sa fonction.

    ü Bulletin de paie des trois derniers mois d'un compte ouvert auprès de la BMCI qui est la première étape de n'importe quelle opération vue que cette dernière exige un bulletin de paie des trois derniers mois, pour s'assurer de la retenue à la source que la banque prélève sur les opérations qu'effectue le client à travers son compte ouvert dans le but de ne pas tomber dans une double imposition.

    ü Compromis de vente du notaire qui mentionne que l'immobilier est sur le nom de Monsieur (X) et que le vendeur est Monsieur (X) est que la vente a été conclue pour que la banque s'assure que la vente a bien eu lieu, ainsi que la surface du bien en question et le prix déclaré dans ce compromis.

    ü Certificat de propriété du bien comme justification de la conclusion de la vente et que le bien est enregistré dans le registre foncier au nom de l'acheteur qui est le propriétaire, mais à condition que le certificat doit être nouveau et dépassé de 3 mois au plus, comme ça pour que la banque s'assure que le bien n'a pas d'autre acheteur et qu'il n'est pas garanti par un autre.

    ü L'âge du client qui ne doit pas dépasser 50 ans vu que la durée du crédit Habitat peut se prolonger jusqu'à 20 ans ce qui veut dire que le crédit peut y aller avec le client jusqu'à 70 ans de sa vie selon le désire du client sur la durée qu'il choisit pour payer ses traites.

    Après la validité des conditions préinscrites, vient l'accord du financement du siège de la BMCI et là viennent les conditions finales.

    2- Les conditions finales :

    L'accord du crédit revient favorable du siège si toutes les premières conditions sont remplies là, la deuxième étape du processus provienne, il existe encore certaines conditions que la banque exige, ces conditions sont :

    ü La domiciliation du salaire du client chez la BMCI c'est que vers la fin de chaque mois le salaire de ce dernier est transféré automatiquement à la banque pour être endetté, mais elle ne doit pas dépasser un taux d'endettement de 40% du salaire du client.

    ü Engagement du notaire, n'oublions pas que toutes les opérations de financement de la banque à ses clients passe nécessairement par un notaire en cas du crédit d'Habitat, le rôle du notaire ici c'est de recevoir le chèque émis par la banque et qui est signé par 3 personnes de la banque dont leurs signature est déposé auprès de l'arrondissement et qui sont autorisées, le notaire dispose de deux comptes en banques, le premier pour le financement de la banque au client, et le deuxième qui est ouvert pour son cabinet. Après réception du chèque le notaire mentionne que le bien est à Monsieur (X) et qu'il est hypothéqué par la BMCI.

    ü Lettre remise au notaire avec tous les détails et il doit lui aussi en contre partie renvoyer un accusé de réception avec caché du notaire.

    ü Acte final de vente avec le nom complet de l'acheteur et le vendeur signé.

    ü Certificat de propriété comme quoi le bien est hypothéqué par la BMCI.

    ü Quittance de règlement pour justifier le paiement du client au vendeur et le tout doit être notarié.

    N'oublions aussi pas que le support technique du crédit hypothécaire c'est l'ouverture d'un compte en banque, et que la banque assure les deux à la fois, à savoir la vie du client et de son bien vu que l'assurance avec qui la banque opère c'est AXA Assurance Maroc qui est un actionnaire principale dans le capital de la banque. On constate que la banque est très exigeante au niveau de la connaissance du client dans le simple but qui est se garantir avant tout.

    Section 2 : Montage et étude du dossier du crédit d'habitat

    Dans le cadre d'une étude pratique effectuée au sein de la « BMCI », et vue que la cause majeure de la crise financière actuelle est le crédit hypothécaire consacré à l'habitat nous nous somme permis de présenter l'étude du dossier « crédit d'habitat » afin de démontrer les étapes pratiques suivies par la BMCI ainsi que les dispositions prudentielles.

    Le crédit d'habitat est un type de prêt bancaire dont l'intérêt est l'achat de maison, d'appartement ou de terrain, en général ce crédit est consacré à l'achat de bien meuble.

    Plusieurs cas interviennent selon le type de la clientèle, afin d'éclairer les étapes nous allons étudier le cas standard ainsi proposer le cas d'un client salarier ancien qui travaille dans une grande entreprise connue et qui a un bon salaire. On va essayer de déterminer la situation nette du crédit selon les étapes suivantes :

    1- La réception du client :

    La réception du client consiste en la connaissance parfaite de sa situation financière en lui posant des questions sur :

    ™ La nature de son travail et le niveau de son salaire.

    ™ L'entreprise où il travaille : pour savoir si c'est une entreprise avec laquelle la banque a signé une convention qui détermine un taux et une durée de crédit négociée.

    ™ La situation de son salaire : c'est-à-dire est ce qu'il paie un autre crédit auprès d'une autre banque. Pour déterminer son salaire net.

    2- La collecte des pièces justificatives :

    Après qu'on a pris connaissance du client, la banque lui demande d'apporter les papiers qui justifient réellement sa situation :

    ™ Attestation du travail : pour s'assurer que le client possède réellement un travail.

    Attestation du salaire : pour savoir le salaire brute (SB)

    La banque cherche le salaire net (SN) puisque c'est la base sur laquelle on va calculer le montant du crédit, le SN est déterminé en retranchant du SB toutes les charges payées par le client à savoir : les autres crédits, les cotisations retraites, les primes d'assurance. Avec le SN la banque cherche un revenue justifié et régulier.

    Les trois derniers bulletins de paiement.

    Attestation de propriété : cette attestation permet de savoir est ce que la maison objet du crédit possède une garantie ou non, il faut que cette garantie soit moins de 3 mois

    Le compromis de vente : pour s'assurer que le client a vraiment l'intention d'acheter le bien objet du crédit.

    3- Etude analyse et gestion de risque:

    3.1- Détermination du montant du crédit et du taux d'intérêt :

    ™ Le montant maximal du crédit :

    Le montant du crédit versé par mensualité est calculé sur la base du salaire net, il ne doit pas dépasser 40% du SN mensuel, la durée de remboursement ne doit pas dépasser 20 ans au maximum, le montant globale maximal du crédit est :

    C'est la limite que le crédit ne doit pas dépasser.

    ™ Le taux d'intérêt :

    Le client a le choix entre 2 types de taux d'intérêt :

    s Le taux variable : varie selon deux critères, la politique monétaire de la banque centrale « Bank Al Maghreb » et la marge commerciale de la « BMCI » qui détermine le risque bancaire.

    s Le taux fixe : le client paie le même montant du taux durant toute la période de remboursement.

    Il faut noter que le client peut modifier son choix concernant le taux d'intérêt une seule fois pendant la durée de remboursement.

    3.2- Les garanties préalables :

    ™ Le contrant du crédit : signature du bénéficiaire et la banque.

    ™ L'engagement du notaire : puisque la vente doit passer par le notaire, la banque donne le montant d'achat du bien à celui-ci en contre partie d'un engagement dans lequel le notaire s'engage d'élaborer et signer l'acte de vente.

    ™ La domiciliation du salaire : pour s'assurer que le salaire est irréversible.

    ™ Assurances : le client doit apporter deux types d'assurance :

    sAssurance vie : s'assurer que le client continue à payer, au cas du décès l'assurance s'engage à rembourser le crédit à sa place.

    sAssurance sur le bien : assurer le bien objet de crédit contre plusieurs risques tels que risque d'incendie.

    3.3- l'élaboration du chèque de banque :

    Chaque agence a un chèque spécifique qui doit être signé par les 3 signataires qui ont le droit et qui doit être déposé auprès de la commune. Ensuite on rédige la lettre de remise de chèque pour que le bénéficiaire reçoive le chèque.

    3.4- les garanties finales :

    Le client doit apporter dans un délai d'un mois :

    L'acte de vente finale.

    Certificat de propriété : où il y a la signature de la BMCI.

    Quittance de règlement.

    La rentabilité bancaire est le bénéfice que la banque tire sur l'ensemble de ses opérations au cours d'un exercice et soit qu'elle distribue sous forme de dividendes ou sous forme de réserves soit qu'elle en fait des investissements et, aussi qui est l'aptitude de la banque de dégager des gains suffisants, ce terme est très ancien, et utilisé par l'ensemble des banques, et vu la concurrence actuelle et du nombre croissant d'année à une autre des nouvelles banques, il est nécessaire pour l'ensemble des banques d'être durablement rentables, nous verrons quels sont les déterminants de la rentabilité. Puis, nous étudierons l'évolution de la rentabilité de la banque B.M.C.I au cours des dernières années. Ainsi que l'impact du crédit sur cette rentabilité qui ferra l'objet de la deuxième section de cette partie.

    Section 1 : les déterminants de la rentabilité de la « BMCI »

    1 - Les déterminants de la rentabilité.

    Chaque banque a ses propres activités et c'est à travers ces dernières qu'elle arrête sa rentabilité, en effet il existe plusieurs déterminants qu'on essayera de définir et après les relier à notre étude de cas, à savoir :

    Le résultat courant d'exploitation.

    Le résultat net.

    Le produit net bancaire.

    Les engagements par signature.

    Les ressources de la clientèle.

    Les fonds propres avant répartition.

    Les crédits à la clientèle par caisse.

    Le bilan.

    La CAF.

    Return On EQUITY.

    Le coefficient d'exploitation.

    · On commencera tout d'abord par le Résultat Courant d'Exploitation, ou résultat opérationnel, est le résultat du processus d'exploitation et d'investissement de l'exercice. Il traduit l'accroissement de richesse dégagé par l'activité de la banque. A la différence de l'EBE (Excédent But D'exploitation), qui se concentre sur le cycle d'exploitation, le résultat d'exploitation prend également en compte le processus d'investissement par le biais des charges calculées (dotations aux amortissements et provisions). Ce résultat est ensuite réparti entre les charges financières, l'impôt sur les sociétés, les dividendes et le résultat en réserves.

    Ce concept de résultat d'exploitation, est extrêmement utilisé (notamment dans le calcul de la rentabilité économique car il n'est pas affecté par la structure financière de la banque).

    · Vient tout ensuite le Résultat Net qui, traduit l'enrichissement ou l'appauvrissement de la banque au cours de l'exercice considéré, il relève donc d'un concept patrimonial et non de trésorerie. Il s'agit en fait de la part résiduelle du résultat d'exploitation revenant aux actionnaires après que les créanciers et l'Etat ont perçu leur part. Ce résultat net peut donc être distribué sous forme de dividendes, ou mis en réserves, et augmenter ainsi le montant des capitaux propres de la banque.

    · On se retrouve juste après avec le Produit Net Bancaire ou le PNB, qui représente pour une banque l'équivalent de la valeur ajoutée créée par l'activité. On utilise un indicateur spécifique en raison de la structure particulière de l'activité d'une banque dont la « matière première » est l'argent lui-même. Il est égal à la différence entre les intérêts, les commissions reçues et les intérêts et les commissions payées des produits d'exploitation et les charges d'exploitation bancaires, majorée des gains nets des pertes sur instruments financiers. Il est donc avant prise en compte des frais généraux d'exploitation (salaires et charges, coûts immobiliers, publicité, etc.), les provisions pour impayés, les éléments non récurrents et les impôts.

    On en exclut les intérêts sur créances douteuses mais on y ajoute les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement15.

    15 : PIERRE VERNIMMEN : Finance d'Entreprise, collection : Dalloz Gestion.

    · Les engagements par signature (ou concours par signature) ne constituent pas à proprement parler des crédits de trésorerie, car le banquier ne fait pas d'avance de fonds sauf si son client est défaillant, ce qui l'oblige alors à honorer son engagement, Ils regroupent également les engagements de financement, de garantie, les engagements sur titres et les engagements douteux. Il s'agit donc d'engagements hors bilan pour les établissements financiers.

    · Les ressources de la clientèle sont les dépôts à vue ou à terme, sont les épargnes des clients qu'ils déposent en compte en banque et qui servent comme ressources pour financer les emplois de la banque.

    · Les fonds propres sont le total des actifs possédés par une entreprise moins l'ensemble de ses dettes. Capitaux dont dispose une entreprise, autres que ceux qu'elle a empruntés. Les fonds propres sont repris au passif d'un bilan de société.

    · Les crédits à la clientèle par caisse sont les produits offert à la clientèle par la banque et qui sont parfois prisent des dépôts d'autres clients pour on en servir d'autres, c'est un cycle que toutes les banques utilisent à nos jours pour financer leur opérations de banque.

    · Le bilan recense à un instant donné l'ensemble des emplois d'une ou d'une entreprise (l'actif) et de ses ressources (le passif). Par définition, ceux-ci ne peuvent qu'être par défaut équilibrés et s'établie en général à la fin de chaque année commerciale.

    · La CAF ou Capacité d'autofinancement mesure l'ensemble des ressources internes sécrétées par l'entreprise. Elle se calcule en ajoutant au résultat net l'ensemble des charges nettes calculées (dotation aux amortissements, variation de provisions pour risques et charges) sans impact pour la trésorerie.

    Bien qu'elle soit calculée avant rémunération de certaines ressources (les capitaux propres) mais après rémunération de certaines autres (les dettes), il s'agit d'une variable-clé de tout tableau de flux. La capacité d'autofinancement est très proche de la marge brute d'autofinancement, qui n'exclut toutefois pas l'impact des cessions sur le résultat.

    · Le Return on EQUITY est un Terme anglo-saxon désignant le retour des investissements sur les fonds propres. Il se calcul en divisant le résultat net par les fonds propres de la banque.

    · Le coefficient d'exploitation est un indicateur utilisé dans la profession bancaire qui correspond au rapport des charges d'exploitation (frais de personnel, dotation aux amortissements et aux provisions sur les immobilisations corporelles et incorporelles, autres services externes) divisé par le produit net bancaire. Il mesure l'efficacité de l'exploitation d'une banque.

    2 - La rentabilité de la « B.M.C.I ».

    Ici on essayera de concrétisé ce qu'on a expliqué dans la première sous-section par des graphes et des analyses, on commencera tout d'abord par le Résultat Courant d'exploitation :

    Graphe 2 :


    Source : BMCI.

    On constate que ce résultat courant est en évolution d'une année à l'autre puisqu'il a réalisé une évolution de 9% entre 2007 et 2008, 24% entre 2006 et 2007 et 11% entre 2005 et 2006. Ce qui indique que la banque accroît ses richesses de plus en plus.

    Après il y a le Résultat Net, qu'on voit dans le deuxième graphe et qu'on voit qu'il est ascendant à chaque exercice ce ci revient à dire que la BMCI dégage un gain assez important en égard de la concurrence acharnée sur le marché financier même si elle n'a pas encore atteint le sommet du classement des banques sur l'échelle national, puisqu'elle a enregistré une augmentation de 13.26% entre 2003 et 2004, de 30.5% entre 2004 et 2005, de 8.73% entre 2005 et 2006, de 24% entre 2006 et 2007 et 9% entre 2007 et 2008.

    Graphe 3 :

    Source : BMCI.

    Ce graphe nous montre que la BMCI s'enrichie de jour en jour et à la perfection.

    Sautons au Produit Net Bancaire au graphe ci-dessous :

    Graphe : 4

    Source : BMCI.

    On constate que la banque a crée sa propre valeur ajoutée sur son activité de banque sur les 5 années ce qui reflète qu'elle est très productive vu volume des montants affichés ci-dessus, pour les évolutions on a 12.35% entre 2004 et 2005, de 7.91% entre 2005 et 2006, de 14.73 entre 2006 et 2007 et de 7.68% entre 2007 et 2008.

    On passe tout après aux engagements par signature qu'on schématisera par la suite à savoir le graphe suivant :

    Graphe 5 :

    Source : BMCI.

    On remarque que les engagements sont augmentés de façon excédée ce qui montre que la clientèle peut compter sur cette banque en cas de défaillance vu le grand nombre des engagements inscrits fin 2008 d'un montant de 19 075 000 000 DHS soit une évolution de 11% entre 2007 et 2008.

    Passons maintenant aux ressources de la clientèle qui, est un déterminant très important au sein de la banque, ci-dessous :

    Graphe 6 :

    Source : BMCI.

    Les ressources augmentent d'une année à l'autre de fur et à mesure que la clientèle fait plus de confiance à la banque ce qui lui permettra d'augmenter sa richesse et sa capacité financière.

    Ensuite les fonds propres avant répartition qui sont le net du passif de la banque et qui reflète le renforcement des fonds propres de la BMCI de 1,5 milliards de dirhams, lui permettant de financer le développent de ses activités tout en assurant un niveau

    De capitalisation :

    Graphe 7 :

    Source : BMCI.

    En 2006 les fonds propres se sont évalués de plus de 13.34% en 2006 contre 20.78% en 2007, mais en 2008 ils ont évalués de plus de 37.02% qui est un très bon indicateur de performance et de rentabilité.

    Vient les crédits à la clientèle par caisse qui représente avec les autres indicateurs, un déterminant très important, voir le graphe ci-dessous :

    Graphe 8 :

    Source : BMCI.

    On constate que les ressources à la clientèle augmentent de plus de 16% en 2008 par rapport à l'exercice précédent soit une augmentation de 33.71% qui est plus importante que la nouvelle.

    Pour le Return on EQUITY:

    Graphe 9 :

    Source : BMCI.

    Le ROE se situant à 18,1% traduit le niveau élevé de la rentabilité des activités de la BMCI et confirmant la forte dynamique de cette banque et sa capacité de croissance et de rentabilité.

    Le coefficient d'exploitation se voie comme suite :

    Graphe 10 :

    Source : BMCI.

    Ce coefficient qui nous montre la part des charges d'exploitation dans le produit net bancaire, et qui est en forte baisse ce qui nous montre son amélioration en diminuant les charges.

    La CAF ou la capacité d'autofinancement se traduit comme suite :

    Graphe 11 :

    Source : BMCI.

    On constate que la CAF augmente à chaque exercice ce qui reflète le volume et le poids de la rentabilité bancaire de la BMCI, en 2008 elle a enregistré une évolution de plus de 7.52% qui est un bon élément.

    S'ajoute sur tous ceux-ci le fameux BILAN qui est présenté comme suite :

    Graphe 12 :

    Source : BMCI.

    On remarque que le Bilan est le point pivot dans tout les indicateurs de rentabilité vu qu'à travers lui la banque BMCI dégage les plus importants gains de son cycle de vie, parce que à travers lui elle détermine tout les autres indicateurs de performance y compris la CAF, le coefficient d'exploitation, les ressources de la clientèle et autres.

    Section 2 : L'impact du crédit sur la rentabilité de la « BMCI »

    On verra au début l'importance et la place du crédit dans l'activité bancaire de la BMCI en premier temps durant les 8 dernières années :

    Tableau 2 : La part du crédit dans l'activité de la BMCI.

    Année

    2001

    2002

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    2008

    Crédits à la clientèle

    17094342

    15361535

    17260953

    19677565

    23006572

    26923762

    35961610

    38368789

    Total bilan

    26898394

    25558424

    26985490

    32105285

    36165046

    42569651

    55638362

    59449742

    R en %

    63.55%

    60.10%

    63.96%

    61.29%

    63.61%

    63.24%

    64.63%

    64.53%

    Source : BMCI.

    Ce ratio présente le poids du crédit dans l'activité bancaire, il est le rapport entre le crédit détenu par la clientèle et la total du bilan, et comme on peut le constater le crédit représente plus de 60% du bilan de chaque exercice, ce qui nous montre l'impact de ce dernier sur la rentabilité de la banque, parce que plus le crédit détenu par la clientèle est plus grand plus il rapport plus de gain pour la banque.

    On verra par la suite les commissions et les intérêts de la BMCI car ils sont des éléments clés dans la détermination de la rentabilité:

    Tableau 3 : Evolution des intérêts et des commissions sur gestion des crédits (en milliers de dirhams).

    Année

    2001

    2002

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    2008

    Commissions

    127843

    133674

    151544

    167296

    196173

    251581

    313516

    319588

    Ä en %

    ---

    +4,56

    +13,36

    +10,39

    +17,26

    +28,24

    +24,61

    +1,93

    Intérêts

    1868141

    1746669

    1618676

    1666290

    1922295

    2176001

    2534313

    2794824

    Ä en %

    ---

    - 6.5

    - 7.32

    +2.94

    +15.36

    +13.19

    +16.46

    +10.27

    Source : BMCI.

    Selon les résultats présentés par le rapport de gestion de l'année 2008 de la BMCI, les commissions bancaires, résultant du produit des services rendus à la clientèle, ont atteint à la fin de l'exercice 2008 un volume global de 319.588 mille dirhams contre 313.516 mille dirhams une année auparavant, enregistrant ainsi une progression de 1,93%. De 2001 à 2008, ces commissions ont connu une croissance au taux moyen annuel de 12,13%, mais plus les commissions et les intérêts dur les opérations de banque augmentent plus ils ont un impact assez positif sur la rentabilité.

    Les augmentations les plus significatives ont été constatées au niveau des commissions de gestion des crédits (+28,2%) et les intérêts et produits assimilés (+16.4%).

    Année

    2005

    2006

    2007

    ? Les crédits

    10783334

    13801413

    16292802

    Les encours

    24838342

    28462648

    36821269

    Rapport en %

    6,25%

    5,83%

    5,29%

    On passe au rendement annuel du crédit pour voir si le crédit à un lien direct avec la rentabilité de la banque.

    Tableau 4 : L'accroissement du rendement annuel des crédits.

    Source : BMCI.

    Ce ratio est calculé tout en rapportant les crédits distribués au encours annuels, on constate que ce ci commence a baisser en raison des encours qui commencent à augmenter de façon excessive mais si le montant du crédit été plus haut le taux augmentera lui aussi, ça ne veut pas dire que la banque ne réalise pas de rendement aux contraire mais c'est juste qu'elle a augmentée son capital la dernière année ce qui a permit aux encours d'augmenter vu qu'ils composent le capital social de la banque, Ce ratio a atteint à la fin de l'exercice 2005 un niveau très appréciable de 6,25%. Comme nous l'avons remarqué, la BMCI a continuellement augmenté le total de crédits surtout en 2007. Toutefois son ratio de rendement moyen de crédit est en déclin depuis l'année 2006.

    On prendra par la suite l'exemple du crédit à l'équipement et le crédit immobiliers pour voir leur impact sur l'activité de la banque et par conséquent sur sa rentabilité :

    Tableau 5 : L'évolution du crédit à l'équipement sur 8 années :

    Année

    2001

    2002

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    2008

    Crédits à l'équipement

    4074142

    3899526

    3654965

    4225921

    5247272

    5053753

    7065801

    7910584

    Total actif

    26898394

    25558424

    26985490

    32105285

    36165046

    42569651

    55638362

    59449742

    Rapport en %

    15,14%

    15,25%

    13,54%

    13,16%

    14,5%

    11,87%

    12,69%

    13,30%

    Crédit immobilier

    2726706

    3114667

    3975235

    4852260

    5704866

    6547627

    10575697

    11694414

    Rapport en %

    10,13%

    12,18%

    14,73%

    15,11%

    15,77%

    15,38%

    19%

    19,67%

    Source : BMCI.

    On aperçoit que le crédit à l'équipement représente plus de 11% annuellement à chaque exercice et au total de l'actif du bilan ce qui nous montre la place du crédit dans l'ensemble de la structure de la banque on pourrait schématiser ce crédit ainsi que celui de l'immobilier dans le graphe suivant :

    Graphe 13 :

    Source : BMCI.

    Graphe 14 :

    Source : BMCI.

    On remarque aussi que le crédit immobilier a un poids trop lourd dans l'activité de la banque vu qu'il augmente d'une année à l'autre jusqu'à ce qu'il a atteint une proportion de l'actif de la banque de 19.67% additionnant avec lui le crédit à l'équipement, les deux font 32.97% du total de l'actif de la banque sans les autres types de crédit ce qui nous démontre que le crédit a un impact très positif sur la rentabilité de la BMCI.

    En conclusion, le crédit est un point pivot dans la profession bancaire mais ici dans notre cas la BMCI a su séduire la clientèle à octroyer les différents types de crédits d'où la rentabilité provienne mais entre autre elle réalise un gain assez important même si elle est juste filiale du groupe BNP Paribas, elle joue vers les millions voir des milliards de dirhams ce qui est un atout pour cette banque.

    Suivant la démarche de notre étude documentaire, on peut constater que l'activité d'octroi du crédit représente l'activité la plus rentable qui soit pour chaque établissement de crédit, seulement si elle est bien gérée. Et c'est avec la mise en place de la réforme du ratio Cook proposé par le comité de Bale que les banques sont censées de suivre afin de minimiser leurs risques, en particulier le risque crédit qui représente le plus grand danger. Ainsi les banques seront désormais à partir de 2005 soumises à une surveillance prudentielle renforcées en matière de risque de crédit. A cet effet et pour bien gérer leur octroi de crédit, il est essentiel de faire une étude préalable prenant en considération tous les éléments qui peuvent influencer cette activité tel que le type de crédit et ses instruments ainsi que les cinq « C » du crédit. En plus l'un des enjeux majeurs de cette réforme se situe au plan de la qualité des systèmes d'information et de communication qui sont jugées importantes. Cette réforme n'est pas seulement l'affaire des techniciens, c'est que la décision d'octroi du crédit doit être validée par le management de la banque au plus haut niveau avec la mise en place d'un dispositif intégré de pilotage des performances qui suppose mesurer la part des éléments de l'actif sur la rentabilité dégagée, une meure régulière permettra à la banque d'être à jour pour faire face à l'impact négatif du crédit.

    Pour conclure on pourrait dire que malgré la concurrence acharnée et malgré la crise financière actuelle qui a été déclenché par les crédits hypothécaires, la B.M.C.I n'a pas subie de blessures en terme de liquidité, vu que la BMCI est filiale du groupe BNP Paribas qui est un leader du crédit à l'international est qui produit lui-même un sens de compétitivité qui engendre la concurrence avec les autres banques internationales, on trouve que le système bancaire marocain est devenu un atout pour cette banque comme il l'était, avec tous ses mutations qu'on avait cité au début, la B.M.C.I s'est renforcée au niveau de l'activité et a élargie son capital d'une année à l'autre. On constate aussi que la plus part des gains ont été réalisé entre 2006/2007 sur tout les plans, ainsi qu'au niveau du risque on constate que la banque est défendue contre toute anomalie et après plusieurs questions posées à eux, on a que la banque et bien structurée en matière de risque se qui ne laisse pas de trou pour les crises si la banque connait très bien ses clients en revanche elle sera au futur proche le premier leader sur le plan national. Mais La B.M.C.I pourrait vraiment gagner la concurrence acharnée face à ses concurrents en rapportant plus de gain sur le plan financier ?

    Annexe 1 : L'engagement du notaire :

    M.........

    N° de compte :...........

    Objet : domiciliation de revenu

    Messieurs,

    Suite au crédit habitat que vous m'avez consenti, je m'engage expressément, par la présente, à confier à La Banque Marocaine pour le Commerce et d'Industrie « BMCI », agence de Casa - Zenata sise au 8, lot Karam, Rte 111, Km 10 Ain SEBAA, Casablanca, qui tient sur ses livres mon compte n° ............. L'ensemble de mes revenus professionnels ou autres.

    Le présent engagement est valable pour la durée du crédit habitat jusqu'à remboursement des sommes dues à ce titre, à La Banque Marocaine pour le Commerce et d'Industrie « BMCI ».

    Nous vous prions d'agréer, Messieurs, l'expression de nos sentiments distingués.

    A Casablanca, le

    Signature légalisée

    Annexe 2 :L'organigramme de la B.M.C.I :

    Annexe 3 : Les conditions d'octroi du crédit HABITAT PLUS :

    DOCUMENTS A FOURNIR POUR

    SOUSCRIRE AU PRÊT HABITAT PLUS

    Annexe 4 : Le bilan Bancaire 2008 de la B.M.C.I (Actif) :

    Le bilan Bancaire 2008 de la B.M.C.I (Passif) :

    Mémoire support :

    · Mémoire sur « LE RISQUE DE CREDIT ET LA RENTABILITE BANCAIRE » de l'université Carthage par Touka Fattoum Hlassa.

    Les ouvrages :

    · Alain Sinet, Contribution 1991 « STRUCTURE DES SYSTEMES BANCAIRES ET FINANCIERS AU MAGHREB : CAS DU MAROC ».

    · Berrada Mohamed Azzedine, « LES TECHNIQUES DE BANQUE ET DE CREDIT AU MAROC » 2ème, 3ème, 4ème et 5ème édition, Casablanca.

    · Jacques Ferronniere, 1958, « LES OPERATIONS DE BANQUES » édition Dalloz.

    · Koffi Jean-Marie, YAO «  APPROCHE ECONOMETRIQUE DES DETERMINANTS DE LA RENTABILITE DES BANQUES EUROPEENNE » recherche présentée à l'université du Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg 1997.

    · La « TECHNIQUE BANCAIRE MAROCAINE » collection C.I.F.P.E

    · Les « OPERATIONS MAROCAINES DE BANQUE ET DE BOURSE » collection Centre International de Formation de la Profession Bancaire (C.I.F.P.E).

    · Levine. R. 1996 « FINANCIAL DEVELOPMENT AND ECONOMIC GROWTH » policy research paper 1678, the World Bank.

    · Luc BERNET-ROLLANDE ''Principes de technique bancaire DUNOD 24ème édition

    · M.M.A Boudinot et J.C.Frabot, 1974 « TECHNIQUES ET PRATIQUES BANCAIRE » édition Sirey.

    · Mohamed MOUSLIM « Privatisation et système bancaire Marocain ».

    · Tahar Daoudi « LES OPERATIONS DE BANQUE, collecte de dépôt, distribution de crédit, gestion des moyens de paiement » collection banque.

    Article :

    ? Hors style : siège de la B.M.C.I « architecture du Maroc ».

    ? Maroc Hebdo International - N° 470- Du 22 au 28 juin 2001.

    Les rapports :

    ü Rapport annuel de la B.M.C.I sur l'activité bancaire de : 2001. 2002. 2003. 2004. 2005. 2006. 2007. 2008.

    ü Rapport annuel de la banque centrale sur « LE CONTROLE, L'ACTIVITE ET LES RESULTATS DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 2007 ».

    http://www.babfinance.net

    http://www.bkam.ma

    http://www.bncinet.com

    http://www.cambiste.info/sdmpage/banques/ratio10.php#instruments

    http://www.chaire-ccgb.uqam.ca

    http://www.eib.org

    http://www.financesmediterranee.com

    http://www.geronim.free.fr/compta/analysefin/partie27.htm#2

    http://www.mbarecherche.esg.uqam.ca

    http://www.memoireonline.com

    http://www.univ-orleans.fr

    Remerciements....................................................................................2

    Sommaire............................................................................................3

    Introduction générale...................................................................................................5

    PARTIE I : Etude théorique de la gestion des crédits et la rentabilité bancaire............................................................................................7

    Chapitre I : La gestion des crédits et l'évaluation du risque................................. 8

    Section 1 : La gestion des crédits..............................................................9

    §1- Les instruments de crédit.................................................................... 9

    1.1-La lettre de change (LC) :................................................10

    1.2-Le billet à ordre (BO) : ..................................................10

    1.3-Le warrant :............................................................. 10

    1.4-La carte de crédit........................................................11

    §2- L'octroi du crédit ............................................................11

    2.1- Les différents types d'octroi de crédit...............................11

    2.1.1-Distinction par rapport à l'objet.................................11

    2.1.2-Distinction par rapport à la nature des crédits...............11

    2.1.3- Distinction par rapport à la durée du crédit..................12

    2.1.4- Distinction par rapport à la destination du crédit............13

    2.1.5-Distinction par garanties de crédit .............................14

    2.1.6- Distinction par rapport à l'encadrement du crédit .........15

    2.1.7- Distinction par rapport aux possibilités de financement des crédits......................................................................15

    2.2- L'étude préalable à l'octroi du crédit ...............................15

    2.2.1- Le caractère......................................................16

    2.2.2- La capacité........................................................................16

    2.2.3- Le capital.........................................................16

    2.2.4- Les conditions....................................................16

    2.2.5- Le collatéral.......................................................17

    Section 2 : Le risque du crédit. ................................................................................19

    §1-La prévention du risque de crédit..........................................20

    1.1-Pour les particuliers :..................................................20

    1.2-Pour les entreprises :..................................................21

    §2- Mesure de risque du crédit................................................22

    2.1- Le comité de Bâle....................................................23

    2.2-L'accord de Bâle de 1988........................................................24

    2.3 Nouveau ratio de solvabilité Mac DONOUGH...................26

    §3- l'indice du risque du crédit dans la banque.............................30

    Chapitre II : La gestion des crédits et la rentabilité bancaire..............................32

    Section 1 : les déterminants de la rentabilité bancaire...................................33

    §1- Représentation du bilan bancaire......................................33

    1.1-les opérations interbancaires.......................................33

    1.2- les opérations avec la clientèle ....................................34

    1.3- les opérations sur titres .............................................34

    1.4- les valeurs immobilisées ...........................................34

    1.5- les opérations extra-bilancielles ..................................34

    §2-les principaux résultats de l'activité bancaire.......................35

    2.1- le résultat brut d'exploitation (RBE)...................................35

    2.2- Le produit net bancaire  (PNB).................................36

    2.3- le résultat courant avant impôt ..................................36

    2.4- le résultat net (RN)..............................................36

    2.5- la rentabilité ........................................................37

    § 3-Les ratios de la rentabilité bancaire...................................37

    3.1- Le ratio de solvabilité (l'ancien Cook, le nouveau Mc DONOUGH 37

    3.2- Le ratio de liquidité.................................................38

    3.3- Le ratio de division des risques..................................38

    3.4- Le ratio de fonds propres et de ressources permanentes....38

    Section 2 : l'impact du crédit sur la rentabilité bancaire..............................38

    PARTIE II: Etude pratique de la gestion des crédits et la rentabilité bancaire : Cas de la banque marocaine du commerce et d'industrie "B.M.C.I"...............41

    Chapitre I : Présentation du système de la "B.M.C.I ".................................................42

    Section 1 : Historique et structure de la « BMCI » .....................................43

    §1-L'historique de la « BMCI ». .....................................................43

    §2-La structure de la « BMCI ». .......................................................46

    Section 2 : Activité et clientèle de la « BMCI ».........................................48

    §1- L'activité......................................................................................48

    §2- La clientèle................................................................51

    Chapitre II : La gestion du crédit d'HABITAT et l'évaluation du risque................53

    Section 1 : les conditions d'octroi du crédit d'HABITAT............................54

    §1- Les conditions préinscrites. ..........................................54

    §2- Les conditions finales. .................................................55

    Section 2 : montage et étude du dossier: mesure de risque. ...........................56

    §1- La réception du client ..................................................57

    §2- La collecte des pièces justificatives...................................57

    §3- Etude analyse et gestion de risque.....................................58

    3.1- Détermination du montant du crédit et du taux d'intérêt...... 58

    3.2- les garanties préalables............................................59

    3.3- l'élaboration du chèque de banque ...............................59

    3.4- les garanties finales................................................59

    Chapitre III : Le crédit et la rentabilité de la « BMCI »..............................................60

    Section 1 : Les déterminants de la rentabilité de la " B.M.C.I ".......................61

    §1- Les déterminants de la rentabilité.......................................61

    §2- La rentabilité de la « B.M.C.I »........................................64

    Section 2 : L'impact du crédit sur la rentabilité de la " B.M.C.I ".....................71

    Conclusion générale............................................................................77

    Annexes............................................................................................79

    Bibliographie. ...................................................................................86

    Web graphie.....................................................................................87

    Table des matières. ............................................................................88






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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera