Conclusion
générale............................................................................77
Annexes...........................................................................................79
Bibliographie....................................................................................86
Table des
matières..............................................................................88
Les banques jouent un rôle important et primordial en la
mobilisation de l'épargne et l'allocation des ressources
financières d'une grande efficience, à travers sa fonction
d'intermédiation qu'elle préoccupe entre les dépositaires
et les emprunteurs. Ainsi les banques se trouvent au centre du circuit
financier, et influence d'une manière directe et indirecte le
développement du pays.
Le crédit bancaire n'a connu une expansion
réelle et significative qu'à partir des années quatre
vingt dix, ceci est dû en partie à la mise en place de la loi
bancaire de 1993, cette réforme vise la mise en oeuvre d'un
système financier moderne, libéral et efficace à fin de
favoriser la reprise de l'investissement en vue d'assurer une croissance
économique forte et durable, et la réglementation du secteur
bancaire et financier. Cette réforme constitue en la refonte du cadre
législatif régissant l'activité du système
bancaire, la déréglementation de l'activité par la
libération des taux d'intérêts, la suppression des emplois
obligataires ce qui a ouvert le champ de la compétitivité entre
les établissements de crédit, ainsi que le renforcement
prudentiel sous le contrôle et les exigences de Bank Al Maghreb en la
détermination du capital minimum, la solvabilité, la division des
risques la liquidité, la position de change et les conditions de prise
de participation.
Avec la réforme de 2006 les banques, afin de
préserver leur liquidité et leur solvabilité et dans le
cadre de la réglementation prudentielle exigée par Bank Al
Maghreb, sont tenues à maintenir des proportions entre les fonds propres
et :
1. L'ensemble des risques encourus.
2. L'ensemble des créances des dettes et d'engagements
par signature en devise.
Et il faut avoir un système de contrôle interne
approprié visant à identifier, mesurer et surveiller l'ensemble
des risques qu'elles encourent et de mettre en place des dispositifs qui leurs
permettent de mesurer la rentabilité de leurs opérations.
L'opération d'octroi du crédit constitue le
métier de base d'un établissement de crédit, et le risque
qu'il présente, notamment le risque d'insolvabilité,
réside au coeur des préoccupations bancaires. La finalité
de chaque établissement financier est de dégager des gains
à partir du crédit qu'il a octroyé, pour ce fait il doit
bien gérer cette opération pour qu'elle soit rentable en menant
une étude efficace prudente et préalable avant d'accorder le
crédit à sa clientèle. La méthode d'étude
diffère d'un type de crédit à l'autre mais en
général tous ces types appliquent le même principe
prudentiel.
Et donc au cours de notre recherche de documentation
théorique nous allons essayer de répondre à la
problématique suivante :
Quels sont les différents types de crédit ?
Ainsi que les principes généraux d'une étude d'octroi du
crédit ? Et quelles sont les différentes méthodes de
prévention et de mesure de risque de crédit ?
Pour mesurer sa rentabilité la banque, et dans le cadre
de sa gestion financière, fait recours à plusieurs
déterminants, quels sont donc les déterminants de la
rentabilité bancaire ? Et comment le crédit arrive-t-il
à influencer cette rentabilité ?
Quant à la partie pratique elle portera sur une
étude de cas du « crédit
d'habitat » au sein de la « Banque
Marocaine du Commerce et d'Industrie » (BMCI). Qui dans un
premier chapitre nous nous intéresserons à faire connaissance de
la BMCI lieu de notre étude, son historique, sa structure, ses
activités et sa clientèle.
Le deuxième chapitre fera l'objet d'une étude
pratique en démontrant les conditions d'octroi du crédit
d'habitat ainsi que le processus de l'étude préalable du
dossier, et donc répondre à la question suivante : quelles
sont les mesures prises par la BMCI avant l'octroi du crédit d'habitat
pour faire face au risque qu'il engendre ?
Ensuite nous aborderons dans le troisième chapitre
l'étude des déterminants de la rentabilité bancaire et
leur évolution par rapport avec les crédits accordés, en
répondant à la question suivante : quel est le poids du
crédit dans la rentabilité bancaire ? Qui est l'enjeu de
notre recherche.
Suite à l'augmentation
observée en terme de besoin de financement, les opérations de
crédit ont connu une diversification, ceci a entrainé une
pluralité des types de crédit et une pluralité des
instruments de crédit. Ainsi l'activité d'octroi du crédit
bancaire est considérée comme étant l'activité la
plus risquée, ce risque se présente dans l'incertitude que
l'emprunteur pourra rembourser. Et c'est pour éviter ce genre de
problème que la banque procède par une étude
préalable à l'accord du crédit grâce à
laquelle elle évalue le risque du crédit.
L'objectif de ce chapitre est de présenter dans
la première section les différents instruments et types de
crédit, ainsi que les éléments critiques qui entrent dans
l'étude préalable, quant à la deuxième section on
s'intéressera aux différentes méthodes d'évaluation
et de prévention de risque aussi que leur indice dans la banque.
Section 1 : La gestion des crédits.
Avant de parler de la gestion des crédits au sein
de la banque, il nous parait judicieux de commencer tout d'abord par
définir le crédit, pour cela on se réfère toujours
à son étymologie « CREDERE » qui veut dire
croire, faire confiance, et donc la base de toute opération de
crédit, qui est la confiance que met le préteur en l'emprunteur
en contre partie de la promesse de ce dernier de rembourser dans les
délais convenus avec le prêteur, ce remboursement est souvent avec
rémunération du service rendu - qui est l'octroi du
crédit - et du danger couru sur la perte partielle ou totale que
comporte la nature même de ce service (Mr Georges Petit Dutallis,
1971 :p.25). Le degré de ce danger diffère d'une
opération à une autre selon plusieurs éléments que
nous nous intéressons à définir, et donc cette section
fera l'objet de déterminer les instruments de crédit ainsi que
les critères qui influencent l'octroi du crédit.
1- les instruments de crédit :
Le développement du commerce et de l'industrie, des
services et des échanges a engendré une évolution
importante des instruments de base aux différentes transactions. Parmi
ces instruments : les instruments de crédit, qui sont la lettre de
change, le billet à ordre, le warrant et la carte de crédit.
1.1-La lettre de
change (LC) :
Lorsqu'on parle de « crédit à
court terme » nous pensons tous aux avances, aux
découverts1 bancaires, aux autres
prêts à court terme. Mais cette liste exhaustive ne s'arrête
pas là, et la lettre de change en fait intégralement partie. La
LC est utilisée depuis le moyen âge pour
faciliter les échanges commerciaux et elle est à la fois un
instrument de paiement et d'octroi de crédit utilisé par les
entreprises.
Egalement appelée « Traite », la
LC se définie comme étant un écrit par
lequel, un créancier appelé « Tireur » donne
l'ordre à une personne, le débiteur
« Tiré » de payer une certaine somme à une
certaine date à une tierce personne appelé
« bénéficiaire ».
Elle permet à l'entreprise de consentir des
crédits à ses clients (cette opération est connue sous le
terme de « crédit fournisseur » et d'obtenir en cas
de besoin, des crédits bancaires par la technique de l'escompte ou
« la mobilisation du crédit »).
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