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Contribution à  l'amélioration du système de gestion des machines paysagistes au service des parcs et jardins de la communauté urbaine de Yaoundé: cas des débroussailleuses

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par Patrick TEFOUET TONLIO
Université de Dschang - Ingénieur agronome 2010
  

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UNIVERSITE DE DSCHANG UNIVERSITY OF DSCHANG

FACULTE
D'AGRONOMIE ET
DES SCIENCES
AGRICOLES (FASA)

 

FACULTY OF
AGRONOMY AND
AGRICULTURAL
SCIENCES

DEPARTEMENT DU DEPARTMENT OF

GENIE RURAL AGRICULTURAL

CONTRIBUTION A L'AMELIORATION DU SYSTEME
DE GESTION DES MACHINES PAYSAGISTES AU
SERVICE DES PARCS ET JARDINS DE LA
COMMUNAUTE URBAINE DE YAOUNDE : Cas des
Débroussailleuses

PAR

TEFOUET TONLIO PATRICK

Mémoire présenté en requis partiel pour l'obtention du diplôme d'Ingénieur
Agronome, option Génie Rural

SUPERVISEUR : ENCADEUR:

Dr. BERINYUY Joseph EDWIN Mr. ONANA OWONA Clément Serge

Département du Génie Rural Service des Parcs et Jardins

Faculté d'Agronomie et des Sciences Chef de Service - adjoint

Agricoles (FASA)

FICHE DE CERTIFICATION DE L'ORIGINALITÉ DU TRAVAIL

Je soussigné TEFOUET TONLIO Patrick, étudiant en Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles (5ème Année Génie Rural) atteste que le présent mémoire est le fruit de mes travaux effectués dans la Région du Centre sous la supervision de Dr. BERINYUY Joseph chargé de cours au Département de Génie Rural de l'université de Dschang et avec l'encadrement de Mr. ONANA OWONA Clément Serge Chef - adjoint au Service des Parcs et Jardins de la Communauté Urbaine de Yaoundé. Ce mémoire n'a pas été antérieurement présenté pour l'acquisition de quelque grade universitaire que ce soit.

FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS APRES

SOUTENANCE

Le présent mémoire a été revu et corrigé conformément aux observations du jury.

RESUME

L'utilisation inappropriée des débroussailleuses engendre de multiples problèmes dans la planification et la gestion des opérations d'entretien des espaces verts par le Service des Parcs et Jardins (SPJ) de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY). De ce fait ; la présente étude se propose d'aider à la mise en place d'une procédure de planification et de suivi de l'entretien des espaces verts par les débroussailleuses.

Comme objectifs spécifiques, il s'agissait de catégoriser la végétation à entretenir ; d'identifier les opérations menées par les débroussailleuses ; d'identifier les contraintes liées à leur utilisation et d'évaluer les performances techniques des débroussailleuses.

Pour se faire ; il a fallu faire la systématique des végétaux rencontrés, ensuite interviewer le chef de Service des Parcs et Jardins et les débroussailleurs à l'aide d'un questionnaire, visiter le magasin des débroussailleuses et enfin suivre les débroussailleurs en champ à l'aide d'une fiche de suivie établie à la suite des interviews et analyser les moyennes obtenues à partir du programme EXCEL version 2007.

L'étude a conduit aux principaux résultats suivants :

· les difficultés de gestion rencontrées pendant la planification des opérations d'entretien des espaces verts au SPJ de la CUY sont d'ordres sociologiques,

· la tonte, le désherbage et le débroussaillage sont les opérations d'entretien réalisées par les débroussailleuses,

· les débroussailleuses constituent 47,05 % des machines paysagistes vétustes,

· l'immobilisation des débroussailleuses vétustes au taux d'amortissement de 10 % et 20 % engendre respectivement une perte pour le SPJ de la CUY par année de 1 708 169 FCFA et 1 504 338 FCFA,

· chaque débroussailleuse du SPJ de la CUY opérant sur une végétation de type basse doit avoir un rendement moyen de 0,104 ha/h ; sur une végétation de type moyenne de 0,033 ha/h et sur une végétation de type haute de 0,056 ha/h, le SPJ de la CUY devrait épargner environ 1 247 310 FCFA/an de frais de carburant alloue pour l'entretien de la végétation de type basse ; 1 217 060 FCFA/an pour l'entretien de la végétation de type moyenne et 1 205 100 FCFA/an pour l'entretien de la végétation de type haute.

ABSTRACT

Inappropriate use of brush cutters leads to many problems in the management and planning of maintenance operations for lawns by the Parks and Gardens Service of the Yaoundé City Council. The aim of this study was to contribute to the improvement of planning and maintenance procedures for lawn works.

The specific objectives were to characterize lawn maintenance; identify operations conducted using brush cutters; identify constraints related to their use and assess their technical performance.

To do this; it was necessary to perform the systematic of plants encountered, to interview the head of Parks and Gardens Service and brush cutters workers by a questionnaire, to visit the brush cutters store and to briefly monitor the brush cutters workers in the field by records sheet established as a result of interviews. All the data collected have been analyzed through the program EXCEL 2007.

The study has lead to the following results:

· the management difficulties encountered during the planning of maintenance operations on green spaces of the Parks and Gardens Service of the Yaoundé City Council are of sociological order,

· shearing, weeding and clearing are the maintenance operations carried out by brush cutters,

· brush cutters represent 47.05 % of obsolete landscaping machines,

· immobilization of obsolete brush cutters at the depreciation rate of 10 % and 20 % creates respectively a loss to the Parks and Gardens Service of the Yaoundé City Council by year of 1 184 169 CFA francs and 1 504 338 CFA francs,

· the brush cutters have an average field capacity of 0.104 ha/h on short vegetation; 0.033 ha/h on an average vegetation and 0.056 ha/h on high vegetation,

· the Parks and Gardens Service of the Yaoundé City Council can save 1 247 310 CFA francs /year of fuel costs allocated for the maintenance of short vegetation; 1 217 060 CFA francs /year for average vegetation and 1 205 100 CFA francs /year for high vegetation.

REMERCIEMENTS

Ce travail n'aurait pu être réalisé sans les efforts inlassables et conjugués ainsi que l'assistance de plusieurs personnes auxquelles je tiens à exprimer ma reconnaissance et ma gratitude :

Au Recteur de l'Université de Dschang, à toute la structure de la FASA et ses enseignants qualifiés. Plus spécifiquement ceux du Département de Génie Rural pour leur encadrement et appui technique tout au long de notre formation professionnelle ;

Au Dr. Joseph BERINYUY EDWIN mon superviseur qui a bien voulu superviser ce travail. Il s'est toujours montré disponible chaque fois que j'avais besoin de ses services ;

Au Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé Mr. Gilbert TSIMI EVOUNA pour son accord favorable à ma demande de mise en stage dans son institution ;

Au Chef - adjoint du Service des Parcs et Jardins de la Communauté Urbaine de Yaoundé Mr. ONANA OWONA Clément Serge et son collaborateur Mr. MENI OPONO qui n'ont ménagé aucun effort, pour suivre de bout en bout ce travail malgré leurs multiples occupations ;

Je remercie une fois de plus Mr. Roger NJILA, qui a toujours trouvé du temps pour consulter et faire des propositions sur ce travail malgré ses multiples charges ;

Mes remerciements vont également à l'endroit de Mlle Mariette MVILONGO, Mme BIKOULA, MM. Marin MAHOP, DELI Jacob, Mathias NANGA NKOLO, Gilbert YAKAM NONO, Gilbert MOUTONO, Myterand TEUFACK et à tout le personnel du Service des Parcs et Jardins et autres pour la patience et le dévouement avec lesquels ils m'ont transmis les connaissances fondamentales qui ont largement contribués à la réalisation de ce travail ;

Je pense notamment à Mme Lucienne ATEUFACK et à MM. MBATEKOU et Jean Robert MBATOU pour leur soutient tant moral que financier ;

J'exprime ma reconnaissance à tous mes amis et camarades pour leur marque d'attention. Je pense notamment à Mlles Estelle Sandrine NGUELEMO TEFOUET, Aimée Pauline SOKENG TEFOUET, Huguette MAGNIFOUET NANA, Carole Denise VOUFFO NANFACK, Arlette NANFACK, Nathalie NGONGANG, Carolle MBECK, Raïssa AGHOKENG, à MM. Frédéric FOE ABESSOLO, Jean-François KONDZOU, Stéphane LAKO, Donald BOYABO, Georges ELA, Christian.

J'exprime une fois de plus ma reconnaissance à tous mes promotionnaires, camarades d'option et plus précisément à Mr. BAMAL ba LIHEP Jean Simon : pour leur affection, soutien moral et technique durant les cinq années de dur labeur passés ensemble ;

Je tiens aussi à remercier tous les étudiants de la FASA, en particulier ceux de la onzième promotion avec qui nous avons toujours eu des relations de fraternité, d'entente, de respect mutuel avec lesquels nous avons passé des moments agréables et inoubliables.

Toutefois, je remercie la famille PENGA et M. Augustin DIPANDA BOUGNA pour leur hospitalité et pour le soutien moral qu'ils m'ont accordé tout au long de ma formation et pendant la rédaction de ce mémoire ;

Je ne saurais oublier tous les membres du CEEBDs, de l'ASEAM, du CIBAEEVA et du CNJC de Dschang ;

Je n'oublierais pas mes compagnons de galère en les personnes de MM. Eric Olivier TATANG ATIEUFACK et Zéphirin WAKAM ;

A tous mes informateurs, j'exprime ma profonde gratitude. Leur contribution a été d'une importance significative dans ce mémoire ;

Ma profonde gratitude va enfin à l'endroit de tous ceux qui, de près ou de loin, m'ont soutenu pendant la réalisation du présent travail.

DEDICACE

Je dédie ce présent mémoire de fin de formation au Seigneur Tout Puissant, à mes parents chéris, Mr. et Mme TEFOUET, à ma grande mère Marceline DJUIKOU, Mlle Léopauldine TONLIO GUIFFO et à toute ma famille pour leur patience et soutien tant moral que financier tout long de mon parcours académique.

TABLE DE MATIERES

LISTE DES FIGURES xiii

LISTE DES TABLEAUX xiv

LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SYMBOLES xv

CHAPITRE 1.0 : INTRODUCTION 1

1.1 Contexte 1

1.2 Problématique 2

1.3 Objectifs 3

1.4 Intérêt de l'Étude 3

1.5 Limites de l'Étude 3

CHAPITRE 2.0 : REVUE DE LA LITTERATURE 5

2.1 Généralités sur les Opérations d'Entretien Menées dans un Espace Vert 5

2.1.1 Définition des concepts 5

2.1.2 Opérations d'entretien menées dans un espace vert 6

2.2 Caractéristiques des Débroussailleuses 10

2.2.1 Débroussailleuses à axe vertical 10

2.2.2 Débroussailleuses à axe horizontal ou à tambour 11

2.2.3 Scies circulaires portées 12

2.2.4 Petits matériels 12

2.3 Performances Techniques des Débroussailleuses Portées à Bras 12

2.4 Coût D'utilisation des Machines Agricoles 14

2.4.1 Coûts fixes 14

2.4.2 Coûts de fonctionnement (coûts variables) 17

CHAPITRE 3.0 : MATERIEL ET METHODE 20

3.1 Présentation de la Zone d'Étude 21

3.1.1 Situation Géographique 21

3.1.2 Végétation et faune 22

3.1.3 Climatologie 23

3.1.4 Population de la Ville de Yaoundé 24

3.2 Catégorisation de la Végétation à Entretenir 25

3.3 Identification des Opérations Menées par les Débroussailleurs 25

3.4 Identification des Contraintes Liées à l'Utilisation des Débroussailleuses 26

3.5 Performances Techniques des Débroussailleuses Portées 26

3.5.1 Détermination de la capacité au champ 27

3.5.2 Détermination de la quantité de combustible consommée 28

3.6 Analyse des Données 29

CHAPITRE 4.0 : RESULTATS ET DISCUSSIONS 30

4.1 Catégorisation de la Végétation Rencontrée 30

4.1.1 Végétation basse 30

4.1.2 Végétation moyenne 31

4.1.3 Végétation haute 32

4.2 Identification des Opérations Menées par les Débrousailleuses 32

4.2.1 La tonte 32

4.2.2 Le Désherbage 33

4.2.3 Le Débroussaillage 33

4.3 Identification des Problèmes de Gestion des Débroussailleuses au SPJ 34

4.3.1 L'amortissement du matériel 34

4.3.2 La gestion du matériel 35

4.3.3 La gestion des opérations 36

4.4 Performance des Débroussailleuses 39

CHAPITRE 5.0 : CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 43

5.1 Conclusion 43

5.1.1 Opérations de mise en place et d'entretien des espaces verts 43

5.1.2 Contraintes de fonctionnement des débroussailleuses 43

5.1.3 Performances techniques des débroussailleuses 43

5.2 Recommandations 44

5.2.1 Pour la gestion durable des débroussailleuses 44

5.2.2 Pour des études ultérieures 44

BIBLIOGRAPHIE 45

ANNEXE 49

Annexe 1: Questionnaire Adressé aux Manoeuvres du SPJ de la CUY 49

Annexe 2: Fiche de suivi des débroussailleuses portées en champ 61

Annexe 3: Pannes les plus récurrentes en fonction du type de machine au SPJ 62

Annexe 4: Questionnaire Adressé aux Mécaniciens des Machines Paysagistes 62

Annexe 5: Coût de réparation des machines paysagistes 64

Annexe 6: Caractéristiques techniques des débroussailleuses 64

Annexe 7 : Performances effectives des débroussailleuses portées 65

Annexe 8: Bon de carburant alloué aux machines paysagistes 71

Annexe 9: Fiches d'Ordre de Réparation et d'entretien 73

Annexe 10 : Fiche d'évaluation et de programmation des opérations 78

LISTE DES FIGURES

FIGURES PAGES

2.1: Débroussailleuse démontable et transformable en machine de nettoyage. 9

3.1: Localisation de la zone d'étude dans région du Centre Cameroun 20

3 2: Réseau hydrographique et bassins versants de Yaoundé 22

4.1: (a) Végétation basse avant la tonte et (b) Ouvrier en pleine activité de tonte 32

4 2: (a) végétation moyenne avant et (b) après le désherbage. 33

4.3: Végétation dense 33

4.4: Performances des débroussailleuses en végétation basse 40

4.5: Performances des débroussailleuses en végétation moyenne 41

4.6: Performances des débroussailleuses en végétation haute 42

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAUX PAGES

3.1: Précipitations et températures moyennes de Yaoundé de 2003 à 2009 24

4.1 : Hauteur de la végétation à tondre 30

4.2 : Végétation basse rencontrée lors de l'entretien des espaces verts 31

4.3 : Végétations moyenne rencontrée lors de l'entretien des espaces verts 31

4.4 : Végétations haute rencontrée lors de l'entretien des espaces verts 32

4.5: Inventaire récapitulatif des machines vétustes du SPJ de la CUY 34

4.6: Pertes dues à l'immobilisation des machines pendant la durée de vie standard 37

4.7: Pertes dues à l'immobilisation des machines en la durée de vie comptable 38

LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SYMBOLES

BUCREP Bureau Central des Recensements et des Etudes de la Population

CIRAD Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique

pour le Développement

CUY Communauté Urbaine de Yaoundé

DG Délégué du Gouvernement

DST Direction des Services Techniques

Ets Établissements

FAO Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

FASA Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles

IRAD Institut de la Recherche Agricole et du Développement

RGPH Recensement Général de la Population et de l'Habitat

SDAU Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme

SMIG Salaire Minimum Interprofessionnel de Garanti

SPJ Service des Parcs et Jardins

TTC Toutes Taxes Comprises

CHAPITRE 1.0 :
INTRODUCTION

1.1 Contexte

Depuis la seconde guerre mondiale, les mutations paysagères ont atteint selon Antrop (1997) une vitesse et une ampleur jamais observées auparavant. Le même auteur considère en effet l'urbanisation, la rationalisation de l'agriculture et le développement des infrastructures de communication comme les trois principales causes de changement dans les paysages ruraux et urbains.

Intervenant dans les paysages tant du quotidien que des loisirs, ces modifications ont contribué à faire prendre conscience, aux populations et à leurs représentants, de l'existence et de la valeur des paysages. Ceux-ci sont maintenant reconnus comme constitutifs du cadre de vie, comme composantes de la diversité culturelle et écologique des territoires, ainsi que comme supports de la mémoire et de l'identité des habitants (Pinchemel et Pinchemel, 1998 ; Jacobs et Mann, 2000). D'ailleurs, Scazzosi (2003) constate qu'à travers les revendications pour le paysage, les gens expriment leur aspiration pour la qualité des lieux et la sauvegarde de leur identité culturelle.

En tant que ressource et parfois emblème de la promotion touristique, les paysages peuvent également endosser une valeur marchande. Dans ce développement de la « conscience paysagère », Briffaud (2001) voit l'origine de la volonté de « paysagement », c'est-à-dire « de contrôle et d'intervention sur les formes paysagères ». Cette volonté se manifeste par la multiplication d'initiatives et par l'émergence de nouvelles échelles de planification paysagère (élaboration de politiques paysagères locales, régionales et même internationales).

Ainsi, depuis les années 1990, la Communauté Urbaine de Yaoundé a par exemple vu se succéder diverses initiatives d'analyse et de gestion paysagère, situant le paysage au rang d'enjeu dans les domaines de la gestion environnementale, de l'aménagement du territoire comme de la protection du patrimoine.

1.2 Problématique

Le plan d'urbanisation de la plupart des pays en voie de développement prévoie toujours une rubrique appelée aménagement et embellissement du territoire dans laquelle les dirigeants des communes et communautés s'attellent pour faire de leur mieux pour que les populations riveraines éprouvent la sensation de bien-être dans les espaces verts (parcs, jardins, squares,...) prévus pour ladite cause. De plus, pour entretenir et maintenir ces infrastructures en bon état, il faudrait une main d'oeuvre qualifiée et de l'outillage adéquat et approprié. Mais il s'avère que parmi l'outillage nécessaire pour l'entretien et le maintien de ces espaces verts figurent les cisailles, sécateurs, plantoirs, tronçonneuses, tondeuses, perches élagueuses, brouettes, atomiseurs, débroussailleuses et bien d'autres qui font parties du matériel agricole à gérer et de cet outillage ressort du matériel motorisé qui donne des sueurs froides aux responsables des services concernés puisqu'il faudrait avoir quelques notions en gestion du machinisme agricole pour pouvoir optimiser ce matériel dans tous les travaux à faire et par conséquent maintenir et prolonger la durée de vie desdits matériels et machines achetées. De plus la faible maitrise des performances des machines agricoles couplée au manque de formation appropriée sur l'utilisation adéquate des machines cause d'énorme problème au service en charge de ce matériel puisque la plupart des dirigeants s'étonnent sur les consommations journalières, hebdomadaires, et mensuelles desdites machines en mélange essence / lubrifiant deux temps et en graisse par rapport aux rendements obtenus sur le terrain en fonction du temps de fonctionnement réel desdites machines.

Il revient de constater que les opérations paysagistes engagées pour le bien être des citadins sont biaisées presque à tous les niveaux par une utilisation inadéquate et anarchique du matériel motorisé (débroussailleuses) car les ordres donnés plus haut ne sont pas respectés à la lettre et le feedback est presque inexistant. Ce qui, à long terme entraîne une baisse de rendement considérable avec la possibilité de perte du matériel végétal installé à cet effet. De ce fait, on constate que l'introduction des machines dans le processus de production est donc assujettis à un certain nombre de contraintes qu'il faut nécessairement surmonter, afin de rendre leur utilisation économiquement rentable.

1.3 Objectifs

La présente étude a pour objectif général la mise en place d'une procédure de planification et de suivi de l'entretien des espaces verts par les débroussailleuses. De façon spécifique, il s'agit :

· de catégoriser la végétation à entretenir,

· d'identifier les opérations menées par les débroussailleurs,

· d'identifier les contraintes liées à l'utilisation des débroussailleuses,

· d'évaluer les performances techniques des débroussailleuses.

1.4 Intérêt de l'Étude

La présente étude permet :

· aux gestionnaire d'entreprise de pouvoir gérer efficacement les différents stocks (lubrifiants, graisses et carburants) au niveau des petits engins agricoles à moteurs à combustion interne à deux temps en fonction de la superficie de travail et du temps alloué pour exécuter la tâche,

· à la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) de prévoir les différentes maintenances par heures, semaines, mois, etc.,

· de pouvoir faire une traçabilité des pièces de rechange et des machines pour une gestion durable du matériel motorisé du SPJ,

· enfin à la communauté scientifique d'apporter un plus dans le suivi et l'entretien des machines agricoles et par conséquent de réduire certaines dépenses imprévues en appliquant les résultats.

1.5 Limites de l'Étude

L'usage des données antérieures facilite la gestion des machines et permet d'aboutir à des analyses beaucoup plus fiables du système de gestion des débroussailleuses. Ces données ne sont pas accessibles au SPJ puisque le service n'a pas de registre d'enregistrement des opérations effectuées.

Les difficultés dans la collecte des données ont été réelles ; le risque était très grand
pour certains responsables de la CUY de mettre des informations confidentielles à la

disposition d'un stagiaire (non employé de la CUY) ce qui est un frein à la réalisation de l'étude financière. Mais qu'à cela ne tienne, une esquisse a été proposée grâce aux enquêtes et expériences des techniciens externes à la CUY.

Les travaux supplémentaires réalisés par les ouvriers du SPJ de la CUY à leur propre compte avec les débroussailleuses après les heures de service hors de l'emprise du SPJ concourent à biaiser les données si un enregistrement des performances effectives des débroussailleuses est à noter.

L'accès aux travaux de recherches sur les débroussailleuses n'étant pas disponibles dans les bibliothèques visitées et sur internet pourrait contribuer à freiner l'étude.

CHAPITRE 2.0 :

REVUE DE LA LITTERATURE

2.1 Généralités sur les Opérations d'Entretien Menées dans un Espace Vert

2.1.1 Définition des concepts

Bois : Lieu, terrain couvert ou planté d'arbres (Le Petit Larousse, 2009).

Espaces verts : Espace protégé à l'intérieur d'une zone urbaine ou périurbaine où la végétation est entretenue à des fins écologiques, touristiques, etc. L'installation d'un espace vert se fait de plus en plus dans un milieu qui en manque pour des raisons écologiques et d'agrément, et peut être décidée autant par les pouvoirs publics (commune ou communauté de communes le plus souvent) ou par un promoteur immobilier à des fins écologiques et promotionnelles, compensatoires ou obligatoires. Ce qui se fait de plus en plus. La vocation sociale et écologique des espaces verts tend à se développer en recherchant plus de naturalité avec la gestion écologique et donc différenciée, la conservation de bois mort et d'arbres sénescents, la création de cheminements et de plans d'eau moins artificiels.

Gestion : Le terme gestion fait l'objet de plusieurs définitions plus au moins complexe. Selon les plus simples, la gestion peut se définir comme étant « l'art de combiner les ressources pour atteindre un but donné » (Foko, 1998). Le même auteur définit la gestion comme un processus spécifique consistant en activités de planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle pour déterminer et atteindre des objectifs grâce à la mise en oeuvre des ressources diverses (humaines, matérielles, financières) disponibles. De ce fait pour atteindre les objectifs fixés, la gestion des machines paysagistes s'inscrit dans le même sillage que la gestion des espaces verts (jardins, parcs, squares, etc.) et s'intéresse à l'utilisation optimale, adéquate et appropriée de ces machines (débroussailleuses, tronçonneuses, etc.) et matériels agricoles dans les différentes phases d'aménagement et d'entretien desdits espaces verts.

Jardin : Parc qui offre aux visiteurs un choix de faune et de flore qui est d'acclimatation généralement agrémenté d'équipements ludiques (Le Petit Larousse, 2009).

L'art paysagiste : Création ou aménagement des jardins de parcs, d'espaces verts d'une agglomération urbaine afin que l'élément végétal soit disposé de façon à produire les effets de la nature elle - même (Jean-Louis et al, 2003).

Le Combustible : Mélange de carburant et de lubrifiant pour moteur deux temps (2T) à 2 %.

Parc : Espace public (d'une ville ou d'une région) assez vaste, garni d'arbres, de pelouses et de massifs de verdure, aménagé pour la promenade et l'agrément (Le Petit Larousse, 2009). Les parcs municipaux ont, pour caractéristiques communes, de comprendre des aires de jeux, des sentiers ou des chemins pour la randonnée, la course et l'utilisation mixte, des pistes équestres, des terrains de sport et des courts, des toilettes publiques et/ou des installations de pique-nique, en fonction du budget et des éléments naturels disponibles.

Square : Jardin public situé en ville et généralement pourvu de bancs et de jeux pour enfants, généralement clôturé (Le Petit Larousse, 2009).

2.1.2 Opérations d'entretien menées dans un espace vert

A. Tonte

Les tontes se rapportent non seulement aux pelouses proprement dites mais elles comprennent aussi les filets bordant les massifs, les haies, les plates formes et les surfaces de gazon éventuellement disposées à l'intérieur des massifs ou autour des arbres ou arbustes.

Avant chaque tonte, les branchages, papiers et détritus divers doivent être ramassés et évacués par les débroussailleurs.

La coupe doit être uniforme, afin de donner un aspect soigné aux espaces. La hauteur de coupe est comprise entre 5 et 8 cm et ne devra en aucun cas être inférieure à 5 cm (ANDREAS et al, 2006).

B. Désherbage

Action qui consiste à détruire les végétaux inutiles (d'une aire cultivée).

C. Débroussaillage

Il consiste à la coupe, l'élimination de la broussaille et des tiges ligneuses et la préparation du site afin de rendre le terrain propice à la mise en place d'un espace vert par des moyens tels : débroussailleuses portées, barils et chaînes, pelles râteaux, etc. (AFM, 2006).

D. L'élagage

Cette opération consiste à dépouiller un arbre des branches gênantes ou dangereuses, pour assurer la sécurité des usagers, maîtriser la silhouette de l'arbre et préserver sa santé. L'élagueur doit connaître les différentes techniques de travail (ébranchage, taille de formation, taille d'entretien, éclaircis, réduction des couronnes) et respecter un calendrier d'intervention. Il opère fréquemment sur la voie publique à proximité des voitures et des lignes électriques, depuis le sol ou depuis un poste de travail en hauteur. Il est à noter que les travaux d'élagage à proximité de lignes électriques peuvent être réalisés par l'établissement (après en avoir averti la société de distribution électrique au préalable, conformément à la législation) mais il est recommandé de laisser opérer des spécialistes possédant une formation technique particulière pour effectuer les opérations à proximité des ouvrages électriques à haute tension (Levallois, 2010).

E. Abattage

L'abattage vise à la suppression définitive d'un arbre. Le choix du mode d'intervention doit tenir compte des contraintes du site. La réalisation de l'opération doit préserver la sécurité des personnes, des biens et de la végétation environnante (Levallois, 2010).

F. Taille des arbustes ornementaux

Par arbustes ornementaux, on entendra ici tous les arbustes plantés au sein des massifs. N'y seront pas compris les arbres, même s'ils sont encore de petite taille et même s'ils sont plantés au sein des massifs. Les tailles d'arbustes concernent à la fois les jeunes ou vieux arbustes quelque soit le volume de branches à tailler, à évacuer et à éliminer. Cette activité permet de re-profiler selon la convenance les arbustes (Jacques, 2009).

G. Bêchage

Action consistant à retourner la terre avec une bêche (Microsoft Encarta, 2009). Le sol des massifs d'arbustes, des haies et des arbres non bâchés est bêché après un découpage préalable des bordures.

H. Binage

Retournement superficiel de la terre pour l'aérer et en éliminer les mauvaises herbes avant de planter (Microsoft Encarta, 2009).

Les opérations de bêchage et binage sont effectuées en évitant soigneusement de blesser les plantations. Les opérations sont menées de façon à ne pas blesser le collet et les racines des jeunes arbres.

I. Système Multifonction

Les débroussailleuses récentes sont de plus en plus multifonctionnelles avec un moteur à trois (03) fonctions : Taille - haie repliable - Élagueuse sur perche-Débroussailleuse Le système multifonction des débroussailleuses portées pousse certains fabricants tel HONDA (2009) à dire que les débroussailleuses vont où les tondeuses n'ont plus accès. Elles coupent herbes hautes, broussailles et plantes sauvages. On les utiliserait pour les talus, fossés, sous les clôtures et buissons. Les débroussailleuses sont alors les machines agricoles du futur puisqu'elles rendent autant de service aux communautés, personnes morales qu'aux personnes physiques par sa fiabilité, sa simplicité et son efficacité. L'efficacité des débroussailleuses de nos jours est due aux différents accessoires qu'on peut lui coupler ; la faisant quitter d'une tondeuse manuelle à fil à une élagueuse, une bineuse, une tronçonneuse et enfin à une taille haie. Le système multifonctionnel des débroussailleuses permet aussi d'augmenter la polyvalence d'une petite débroussailleuse en la transformant en souffleur, en tranche-bordures ou en machine de nettoyage grâce à un balai (Figure 2.1)

D'après ANDREAS et al (2006) ; le Combi System permet de passer de la débroussailleuse au rouleau de balayage, du balai-brosse au coupe-haies ou à la perche d'élagage, puis au dresse-bordures. Le changement d'outil se fait simplement en desserrant une vis et en désaccouplant l'accessoire de travail de la partie haute qui comprend le moteur, la poignée de commande et la transmission.

Balai

 

Figure 2.1: Débroussailleuse démontable et transformable en machine de nettoyage.

Source : ANDREAS et al, 2006

Au Cameroun, les espaces verts prennent de plus en plus de l'ampleur dans la cité capitale de telle sorte qu'il faudrait plus de ressources pour atteindre les objectifs escomptés. C'est alors que la tâche devient davantage difficile pour ces gestionnaires qui doivent prendre des décisions rationnelles pouvant améliorer de façon significative le profit net desdits structures. Par ailleurs suite à cette ambiguïté, Wendell (1975) se demandait déjà pourquoi il était nécessaire d'accorder de l'importance à l'étude de la gestion du machinisme. Une telle étude n'est pas de trop pour le gestionnaire qui utilise les machines agricoles car elle lui permet de qualifier et quantifier les performances des ressources qui lui sont disponibles.

La mise en place des espaces verts dans la CUY est une immobilisation faite qui demande un entretien particulier pour durer des années. Cet entretien permet de redonner à tout moment de l'éclat à l'espace vert comme au premier jour de réception de l'ouvrage.

L'entretien à apporter aux différents espaces verts est regroupé sous ce que l'on nomme d'entretien de plantation dont le but est de contrôler la végétation nuisible pour faciliter la croissance de la régénération artificielle des essences recherchées. La végétation nuisible est contrôlée par des moyens manuels ou mécaniques, tels que : la scie circulaire, la scie mécanique, le sécateur ou autres.

L'entretien comprend :

· la tonte des pelouses et des talus engazonnés,

· le débroussaillage,

· la taille manuelle de la végétation herbacée au pied de plantations d'arbres ou arbustes,

· le désherbage manuel des massifs plantés,


· la taille des haies et des massifs plantés,

· la mise en place de paillage au pied des plantations,

· l'évacuation des déchets d'entretien.

L'entretien des espaces verts au niveau de la CUY se résume aux coupes (tonte, désherbage, débroussaillage), à l'élagage et à l'abattage.

2.2 Caractéristiques des Débroussailleuses

Selon le CEEMAT (1974), les débroussailleuses sont des machines agricoles dont les puissances sont comprises entre 1 ch et 275 ch. On les regroupe en quatre grands groupes à savoir :

· les débroussailleuses à axe vertical,

· les débroussailleuses à axe horizontal,

· les Scies circulaires portées,

· les petits matériels.

2.2.1 Débroussailleuses à axe vertical

Ces appareils à lames sont rarement proposés par leurs constructeurs pour le seul débroussaillement, mais plus fréquemment pour la coupe de fourrages naturels, l'entretien des chemins enherbés ou la destruction de résidus de récolte, et il est difficile de distinguer, a priori ceux d'entre eux qui sont susceptibles d'être utilisés pour un débroussaillement léger ou moins léger ; l'expérience seul peut permettre un jugement sûr. Parmi les appareils à lames, il est bon d'indiquer des appareils traînés ou semiportés, dont certains ont fait leurs preuves dans les pays tropicaux (Brillon, Caldwell, Case, Gard, International Harvester, Wood's ...), bien que des modèles à deux rotors ou plus sont susceptibles d'accomplir un bon travail pendant un temps limité. Il existe de nombreux modèles à deux rotors ou plus, mais les modèles à rotor unique semblent préférables pour les travaux difficiles, surtout en terrain inégal.

Leur largeur de coupe va de 1,50 à 2,10 m, et leur poids, de 500 à 1000 kg. La hauteur de coupe peut être réglée de quelques centimètres à 20 ou même 35 cm.

Le tracteur doit obligatoirement être muni, d'un bouclier de protection (en bois, par exemple) permettant de courber la végétation sous le tracteur.

Un appareil solide, de 1,50 m de largeur de coupe, qui exige un tracteur d'une puissance minimale de 60 ch à la prise de force, peut couper et tronçonner, d'une manière habituelle, des tiges de 3 à 4 cm de diamètre (jusqu'à 10 cm très exceptionnellement). Le rendement horaire dépend évidemment de la densité de la végétation. Il est difficile de descendre au-dessous de 5 h/ha avec un appareil de 1,50 m de largeur de coupe, pour une végétation de repousses buissonnantes ne dépassant pas 1,50 m de hauteur. On atteint facilement une vingtaine d'heures/ha à la limite pratique d'utilisation de l'appareil, les tiges de bois dur (goyavier par exemple) de plus de 6 cm de diamètre nécessitant un tracteur (il s'agit du cas d'une végétation de densité homogène sur toute la surface à défricher). En terrain inégal et précieux, les débroussailleuses à chaînes sont préférables, bien qu'elles fassent un travail d'aspect moins net. Il existe au moins un modèle lourd à carter (Wolseley), mais les modèles sans carter, dont les quatre chaînes sont fixées à la périphérie d'un disque bombé reposant éventuellement sur le sol, donnent le maximum de liberté vis-à-vis des obstacles et exigent le maximum de précaution dans leur emploi, à cause des projections (Schmidt, todd, ...). La largeur maximale de coupe est ici de 2,40 ou 2,50 m selon la longueur des chaînes. L'efficacité est fonction du poids de celles-ci au mètre linéaire.

2.2.2 Débroussailleuses à axe horizontal ou à tambour

La largeur de coupe varie de 1,27 à 2 m selon les modèles. Le poids des couteaux, fléaux ou marteaux est supérieur à 2 kg, ligneuses de 15 cm de diamètre. La vitesse de rotation des rotors est de l'ordre de 1500 à 2000 tr/mn. Le rotor à lames fixes tourne à 90 ou 145 tr/mn seulement, et qui est conçu pour travailler de 45 cm au-dessous de la surface du sol à 25 cm au-dessus, en enfouissant la végétation tronçonnée (Howard « Dreadnought », de 5 tonnes, largeur de coupe de 1,80 à 3,60 m, puissance utilisable jusqu'à 300 ch). D'autres appareils du même principe, destinés à des usages de Travaux Publics, pourraient également être cités ici.

Ces débroussailles à axe horizontal permettent de faire un travail de réduction de la végétation plus complet que les débroussailleuses à axe vertical, avec une dépense d'énergie à la surface travaillée qui peut être très forte. Elles peuvent d'ailleurs faire un travail plus grossier avec une vitesse d'avancement supérieure.

2.2.3 Scies circulaires portées

En dehors de quelques propositions dont la « Cinette » (Hamon), qui sont portées à l'avant du tracteur et permettent de dégager le terrain devant celui-ci, les scies circulaires portées sur tracteur sont essentiellement des tailleuses de haies, qui peuvent être utilisées au débroussaillement. Elles coupent, mais ne tronçonnent pas en même temps. La scie, d'un diamètre de 0,90 à 1,10 m, entrainée mécaniquement ou par un moteur hydraulique, est portée à l'extrémité d'un bras articulé à commande hydraulique de 2,40 à 3,80 m de longueur maximale (Barclay Motor, Bomford, Foster, Lupat,...).

2.2.4 Petits matériels

Un certain nombre de petits matériels sont également proposés pour le débroussaillement qui peuvent rendre des services proportionnés à leur puissance.

On trouve d'abord, parmi eux, des appareils de conception analogue aux motoculteurs, c'est-à-dire à deux roues porteuses et motrices, dirigés par mancherons. Ils possèdent une tête de coupe à couteaux fixes ou parfois à chaînes, entrainée par un moteur de 3 à 8 ch (Gravely, Hotchkiss, Larvergne, Roof, Saunders-Mead, Schefenacker, Wolseley, ...). Lorsque le rotor est entouré par un carter, ces appareils tronçonnent la végétation coupée. Leur poids qui peut aller jusqu'à 560 kg, est susceptible de rendre les plus puissants difficiles à manier, tandis que le moteur résiste mal aux surcharges que des conducteurs non avertis sont susceptibles de leur imposer.

Cette dernière remarque s'applique à fortiori, aux petites débroussailleuses portées à bras, qui ont un moteur de 1 à 6 ch à très grande vitesse de rotation (Andelflex, Brielmayer, Jonsereds, Kyoritsu, Mega, rowco, Stihl, Komatsu...).

La présente étude s'intéresse aux petits matériels et plus précisément aux débroussailleuses portées à bras.

2.3 Performances Techniques des Débroussaileuses Portées à Bras

La performance technique d'une machine représente encore en d'autre terme la capacité de ladite machine à effectuer une tâche bien précise. La détermination des performances techniques effective d'une machine permet à l'opérateur :

· d'avoir une idée sur les rendements de la machine et d'ensuite les optimiser,

· de maintenir sa machine en bon état par les différents entretiens et maintenances,

· de rallonger sa durée de vie et d'amortir aisément sa machine.

Edwards (2001) dans l'estimation des capacités au champ des machines agricoles (paysagistes) relève que la performance de la machine est constituée de la vitesse d'accomplissement des opérations et de la qualité du travail effectué. Elle s'exprime beaucoup plus en (quantité/temps) et la plupart des performances des machines agricoles se reportent en (surface/heure). Ces performances des machines sont appelées capacités des machines. Une gestion agricole efficiente nécessite une bonne estimation de la capacité des machines lors des prévisions de leur achat afin d'optimiser leur utilisation future. La connaissance des capacités des machines facilite la sélection des puissances ou d'équipements pour la réalisation à temps des opérations et permettant ainsi d'éviter de commander des machines en surnombre.

Pour Hermiteau (2002), la performance est l'appréciation du résultat obtenu dans un domaine précis par rapport à une référence ou un objectif fixé. Elle se mesure selon deux critères complémentaires : l'efficacité et l'efficience. Pour l'efficacité, il est question de savoir si les activités permettent d'atteindre les objectifs assignés. Tandis que l'efficience permet de savoir si les ressources (naturelles, humaines et matérielles) utilisées pour atteindre ces résultats sont exploitées de façon optimale.

Le même auteur propose un instrument servant à fournir des indications, souvent exprimé à partir d'une expression algébrique de différents paramètres nommé indicateur de performance. De ce fait, les indicateurs de performance permettent de mesurer le degré d'atteinte des objectifs. On distingue pour ce faire : la vitesse d'accomplissement des opérations, le temps de fonctionnement effectif, la consommation en combustible, la qualité du travail, la capacité théorique et la capacité réelle.

t

ô = (2.1)

eff

fonc eff S

u

où :

ôfonc eff = Temps de fonctionnement effectif à l'hectare (h/ha).

teff = Temps moyen effectif (h)

su = Surface par unité de débroussailleuse (ha).

Qcar (2.2)

t eff

Qcar

Q = ou

con S

u

où :

Qcon = Consommation de combustible par heure et par hectare (l/ha) ou (l/h)

teff = Temps moyen effectif (h)

Qcar = Quantité de combustible consommée (l)

su = Surface par unité de débroussailleuse (ha). 2.4 Coût D'utilisation des Machines Agricoles

Selon Molenhuis (2007), dans une exploitation agricole, les coûts des machines représentent une partie significative des investissements. Si le capital investi dans une machine devra être utilisé efficacement, cette machine doit être utilisée au-delà d'un certain rendement. D'où un bon gestionnaire doit contrôler la machine et le coût de la machine par unité de travail fourni. Il doit, en principe savoir prendre des décisions concernant l'acquisition des machines et leur amortissement. Toutes ces décisions pour qu'elles soient exactes doivent faire l'objet d'estimation des différents coûts.

Les coûts des machines agricoles sont divisés en deux catégories : les coûts fixes annuels qui concernent directement l'utilisation de la machine et les coûts de fonctionnement qui sont liés à la manière d'utilisation de la machine (Edwards, 2001).

2.4.1 Coûts fixes

Les coûts fixes sont les coûts qui ne changent pas pendant que la machine est utilisée. Ils représentent à eux seuls près de 64% du coût total. Toutefois, ces coûts par unité de travail réalisé chutent à mesure que les heures, la superficie augmentent par an. Les travaux de Wendell (1975) révèlent qu'ils sont constitués de :

· l'amortissement de la machine,

· l'intérêt du capital,

· les taxes et l'assurance,

· les frais d'entretien et de réparation,

· l'abri.

En ce qui concerne l'amortissement de la machine ; selon Tissot (1990), il peut être défini comme la somme mise de côté chaque année en vue de pourvoir au remplacement de la machine. Le calcul de l'amortissement tel que défini ici se base sur quatre termes :

· la valeur d'achat de la machine,


· le taux d'actualisation,

· la valeur de revente de la machine,

· l'amortissement.

A. La valeur d'achat de la machine (Va)

On utilise soit le prix d'achat s'il est connu, remise et taxes comprises, soit une moyenne des prix pratiqués par les revendeurs.

B. Le taux d'actualisation (ai)

L'actualisation permet de comparer des valeurs monétaires s'appliquant à des époques différentes. Le taux d'actualisation à appliquer à la valeur de la machine combine un facteur d'érosion monétaire et un facteur de progrès techniques. La valeur actualisée d'une machine correspond donc à la valeur d'une machine ayant les mêmes fonctions, la même capacité et les améliorations techniques introduites au cours du temps.

C. La valeur de revente (Vr)

La valeur de revente est estimée sur la base d'une fraction de la valeur actualisée de la machine à la fin de la durée d'amortissement, ce coefficient est fonction du type de machine. Il est estimé sur la base de valeurs résiduelles moyennes du matériel agricole usagé, en bon état, avec un équipement standard, qui a été normalement utilisé.

Tissot (1990) note de plus que « les prix pratiqués pour les machines d'occasion usagées sont généralement entre 10 et 20 % de la valeur d'achat actualisée» mais «qu'il est évident qu'il existe beaucoup d'exceptions à cette règle, notamment en matériel de travail du sol, où peu de machines trouvent un second propriétaire ». La valeur de revente est définie comme suit :

x

v va n

= ×

r 100

(2.3)

 

Avec :

Vr = valeur de revente (FCFA)

Van = valeur actualisée à la fin de la durée d'amortissement (FCFA)

x = coefficient de la valeur résiduelle en fonction du type de machine (%)

D. L'amortissement et annuitéSelon Mohamed (2007), les amortissements sont calculés sur la base du taux d'amortissement (Ta) dont la formule est :

100

T = (2.4)

v

a D

Où Ta = Taux d'amortissement ;

Dv = Durée de vie (années).

L'annuité d'amortissement est le montant à amortir sur l'année. Elle se calcule de la façon suivante :

a V o T a

= × (2.5)

Où : a = annuité

Vo= Prix initial (FCFA) ; Ta = Taux d'amortissement

E. L'Intérêt du capital

En investissant des capitaux dans l'acquisition d'une machine, l'exploitant se prive du revenu qu'ils lui procureraient s'il les plaçait ailleurs. Dans ce cas, l'intérêt n'est pas payé, mais il doit être inclus dans le coût d'utilisation annuel au titre de manque à gagner.

Si jamais l'exploitant a acheté la machine au moyen de capitaux empruntés, il doit payer chaque année à l'organisme de crédit un intérêt sur la somme restante à rembourser. Ce dernier constitue alors un élément réellement payé.

Les deux éléments du calcul à définir sont donc le choix du taux d'intérêt et le montant auquel il s'applique. Tissot (1990) suggère de choisir comme taux d'intérêt celui du taux de placement de l'argent et comme montant sur lequel il s'applique, la valeur du solde restant dû.

La charge de l'intérêt se formule donc comme suit :

Ii

=

ô

va 1

( )

i 1

-

(2.6)

 
 
 

100

n

 

Où :

Ii = charge annuelle de l'intérêt (FCFA) ôi = taux d'intérêt annuel (%)

Va = valeur d'achat de la machine (FCFA) n = durée d'amortissement (année)

i = année de calcul

F. Les taxes et les assurances

Dans son modèle, Tissot (1990) inclut les taxes et les assurances. « Les charges d'assurance concernent surtout l'assurance incendie et la responsabilité civile ». Il est bon de considérer que le montant des taxes et assurances directement lié à l'emploi de la «débroussailleuse» sont nuls Puisque les taxes liées à l'utilisation de la débroussailleuse sont prélevées dore et déjà :

· dans le salaire brut des ouvriers du SPJ,

· à l'achat d'une débroussailleuse par le vendeur dans le prix de vente. L'assurance directement liée à l'utilisation des débroussailleuses est nulle parce que l'employeur assure ses employés.

2.4.2 Coûts de fonctionnement (coûts variables)

Ce sont les coûts qui englobent, l'entretien, la réparation, le carburant, la lubrification et le travail de l'opérateur (main d'oeuvre).

A. La consommation en carburant et en lubrifiant

Les coûts du carburant et de la lubrification varient en fonction de l'utilisation annuelle de la machine et de son d'entretien Molenhuis (2007).

La consommation en carburant directement liée à la machine est nulle puisque ce n'est pas une automotrice. Il existe par contre une consommation en carburant induite par l'emploi de la «débroussailleuse». Le coût de cette consommation est englobé dans le coût lié à l'emploi des machines agricoles.

Con/h

Ccon = (2.7)

Sup / h

Où :

Ccon= Coût de consommation par hectare (FCFA/ha)

Con/h = Consommation par heure (FCFA/h)

Sup/h = Superficie tondue par heure (ha/h)

B. Les coûts de la main d'oeuvre

Les coûts de la main d'oeuvre sont considérés dans le budget car les opérations
effectuées avec les débroussailleuses doivent être exécutées par une main d'oeuvre
salariale. Les dépenses en personnel et en frais sont estimées en fonction des salaires

locaux (horaires, mensuels, à la tâche), auxquels il faut ajouter les frais de déplacement et divers (transport, fourniture d'entretien, véhicule accompagnateur...) (Pirot 1998).

C. Les frais d'entretien et de réparation

L'emploi d'une machine implique des frais d'entretien et de réparation. On admet facilement que suite à l'usure de la machine, ces frais augmentent progressivement tout au long de la durée d'utilisation de la machine.

Tissot (1990) propose de « prévoir dans le coût d'utilisation de chaque heure de travail un montant à mettre en réserve pour subvenir aux éventuelles avaries futures ». Le montant de ce coût est calculé sur la base d'un coefficient d'entretien et de réparation relatif à la machine qui est à actualiser à l'aide du taux d'entretien du matériel. Tissot (1990) aboutit donc à la formulation suivante :

er a' 2 a' i

Eri = × V a 1 1

× + × ×

~ 1 + × u (2.8)

100 100 100

Avec :

Eri = frais d'entretien et de réparation de l'année i (FCFA)

Va1 = valeur d'achat (FCFA)

a'i = taux d'actualisation des réparations de l'année i (%)

er = coefficient d'entretien et de réparation (%)

u = temps annuel d'utilisation (h)

Le coût prévisionnel d'utilisation horaire de la machine valable pour l'année i s'obtient en additionnant les différents termes décrits ci-dessus et en les divisant pour la durée d'utilisation annuelle.

( Ai Ii Eri

+ + )

Cu hi = (2.9)

u

Où :

i = année i

Cuhi = coût d'utilisation horaire annuel de l'année i (FCFA)

Ai = charge d'amortissement annuel de l'année i (FCFA)

Ii = charge annuelle de l'intérêt de l'année i (FCFA)

Eri = frais d'entretien et de réparation de l'année i (FCFA)

u = temps annuel d'utilisation (h)

Le coût d'utilisation par hectare est déterminé en multipliant le coût horaire par le temps total et en divisant le tout par la superficie réalisée annuellement.

Où :

i = année i

Cui = Coût d'utilisation par hectare de l'année i (FCFA/ha)

Cuhi = coût horaire annuel de l'année i (FCFA)

Tt = temps total d'utilisation de l'année i (h)

S = superficie réalisée annuellement (ha)

A ce coût on doit ajouter la main d'oeuvre. Le coût total par hectare se traduit donc de la manière suivante :

CT C u i

= ( ) +

Où :

( )

( ) (

C u i × Cmo Cde

+ ) (2.11)

Cu hi

CT = coût total par hectare (FCFA/ha)

Cmo = Coût de la main d'oeuvre (FCFA/h)

Cde= Coût d'utilisation de la débroussailleuse (FCFA/h)

CHAPITRE 3.0 :
MATERIEL ET METHODE

Source : CUY, 2009

E : 1/15 000

N

E : 1/10 000

E : 1/10 000

Figure 3.1: Localisation de la zone d'étude dans région du Centre Cameroun

3.1 Présentation de la Zone d'Étude

3.1.1 Situation Géographique

La zone d'étude est la Communauté Urbaine de Yaoundé située dans la région du Centre - Cameroun. Elle s'étend entre les latitudes 2°06 et 6°14N et les longitudes 9°42 et 13°45 E (Tchatat, 1996). Le relief de la ville de Yaoundé est constitué d'un ensemble de collines et de vallées d'une altitude variant entre 700 et 1200 m. La Figure 3.1 permet de localiser la CUY.

A. Topographie

Avec une altitude moyenne de 760 m, la ville s'étend principalement sur le bassin du Mfoundi. Elle est surplombée à l'Ouest et au Nord-Ouest par une zone de hautes collines culminant à près de 1100 m sur le pourtour du plateau de Yaoundé, d'Etoudi au Nord à Nsimalen au Sud, en passant par Essos à l'Est, le plateau d'Atemengue au sommet très plat s'élève à 760 - 780 m et forme autour de Yaoundé un arc de cercle (Bopda, 1998).

B. Pédologie

Le Cameroun comprend huit grandes catégories de sols liées au substratum, aux facteurs topographiques, à l'ancienneté de la pédogenèse et au bioclimat du lieu où il se trouve (Olivry, 1986 ; Tchatat, 1996). Dans la région du Centre Cameroun et plus particulièrement dans le département du Mfoundi, deux catégories seulement sont principalement représentées et décrites par Martin et Segalen (1966). Il s'agit des sols hydromorphes et des sols ferralitiques.

C. Hydrologie

La cuvette du Mfoundi inclut dans le bassin de la Mefou (Figure 3.2) englobe à elle seule près des 2/3 de la zone couverte de constructions urbaines, la cuvette du Mfoundi s'étend sur près de 80 km2. Les 2/3 du cours d'eau supérieur de ce ruisseau coulent entre 820 et 700 m d'altitude, soit une dénivellation de 80 m environ. Le profil en long des cours d'eau de Yaoundé présente une pente très accentuée (> 20 %) à la naissance. Une régularisation très rapide de la pente d'écoulement des eaux survient en aval. Appelé Mintsa à sa source, le Mfoundi prend sa naissance sur le flanc du mont Fébé. Il traverse ensuite Yaoundé du Nord au Sud et atteint 680 m d'altitude à 12,8 km en aval.

Pendant les deux premiers kilomètres du parcours, 80 des 140 m de dénivellation apparaissent, avant que le ruisseau ne s'enfonce réellement au milieu des constructions de la capitale (Bopda, 1998).

Source : Lieunang, 2009

Figure 3 2: Réseau hydrographique et bassins versants de Yaoundé

3.1.2 Végétation et faune

A. Végétation

Depuis 1970, l'espace de la région est littéralement envahi par une plante parasite, l'eupatoire Chromolaena odorata L., anciennement Eupatorium odoratum, que l'on rencontre aussi bien sur les jachères qu'en bordure des pistes. Suite à leur dégradation, les milieux particuliers comme les raphiales retranchées dans les marécages ou les zones hydromorphes paraissent comme les derniers retranchements d'une végétation naturelle

malmenée par l'occupation humaine. De plus, l'accroissement de la densité des constructions urbaines consécutives à l'expansion périphérique de la ville est lui-même porteuse de problèmes de pollution, d'encombrement des cours d'eaux transformés en égouts, de pollution des nappes phréatiques, de déboisement pour les besoins de bois de chauffe (Letouzey, 1986).

B. La faune

La faune de la zone a subi, au même titre que son habitat forestier, un appauvrissement qualitatif et quantitatif. Les grands pachydermes ont tous disparu. Les bêtes moins imposantes, comme la gazelle et les biches, sont pratiquement exterminées. On ne parle plus des gorilles et autres grands singes qu'en termes de souvenirs d'un passé à la fois récent et révolu. En revanche, les petits rongeurs et insectes divers sont devenus les plus remarquables éléments de la faune. Les espèces les plus rencontrées sont le céphalophe, l'aulacode, l'arthérure et le rat de Gambie. Avec l'expansion de l'agglomération urbaine, les bêtes domestiques ou d'élevage prennent le relais dans un environnement où ne survivent que celles que l'homme a choisi. Dans ce dernier cas de figure, on retrouve les rats, les souris, les cafards et les moustiques dont la présence en surabondance de certaines variétés relève d'une sélection anthropique bien souvent involontaire.

3.1.3 Climatologie

A. La température, le vent et l'humidité de l'air

Selon IRAD (2009), la température de la région de Yaoundé varie de 18°C à 28°C en saison de pluie et de 16°C à 31°C en saison sèche. La température moyenne annuelle est alors comprise entre 17°C et 30°C. Les vents sont rarement violents, sauf dans les cas de tornades accompagnées de bourrasques. L'amplitude thermique annuelle est relativement faible, et est de 9°C à Yaoundé. Les valeurs de l'humidité de l'air montrent que les variations des maxima d'humidité de l'air sont très faibles au cours des cinq dernières années (2003-2007) et sont proches de la saturation (100%). Le nombre de mois secs au sens de Bagnouls et Gaussen (1953) varie de 1 à 3. L'observation des données thermiques disponibles pour la région d'étude montre que les variations moyennes mensuelles sont dépendantes des maximales. C'est en fin de la grande saison sèche (février) que l'on observe leurs valeurs maximales (27°C). Celles-ci décroissent jusqu'au mois d'août et recommencent à croitre jusqu'en fin d'année.

B. Les précipitations

La région de Yaoundé appartient au climat Équatorial Guinéen (Moby-Etia, 1979), sous-type Sub-équatorial (Trochain, 1976) à quatre saisons : deux pluvieuses et deux sèches :

1) une grande saison sèche qui va de novembre à février,

2) une petite saison des pluies qui se situe entre mars et juin,

3) une petite saison sèche de juin à août et,

4) une grande saison des pluies allant de fin août à mi-novembre.

Le nombre de mois humides au sens de Bagnouls et Gaussen (1953) varie de un à quatre. D'après le (Tableau 3.1), il tombe 1495.3 mm de pluie par an pour la ville de Yaoundé.

Tableau 3.1: Précipitations et températures moyennes de Yaoundé de 2003 à 2009

Mois

Précipitations (mm)

Températures (°c)

Janvier

12.6

26

Février

29

27

Mars

122.6

26.5

Avril

161

26.3

Mai

194.9

25.6

Juin

148.9

25.1

Juillet

84.7

24.9

Aout

116.2

24.8

Septembre

226.5

25.1

Octobre

272.6

25.6

Novembre

110.1

26.2

Décembre

16.2

26.1

Total annuel

1495.3

 

Source : IRAD (2009)

 
 

3.1.4 Population de la Ville de Yaoundé

D'après le troisième Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH), la ville de Yaoundé compte environ 1 817 524 habitants avec un taux d'accroissement annuel de 5,7 % (Mbarga, 2010).

3.2 Catégorisation de la Végétation à Entretenir

La végétation à entretenir au niveau de l'emprise de la CUY est le matériel qui justifie l'utilisation des débroussailleuses portées ; hors cette végétation est étalée sur plusieurs strates et chaque strate demande un matériel et outil approprié pour la coupe d'où cette catégorisation en fonction de sa hauteur chaque jour de descente sur le terrain. La catégorisation de la végétation à entretenir a pour but de :

> déterminer l'activité à effectuer,

> de sélectionner le matériel et les outils de coupe,

> déterminer les performances effectives des débroussailleuses.

Cette hauteur des plantes à couper a été déterminée à l'aide de la chaine d'arpenteur de 100 m. Les différents types de catégories proposées sont:

· la végétation basse,

· la végétation moyenne,

· la végétation haute.

Les tiges, les feuilles et les fleurs de ces différents types de végétation ont été récoltées pour faciliter leur taxonomie en fonction du type de végétation.

3.3 Identification des Opérations Menées par les Débroussailleurs

Pour parvenir à identifier les opérations effectuées par les débroussailleuses dans les espaces verts de la CUY ; quelques activités ont été menés à savoir :

> l'entretien avec le chef de Service des Parcs et Jardins. Au cours de cet entretien, l'attention s'est faite sur le nombre de débroussailleuses et sur les difficultés émises par les débroussailleurs lors des activités de coupe,

> les lectures des différents documents administratifs du SPJ sur l'entretien des espaces verts de la CUY (Appels d'Offres, Conventions, etc.) ont permis de déterminer les différentes opérations menées par les débroussailleurs,

~ un tête-à-tête avec les ouvriers à travers un questionnaire préconçu (annexe 3) a permis de circonscrire le problème qui donne des sueurs froides aux différents gestionnaires du SPJ à la base et par là d'envisager d'éventuelle solutions potentielles pour enrailler le problème,

> Enfin les débroussailleurs ont été suivis lors des différentes opérations de coupe au niveau des espaces verts de la CUY pour confirmer et vérifier les écrits faits dans les différents rapports d'activités. Pendant ces essais, l'attention s'est portée sur :

· le type de végétation à entretenir,

· le matériel de coupe utilisé par les débroussailleuses.

3.4 Identification des Contraintes Liées à l'Utilisation des Débroussailleuses

On entend par contrainte liée à l'utilisation des débroussailleuses ; tous les facteurs et évènements qui gênent ou inhibent le fonctionnement et/ou la gestion fluide desdites machines. On peut citer par là, la dépréciation rapide des débroussailleuses, la gestion du matériel et des opérations.

Pour identifier ces contraintes ; une série d'activité a été entreprise au niveau du SPJ et à l'extérieur du SPJ.

> Tout d'abord, l'entretien avec le chef de SPJ à permis de faire ressortir les différents freins aux réalisations d'opération d'entretien des espaces verts ;

> Ensuite, un entretien à l'aide d'un questionnaire préconçu a été adressé aux débroussailleurs du SPJ (annexe 1) pour faire ressortir toutes les contraintes liées à l'utilisation des débroussailleuses et les contraintes administratives. De cet entretien est ressorti la confection d'une fiche de suivi des débroussailleuses en pleine activité sur le terrain (annexe 2) et une liste des pannes les plus récurrentes en fonction du type de machine (annexe 3). Pour confirmer et vérifier ces informations, un autre questionnaire a été conçu à l'attention des spécialistes extérieures des moteurs deux temps (annexe 4);

> La visite du magasin du SPJ constitue aussi une autre activité d'identification qui permettrait de faire ressortir le manque à gagner de la CUY lorsque les débroussailleuses sont vite dépréciées.

3.5 Performances Techniques des Débroussailleuses Portées

Pour déterminer ces performances ; il a fallu tout d'abord concevoir une fiche de suivie sur le terrain de tous les débroussailleurs (annexe 2) puisqu'elle n'existait pas. Après la conception de ladite fiche de terrain ; des descentes en champ avec les débroussailleurs ont été faites concomitamment avec la prise de données. Les essais se sont menés sur dix blocs complètement randomisés. Ces essais entrepris n'étaient pas périodiques à

cause du fait que toutes les activités menées au SPJ sont des travaux en régie et ne sont pas planifiées à l'avance. La fiche de suivi préconçu a permis de déterminer : la capacité au champ et la quantité de combustible consommée par les débroussailleuses.

3.5.1 Détermination de la capacité au champ

Les capacités au champ s'expriment en (ha/h) ou (h/ha). Les éléments qui permettent de déterminer les capacités au champ sont : la surface de coupe et le temps de fonctionnement de la débroussailleuse.

La surface de coupe des débroussailleuses était déterminée en schématisant tout d'abord la forme obtenue après la coupe dans un bloc note ; par la suite à l'aide d'une chaine d'arpenteur de 100 m de long, les longueurs des arêtes des figures schématisées étaient déterminées. Pour le cas des figures quelconques présentant des angles, un rapporteur a permis de déterminer les angles et à l'aide des formules classiques de trigonométrie, les surfaces étaient déterminées par calcul. L'unité de surface étant l'hectare (ha).

Le temps de fonctionnement des débroussailleuses est le temps réel en heure que mettent les débroussailleuses en pleine activité de coupe ; elle est obtenue par la formule (2.1).

Pour déterminer le temps de fonctionnement, l'instrument de mesure utilisé est une montre électronique. Au démarrage des débroussailleuses, le temps initial est noté ; par ailleurs, lorsqu'une pause est faite par les ouvriers pour la recharge ou pour le repos, l'heure de début et celle de la fin de pause sont notés. A la fin de l'activité de coupe, l'enregistrement de l'heure de fin est aussi faite. Le temps de fonctionnement effectif des débroussailleuses est connu après soustraction au temps final du temps initial additionné aux différents temps d'arrêt. Le temps de fonctionnement est exprimé en heure (h).

La capacité au champ des débroussailleuses permettrait au SPJ de la CUY de déterminer :

1. la vitesse de coupe des débroussailleuses à l'hectare en fonction du type de végétation,

2. la consommation moyenne en combustible par unité de temps (h) et par unité de surface coupée (ha).

3.5.2 Détermination de la quantité de combustible consommée

La mesure de la quantité de combustible consommée, calculée par la formule (2.2) permet d'évaluer les consommations des débroussailleuses individuellement ou par groupe en fonction de :

· la végétation tondue,

· le la surface parcourue et du temps mis pour faire la coupe.

De plus elle permettrait à la CUY et plus précisément au SPJ de planifier les consommations en carburant dans le temps réduisant ainsi les problèmes liés à sa pénurie et à son approvisionnement.

Les facteurs pouvant affecter la consommation en combustible des débroussailleuses sont :

* l'état de la débroussailleuse ;

* le type de végétation à entretenir ;

* le temps de fonctionnement réel ;

* la surface coupée ;

* l'habilité du débroussailleur.

Pour mesurer la quantité de combustible consommée ; on doit doser au préalable 01 litre d'essence super avec 20 ml d'huile deux temps (2T). Ce qui correspond à un mélange dosé à 2% comme recommandé par le fabricant que l'on introduit dans le réservoir d'une débroussailleuse jusqu'au plein. L'huile ajoutée au carburant permet de lubrifier les parties mobiles du moteur des débroussailleuses soit pour faciliter le rodage du moteur s'il est neuf ou alors réduire les risques d'usure ou de détérioration du moteur ; ce qui concoure à rallonger la durée de vie des débroussailleuses.

Par la suite, après la coupe et connaissant le volume du réservoir ; on refait le plein du réservoir et on note la quantité ajoutée. Cette quantité ajoutée est la quantité de combustible consommée pendant l'activité de coupe qui est enregistrée spécifiquement par la débroussailleuse.

Mais compte tenu du fait qu'il est ennuyeux pour les machinistes de mesurer aisément 20 ml d'huile (2T) pour 01 litre d'essence avant d'introduire ledit mélange dans la machine ; les machinistes connaissant la contenance des réservoirs des débroussailleuses qui est de 0.65 l, mesurent de l'huile 2T deux (02) fois avec un couvercle de bouteille Tangui bien plein jusqu'au bord supérieur et versent cela dans leur réservoir avant de faire le plein à l'essence. La contenance d'un couvercle de

Tangui mesurée à l'aide d'une seringue de 10ml est de 08 ml. Le mélange devient 16 ml d'huile (2T) pour 0,634 l d'essence super. Ce qui donne un mélange à 2,462 % au lieu d'un mélange à 2 % comme initialement recommandé.

Pour préparer le combustible, le recours à une seringue de 10 ml 21G x 11/2 validée ISO 9002 et à une bouteille Tangui de 1,5 l était nécessaire et les étapes suivantes ont été respectées :

1. mesurer une solution de 16 ml d'huile 2T et une solution de 0,634 l d'essence à l'aide d'une seringue de 10 ml ; puis introduire dans une bouteille de Tangui de 1,5 l,

2. secouer le mélange pour homogénéisation et il est prêt pour l'emploi.

3.6 Analyse des Données

En principe, les résultats à obtenir sont obtenus à l'aide d'un Bloc Aléatoire Complète Randomisé à deux variables expérimentales, une principale (performances des débroussailleuses) et une secondaire (types de machines) qui devraient subir une analyse de la variance (ANOVA) avec le logiciel SPSS, etc. Les moyennes obtenues séparées par le logiciel SPSS devraient permettre de calculer les régressions et corrélations entre les variables liées aux performances des débroussailleuses avec le logiciel SPSS et/ou Excel. Mais compte tenu du fait de l'étude des débroussailleuses portées est pionnière au Cameroun et de plus que les résultats similaires ne sont pas accessibles au net et dans les différentes bibliothèques de la cité capitale ; on utilisera le diagramme circulaire obtenu avec le logiciel Excel pour comparer les performances entre les différentes machines. D'autre part pour avoir ces performances à comparer ; il a fallu identifier les opérations menées dans l'entretien des espaces verts puis catégoriser et classifier les végétaux à entretenir en fonction des opérations d'entretien et enfin il a fallu déterminer les contraintes liées à l'utilisation des débroussailleuses portées qui a permis de déterminer le manque à gagner de la Communauté Urbaine lorsque les machines se déprécient précocement.

CHAPITRE 4.0 :

RESULTATS ET DISCUSSIONS

4.1 Catégorisation de la Végétation Rencontrée

A la suite des dix descentes sur le terrain ; il a été constaté que la végétation à entretenir du SPJ présente plusieurs strates. Ces différentes strates ont permis de catégoriser la végétation en trois groupes à savoir :

1. La végétation basse ayant environ 11,25 cm de hauteur,

2. La végétation moyenne ayant environ 58,5 cm de hauteur,

3. La végétation haute ayant environ 181,25 cm de hauteur (Tableau 4.1). Cette catégorisation permettrait au SPJ de la CUY de planifier les activités d'entretien dans ces espaces périodiquement en fonction du type de débroussailleuse appropriée.

Tableau 4.1 : Hauteur de la végétation à tondre

Essai N°

Type de Végétation

Hauteur de
l'herbe (cm)

Moyenne des
hauteurs (cm)

1

10

3

5

6

9

4

7

8

2

Moyenne

Moyenne

Basse Basse Basse Basse Haute Haute Haute Haute

57
60

10 12 15 08 150

175

180

220

58,5

11,25

181,25

4.1.1 Végétation basse

D'après le (Tableau 4.2) ; cette végétation est dépourvue de lignine. Par ailleurs elle est
caractérisée par les différents types de gazon et végétaux qui jonchent les parcs, les
places publiques, les jardins et les entrées des bâtiments administratifs. La coupe de ces

espaces verts à végétation basse se fait au moins chaque deux semaine en saison des pluies et une fois par mois en saison sèche.

Tableau 4.2 : Végétation basse rencontrée lors de l'entretien des espaces verts

Familles Espèces

Asteraceae Aspilia africana

Commelinaceae Commlina benghalensis

Convolvulaceae Ipomoea patata

Convolvulaceae Ipomoea sp

Poaceae Paspalum sp

Poaceae Setaria barbata

Poaceae Cynodon dactylon

Poaceae Eleusine indica

Poaceae Eragrostis cilianensis

Poaceae Axonopus compressus

Rubiaceae Mitracarpus villosus

4.1.2 Végétation moyenne

D'après le (Tableau 4.3) ; elle est caractérisée par un début de lignification pour la plupart. Les espèces ici ont un diamètre inférieur à 1 cm, à l'exemple des plantes herbacées communément appelées « mauvaises herbes ». Son entretien est périodique parfois après trois semaines en saison sèche et chaque deux semaine en saison de pluie.

Tableau 4.3 : Végétations moyenne rencontrée lors de l'entretien des espaces verts

Famille Espèce

Amaranthaceae Amaranthus spinosus

Asteraceae Bidens pilosa

Asteraceae Launaea cornuta

Asteraceae Ageratum conyzoides

Asteraceae Crassocephalum crepidioides

Asteraceae Synedrella nodiflora

Cyperaceae Mariscus alternifolius

Cyperaceae Cyperus sp

Malvaceae Sida acuta

Malvaceae Sida rhombifolia

4.1.3 Végétation haute

D'après le (Tableau 4.4) ; elle est caractérisée par des espèces dont le diamètre varie de 2 à 4 cm. C'est l'exemple des herbes enchevêtrées, les pousses sauvages et les broussailles.

Tableau 4.4 : Végétations haute rencontrée lors de l'entretien des espaces verts

Famille Espèce

Asteraceae Tithonia diversifolia

Asteraceae Vernonia sp

Poaceae Pennisetum purpureum

Poaceae Pennisetum sp

Poaceae Panicum maximum

4.2 Identification des Opérations Menées par les Débrousailleuses

4.2.1 La tonte

Elle est réalisée sur la végétation basse par les ouvriers du SPJ en utilisant comme matériel de coupe :

- les têtes faucheuses ou têtes de coupe à fil pour une coupe impeccable (finition) des pelouses, des abords des arbres ou des clôtures ;

- les couteaux à herbes pour la coupe facile en décrivant un mouvement en arc de cercle.

(a) (b)

Figure 4.1: (a) Végétation basse avant la tonte et (b) Ouvrier en pleine activité de tonte

4.2.2 Le Désherbage

Il est effectué dans les espaces verts de la CUY sur la végétation moyenne à l'aide des couteaux à herbe et parfois à l'aide du couteau étoile à taillis en décrivant un mouvement en arc de cercle (Figure 4.2).

(a) (b)

Figure 4.2: (a) végétation moyenne avant et (b) après le désherbage.

4.2.3 Le Débroussaillage

Il est effectué sur la végétation haute à l'aide :

- du couteau étoile à taillis pour le bois ou la broussaille dont le diamètre est inférieur à 2 cm,

- des scies circulaires pour couper le bois ou la broussaille dont le diamètre ne dépasse pas 4 cm.

La Figure 4.3 montre la végétation haute avant la coupe. Cette activité est faite après un mois en saison de pluie et après deux mois en saison sèche.

Figure 4.3: Végétation dense

4.3 Identification des Problèmes de Gestion des Débroussailleuses au SPJ

4.3.1 L'amortissement du matériel

Selon les informations issues de l'entretien avec le chef de service, la plupart des débroussailleuses n'ont pas cinq (05) ans d'âge et sont déjà dépréciées (ont déjà perdu de la valeur et sont hors d'état d'utilisation). Cette dépréciation des débroussailleuses résulte du fait que les débroussailleurs ne respectent pas le manuel d'utilisation prescrit par le fabricant à la lettre.

Hors, AAVIM (1979) affirme que si la débroussailleuse est en service 10 h/semaine, et fonctionne pendant toute l'année (520 h/an); et que si elle ait été conçue pour 5000 h de service ; elle aura 09 ans sept mois comme durée de vie. Ce constat des machines vétustes confirme l'hypothèse selon laquelle les débroussailleuses portées ou les faucheuses du SPJ de la CUY sont sous-exploitées. Le Tableau 4.5 fait état des machines vétustes recensées au magasin du SPJ.

Tableau 4.5: Inventaire récapitulatif des machines vétustes du SPJ de la CUY

Tondeuses

Année

Année de mise hors

 
 

d'acquisition

service

Marques

Quantité

2005

2008

PRISMA

1

2005

2008

ETESIA

1

2006

2007

WOLF

1

2005

2007

KAWASAKI

1

2005
sous total 1

2008

STIHL

1
05

Débroussailleuses

2006 2008 STIHL FS 400 2

2006 2008 STIHL FS 200 3

2006 2007 STIHL FS 80 2

2006 2006 ZENOAH KOMATSU

BCZ2602DL 1

sous total 2 08

Tronçonneuses

2002 2005 ZENOAH KOMATSU 1

2003 2004 STIHL 070 1

2004 2006 STIHL 020 2

sous total 3 04

n

(4.1)

d

De la formule % xd = × 100

d

N

Avec : %Xd = Pourcentage de débroussailleuses vétustes ;

nd = effectif correspondant à la marque de débroussailleuse vétuste;

Nd = nombre total de débroussailleuses vétustes.

On constate que les débroussailleuses enregistrent le plus fort taux de machines vétustes (47,05%) d'après la formule (4.1) ce qui confirme l'hypothèse que ce sont les machines les plus sollicitées lors des travaux en régie au niveau du SPJ puisqu'elles sont faciles à manipuler et s'adaptent aisément à toutes formes de terrain.

Du tableau 4.5, il y ressort que 08 débroussailleuses sur 17 machines sont vétustes ; ce qui donne une moyenne d'âge de mise hors service des débroussailleuses de 1 an 3 mois. Ce constat permettrait de déclencher la sonnette d'alarme au gestionnaire du SPJ plus spécifiquement de savoir que ses machines ne sont pas utilisées à bon escient ce qui contribuerait à des pertes énormes en capitaux investis et un mauvais résultat des objectifs fixés à atteindre.

Ces machines sont inutilisables et dans certains cas servent de pièces de rechange pour la maintenance des débroussailleuses en panne.

4.3.2 La gestion du matériel

Du questionnaire il ressort que sur les ouvriers interrogés :

· 100% d'ouvriers affirment que la rémunération perçue est très petite et ne subvient pas aux besoins ;

· 100% d'ouvriers non pas d'avantage quelconque de service ;

· 100% d'ouvrier affirment que les quantités de lubrifiant pour moteur 2T, de carburant et de graisse sont insuffisant pour les opérations de coupe ;

· De plus 100% d'ouvrier toujours affirment faire la maintenance de leur machine et ne maîtrisent pas le nombre de fois qu'ils ont fait eux même la maintenance de leur débroussailleuse.

Ces informations reçues de l'analyse du questionnaire viennent justifier la pléthore des machines vétustes recensées au magasin du SPJ de la CUY due au mode d'utilisation, à l'entretien et à la maintenance inappropriée de ces machines. En pratique, il a été constaté que les ouvriers (débroussailleurs) utilisent le même matériel de coupe qui est le couteau à herbe 230-2 pour les opérations de tonte, de désherbage et de

débroussaillage ; alors que chaque opération d'entretien nécessite un matériel de coupe approprié recommandé par le fabricant.

L'enregistrement du temps de fonctionnement réel permet de respecter le calendrier de maintenance prévu par le fabricant.

4.3.3 La gestion des opérations

En conclusion ; toutes ces casses au magasin du SPJ résultent des faiblesses de gestion parce que :

1. il n'existe pas de livre de procédure interne (il permet de situer un individu dans la ligne hiérarchique en terme de pouvoir, qualification et subordonnés en ressortant les interconnections entre les services ainsi que le système de contrôle et les méthodes d'archivage) au SPJ de la CUY ;

2. le personnel ouvrier est peu compétent dû au non respect des normes de recrutement universel ; ce qui entraine le non respect des procédures et ordres émanant du chef hiérarchique direct ;

3. la Secrétaire du SPJ s'occupe de la fiche de présence des ouvriers ; cela va à l'encontre de la notion de Tableau de bord qui est un instrument placé à la disposition de chaque service permettant le pointage de la présence du personnel ;

4. ce sont les ouvriers qui font la maintenance de leur propre machine et il s'en suit d'une part la dispersion de certaines pièces en bon état et d'autre part, une dépréciation rapide des débroussailleuses dues aux utilisations à titre personnel desdites machines par les ouvriers après les heures de service.

Le tableau 4.6 présente les pertes dues à l'immobilisation des machines vétustes au magasin. Les prix des débroussailleuses sont dépourvus de toutes taxes comprises (TTC) puisque découlent de (P. LE., 2004). L'usage de la formule (2.4) permet de déterminer le taux d'amortissement et celle (2.5) pour l'annuité.

- Le Coût de revient annuel = Amortissement + Charge d'entretien, tandis que :

- Le Coût de revient annuel des machines vétustes = Annuité + Charge de

magasinage.

Le salaire annuel du magasinier est déduit du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel de Garanti qui est de 72 000 FCFA) puisque l'information sur la paie reçue par le magasinier n'est pas connue. Alors il est de 72 000 x 12 = 864 000 FCFA (2).

D'après le Tableau 4.6, il est bon de constater que l'amortissement des débroussailleuses selon AAVIM (1979) est de 10 ans si elle est conçue pour 5000 h et utilisé 2 h/jour de lundi à vendredi pendant toute l'année. En majorant celui-ci (1) de la charge annuelle du magasinier (2) ; on aura : 320 160 + 864 000 = 1 184 169 FCFA (3). Le montant de 1 184 169 FCFA correspondant au coût de revient annuel dû à l'immobilisation des machines vétustes équivalent au montant d'achat de :

· 01 STIHL FS 400

· 04 KOMATSU BCZ2602DL

· 02 STIHL FS 200

· Et 04 STIHL FS 80 neuves ceci de la 5ième année jusqu'à la 10ème année d'immobilisation.

En ne supposant que les débroussailleuses vétustes ont toutes une des pannes les plus récurrentes (annexe 3) une fois par an ; le coût minimum annuel des pertes générées par ces machines vétustes au taux d'amortissement de 10% [Somme des coûts de réparations des débroussailleuses (annexe 5) * nombre de débroussailleuse vétuste + coût de revient annuel dû à l'immobilisation des débroussailleuses vétustes] est de : (35 000 + 1 500 + 15 000 + 8 000 + 6 000) * 8 + 1 184 169 = 1 708 169 FCFA

Tableau 4.6: Pertes dues à l'immobilisation des machines pendant la durée de vie

standard

 
 
 
 

Marque

Quantité

Prix (Vo)

Nombre

Taux

Annuité (a)

 
 

(FCFA)

d'année de vie

d'amortis
sement (t)

(FCFA)

 
 
 

(Dv)

 
 

STIHL FS 400

02

1 291 775

10 ans

10%

129 178

KOMATSU

01

273 515

10 ans

10%

27 352

BCZ2602DL

 
 
 
 
 

STIHL FS 200

03

1 342 520

10 ans

10%

134 252

STIHL FS 80

02

293 880

10 ans

10%

29 388

TOTAL

 
 
 
 

320 170 (1)

 

Étant donné que les valeurs d'origine (d'achat) ne sont pas très importantes sur le plan comptable car il est inapproprié d'immobiliser le matériel agricole dont l'amortissement annuel a une valeur en dessous de 300 000 FCFA (trois cent mille francs) ; mais également, vue la règle fiscale qui voudrait que l'amortissement soit linéaire au taux de

5% à 20% pour le matériel d'exploitation. L'hypothèse que le matériel a une durée de vie économique de 5 ans est posée ; ce qui donne le tableau suivant.

Tableau 4.7: Pertes dues à l'immobilisation des machines en la durée de vie

 

comptable

 
 
 
 
 

Marque

Quantité

Prix (Vo)

Nombre

Durée

Taux

Annuité (a)

 
 

(FCFA)

d'année
de vie

de vie
effective

d'amorti
ssement

(FCFA)

 
 
 

(Dv)

 

(t)

 

STIHL FS 400

02

1 291 775

5 ans

 

20%

258 355

KOMATSU

01

273 515

5 ans

3 ans et

20%

54 703

BCZ2602DL STIHL FS 200

03

1 342 520

5 ans

6 mois

20%

268 504

STIHL FS 80

02

293 880

5 ans

 

20%

58 776

TOTAL

 
 
 
 
 

640 338

 

Il ressort de ce tableau que, les machines sont devenues toutes vétustes avant la cinquième année soit une durée de vie moyenne de 3 ans 6 mois d'après le comptable du SPJ ; ainsi sur cette base les machines couteraient 864 000 + 640 338= 1 504 338 FCFA

Le montant de 1 504 338 FCFA correspondant au coût de revient annuel dû à l'immobilisation des machines vétustes. Ce montant équivaut au montant d'achat de

· 02 STIHL FS 400

· 05 KOMATSU BCZ2602DL

· 03 STIHL FS 200

· Et 05 STIHL FS 80 neuves au bout de la cinquième année d'immobilisation. En ne supposant que les débroussailleuses vétustes ont toutes une des pannes les plus récurrentes une fois par an ; le coût minimum annuel des pertes générées par les machines vétustes calculé selon la durée de vie comptable ou économique [coût total des réparations * nombre de débroussailleuse vétustes+ coût de revient annuel dû à l'immobilisation des débroussailleuses vétustes] est de : (35 000 + 1 500 + 15 000 + 8 000 + 6 000 + 12 500) x 8 + 1 504 338 = 2 128 338 FCFA

Le montant de 2 128 338 FCFA correspond au coût de revient annuel dû à la vétusté des
débroussailleuses au bout de 3 ans 6 mois. Au bout de la cinquième année
d'immobilisation comptable ; le coût de revient annuel revient à : 2 128 338 FCFA x 1.5

= 3 192 507 FCFA puisque de 3 ans 6 mois à 5 ans, il y'a un an et six mois d'écart ce qui équivaut à un an et demi.

Le manque d'historique et de suivi adéquat des débroussailleuses au SPJ de la CUY ne permet pas de produire une fiche de suivi pour voir le taux de mortalité relative des machines. Il est à souligner que cette perte engrangée au niveau des débroussailleuses peut être due au manque de notion de vie économique et de vie comptable de la part du personnel du SPJ de la CUY.

4.4 Performance des Débroussailleuses

La connaissance des performances des machines agricoles est à l'origine de la sélection des machines en fonction des objectifs à atteindre de l'acquéreur, qui est une étape très importante dans la gestion des machines car elle permet l'optimisation une fois acquise desdites machines si elles sont en bons états ou la détermination des défauts de fabrication qui permettrons une fois le feedback fait au fabricant, d'améliorer la qualité de ses machines. Cette remarque s'impose aussi au niveau du choix des machines appropriées pour tel ou tel tâches au SPJ de la CUY. Après plusieurs essais effectués en champ par les débroussailleurs, les performances enregistrées (annexe 7) ont permis après analyse de faire ressortir les figures 4.4, 4.5 et 4.6 où sera déterminée la machine la plus appropriée pour effectuer l'activité d'entretien au niveau des différents types de végétation catégorisée.

40

(c)

Figure 4.6: Performances des débroussailleuses en végétation haute

Ces figures représentent le rendement surface effective à l'heure, la consommation effective de combustible à l'heure et le temps de fonctionnement effectif à l'hectare sur une végétation de type haute.

Il en ressort des figures 4.6a-4.6c, qu'en ce qui concerne la surface débroussaillée à l'hectare ; la STIHL FS 80 enregistre la meilleure performance 63 % qui est 2,6 fois supérieure à celle de la STIHL FS 200 et 4,8 fois supérieure à celle de la KOMATSU BCZ2602DL.

Pour la consommation en combustible, la STIHL FS 80 consomme plus que les autres machines. Cela s'explique par le fait qu'elle réalise au moins le double du travail de la STIHL FS 200 et de la KOMATSU BCZ2602DL en ce qui concerne l'activité de débroussaillage. Tandis que sur la durée de réalisation de l'activité de débroussaillage ; la STIHL FS 80 met très peu de temps à l'hectare par rapport aux autres. De tout cela, il convient de dire que la STIHL FS 80 est la machine la plus appropriée pour la végétation de type haute.

CHAPITRE 5.0 :

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

5.1 Conclusion

A l'issue de l'analyse il ressort les conclusions suivantes :

5.1.1 Opérations de mise en place et d'entretien des espaces verts

Les opérations faites au SPJ de la CUY par les débroussailleuses portées lors de l'entretien des espaces verts sont :

· la tonte,

· le désherbage,

· le débroussaillage.

La principale opération d'entretien réalisée au SPJ de la CUY par toutes les machines de coupe est le débroussaillage.

5.1.2 Contraintes de fonctionnement des débroussailleuses

· Les machines vétustes sont à 47,05 % constituées de débroussailleuses ;

· Le manque de tableau de bord au niveau du SPJ de la CUY engendre trop de désordre ;

· L'immobilisation des débroussailleuses vétustes au taux d'amortissement de 10 % engendre une perte pour le SPJ de la CUY par année de 1 184 169 FCFA en excluant les pannes éventuelles et en les y incluant ; le SPJ perd 1 708 169 FCFA ;

· L'immobilisation des débroussailleuses vétustes au taux d'amortissement de 20 % engendre une perte pour le SPJ de la CUY par année de 1 504 338 FCFA en excluant les éventuelles pannes et en y incluant ; le SPJ perd 2 128 336FCFA.

5.1.3 Performances techniques des débroussailleuses

· Chaque débroussailleuse du SPJ de la CUY opérant sur une végétation de type basse doit avoir un rendement moyen de 0,104 ha/h ;

· Le SPJ de la CUY devrait épargner 1 247 310 FCFA/an de frais pour bon de carburant alloué pour l'entretien de la végétation de type basse ;

· Chaque débroussailleuse du SPJ de la CUY opérant sur une végétation de type moyenne doit avoir un rendement moyen de 0,033 ha/h ;


· Le SPJ de la CUY devrait épargner 1 217 060 FCFA/an de frais pour bon de carburant alloué pour l'entretien de la végétation de type moyenne ;

· Chaque débroussailleuse du SPJ de la CUY opérant sur une végétation de type haute doit avoir un rendement moyen de 0,056 ha/h ;

· Le SPJ de la CUY devrait épargner 1 250 100 FCFA de bon de carburant à allouer pour l'entretien de la végétation de type haute (Annexe 8).

5.2 Recommandations

5.2.1 Pour la gestion durable des débroussailleuses

· Allouer au SPJ un mécanicien permanent qui s'occupera de l'entretien et de la maintenance des débroussailleuses ;

· Respecter les recommandations du manuel d'utilisation des débroussailleuses ;

· Avoir une banque de donnée d'archive où est enregistré toutes les procédures et opérations concourant à l'entretien des espaces verts ;

· Allouer la maintenance des machines à un technicien qualifié ;

· Mettre sur pied (concevoir) un tableau de bord, des feuilles de contrôles comportant : les Ordre de Réparation, fiche d'entretien des machines et le compte rendu hebdomadaire d'atelier (annexe 9);

· Il est à conseiller au SPJ de la CUY de prendre leur machine en crédit bail car cela leur apporterait un soulagement puisqu'il n'existe plus de frais de maintenance ni de gardiennage. En contre partie de cela, le SPJ de la CUY versera juste les frais de location annuel ne dépassant pas les pertes engendrées par l'immobilisation des débroussailleuses vétustes ;

· Mettre sur pied une fiche d'évaluation et de programmation des opérations (annexe 10).

5.2.2 Pour des études ultérieures

· Qu'une étude de traçabilité des débroussailleuses soit faite;

· Qu'une étude sociologique soit faite pour déceler les causes qui occasionnent le disfonctionnement des ouvriers du SPJ de la CUY ;

· Qu'une étude approfondie soit faite sur les coûts fixes et coûts de fonctionnement des débroussailleuses ;

· Qu'une étude soit menée sur la mise en place d'un système informatisé de gestion des machines paysagistes au SPJ.

BIBLIOGRAPHIE

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LOGICIELS

Encyclopédie Microsoft Encarta 2002
Encyclopédie Microsoft Encarta 2009

ANNEXE

Annexe 1: Questionnaire Adressé aux Manoeuvres du SPJ de la CUY

Fiche N°

IDENTIFICATION DU REPONDANT

> Quel est votre lieu de résidence ?

> Sexe : Masculin ; Féminin .
> Quel âge avez-vous ?

- de 20 ans

[20

- 25

[

[25

- 30

[

[30

- 35[

[35

- 40

[

[40

- 50

[

50 ans et plus

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1) Quel est votre poids ?

[40- 50 Kg [

[50 - 60 Kg [

[60 - 70 Kg [

[70 - 80 Kg [

[80 - 90 Kg [

[90 Kg et plus

Je ne sais pas

 
 
 
 
 
 
 

2) Quelle est votre taille ?

- de 1.40

[1.40 -

[1.50 -

[1.60 -

[1.70 -

[1.80 -

1.90 m

Je ne

m

1.50 m [

1.60 m [

1.70 m [

1.80 m [

1.90 m

et plus

sais pas

 
 
 
 
 
 
 
 
 

3) Quel est votre niveau d'étude / Scolaire ?

> Primaire sans CEPE ; > Primaire avec CEPE ; > Secondaire 1er cycle ; > Secondaire 2nd cycle ; > Supérieur.

4)

Quelle est votre situation matrimoniale ? > Célibataire ;

> Fiancé(e) / concubinage ; > Marié(e) ;

> Divorcé (e) ;

> Veuf (ve).

5) Quel est le nombre d'enfant que vous avez ?

SITUATION PROFESSIONNELLE

6) Quel est votre nombre d'année d'expérience au Service des Parcs et des

Jardins ?

7) Quelle est votre fonction au Service des Parcs et des Jardins ?

8) Est-ce que c'est votre 1er poste de travail dans la structure ?

> Oui (Si Oui allez à 13).

> Non (Si Non continué à 11)

9) Est-ce que vous avez déjà eu d'autres postes de travail antérieur ? > Non (Si Non allez à 13)

> Oui

> lequel ?

10)

Quel est votre poste actuel au Service des Parcs et des Jardins ?

11) Combien de temps avez-vous déjà passé à ce poste ?

12) Quelles sont les raisons de ce changement de poste de travail ?

> Personnelles > Disciplinaires

13) Quel matériel utilisez-vous ? (Si outil allez à 11).

> Outil : lequel ?

> Machine : lequel ?

14)

Est-ce que vous aimez utiliser cet outil / machine ? Oui ; Non ; (Si Non
continuez à 18).

Autres Pourquoi ?

15) Est-ce que vous avez un autre matériel que vous aimez utiliser ? Oui ; Non .

TRAVAIL SUR LE TERRAIN

16) Combien de jours de travail faites-vous par semaine ? > Si au moins un jour continuez

>

Si Non allez à

17) Combien d'heure de travail faites-vous par jour ?

18) Quel type d'activité (job) faites-vous par jour ?

19) Est-ce que vous remarquez des problèmes pendant l'exercice de vos fonctions ?

> Non ; (Si Non, allez à 23)

> Oui (Si Oui continuez).

A. Avec le personnel

> Les collègues

> Votre chef d'équipe

> Votre chef hiérarchique

B. Avec votre santé

> Fatigue

> Maux de tête

> Malaise

> Soif

>

Autres

C. Avec votre matériel de travail

>

Vibrations

> Chocs

> Bruits

> Brûlures

>

Blessures (à ceux qui utilisent les outils)

> Autres

D. Avec la famille

>

Votre conjoint (e)

> Vos enfants

> Vos frères

> Vos parents

> Autres

20) Avez-vous déjà eu un accident ?

> Oui ; (Si Oui, continuez à 23A-23B-23C)

> Non ; (Si Non allez à 24).

A. Avant le travail : Oui (Si Oui continuez); Non (Si Non

allez à 23B)

· Quel genre ?

B. Pendant le travail : Oui (Si Oui continuez) ; Non . (Si

Non allez à 23C).

· Quel genre ?

C. Après le travail : Oui (Si Oui continuez); Non (Si Non

allez à 24).

· Quel genre ?

21) Quelles sont vos conditions de travail ?

> Sous abri

> Sur terrain nu

AMOUR DU TRAVAIL

22)

Est-ce que vous aimez le travail que vous faites ? Oui ; Non (Si Non allez à
30)

23)

Est-ce que vous aimerez faire un autre job (activité) ? Oui ; Non . (Si Oui
continuez à 27)

24)

Est-ce que vous connaissez faire autre chose ? Oui ; Non (Si Non allez à 28)
et (Si Oui continuez).

> Quel chose ?

25) Est-ce que vous avez choisi personnellement l'activité / job que vous faites ?

Oui , pourquoi?

Non . (Si Non continuez).

26) Aimeriez vous, vous-même choisir votre activité / job ?

Oui ; pourquoi?

Non ; pourquoi?

27) Qu'est ce que vous n'aimez pas sur l'activité / job que vous faites ? (Revenez à

26)

AMOUR POUR LE SERVICE

28)

Aimez-vous le Service des Parcs et Jardins ? Oui ; Non (Si Non continuez à 32) et (Si Oui allez à 34).

29)

Aimerrez-vous travailler dans un autre Service ? Oui ; Non (Si Non
continuez à 33) et (Si Oui allez à 35).

30) Qu'est ce qui ne vous plait pas au Service des Parcs et Jardins ?

31) Qu'est ce qui vous plait au Service des Parcs et Jardins ?

RELATION AVEC LE CHEF DE SERVICE

32) Aimez-vous votre patron ? Oui ;

Non ; pourquoi?

33) Comment qualifiez-vous votre patron?

34) Comment voulez-vous que votre patron se comporte envers vous ?

35) Comment votre patron resoud t-il les problèmes que vous le lui soumettez ?

36) Etes-vous souvent satisfait ?

> Oui ;

> Non ; quelle est votre réaction à ce moment là ?

REMUNERATION

37) Etes-vous satisfait de votre salaire ? Oui ; Non . (Si Non pourquoi).

38) Quels sont les avantages liés à votre salaire ?

39) Quels sont les avantages liés à votre Service ?

> Primes

> Promotions > Formations > Missions > Autres

40)

Aimerez-vous travailler :

> A la tâche ?

Oui ; pourquoi ?

Non ; pourquoi ?

> A plein temps ? Oui ; pourquoi ?

Non ; pourquoi ?

GESTION DU MATERIEL

A. LUBRIFIANT (cette rubrique est réservée à ceux qui utilisent les machines)

41) Qu'entendez-vous par lubrifiant ?

42)

Connaissez-vous le rôle du lubrifiant ? Oui ; Non . (Continuez quelque soit la réponse).

43) Quel type de lubrifiant utilisez-vous ?

44) Quel quantité de lubrifiant recevez-vous par :

> Jour :

> Semaine :

> Mois :

45) Trouvez-vous cette quantité suffisante pour votre travail ?
> Oui ; (Si Oui, allez à 51).

> Non ; pourquoi?

46) Quelle quantité utilisée vous par jour ?

47) Quelle quantité mettez-vous dans votre appareil par jour ?

48) Avez-vous des bonus accordés par votre chef de Service ?
> Oui ;

> Non ; qu'en faites-vous de cela ?

49) Après combien de temps faites-vous la vidange de votre appareil ?

B. CARBURANT (cette rubrique est réservée à ceux qui utilisent les machines)

50) Qu'entendez-vous par carburant ?

51)

Connaissez-vous le rôle du carburant ? Oui ; Non . (Continuez quelque soit la réponse).

52) Quel type de carburant utilisez-vous ?

53) Quel quantité de carburant recevez-vous par :

> Jour ?:

> Semaine ?:

> Mois ?:

54) Trouvez-vous cette quantité suffisante pour votre travail ?

> Oui ; (Si Oui allez à 50)

> Non ; pourquoi ?

(Si Non, continuez à 58)

55) Quelle quantité utilisée vous par jour ?

56) Quelle quantité mettez-vous dans votre appareil par jour ?

57) Avez-vous des bonus accordés par votre chef de Service ?

58) Après combien de temps faites-vous le plein de votre appareil ?

C. GRAISSAGE (cette rubrique est réservée à ceux qui utilisent les machines)

59) Qu'entendez-vous par graissage ?

60)

Connaissez-vous le rôle de la graisse ? Oui ; Non (Continuez quelque soit
la réponse).

61) Quel type de graisse utilisez-vous ?

62) Quelle quantité de graisse recevez-vous par :

> Jour ?:

> Semaine ?:

> Mois ?:

63) Trouvez-vous cette quantité suffisante pour votre travail ? Oui ; Non . (Si
Oui allez à 69) et (Si Non continuez à 67).

64) Quelle quantité utilisée vous par jour ?

65) Quelle quantité mettez-vous dans votre appareil par jour ?

66) Avez-vous des bonus de graisse accordé par votre chef de Service ? > Non .

> Oui ; qu'en faites-vous ?

67) Après combien de temps remettez-vous la graisse dans votre appareil ?

MAINTENANCE DES APPAREILS

68) Comment se fait le choix du matériel de travail chaque matin ?

69) Est-ce qu'il y'a des personnes qui utilisent uniquement les vieilles machines et ceux qui utilisent seulement les machines neuves en bon état ?

Oui ; pourquoi ?

70) Qui s'occupe de la maintenance de votre appareil ?

> Vous-même ; (Si vous-même allez à 74)

> Un technicien ; (allez à 75)

> Autres
(allez à 75)

71) Quel type de maintenance faites-vous sur votre appareil ?

> Remplacement (bloc cylindre, tuyau d'aspiration, etc.) > carburateur > Vidange > Pièces de rechanges (lesquelles) et combien de fois

> Autres

72) Combien de fois fait-on la maintenance sur votre appareil ?

> Chaque heure > Chaque jour

> Chaque semaine > Chaque mois

73)

Avez-vous déjà effectué vous même une maintenance sur votre appareil ? Oui ; Non > Remplacement (bloc cylindre, tuyau d'aspiration, etc.)

> Vidange ; combien de fois ?

> Graissage ; combien de fois ?

> Pièces de rechanges (lesquelles) et combien de fois ?

> Autres

74) Combien de fois avez-vous déjà dépanné vous-même votre appareil ?

75) Combien de fois a-t-on déjà fait la maintenance de votre appareil depuis que

vous l'avez?

ETAT DE L'APPAREIL

76) Quelle est la marque de l'appareil que vous utilisez ?

77)

Quel(le) est son rôle / fonction ?

78) Quel est l'état de votre appareil ?

> Neuf

> Mal en point > Vétuste

79) Trouvez-vous cet appareil performant (efficace) pour votre activité / boulot ?

> Oui ; pourquoi ?

> Non ; pourquoi ?

80) Est-ce que l'appareil que vous utilisez est adéquat pour l'activité que vous

faites ? Oui (allez à 85); Non . (Continuez à 84).

81) Quel autre matériel / appareil pensez vous utile pour l'activité que vous faites ?

ETAT PSYCHOLOGIQUE

82) Mangez-vous ? Oui ; Non . (Si Non allez à 86) et (Si Oui continuez). > Avant le travail > Pendant le travail > Après le travail

83) Fumez-vous ? Oui ; Non . (Si Oui allez à 87) et (Si Non continuez). > Avant le travail > Pendant le travail > Après le travail

84) Buvez-vous ? Oui ; Non . (Si Oui allez à 88) et (Si Non allez à 89). > Avant le travail > Pendant le travail > Après le travail

85) Quel type de boisson prenez-vous ?

a. Alcoolisée :

> Avant le travail > Pendant le travail > Après le travail

b. Sucrée :

> Avant le travail > Pendant le travail > Après le travail

TENUE VESTIMENTAIRE

86)

Avez-vous une tenue de travail ? Oui ; Non . (Si Oui allez à 90) et (Si
Non allez à 93).

87) Depuis combien de temps avez-vous eu votre tenue de travail ?

88) En quelle matière est faite votre tenue de travail ?

> Cotton

> Polystyrène > Tissus pagne > Tissus jean > Autres

89) Quelles sont les composantes de votre tenue de travail / service ?

> Casque de sécurité

> Lunettes de protection

> Tampons insonorisants ou capsules protège-oreilles. > Cache-nez (masque à gaz)

> Gants en cuir ; caoutchouc > Combinaison

> Chaussure de sécurité > Autres

MESURE DE SECURITE ET DE PREVOYANCE

90) Votre appareil est t-il muni d'un dispositif de sécurité ? Non ;

Oui ; [(Si Oui lequel (s) ?]

91) Manipulez-vous les produits chimiques pendant le travail ? Non ;

Oui ; [(Si Oui lequel (s) ?]

92)

Avez-vous déjà eu un accident pendant le travail ? Oui ; Non . (Si Non

arrêtez) et (Si Oui lequel ?)

93) Quelle(s) en était (ent) la (les) cause(s) ?

> Vous-même

> Votre boulot / job

> Le matériel de sécurité > Le matériel de travail

94) Quelles mesures de précaution prenez-vous pour éviter les accidents pendant l'exercice de vos fonctions ?

95) Qu'est ce que la CUY a fait pour vous indemniser ?

96) Est-ce qu'il existe une prise en charge maladie et accident à la CUY ?

> Oui , qu'est ce qu'on fait ?

> Non ; que proposez vous pour pallier à ce problème ?

97) Si vous étiez dirigeant, qu'est ce que vous deviez faire pour améliorer les

conditions de vie et de travail des ouvriers de la CUY ?

Merci pour votre aimable disponibiité

Signature du répondant

Annexe 2: Fiche de suivi des débroussailleuses portées en champ

DATES

ACTIVITE A MENER AU CHANTIER

FONCTION DE L'OUVRIER

NOMBRE DE MACHINES EN FONCTIONNEMENT HEURE DE DEPART DU SERVICE

HEURE D'ARRIVEE AU CHANTIER

PARAMETRES

HEURE DE DEBUT D'ACTIVITE

TEMPS D'ARRET DES MACHINES

HEURE DE FIN D'ACTIVITE

LIEU

QUANTITE DE CARBURANT INTRODUITE

QUANTITE DE CARBURANT RESTANTE

QUANTITE DE CARBURANT CONSOMMEE

LONGUEUR DE LA LAME

SUPERFICIE DE TRAVAIL EFFECTUEE

TEMPS DE FONCTIONNEMENT EFFECTIF (REEL)

TYPE D'OUTIL / TYPE DE MACHINE ET MARQUE

TYPE DE VEGETATION

Annexe 3: Pannes les plus récurrentes en fonction du type de machine au SPJ

MACHINES

PANNES

Débrouss ailleuse

Tronçon neuse

Atomiseur

Pulvérisateur

Tondeuse

Allumage

 

~

~

 
 

Bielle

 
 
 
 

~

Bobine

~

 

~

 

~

Bougie

~

 

~

 
 

Canne (tube de sortie)

 
 
 

1'

 

Carburateur

 

~

 
 
 

Cylindre

 

1'

 
 
 

Engrainage de la tête rotative

~

 

~

 
 

Joint de pompe

 
 
 

1'

 

Membrane du carburateur

~

 

~

 
 

Pignon d'embrayage

 

1'

 
 
 

Roulement du piston

1'

 

1'

 
 

Segments racleurs

~

 

~

 

~

Système de lubrification

 
 
 
 

1'

Vilebrequin

 

~

 
 
 

Volant magnétique

 

1'

 
 
 

~ : panne spécifique

Annexe 4: Questionnaire Adressé aux Mécaniciens des Machines Paysagistes

Fiche N°

Nom(s) et Prénom(s)

1)

Sexe : Masculin ; Féminin .

2) Quel âge avez-vous ?

3) Quel est votre domaine d'activité ?

4) Quel est votre fonction ?

5) Quel est votre niveau d'étude ?

6) Quel est votre nombre d'année d'expérience ?

7) Quels types de machines dépannez-vous régulièrement ?

8) Quelles marques de machines dépannez-vous ?

9) Quels sont les différentes pannes les plus récurrentes en fonction du type de machine ?

10) Quel est le montant de la main d'oeuvre selon les pannes ?

11) Quels sont les parties les plus vulnérables d'une machine à moteur 2T ?

Merci pour votre aimable disponibiité

Signature du répondant

Annexe 5: Coût de réparation des machines paysagistes

MACHINES

PANNES

Débroussailleuse

Tronçonneuse

Atomiseur

Tondeuse

Allumage

25 000

15 000

35 000

25 000

Bielle

12 000

6 000

12 000

12 000

Bobine

35 000

6 000

35 000

35 000

Bougie d'allumage

1 500

1 000

1 500

1 500

Canne (tube de sortie)

18 000

-

-

18 000

Carburateur

35 000

18 000

25 000

15 000

Cylindre

60 000

20 000

60 000

60 000

Engrainage de la tête rotative

15 000

5 000

-

15 000

Joint de pompe

5 000

5 000

5 000

5 000

Membrane du carburateur

8 000

6 000

8 000

8 000

Pignon d'embrayage

12 000

6 000

6 000

6 000

Roulement du piston

6 000

1 000

5000

20 000

Segments racleurs

12 500

1 500

12 000

12 000

Système de lubrification

-

10 000

-

-

Vilebrequin

35 000

18 000

30 000

18 000

Volant magnétique

18 000

12 000

18 000

12 000

Source : Résultat d'enquête

Annexe 6: Caractéristiques techniques des débroussailleuses

Séries STIHL FS 80

Caractéristiques

STIHL FS 200

KOMATSU BCZ2602DL

Moteur deux-temps monocylindrique

Essence

Essence

Essence

Cylindrée «cm3»

28,4

36,3

25,4

Alésage du cylindre « mm »

32

38

32

Course du piston « mm »

32

32

32

Puissance suivant ISO 8893 « kW »

0,95

1,6

1,2

Réservoir (litre)

0,53

0,65

0,65

Masse vide (kg)

5,6

6,3

5,7

Source: STIHL 2005/2006, KOMATSU 2008/2009

Annexe 7 : Performances effectives des débroussailleuses portées
A. Performances en champ des débroussailleuses portées

ESSAI N°

TYPES
VEGE
TATION

MARQUE DE MACHINES
EN FONCTIONNEMENT

SURFACE DE
COUPE EN
BLOC (ha)

SURFACE PAR
UNITE DE
MACHINE (ha)

TEMPS DE
FONCTIONNEMENT
EFFECTIF (h)

QUANTITE DE
COMBUSTIBLE
CONSOMMEE (l)

1

MOYENNE

KOMATSU BCZ2602DL

0,325

0,081

2,667

0,685

STIHL FS 80

0,081

0,695

STIHL FS 80

0,081

0,645

STIHL FS 200

0,081

0,645

10

MOYENNE

STIHL FS 80

0,215

0,072

1,867

0,675

STIHL FS 80

0,072

0,600

STIHL FS 200

0,072

0,675

2

HAUTE

KOMATSU BCZ2602DL

0,164

0,041

2,333

0,605

STIHL FS 80

0,041

0,615

STIHL FS 80

0,041

0,530

STIHL FS 200

0,041

0,550

7

HAUTE

KOMATSU BCZ2602DL

0,220

0,044

2,750

1,066

KOMATSU BCZ2602DL

0,044

1,216

STIHL FS 80

0,044

0,916

STIHL FS 80

0,044

1,216

STIHL FS 200

0,044

1,166

8

HAUTE

KOMATSU BCZ2602DL

0,531

0,089

0,833

0,348

KOMATSU BCZ2602DL

0,089

0,352

ESSAI N°

TYPES
VEGE
TATION

MARQUE DE MACHINES
EN FONCTIONNEMENT

SURFACE DE
COUPE EN
BLOC (ha)

SURFACE PAR
UNITE DE
MACHINE (ha)

TEMPS DE
FONCTIONNEMENT
EFFECTIF (h)

QUANTITE DE
COMBUSTIBLE
CONSOMMEE (l)

 
 

STIHL FS 80

 

0,089

 

0,343

STIHL FS 80

0,089

0,342

STIHL FS 80

0,089

0,341

STIHL FS 200

0,089

0,322

4

HAUTE

KOMATSU BCZ2602DL

0,022

0,022

0,783

0,250

3

BASSE

STIHL FS 80

0,004

0,004

0,267

0,150

5

BASSE

STIHL FS 80

0,027

0,027

1,533

0,500

9

BASSE

KOMATSU BCZ2602DL

0,063

0,063

1,783

0,675

6

BASSE

KOMATSU BCZ2602DL

0,075

0,015

2,250

0,293

KOMATSU BCZ2602DL

0,015

0,293

STIHL FS 80

0,015

0,298

STIHL FS 80

0,015

0,268

STIHL FS 200

0,015

0,286

Calcul des rendements effectifs des débroussailleuses portées

Types vége tation

Machines

en

fonctionne- ment

Surface moyenne de

travail (ha)

Surface par unité de

machine (ha)

Temps

de fonction- nement effectif (h)

Temps
moyen

Quantité de

carburant consom mée (l)

Quantité de

carburant moyen (l)

Rende ment pratique (ha/h)

Temps

de fonctionnement effectif (h/ha)

Consom- mation de combus- tible

(l/ha)

Consom- mation effective de

combus- tible

(l/ha)

Consom- mation de carburant (l/h)

Consommation effective de carbu- rant

(l/h)

MOYENNE

KOMATSU BCZ2602DL

0,081

0,081

2,667

2,667

0,685

0,685

0,030

32,926

8,431

8,457

0,257

0,257

STIHL FS 80

0,080

0,072

1,867

2,267

0,675

0,660

0,035

28,338

9,375

8,250

0,362

0,291

STIHL FS 80

0,081

2,667

0,695

8,554

0,261

STIHL FS 80

0,081

2,667

0,645

7,938

0,242

STIHL FS 200

0,077

0,081

2,667

2,267

0,645

0,660

0,034

29,442

7,938

8,571

0,242

0,291

STIHL FS 200

0,072

1,867

0,675

9,375

0,362

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

HAUTE

STIHL FS 80

0,089

0,089

0,833

0,833

0,343

0,343

0,107

9,360

3,854

3,854

0,412

0,412

STIHL FS 80

0,089

0,833

0,341

3,831

0,409

STIHL FS 80

0,041

2,333

0,615

15,000

0,264

STIHL FS 80

0,041

2,333

0,530

12,927

0,227

STIHL FS 80

0,044

2,750

0,916

20,818

2,750

STIHL FS 80

0,044

2,750

1,216

27,636

0,442

STIHL FS 80

0,089

0,833

0,342

3,843

0,411

KOMATSU BCZ2602DL

0,032

0,041

2,333

1,558

0,605

0,428

0,021

48,688

14,756

13,375

0,259

0,275

KOMATSU BCZ2602DL

0,044

2,750

1,066

24,227

0,388

Types vége tation

Machines

en

fonctionne- ment

Surface moyenne de

travail (ha)

Surface par unité de

machine (ha)

Temps

de fonction- nement effectif (h)

Temps
moyen

Quantité de

carburant consom mée (l)

Quantité de

carburant moyen (l)

Rende ment pratique (ha/h)

Temps

de fonctionnement effectif (h/ha)

Consom- mation de combus- tible

(l/ha)

Consom- mation effective de

combus- tible

(l/ha)

Consom- mation de carburant (l/h)

Consommation effective de carbu- rant

(l/h)

HAUTE (Suite)

KOMATSU BCZ2602DL

 

0,044

2,750

 

1,216

 
 
 

27,636

 

0,442

 

KOMATSU BCZ2602DL

0,089

0,833

0,348

3,910

0,418

KOMATSU BCZ2602DL

0,089

0,833

0,352

3,955

0,423

KOMATSU BCZ2602DL

0,022

0,783

0,250

11,364

0,319

STIHL FS 200

0,065

0,041

2,333

1,583

0,550

0,436

0,041

24,354

13,415

6,708

0,236

0,275

STIHL FS 200

0,044

2,750

1,166

26,500

0,424

STIHL FS 200

0,089

0,833

0,322

3,618

0,387

 
 

BASSE

STIHL FS 80

0,010

0,004

0,267

1,259

0,150

0,209

0,008

125,900

37,500

20,900

0,562

0,166

STIHL FS 80

0,027

1,533

0,500

18,519

0,326

STIHL FS 80

0,015

2,250

0,298

19,867

0,132

STIHL FS 80

0,015

2,250

0,268

17,867

0,119

STIHL FS 200

0,015

0,015

2,250

2,250

0,286

0,286

0,286

150,000

19,067

19,067

0,127

0,127

KOMATSU BCZ2602DL

0,039

0,063

1,783

2,017

0,675

0,484

0,019

51,718

10,714

12,410

0,379

0,240

KOMATSU

0,015

2,250

0,293

19,533

0,130

Types vége tation

Machines

en

fonctionne- ment

Surface moyenne de

travail (ha)

Surface par unité de

machine (ha)

Temps

de fonction- nement effectif (h)

Temps
moyen

Quantité de

carburant consom mée (l)

Quantité de

carburant moyen (l)

Rende ment pratique (ha/h)

Temps

de fonction- nement effectif (h/ha)

Consom- mation de combus- tible

(l/ha)

Consom- mation effective de

combus- tible

(l/ha)

Consom- mation de carburant (l/h)

Consom- mation effective de carbu- rant

(l/h)

 

BCZ2602DL

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

KOMATSU BCZ2602DL

0,015

2,250

0,293

19,533

0,130

C. Rendements moyens effectifs des débroussailleuses portées

Types végétation

Machines en fonctionnement

Rendement

surface effective à l'heure (ha/h)

Temps de fonctionnement effectif à l'hectare (h/ha)

Consommation effective de combustible à l'hectare (l/ha)

Consommation effective de combustible à l'heure (l/h)

BASSE

KOMATSU BCZ2602DL

0,019

51,718

12,41

0,24

STIHL FS 200

0,286

150

19,067

0,127

STIHL FS 80

0,008

125,9

20,9

0,166

MOYENNE

KOMATSU BCZ2602DL

0,03

32,926

8,457

0,257

STIHL FS 200

0,034

29,442

8,571

0,291

STIHL FS 80

0,035

28,338

8,25

0,291

HAUTE

KOMATSU BCZ2602DL

0,021

48,688

13,375

0,275

STIHL FS 200

0,041

24,354

6,708

0,275

STIHL FS 80

0,107

9,36

3,854

0,412

Annexe 8: Bon de carburant alloué aux machines paysagistes

Type de machine

Débroussailleuse

atomiseur

Tronçonneuse

Tarière

Motopompe

Bon de carburant

5000 FCFA / jour de travail/ouvrier

10000 FCFA / Semaine /ouvrier

10000 FCFA/ semaine/ouvrier

10000 FCFA / semaine/ouvrier

10000 FCFA / semaine/ouvrier

Bon d'huile 02 temps

02 l / semaine /ouvrier

02 l /semaine /ouvrier

02 l/semaine /ouvrier

02 l /semaine /ouvrier

02 l /semaine /ouvrier

Bon de graisse

02 kg /semaine /ouvrier

02 kg /semaine /ouvrier

02 kg /semaine /ouvrier

02 kg /semaine /ouvrier

02 kg /semaine /ouvrier

V' Frais d'épargne annuel en carburant par rapport à l'allocation annuelle

Type de végétatio n

Machines en fonctionnemen t

rende ment surface effectiv e à

l'heure (ha/h)

Rendeme nt moyen en surface effective à l'heure (ha/h)

Consom- mation en

carbura nt (l/h)

Temps

de fonction nement standar d*(h)

Quantité

de carburant consommé e (l)

Prix unitaire du litre de

carbura nt(FCF A)

Coût du carburant utilisé (FCFA)

Montant du

carburant alloué par le SPJ /machinist e (FCFA)

Montant restant en principe de bons de

carburant après activité par ouvrier (FCFA)

Frais

d'épargne annuelle du SPJ par type de végétation (FCFA)

 

(1)

(2)

(3)

(4)

(5)=(3)*(4)

(6)

(7)=(5)*(6)

(8)

(9)=(8) -(7)

(10)=(9)*5*52

Basse

STIHL FS 80

0,008

0,104

0,166

02

0,332

569

189

5000

4811

1 247 310

STIHL FS 200

0,286

0,127

0,254

145

4855

KOMATSU BCZ2602DL

0,019

0,24

0,48

274

4726

Moyenne

STIHL FS 80

0,035

0,033

0,291

0,582

332

4668

1 217 060

STIHL FS 200

0,034

0,291

0,582

332

4668

KOMATSU BCZ2602DL

0,03

0,257

0,514

293

4707

Haute

STIHL FS 80

0,107

0,056

0,412

0,824

469

4531

1 205 100

STIHL FS 200

0,021

0,275

0,55

313

4687

KOMATSU BCZ2602DL

0,041

0,275

0,55

313

4687

Total 3 669 470

(*) AAVIM (1979) propose comme temps de fonctionnement effectif journalier des débroussailleuses (2h) pour une durée de vie de 10 ans.

Annexe 9: Fiches d'Ordre de Réparation et d'entretien

A. Ordre de réparation (RECTO)

TRAVAUX N° :

MACHINE : N° ..

MARQUE : MODELE : N° DE SERIE : DATE D'ENTREE : DEMANDÉ POUR LE : .

TRAVAIL COMMENCÉ LE .à

TRAVAIL TERMINÉ LE à

NATURE DES TRAVAUX A EFFECTUER :

SIGNATURE

DATE

TRAVAUX EFFECTUÉ

TEMPS PASSÉ

NOM ET PRENOM DU MECANICIEN

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

VERIFICATION ET ESSAIS :

SIGNATURE

1) Ordre de réparation (VERSO Type 1)

DEMANDE DE PIECES

DESIGNATION

QUAN-

VISA DU

RETI-

RENDUS

VISA MA-

 

TITÉ

RESPON-

PIECE

RÉE

Rép.

REBUT

GASIN

 
 

SABLE

 

PAR

 
 
 

FRAIS :

CLASSEMENT

PIECES :

MAIN D'OEUVRE

SERVICE EXTERIEURS :

DATES

SIGNATURE

DIVERS

TOTAL

Rép.= Réparable

2) Ordre de réparation (VERSO Type 2)

DEMANDE DE PIECES

DESIGNATION

QUAN- TITÉ

VISA DU RESPON- SABLE

N° PIECE

RETI- RÉE PAR

RENDUS

VISA MAGASIN

Rép.

REBUT

 
 

SIGNATURE DU CHEF D'ATELIER OU DU CHEF D'EQUIPE

 

SIGNATURE DU MECANICIEN

 
 

SIGNATURE DU MAGASINIER

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

FRAIS :

 

CLASSEMENT

 

PIECES :

MAIN D'OEUVRE

 

DATES

SERVICE EXTERIEURS :

 

SIGNATURE

 

DIVERS

 

TOTAL

 

Rép.= Réparable

SORTIE LE :

ENTREE LE :

FRAIS

COMPTEUR

O.R. N°

TRAVAUX EFFECTUES

DATE D'ACHAT :

PROVENANCE :

O.R.= ORDRE DE REPARATTION

B. Fiche d'entretien de machine

FICHE D'ENTRETIEN DE MACHINE

MACHINE :

 

 

SERVICE DES PARCS ET JARDINS

 
 
 
 
 
 

MARQUE :

MODELE :

 

N° DE SERIE :

 
 
 
 
 
 
 
 
 

v Fiche de compte rendu hebdomadaire

COMPTE RENDU HEBDOMADAIRE D'ATELIER

Pour la semaine du

au ..

CHEF D'ATELIER

O.R. N°

MACHINE

RESUME DES REPARATIONS EFFECTUEES

DATE D'ENTREE

DATE SORTIE

DATE SORTIE PREVUE

OBSERVATIONS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

O.R. = ORDRE DE REPARATION

Annexe 10 : Fiche d'évaluation et de programmation des opérations

(1)

Types d'opération

(2)

Surface total à parcourir sur le terrain avec la machine (ha)

(3)

Capacité au champ : (ha) / h

(4)

Nombre d'heure de travail allouée par jour (h/j)

(5)

Surface de travail effectuée par jour (m2)

(Col.3*Col.4)

(6)

Nombre de jour à allouer pour ladite opération

(Col.2 / Col.5)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Nombre de jours de travail = S × ( C× T)

Avec : S = surface total à parcourir (ha) ; C = la Capacité au champ (ha/h) ; T = Temps alloué par jour pour l'activité (h/ha).

1






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