1.3. Géologie
Les formations géologiques qui
affleurent sur l'UFE GOUONGO sont du précambrien inférieur. Le
massif du Chaillu est un immense batholite de granite fortement
érodé sur laquelle flottent quelques roches métamorphiques
épargnées par la granitisation (ItsouaMadzou, 1998).
1.4. Pédologie
Les sols du massif du Chaillu résultent essentiellement
de la décomposition des roches acides (granites). Ce sont des sols
pauvres en bases échangeables et en phosphates assimilables. Ils sont
profonds avec une épaisseur de 3 à 4 mètres, sauf sur les
pentes. La pauvreté de ces sols en sels minéraux et leur
acidité (pH variant entre 6,6 et 5,1) est provoquée par l'action
conjuguée de l'eau de pluie et de la chaleur.
Du point de vue textural, ces sols sont
caractérisés par une teneur en argile et en limon de l'ordre de
50 % et une teneur en sable grossier d'environ 30 %. Le rapport C/N varie entre
13 et 22, ce qui lui donne un bon pouvoir de rétention d'eau.
Ces sols sont caractérisés par une
végétation savanicole à Hyparrhenia diplandra,
Hymenocardia acida et forestière à Aucoumea
klaineana (Okoumé) et Uapaca guineensis, (Koubouana &
Nsongola, 2007).
1.5. Relief
Le relief du chaillu est caractérisé par une
chaîne de montagnes basses dont l'altitude varie entre 400 et 800 m et
certaines ont des pentes fortes jusqu'à 70% et d'autres subalpines. Dans
l'UFE GOUONGO, les zones de haut relief sont localisées entre les
villages Kingani et Léfoutou, avec une altitude dépassant 600
m.
1.6. Hydrographie
L'hydrographie de l'UFE GOUONGO s'organise autour des
rivières Gouongo, Louessé, Gnimi et Mpoukou et leurs affluents.
Les cours d'eau Kikoula, lihouba, la Gnimi se jettent dans la
Louessé.
1.7. Végétation
Dans l'UFE GOUONGO, lors d'une étude
préliminaire de la végétation, Koubouana & Nsongola
(2007) ont noté quatre types de strates végétatives. En
effet, L'UFE est couverte d'un important massif forestier constitué
essentiellement de la forêt dense sempervirente, de la forêt
marécageuse, de recrûs forestiers dus à l'agriculture
itinérante sur brûlis et de la savane (Koubouana & Nsongola,
2007).
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