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Contribution à  l'amélioration du système de gestion des machines paysagistes au service des parcs et jardins de la communauté urbaine de Yaoundé: cas des débroussailleuses

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par Patrick TEFOUET TONLIO
Université de Dschang - Ingénieur agronome 2010
  

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3.1.2 Végétation et faune

A. Végétation

Depuis 1970, l'espace de la région est littéralement envahi par une plante parasite, l'eupatoire Chromolaena odorata L., anciennement Eupatorium odoratum, que l'on rencontre aussi bien sur les jachères qu'en bordure des pistes. Suite à leur dégradation, les milieux particuliers comme les raphiales retranchées dans les marécages ou les zones hydromorphes paraissent comme les derniers retranchements d'une végétation naturelle

malmenée par l'occupation humaine. De plus, l'accroissement de la densité des constructions urbaines consécutives à l'expansion périphérique de la ville est lui-même porteuse de problèmes de pollution, d'encombrement des cours d'eaux transformés en égouts, de pollution des nappes phréatiques, de déboisement pour les besoins de bois de chauffe (Letouzey, 1986).

B. La faune

La faune de la zone a subi, au même titre que son habitat forestier, un appauvrissement qualitatif et quantitatif. Les grands pachydermes ont tous disparu. Les bêtes moins imposantes, comme la gazelle et les biches, sont pratiquement exterminées. On ne parle plus des gorilles et autres grands singes qu'en termes de souvenirs d'un passé à la fois récent et révolu. En revanche, les petits rongeurs et insectes divers sont devenus les plus remarquables éléments de la faune. Les espèces les plus rencontrées sont le céphalophe, l'aulacode, l'arthérure et le rat de Gambie. Avec l'expansion de l'agglomération urbaine, les bêtes domestiques ou d'élevage prennent le relais dans un environnement où ne survivent que celles que l'homme a choisi. Dans ce dernier cas de figure, on retrouve les rats, les souris, les cafards et les moustiques dont la présence en surabondance de certaines variétés relève d'une sélection anthropique bien souvent involontaire.

3.1.3 Climatologie

A. La température, le vent et l'humidité de l'air

Selon IRAD (2009), la température de la région de Yaoundé varie de 18°C à 28°C en saison de pluie et de 16°C à 31°C en saison sèche. La température moyenne annuelle est alors comprise entre 17°C et 30°C. Les vents sont rarement violents, sauf dans les cas de tornades accompagnées de bourrasques. L'amplitude thermique annuelle est relativement faible, et est de 9°C à Yaoundé. Les valeurs de l'humidité de l'air montrent que les variations des maxima d'humidité de l'air sont très faibles au cours des cinq dernières années (2003-2007) et sont proches de la saturation (100%). Le nombre de mois secs au sens de Bagnouls et Gaussen (1953) varie de 1 à 3. L'observation des données thermiques disponibles pour la région d'étude montre que les variations moyennes mensuelles sont dépendantes des maximales. C'est en fin de la grande saison sèche (février) que l'on observe leurs valeurs maximales (27°C). Celles-ci décroissent jusqu'au mois d'août et recommencent à croitre jusqu'en fin d'année.

B. Les précipitations

La région de Yaoundé appartient au climat Équatorial Guinéen (Moby-Etia, 1979), sous-type Sub-équatorial (Trochain, 1976) à quatre saisons : deux pluvieuses et deux sèches :

1) une grande saison sèche qui va de novembre à février,

2) une petite saison des pluies qui se situe entre mars et juin,

3) une petite saison sèche de juin à août et,

4) une grande saison des pluies allant de fin août à mi-novembre.

Le nombre de mois humides au sens de Bagnouls et Gaussen (1953) varie de un à quatre. D'après le (Tableau 3.1), il tombe 1495.3 mm de pluie par an pour la ville de Yaoundé.

Tableau 3.1: Précipitations et températures moyennes de Yaoundé de 2003 à 2009

Mois

Précipitations (mm)

Températures (°c)

Janvier

12.6

26

Février

29

27

Mars

122.6

26.5

Avril

161

26.3

Mai

194.9

25.6

Juin

148.9

25.1

Juillet

84.7

24.9

Aout

116.2

24.8

Septembre

226.5

25.1

Octobre

272.6

25.6

Novembre

110.1

26.2

Décembre

16.2

26.1

Total annuel

1495.3

 

Source : IRAD (2009)

 
 

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