WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Aspects parasito-cliniques de l'épidémiologie du paludisme dans les districts sanitaires d'Adzopé et de Grand- Bassam en Côte d'Ivoire avant et après distribution de moustiquaires imprégnées

( Télécharger le fichier original )
par Léonce KOUADIO
Université Alassane Ouattara de Bouaké - Diplôme d'études approfondies (DEA ) d'entomologie médicale et vétérinaire 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.3. Diagnostic biologique

Un diagnostic rapide et un traitement correct des cas sont les principaux objectifs des programmes de lutte dans les zones d'endémie palustre car une erreur de diagnostic entraîne une morbidité et une mortalité accrues. Aussi, l'accès à une détection rapide et précise des parasites du paludisme contribue à la promotion d'un usage rationnel des médicaments qui sont de plus en plus coûteux dans la plus part des zones d'endémie.

Différentes méthodes diagnostiques sont actuellement disponibles. Ce sont : le diagnostic direct et le diagnostic indirect.

1.1.3.1. Diagnostic direct : frottis et goutte épaisse

L'examen microscopique d'un frottis sanguin et d'une goutte épaisse demeure la méthode de référence en termes de sensibilité et de spécificité. Il permet de confirmer la

20

maladie, d'identifier l'espèce plasmodiale en cause et d'évaluer la parasitémie, ce qui conditionne à la fois le pronostic et la conduite thérapeutique (Siala et al., 2010).

Le diagnostic biologique en pratique courante est toujours un diagnostic direct. Iiconsiste à rechercher les formes asexuées du parasite (trophozoïtes, schizontes, rosaces et

mérozoïtes) dans les hématies. C'est un diagnostic d'urgence et les résultats doivent être obtenus dans les 2 heures qui suivent la réception du prélèvement. Les techniques utilisées sont le frottis sanguin et la goutte épaisse colorés par la méthode de Giemsa qui teinte le cytoplasme en bleu et le noyau en rouge et qui permettent respectivement le diagnostic de l'espèce et la quantification des parasites (Gachot et al., 2004).

La goutte épaisse réalise une concentration, elle permet d'examiner une plus grande quantité de sang et donc de dépister une parasitémie faible. Cependant, l'identification de l'espèce est difficile. Le délai de plusieurs heures qu'elle nécessite est un inconvénient pour un diagnostic qui doit être porté d'urgence. Le frottis, au contraire, peut être coloré immédiatement et permet un diagnostic précis d'espèce. L'association frottis-goutte épaisse doit être systématique. Elle se pratique volontiers sur la même lame lors d'enquêtes épidémiologiques.

1.1.3.2. Diagnostic indirect

La technique traditionnelle de diagnostic basée sur la coloration par le Giemsa, permet un diagnostic de certitude mais nécessite de posséder un microscopiste qualifié. C'est pour tenter de pallier ces inconvénients que des techniques de diagnostic indirect ont été mises au point. Ce sont :

> la sérologie (Immunofluorescence indirecte) ;

> la microscopie de fluorescence (Quantitative Buffy Coat) ;

> la recherche d'antigènes (tests diagnostiques rapides ou TDR) ;

> la recherche d'acides nucléiques spécifiques (PCR).

Concernant les tests diagnostiques rapides du paludisme, parfois appelés " bandelettes réactives " ou " systèmes de diagnostic rapide " détectent les antigènes spécifiques (protéines) produits par les parasites du paludisme. Ces antigènes sont présents dans le sang des personnes infectées, que l'infection soit récente ou non. Le test diagnostique rapide signale leur présence par un changement de couleur sur une bandelette de nitrocellulose. Certains de ces tests ne peuvent détecter qu'une seule espèce (Plasmodium falciparum), habituellement en repérant la protéine riche en histidine (HRP2) ou la lactate-déshydrogénase (pLDH) spécifique au parasite. D'autres détectent une ou plusieurs des trois autres espèces de parasites du paludisme qui infectent l'homme, en décelant divers autres antigènes. Les tests

diagnostiques rapides se trouvent couramment dans trois formats. La forme la plus simple est celle d'une bandelette qui est placée dans des puits contenant du sang et/ou une solution tampon. La bandelette de nitrocellulose peut être placée dans une cassette en plastique ou sur une carte. Les cassettes et les cartes coûtent souvent plus chères mais sont plus simples d'utilisation. Les TDR ont une sensibilité (affirmer le paludisme) excellente car dépassant les 95% (OMS, 2004).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon