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Contribution à  l'amélioration du système de gestion des machines paysagistes au service des parcs et jardins de la communauté urbaine de Yaoundé: cas des débroussailleuses

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par Patrick TEFOUET TONLIO
Université de Dschang - Ingénieur agronome 2010
  

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2.3 Performances Techniques des Débroussaileuses Portées à Bras

La performance technique d'une machine représente encore en d'autre terme la capacité de ladite machine à effectuer une tâche bien précise. La détermination des performances techniques effective d'une machine permet à l'opérateur :

· d'avoir une idée sur les rendements de la machine et d'ensuite les optimiser,

· de maintenir sa machine en bon état par les différents entretiens et maintenances,

· de rallonger sa durée de vie et d'amortir aisément sa machine.

Edwards (2001) dans l'estimation des capacités au champ des machines agricoles (paysagistes) relève que la performance de la machine est constituée de la vitesse d'accomplissement des opérations et de la qualité du travail effectué. Elle s'exprime beaucoup plus en (quantité/temps) et la plupart des performances des machines agricoles se reportent en (surface/heure). Ces performances des machines sont appelées capacités des machines. Une gestion agricole efficiente nécessite une bonne estimation de la capacité des machines lors des prévisions de leur achat afin d'optimiser leur utilisation future. La connaissance des capacités des machines facilite la sélection des puissances ou d'équipements pour la réalisation à temps des opérations et permettant ainsi d'éviter de commander des machines en surnombre.

Pour Hermiteau (2002), la performance est l'appréciation du résultat obtenu dans un domaine précis par rapport à une référence ou un objectif fixé. Elle se mesure selon deux critères complémentaires : l'efficacité et l'efficience. Pour l'efficacité, il est question de savoir si les activités permettent d'atteindre les objectifs assignés. Tandis que l'efficience permet de savoir si les ressources (naturelles, humaines et matérielles) utilisées pour atteindre ces résultats sont exploitées de façon optimale.

Le même auteur propose un instrument servant à fournir des indications, souvent exprimé à partir d'une expression algébrique de différents paramètres nommé indicateur de performance. De ce fait, les indicateurs de performance permettent de mesurer le degré d'atteinte des objectifs. On distingue pour ce faire : la vitesse d'accomplissement des opérations, le temps de fonctionnement effectif, la consommation en combustible, la qualité du travail, la capacité théorique et la capacité réelle.

t

ô = (2.1)

eff

fonc eff S

u

où :

ôfonc eff = Temps de fonctionnement effectif à l'hectare (h/ha).

teff = Temps moyen effectif (h)

su = Surface par unité de débroussailleuse (ha).

Qcar (2.2)

t eff

Qcar

Q = ou

con S

u

où :

Qcon = Consommation de combustible par heure et par hectare (l/ha) ou (l/h)

teff = Temps moyen effectif (h)

Qcar = Quantité de combustible consommée (l)

su = Surface par unité de débroussailleuse (ha). 2.4 Coût D'utilisation des Machines Agricoles

Selon Molenhuis (2007), dans une exploitation agricole, les coûts des machines représentent une partie significative des investissements. Si le capital investi dans une machine devra être utilisé efficacement, cette machine doit être utilisée au-delà d'un certain rendement. D'où un bon gestionnaire doit contrôler la machine et le coût de la machine par unité de travail fourni. Il doit, en principe savoir prendre des décisions concernant l'acquisition des machines et leur amortissement. Toutes ces décisions pour qu'elles soient exactes doivent faire l'objet d'estimation des différents coûts.

Les coûts des machines agricoles sont divisés en deux catégories : les coûts fixes annuels qui concernent directement l'utilisation de la machine et les coûts de fonctionnement qui sont liés à la manière d'utilisation de la machine (Edwards, 2001).

2.4.1 Coûts fixes

Les coûts fixes sont les coûts qui ne changent pas pendant que la machine est utilisée. Ils représentent à eux seuls près de 64% du coût total. Toutefois, ces coûts par unité de travail réalisé chutent à mesure que les heures, la superficie augmentent par an. Les travaux de Wendell (1975) révèlent qu'ils sont constitués de :

· l'amortissement de la machine,

· l'intérêt du capital,

· les taxes et l'assurance,

· les frais d'entretien et de réparation,

· l'abri.

En ce qui concerne l'amortissement de la machine ; selon Tissot (1990), il peut être défini comme la somme mise de côté chaque année en vue de pourvoir au remplacement de la machine. Le calcul de l'amortissement tel que défini ici se base sur quatre termes :

· la valeur d'achat de la machine,


· le taux d'actualisation,

· la valeur de revente de la machine,

· l'amortissement.

A. La valeur d'achat de la machine (Va)

On utilise soit le prix d'achat s'il est connu, remise et taxes comprises, soit une moyenne des prix pratiqués par les revendeurs.

B. Le taux d'actualisation (ai)

L'actualisation permet de comparer des valeurs monétaires s'appliquant à des époques différentes. Le taux d'actualisation à appliquer à la valeur de la machine combine un facteur d'érosion monétaire et un facteur de progrès techniques. La valeur actualisée d'une machine correspond donc à la valeur d'une machine ayant les mêmes fonctions, la même capacité et les améliorations techniques introduites au cours du temps.

C. La valeur de revente (Vr)

La valeur de revente est estimée sur la base d'une fraction de la valeur actualisée de la machine à la fin de la durée d'amortissement, ce coefficient est fonction du type de machine. Il est estimé sur la base de valeurs résiduelles moyennes du matériel agricole usagé, en bon état, avec un équipement standard, qui a été normalement utilisé.

Tissot (1990) note de plus que « les prix pratiqués pour les machines d'occasion usagées sont généralement entre 10 et 20 % de la valeur d'achat actualisée» mais «qu'il est évident qu'il existe beaucoup d'exceptions à cette règle, notamment en matériel de travail du sol, où peu de machines trouvent un second propriétaire ». La valeur de revente est définie comme suit :

x

v va n

= ×

r 100

(2.3)

 

Avec :

Vr = valeur de revente (FCFA)

Van = valeur actualisée à la fin de la durée d'amortissement (FCFA)

x = coefficient de la valeur résiduelle en fonction du type de machine (%)

D. L'amortissement et annuitéSelon Mohamed (2007), les amortissements sont calculés sur la base du taux d'amortissement (Ta) dont la formule est :

100

T = (2.4)

v

a D

Où Ta = Taux d'amortissement ;

Dv = Durée de vie (années).

L'annuité d'amortissement est le montant à amortir sur l'année. Elle se calcule de la façon suivante :

a V o T a

= × (2.5)

Où : a = annuité

Vo= Prix initial (FCFA) ; Ta = Taux d'amortissement

E. L'Intérêt du capital

En investissant des capitaux dans l'acquisition d'une machine, l'exploitant se prive du revenu qu'ils lui procureraient s'il les plaçait ailleurs. Dans ce cas, l'intérêt n'est pas payé, mais il doit être inclus dans le coût d'utilisation annuel au titre de manque à gagner.

Si jamais l'exploitant a acheté la machine au moyen de capitaux empruntés, il doit payer chaque année à l'organisme de crédit un intérêt sur la somme restante à rembourser. Ce dernier constitue alors un élément réellement payé.

Les deux éléments du calcul à définir sont donc le choix du taux d'intérêt et le montant auquel il s'applique. Tissot (1990) suggère de choisir comme taux d'intérêt celui du taux de placement de l'argent et comme montant sur lequel il s'applique, la valeur du solde restant dû.

La charge de l'intérêt se formule donc comme suit :

Ii

=

ô

va 1

( )

i 1

-

(2.6)

 
 
 

100

n

 

Où :

Ii = charge annuelle de l'intérêt (FCFA) ôi = taux d'intérêt annuel (%)

Va = valeur d'achat de la machine (FCFA) n = durée d'amortissement (année)

i = année de calcul

F. Les taxes et les assurances

Dans son modèle, Tissot (1990) inclut les taxes et les assurances. « Les charges d'assurance concernent surtout l'assurance incendie et la responsabilité civile ». Il est bon de considérer que le montant des taxes et assurances directement lié à l'emploi de la «débroussailleuse» sont nuls Puisque les taxes liées à l'utilisation de la débroussailleuse sont prélevées dore et déjà :

· dans le salaire brut des ouvriers du SPJ,

· à l'achat d'une débroussailleuse par le vendeur dans le prix de vente. L'assurance directement liée à l'utilisation des débroussailleuses est nulle parce que l'employeur assure ses employés.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire