UNIVERSITE DE GOMA
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B.P : 204 GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
LE COUT DE PRODUCTION ET RENTABILITE DANS UNE SOCIETE
INDUSTRIELLE : « CAS DE BON MARCHE DE 2010 à 2011»
·
Par KASEREKA KANYAMA Serge
Travail de fin de cycle présenté en
vue de l'Obtention du titre de Gradué en Sciences Economiques et de
Gestion
Directeur : Ass. Eric NDAMIYEHE NDAGIJIMANA
Année Académique 2011 - 2012
0. INTRODUCTION
0.1.
Problématique
La performance d'une société ou d'une entreprise
ne sera effective que si elle soit organisée et gérée son
patrimoine, la production aux yeux de la plupart constitue la pierre angulaire
d'une économie.
Aussi la société ou l'entreprise qui doit
chercher les moyens nécessaires pour réduire ses coûts et
augmenter au tant que possible ses profits base de sa croissance et de sa
rentabilité. Les formules les plus performantes de gestion sont
recherchées par les entreprises poussées par l'esprit de
concurrence et celui de gagner le monopole du marché.
Pour devoir y parvenir un système de gestion bien
organisé est indispensable pour piloter les activités de
l'entreprise et aboutir à la croissance de gain et la
rentabilité recherchée.
Une organisation d'un système de gestion dans une
entreprise permet de déterminer les coûts de production de
produits finis fabriqués.
La gestion nous assure que les ressources de matières
premières seront obtenues à moindre coût et à temps
opportun et qu'elles seront effectuées à des actifs circulants
qui constituent à la réalisation des objectifs de l'entreprise
d'une manière générale; l'on constante souvent que les
industriels locaux n'ont pas encore compris l' importance de la tenue d'une
comptabilité au sein de leurs entreprises cela se justifie par le fait
qu'ils assimilent la comptabilité au simple contrôle des
mouvements de stocks et de la situation de caisse il s'avère qu'avec le
temps surgissent des problèmes de gestion difficiles à
résoudre. Les industriels de la ville de Goma n'ont sûrement pas
échappé à ce problème évoqué
ci-haut ; c'est dans ce cadre que nous nous sommes
intéressés a l'établissement "bon-marche" transformant
les grains de mais en semoule qu'il écoule à Goma et en dehors de
la ville.
Notre préoccupation est de savoir sur quelle base elle
forme son cout de production et la rentabilité Pour y arriver nous
parton de la question principale suivante :
- Quelles ont été les rentabilités
économiques et financières de l'établissement étant
donné le coût de production pendant la période
d'étude ?
- Au regard de l'analyse de différents ratios peut-on
parler de la solvabilité de l'établissement "Bon
marché" ?
0.2. Hypothèse du
travail
L'hypothèse, nous la définissons comme
étant une réponse provisoire aux questions posées dans la
problématique.
L'hypothèse est une affirmation ou une réponse
provisoire concernant la réalité entre deux ou plusieurs
variables1(*).
Elle est une proposition d'explication, une tentative
d'explicative des faits, des solutions à envisager ou à anticiper
aux problèmes posés.
C'est une observation anticipée, un fait probable, une
intension qu'il faut documenter par le fait avant de l'accepter comme vraie.
Ainsi, eu égard à tout ce qui
précède la proposition de réponse à la question
posée dans la problématique peut être formulée de la
manière suivante :
- L'évolution de la rentabilité
économique et financière serait positive ;
- L'établissement "Bon marché" jouissant d'une
gestion rigoureuse des ratios de rentabilité seraient positifs.
0.3.
OBJECTIFS DU TRAVAIL
Ce présent travail poursuit les objectifs
suivants :
- S'assurer de l'évolution des productions de produit
fini de l'établissement "Bon Marché" sur le
marché ;
- S'assurer que les différentes composantes des ratios
seraient non seulement ratios de structuré financière mais aussi
de trésorerie ; rotation et rentabilité.
0.4. Choix et
intérêt du sujet
a) Choix
Par ce travail que nous voulons aborder d'abord la
démarche scientifique sur base de laquelle, il est élabore
présente des enjeux non moindres dans la mesure où il
suggère des règles de gestion convenables qui puissent permettre
la revitalisation de cette société privée.
b) intérêt du
sujet
Notre étude contribue à dénoncer les
limites avec lesquelles l'établissement Bon Marché gère
ses productions pour maximiser le profit et recettes. Ainsi, ces
résultats peuvent servir de banque des données susceptibles
d'être utilisées pour la redynamisation des entreprises.
0.5.
METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
La méthodologie peut se définir comme
étant l'étude de bon usage des méthodes et techniques. Il
ne suffit pas de les connaitre, encore faut-il savoir les utiliser comme il se
doit, c'est-à-dire savoir comment les adapter, le plus rigoureusement
possible, d'une part à l'objet précis de la recherche ou de
l'étude envisagée, et d'autre part aux objectifs poursuivis.
Autrement dit, les méthodes et techniques retenues dans
une recherche donnée doivent être les plus aptes à rendre
compte du sujet étudié et à mener le chercheur vers les
buts qu'il s'est fixé en termes d'aboutissement de son travail. Il est
inutile de préciser que cela doit faire l'objet de justification et
d'argumentations serrées de la part du chercheur : pourquoi choisir
telle méthode, telles techniques, tels instruments.2(*)
A. Les Méthodes
v Méthode inductive : c'est une méthode de
raisonnement et d'analyse qui va du particulier au général.
En plus de la méthode précédente nous
avons aussi utilisé les méthodes ci-après.
v Méthode historico-comparative : elle nous a
aidé de comparer dans le temps les variables étudies afin de
dégager leurs caractéristiques propres.
v Méthode descriptive : elle va-nous permettre de
décrire et d'observer les activités et le fonctionnement par
l'exportation.
v Méthode statistique : elle nous a aidés
de mesurer des variations étudiées et à
l'interpréter.
B. Techniques de récolte des
données
Les techniques représentent les étapes
d'opérations limitées, liées à des pratiques
concrètes adaptées à un but définit. Elles ne sont
que des outils mis à la disposition de la recherche et organisées
dans ce but.
C'est un moyen précis pour atteindre un résultat
partiel, à un niveau et à un moment précis de la
recherche. Cette atteinte de résultat est directe et relève du
concret, du fait observé, de l'étape pratique et
limitée.
Les techniques sont, en ce sens, des moyens dont on se sert
pour couvrir des étapes d'opérations imitées (alors que la
méthode est plus de l'ordre de la conception globale coordonnant
plusieurs techniques). Ce sont des outils momentanés, conjoncturels et
limités dans le processus de la recherche.
Quant à nous, la technique documentaire, qui va nous
permettre de récolter les données dans des différents
rapports de la société industrielle Bon Marché et la
technique de questionnaire que nous allons soumettre au chef chargé de
l'exportation et au comptable-financier de la société Bon
Marché afin de clarifier des réalisations ou la situation de
leurs activités ou transactions.
0.6. DELIMITATION DU
SUJET
Tout travail scientifique s'avère indispensable de le
délimiter dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, nous allons
couvrir la période allant de 2009 à 2011. Dans l'espace, nous
allons limiter notre champ d'étude à l'établissement Bon
Marché dans la ville de Goma.
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
A part l'introduction et la conclusion, notre travail est
composé de trois chapitres :
- Le premier traitera sur le cadre théorique et
conceptuel de l'étude,
- Le deuxième parlera sur la présentation de la
société industrielle Bon Marché;
- Le dernier donnera la présentation le traitement et
l'interprétation des résultats.
Chapitre Premier :
CADRE THEORIQUE ET L'ETUDE DE LA RENTABILITE
Ce chapitre décrit
les concepts clés du travail. Nous parlerons de la notion sur le
coût de production ; la rentabilité et société
industrielle.
I.1. LE COUT DE
PRODUCTION
Un cout est défini comme étant un montant des
charges ou des dépenses nécessaires ou associer a l'acquisition
ou a la production d'un bien ou d'un service3(*). La production est défini par le dictionnaire
usuel comme une action de production ce qui est produit la production du sol
Il peut être définit encore comme étant un
ensemble des charge relatives un facteur de production des biens et services a
un stade active4(*)
I.1.1. Types de couts
D' habitude, on classe les coûts suivant quatre
types5(*) :
a. Type de coûts suivant leur
objet :
Ø les coûts fonctionnels : ils se rapportent
soit à une fonction générale, de l'entreprise
(approvisionnement, production, vent, administration, finances....), soit
à certaines parties de l'entreprise (magasin, ateliers, service)
Ø les coûts opérationnels : ils se
rapportent soit à une opération déterminée (usage
montage) soit à un produit particulier.
b. Type de coûts suivant leur stade
d'élaboration d'un produit :
Ø le coût d'achat : il est constitué
de tout ce qu'a coûté l'élément pour lequel il est
calculé, jusqu' à son entrée au magasin ou sa mise en
état d'utilisation
Ø le coût de production : il comprend le
coût d'achat majore de toutes les charges directes et indirectes de
production jusqu'au stade qui procède immédiatement celui de la
vente.
Ø Le coût de distribution n'exclut pas le
coût de production des produits vendus ou le coût d'achat des
marchandises vendues. Il n'est constitue que des rémunérations
des vendeurs, de consommations, des intermédiaires, des frais de
stockage, d'expédition de la publicité etc.
c. Type de coûts suivant la période des
calcules :
Ø les coûts réels : ils sont
calculés à partir des dépenses réelles, pour une
période révolue
Ø les coûts préétablis :
Cette méthode consiste à compartimenter les
mouvements de valeurs à l'aide des coûts calculés à
l'avance et enregistrer les écarts résultant de la
différence entre les valeurs ainsi dégagées et les valeurs
réelles données par la comptabilité
d. Type des coûts suivant leur relation avec le
volume de vents ou production :
Ø les coûts variables : ce sont les
coûts composés des charges régulées variables en
fonction de l'activité, cette va variable peut être
proportionnelle ou non ils peuvent être direct ou indirect parmi ce frais
on range généralement : les consommations de force matrice
air comprimé, d'eau, de gaz des dépenses des petits
outillages
Ø les coûts fixes : sont ceux qui sont,
indépendants tout au moins à coûts terme des vents ou de la
production considère c'est-à-dire
Qui restent content quelque soit le volume de vente ou de
production les coûts fixes peuvent être directs ou indirects.
En ce qui concerne les coûts de produits d'entreprise de
production ou de transformation on distingue en particulier en CAE.
Le coût de production :
représente tout ce qu'ont coûté les produits
semi-ouvrés ou finis ou le service crée par l'entreprise
c'est-à-dire le coût de matières, fournitures et services
consommés et d'autres coûts stade qui précède
immédiatement leur stockage et/ou leur vente.
Le coût de revient: un terme qui, a
remplacé le terme traditionnel prix de revient, des produits vendus qui,
outre les coûts de produit en stocks, incluent une quote-part
approprié de charges hors production, soit généralement
financières et des charges de recherche et développement
administration et distribuions.
I.1.2. Une entreprise industrielle
Dans une entreprise industrielle, comme il ya une fonction de
la production, il y a aussi quatre coûts
hiérarchisés :
ü Le coût d'achat
ü Le coût de production
ü Le coût de distribution
ü Le coût de revient
Schéma n°1 : détermination du prix de
revient dans une entreprise industrielle
ANALYSE
CD
COUT HORS PRODUCTIION
CI
CI
CAM
CPP
Elément Suppletif
P R
CI= charge incorporable
CI= charge indirecte
CD= charge directe
PR= prix de revient
NB : activité industrielle ou
commerciale d' une entreprise ne peut être réalisée sans
l'aide d' activités annexes complémentaires, essentiellement l'
activité administrative et financière qui sont des fonctions
auxiliaire aux fonctions principales.
Le coût de production est un coût cumulé
(compose des charges et provient à la fois du coût des
matières mise en oeuvre et de la fonction de production.
I.2. CONSIDERATIONS SUR LA RENTABILITE
L'étude de la rentabilité doit être
envisagée en trois temps : rentabilité d'exploitation,
rentabilité économique et rentabilité financière.
Les ratios de rentabilité mesurent les résultats par rapport
à l'activité (rentabilité d'exploitation) et aux moyens
économiques (rentabilité économique) ou
financière.
I.2.1. Analyse de la rentabilité d'exploitation6(*)
La rentabilité d'exploitation permet d'apprécier
l'importance relative des produits et des charges concourants à la
formation du résultat.
1. Ratio de marge commerciale (entreprise
commerciale)
L'examen de ce ratio conduit à :
v L'appréciation de la stratégie commerciale de
l'entreprise ;
v L'appréciation de l'influence des contraintes du
marché et de la politique du prix de vente.
2. Ratio de valeur ajoutée
Ce ratio est l'instrument de mesure du degré
d'intégration d'une entreprise. Il permet d'établir une
distinction entre le coût des facteurs de production externes et ceux que
l'entreprise a elle-même mise en oeuvre (valeur ajoutée).
Son évolution permet d'apprécier la
stratégie de l'entreprise. Sur affaiblissement peut signifier un recours
plus massifs à la sous-traitance ou un gaspillage dans l'utilisation des
facteurs de productions externes.
Les deux constituants essentiels de la valeur ajoutée
sont les charges du personnel et les dotations aux amortissements et
provisions.
3. Ratio de l'excèdent brut
d'exploitation.
Il mesure le niveau relatif du résultat,
indépendamment de la politique financière, de l'indice de la
fiscalité et de l'incidence des éléments exceptionnels et
de la politique d'investissement.
Une amélioration de ce ratio tranche une augmentation
de la productivité, si elle n'est pas la simple conséquence d'un
accroissement du taux de marge brute. Une chute de ce ration (ou celui de la
valeur ajoutée) face à un taux de marge brute stable,
témoigne d'un alourdissement relatif des coûts d'exploitation.
Les principaux ratios de mesure de rentabilité d'exploitation :
? Taux de marge commerciale
? Taux de la valeur ajoutée
? Taux d'excèdent brut d'exploitation
I.2.2. Analyse de la rentabilité économique
Le gestionnaire veut connaitre dans quelle mesure les actif
économiques engagés (au capitaux investis) sont rentables7(*).
La rentable économique est indépendante de la
structure de financement de l'entreprise car le résultat d'exploitation
est indépendant de la manière dont est financée
l'entreprise
La rentabilité économique correspond à la
rentabilité de l'investissement productif. En Anglais, elle prend
l'appellation « Return on investissement, ROI ».
Le ratio de rentabilité économique,
appelé aussi rentabilité des capitaux investis (ROI) traduit la
capacité bénéficiaire de l'entreprise en neutralisant la
rémunération du capital investi, qu'il s'agisse de fonds de tiers
vu que les charges financières influencent le calcul de l'impôt,
la rentabilité économique se calcule avant impôt.
Déterminé avant charges financières, le
ROI constitue un bon indicateur de comparaison entre des entreprises du
même secteur, dans la mesure où il élimine toutes les
distorsions qui résulteraient de la rémunération
différente attribuée aux fons propres et aux fonds de tiers.
Le ROI brut résulte de trois types distincts
d'activités : activité d'exploitation, financière et
exceptionnelle : En distinguant ces différents facteurs
manière explicitée, on peut apprécier l'importance de
l'évolution de chacun d'entre eux. L'objectif poursuivi est de montrer
l'impact du résultat d'exploitation, du résultat
financière et du résultat exceptionnel sur la rentabilité
économique.
En principe et pour une bonne gestion, il est bon que le
résultat d'exploitation amortissement occupe une part importance du
ROI. Les déterminants de la rentabilité de l'actif total sont
obtenus de la manière suivante :
Ce ration indique ou permet de composer la part investie
dans les actifs immobilisés ainsi que ceux circulants par rapport au
résultat obtenu avant déduction des charges financières et
de l'impôt.
Ainsi,
Ce dernier ratio (ROI net) permet de mesurer ou de comparer
l'investissement réalisé dans les actifs immobilisés au
résultat réalisé avant payement de l'impôt et
rémunération des fonds des tiers.
I.2.3. Analyse de la rentabilité financière
La rentabilité financière permet
d'apprécier le taux d'investissement réalisé par le
capital à risque. Elle est mesurée par le rapport entre le
résultat net et les fonds propres. Plus le résultat net est
positif et élevé, plus la rentabilité financière
est bonne, toute chose restant égale pare ailleurs8(*).
Cependant, pris isolement, le bénéficie ne doit
pas être considéré comme un indicateur de performance des
moyens propres moins encore une variable de comparaison entre entreprise
appartenant au même secteur. La rentabilité financière se
mesure par le ratio :
Ce ratio de composer le résultat net de l'exercice
à la part apportée par les actionnaires ou les
associés.
Ce ration doit être interprété avec
précaution car :
- dans certaines entreprises familiales, les
rémunérations attribuées aux associés doivent
être considérées conjointement au bénéfice
net pour appréhender la rentabilité globale des capitaux investis
par les actionnaires ;
- la sous-évaluation de certains postes de l'actif peut
influencer le ratio ;
- une modification significative de la composition des
capitaux propres, par exemple une augmentation du capital en cours de
l'exercice peut entraîner la modification subite du ratio ;
- contrairement à la rentabilité de l'actif, la
rentabilité des capitaux propres dépend fortement de la situation
financière (rapport cap. Propres, fonds de tiers) de l'entreprise
qu'entraîne en effet de levier plus ou moins important.
I.2.4. Importance de la rentabilité
Pour G. DEPALLENS9(*), le concept rentabilité de l'entreprise est la
mesure de la rémunération des apporteurs des capitaux,
propriétaire de l'entreprise. Dans le sens le plus large, la
rentabilité exprime le rapport entre l'évaluation du
résultat de l'entreprise pendant une période de
référence exprimé en terme monétaire des moyens mis
en oeuvre pendant cette période pour obtenir ce résultat.
Aussi la rentabilité est entendue comme étant la
capacité d'un capital placé ou investi à procurer des
revenus exprimé en terme financier10(*).
Ainsi compris, la rentabilité est importante pour un
investisseur.
A cela, il faut citer à titre illustratif un certain
nombre de points de vue :
- pour les fournisseurs, la rentabilité constitue une
garantie de solvabilité, de sécurité, ...
- pour les actionnaires, elle est source des dividendes pour
un investissement en capital ;
- pour l'entrepreneur, elle est considérée comme
un instrument de mesure de la performance de la gestion ;
- pour le personnel de l'entreprise, elle est garantie pour la
rémunération.
I.2.5. Eléments de la rentabilité
Plusieurs éléments contribuent à
l'appréciation de la rentabilité d'une entreprise. Il s'agit
notamment :
1. Le chiffre d'affaires
Il est le moment des ventes des biens et services
réalisé par l'entreprise avec les tiers dans l'exercice de son
acticité11(*). Il
est le premier élément utilisé dans l'approche du
dynamisme commercial de l'entreprise.
Le chiffre d'affaires est un facteur essentiel dans toute
analyse plus précise de composante de la rentabilité. En effet,
il favorise la recherche du taux de profit et de la vitesse de circulation du
capital ; ce qui explique l'évolution de la rentabilité.
Dès lors, la rentabilité des capitaux
résulte de l'aptitude à vendre avec une marge
bénéficiaire, de la capacité d'engendrer du chiffre
d'affaire.
2. La valeur ajoutée
C'est la différence entre la valeur des biens et
services nouveaux créés par la production et la valeur des biens
et services détruits au cours de la même production,
c'est-à-dire la consommation intermédiaire.
La notion de valeur ajoutée permet de faire mieux la
comparaison entre entreprise et de mieux situer la part de l'entreprise son
importance réelle.
3. La marge brute.
C'est la différence entre le montant des ventes des
marchandises ou des services et le prix de revient12(*).
Elle est utile car elle permet aux dirigeants de l'entreprise
de comparer le coût de distribution avec ses méthodes de vente.
4. L'effet de levier
Ce concept peut s'expliquer comme un ratio qui permet de
mesurer l'effet de l'endettement sur la rentabilité lors d'une
opération d'investissement13(*).
L'effet de levier traduit le fait que la rentabilité
des capitaux propres n'est pas égale à la rentabilité
économique de l'entreprise en raison de l'endettement contracté
par celle -ci. Il est donné par le rapport.
5. Cash flow
Sur le plan comptable, il est considéré comme le
surplus monétaire sécrété par l'activité
déterminée par sommation du résultat brut d'exploitation
et du hors exploitation diminué de l'impôt sur le revenu
professionnel et locatif14(*).
Le cash flow ou marge brute d'autofinancement est
considéré comme un des principaux indicateurs de
rentabilité d'une entreprise. Il est l'ensemble des fonds disponibles
pour être réinvestis dans l'entreprise. Il représente
l'ensemble des produits par l'entreprise qui resteront dans l'entreprise
instamment pour financer des nouveaux investissements. Le cash flow mesure donc
l'investissement potentiel de l'entreprise ou l'ensemble des flux
générés par l'exploitation et conservés par
l'entreprise.
6. Dividendes, bénéfices
d'exploitation et bénéfice global
Le dividende est une portion du bénéfice
revenant à toute personne qui détient les actions d'une
société.
Le bénéfice d'exploitation est trouvé en
considération du bénéfice d'exploitation normale de
l'entreprise, le bénéfice hors exploitation étant
déconsidéré. Le bénéfice global est
l'ensemble de tous les bénéfices secrétés par les
activités. Il inclut à cet effet, les bénéfices
réalisés en hors exploitation.
I.3. SOCIETE INDUSTRIEL
Le capitalisme du XXème siècle s'est construit
autours de la grande firme industrielle mais la révolution
financière des années 80 change le principe d'organisation des
firmes : alors qu'auparavant les industries cherchaient à se
protéger du risque, aujourd'hui cette couverture se retrouve dans la
diversification des actions : ce sont désormais les salariés qui
subissent les risques15(*).
I.3.1. La société
des services
Jean Fourastié, en 1946, annonçait l'ère
de la société des services. La part des emplois industriels, en
2005, était en dessous de 10%.
Pour autant le travail physique existe toujours, les objets
continuent d'ailleurs de croitre en volume. Les ouvriers sont devenus
manutentionnaires ou réparateurs : milieu artisanal plutôt
qu'industriel. Les employés ne travaillent plus aux emplois
administratifs ou au secteur public des entreprises, mais dans le commerce ou
aux services aux particuliers.
I.3.2. La société
de l'information
Définition de la société industrielle
comme une société de la connaissance, par Daniel Bell, 1973. Le
terme de nouvelle économie qui a émergé en 1990
désigne les modifications du schéma économique : la
structure de coût est modifiée. Exemple : les médicaments
sont difficiles à concevoir car il faut trouver la molécule
adaptée, en revanche le prix du médicament lui-même est
faible16(*).
L'information coûte beaucoup plus cher que le contenu
physique
les activités immatérielles sont
privilégiées.
I.3.3. La société
post-industrielle
D'autres évolutions auraient été
possibles, par exemple l'organisation de chaque secteur autour de grandes
firmes industrielles contrôlant l'ensemble de la chaîne de
production. Pourquoi cet essoufflement de la société industrielle
? Comment la mondialisation contribue à modifier les formes de la
société industrielle ?
Quelles sont les raisons pour lesquelles la régulation
de la société postindustrielle est si difficile ?
a) L'ère des ruptures :
Cinq ruptures permettent de comprendre la grande
transformation de la société :
1. La 3ème révolution industrielle :
technologies.
2. Rupture sociale : nouvelle façon de concevoir le
travail humain.
3. Révolution culturelle : éveil de
l'individualisme, remise en question du « holisme industriel ».
4. Développement des marchés financiers depuis
les années 1980.
5. Mondialisation et arrivées de la Chine et de l'Inde
dans le capitalisme mondial.
b) Une révolution
technologique :
Émergence d'une nouvelle révolution dans les
années 70 : en 69, mise au point d'Arpente, en 71
Premier microprocesseur par Intel, 76, commercialisation
d'Apple II. On parle de General Purpose Technologie (GPT) :
technologies à usages multiples, au début cela répondait
au besoin de gestion de l'information, mais s'est propagée à
l'ensemble des secteurs.
c) Une révolution sociale
La révolution informatique entraîne une nouvelle
organisation du travail, tout comme l'électricité va de paire
avec le taylorisme.
Pour autant ce n'est pas le nouveau mode d'énergie qui
crée la nouvelle organisation sociale. La nouvelle énergie
n'apporte cependant pas la démocratisation de l'accès à
celle-ci.
d) Les nouveaux principes de l'organisation du
travail
Philipe Askenazy : les objectifs de l'organisation du travail
à l'âge d'internet sont l'adaptabilité de la demande, la
réactivité, la qualité, l'optimisation du processus
productif, par les compétences humaines. Les salariés doivent
être polyvalents.
Les responsabilités sont déléguées
aux niveaux hiérarchiques inférieurs. La production est ainsi
flexible et correspond aux attentes des clients, on a raccourcit les
échelons hiérarchiques.
La diffusion de cette nouvelle organisation, partie du Japon
des années 60 avec le toyotisme, a accéléré la
production. Exemples :
- Le dactylo : le traitement de texte implique de la
concurrence redoutable, car le droit à l'erreur que permet cela rend
inutiles les qualités essentielles du dactylo. Aussi les travailleurs
qualifiés sont plus productifs, mais les moins qualifiées
deviennent inutiles, en conséquence les inégalités se sont
creusées dans les années 80 car les salaires des moins
qualifiés baissent.
- Le vendeur dans une grande librairie : il réalise
plusieurs tâches à la fois, l'organisation du travail devient plus
flexible : la même personne reçoit des informations, les fait
remonter et agit. On part du client pour remonter à la production. Mais
cela fait disparaître les niveaux intermédiaires, et le plus
souvent, les déclassent : augmentation des inégalités. De
plus, on ne peut plus faire carrière en partant du bas.
- Travail d'un employé de guichet dans une banque : 30
ans auparavant, les tâches étaient divisées : un
employé s'occupait d'une tâche A, un autre d'une tâche B
etc. Aujourd'hui un employé fait le tout, cela s'explique par
l'émergence de nouveaux principes sociaux. Cela provient d'une
volonté d'abroger les « temps morts » : l'employé doit
toujours avoir une tâche à faire, car la valeur du travail a
augmenté. En un siècle, le salaire ouvrier est multiplié
par 7. Ainsi ce n'est pas un gain de productivité, mais une augmentation
de la durée de travail.
Cela explique la montée du stresse, de la fatigue
psychique. Pour autant les causes physiques d'accidents du travail restent
importantes, qui ont augmenté de entre 15% et 30%.
e) Les contradictions du fordisme
Dès 1913, on se rend compte d'un problème
lié au Fordisme : cette organisation du travail, ennuyeuse, causait en
réaction de l'absentéisme et de la mauvaise volonté, pour
y remédier, Ford a doublé le salaire et cela a résolu le
problème et a conduit à la théorie du salaire
d'efficience.
En augmentant ceux-ci, on augmente la productivité.
Cela montre le lien entre la question économique et la question sociale
: l'ouvrier non qualifié doit devenir le plus productif possible. La
limite est atteinte lorsqu'il n'y a plus de gains de productivité et les
firmes doivent reporter cela sur les prix de vente.
Le système bloc dans les années 60 : «
productivity slow down ».
L'autre contradiction vient du fait qu'au départ les
ouvriers n'avaient aucune éducation et les syndicats ne les recrutaient
donc pas car ils se méfiaient des immigrés, en revanche les
progrès de l'éducation a changé la donne avec le temps.
Ce fut un mouvement international, c'est un fait de
génération, il marque une rupture avec les institutions comme la
famille, l'école, l'usine. Souvent interprétée comme une
poussée d'individualisme, cette révolte est
caractérisée par avoir la force collective comme moteur : la
jeunesse devient une force sociale.
C'est ensuite par l'informatique que les étudiants
auront un moyen de briser la standardisation.
f) La révolution financière
Après 1929, la bourse n'était plus aussi
légitime. Les actionnaires ne dirigeaient plus, mais des managers, de
part la taille croissante des entreprises. Celui-ci est salarié, bien
que de nos jours, un dirigeant puisse gagner 400 fois le salaire des
ouvriers.
Mais avec la révolution financière de 1980, les
managers ne sont plus salariés, ils sont également actionnaires
grâce aux stock-options. L'entreprise forme des contrats implicites pour
créer une économie de partenariat, par exemple avec la
possibilité pour les salariés de faire une carrière
interne à l'entreprise, pour les fidéliser.
Or la révolution financière a crée de la
valeur, selon Schleifer et Summers en annulant ces engagements implicites.
Ça marque le début du capitalisme actionnarial ; à
partir des années 90, on réduit la taille des entreprises, et
utilisent la sous-traitance, puis elles peuvent recommencer à grossir
avec des fusions-acquisitions.
Le capitalisme contemporain permet de démembrer la
firme industrielle. Cela a comme cause la lutte des classes, les
premières qui furent restructurées aux USA étaient les
plus syndiquées ; ainsi ça casse les collectifs ouvriers.
Mais mai 68 et les nouvelles technologies y contribuèrent : on pense
autrement l'organisation du travail.
g) La nouvelle économie du
monde :
Les affrontements entre l'Est et l'Ouest ont fait place
à l'opposition Nord-Sud, marquée par l'arrivée de la Chine
et de l'Inde dans l'économie capitaliste. La crise des pays de l'Est
s'est produite de par l'épuisement de la société
industrielle.
Mais à partir de 29, les économies
planifiées semblaient plus efficaces que les économies de
marché, mais le keynésianisme a refait penché la balance
en faveur du second dans les pays développés. En 1975 pourtant
les pays pauvres ont préféré l'économie
planifiée car le commerce international favorise ceux qui sont
déjà riches. Le protectionnisme semble une meilleure solution.
h) La première
mondialisation :
On peut comparer la mondialisation du 19ème
siècle et la notre. Les grandes puissances (UK avant, USA aujourd'hui)
se ressemblent.
La révolution des transports et de communication l'ont
préparée, tout comme fut révolutionnaire le
télégramme (1837). Deux dimensions de la mondialisation actuelle
sont en retard par rapport à la première : la migration
internationale et la globalisation financière.
En 1913, 50% de l'épargne anglaise était d'outre
mer et 10% de la population était constituée d'immigrés,
contre 3% aujourd'hui, et par ailleurs, auparavant les contrats avaient la
même valeur juridique partout. Pour autant, cette ancienne mondialisation
a conduit à l'accroissement des inégalités. Cela explique
que les pays du tiers-monde aient ensuite privilégié le
protectionnisme, qui ne fonctionne pas non plus retour sur la division
(internationale) du travail.
La théorie de Ricardo du début du 19ème
siècle fonde l'idée de division du travail, où chaque pays
ferait mieux de se spécialiser dans un secteur dans lequel il a un
avantage comparatif par rapport aux autres pays. Selon ce schéma il est
difficile de comprendre comment une nation pourrait s'appauvrir durablement,
pourtant les inégalités au cours du 19ème siècle
entre l'Inde et l'UK sont multipliées par cinq.
Si on doit choisir entre deux spécialisations, choisir
les deux est un mauvais choix, car le rendement d'échelle sera plus bas
et on est mauvais dans les deux. Considérons deux régions ;
si l'une est riche et l'autre pauvre, alors si le commerce est possible entre
les deux régions, la riche pourra devenir plus riche grâce au
nouveau marché, mais la région pauvre ne peut se
spécialiser que dans un nombre limité d'activité. Elle est
donc plus vulnérable. Cela montre ce qui s'est passé avec les
chemins de fer en France : les travailleurs ont quitté la
périphérie pour les grandes villes.
On assiste à une division du travail verticale : pour
un même produit, les différentes artiens de la fabrication seront
réparties entre différents pays. Les pays pauvres fabriquent les
produits, tandis que les pays riches les conçoivent et les
distribuent ; On vend l'image du produit : les riches se concentrent sur
l'immatériel. Un des enjeux des pays du Sud c'est de participer à
la production immatérielle.
i) La mondialisation des images :
Les images de la mondialisation sont véhiculées
aux pays pauvres. Auparavant l'éloignement revenait aussi à vivre
comme dans une époque un peu plus éloignée, mais
aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Les aspirations sont portées à
leur vue. Ça a une répercussion sur la transition
démographique qui est très rapide ; en Egypte on passe de 7
enfants par femme en 1950 à 3,4. Selon les Nations Unies, la transition
démographique sera achevée vers 2050. L'exception au
déclin de la natalité est l'Afrique, où on compte toujours
6 enfants par femme. L'explication économique à cette transition
est qu'elle se produit quand le coût d'opportunité d'élever
des enfants augmente.
Cette transition se produit alors que les conditions
matérielles n'ont pas changé, on a proposé comme
explication le modèle par la télévision du mode de vie des
femmes occidentales.
j) Les enjeux du monde à
venir :
Comment gérer un monde, en 2050, où les pauvres
seront encore plus présents, et les riches, consommeront-ils autant ?
L'Occident ne va pas garder le monopole de la
prospérité. Un monde multipolaire crée des risques de
guerre ; On peut y pallier en créant des institutions
légitimes, pour désarmer les futurs conflits.
La mondialisation est une rupture qui permet de comprendre
notre société, qui induit la désintégration
verticale de la chaîne de production, la recherche des rendements
d'échelle aiguise les rivalités. Enfin, la mondialisation permet
le décalage entre l'imaginaire collectif des sociétés de
l'information et des réalités matérielles.
L'Europe des 15 craignait la mondialisation car,
représentant 40% du commerce mondial, c'est principalement tourné
vers elle-même.
Ce commerce est horizontal alors que le commerce mondial est
vertical.
Quand on examine les échanges européens et
américains, on s'aperçoit que les premières sont
spécialisées dans les produits hauts de gamme, les
américains dans les produits hauts technologies.
L'Europe reste ainsi prisonnière de son «
savoir-faire », et risque de se faire concurrencer par les pays
émergents et distancée dans le domaine immatériel.
CHAPITRE II. PRESENTATION
DE L'ENTREPRISE
II.1 DENOMINATION ET
LOCALISATION
Notre sujet de recherche est dénommé :
« Ets Bon Marché », situé en
République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, Ville de
Goma, Commune de Goma, quartier Himbi, Avenue Alindi, n° 223.
II.1.2 OBJECTIFS
Les objectifs à atteindre par les Etablissements Bon
Marché sont :
- l'amélioration des conditions
socio-économiques de la population bénéficiaire à
travers la production de la farine de maïs,
- la mise en place d'un tissu industriel concourant à
la valorisation des ressources locales et permettant de satisfaire les besoins
locaux,
- La réduction de la dépendance de
l'économie vis-à-vis de l'extérieur par la production des
produits finis concurrents aux biens importés,
II.1.3 HISTORIQUE
Les Etablissements Bon Marché, ont été
créés en 1988 sous l'initiative privée de Monsieur AKILI
MUHABURA qui en est le propriétaire. Les établissements Bon
Marché qui, dans ses visions d'antan visant à contribuer au
développement et à lutter contre la crise alimentaire dans notre
pays par la production de la farine de maïs exécute aujourd'hui le
projet de minoterie dans le souci non seulement de donner une meilleure
alimentation à la population congolaise, mais aussi donner du travail
aux chômeurs.
C'est à ce titre qu'il a bénéficié
d'un financement pour l'acquisition d'une machine pour moudre le mais avec une
capacité de production de 50 tonnes par jour.
II.1.3.2 Mission de
l'entreprise
Les établissements Bon Marché ont pour
mission :
- la promotion des activités de la recherche
appliquée permettant le développement et l'amélioration du
secteur industriel.
II.1.3.3 Statut
juridique
Etablissements Bon Marché, entreprise privée,
identifiée sur le plan national sous le numéro 5-93-N58337T, par
application de l'ordonnance-loi n° 73/236 du 13 août 1973 portant
institution d'un numéro national d'identification par le
ministère de l'économie nationale.
Dans le cadre de l'ouverture du registre des
Importateurs-Exportateurs de la RDC, et en exécution des dispositions
de la loi n° 73-009 du 05 janvier 1973, « particulière
sur le commerce » de l'ordonnance n° 86-028 du 05 février
1986, spécialement à son article 3, alinéa 2 et des
stipulations de l'arrêté départemental n° 140/87/0003
du 09/janvier 1987 modifié et complété par
l'arrêté ministériel n° 008/CAB/MCE/1995 du 06
novembre 1995, il a été décidé d'attribuer aux
établissements Bon Marché le numéro d'import-export
PM/PP/G/007-10/I000374 E/Y.
Signalons aussi que les établissements Bon
Marché sont enregistrés au niveau du Nouveau Registre de Commerce
du Tribunal de Grande Instance de Goma sur le numéro 1829.
II.1.4. Ressources de
l'entreprise
II.1.4.1 Ressources
Humaines
Les Ets Bon Marché utilisent un personnel
compétent et qualifié. Parmi lequel nous comptons : 1
gérant : Niveau A0 en comptabilité, 1 agronome,
1secrétaire TDR niveau A1, un comptable, Niveau A0. Etc...
II.1.4.2 Ressources
financières
Les ressources financières sont constituées
par :
· le capital
· les subventions d'exploitation et
d'équipement
· les emprunts locaux
· Les revenus de participations, placements et autres
valeurs mobilières
· Les différents dons, legs et
libéralités de toutes natures qui pourraient être
consentis aux établissements Bon Marché.
II.1.5 Projet de l'entreprise
L'Ets Bon Marché vise étendre ses
activités sur toute l'étendue du territoire nationale.
II.1.6. Domaine d'intervention et mode d'intervention de
l'entreprise
- Ces interventions des établissements bon
marché, visent le secteur industriel. A ce titre et conformément
à sa mission, les Ets Bon Marché concourent au financement
de :
· Projets de production des matières
premières et autres approvisionnement destinés aux unités
industrielles
· projets industriels de transformation des ressources et
production locales,
· Projets industriels de production des biens concurrents
aux produits importés ;
· Projets industriels de production des produits
semi-finis et finis destinés aussi bien au marché local
qu'à l'exportation ;
· Projets de recherche appliquée, à la
condition que le projet à financer aboutisse effectivement à
l'amélioration d'une technologie ou à la promotion d'une
production nouvelle.
· Les établissements Bon Marché
interviennent aussi bien dans le cadre des projets individuels soumis à
son financement par des personnes physique ou morales que dans le cadre des
contrats-programmes.
· Le contrat-programme comprend un ensemble des projets
socio-économiques constituant un programme à réaliser dans
les conditions et délai à convenir entre les Ets Bon
Marché et l'entreprise contractante. A cet effet, ne sont
éligibles au financement des établissements Bon Marché
que les projets qui ont une incidence socio-économique importante dans
leur zone d'implantation.
· L'entreprise contractante doit par ailleurs prendre
l'engagement formel, dans le cadre d'un contrat spécifique à
signer entre parties pour réaliser le programme arrêté dans
le délai convenu.
II.1.6.1Difficultés de l'entreprise
L'entreprise reste préoccupée par certaines
difficultés dans le cadre de la réalisation de son projet,
difficultés qui handicapent le développement harmonieux des
activités industrielles et commerciales. Il s'agit notamment
de :
- La multiplicité des taxes et leur taux exorbitant qui
influent négativement sur le prix de revient de la production
locale ;
- La concurrence des produits importés du même
genre sur le marché et qui coûtent moins chers ;
- Le manque de produit vivrier sur place qui constitue la
matière première, nous obligeant à recourir à
l'étranger.
- Insuffisance de l'énergie électrique et des
coupures intempestives.
II.1.7 Organigramme et
fonctionnement
A. Organigramme
Direction générale
Secrétariat
Sentinelle
Manoeuvre
Service technique
Caisse
Comptabilité
Gérance
B. Fonctionnement :
Le directeur général :
- il est le responsable de l'entreprise.
- Il engage l'entreprise à l'extérieur
- Recherche le financement auprès des différents
bailleurs des fonds.
- Engage et révoque les membres des différents
services.
Le secrétaire :
- Assure la circulation de l'information entre la direction
générale et les différents services Diffuse des notes de
service : rédige les notes de services internes à partir
d'instructions orales ou manuscrites, les soumet au contrôle et à
la signature du directeur, les reproduit et les diffuse. Classe et archive les
documents de la direction
- Prend en charge l'organisation matérielle des
diverses relations qu'entretient la direction avec les services internes et
organismes externes : Assure le planning des rendez-vous et des réunions
de travail. Prépare et organise les différentes réunions
institutionnelles : convocations, préparation des dossiers
préalables, réservation des salles, réception des
participants Réalise et / ou centralise les comptes-rendus ;
- Effectue les opérations classiques de
secrétariat : frappe, photocopie, archivage, ouverture et affectation du
courrier, préparation des éléments de réponse,
rédaction de correspondance, filtrage des appels
téléphoniques, organisation des déplacements, gestion des
fournitures de bureau, mise à jour des bases de données, des
fichiers, reprographie Activités spécifiques
- Participe à la collecte et à la mise en forme
des informations nécessaires au suivi et au bilan des activités
dans l'organisme : rassemble des états récapitulatifs
émanant des différents services, les met en forme avec le
comptable sous forme de tableaux, graphiques, ou tableaux de bord (mise en
forme du budget et des prévisions, rapports d'activité annuel...)
- Effectue l'interface avec la cellule gestion et administration.
- Le gérant : il représente le DG en cas
d'empêchement. Veuille aussi à la bonne marche des travaux au sein
de l'entreprise.
- Le comptable : effectue diverses transactions
financières (dépôt, retrait, transfert...), veuille aussi
à la mise à jour des documents comptables mis à sa
disposition (Bilan, livre de caisse, journal etc...)
- Le caissier : garde les fonds de l'entreprise.il peut
également participer à l'approvisionnement des rayons ou à
l'étiquetage des produits. Il indique le solde de la caisse lorsqu'il a
pris son poste et le solde à la fin de son temps de travail.
1. le service technique : assure la maintenance des
machines (moulins).
2. les ouvriers : exécutent les différents
ordres en provenance de la hiérarchie.
3. la sentinelle : contrôle tout mouvement
(entrée et sortie) des personnes et des véhicules.
II.1.8
Réalisations
Les Ets Bon Marché ont réussi à installer
un séchoir dans ses enceintes avec une capacité de sécher
50tonnes par jour, signalons aussi qu'ils disposent d'une machine de
production d'huile végétale extraite à base du
tournesol...
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DES DONNEES TRAITEMENT, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Dans le troisième chapitre, nous avons
procédé au traitement, à l'analyse et à
l'interprétation des données relatives aux coûts de
production et la rentabilité financier et économique
d'établissement bon marché de 2010 à 2011. Notre objectif
dans ce chapitre est de déterminer avant tout les ratios d'actif,
ensuite dégager la tendance générale de l'évolution
de la rentabilité afin de voir la manière dont le responsable
établissement bon marché est intervenu pour restaurer
l'équilibre de production pendant notre période
d'étude.
II.2 PRESENTATIONS DES
DONNEES
BILAN AU 31/12/2010
Immobilisées corporelles
|
|
171.936.454
|
Capital
|
144250118
|
|
|
|
Réserves légales
|
107440926
|
Terrain
|
108000000
|
|
résultats à conserver
|
588646
|
Immeuble
|
63936454
|
|
plus values & prov. légales
|
79670000
|
|
|
|
|
331949690
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dettes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fournisseurs
|
19322125
|
|
|
|
Crédits divers
|
15320452
|
Valeurs d'exploitation
|
|
150108955
|
Etat
|
22401142
|
|
|
|
|
|
Marchandises
|
19080000
|
|
|
|
Matières et fournitures
|
35314602
|
|
|
|
Produits et travaux en cours
|
95714353
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
valeurs réalisables
|
|
50500000
|
|
|
|
|
|
|
|
Clients
|
38000000
|
|
|
|
Débiteurs divers
|
12500000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeurs disponibles
|
|
16448000
|
|
|
|
|
|
|
|
Banque et Inst. Financières
|
12888000
|
|
|
|
Caisse
|
3560000
|
|
|
|
|
|
388993409
|
|
388993409
|
TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT AU
31/12/2010
70 ventes marchandises
|
|
261047530
|
|
60 stock vendu
|
201251320
|
|
|
80 marge brute
|
|
|
59796210
|
80 marge brute
|
|
59796210
|
|
61 matières & fournitures consommées
|
830331
|
|
|
62 transport consommé
|
578000
|
|
|
63 autres services
|
16008732
|
|
|
81 valeur ajoutée
|
17417063
|
|
42379147
|
|
|
|
|
81 valeur ajoutée
|
|
42379147
|
|
65 charges du personnel
|
2334000
|
|
|
66 contributions et taxes
|
22352800
|
|
|
82 résultat brut d'exploitation
|
24686800
|
|
17692347
|
|
|
|
|
82 résultat brut d'exploitation
|
|
17692347
|
|
68 dotation aux amortissements
|
17197554
|
|
|
83 résultat net d'exploitation
|
|
|
494793
|
|
|
|
|
83 résultat net d'exploitation
|
|
494793
|
|
86 impôt sur revenu d'exploitation 40%
|
197917
|
|
|
87 résultat à effectuer
|
296876
|
|
|
|
|
|
|
Pour les Etablissements BON MARCHE
Immobliséés corporelles
|
171936454
|
capital
|
144250118
|
21 terrain
|
108000000
|
Réserves
|
|
23 Immeubles en cours
|
63936454
|
Réserves légales
|
107292483
|
|
|
|
|
valeurs d'exploitation
|
147119000
|
résultat à conserver
|
440208
|
30 marchandises
|
21600000
|
plus values et prov regl
|
78140369
|
31 matières & fournitures
|
120839000
|
|
330123178
|
35 produits et travaux en cours
|
4680000
|
|
|
valeurs réalisables
|
27000000
|
Fournisseurs
|
46647138
|
41 clients
|
18000000
|
Etat
|
63000
|
46 Débiteurs divers
|
9000000
|
crédits divers
|
30647138
|
|
|
|
77357276
|
|
|
valeurs disponibles
|
61425000
|
|
|
56 Banque et Inst.fin
|
58500000
|
|
|
57 Caisse
|
2925000
|
|
|
|
407480454
|
|
407480454
|
|
|
|
|
TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT DE L'EXERCICE AU 31/12/2010
70
|
vente des marchandises
|
246545026
|
|
60
|
stocks vendus
|
181823050
|
|
80
|
marge brute
|
64721976
|
|
61
|
matières & fournitures consommées
|
2170260
|
|
62
|
transports consommés
|
602810
|
|
63
|
autres services consommés
|
3614660
|
|
|
valeur ajoutée
|
58334246
|
|
64
|
charges et pertes diverses
|
2228154
|
|
65
|
charges de personnel
|
4860000
|
|
66
|
impôts et taxes
|
32417100
|
|
67
|
Intérêt
|
4014759
|
|
|
résultat brut d'exploitation
|
14814233
|
|
68
|
dotation aux amortissements & prov.non exigible
|
14080553
|
|
83
|
résultat brut d'exploitation
|
733680
|
|
83
|
résultat brut d'exploitation
|
733680
|
|
85
|
Résultat net avant impôt sur le revenu
|
733680
|
|
66
|
impôt sur les revenus professionnels et
intérêts
|
293472
|
|
87
|
résultat de la période à effectuer
|
440208
|
|
|
cash flow
|
|
|
82
|
résultat brut d'exploitation
|
14814233
|
|
86
|
impôt sur les revenus
|
293472
|
|
|
|
14520761
|
|
III.2. Traitement des
données
Dans cette section nous avons d'abord déterminé
la tendance générale de la rentabilité financière
et économique. Mais, avant d'y arriver, nous avons calcule les
coûts de productions. Ensuite, nous avons fait les calculs des
différents ratios. Enfin, nous avons constante l'effet de levier.
III.2.1.1. Détermination
des coûts productions
Pour déterminer les coûts de productions
d'établissement bon marché, nous avons fait la somme
différence coûts.
Par la formule, nous avons :
Avec :
Coût de production= coût d'achat + Frais
accessoires d'achat + frais de production.
Pour 2010 =
2 471 385+1 841 235+902 371= 5 214 991 en
dollars
Pour 2011 =
3 794 385+2 503 222+400 515.52 =
6 697 897.52 en dollars
Commentaire : pour l'année 2010 nous avons
produire a moindre cout par rapport a l'année 2011 ; par ce que
nous avons minimise certains charges lie a la production du produit fini
fabrique. Qui veut dire qu'à cette année nous aurons plus
maximise le profit dans un objectif qui nous permettra d'investir.
LES RATIOS DE L'ACTIF
Ratio des immobilisations corporelles(Ric)=
Ric 2010 = =44,2%
Ric 2011 =
Ratio des actifs circulants(Rac) =
Rac2010 =
Rac 2011 =
Ratio des créances commerciale(Rc) =
Rc 2010 =
Rc 2011=
Ratio des disponibles et des placements(Rd) =
Rd 2010 =
Rd2011=
RATIO DU PASSIF
Ratio de stabilité financière(Rsf)=
Rsf2010=
Rsf2011=
Ratio de l'autonomie financière(Rafg)=
Rafg 2010 =
Rafg 2011 =
Rafg ? il y a l'autonomie financière.
Ratio de l'autonomie financière à terme(Raft)
=
Raft2010 =
Raft2011=
Raft ?50% l'autonomie financière n'est pas totalement
assure
Au premier vu, la notion de performance dans la gestion des
affaires apparait non comme la traduction d'une contrainte mais comme
l'expression de la finalité qu'une organisation se fixe à
elle-même en toute autonomie. Dans le cas qu'un établissement ou
une entreprise subit l'impératif de solvabilité comme une
contrainte absolue et permanente. Le ratio des immobilisations incorporelles se
traduit essentiellement le poids des capitaux fixes dans les patrimoines ;
il reflète de façon indirecte l'intensité capitaliste de
l'activité. Il atteint également des valeurs
élevées pour les importants investissements immobiliers ou
fonciers.
Le stock traduit d'abord des contraintes
technico-économiques. Il est peu élevé voire nul pour les
entreprises ne poursuivent aucune activité de production ou de
distribution de biens matériels.
Les créances commerciales : ils traduisent
l'importance du portefeuille de créance commerciale dans le patrimoine
économique
La stabilité du financement peut être
appréciée de façon semple et synthétique
grâce à ceux ratios d'ailleurs complémentaire par rapport
à 1.
Le ratio Capital propre l'établissement fait preuve en
matière de financement s'apprécie généralement
grâce a la comparaison entre le montant de capitaux propre et ce lui de
capital empruntes
Alors que les ratios calcules a l'actifs reflètent
assez largement l'appartenance sectorielle et la nature de
l'activité ; les ratios de structure concernant le passif
permettent d'apprécier de façon beaucoup plus directe la
politique de financement propre a l'établissement
considérée. Ces ratios mettent en évidence :
v Stabilité du financement c'est-à-dire la
maturité des ressources recensées au passif.
v L'autonomie financière reflète par la
comparaison entre fonds propres et capital emprunté.
RENTABILITE
v Rentabilité économique (Re) =
Re 2010 =
Re 2011=
v Rentabilité financière(Rf)=
Rf 2010 =
Rf 2011 =
Calcul d'effet de levier de 2010
Rf=
0,31=
0,31=
0,31=0,427+ (0,0730,172i)
0,31=0,427+0,0730,172x
0,310,5=0,172x
X=
Qui veut dire que l'intérêt est de 1,105%
Effet de Levier de 2011
Tout en maintenant la formule qu'on applique en 2011
0,21=
0,21=
0,21=
0,210,355=0,234i
X=
0,288?000,62
0,288=0,62
0,288 <
Graphique :
Commentaire : L'effet de levier 2011 de
l'Etablissement Bon Marche s'investit dans une activité non rentable
pour le bien être de l'Entreprise ; il faudrait réorienter
ces activités dans un business qui est profitable. En prenant la
rentabilité économique tout en faisant une comparaison avec le
taux d'intérêt nous disons que la rentabilité
financière est une fonction décroissante de l'endettement.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre étude intitulé
« le coût de production et la rentabilité dans une
société industrielle au sein de l'Etablissement bon marche cas
de 2010 à 2011 : analyse des coûts de production et des
rentabilités perspective. Ainsi, il y a lieu de dégager des
conclusions ci-après :
Avant d'en arriver, notons qu'en entreprenant cette
étude, notre préoccupation majeure était s'assurer de
l'évolution des productions de produit fini sur le marche ; analyse
la rentabilité et donné certain pistes de solution sur le mode
de gestion et l'amélioration des résulta de cette entreprise
ainsi que leur tendance, dégager les politiques mises en place pour
rétablir l'équilibre sur le marché et de proposer les
mécanismes d'ajustement.
En effet pour bien appréhender ce problème nous
sommes partis des questions suivantes :
- Quelles ont été les rentabilités
économiques et financières de l'établissement étant
donné le coût de production pendant la période
d'étude ?
- Au regard de l'analyse de différents ratios peut-on
parler de la solvabilité de l'établissement "Bon
marché" ?
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait
recours à la méthode statistique en vue de déterminer les
coûts de production et de la rentabilité. Nous avons ensuite
calcule les différent ratios et de constate le effet de levier.
La technique documentaire, nous ont servi à obtenir des
informations nécessaires en vue de la vérification des
hypothèses émises. Nous appuyant sur ces données obtenues
dans des documents comptables établissement Bon Marché, nous
avons été à même de déterminer
l'évolution de la rentabilité ainsi que les mécanismes de
production établissement bon marché pendant notre
période d'étude allant de 2010 à 2011.
Après nos analyses et vérification de nos
hypothèses, les résultats ci-dessous ont été
relevés qui nous ont permis d'aboutir aux résultats
suivants :
Ø La rentabilité économique et
financière est de 0,427% 0,288% et 0,31% 0,21% pendant notre
période d'étude ;
Ø Les ratios des actifs et passifs sont de 44,2% 42,2%
55,8% 57,8% 6,63% 12,98% 4,23% 15,07% et 85,35% 81,34% 35,4% 37,08% 43,46%
43,7% durant notre période d'étude.
Face à ces résultats, nous nous permettrons de
donnes de validations à nos hypothèses émises au
début de ce travail :
1. La première hypothèse est infirme par ce que
l'établissement n'est pas rentable malgré la positivité de
cette dernière ;
2. La seconde hypothèse s'affirme car
l'établissement affecter ces ressources au lieu opportun par rapport au
principe de gestion.
Ainsi nous tenons à dire que nos résultats en
dehors de l'influence concurrentielle des produits importes des autres
entreprises de Goma doivent revoir leur stratégie de production de
l'Etablissement dont les signaux de la faillite sont actuellement palpables.
Face a ce la nous formulons les recommandations
suivantes :
ü Il faudrait que l'Etablissement passé a un
renouvellement des équipements selon les exigences technologiques du
moment.
ü Les respects des principes sacres de question tels que
la constitution des amortissements pouvant permettre d'acheter des
matériels adapter a la production de produit fini fabrique et de
réaliser une croissance exponentielle de la rentabilité.
ü Sur le plan financier l'Etablissement doivent
créer d'autre activité pour y affecter leur ressource
financière dans l'objectif de l'accroissement de l'autofinancement qui
doit être au centre de toutes leurs politiques.
ü Sur le plan organisationnel elle doit actualiser son
personnel pour que ce lui-ci, soit a la hauteur des apports technologiques du
moment.
ü Par rapport a notre Etat, il doit honorer ces
initiatives du prive, leurs en courage et le soutenir pour la promotion de
produits locaux ou nationaux. Et prendre de mesure pour décourager les
importateurs.
Nous sommes conscientes de n'avoir pas procède à
toutes les analyses qui existeraient autour de ce sujet, nous pensons que le
débat est ouvert et que les futures chercheurs approfondirons
l'étude.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
- Daniel Cohen, Trois leçons sur la
société post-industrielle., Dalloz, Paris, 2006
- DEPALLENS G, Gestion financière de
l'entreprise, 10e éd, SIREY, Paris, 1990
- GRANDGUILLOT B.F, Analyse financière,
9e éd, GUALINO, Paris, 2006
- KEISERE A.M, Gestion financière,
7e éd. ESKA, Paris 2004
- O.AKTOUF, Méthodologie des sciences sociales et
approche qualitative des organisations. Une introduction à la
démarche classique et une critique. Montréal : Les presses
de l'Université du Québec, 1987
B. Dictionnaires et lexiques
- Dictionnaire nouveau Larousse élémentaire
librairie brousse paris vi 17nu du mont pannasse et boulevard 144
- SILEM A. et ALBERTINI JM, Lexique d'économie,
8ième édition, Dalloz, Paris, 2009
C. COURS
- BAKALUKE MOSUKUSA, Comptabilité Analytique
d'exploitation, Cours inédit, G2 Comptabilité ISC Goma,
2005-2006
- lBENGEYA MACHOZI D ; Cours de comptabilité
analytique d'exploitation, inédit, UNIGOM, G3, FSEG, 2010-2011
- MBASA N ; Cours de comptabilité analytique
d'exploitation, inédit, UNIGOM, G3, FSEG, 2009-2010
- NAMEGABE LWANANZA, Etude et Analyse des bilans, G2
Finances, ISC Goma 2002-2003
D. MONOGRAPHIES
- MUKOMBOZI VANGI, Protection juridique des consommateurs de
la viande et du lait frais en droit positif congolais, TFC, inédit,
UNIGOM, 2006-2007
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
- 1 -
0.1. Problématique
- 1 -
0.2. Hypothèse du travail
- 2 -
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
- 2 -
0.4. Choix et intérêt du sujet
- 3 -
a) Choix
- 3 -
b) intérêt du sujet
- 3 -
0.5. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
- 3 -
a. Les Méthodes
- 3 -
b. Techniques de récolte des
données
- 4 -
0.6. DELIMITATION DU SUJET
- 4 -
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
- 5 -
Chapitre Premier : CADRE THEORIQUE ET L'ETUDE
DE LA RENTABILITE
- 6 -
I.1. LE COUT DE PRODUCTION
- 6 -
I.2. CONSIDERATIONS SUR LA RENTABILITE
- 9 -
I.2.1. Analyse de la rentabilité
d'exploitation
- 9 -
I.2.2. Analyse de la rentabilité
économique
- 10 -
I.2.3. Analyse de la rentabilité
financière
- 12 -
I.2.4. Importance de la rentabilité
- 12 -
I.2.5. Eléments de la rentabilité
- 13 -
1. Le chiffre d'affaires
- 13 -
2. La valeur ajoutée
- 14 -
3. La marge brute.
- 14 -
4. L'effet de levier
- 14 -
5. Cash flow
- 14 -
6. Dividendes, bénéfices
d'exploitation et bénéfice global
- 15 -
I.3. SOCIETE INDUSTRIEL
- 15 -
I.3.1. La société des services
- 15 -
I.3.2. La société de
l'information
- 15 -
I.3.3. La société
post-industrielle
- 16 -
CHAPITRE II. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
- 23 -
II.1 DENOMINATION ET LOCALISATION
- 23 -
II.1.2 OBJECTIFS
- 23 -
II.1.3 HISTORIQUE
- 23 -
II.1.3.2 Mission de l'entreprise
- 23 -
II.1.3.3 Statut juridique
- 24 -
II.1.4. Ressources de l'entreprise
- 24 -
II.1.4.1 Ressources Humaines
- 24 -
II.1.4.2 Ressources financières
- 24 -
II.1.5 Projet de l'entreprise
- 25 -
II.1.7 Organigramme et fonctionnement
- 27 -
A. Organigramme
- 27 -
B. Fonctionnement :
- 27 -
II.1.8 Réalisations
- 29 -
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNEES
TRAITEMENT, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
- 30 -
II.2 PRESENTATIONS DES DONNEES
- 30 -
III.2. Traitement des données
- 33 -
III.2.1.1. Détermination des coûts
productions
- 33 -
CONCLUSION
- 38 -
BIBLIOGRAPHIE
- 40 -
TABLE DES MATIERES
- 41 -
* 1 MUKOMBOZI VANGI, Protection
juridique des consommateurs de la viande et du lait frais en droit positif
congolais, TFC, inédit, UNIGOM, 2006-2007, p 1
* 2 O.AKTOUF,
Méthodologie des sciences sociales et approche qualitative des
organisations. Une introduction à la démarche classique et une
critique. Montréal : Les presses de l'Université du
Québec, 1987, p 213
* 3 A SILEM et JM ALBERTINI,
Lexique d'économie, 8ième édition, Dalloz,
Paris, 2009, p 437
* 4lBENGEYA MACHOZI D ;
Cours de comptabilité analytique d'exploitation, inédit, UNIGOM,
G3, FSEG, 2010-2011
4. Dictionnaire nouveau Larousse élémentaire
librairie brousse paris vi 17nu du mont pannasse et boulevard 144
* 5 MBASA N ; Cours de
comptabilité analytique d'exploitation, inédit, UNIGOM, G3, FSEG,
2009-2010
* 6 KEISERE A.M, Gestion
financière, 7e éd. ESKA, Paris 2004, p. 227
* 7 KEISER A.M,
Contrôle de gestion, 3e éd. ESKA, Paris 2004,
p. 228-229
* 8 GRANDGUILLOT B.F,
Analyse financière, 9e éd, GUALINO, Paris
2006, p. 122
* 9 DEPALLENS G, Gestion
financière de l'entreprise, 10e éd, SIREY, Paris
1990, p. 135
* 10 SILLEM A et JM. ALBERTINI,
Op.cit, 8e éd. DALLOZ, Paris, p. 600
* 11 BAKALUKE MOSUKUSA,
Comptabilité Analytique d'exploitation, Cours inédit, G2
Comptabilité ISC Goma, 2005-2006.
* 12 KABONGO KANDA,
Op.cit., p 9
* 13 Ibidem
* 14 LWANANZA N, Etude et
Analyse des bilans, G2 Finances, ISC Goma 2002-2003
* 15 COHEN D ;
Trois leçons sur la société
post-industrielle., Dalloz, Paris, 2011, p20
* 16 COHEN D, Op cit,
p 22
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