MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS BURKINA FASO
SECONDAIRES SUPERIEURS ET DE LA Unité - Progrès -
Justice RECHERCHE SCIENTIFIQUE
M.E.S.S.R.S.
DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR D'INFORMATIQUE ET DE
GESTION (I.S.I.G.)
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
D.E.S.S. EN INGENIERIE ET CONCEPTION DES
SYSTEMES D'INFORMATIONS
Thème
Mise en ligne d'une base de données
de
suivi/évaluation : le cas de la SDR au
SP/CPSA
Présenté et soutenu par Directeur de
mémoire
TRAORE Sidy Bounama YANKINI DAVOU Moussa
ONATEL Burkina Faso
DEDICACE
A feu mon père.
A ma mère
Toi qui bien que ne sachant ni lire et écrire veilla
personnellement à ma scolarité.
Ce travail est le fruit de tes sacrifices endurés.
Merci infiniment.
A mes frères et scours qui ont toujours été
à mes côtés. A mon épouse, et à mes enfants
pour leur soutien et compréhension pendant le travail.
REMERCIEMENTS
Ce travail est le résultat des suggestions, des conseils
et des critiques de mon directeur de mémoire Monsieur DAVOU Moussa.
Merci à lui pour tous ces temps passés à discuter,
à échanger.
Nos remerciements vont particulièrement à
Monsieur TRAORE - NIGNAN Moïse secrétaire Permanant de la CPSA pour
nous avoir accueillit dans sa structure.
Nous disons merci à Mr MANKAR responsable du DESS en
ingénierie et conception des systèmes d'informations, nos
enseignants pour leurs efforts soutenus afin de permettre la réussite de
notre formation.
Notre reconnaissance à messieurs SANON Ibrahim, BARRY
Amadou, SOW Abdoulaye, TRAORE Adboul Malick et SANKARA Mahamoudou pour les
critiques, les apports considérables à la réalisation de
notre mémoire.
Qu'ils trouvent tous ici, nos sincères remerciements.
Du fond du coeur, nous exprimons notre reconnaissance à
SANOU Robert, NAON Betaboalé, et MAINDAR Abdoulaye et Tiral Mohamed SIDI
pour leurs soutiens multiples.
A toutes ces contributions multiples de parents, d'amis qui ont
été plus que nécessaires pour la réalisation de
notre travail.
Table des matières
DEDICACE
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2
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REMERCIEMENTS
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3
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SIGLES ET ABREVIATIONS
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BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
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8
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Bibliographie
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8
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Webographie
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8
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INTRODUCTION GENERALE
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9
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PARTIE I PRESENTATION GENERALE
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CHAPITRE I : PRESENTATION DU SP/CPSA
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I.1. Introduction
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13
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I.2. Organisation
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13
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I.4. Missions
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14
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CHAPITRE II : CONTEXTE DU PROJET
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16
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II.1. Bref aperçu de la SDR
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17
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II.1.1. L'élaboration de la SDR et sa diffusion
auprès des différents acteurs
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17
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II.1.1.1. Justification
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17
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II.1.1.2. Le processus d'élaboration
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18
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II.1.1.3. Diffusion
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19
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II.1.2. Les grands traits de la SDR
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19
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II.1.3. Les objectifs de la SDR
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19
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II.1.4. Les principes directeurs de la SDR
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20
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II.1.5. Axes stratégiques
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20
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CHAPITRE III DISPOSITIF DE SUIVI DE LA SDR
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22
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III.1. Objectif du dispositif de la SDR
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22
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III.2. Les indicateurs de suivi de la SDR
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26
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III.2.1. Généralités
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26
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III.2.3. Classification des indicateurs de
suivi/évaluation de la SDR
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27
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III.3. Place du SP/CPSA dans le dispositif de SE de la SDR
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28
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III.4. Problématique de suivi du dispositif de la SDR
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28
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CHAPITRE IV: ANALYSE DES BESOINS ET DEFINITION
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30
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DU CONTENU DE LA BASE DE DONNEES
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30
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IV.1. L'évaluation de la demande d'information
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30
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IV.1.1. Les informations techniques
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30
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IV.1.2. Les informations économiques
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31
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IV.2. L'offre d'information
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31
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IV.2.1. Matrice des indicateurs du SP/CPSA
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31
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IV.2.2. Informations économiques
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31
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IV.2.2. Bases de données existantes
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32
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IV.3. Proposition de contenu de la base de données
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36
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IV.3.1. Base documentaire
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36
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IV.3.2. Matrice d'indicateurs
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36
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IV.3.3. Statistiques
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36
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IV.3. 5. Petites annonces
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37
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IV.3.6. Agenda
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37
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IV.3.7. Forum de discussions
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37
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PARTIE II CAHIER DE CHARGES
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38
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CHAPITRE V SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES
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39
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V.1. Les acteurs du système et leur rôle
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39
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V.2. Diagramme de flux
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41
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V.3. Le plan du site Internet, son contenu et ses principes de
gestion
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42
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CHAPITRE VI : MODELISATION ET CONCEPTION
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45
|
VI.1. Introduction à la notation UML
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45
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VI.2. Construction du modèle objet UML
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49
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VI.2.1. Suivi des indicateurs
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50
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VI.2.1.1. Identification des cas d'utilisations
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50
|
VI.2.1. 2. Description des cas d'utilisations
|
|
52
|
Mise en line d'une base de données de
suivi/évaluation : cas de la SDR au SP/CPSA
|
4
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VI.2.2. Gestion des publications 59
VI.2.2.1. Identification des cas d'utilisations 59
VI.2.2.2. Description des cas d'utilisations 60
VI.2.3. Contrôle et validation 65
VI.2.3.1. Identification des cas d'utilisations 65
VI.2.3.2. Description des cas d'utilisations 66
VI.2.4. Analyse statistiques 68
VI.2.4.1. Identification des cas d'utilisations 68
VI.2.4.2.Description des cas d'utilisations 69
VI.2.5 Gestion du système 71
VI.2.5.1. Identification des cas d'utilisations 71
VI.2.5.2. Description des cas d'utilisations 72
CHAPITRE VII ETUDE DETAILLEE 75
VII.1. Description des classes 77
VII.2. Description des méthodes 82
VII.3. Description des associations 82
VII.4. Diagrammes de séquence 83
CHAPITRE VIII SPECIFICATIONS TECHNIQUES 88
VIII.1. Choix techniques 88
VIII.1.1. Choix de l'environnement de travail 88
VIII.1.2. Architecture Logicielle 89
VIII.1.3. Choix du SGBD 91
VIII.1.4. Le Choix du Langage de Conception 93
VIII.1.5. Choix du serveur d'application 94
VIII.1.7. Infrastructures du SI 96
VIII.2. Cas d'utilisations techniques 98
PARTIE III MISE EN OEUVRE 103
CHAPITRE IX GESTION DU PROJET 104
IX.1. Introduction 104
IX.2. Coûts de réalisation du projet 105
IX.2.1. Méthode COCOMO 105
IX.2.2. Coût de prestation de l'équipe projet
106
IX.2.3. Coût des équipements 108
IX.3. Planification du projet 109
IX.4. Pilotage du projet 111
IX.5. Dimension qualité 111
IX.6. La gestion des risques 111
CHAPITRE X POLITIQUE DE SECURITE 112
X.1. La sécurité préventive 112
X.1.1. Protection des équipements 112
X.1.2. Protection contre les virus informatiques 112
X.1.3. Protection contre les intrusions 112
X.1.4. Protection contre les catastrophes 113
X.2. Politique de secours et plan de continuité
d'activité 113
X.2.1. L'infection d'une machine par un virus 113
X.2.3. Plantage du logiciel 113
X.2.3. Panne électrique 113
CHAPITRE XI DISPOSITIF DEMISE EN OEUVRE 114
Administration technique du site 114
Option 1 : Gestion interne de l'administration technique 115
Option 2 : Hébergement du site par une
société spécialisée 116
CONCLUSION GENERALE 118
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Synoptique du dispositif de SE de la SDR 25
Figure 2 : Vue du système sous forme de package 49
Figure 3 : Diagramme de cas d'utilisation du package suivi des
indicateurs 51
Figure 4 : Diagramme de classe du package suivi des indicateurs
58
Figure 5 : Diagramme de cas d'utilisation du package gestion des
publications 59
Figure 6: Diagramme de classe du package gestion des publications
64
Figure 7 : Diagramme de cas d'utilisation du package
contrôle et validation 65
Figure 8 : Diagramme de cas d'utilisation du package analyse
statistiques 68
Figure 9 : Diagramme de cas d'utilisation du package gestion du
système 71
Figure 10 : Diagramme de classe du package gestion du
système 74
Figure 11 : Diagramme de séquence authentification 83
Figure 12 : Diagramme de séquence création de
données primaires 84
Figure 13 : Diagramme de séquence création
indicateur 85
Figure 14 : Diagramme de séquence gérer inscription
86
Figure 15 : Diagramme de séquence gérer publication
87
Figure 16 : Schéma de l'architecture client/serveur
à 3 niveaux 91
Figure 17 : Schéma des infrastructures du SI 96
Figure 18 : Diagramme des cas d'utilisation technique 99
Figure 19 : Diagramme de classe des cas d'utilisation technique
102
Figure 20 : Triangle COD 104
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : sites des agences de presse
spécialisées 34
Tableau 2 : sites des centres de recherche 34
Tableau 3 : sites des organismes internationaux et des bailleurs
de fonds 35
Tableau 4 : d'autres sites intéressants 35
Tableau 5 : RECAPITULATIF DES PACKAGES ET CAS D'UTILISATION 76
SIGLES ET ABREVIATIONS
SDR : Stratégie de Développement
Rural
CCPSA : Comité régional de
coordination des politiques sectorielles agricoles
CCTP : Cadre de concertation technique
provincial
CCTR : Cadre de concertation technique
régional
CNCS : Conseil National de Coordination
Statistiques
CNSF : Centre national des semences
forestières
CR/CPSA : Comité régional des
politiques sectorielles agricoles
CRA : Chambre régionale d'Agriculture
CSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre
la Pauvreté
DEP : Direction des Etudes et de la
Planification
DGACV : Direction générale de
l'amélioration du cadre de vie
DGCN : Direction générale de la
conservation de la nature
DGE : Direction Générale de
l'Environnement
DGEF : Direction Générale des Eaux
et Forêts
DGPA : Direction générale de la
production animale
DGPSA : Direction Générale de
Prévisions et des Statistiques Agricoles
DGPV : Direction Générale des
Productions Végétales
DGRHA : Direction Générale des
Ressources Halieutiques
DGSV : Direction générale des
services vétérinaires
: Direction de l'Organisation des Producteurs et
de l'Appui aux Institutions DOPAIR Rurales
DPV : Direction de la Protection des
Végétaux
: Direction Régionale de l'Agriculture de
l'Hydraulique et des Ressources DRAHRH Halieutiques
DRED : Direction régionale de
l'économie et du développement
FAO : Organisation des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture
INSD : Institut National de la Statistique et la
Démographie
LPDRD : Lettre de Politique de
Développement Rural Décentralisé
MAHRH : Ministère de l'Agriculture, de
l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques
MECV : Ministère de l'Environnement et du
Cadre de Vie
MRA : Ministère des Ressources
Animales
ODM : Objectifs de développement du
millénaire
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OPA : Organisation Professionnelle Agricole
PNGIM : Programme national de gestion
intégrée du milieu
PNGT2 : Programme National de Gestion des
Terroirs- Phase 2
PTF : Partenaires Techniques et Financiers
SDNS : Schéma directeur national de la
statistique
SDR : Stratégie de Développement
Rural
SE : Suivi évaluation
: Secrétariat Permanent/ Conseil National
pour l'Environnement SP/CONEDD et le Développement
Durable
SP/CPSA : Secrétariat Permanent
/Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE Bibliographie
9 Cours de génie logiciel du cycle DESS
9 UML 2 et les design patterns analyse et conception
orientée objet et développement itératif, Craig Larman
3ème édition
9 Cours de base de données avancées du cycle
DESS
9 Cours de sécurité informatique
9 Pratique de PHP et MySQL, O'REILLY
9 La conduite et la gestion des projets Claudine Toffolon,
Université du littoral
(
toffolon@lil.univ-litoral.fr)
9 Document de stratégie de développement (SDR)
à l'horizon 2015;
9 Propositions d'indicateurs complémentaires dans le cadre
de l'élaboration des indicateurs environnementaux pour le suivi du CSLP,
DGEF ;
9 Manuel de Suivi-évaluation pour la mise en oeuvre du
cadre stratégique de lutte contre le VIH /SIDA et les IST, CNLS, Mai
2004, 104 ;
9 Mise en place d'un système de Suivi-Evaluation Plan
d'Action du ministère de la promotion de la femme, Ministère
de la promotion de la femme, IPD, Décembre 2002 ;
Webographie
9
http://uml.free.fr/:cours
d'UML
9
http://www.developez.conr/:
site d'entraide de développeurs francophones contenant des cours, des
forums de discussion, des débats, des codes sources....
9
http://uml.developpez.com/: 9
http://sgbd.developpez.com/ 9
http://www.commentçamarche.net/uml/
9
http://www.Site Clairinfo.html 9
http://uml.free.fr/:cours d'UML
9
http://www.jcp.org
9
http://
www.editions-eyrolles.com 9
http://www.apache.org
INTRODUCTION GENERALE
Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé,
dont l'économie repose sur le secteur rural. Considérées
comme étant les principales sources de croissance économique du
pays, les activités rurales emploient 86% de la population active, et
contribuent pour environ 40% au PIB (agriculture 25%, élevage 12% et
foresterie et pêche 3%)1.
Malgré des résultats macro-économiques
encourageants (croissance moyenne du PIB de 5% par an durant la période
de 1994 - 2002 contre 3% entre 1980 - 1993), les bonnes performances de
certaines filières (coton, bétail/viande, céréales)
et des avancées en termes d'opportunités offertes au secteur
privé, les conditions de vie des populations rurales ne se sont pas
améliorées de façon significative ; l'incidence de la
pauvreté s'est même accrue au cours des dix dernières
années, passant de 44,5% en 1994 à 46,4% en 2003.
La vulnérabilité due aux aléas
climatiques, l'accroissement insuffisant de la productivité agricole et
la faible diversification des revenus expliquent la persistance de
l'insécurité alimentaire et économique des ménages
ruraux. La mobilisation limitée des facteurs de production (terre, eau,
capital, travail) et la dégradation continue des ressources naturelles
sont liées à la faiblesse des investissements privés et
publics, mais aussi aux déficiences de l'organisation du cadre
institutionnel et des capacités de gestion.
Face à cette réalité, les
autorités burkinabès ont décidé d'entreprendre une
nouvelle Stratégie de Développement Rural (SDR), en
cohérence avec le Cadre Stratégique de Lutte Contre la
Pauvreté (CSLP).
Dans le cadre des modalités de mise en oeuvre de la
SDR, il a été retenu la mise en place d'un dispositif de
suivi/évaluation. Ce dispositif doit répondre aux exigences d'un
suivi régulier et d'évaluations périodiques, afin
d'identifier les mesures d'ajustement nécessaires à une bonne
mise en oeuvre de la stratégie. Dans cette optique un dispositif de
suivi/évaluation, piloté par le SP/CPSA et impliquant tous les
acteurs concernés (administration, organisations professionnelles,
opérateurs privés, ONG, partenaires techniques et financiers) a
été mis en place.
Ce dispositif de suivi/évaluation devra prendre en
compte celui du CSLP piloté par le STC/PDES et d'autres structures de
même nature tel que le Secrétariat Permanent du Conseil National
pour l'Environnement et le Développement Durable (SP/CONEDD), l'Institut
National de la Statistique et de la Démographie (INSD), la Direction
Générale des Prévisions
1 Source : document de Stratégie de Développement
Rural (SDR) à l'horizon 2015
et des Statistiques Agricoles (DGPSA) et les Directions des
Etudes et de la Planification (DEP) des différents ministères
intervenant dans le développement rural.
Face à cette situation, la nécessité de
mettre en place un mécanisme opérationnel de suivi rationnel et
régulier des indicateurs de réalisation, d'effet et d'impact est
devenu indispensable aussi bien pour les autorités burkinabès,
que pour les partenaires au développement et les structures
d'exécution. De ce fait, ces structures de même nature ont
procédé à la mise en place d'outils assez performants
(base de données et sites web) pour le suivi de leurs activités.
Malgré tous ces efforts, les résultats sont parcellaires,
incomplètes et des difficultés demeurent.
v' Du point de vue général
- La pluralité des dispositifs de SE sectoriels (CSLP,
LPDRD, PNGT, PNGIM, CONEDD etc.) peut être source de difficulté
dans la coordination et l'intégration des informations ;
- Certains responsables des projets ne perçoivent pas
toujours la nécessité de fournir dans les délais et dans
la forme les données de SE aux structures centrales nationales en charge
du SE de leur projet/programme ni les avantages qu'ils peuvent tirer de leur
collaboration avec les DEP (plaidoyer pour le projet auprès des
partenaires au développement) ;
- Les services de suivi évaluation sont
confrontés à une insuffisance de personnel et de formation pour
le volume et la qualité du travail qui leur est demandé
d'équipements et de moyens de fonctionnement pour assurer le suivi de la
qualité des données recueillies.
v' Du point de vue de l'organisation
institutionnelle
- Le faible niveau actuel des échanges des
données entre les trois ministères du développement rural
principaux acteurs de la mise en oeuvre de la SDR ne préserve pas les
données collectées du double comptage.
v' Du point de vue des indicateurs
- Les données collectées et les informations
produites sont le plus souvent relatives à des indicateurs
d'activités, de performance des structures d'appui. Ces données
collectées ne permettent pas toujours une appréciation en terme
d'impact des actions du ministère ;
- Les indicateurs de synthèse traduisant les impacts
des politiques de développement sont rares dans la batterie des
indicateurs de suivi émanant des services techniques. Lorsqu'ils
existent ils sont produits par les structures projets et programmes et ne sont
pas toujours capitalisés par les structures pérennes.
Ces difficultés inhérentes à tout
système de suivi évaluation non entièrement
automatisé et intégré mettent en exergue la
nécessité de la mise en place d'un support opérationnel,
efficace et efficient de gestion, de partage et de stockage des
informations.
C'est dans cette optique que le besoin d'acquérir un
système informatique capable de stocker, de traiter et de rendre
l'information accessible au bon moment et à qui de droit devient un
impératif pour le bon fonctionnement du dispositif de
suivi/évaluation de la SDR, d'où l'intérêt du
thème : «Mise en ligne d'une base de données de
suivi/évaluation : le cas de la SDR au SP/CPSA ».
Pour traiter de cette problématique, nous organiserons
notre travail en trois parties :
- Dans un premier temps, une présentation du contexte
général nous permettra d'appréhender l'acteur principal de
la SDR notamment le SP/CPSA et ses missions, de rappeler le processus
d'élaboration de la SDR, de décrire son dispositif de suivi et
enfin faire une analyse des besoins et définir le contenu de la base de
données ;
- Deuxièmement, élaborer un cahier de charges
qui traite des spécifications fonctionnelles, qui précise les
détails du système futur et de ses besoins techniques ;
- Pour finir les éléments nécessaires
à sa mise en oeuvre seront présentés dans une
troisième partie.
PARTIE I PRESENTATION GENERALE
CHAPITRE I : PRESENTATION DU SP/CPSA
I.1. Introduction
La création du Secrétariat Permanent de la
Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles, SP/CPSA a connu deux
étapes :
- Un décret N°2001-408/PRES/PM/AGRI du 29 août
2001
Portant création, composition et attributions du
dispositif institutionnel de coordination des politiques sectorielles
agricoles. Ce dispositif comprend deux organes chargés de la
coordination et de la mise en oeuvre des politiques sectorielles agricoles dans
notre pays : le Comité de coordination des politiques sectorielles
Agricoles, en abrégé CCPSA et le Secrétariat Permanent de
la Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles en abrégé
SP/CPSA.
- Un arrêté conjoint N°2002-048/PRES/PM/AGRI
du 24 octobre 2002
Portant organisation et fonctionnement du Secrétariat
Permanent de la Coordination des politiques Sectorielles Agricoles.
I.2. Organisation
Le Secrétariat Permanent est placé sous
l'autorité du Comité de Coordination des Politiques Sectorielles
Agricoles (CCPSA) dont l'organisation et le fonctionnement ont
été définis par l'arrêté
2002-047/PRES/PM/AGRI du 24 octobre 2002. Il est composé de 70 membres
repartis comme suit :
- Au titre de l'Etat : 26 membres dont 13 ministres et les 13
gouverneurs de région ;
- Au titre du secteur privé : 8 membres ;
- Au titre de la société civile : 18 membre ;
- Au titre des filières de production : 15 membres ;
- Au titre des partenaires au développement : 3 membres en
tant
qu'observateurs.
Le Secrétariat Permanent de la Coordination des
politiques sectorielles agricoles est dirigé par un Secrétaire
Permanent nommé par Décret en Conseil des Ministres, sur
proposition du
Ministère chargé de l'Agriculture et ayant rang de
Conseiller Technique de département Ministériel.
Le SP/CPSA comprend :
- Un secrétariat de Direction ;
- Une Division Elaboration des Politiques (DELPO) ;
- Une Division Suivi de la mise en oeuvre des politiques (DSMOP)
; - Un service Administratif et Comptable (SAC) ;
- Un service de la documentation (SD)
I.4. Missions
Le SP/CPSA est une structure à caractère
interministériel chargée de la coordination des politiques
sectorielles agricoles qui regroupent la production végétale,
l'élevage l'hydraulique agricole et pastorale, la foresterie, la
pêche et la recherche en matière de production
végétale, animale et environnementale.
Ces missions sont entre autre :
- L'harmonisation et la mise en cohérences des politiques
sectorielles agricoles ;
- L'adoption des grandes orientations sur les politiques
sectorielles agricoles nationales et sous-régionales ;
- l'appréciation de l'impact de la mise en oeuvre des
politiques sectorielles agricoles sur la sécurité alimentaire, la
lutte contre la pauvreté et la gestion durable des ressources naturelles
;
- la contribution au renforcement de la responsabilité
de la société civile, du secteur privé et des
organisations professionnelles agricoles (OPA) dans la mise en oeuvre des
politiques sectorielles agricoles ;
- la recherche de toutes solutions appropriées à la
mise en oeuvre efficiente des politiques des secteurs de l'agriculture ;
- l'adoption de recommandation et de proposition aux Ministres
en charge des secteurs agricoles en ce qui concerne l'élaboration et la
mise en oeuvre de leurs politiques respectives ;
- la mise en oeuvre des décisions du comité de
coordination des politiques sectorielles agricoles ;
- la coordination de la formulation et de l'élaboration
de la politique agricole, sa mise à jour régulière en
fonction des résultats obtenus et de l'évolution du contexte ;
- la coordination et le suivi de la mise en oeuvre de la
politique agricole par l'organisation et la mise en place des structures
d'exécution des plans d'actions (comité de pilotage,
d'orientation, de supervision ou interprofessionnels et cellules de gestion) et
des autres mesures adoptées en vue de l'application de la politique
agricole ;
- le renforcement du partenariat entre l'Etat et les autres
acteurs publics et privés des secteurs du développement rural
afin de les associer aux réformes politiques et institutionnelles en vue
de créer des conditions favorables au développement de leurs
activités ;
- la réalisation d'étude prospective en vue
d'évaluer les différentes options de politiques sectorielles
agricoles ;
- la capitalisation et l'harmonisation de l'ensemble des
données et informations nécessaires à l'élaboration
et au suivi de la mise en oeuvre des politiques sectorielles agricoles ;
- le suivi de la mise en cohérence des projets et
programmes de développement
avec les dispositions de la politique nationales des secteurs
agricoles ;
- l'appui à la mobilisation des ressources
nécessaires à la mise en oeuvre des
plans d'actions ;
- l'évaluation de l'impact global des politiques
sectorielles agricoles.
CHAPITRE II : CONTEXTE DU PROJET
Au regard de son importance dans l'économie nationale,
le secteur rural a fait l'objet au cours de ces dix (10) dernières
années de plusieurs réformes. Dans ce cadre plusieurs politiques
et stratégies sectorielles ont été élaborées
et mises en oeuvre par les départements ministériels en charge du
développement rural.
On peut citer, entre autres, les principaux documents suivants
:
- dans le sous-secteur agricole, le Plan Stratégique
Opérationnel pour une croissance durable du secteur de l'agriculture
(PSO) comporte cinq (5) programmes transversaux et six (6) filières
prioritaires qui sont soit en cours d'élaboration /financement ou de
mise en oeuvre sur le terrain ;
- dans le sous-secteur de l'élevage, on peut citer :
l'adoption de la Note d'orientation du plan d'actions de la politique de
développement de l'élevage, le Plan d'Actions et Programmes
d'Investissements du Secteur de l'Elevage (PAPISE) et la Loi d'orientation
relative au pastoralisme au Burkina Faso. Ces documents définissent les
principales priorités dans le domaine de l'élevage ;
- concernant le sous-secteur des ressources
forestières, fauniques et halieutiques, des documents de politiques et
de stratégies sectorielles ont également été
élaborés et mis en oeuvre. On peut mentionner, la Politique
Forestière Nationale, la Stratégie Nationale et le Plan d'Actions
sur la Diversité Biologique, le Plan d'actions sur les changements
climatiques, le Programme d'Action National de Lutte Contre la
Désertification, la Stratégie Nationale de l'Education
Environnementale, la Stratégie nationale et les programmes prioritaires
de développement et de gestion des ressources halieutiques ;
- au niveau de l'hydraulique, on note la Loi d'orientation
relative à la gestion de l'eau, le Document de Politique et
Stratégie en matière d'eau et le Plan d'Actions de Gestion
Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE).
Par ailleurs, le Gouvernement a adopté en
décembre 2002, une Lettre de Politique de Développement Rural
Décentralisé (LPDRD) qui a pour but de proposer un cadre
fédérateur et d'harmonisation des méthodes et des
approches des différents projets et programmes visant le
développement des communautés rurales de base.
Enfin, le souci d'adapter la stratégie de
développement à l'évolution du contexte national,
régional et international, ainsi que la volonté politique
d'asseoir les bases d'un développement économique et social
capable de contribuer à la lutte contre la pauvreté, ont conduit
le gouvernement à adopter en décembre 2003, une Stratégie
de Développement Rural (SDR) à l'horizon de 2015.
Cette stratégie constitue désormais le cadre de
référence de l'ensemble des interventions publiques en faveur du
développement rural. En effet, la SDR prend en compte les
problématiques transversales communes à tous les intervenants
pour le développement du secteur rural (organisation du monde rural,
financement du secteur, accès et gestion des ressources naturelles,
aménagement du milieu rural, transformation et commercialisation des
produits, etc.).
II.1. Bref aperçu de la SDR
II.1.1. L'élaboration de la SDR et sa diffusion
auprès des différents
acteurs
II.1.1.1. Justification
L'élaboration d'une Stratégie de
Développement Rural (SDR), en cohérence avec le Cadre
Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté (CSLP) répond aux
préoccupations du Gouvernement de disposer désormais d'un cadre
de référence de l'ensemble des interventions publiques en faveur
du développement rural. Elle trouve, également, sa justification
au regard de la multitude des documents et des évolutions intervenues
depuis l'adoption de la plupart des politiques et stratégies
sectorielles de développement, aux niveaux national, régional et
international.
Les principales initiatives justifiant l'élaboration de la
SDR ont été : 1' Au niveau national
- L'élaboration entre 1995 et 2003, par les
départements ministériels en charge
du développement rural, de documents de politiques et
stratégies sectorielles:
DOS, PSO, PAPISE, Document de Politiques et Stratégie en
matière d'eau,
Stratégie Nationale et Plan d'Actions sur la
Diversité Biologique, etc....
- L'adoption en décembre 2002, de la Lettre de Politique
de Développement
Rural Décentralisé (LPDRD).
- L'adoption en juillet 2000 et la révision en 2003, du
Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), qui
constitue le cadre national de référence pour l'ensemble des
politiques sectorielles de développement.
1' Au niveau régional,
- L'adoption du Cadre Stratégique de
Sécurité Alimentaire Durable dans une
perspective de lutte contre la pauvreté au Sahel par le
CILSS en Mai 2001 et
de la Politique Agricole de l'Union par l'UEMOA en
Décembre 2001.
- L'élaboration par la CEDEAO d'une Politique Agricole
Commune (PAC) dont
le processus a été engagé depuis Janvier
2001.
1' Au niveau international,
- L'adoption par les Chefs d'Etat, sous l'égide de
l'Union Africaine (UA), du Nouveau Partenariat pour le Développement de
l'Afrique (NEPAD) et du Programme Détaillé pour le
Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA) à Maputo
(Mozambique) en juillet 2003.
- Les négociations multilatérales au sein de
l'OMC.
II.1.1.2. Le processus d'élaboration
La SDR a été élaborée suivant une
approche participative qui a privilégié la concertation et la
recherche du consensus. Trois étapes importantes ont marqué ce
processus :
- La tenue, en Novembre/décembre 2002, d'ateliers de mise
en cohérence
interne et externe des stratégies et politiques des trois
secteurs productifs en
charge du développement rural (MAHRH, MECV, MRA) avec le
CSLP ;
- L'organisation, en Septembre 2003, de trois ateliers
sectoriels, de quatre ateliers régionaux et d'un atelier national en
Novembre 2003 à l'intention des
- représentants des acteurs du développement rural
(Administration, ONG, OP &
OPA, Associations, PTF) aux fins d'examiner et amender la SDR;
- L'adoption de la SDR par le gouvernement le 30 décembre
2003. II.1.1.3. Diffusion
Pour la diffusion de la SDR, douze (12) ateliers
régionaux ont été organisés. Ces ateliers ont
regroupé les directeurs régionaux et provinciaux des trois
ministères du développement rural, le ministère de
l'Economie et du développement, les représentants des
collectivités territoriales, les organisations interprofessionnelles
agricoles, des ONG et Associations
Le document de la SDR vient de faire l'objet de traduction dans
les douze (12) principales langues du pays pour être diffusé.
Une étude sur la stratégie de communication pour
l'appropriation de la SDR par les différents acteurs a été
réalisée.
II.1.2. Les grands traits de la SDR
Le contenu du document de la SDR élaboré
conjointement par les 3 ministères peut être globalement
classé en deux grandes parties.
La 1ère partie de la SDR est relative aux:
- contexte et à la justification de la SDR
- principales caractéristiques du secteur rural et sa
contribution à l'économie nationale
- bilan de la mise en oeuvre des politiques et stratégies
sectorielles de développement rural.
La 2ème partie, de la SDR :
- présente et analyse la Stratégie de
développement rural et ses liens avec la lutte contre la
pauvreté,
- décline le mode de financement de la SDR, le
rôle des différents acteurs dans la mise en oeuvre, la
contribution des secteurs de soutien au développement rural
II.1.3. Les objectifs de la SDR
L'objectif global de la SDR est d'assurer une croissance
soutenue du milieu rural en vue de contribuer à la lutte contre la
pauvreté, au renforcement de la sécurité alimentaire et
à la promotion d'un développement durable.
Les objectifs spécifiques déclinés à
partir de cet objectif global de la SDR sont les suivants :
1. accroître les productions agricoles, pastorales,
forestières, fauniques et halieutiques grâce à
l'amélioration de la productivité ;
2. augmenter les revenus grâce à une
diversification des activités économiques en milieu rural ;
3. renforcer la liaison production/marché ;
4. assurer une gestion durable des ressources naturelles ;
5. améliorer la situation économique et le statut
social des femmes et des jeunes en milieu rural ;
6. responsabiliser les populations rurales en tant qu'acteurs de
développement. II.1.4. Les principes directeurs de la
SDR
La stratégie de développement rural est
fondée sur les huit (8) principes directeurs suivants, en
référence au Cadre Stratégique de Lutte contre la
Pauvreté (CSLP) révisé et à la Lettre de Politique
de Développement Rural Décentralisée (LPDRD) :
- la promotion de la bonne gouvernance ;
- le développement du capital humain ;
- le renforcement du processus de décentralisation ;
- la gestion durable des ressources naturelles ;
- la prise en compte de l'approche genre ;
- la réduction des disparités régionales
;
- le recentrage du rôle de l'État et la
responsabilisation des organisations professionnelles, des collectivités
locales et des opérateurs privés ;
- le renforcement du partenariat entre l'État et les
autres acteurs qui interviennent dans le développement du monde
rural.
II.1.5. Axes stratégiques
Les axes stratégiques et les actions prioritaires doivent
constituer les fondements des programmes opérationnels et des programmes
d'investissement. Les sept (7) axes stratégiques retenus dans la SDR
sont les suivants :
- accroître, diversifier et intensifier les productions
agricoles, pastorales, forestières, fauniques et halieutiques ;
- renforcer la liaison production/marché ;
- accroître et diversifier les sources de revenus ;
- améliorer l'approvisionnement en eau potable et
l'assainissement ; - assurer une gestion durable des ressources naturelles ;
- renforcer les capacités des acteurs et créer un
cadre institutionnel favorable ;
- promouvoir l'approche genre en vue d'améliorer la
situation économique et le statut social des femmes et des jeunes en
milieu rural.
Après l'adoption de la SDR, le SP/CPSA, a
commandité une étude visant à doter la SDR, d'un
système adapté, approprié et fonctionnel de suivi
évaluation de la mise en oeuvre de la SDR jusqu'à l'horizon de
2015.
Pour ce faire, un dispositif de SE a été
proposé.
Ce dispositif, approprié et fonctionnel de suivi
évaluation de la mise en oeuvre de la SDR jusqu'à l'horizon de
2015 devra répondre aux exigences d'un suivi régulier et
d'évaluation périodique de la SDR afin de permettre :
- l'identification des mesures d'ajustements nécessaires
à une bonne mise en oeuvre de la stratégie ;
- L'appréciation de l'efficacité de la
stratégie de développement rural.
Ce dispositif fait l'objet d'un rappel et d'une analyse
approfondie au prochain chapitre.
CHAPITRE III DISPOSITIF DE SUIVI DE LA SDR
III.1. Objectif du dispositif de la SDR
Le suivi/évaluation dans un projet ou programme a, en
général, pour objectifs :
1. de s'assurer que l'exécution du projet ou du
programme est, toujours, conforme aux prévisions ; Ceci par une
appréciation :
- De la nature des activités et du rythme de leur
exécution par l'équipe projet ; - de l'exécution
financière du projet et programme ;
- des réalisations physiques et non physiques du projet
(infrastructures, formations, appui conseil etc.)
2. d'apprécier, au niveau des
bénéficiaires directs et indirects du projet, les
retombées du projet dans la résolution des problèmes
à l'origine de la mise en place du projet ou du programme :
- l'effet du projet sur l'amélioration
des conditions de vie des populations ; - l'effet du projet sur
l'économie locale, nationale ;
- l'utilisation des produits ou services offerts par le
projet/ programme par les groupes cibles. (changement de comportement,
valorisation des appuis conseil reçus, utilisation des services offerts
par les structures d'appui.)
3. d'assurer la gestion au quotidien du projet/programme
à travers :
- La réalisation des ajustements nécessaires dans
la mise en oeuvre des projets/ programmes ;
- l'appréciation de l'efficacité et de la
pertinence du projet/programme.
Le dispositif de SE de la SDR aura des objectifs similaires
avec la particularité que la SDR est une politique, une stratégie
élaborée avec la participation des trois ministères en
charge du développement rural ; chacun d'eux :
- étant autonome du point de vue organisationnel et
institutionnel ;
- exécutant une mission d'encadrement qui au terme de
la SDR doit évoluer vers une mission de création d'un
environnement favorable, par l'amélioration du cadre législatif,
réglementaire et institutionnel et la promotion de la bonne gouvernance
au profit des OP , OPA des acteurs privés.
- hébergeant des projets et programmes qui mettent en
oeuvre dans le temps et dans l'espace des actions précises
d'équipement et d'appui/conseil aux producteurs et aux organisations
paysannes ;
- disposant d'un système de collecte de données
nécessaire pour apprécier l'effet de son action au niveau
sectoriel.
Les acteurs du SE de la SDR auront comme soucis constants et
permanents : - d'apprécier l'efficacité et la
pertinence de la SDR
- d'expliquer les résultats obtenus en
recherchant les relations de causes à effets
- d'apprécier la durabilité et
l'efficience des résultats obtenus.
Il s'agira de répondre aux questions suivantes :
- Les résultats du SE permettent-ils ou
permettront-ils
l'atteinte des objectifs fixés dans la SDR?
- Les résultats du SE permettent- ils ou
permettront-ils de vérifier que les objectifs poursuivis ont toujours
leur raison d'être ?
- Quels sont les facteurs ou les événements qui
ont affecté positivement ou négativement la mise en oeuvre de la
SDR et qui expliquent les résultats atteints ?
- Les effets ou impacts obtenus au niveau des différents
acteurs ont-ils un caractère durable et reproductible?
|
Efficacité,
Pertinence
Causalité
Durabilité
|
- Le rapport coût /résultat obtenu est il
satisfaisant Efficience
Les objectifs du suivi/évaluation de la SDR montrent
que pour une appréciation globale de la SDR, en terme
d'efficacité et de pertinence de stratégie nationale mis en
place, le système de collecte de données doit couvrir :
? les actions conduites en direction des acteurs du
monde rural en termes d'équipement, d'appui conseil, de
formation des producteurs, des organisations de producteurs, des agents de
l'administration, de ceux des projets et programmes, les acteurs du
privé etc. ;
? la réponse des acteurs du
développement rural en termes de changements de comportements,
valorisation du savoir-faire inné et acquis, du professionnalisme, du
degré d'adhésion et d'utilisation des services offerts par les
structures d'appui etc.
? les effets et impacts de ces actions sur :
- la lutte contre la pauvreté,
- la sécurité alimentaire,
- la gestion des ressources naturelles.
La mise en oeuvre du dispositif doit reposer sur :
1. la définition claire du rôle des
différents acteurs que sont : le SP/CPSA , les ministères
techniques, les directions centrales et régionales, les organisations de
producteurs, les organisations professionnelles, les acteurs du privés
dans
- la collecte, le traitement et l'analyse des données
;
- la diffusion des résultats obtenus.
2. la mise en place d'instances de partage des données
collectées par chaque acteur et d'un mécanisme de pilotage du
système de SE qui va pouvoir bénéficier de l'engagement
réel des différentes parties prenantes dans la mise en oeuvre et
le SE de la SDR.
Le tableau synoptique de la page suivante donne un aperçu
global du dispositif de SE de la SDR :
DESS en ingénierie et
conception des systèmes dinformations
Figure 1 : Synoptique du dispositif de SE de la
SDR2
|
Acteurs
|
Groupes cibles
|
AXE de la SDR
|
|
Structures d'appui (Sces tech adm.
|
|
· Accroître, intensifier et diversifier les
agricoles, halieutiques
productions pastorales,
|
|
Projets/programmes, ONGs etc)
|
Structures d'appui
|
et fauniques.
|
SDR
|
Partenaires techniques et financiers
|
|
· Accroître et diversifier les sources de revenus
|
|
|
|
· Renforcer la liaison production / marché.
|
|
Acteurs du secteur privé
|
Acteurs du privé
|
|
|
|
|
· assurer une gestion durable des ressources naturelles
;
|
|
|
|
· Promouvoir l'approche genre en vue d'améliorer la
situation économique et le statut
|
|
OP, OPA, CRA
|
OP, OPA, CRA
|
social des femmes et des jeunes en milieu rural.
|
|
|
|
· Renforcer les capacités des acteurs et
créer un cadre institutionnel favorable.
|
|
Type d'indicateurs
|
|
indicateur d'activités (Input)
|
indicateurs de résultats « feed-back
»
|
·
|
Indicateurs d'effets et d'Impacts Bien
être individuel des hommes et des femmes
|
|
|
|
·
|
Changement de
|
|
|
|
·
|
indicateurs de performance
|
|
comportement
|
·
|
Bonne gestion des ressources naturelles
|
|
|
|
·
|
Savoir faire des
|
|
|
|
·
|
indicateur financier
|
|
acteurs
|
·
|
Densification du tissu économique
|
|
|
|
·
|
Adhésion aux
|
|
|
|
·
|
etc
|
·
|
principes etc
|
·
|
Place du secteur rural dans l'économie nationale
|
|
|
|
Suivi par les secteurs
|
|
|
Suivi par les secteurs
|
ministériels
|
Cellule SP/CPSA
|
Acteurs du suivi
|
ministériels
|
|
Agrégation et analyse des
données appréciation de l'efficacité de la
stratégie
|
Sources de vérification
|
rapports d'activités
|
rapports, Enquêtes
|
rapports, Enquêtes
|
|
Etudes spécifiques
|
Etudes spécifiques
|
Etudes spécifiques
|
|
2 Source : Etude portant sur la mise en place du
dispositif de suivi évaluation de la mise en oeuvre de la
stratégie de développement rural a l'horizon 2015
III.2. Les indicateurs de suivi de la SDR
III.2.1. Généralités
La formulation des indicateurs a été guidée
par les principes suivants:
· l'harmonisation des indicateurs de la SDR et ceux du CSLP
et ODM,
· la liaison de la production d'informations aux besoins
des utilisateurs,
· la recherche de cohérence et de concordance des
sources.
Principe 1 : prendre en compte les
indicateurs de SE actuellement suivis au niveau des Ministères
sectoriels
La production des indicateurs a été
guidée par le souci de prendre en compte les réflexions
déjà menées par les ministères les
projets/programmes, les plans d'action pour suivre et rendre compte de l'impact
des actions de développement rural.
Principe 2 : lier la production
d'information aux besoins des utilisateurs.
· Les indicateurs proposés ont pour objectif de
permettre une appréciation de l'efficacité et de la pertinence de
la Stratégie du développement rural. Pour ce faire la matrice des
indicateurs se classe en trois catégories :
- les indicateurs mesurant l'action des structures d'appui en
direction du monde rural (équipement, formation, appui accompagnement,
etc.) ;
- les indicateurs appréciant, les changements de
comportements des groupes cibles ;
l'utilisation par les bénéficiaires des services
offerts par les structures d'appui ; - les indicateurs d'effets et d'impact
observables sur le moyen et long terme.
· Tous les indicateurs seront dans la mesure du possible
régionalisés pour permettre une appréciation locale de la
mise en oeuvre de la SDR par les acteurs régionaux.
· Tous les indicateurs à un deuxième
degré seront désagrégés pour tenir compte de
l'aspect genre.
· La gamme des indicateurs proposés et retenus
doit être considérée comme un point de départ pour
le suivi évaluation de l'efficacité de la SDR. Il est connu que
la production d'informations génère des besoins nouveaux
d'informations. Aussi la liste des indicateurs proposée sera à
des périodes précises (tous les 3 ans) revue pour les adapter aux
nouveaux besoins des utilisateurs. Ce principe est essentiel pour rendre vivant
et utile le SE de la SDR.
Principe 3 : vérifier la
cohérence optimale et de la concordance des sources
· En vue d'éviter les doubles comptage
d'activités conduites par les projets/programmes et les services
techniques sur le terrain, la collecte et le traitement des données
collectées seront dès le niveau provincial harmonisés par
la responsabilisation d'un acteur chargé de centraliser toutes les
données du même type produites par les autres acteurs.
· Les supports de collecte et de présentation des
résultats aux différents niveaux seront définis selon des
formats types pour être compatibles les uns des autres afin de permettre
une gestion et un traitement informatisés des données.
III.2.3. Classification des indicateurs de
suivi/évaluation de la SDR
Un total de 153 indicateurs a été
identifié pour constituer la matrice des indicateurs pour le suivi de la
mise en oeuvre de la SDR. 55 indicateurs de suivi de l'efficacité et de
la pertinence de la stratégie de développement rural, ont
été retenus. Les 98 autres indicateurs sont des indicateurs qui
sont soit nécessaires pour l'établissement des indicateurs
majeurs ci-dessus cités, soit nécessaires pour analyser et
expliquer les résultats obtenus. Les 153 indicateurs de SE de la SDR ont
été répartis entre les trois ministères en charge
de l'Agriculture, de l'Elevage et de l'Environnement dans un souci de
précision des indicateurs à renseigner par chaque
ministère. Un certain nombre d'indicateurs ne pouvant être
renseigné par aucun des trois ministères pris isolément
ont été regroupé et devront être renseigné
par le SPCPSA.
Outre les classifications ci dessus, les 153 indicateurs ont
été classés selon leur nature en trois
catégories
1. Les indicateurs de réalisations
mesurant les activités conduites par les structures d'appui (Service
technique ministériels, projets/programmes, ONG, etc. La collecte, le
traitement et l'appréciation de ces indicateurs d'activités
peuvent être faits par les structures d'appui sur le terrain ou au niveau
central qui les réalisent.
2. Les indicateurs de résultats
mesurant les constant à court terme de la réaction des groupes
cibles ou bénéficiaires des activités conduites par les
structures d'appui. Certains des constats ou observations peuvent être
faites par les structures d'appui à travers leur réseau de
collecte de données. D'autres indicateurs plus délicats
nécessiteront des enquêtes ou études spéciales pour
leur renseignement.
3. Les indicateurs d'impact qui mesurent les
résultats en terme de lutte contre la pauvreté, de
sécurité alimentaire, et de gestion des ressources naturelles de
la stratégie appliqué par les structures d'appui à moyen
et long terme.
Les annexes donnent par ministère la liste des indicateurs
de la base de données à renseigner et leur classement en
indicateurs de réalisations, de résultats ou d'impacts.
III.3. Place du SP/CPSA dans le dispositif de SE de la
SDR
Pour assurer la production régulière,
annuellement, des indicateurs constituant la liste minimale pour le
suivi/évaluation de la SDR, il a été retenu la
décentralisation de la production statistique dans les
différentes DEP du développement rural, le SP/CPSA étant
chargé de recevoir les contributions sectorielles. En plus de certaines
tâches de production d'indicateurs, le SP/CPSA abritera la base
principale qui est une centralisation des bases décentralisées
dans les différentes DEP et de certaines structures telles que l'INSD,
la DGPSA, le CONNED, etc. Cette approche vise à recueillir les
contributions sectorielles indispensables mais aussi de valoriser le rôle
des DEP au niveau de l'analyse des données sectorielles produites.
Le SP/CPSA est la structure centrale concernée pour le
suivi de la réalisation des résultats attendus de la SDR. Sur
cette base, en tant que premier client du système d'information, il lui
appartient de s'assurer du respect du calendrier aussi bien pour la production
que pour l'analyse des indicateurs retenus.
L'analyse des indicateurs qui seront publiés
officiellement par le SP/CPSA fait appel à toutes les ressources
sectorielles et centrales impliquées dans le processus de consultation
mis en oeuvre pour la production. De même, le SP/CPSA, ayant un
rôle central dans la rétroaction du suivi des indicateurs sur
l'ajustement des politiques, est le client principal des analyses qui peuvent
être faites sectoriellement ou à tout autre niveau. En
concertation avec tous les acteurs concernés, il définit les
besoins et objectifs prioritaires d'analyse pour le suivi de la SDR, de
façon à assurer la cohérence et la convergence des
multiples analyses possibles.
III.4. Problématique de suivi du dispositif de
la SDR
Le dispositif de SE de la SDR est confronté à un
besoin crucial de suivi politique et d'orientation au plus haut niveau de
décision qui, selon une approche à la fois ascendante et
descendante, permettrait de faire suivre et apprécier
l'efficacité de la stratégie de développement rural.
De ce fait, nombreuses sont les structures qui ont compris que
l'informatique demeure un outil privilégié pour la gestion
rationnelle et l'opérationnalisation des dispositifs de
suivi/évaluation.
En effet, Il existe une multitude de sources de productions de
données et d'unités de mesure pour le calcul des indicateurs. A
cela s'ajoutent une insuffisance cruciale de moyens de fonctionnement, une
faible fréquence de la collecte des données et un suivi de plus
en
plus distant des acteurs terrain en charge de la collecte des
données ; ce qui pose un réel problème de fiabilité
des données collectées.
L'archivage et la capitalisation des données font,
souvent, défaut : perte de la base de données, données
disséminées dans les structures différentes n'ayant pas de
liens d'échanges de données, etc.
Si l'on trouve dans le paysage des bases de données
parcellaires de suivi/évaluation et des applications web, qui tentent de
gérer les informations en produisant des statistiques, force est de
reconnaître que les données collectées et les informations
produites par chacun des ministères sont trop sectorielles pour
permettre une appréciation en terme de développement rural.
En outre, la demande de données au niveau central n'est
pas toujours bien organisée si bien que les mêmes informations
sont demandées par des structures centrales différentes à
des périodes différentes.
Les principaux acteurs centraux de la SDR bien que
géographiquement reparties, ne disposent pas de cadre de concertation
pour une analyse intégrée de leurs données.
Dans le souci de satisfaire les attentes réelles du
dispositif de suivi de la SDR, il serait souhaitable de mettre en place un
support efficace, efficient et opérationnel de gestion et de stockage
des informations. La solution qui consiste à mettre une base de
données interfacée à un site Internet parait être
une solution optimale qui peut garantir des résultats.
Une base de données n'a de raison d'être que si la
demande existe c'est-à-dire qu'il existe des utilisateurs pour
l'exploiter en fonction de leur besoins multiples.
La rareté des ressources veut que tout système
d'information doit partir des informations disponibles, c'est-à-dire de
l'existant.
Dans le chapitre suivant, nous tenterons d'énumérer
l'offre et la demande d'information dans un premier temps, pour ensuite
proposer un contenu de la base de données.
CHAPITRE IV: ANALYSE DES BESOINS ET DEFINITION
DU CONTENU DE LA BASE DE DONNEES
Pour évaluer la demande et l'offre d'information, nous
avons exploité les résultats « de l'étude
préalable à la conception d'une base de données sur les
organisations paysannes ». Après analyse, il ressort que les
acteurs sont à la fois des demandeurs et utilisateurs d'informations.
Dans les sections suivantes, nous passerons en revue la demande
et l'offre d'informations.
IV.1. L'évaluation de la demande
d'information
Les principales demandes proviennent des acteurs suivants :
- L'administration : Direction des études et planification
et services techniques des
ministères :
o de l'agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources
Halieutiques,
o des Ressources Animales,
o l'Environnement et du Cadre de vie,
o du Commerce, de la Promotion de l'Entreprise et de
l'Artisanat),
o de l'Economie et du développement ;
- Les organisations paysannes ;
- les organisations faîtières ;
- les organisations interprofessionnelles ;
- les programmes et projets ;
- les instituts de recherche ;
- les structures d'appui (ONG, etc.) ;
- les prestataires de services (institutions financières,
fournisseurs d'intrants, sociétés de conseils, etc.) ;
- les médias (radios nationale, radios rurales, radio
communautaires, journaux, etc.). Les besoins en informations exprimés
par les différents intervenants sont classés ci-dessous en trois
groupes.
IV.1.1. Les informations techniques
A ce niveau la demande des partenaires ou acteurs portent
essentiellement sur la documentation des indicateurs, c'est-à-dire leurs
définition et leur formulation.
IV.1.2. Les informations économiques
Cette demande d'information porte sur :
- Les indicateurs de réalisation, - Les indicateurs
d'impact,
- Les indicateurs,
- Les statistiques agricoles, - Les statistiques animales,
- Les statistiques halieutiques, - Les statistiques
forestières,
- La consommation nationale des produits agricoles,
d'élevage et de pêche.
IV.2. L'offre d'information
IV.2.1. Matrice des indicateurs du SP/CPSA Le
SP/CPSA dispose d'une matrice de 153 indicateurs. IV.2.2. Informations
économiques
L'institut National de la Statistique et de la Démographie
(INSD) dispose de données : - Macro-économiques,
- Sur les revenus des ménages,
- Du commerce extérieur (exportations/importations),
- Statistiques en matière de population.
Les DEP des ministères de l'Agriculture de
l'Hydraulique et des ressources halieutiques, des ressources animales, de
l'environnement et du cadre de vie, peuvent mettre à la disposition les
informations suivantes :
- Les répertoires des projets/programmes suivis,
- Les rapports d'évaluations des projets/programmes,
- L'investissement rural par secteur et catégorie
d'investissement.
Divers services de statistiques sectorielles disposent
annuellement de données sur la production :
- La direction des statistiques agricoles : superficies,
rendements, production des cultures vivrières, de rentes et
maraîchères,
- Le service des statistiques animales et de l'économie de
l'élevage : le cheptel par espèce, activités des
abattoirs, mouvements de bétail, santé animale, etc,
- Le service des études et des statistiques de la
direction générale des pêches dispose de statistique sur
les ressources halieutiques,
- La direction de la foresterie villageoise et le projet
aménagement des forêts naturelles, dispose de diverses
statistiques forestières.
IV.2.2. Bases de données existantes
Des visites et recherches ont été effectué
auprès de différents organismes et services de l'Etat. A ce titre
plusieurs bases de données et sites ont été
identifié et analysé.
Ces sites et base de données contiennent des informations
susceptibles d'être publiées sur le site Internet que nous
proposons. Elles sont listées ci-dessous.
· Identification des bases de
données/sites Internet du monde rural au Burkina Faso
Services
|
Nom de la base de données
|
Contenu
|
Niveau d'achèvement
|
Secrétariat Permanent de la coordination des Politiques
du secteur Agricole
|
ALOE
|
Références de monographies, rapports et
périodiques
|
Achevée, régulièrement mise à jour
|
Direction des statistiques agricoles
|
Statistiques Agricoles Enquête Permanente Agricole
|
Production, superficies rendements des cultures pluviales
|
Achevée, mise à jour régulière
|
Statistiques Agricole Enquête Permanente Agricole
|
Production, superficies, rendements des cultures pluviales
|
Achevée, mise à jour régulière
|
Enquête Maraîchère
|
Production, superficies, rendements des cultures
maraîchères
|
Achevée, mise à jour non régulière
|
Centre National de la documentation
Agricole (CNDA)
|
Gestion informatisée de la documentation du Burkina
(GIDAB)
|
Références de la documentation sur l'agriculture,
l'élevage, a pêche, l'apiculture
|
Achevée, mise à jour régulière
|
Société Nationale de gestion du stock de
sécurité alimentaire
|
Base de données du SIM
|
Prix des céréales, sésame, arachide,
niébé, intrants
|
Achevé, mis à jour régulière
|
Programme National de Gestion des
Terroirs (PNGT)
|
Base de Données des Localités du Burkina (BDLB)
|
Répertoire des OP et des projets, rapports
d'évaluation, textes réglementaires
|
Achevé, mis à jour régulière
|
Direction des Etudes et de la planification du Ministère
des Ressources Animales
|
Base de données de la DEP/MRA
|
Activités des abattoirs ; cheptel ; marchés
à bétail ; mouvements du bétail ; Unités de
production ; santé animale ; aménagements pastoraux
|
Achevé, mis à jour régulière
|
Institut de l'Environnement et Recherches Agricole (INERA)
|
Base de données sur les innovations techniques
|
Fiches techniques sur l'agriculture, l'élevage, la
foresterie
|
Achevé, mis à jour régulière
|
· Identification et analyses des sites Internet
étrangers
Il s'agit de sites et bases de données concernant le
secteur rural dans d'autres pays. Ces sites Internet étrangers sont
susceptibles d'intéresser les acteurs du secteur au Burkina faso.
Tableau 1 : sites des agences de presse
spécialisées
N°
|
Organisme
|
Adresse site
|
Contenu utile pour les OP
|
Modalités d'accès
|
1
|
Agence française de presse
|
www.afp.fr
|
Informations boursières, matières premières,
analyse des marchées, économie, finances, agriculture
|
Payant
|
2
|
Agence de presse Reuters France
|
www.reuters.fr
|
Informations boursières
|
Payant
|
3
|
Marchés tropicaux
|
www.marchés-
tropicaux.com
|
Informations, produits, opportunités, d'affaires
Nordsud
|
Payant
|
4
|
Système francophone d'information
|
www.syfia.com
|
Informations agricoles, environnement, élevage
|
gratuit
|
Tableau 2 : sites des centres de recherche
N°
|
Organisme
|
Adresse site
|
Contenu utile pour les OP
|
Modalités d'accès
|
1
|
Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement (CIRAD)
|
www.cirad.fr
|
Cours des produits agricoles, petites annonces,
météo
|
gratuit
|
2
|
Institut National de la recherche agronomique, France-INRA
|
www.inra.fr
|
Résultats de recherche, informations scientifiques et
techniques
|
gratuit
|
3
|
Institut de recherche pour le développementIRD
|
www.ird.bf
|
Résultats de recherche
|
gratuit
|
Tableau 3 : sites des organismes internationaux et des
bailleurs de fonds
N°
|
Organisme
|
Adresse site
|
Contenu utile pour les OP
|
Modalités d'accès
|
1
|
Banque Mondiale
|
www.moridbank.org
|
Projets financés et en cours de financement par la Banque
Mondiale en Afrique et au Burkina
|
gratuit
|
2
|
Union européenne
|
www.europa.eu.int
|
Documents officiels sur la réglementation communautaire
|
gratuit
|
3
|
Union économique et monétaire ouest africaine
|
www.ueomoa.int
|
Institutions de financement dans la zone UEMOA, indice des
prix à la consommation, cours des matières premières
|
gratuit
|
4
|
Fond des Nations Unis pour l'alimentation et l'agriculture-FAO
|
www.fao.org
|
Informations agricoles, banque de données
|
Gratuit
|
5
|
Fonds international pour le
développement de l'agriculture-FIDA
|
www.ifad.org
|
Opportunités, documentation
|
Gratuit
|
Tableau 4 : d'autres sites
intéressants
N°
|
Organisme
|
Adresse site
|
Contenu utile pour les OP
|
Modalités d'accès
|
1
|
Office national du commerce extérieurBurkina
|
www.tradepoint.bf
|
Opportunités, offre
|
Gratuit
|
2
|
Centre agro entreprise
|
www.caemail.org
|
Filières, opportunités, études de
marché
|
Gratuit
|
3
|
Africa Export forum Afrique
|
www.export-forum.com
|
Contacts entreprises africaines avec entreprises reste du monde,
demande de cotation et de contacts
|
Gratuit, payant
|
4
|
Fédération nationale des syndicats d'exploitants
agricoles-FNSEA, France
|
www.fnsea.fr
|
C conjoncture économique, partenariats
|
Gratuit Réservé aux membres pour extranet
|
5
|
Ministère de l'Agriculture, France
|
www.snm.agriculture.gou v.fr
|
Cours des produits agricoles sur les marchés
français (y compris Rungis)
|
Gratuit
|
6
|
Groupe de
recherche et d'échanges technologiques
|
www.gret.org/tpa
|
Informations agroalimentaires (procédés,
transformations, équipement,
commercialisation,
équipements), matériels et équipements
|
Gratuit
|
7
|
Marché de Rungis
|
www.rungis.com
|
Agro-business
|
Gratuit
|
8
|
Yahoo Finance France
|
http://fr.
finance.yahoo.com
|
Informations boursières, cours des matières
premières agricoles et industrielles
|
Payant
|
IV.3. Proposition de contenu de la base de
données
Compte tenu de la demande et des sources d'informations
identifiées, la présente étude recommande que la base de
données à mettre en place comporte les rubriques ci-dessous.
Cependant, ces rubriques ne contiendront que des informations disponibles et
que les services de l'Etat et les organismes acceptent de publier.
IV.3.1. Base documentaire
- Les lois, décrets et autres textes régissant le
monde rural (agriculture, élevage, pêche, forêts, artisanat)
;
- Les différents rapports d'évaluation des projets
et programmes ;
- Les différents documents sur la SDR et le CSLP ;
- Etc..
IV.3.2. Matrice d'indicateurs
- les indicateurs mesurant l'action des structures d'appui en
direction du monde rural (équipement, formation, appui accompagnement,
etc.) ;
- les indicateurs appréciant, les changements de
comportements des groupes cibles, l'utilisation par les
bénéficiaires des services offerts par les structures d'appui
;
- les indicateurs d'effets et d'impact observables sur le moyen
et long terme.
IV.3.3. Statistiques
- Statistiques agricoles ;
- statistiques animales ;
- statistiques des pêches ;
- statistiques forestières ;
- d'autres statistiques disponibles.
IV.3. 5. Petites annonces
Cette rubrique est destinée à favoriser les
échanges d'informations entre les acteurs et utilisateurs du
système :
- Vente et location de matériel ; - Offre de service ;
- Demande de service ;
- Etudes,
- Etc...
IV.3.6. Agenda
Cette rubrique est destinée à annoncer les
différents évènements : - Des réunions ;
- des séminaires de formation ;
- des ateliers ;
- Etc. ..
IV.3.7. Forum de discussions
Il est destiné à favoriser des échanges
entre les différents acteurs et utilisateur du système.
PARTIE II CAHIER DE CHARGES
CHAPITRE V SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES
L'étude qui suit a pour objectif de décrire
complètement, au plan fonctionnel, la solution à réaliser.
Les phases de traitement sont spécifiées : données prises
en compte, description des traitements effectués sur les
données.
Il est proposé de mettre en place une base de
donnée qui sera mis à jour au moyen d'un site Internet. Cette
solution permet l'accès à l'information à toute personne
disposant d'un ordinateur connecté à Internet.
V.1. Les acteurs du système et leur role
Les principaux utilisateurs et bénéficiaires du
système sont les acteurs du secteur rural qui doivent trouver d'une part
sur ce site Internet et dans cette base de données toute une matrice
d'indicateurs sur la SDR, et d'autre part tout une gamme d'informations utiles
à leur travail quotidien.
Ce site disposera également de fonctionnalité
permettant à ces acteurs d'échanger des informations sous la
forme de publication (articles, petite annonces, et forum de discussion). Ainsi
dans le processus de traitement et la production des indicateurs de suivi
évaluation de la SDR, on dénote la présence de plusieurs
acteurs. On dénombre entre autres :
'( Le SP/CPSA
Il est une structure interministérielle de coordination
des politiques sectorielles agricoles. Il formule en amont des politiques
nationales de développement, et en aval suit l'efficacité de ces
politiques.
Il joue un rôle de coordination et de centralisation des
indicateurs de l'ensemble des acteurs du système.
'( Les points focaux
Au titre de ces nombreuses attributions, notons la gestion des
politiques nationales en matière de développement dans leur
secteur.
L'Etat, par ses structures, veille à l'évolution
des indicateurs dans tous les secteurs d'activités. Certaines de ces
sources d'informations sont les institutions de recherche et de statistique
qu'il a mis sur place dans ce sens. Sa vision dans ce cas est
générale.
v' Les producteurs de données primaires
(structures nationales de recherche et de statistique)
Elles sont très actives et constituent les outils de
guidage des gouvernements.
Leur rôle est essentiel dans ce sens qu'elles ont en
charge de fournir des statistiques fiables sur tous les secteurs
d'activités et de donner une vue sur les progrès
enregistrés au plan national. Elles disposent dans ce sens d'une source
de données très importante qui intéressent tous les autres
acteurs. Elles ont besoin, pour fonctionner de faire des enquêtes, des
études et de croiser les informations produites sur tous les sites puis
de les diffuser.
Ils produisent des micros donnés transversaux
indispensables aux calculs et aux traitements des indicateurs
· Les partenaires et prestataires
Les partenaires techniques et financiers, les
établissements financiers, les structures d'appui, les projets, les
centres de formations, l'administration, les instituts de recherche nationaux,
etc. sont également des utilisateurs importants du système.
Les partenaires techniques et financiers suivent
l'évolution des indicateurs correspondants aux politiques sectorielles
agricoles afin de réajuster l'appui de leurs gouvernements aux secteurs
qui les intéressent.
Ils ont le privilège de demander directement au SP/CPSA la
situation des indicateurs nationaux.
Les projets travaillant dans le secteur rural sont
également des utilisateurs importants du système dans la mesure
où ils sont invités à mettre à la disposition de
leur département ministériel de tutelle le résultat de
leurs travaux et les statistiques qu'ils produisent.
V.2. Diagramme de flux
Il expose le rôle des différents acteurs et les
principes d'échanges d'informations.
BASE DOCUMENTAIRE
Les lois, décrets et autres textes régissant le
monde rural (agriculture, élevage, pêche, forêts, artisanat)
Les différents rapports d'évaluation des projets et programmes
Les différents documents sur la SDR et le CSLP Saisie
directe par les producteurs de données primaires et statistiques
Enregistrement dans la base après validation par la
cellule suivi/évaluation du SP/CPSA
LIEN UTILES
Bases de données et sites Internet du monde rural au
Burkina Faso
Sites Internet étrangers, organismes internationaux et
bailleurs de fond, etc....
Mise à jour de la liste des liens par la cellule.
FORUM DE DISCUSION
Espace d'échange d'informations entre les
différents acteurs
Accès par mot de passe individuel donné par la
cellule suivi/évaluation du SP/CPSA
Vérification périodique par la cellule
suivi/évaluation du SP/CPSA
FICHES SIGNALETIQUES DES INDICATEURS Ensemble
des fiches signalétiques traitant la documentation des indicateurs
(objectif politique, définition, nature, mode calcul, etc....)
Saisie directe par la cellule suivi/évaluation du
SP/CPSA
PETITES ANNONCES
Liste des petites annonces
Recherche possible par type d'annonce, date de parution,
région.
Saisie directe par l'annonceur sous réserve d'être
préalablement enregistré
V.3. Le plan du site Internet, son contenu et ses
principes de gestion Le plan du site est conçu pour
permettre un accès rapide à l'information recherchée.
PAGE D'ACCUEIL
Menu.
Présentation du SP/CPSA, présentation du site,
Rubrique :nous contacter
- Quelques photos (modifiables par la cellule
suivi/évaluation
- Actualités des ministères du secteur rural
- Agenda (réunions, séminaires, formations et
visite à venir)
- Saisie directe par les points focaux, les producteurs de
données primaires, inscription des partenaires et
prestataires dans la base de données après
validation par la cellule suivi/évaluation.
|
SUIVI DES INDICATEURS DE LA SDR
Saisie des données primaires Générer des
indicateurs
Modification des indicateurs Suppression des indicateurs
Analyse statistique
Evolution des indicateurs
Géo référencé des indicateurs
|
STATISTIQUES
Ensemble des statistiques disponibles au format Excel ou PDF
pouvant être téléchargé.
Recherche possible par domaine (agriculture, pêche,
ressources animales, éducation, santé, emploi,
environnement...)
Saisie directe par les producteurs de données primaires et
statistiques
Enregistrement dans la base après validation par la
cellule suivi/évaluation du SP/CPSA
|
RESEAU PRODUCTEUR DE DONNEES PRIMAIRES(PD)
Liste des producteurs de données primaires et
statistiques. Recherche possible par type de statistiques (agriculture,
pêche, ressources animales, éducation, santé, emploi,
environnement...)
Mise à jour par les producteurs de données
primaires et statistiques sous réserve de validation par la cellule
suivi/évaluation du SP/CPSA
|
PARTENAIRES ET PRESTATAIRES
(structure d'appui, projets, administration, instituts de
recherche, fournisseurs, établissements financiers, partenaires
techniques et financiers, société de service etc....)
Liste des partenaires
Recherche possible par domaine, région, province, type de
partenaire.
Mise à jour par les partenaires et prestataires sous
réserve de validation par la cellule suivi/évaluation du
SP/CPSA
|
La page d'accueil du système permettra un accès
immédiat à l'information recherchée grâce à
un menu affiché en permanence.
Le système de suivi des indicateurs de la SDR s'appuiera
sur un réseau, dont les utilisateurs sont définis et
déclarés.
Le système de suivi des indicateurs de la SDR est
également accessible à des utilisateurs non
déclarés sur le réseau du SP/CPSA. Ces utilisateurs sont
dits « producteurs de données primaires » et « Point
focal ».
Le « producteur de données primaires » aura
le privilège de fournir et mettre à jour les données
primaires de son institution. A ce titre, il disposera d'un formulaire en
ligne, lui permettant d'assurer la mise à jour des données
primaires.
Le « point focal » quant à lui aura le
privilège de générer et mettre à jour les
indicateurs de son département ministériel. A cet effet, il
disposera d'un formulaire en ligne lui permettant de stocker ces indicateurs
dans la base de données.
Une autre catégorie d'utilisateur, appelée
« partenaires/prestataires » pourrait accéder au
système. Ils ont à leur disposition un formulaire en ligne leur
permettant de s'enregistrer dans la base de données. Ainsi, chaque
entité qui s'inscrit sur le site fournit des informations sur ses
activités, ses coordonnées, son adresse de courrier
électronique et l'adresse de son site WEB (pour ceux qui en ont).
Après validation par la cellule de suivi
évaluation du SP/CPSA, les Partenaires/prestataires concernés
apparaissent désormais sur le site Internet dans la liste
appropriée. Un mot de passe est demandé aux utilisateurs qui
souhaitent publier des annonces, des articles ou des messages dans le forum. Ce
mécanisme d'accès à certaines fonctions du site par mot de
passe présente de nombreux avantages :
- inciter les organismes, les prestataires à s'enregistrer
dans la base de données ; - exercer un filtrage strict des personnes
autorisées à faire des publications ;
- connaître l'origine des messages, et donc responsabiliser
les émetteurs.
Les « producteurs de données primaires », le
« Point focal », et les
« partenaires/prestataires » peuvent proposer la
publication d'articles sur le site.
La cellule de suivi/évaluation du SP/CPSA exerce un
contrôle sur l'origine et le contenu des articles avant qu'ils ne soient
visibles sur le site. Il effectue, s'il y a lieu, les corrections
nécessaires (sur le fond et sur la forme).
Chaque article contient :
- la date de parution,
- la source de l'information,
- le titre,
- une description sous forme de texte,
- éventuellement un lien vers un document stocké
dans la base de données (format WORD, PDF ou EXCEL) que l'utilisateur
pourra afficher ou télécharger,
- Eventuellement un lien vers un autre site Internet.
Les articles nouvellement publiés sont automatiquement
envoyés à l'adresse Email des utilisateurs qui le souhaitent.
Les annonces de la rubrique petites annonces sont
publiées directement par les annonceurs, au moyen d'un formulaire en
ligne prévu à cet effet. Pour utiliser ce service, l'annonceur
doit préalablement saisir son nom et son mot de passe. Le contenu et
l'origine des annonces sont contrôlés périodiquement par la
cellule de suivi évaluation du SP/CPSA. Le forum de discussion est
accessible également à ceux qui disposent d'un mot de passe. La
cellule de suivi évaluation du SP/CPSA contrôle
périodiquement le contenu et l'origine des messages publiés dans
le forum. Il a notamment l'obligation de supprimer les messages contraires
à l'esprit du site ou qui enfreignent la législation en vigueur.
Il peut, le cas échéant, interdire l'accès du site aux
utilisateurs qui ne respectent pas l'esprit du forum en supprimant leur mot de
passe.
Il est proposé l'adresse URL suivante :
WWW.SPCPSA.BF
CHAPITRE VI : MODELISATION ET CONCEPTION
VI.1. Introduction à la notation UML
UML (Unified Modeling Language, traduisez "langage de
modélisation objet unifié") est né de la fusion
des trois méthodes qui ont le plus influencé la
modélisation objet au milieu des années 90 : OMT, Booch et
OOSE.
Issu "du terrain" et fruit d'un travail d'experts reconnus, UML
est le résultat d'un large consensus. De très nombreux acteurs
industriels ont adopté UML et participent à son
développement. UML est un langage d'analyse et de conception,
indépendant de tout processus de développement et s'adapte aux
différents types de systèmes.
UML propose neuf (09) diagrammes qui sont classés en
deux catégories : les diagrammes structurels (vue statique) et les
diagrammes comportementaux (vue dynamique).
Vue
|
Statique
|
Dynamique
|
diagrammes
|
Cas d'utilisation
Classes
Objets
Composants déploiement
|
Séquence
Collaboration
Activités
Etats-transitions
|
Dans étude, nous n'utiliserons que trois diagrammes
à savoir : le diagramme des cas d'utilisation, des classes, et de
séquences.
Le diagramme des cas d'utilisations
Les cas d'utilisations, appelés aussi use case
permettent de modéliser les fonctionnalités du système. Le
diagramme de cas d'utilisation fait ressortir les acteurs et les fonctions
d'interfaces offertes par le système.
Un acteur est une personne ou une machine agissant sur le
système dans le but de modifier ou de consulter.
Les cas d'utilisations sont une description du comportement du
système du point de vue utilisateur.
C'est la représentation d'une fonctionnalité,
déclenchée en réponse à une stimulation du
système.
Cas d'utilisation_1
Acteur
Cas d'utilisation_2
Acteur : entité externe qui agit sur le
système
Cas d'utilisation : ensemble des actions
effectuées par le système en réponse à une action
d'un acteur.
Diagramme de classe
Le diagramme de classe représente la structure du
système sous forme de classes. Une classe est une description abstraite
d'un ensemble d'objets ayant :
- des propriétés similaires ;
- un comportement commun ;
- des relations communes avec d'autres objets ;
- des sémantiques communes.
Un attribut d'une classe une propriété commune aux
objets d'une classe.
Une opération définit une fonction appliquée
à des objets d'une classe.
L'accessibilité aux attributs et aux opérations est
spécifiée par trois niveaux de protections :
- public (+) : accès à partir de toute
entité interne ou externe à la classe ; - privé (-) :
accès à partir des opérations de la classe ;
- protégé (#) : accès à partir de la
classe ou des sous-classes.
Association : exprime une connexion
sémantique bidirectionnelle entre deux classes.
Cardinalité : précise le nombre d'instances
participant à l'association.
Généralisation : relation entre un
élément de description générale (superclasse) et un
élément de description plus spécifique (sous-classe).
Multiplicité
|
I.1.1.1.1 Explication
|
1
|
Un et un seul
|
0..1
|
Zéro ou un
|
M..N
|
De M à N
|
*
|
De zéro à plusieurs
|
0..*
|
De zéro à plusieurs
|
1..*
|
De un à plusieurs
|
N
|
Exactement N
|
Classe_2
Classe_1
0..1
0..*
- Operation_1 () : Type_1 # Operation_2 () : Type_2 +
Operation_3 () : Type_3
- Operation_1 () : Type_1 # Operation_2 () : Type_2 +
Operation_3 () : Type_3
+ Attribut_1 - Attribut_2 # Attribut_3
: Type_1 : Type_2 : Type_3
+ Attribut_1 - Attribut_2 # Attribut_3
: Type_1 : Type_2 : Type_3
Message_3
Message reflexif
Diagramme de séquence
Les diagrammes de séquence permettent de
représenter des collaborations entre objet du point de vue temporel. On
y met l'accent sur la chronologie des envois de messages.
Il y a deux catégories de messages :
- synchrone : l'émetteur est bloqué jusqu'au
traitement effectif du message ; - asynchrone : l'émetteur n'est pas
bloqué et peut poursuivre son exécution.
Illustration
Objet1
|
|
Obj et2
|
Message_1
|
|
|
|
Periode d'activation
|
Message_2
|
|
VI.2. Construction du modèle objet UML
Pour harmoniser la conception et rendre le développement
plus aisé, nous avons scindé
le système en plusieurs modules appelés packages.
Cette structuration tient compte des éléments suivants : -
l'expertise métier ;
- les itérations à définir ;
- les acteurs concernés par les cas d'utilisation. Ainsi
nous avons la liste de packages :
- suivi indicateurs ;
- analyse statistiques ;
- gestion des publications;
- contrôle et validation ;
- gestion du système.
Les différents packages sont
représentés dans la figure ci-dessous.
Figure 2 : Vue du système sous forme de
package
Pour chaque package la démarche à suivre
est la suivante :
- identification des cas d'utilisation ;
- présentation du diagramme de cas d'utilisation ; -
description des cas d'utilisations ;
- présentation du diagramme de classe.
Description des cas d'utilisations
Chaque cas d'utilisation sera décrit à partir d'une
fiche textuelle.
Chaque fiche peut présenter un ou plusieurs
scénarios qui constituent les instances des cas d'utilisations (CU). On
distingue plusieurs types de scénario:
- le scénario nominal : il décrit un
déroulement normal ;
- le scénario alternatif : c'est une variante du
scénario nominal ;
- le scénario d'exception : il illustre un
déroulement anormal du CU.
VI.2.1. Suivi des indicateurs
VI.2.1.1. Identification des cas d'utilisations
Les cas d'utilisations du package suivi des indicateurs sont
représentés dans le tableau ci- dessous.
PACKAGE : SUIVI DES INDICATEURS
|
N°
|
CAS D'UTILISATION
|
ACTEURS
|
CU1
|
S'authentifier
|
Tous les acteurs
|
CU2
|
Gérer fiche signalétique
|
Cellule SE
|
CU3
|
Gérer données primaires
|
Producteur DP
|
CU4
|
Générer les indicateurs
|
Cellule SE, Point focal
|
CU5
|
Consulter fiche signalétique
|
Tous les acteurs
|
CU6
|
Consulter indicateur
|
Tous les acteurs
|
Figure 3 : Diagramme de cas d'utilisation du package
suivi des indicateurs
VI.2.1. 2. Description des cas d'utilisations
|
CU 1: Authentification
|
Folio 1/1
|
Résumé : permet à un
utilisateur de se connecter au système
|
Acteurs : Utilisateur, SI
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 L'utilisateur demande à se connecter
au système
02 Le SI demande à l'utilisateur d'entrer
son nom d'utilisateur et son mot de passe
03 L'utilisateur saisit son nom d'utilisateur et
son mot de passe
04 Le SI vérifie le nom d'utilisateur et
le mot de passe saisis
05 Le SI informe l'utilisateur que la connexion
a réussi
<Fin >
DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF
A1 Utilisateur inconnu ou mot de passe incorrect
après une ou deux tentatives (s)
A1.1 Le système informe l'utilisateur que
les données entrées sont incorrectes A1.2 On
repart au point 02 du scénario nominal
DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION
E1 Utilisateur inconnu ou mot de passe incorrect
après trois tentatives de connexion
E1.1 Le Système informe l'utilisateur que
la procédure de connexion a échoué E1.2
Le système s'arrête
|
CU 2: Gérer fiches
signalétiques
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de définir
les données de base c'est les objectifs spécifiques, les axes
stratégiques, la nomenclature des indicateurs et données
primaires, enfin toutes les listes qui seront utiles pour la mise à jour
des tables.
|
Acteurs : Cellule SE
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu général
« Gérer fiche signalétique ». avec choix
Fiche signalétique indicateur
Fiche signalétique donnée primaire
Fiche signalétique donnée de base
03 La cellule SE fait un choix
04 Le SI affiche la fenêtre du choix
correspondant
05 La cellule SE introduit le code de la fiche
signalétique
06 Le Système recherche le code
correspondant à la fiche signalétique
07 Le Système affiche les informations
concernant la fiche signalétique.
08 La cellule SE saisie les informations
09 La cellule SE enregistre les informations
saisies.
10 Le SI demande une validation.
11 La cellule SE valide.
12 Le SI demande s'il y a d'autres fiches
signalétiques à saisir.
13 Si oui on repart au point 04.
14 Sinon La cellule SE ferme la fenêtre
« Gérer données de base ». <Fin
>
DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF A1. Il s'agit d'une
nouvelle fiche
A1.1 La cellule SE choisit de créer une
nouvelle fiche
A1.2 La cellule SE valide la création.
A1.3 On repart au 07 du scénario
nominal
DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION
E1. Oubli d'un ou plusieurs champs
obligatoires
E1.1 Le système affiche un message
demandant à la cellule SE de remplir les champs obligatoires
E1.2 La cellule SE vérifie et renseigne
les champs obligatoires.
E1.3 On repart au point 07 du scénario
nominal.
|
CU 3: Gérer données primaires
(DP)
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de mettre à
jour les données primaires permettant de calculer les indicateurs
|
Acteurs : Producteur de données, SI
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu avec l'option «
MAJ données primaires».
03 Le producteur de DP fait le choix «
option MAJ données primaires».
04 Le producteur de DP sélectionne
l'indicateur concerné
05 Le Système recherche l'indicateur
correspondant.
06 Le Système affiche les
informations.
07 Le producteur de DP saisie les
informations
08 Le producteur de DP enregistre les
informations saisies.
09 Le SI demande une validation.
10 Le producteur de DP valide.
11 Le SI demande s'il y a d'autres
données primaires à saisir.
12 Si oui on repart au point 04.
13 Sinon Le producteur de DP ferme la
fenêtre « MAJ données primaires »
<Fin >
DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION
E1. Oubli d'un ou plusieurs champs
obligatoires
E1.1 Le système affiche un message
demandant au producteur de données
primaires de remplir les champs obligatoires
E1.2 Le producteur de données primaires
vérifie et renseigne les champs
obligatoires.
E1.3 On repart au point 07 du scénario
nominal.
|
CU 4: Générer les indicateurs
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de calculer la
valeur d'un indicateur
|
Acteurs : Cellule SE, Point focal, SI
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu avec l'option «
Générer indicateurs».
03 L'utilisateur fait le choix « option
Générer indicateurs».
04 L'utilisateur sélectionne l'indicateur
concerné et la période
05 Le Système recherche les
données primaires correspondantes.
Le Système affiche sous forme de liste et par
localité les données primaires
06 correspondantes.
07 L'utilisateur sélectionne le mode de
calcul
08 L'utilisateur valide son choix.
09 Le SI calcul la valeur de l'indicateur.
10 Le SI affiche le résultat
11 L'utilisateur enregistre l'indicateur
calculer
12 Le SI demande une validation du
résultat.
13 L'utilisateur valide.
14 Le SI demande s'il y a d'autres indicateurs
à calculer.
15 Si oui on repart au point 04.
16 Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre
« Générer indicateurs».
<Fin >
DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF
A1. Indisponibilité des données
primaires
A1.1 Le SI génère sous forme de
liste et par PD les DP
A1.2 L'utilisateur envoie un Email la liste au
PD lui demandant de MAJ les DP concernées
A1.3 On repart au 04 du scénario nominal
(choisit générer les indicateurs)
DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION
E1. Mauvais choix du mode de calcul
E1.1 Le système affiche un message
demandant à l'utilisateur de bien choisir le mode de calcul
approprié.
E1.2 L'utilisateur vérifie et indique les
paramètres de calcul.
E1.3 On repart au point 08 du scénario
nominal.
|
|
CU 5: Consultation fiche signalétique
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de consulter une
fiche signalétique
|
Acteurs : Tous les acteurs
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
|
02
|
Le SI propose le menu général « consulter
fiche signalétique ». avec choix
|
|
Fiche signalétique indicateur
|
|
Fiche signalétique donnée primaire
|
|
Fiche signalétique donnée de base
|
03
|
L'utilisateur fait un choix
|
04
|
Le SI affiche la fenêtre du choix correspondant
|
05
|
L'utilisateur sélectionne la fiche signalétique
à consulter à partir d'une liste.
|
06
|
Le Système affiche les informations sur la fiche
signalétique.
|
07
|
L'utilisateur consulte la fiche signalétique.
|
08
|
Le système demande s'il y a une autre fiche
signalétique à consulter.
|
09
|
Si oui on repart au point 05.
|
10
|
Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre du choix
correspondant.
|
<Fin >
|
|
|
CU 6: Consulter indicateur
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de consulter les
indicateurs calculer
|
Acteurs : Tous les acteurs
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
|
01
|
Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».
|
02
|
Le SI propose le menu général avec l'option «
consulter indicateur».
|
03
|
L'utilisateur fait le choix « consulter indicateur».
|
04
|
L'utilisateur sélectionne l'indicateur à partir
d'une liste.
|
05
|
Le Système affiche l'indicateur.
|
06
|
L'utilisateur consulte l'indicateur.
|
07
|
Le système demande s'il y a d'autres indicateurs à
consulter.
|
08
|
Si oui on repart au point 04.
|
09
|
Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre « consulter
indicateur».
|
<Fin >
|
|
Fournit
Valeur_Ind
1..1
1..* Donnees Primaire
- Code _Objectif - Nom_Objectif
+ Creer ()
+ Supprimer () + Modifier ()
+ Consulter ()
Objectif spécifique
Possède
- Code_Axe - Nom_Axe
+ Creer ()
+ Supprimer () + Modifier ()
+ Consulter ()
Axe stratégique
: void : void : void : void
- Code_DP - Nom_DP
+ Creer ()
+ Supprimer () + Modifier ()
+ Consulter ()
: String : String
1..*
1..1
: char
: String
: void : void : void : void
: String : String
: void : void : void : void
1..*
1..1
Utilise
Concerne
1..*
- Code _ID - Nom_ID - Type_ID - Définition -
Périodicité - Mode de calcul
+ Creer ()
+ Supprimer () + Modifier () + Calculer () + Consulter ()
1..1
- Valeur_DP
- Valeur_Hme_DP - Valeur_Fme_DP
+ Creer ()
+ Supprimer () + Modifier ()
+ Consulter ()
Indicateur
Valeur_DP
: void : void : void : void : void
: String : String : String : string : char
: String
: void : void : void : void
: float : float : float
1..* Calcul 1..1
|
|
- Valeur_ID
- Valeur_Hme_ID - valeur_Fme_ID
|
|
: float : float : float
|
|
|
|
|
|
|
|
+ Creer () : void
+ Supprimer () : void
+ Modifier () : void
+ Calculer () : void
+ Consulter () : void
Ministère
- Code ministère : int - Nom ministère :
int - Sigle ministère : int
+ Creer () : void
+ Supprimer () : void + Modifier () : void + Consulter () :
void
Est composé de
1..*
structure
- Nom du dirigeant : String
- Prenom du dirigeant : String
- Adresse : String
- Ville : String
- Telephone : String
- Fax : String
- Adresse email : String
- Type structure : String
- Code structure : String
- Nom structure : String
- Sigle structure : String
+ Creer () : void
+ Supprimer () : void + Modifier () : void + Consulter () :
void
1 1
1..*
Produit
Localité
- Code_Loc : String - Nom _Loc : String - Type_Loc : String -
Periode : String
+ Creer () : void
+ Supprimer () : void
+ Modifier () : void
+ Calculer () : void
+ Consulter () : void
1..1
Figure 4 : Diagramme de classe du package suivi des
indicateurs
VI.2.2. Gestion des publications
VI.2.2.1. Identification des cas d'utilisations
Les cas d'utilisations du package gestion des publications sont
représentés dans le tableau ci- dessous.
PACKAGE : GESTION DES PUBLICATIONS
|
N°
|
CAS D'UTILISATION
|
ACTEURS
|
CU9
|
Inscrire un partenaire ou prestataire
|
Partenaire ou prestataire, cellule SE
|
CU10
|
Publier
|
Tous les acteurs
|
CU11
|
Consulter les articles
|
CU12
|
Consulter les annonces
|
CU13
|
Consulter la liste des partenaires ou prestataire
|
Figure 5 : Diagramme de cas d'utilisation du package
gestion des publications
VI.2.2.2. Description des cas d'utilisations
CU 9:Gérer une Inscription
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet d'inscrire un
partenaire ou prestataire dans la base de données
|
Acteurs : Cellule SE, Partenaire ou
prestataire
|
Pré condition :
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Le SI propose le lien « partenaire ou
prestataire, inscrivez-vous »
Votre nom d'utilisateur :xxxxxxxxxxxxxxx
Votre mot de passe :xxxxxxxxxxxxx
02 Le SI affiche la fenêtre correspondant
au choix
03 L'utilisateur saisie les informations
04 L'utilisateur valide les informations
saisies.
05 Le SI en voie un message indiquant la prise
en compte de l'enregistrement
06 L'utilisateur ferme la fenêtre «
partenaire ou prestataire, inscrivez-vous».
<Fin >
DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF
A1. Il s'agit de gérer un utilisateur
déjà inscrit A1.1 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
A1.2 Le système propose un menu avec
option Publication
Modification des informations sur un partenaire
Inscrire ou modifier un partenaire
A1.2 On repart au 02 du scénario nominal
si choix <> publication
A2. L'utilisateur clique sur le lien « partenaire
ou prestataire, inscrivez-vous »
A2.1 On repart au 03 du scénario
nominal
A3. L'utilisateur à saisie son adresse Email A3.1
On repart au 06 du scénario nominal DESCRIPTION DE
SCENARIO D'EXCEPTION
E1. Oubli d'un ou plusieurs champs
obligatoires
E1.1 Le système affiche un message
demandant à l'utilisateur de remplir les champs obligatoires
E1.2 L'utilisateur vérifie et renseigne
les champs obligatoires.
E1.3 On repart au point 04 du scénario
nominal.
|
CU10: Publier
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de publier des
articles
|
Acteurs : Tous les acteurs
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu général
« Publier » avec option
Article
Annonce
03 L'utilisateur fait un choix
04 Le SI affiche la fenêtre de saisie
d'une publication
05 L'utilisateur saisie les informations
06 L'utilisateur valide les informations
saisies
07 Le SI demande s'il y a d'autres articles
à publier sous la même rubrique
08 Si oui on repart au point 05
09 Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre du
choix correspondant
<Fin >
DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION
E1. Oubli d'un ou plusieurs champs
obligatoires
E1.1 Le système affiche un message
demandant à l'utilisateur de remplir les champs
obligatoires
E1.2 L'utilisateur vérifie et renseigne
les champs obligatoires.
E1.3 On repart au point 06 du scénario
nominal.
|
CU 11: Consulter ou éditer un article
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de consulter ou
éditer des articles
|
Acteurs : Tous les acteurs
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification >>.
02 Le SI propose le menu « Consulter ou
éditer un article >>
03 L'utilisateur fait un choix
02 Le SI affiche la liste des articles
correspondant à la rubrique choisit
03 L'utilisateur sélectionne un article
en cliquant sur son lien
04 Le SI recherche les informations
répondant aux critères sélectionnés
05 Le SI affiche l'article
sélectionné
06 Téléchargement ou ouverture du
fichier joint en fonction du choix de l'utilisateur
07 L'utilisateur ferme la fenêtre «
consulter ou éditer un article>>.
<Fin >
|
CU 12: Consulter des annonces publiés
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de consulter des
annonces
|
Acteurs : Tous les acteurs
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification >>.
02 Le SI propose le menu avec l'option «
consulter des annonces>>.
03 L'utilisateur fait le choix « consulter
des annonces>>.
04 Le SI affiche un formulaire permettant de
saisir les critères de sélection
Le SI affiche des annonces trouvées par date de parution
de la plus récente à la plus
05 ancienne
06 Le SI demande si l'utilisateur veut
continuer.
07 Sinon l'utilisateur ferme la
fenêtre.
<Fin >
|
CU 13: Consulter ou éditer des partenaires ou
prestataire
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de consulter ou
éditer des partenaires
|
Acteurs : Tous les acteurs
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu avec l'option «
consulter ou éditer des partenaires».
03 L'utilisateur fait le choix « consulter
ou éditer des partenaires».
02 Le SI propose le formulaire de saisie des
critères de sélection
03 L'utilisateur saisie des critères de
sélection
04 Le SI recherche les informations
répondant aux critères sélectionnés
05 Le SI affiche la liste des partenaires ou
prestataires par localité, activité, et nom
06 Le SI imprime les données.
07 Le SI demande si l'utilisateur veut
continuer.
08 Sinon l'utilisateur ferme la
fenêtre.
<Fin >
DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION
E1. L'utilisateur sélectionne un partenaire de la
liste en cliquant sur son nom
E1.1 Le système affiche la fiche du
partenaire sélectionné
E1.1 On repart au point 06 du scénario
nominal
|
Figure 6: Diagramme de classe du package gestion des
publications
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Partenaire
|
|
- Cod_Part
|
: Stnng
|
|
|
- Nom_Part
|
: Stnng
|
|
|
- Sigle_Part
|
: Stnng
|
|
|
- Type_Part
|
: Stnng
|
|
|
- Domaine
|
: Stnng
|
|
|
- Region
|
: Stnng
|
|
|
- Province
|
: Stnng
|
|
|
- Act_Pnncipale
|
: Stnng
|
|
|
- Specialite
|
: Stnng
|
|
|
- Nom_Dingeant
- Prenom_Dingeant
|
: Stnng : Stnng
|
1 1
|
Publie
|
|
|
- Adresse
|
: Stnng
|
|
|
- Ville
|
: Stnng
|
|
|
- Telephone
|
: Stnng
|
|
|
- Fax
|
: Stnng
|
|
|
- Email
|
: Stnng
|
|
|
- URL
|
: Stnng
|
|
|
- Mailing_Autonse
|
: Stnng
|
|
|
- Presentation_Structure
|
: Stnng
|
|
|
+ Creer () : void
+ Suppnmer () : void + Modifier () : void + Consulter () :
void
Article
Agenda
Annonce
structure
- Nom du dingeant : Stnng
- Prenom du dingeant : Stnng
- Adresse : Stnng
- Ville : Stnng
- Telephone : Stnng
- Fax : Stnng
- Adresse email : Stnng
- Type structure : Stnng
- Code structure : Stnng
- Nom structure : Stnng
- Sigle structure : Stnng
+ Creer () : void
+ Suppnmer () : void + Modifier () : void + Consulter () :
void
Publication
- Date_Pub - Source_Pub - Titre_Pub - Auteur
+ Creer () : void
+ Suppnmer () : void + Modifier () : void + Consulter () :
void
1..*
: Date : Stnng : Stnng : Stnng
|
|
1 *
|
emet
|
|
|
|
|
1..1
|
- Type_Art - Desc_Art
- Lien
- Autre_Lien
|
: Stnng : Stnng : Stnng : Stnng
|
|
- Annonceur - Typ_An
- Desc_An
|
: Stnng : Stnng : Stnng
|
|
- Activite
- Lieu
- Date_Debut - Date_Fin
|
: Stnng : Stnng : Date
: Date
|
|
|
|
|
VI.2.3. Contrôle et validation
VI.2.3.1. Identification des cas d'utilisations
Les cas d'utilisations du package contrôle et validation
sont représentés dans le tableau ci- dessous.
PACKAGE : CONTROLE ET VALIDATION
|
N°
|
CAS D'UTILISATION
|
ACTEURS
|
CU14
|
Valider les inscriptions
|
Cellule SE
|
CU15
|
Valider les indicateurs
|
Figure 7 : Diagramme de cas d'utilisation du package
contrôle et validation
VI.2.3.2. Description des cas d'utilisations
|
CU 14: Valider une inscription
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de valider donc
publier les demandes d'inscription
|
Acteurs : Cellule SE, SI
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
|
01
|
Inclusion du cas d'utilisation « Authentification
>>.
|
02
|
Le SI propose le menu avec l'option « Valider les
inscriptions>>.
|
03
|
La cellule SE fait le choix « Valider les
inscriptions>>.
|
|
Le Système affiche Affichage sous forme d'une liste de
toutes les demandes
|
04
|
d'inscription.
|
05
|
La cellule SE examine et corrige éventuellement des
champs
|
06
|
La cellule SE supprimer des demandes d'inscription non
conformes
|
07
|
La cellule SE enregistre les demandes d'inscription conformes
|
08
|
Le SI demande une validation
|
09
|
La cellule SE valide.
|
10
|
Le SI transfert dans la table des partenaires et prestataires les
demandes validées
|
11
|
Le SI purge la table temporaire partenaire
|
12
|
La cellule SE ferme la fenêtre « Valider les
inscriptions >>.
|
<Fin >
|
|
|
DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF
|
A1
|
Utilisateur à saisie son adresse Email
|
|
A1.1 Le système envoie automatiquement un
message à l'utilisateur lui notifiant son nom et mot de passe
|
CU 15: Valider les indicateurs
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de valider donc de
réaliser des analyses statistiques
|
Acteurs : Cellule SE, SI
|
Pré condition : Avoir les droits
d'accès au SI
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu avec l'option «
Valider les indicateurs »
03 La cellule SE fait le choix « Valider
les indicateurs».
Le Système affiche Affichage sous forme d'une liste de
tous les indicateurs non
04 encore validés
05 La cellule SE examine les valeurs des
indicateurs
06 La cellule SE coche les indicateurs non
conformes
07 La cellule SE enregistre
08 Le SI demande une validation
09 La cellule SE valide
12 La cellule SE ferme la fenêtre «
Valider les indicateurs ».
<Fin >
DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF
A1 S'il existe des indicateurs non conformes ou
invalide
A1.1 Le système envoie automatiquement un
message aux producteur DP et point focal concerné en leur demandant de
mettre à jour ces données
|
VI.2.4. Analyse statistiques
VI.2.4.1. Identification des cas d'utilisations
Les cas d'utilisations du package analyse statistique sont
représentés dans le tableau ci- dessous.
PACKAGE : ANALYSE STATISTIQUE
|
N°
|
CAS D'UTILISATION
|
ACTEURS
|
CU16
|
Edition des statistiques
|
Cellule SE
|
CU17
|
Edition des diagrammes statistiques
|
Figure 8 : Diagramme de cas d'utilisation du package
analyse statistiques
VI.2.4.2.Description des cas d'utilisations
|
CU 16: Editer statistiques
|
Folio 1/1
|
Résumé : Edition des
statistiques
|
Acteurs : Cellule SE, SI
|
Pré condition : Gérer les
indicateurs
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
|
01
|
Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».
|
02
|
Le SI propose le menu avec l'option édition de
données statistiques.
|
03
|
La cellule SE fait le choix « édition de
données statistiques».
|
04
|
Le SI demande de spécifier le type de données
statistiques à afficher.
|
05
|
La cellule SE spécifie les données statistiques.
|
06
|
Le SI affiche le résultat statistique.
|
07
|
Le SI imprime les données statistiques.
|
08
|
Le SI demande si la cellule SE veut continuer.
|
09
|
Si oui on repart au point 03.
|
10
|
Sinon la cellule SE ferme la fenêtre.
|
<Fin >
|
|
|
CU 16: Editer diagrammes statistiques
|
Folio 1/1
|
Résumé : Edition des diagrammes
statistiques
|
Acteurs : Cellule SE, SI
|
Pré condition : Gérer les
indicateurs
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
|
01
|
Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».
|
02
|
Le SI propose le menu avec l'option édition de diagrammes
statistiques.
|
03
|
La cellule SE fait le choix « édition de diagrammes
statistiques».
|
04
|
Le SI demande de spécifier le type de diagrammes
statistiques à afficher.
|
05
|
La cellule SE spécifie les diagrammes statistiques.
|
06
|
Le SI affiche le résultat statistique.
|
07
|
Le SI imprime les diagrammes statistiques.
|
08
|
Le SI demande si la cellule SE veut continuer.
|
09
|
Si oui on repart au point 03.
|
10
|
Sinon la cellule SE ferme la fenêtre.
|
<Fin >
|
|
VI.2.5 Gestion du système
VI.2.5.1. Identification des cas d'utilisations
Les cas d'utilisations du package gestion du système sont
représentés dans le tableau ci- dessous.
PACKAGE : GESTION DU SYSTEME
|
N°
|
CAS D'UTILISATION
|
ACTEURS
|
CU17
|
Gérer les utilisateurs
|
Administrateur
|
CU18
|
Gérer les paramètres du système
|
Figure 9 : Diagramme de cas d'utilisation du package
gestion du système
VI.2.5.2. Description des cas d'utilisations
CU 17: Gérer les utilisateurs
|
Folio 1/1
|
Résumé : Créer, modifier,
supprimer des utilisateurs et leur profil
|
Acteurs : Administrateur
|
Pré condition : création
d'utilisateur
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu avec l'option
gérer les utilisateurs.
03 L'administrateur fait le choix «
gérer les utilisateurs».
Le Système propose une fenêtre dans la quelle il y a
des options créer, modifier,
supprimer un utilisateur.
04
05 L'administrateur choisit une des actions.
06 Le Système demande une confirmation de
l'action choisie.
07 Si annuler on repart au point 05.
08 Si confirmation
Le système enregistre l'opération et demande si
l'administrateur veut faire une autre
action
09
10 Si oui on repart au point 05.
11 Sinon l'administrateur ferme la
fenêtre.
<Fin >
|
CU 17: Gestion du système
|
Folio 1/1
|
Résumé : permet d'activer,
désactiver certaines fonctionnalités du système aux
besoins des utilisateurs
|
Acteurs : Administrateur
|
Pré condition : Système
déjà installé
|
Post condition : Le test des
fonctionnalités activées
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Inclusion du cas d'utilisation «
Authentification ».
02 Le SI propose le menu avec l'option
gérer le paramétrage.
03 L'administrateur fait le choix «
gérer le paramétrage».
Le Système propose une fenêtre dans la quelle il y a
des options permettent d'activer
ou de désactiver certaines fonctionnalités.
04
05 L'administrateur choisit une des actions.
Le Système demande une confirmation de l'action choisie et
indique les
conséquences de l'opération sur le fonctionnement
du système.
06
07 Si annuler on repart au point 05.
Si confirmation le système enregistre l'opération
et demande si l'administrateur veut
faire une autre action.
08
09 Si oui on repart au point 05.
10 Sinon l'administrateur ferme la
fenêtre.
<Fin >
|
Figure 10 : Diagramme de classe du package gestion du
système
|
Possède
|
|
Profil
|
Utilisateur
|
|
1..* 1
|
|
Num_profil : string
|
Login : string
|
|
Libelle_profil : string
|
Mot_Passe : string
|
|
Creer()
|
|
Creer()
|
|
Suprimer()
|
Suprimer()
|
|
|
|
Modifier()
|
Droit
|
Modifier()
|
|
|
Rechercher()
|
Rechercher()
|
|
|
|
Consulter()
|
Consulter()
|
|
Code_Droit : string
|
|
|
|
|
Periode : string
|
|
|
Creer()
|
|
|
Suprimer()
|
|
|
Modifier()
|
|
|
Rechercher()
|
|
|
Consulter()
|
|
|
Parametrage
Code_Parametre : string Libelle_Parametre : string
Creer()
Suprimer() Modifier() Rechercher() Consulter()
|
CHAPITRE VII ETUDE DETAILLEE
La conception est la phase la plus riche et la plus importante
dans le processus de développement de logiciel.
Elle reflète l'image de l'esprit du concepteur à
pouvoir dépasser toutes les abstractions et se faire comprendre par le
développeur en utilisant des techniques d'expression cohérentes
dans la construction des modèles.
Notre système est décomposé en package, et
chaque package est considéré comme un module qu'on peut
développer de façon autonome.
Ces packages sont présentés dans le tableau suivant
:
Tableau 5 : RECAPITULATIF DES PACKAGES ET CAS
D'UTILISATION
PACKAGE
|
OBJECTIF
|
CAS D'UTILSATION
|
Suivi indicateurs
|
L'objectif principal assigné à ce package est de
permettre de créer et mettre à jour et suivre l'évolution
d'un indicateur.
A ce titre, il doit permettre de :
· Créer la nomenclature des indicateurs et leur mode
de calcul,
· Créer les données primaires indispensables
au calcul des indicateurs.
En outre ce package nous permettra aussi de visionner les fiches
signalétiques des indicateurs et leur valeur, les fiches
signalétiques des données primaires et leur valeur.
|
S'authentifier
|
|
|
|
|
|
Analyse statistiques
|
Ce package offre la possibilité de produire des analyses
statistiques sur les indicateurs sous forme de tableaux.
Il permet également de réaliser des graphiques
permettant d'apprécier l'évolution des indicateurs et leur
tendance.
|
Edition des statistiques
|
|
Gestion des publications
|
L'objectif principal assigné à ce package est
de permettre aux utilisateurs de pouvoir publier des articles sous les
rubriques statistique, annonce, agendas, documentations, etc...
En outre il permet aux ONG, organisations paysannes, projets,
services publics, partenaires techniques et financiers, divers prestataires de
s'inscrire définitivement dans la base de données
Il permettra également de consulter toutes les
publications.
|
Inscrire un partenaire ou prestataire
|
|
|
|
|
Contrôle et validation
|
Ce package permet de réaliser les opérations
suivantes :
· Valider les indicateurs c'est-à-dire permettre de
publier officiellement les indicateurs sur le site,
· Valider les inscriptions c'est-à-dire permettre
de publier officiellement la liste des partenaires et prestataire sur le
site,
· Valider les publications d'articles.
Ce package offre également la possibilité d'envoyer
automatiquement par Email de publications aux utilisateurs qui ont
souhaité les recevoir.
|
Valider indicateurs
|
|
Valider les inscriptions
|
Valider les publications
|
Gestion système
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Permet la MAJ des utilisateurs et leur profil, de personnaliser
le système au profit des utilisateurs
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Gérer les utilisateurs
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Gérer les paramètres du système
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VII.1. Description des classes
· Classe du module suivi indicateur
Classe : Ministère
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_Min
|
Code du ministère
|
Int
|
Intitule_Min
|
Intitulé du ministère
|
Texte (40)
|
Sigle_Min
|
Sigle ministère
|
Texte (20)
|
Classe : Structure
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_Struc
|
Code de la structure
|
Int
|
Nom_ Struc
|
Nom de la structure
|
Texte (40)
|
Sigle_ Struct
|
Sigle
|
Texte (40)
|
Type_ Struct
|
type de structure
|
Int
|
Nom_Dirigeant
|
Nom du dirigeant
|
Texte (40)
|
Prénom_Dirigeant
|
Prénom du dirigeant
|
Texte (40)
|
Adress_Structure
|
Adresse de la structure
|
Texte (100)
|
Ville
|
Ville
|
Texte (40)
|
Télephone
|
Télephone
|
Texte (20)
|
Fax
|
Fax
|
Texte (20)
|
Email
|
Adresse Email
|
Texte (40)
|
Classe : Objectif spécifique
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_Objectif
|
Code de l'objectif spécifique
|
Int
|
Nom_Objectif
|
Intitulé de l'objectif spécifique
|
Texte (100)
|
Classe : Axe stratégique
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_Axe
|
Code de l'axe stratégique
|
Int
|
Nom_Axe
|
Intitulé de l'axe stratégique
|
Texte (100)
|
Classe : Donnée primaire
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_DP
|
Code de la donnée primaire
|
Int
|
Nom_DP
|
Intitulé de la donnée primaire
|
Texte (100)
|
Classe association :Valeur donnée
primaire
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Valeur_DP
|
Valeur de la donnée primaire
|
Real
|
Valeur_Hme_DP
|
Valeur pour homme de la donnée primaire
|
Real
|
Valeur_Fme_DP
|
Valeur pour femme de la donnée primaire
|
Real
|
Classe association :
Localité
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_Localité
|
Code de la localité
|
Texte (10)
|
Type_Localité
|
Niveau de désagrégation de la localité
|
Texte (10)
|
Période
|
Période de collecte
|
|
Classe : Indicateur
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_ID
|
Code de l'indicateur
|
Int
|
Nom_ ID
|
Nom de l'indicateur
|
Texte (100)
|
Type_ ID
|
Type de l'indicateur
|
Int
|
Def
|
Définition de de l'indicateur
|
Texte (100)
|
Periode
|
Périodicité de collecte de l'indicateur
|
Int
|
Mode_Calcul
|
Mode de calcul de l'indicateur
|
Texte (100)
|
Classe : Valeur indicateur
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Valeur_ID
|
Valeur de l'indicateur
|
Real
|
Valeur_Hme_ID
|
Valeur pour homme de l'indicateur
|
Real
|
Valeur_Fme_ID
|
Valeur pour femme de l'indicateur
|
Real
|
· Classes du module gestion des publications
Classe : partenaires/prestataires
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_Part
|
Code de la structure
|
Int
|
Nom_ Part
|
Nom de la structure
|
Texte (40)
|
Sigle_ Part
|
Sigle
|
Texte (20)
|
Type_ Part
|
type de structure
|
Int
|
Domaine
|
Domaine d'intervention
|
Int
|
Region
|
Region
|
Int
|
Province
|
Province
|
Int
|
Act_Principale
|
Activité principale
|
Int
|
Spécialité
|
Spécialité
|
Int
|
Nom_Dirigeant
|
Nom du dirigeant
|
Texte (40)
|
Prénom_Dirigeant
|
Prénom du dirigeant
|
Texte (40)
|
Adress_Structure
|
Adresse de la structure
|
Texte (100)
|
Ville
|
Ville
|
Texte (40)
|
Téléphone
|
Téléphone
|
Texte (20)
|
Fax
|
Fax
|
Texte (20)
|
Email
|
Adresse Email
|
Texte (40)
|
URL
|
Adresse URL/internet
|
Texte (40)
|
Mailing_Autorisé
|
Envoie mailing autorisé
|
Boolean
|
Présentation_Structure
|
Présentation de la structure
|
Memo
|
Classe : Article
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Date_Pub
|
Date de parution de l'article
|
Date
|
Source_Art
|
Source de l'information
|
Texte (40)
|
Type_Art
|
Type de l'article
|
Int
|
Titre_Art
|
Titre de l'article
|
Texte (100)
|
Desc_Art
|
Description de l'article
|
Texte (100)
|
Lien
|
Lien vers un document stocké
|
Texte (40)
|
Autre_Lien
|
Lien vers un autre site
|
Texte (40)
|
Classe : Annonce
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Date_An
|
Date de parution de l'annonce
|
Date
|
Source__An
|
Nom de l'annonceur
|
Texte (40)
|
Annonceur
|
Nom de celui qui publie l'annonce
|
Texte (40)
|
Type__An
|
Type d'annonce
|
Int
|
Titre_An
|
Titre de l'annonce
|
Texte (100)
|
Desc_An
|
Description de l'annonce
|
Texte (100)
|
Classe : Agenda
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Date_Ag
|
Date de parution de l'agenda
|
Date
|
Source__Ag
|
Nom de l'annonceur
|
Texte (40)
|
Activite
|
Intitulé de l'activité
|
Texte (100)
|
Lieu
|
Lieu
|
Texte (100)
|
Date_Debut
|
Date de début de l'activité
|
Date
|
Date_Fin
|
Date de fin
|
Date
|
· Gestion du système
Classe : Utilisateur
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Login
|
Le nom de l'utilisateur
|
Texte (100)
|
Mot_passe
|
Le mot de passe de l'utilisateur
|
Texte (30)
|
Classe : Profil
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Num_profil
|
Le numéro du profil de l'utilisateur
|
Texte (50)
|
Libelle_profil
|
Le libellé du profil
|
Texte (50)
|
Classe : Droit
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_droit
|
Le code d'identification d'un droit
|
Texte (40)
|
Periode
|
La période d'utilisation
|
Texte (40)
|
Classe : Paramétrage
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Code_parametre
|
Le code permettant d'identifier un paramétrage
|
Texte (40)
|
Libelle_parametre
|
La désignation du paramétrage
|
Texte (40)
|
Classe association : Connexion
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Id_connexion
|
L'identifiant de la connexion
|
Texte (40)
|
Heure_connexio
|
L'heure de la connexion
|
Time
|
Date_connexion
|
La date de la connexion
|
Date
|
Classe : Session
|
Nom
|
Description
|
Type & Taille
|
Id_session
|
L'identifiant de la session
|
Texte (40)
|
VII.2. Description des méthodes
Classe
|
Nom
|
description
|
Toutes les classes
|
Créer
|
Permet de créer une instance d'une classe
|
Supprimer
|
Permet de supprimer une instance d'une classe
|
Modifier
|
Permet de modifier une instance d'une classe
|
Rechercher
|
Permet de rechercher une instance d'une classe
|
Consulter
|
Permet de supprimer une instance d'une classe
|
Calculer
|
Permet de calculer une instance d'une classe
|
Classe
|
Enregistrer
|
Permet d'enregistrer une instance d'une classe
|
Paramètre
|
Activer
|
Permet d'activer les paramètres du système
|
Désactiver
|
Permet de désactiver les paramètres du
système
|
VII.3. Description des associations
Nom
|
Règle de gestion
|
Relève de
|
Plusieurs structure relève d'un ministère
|
Produit
|
Une structure produit un ou plusieurs indicateurs
|
concerne
|
Un ou plusieurs indicateurs concernent un axe
stratégique
|
Possède
|
Un ou plusieurs axes stratégiques possèdent un
objectif spécifique
|
Utilise
|
Un indicateur utilise un ou plusieurs données primaires
|
fourni
|
Un ou plusieurs données primaires sont fournies par une
structure
|
Calcul
|
Un ou plusieurs données primaires calcul un indicateur
|
Publie
|
Un partenaire publie une ou plusieurs publications
|
Emet
|
Une structure émet une ou plusieurs publications
|
Correspond
|
Une valeur d'indicateur correspond à une localité
pour une période précise
|
VII.4. Diagrammes de séquence
[Informations incorrectes] Reprendre
[Informations correctes]:Accès au menu
end loop
While i<=3 loop
Utilisateur
Système
Verification
Nom utilisateur et mot de passe
Figure 11 : Diagramme de séquence
authentification
Système
Producteur de DP
Authentification
Affichage du Menu Choix option "création
Donnée Primaire"
Selection de l'indicateur
Affichage des DP concernées
Saisi des valeurs des DP
Enregistrement des DP
Validation
Figure 12 : Diagramme de séquence création
de données primaires
Point focal
Authentification
Affichage du Menu Choix option "création
indicateur"
Selection de l'indicateur
Affichage des DP concernées
Calculer indicateur
Affichage de la valeur de l'indicateur
Enregistrement de la valeur indicateur
Figure 13 : Diagramme de séquence création
indicateur
Parténaires/Prestataires Cellule SE
Lien"Partenaires/Prestataires inscrivez-vous"
Activation du lien "Partenaires/Prestataires inscrivez-vous"
Affichage du formulaire d'inscription Saisi des
informations
Enregistrement
Validation
Authentification
Affichage du Menu "Demande d' inscriptions" Choix de
l'option" Contrôle et validation des inscriptions"
Affichage des demandes en cours
Verification
Validation
Confirmation de l'inscription
Figure 14 : Diagramme de séquence gérer
inscription
Parténaires/Prestataires Cellule SE
Authentification Affichage du Menu
Validation
Authentification Affichage du Menu "Publication" Choix de
l'option" Contrôle et validation des publications" Affichage des
publications en cours
Validation
Choix de la publication
Affichage du formulaire de publication Saisi des
informations concernant la publication
Enregistrement
Mise en ligne des publications
Verification
Figure 15 : Diagramme de séquence gérer
publication
CHAPITRE VIII SPECIFICATIONS TECHNIQUES
L'étude qui suit fixe les orientations techniques de
développement de la base de données et de l'application. Elle
couvre tous les déterminants et les choix nécessaires pour une
architecture appropriée à la conception du système. Elle
nous permet ainsi de déterminer les technologies, les outils et le
matériel adapté pour la mise en place du système en
prenant en compte les contraintes d'intégration dans son
environnement.
VIII.1. Choix techniques
VIII.1.1. Choix de l'environnement de travail
Nous avons choisi l'utilisation rien que des logiciels libres
pour tout le projet de développement de cette application web. Ce choix
est réalisable dans la mesure où il existe une multitude de
logiciels capables de concurrencer les logiciels commerciaux et parfois de les
sur planter. Les outils utilisés se regroupent en deux (2) domaines :
- les éditeurs que nous utilisons pour la conception de
notre site, en particulier NVU,
- les logiciels utilisés pour nos travaux.
Linux est un système d'exploitation moderne
bénéficiant de l'ensemble des
fonctionnalités d'Unix. Ce n'est pas un produit
commercial : c'est un logiciel libre que l'on peut obtenir gratuitement. Il est
livré avec toutes les fonctionnalités, les outils et les
utilitaires habituellement livrés avec les variantes commerciales d'Unix
:
- c'est un système 32 bits (64 bits sur certaines
plate-formes),
- il est multi-utilisateurs,
- il est multitâche (multitâche préemptif et
non coopératif comme Windows 98)
dans le domaine des réseaux, il prend parfaitement en
charge la famille des
protocoles TCP/IP et possède bien plus de
caractéristiques que la plupart des
variantes commerciales d'Unix, il dispose de shells très
performants ainsi que
de XFree86, une implémentation complète du
système X-Window.
Linux possède les caractéristiques
idéales pour implémenter un serveur Internet stable, performant,
sécurisé et flexible. Linux facilite à ses utilisateurs un
service d'hébergement de sites Internet ainsi qu'un service de gestion
de boîtes aux lettres électroniques.
VIII.1.2. Architecture Logicielle
Dans les développements d'applications web il existe
plusieurs patterns architecturaux3 allant du client web léger
au client web lourd. Nous ferons un tour d'horizon sur ces architectures avant
de nous appesantir sur notre choix architectural.
D'une manière générale une application
web comporte quatre (4) composants essentiels : un navigateur chez le client,
un serveur web, un serveur d'applications et un serveur de données. Les
types de clients sont :
- Le client web très léger et universel : Dans
ce type d'architecture, la configuration du client n'est pas maîtrisable.
Le client est constitué d'un browser standard. La présentation et
la partie métier sont entièrement réalisées par le
serveur et non pas par le client.
- Le client web léger : c'est l'architecture la plus
utilisée dans les applications Internet ou Intranet dont la
maîtrise des clients n'est pas évidente. Ce type d'architecture
requiert du client un langage tel que JavaScript permettant la validation des
formulaires au niveau client avant l'envoi des requêtes au serveur.
- Le client web alourdi : les pages web de ce type
d'architecture sont constituées de composants tels que ActivesX, applets
Java, Plug-ins. Ceci a pour avantage l'exécution d'une bonne partie du
code par le client déchargeant ainsi le serveur de certaines
opérations. Par contre, il faut que les navigateurs de clients
supportent ces composants pour permettre une bonne exécution des
applications.
- Le client lourd : dans ce type d'architecture, la
configuration du client est bien connue puis-qu'il doit exécuter une
application entièrement conçue à cet effet. Il y a des
contraintes de déploiement qui sont de nos jours plus ou moins
résolues grâce à l'apparition d'outils de livraison
à distance(par le web).
3 Un pattern architectural est l'expression d'un schéma
fondamental d'organisation pour des systèmes logiciels (Pascal Roques
)
Compte tenu de la complexité des données à
collecter et à traiter, la solution envisagée doit obéir
aux règles suivantes :
- assurer une meilleure sécurité des données
et leur transaction par les utilisateurs ;
- permettre une maintenance facile ;
- capacité à résister aux pannes ;
- permettre une évolution du réseau ;
- faciliter la gestion des utilisateurs et le paramétrage
du système ;
- centralisation des données dans une base de
données;
- fiabilité des traitements ;
- facilité d'exploitation ;
- intégrité des données : les
résultats seront reportés sans avoir été à
nouveau saisis ;
- rapidité des mises à jour des indicateurs
grâce à une interaction avec le logiciel ;
- traiter des volumes de données de plus en plus grand
;
- accéder de façon transparente à des
données situées sur des serveurs différents.
Ces règles orientent notre choix vers une architecture
client/serveur.
Le problème est de trouver le nombre de couches
nécessaires pour un bon fonctionnement et une fiabilité maximale
du système.
Pour cela nous avons opté pour une architecture à 3
niveaux.
Dans l'architecture à trois niveaux, les applications
au niveau serveur sont délocalisées, c'est-à-dire que
chaque serveur est spécialisé dans une tâche. Ainsi on aura
un serveur d'application et un serveur de base de données.
En effet l'architecture à trois niveaux offre :
- une plus grande flexibilité du système ; - une
plus grande sécurité des services ;
- une meilleure performance par le partage des tâches
coté serveur.
Figure 16 : Schéma de l'architecture
client/serveur à 3 niveaux
VIII.1.3. Choix du SGBD
Un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD)
est un entrepôt qui permet de stocker des données et
d'accéder efficacement à ces données. C'est la pierre
angulaire de toutes applications. Il en existe plusieurs dans le monde
Informatique. Des SGBD commerciaux comme Oracle tout comme des SGBD libres tels
que MySql, PostgreSQL. Le choix du SGBD à utiliser dans un
système informatique est d'une grande importance. Nous avons dans notre
cas porté notre choix sur PostgreSQL pour plusieurs raisons que nous
évoquerons ci-dessous.
C'est un SGBD complet qui respecte les
propriétés d'Atomicité, de consistance, d'isolation et de
durabilité. Il est multi - plates-formes même s'il est mieux
adapté à la plate-forme Linux. Il permet de bien gérer les
contraintes d'intégrité (clefs étrangères et
triggers), les transactions, les vues, les procédures stockées,
sous-requêtes et possède une grande puissance d'indexation.
PostgreSQL supporte trois (3) types d'indices : les
B-trees, les R-trees, le hachage. Il est orienté objets
et permet donc l'utilisation des mécanismes objets tels que
l'héritage, la surcharge de fonctions ... Aussi PostgreSQL permet de
gérer des objets binaires volumineux appelés BLOB (Binary Large
Object), des type de données réseaux (adresse IP ou MAC), des
types de données géométriques (point, line, box, path,
circle, polygon). Enfin signalons que tout comme les SGBD commerciaux,
PostgreSQL n'omet pas le verrouillage lors des accès multiples à
des données et intègre un langage de programmation particulier
pour le développement de fonctions à l'intérieur d'un code
SQL. Il s'agit de PL/pgSQL qui est l'équivalent de PL/SQL d'Oracle.
PostgreSQL n'omet pas les sauvegardes et restaurations. Il propose des outils
tels que pg-dump et pg_dumplo. Il offre également plusieurs interfaces
de programmation, dont C/C++, Perl, PHP, Java, Python, Tcl/Tk .
La richesse des fonctionnalités de PostgreSQL, son
envergure multi plate-formes permet de garantir la cohérence et
l'intégrité des données manipulées ;ceci
grâce aux transactions, aux vues, aux triggers et bien d'autres
fonctionnalités qui sont parfaitement gérées par ce SGBD.
Il a de ce fait presque toutes les qualités propres aux SGBD
propriétaires et va donc au-delà des aspects qui nous sont
indispensables à la réalisation de nos travaux. Les limites de
PostgreSQL peuvent parfois être perçues comme des qualités.
En effet, à partir de la version 7.1 déjà la taille d'une
table est limitée à 64 TO (teraoctets), un champ individuel peut
occuper 1 Go (un Gigaoctets) tandis que la longueur d'une ligne est
illimitée. Les tables dépassant 64 TO peuvent être
divisées et réparties en plusieurs. La maturité de
PostgreSQL peut s'illustrer par le fait que Red-hat l'intègre dans ses
dernières versions. On peut citer par exemple le système
d'exploitation Fedora Core 2 dans lequel ce SGBD fait partie intégrante.
Il faut signaler que ce système d'exploitation libre est
dédié aux entreprises et même aux postes personnels
utilisés à domicile.
Au-delà de toutes ces considérations, un
argument de taille pouvant justifier le choix de PostgreSQL est son statut open
source, ce qui met en relief les possibilités de reduction de coût
et la capacité qu'a l'utilisateur à modifier les sources dans le
but d'apporter des solutions à certains bugs ou d'améliorer le
produit et de le mettre à la disposition de la communauté. Ce
SGBD apparaît aujourd'hui comme l'un des meilleurs SGBD open
source capable de proposer des prestations du niveau attendu par
les utilisateurs des SGBD commerciaux.
En somme le choix de PostgreSQL comme SGBD pour la
réalisation de nos travaux est un choix judicieux et se justifie
pleinement au vu de toutes les qualités énumérées
plus haut. Pour parvenir à des résultats satisfaisants, il nous
appartient également d'opter pour des outils de développement
compatibles avec ce SGBD et ayant des qualités irréprochables
dans la conception d'une application web.
VIII.1.4. Le Choix du Langage de Conception
Pour la réalisation de nos travaux, nous avons choisi
PHP comme langage de conception. En effet, dans ses dernières versions
(4 et 5) PHP intègre à peu près tout ce qui se fait dans
la conception des sites web dynamiques. De l'accès aux bases de
données ou aux annuaires d'entreprises en passant par l'envoi de mail et
la sécurisation des transactions bancaires, tout est presque pris en
compte pour faciliter la tâche aux développeurs. PHP permet de
manipuler facilement des images, de créer des fichier PDF, d'instancier
des objets java. Ce langage possède près de trois milles (3000)
fonctions permettant de concevoir des variantes d'applications web. Il permet
de s'interconnecter à la quasi-totalité des SGBD commerciaux ou
libres. PHP prend en charge la plus part des protocoles et des formats (TCP,
HTTP, SMTP, LDAP, SNMP, IMAP, POP, SSL, Soap, XSLT, XML...Plusieurs sites et
non des moindres ont été conçus avec PHP. On peut citer
Wanadoo.fr, Lycos, Free.fr,
Tiscali.fr,
voilà.fr et bien d'autres. Dans le
domaine du e-commerce, PHP fait également parler de lui à travers
son utilisation par des sites de grande renommée comme les Editions
Eyrolles, Amazone ...L'un des avantages majeur de PHP est sa
portabilité. En effet un script PHP codé sous Windows peut
être utilisé sous un environnement Unix sans aucune modification.
Tout ceci confirme la puissance, la fiabilité et les performances de PHP
qui s'est imposé au vu du nombre de sites l'utilisant. Pour revenir
à notre SGBD, nous soulignons par ailleurs que PHP accède
nativement à PostgreSQL alors que ASP par exemple requiert l'ajout de
ODBC.
En sommes, nous pouvons dire sans nous tromper que le choix de ce
langage pour la conception de notre application se justifie pleinement.
VIII.1.5. Choix du serveur d'application
Pour gérer les accès concurrents de façon
efficace, nous proposons l'utilisation d'un serveur d'application.
Nous prévoyons que notre application soit accessible sur
Internet. Cela implique que notre serveur d'application soit un serveur web.
Nous n'allons pas nous attarder sur ce paragraphe étant
donné que l'éventail des solutions proposées n'est pas
très large. Un serveur web est un élément essentiel dans
les architectures des sites web. En effet c'est ce dernier qui est
chargé de mettre à la disposition du client les informations du
site web. Dans le domaine des serveurs web, il en existe deux (2) qui sont les
plus répandus. Il s'agit de : IIS (Internet Information Server) de
Microsoft qui occupe environ 22% de la part du marché et de HTTP Server
de Apache Software Foundation qui est de nos jours le plus répandu soit
près de 70% du marché mondial.
Apache est devenu maintenant un standard :
- Coût nul
- Code source disponible et modifiable permet un
développement rapide du serveur, la création de modules
spécifiques et une très grande réactivité dans la
correction de tout bogue identifié.
- Très grande flexibilité du serveur grâce
à sa structure modulaire l'ajout d'un nouveau module permet d'ajouter de
nouvelles fonctionnalités. Sa flexibilité combinée
à sa stabilité, à ses performances, ainsi qu'à la
disponibilité du code source ont fait du logiciel Apache, le serveur WEB
le plus populaire sur Internet.
- Le type de matériel qu'il faut pour un serveur Apache
sous Linux. - Faibles exigences matérielles.
Apache s'exécute sur n'importe quel type de
machine.
Concernant la mémoire : plus il y a de
mémoire vive et plus la quantité de donnée en
mémoire est importante ce qui a pour conséquence
d'accélérer les accès.
Concernant le disque dur : un disque dur rapide permet
d'améliorer les performances d'accès aux données des
sites WEB. A noter que dans le cas de sites à grande
audience, il est préférable d'utiliser plusieurs
disques de tailles moyennes plutôt qu'un seul disque à grande
capacité (un disque dur ne pouvant lire qu'à un seul endroit
à la fois).
Concernant la carte réseau : une carte Ethernet
100baseT est préférable à une carte 10baseT (du moins en
théorie car il faut encore que votre fournisseur d'accès offre
une bande passante suffisante). Si le serveur doit également être
connecté à un Intranet local, on peut envisager d'utiliser deux
cartes réseaux : une dédiée au réseau interne et
l'autre au réseau Internet. Ce qui permet d'augmenter la
sécurité et d'éviter que l'encombrement du serveur WEB
diminue la bande passante du réseau interne.
Exigence fondamentale : utiliser une machine
dédiée.
Exécuter Apache sur une machine dédiée
à l'hébergement Internet. Pour assurer une disponibilité
permanente des sites hébergés et compte tenu des faibles
exigences matérielles d'Apache, il est judicieux d'utiliser une machine
spécialement dédiée à Apache et d'éviter le
partage des ressources avec d'autres applications.
Nous opterons pour Apache dans la conception de notre application
web. En effet Apache est simple d'utilisation et tourne sous n'importe quelle
plate-forme. L'organisation de notre système repose sur un environnement
client/serveur à trois niveaux. Notre application doit être
accessible sur Internet par des postes clients utilisant des navigateurs
(Internet explorer, Firefox...).
Le tableau suivant récapitule les choix adoptés.
Nominations
|
Choix
|
Architecture
|
Client serveur (3/3)
|
langage
|
PHP
|
Serveur web
|
Apache
|
SGBD
|
PostgreSQL
|
VIII.1.7. Infrastructures du SI
Figure 17 : Schéma des infrastructures du
SI
Le système d'information met en oeuvre une infrastructure
composée de plusieurs machines hétérogènes
interconnectées utilisant une zone démilitarisée
(DMZ).
Une DMZ est un sous réseau isolé par un pare-feu
(firewall). Ce sous réseau contient des machines se situant entre un
réseau interne (LAN- postes clients) et un réseau externe
(typiquement, Internet).
La DMZ permet à ses machines d'accéder à
Internet et/ou de publier des services sur Internet. En cas de compromission
d'une machine, l'accès vers le réseau interne sera interdit. Elle
est utilisée dans le cadre d'un routage de type NAT, toutes les
connexions non redirigées vers les ports définis sont
redirigées vers la DMZ.
Fonctionnement :
Lorsque certaines machines du réseau interne ont besoin
d'être accessibles de l'extérieur (serveur Web, serveur mail,
serveur base de données, etc.), il est souvent nécessaire de
créer une nouvelle interface vers un réseau à part,
accessible aussi bien du réseau interne que de l'extérieur, sans
pour autant risquer de compromettre la sécurité de l'entreprise.
On parle ainsi de « zone démilitarisé
>> (notée DMZ pour DeMilitarized Zone)
pour désigner cette zone isolée hébergeant des
applications mises à disposition du public. La DMZ fait ainsi office de
« zone tampon >> entre le réseau à protéger et
le réseau hostile.
Les serveurs situés dans la DMZ sont appelés «
bastions >> en raison de leur position d'avant poste
dans le réseau de l'entreprise.
La politique de sécurité mise en oeuvre sur la DMZ
est généralement la suivante : - Trafic du réseau externe
vers la DMZ autorisé ;
- Trafic du réseau externe vers le réseau interne
interdit ;
- Trafic du réseau interne vers la DMZ
autorisé ;
- Trafic du réseau interne vers le réseau externe
autorisé ;
- Trafic de la DMZ vers le réseau interne
interdit ;
- Trafic de la DMZ vers le réseau externe
refusé.
La DMZ possède donc un niveau de sécurité
intermédiaire, mais son niveau de sécurisation n'est pas
suffisant pour y stocker des données critiques pour l'entreprise.
Il est à noter qu'il est possible de mettre en place
des DMZ en interne afin de cloisonner le réseau interne selon
différents niveaux de protection et ainsi éviter les
intrusions venant de l'intérieur.
Dans le souci de sécuriser les ressources de notre
système informatique, nous avons choisit de placer le firewall entre le
routeur d'accès à Internet la DMZ et le réseau local. Son
rôle est de scruter toutes les données qui entrent dans le
réseau local et qui en sortent. Il est capable de filtrer les
données dans les deux sens. Lorsqu'il détecte un paquet de
données qui ne satisfait pas une règle prédéfinie,
ce paquet est bloqué (en entrée ou en sortie). Autrement dit, le
firewall protège contre les attaques extérieures mais
contrôle également le type de connexion que tentent d'effectuer
les utilisateurs du réseau local vers l'extérieur.
VIII.2. Cas d'utilisations techniques
Après avoir proposé une architecture technique
adaptée à notre système nous pouvons passer à la
description des cas d'utilisations techniques.
Un cas d'utilisation technique est une séquence d'actions
qui concernent des fonctionnalités purement techniques.
Pour cela, nous allons introduire la notion « d'exploitant
» proposé par UML.
Un exploitant est un acteur au sens d'UML, qui agit sur les
fonctionnalités techniques du système.
Les exploitants pour notre système sont :
9 L'utilisateur :
C'est toute personne ou tout système qui utilise notre
application. Tous les acteurs de la branche fonctionnelle sont des utilisateurs
;
9 Le responsable d'exploitation:
Il est chargé du déploiement et du dépannage
de l'application.
Les cas d'utilisation techniques sont identifiés
dans le tableau suivant :
Cas d'utilisation
|
Acteurs
|
Messages
|
CUTech1 : Gérer les erreurs
|
Utilisateur
|
Emet : erreurs
|
Responsable d'exploitation
|
Reçoit : liste erreurs
|
CUTech2 : Gérer la
sécurité
|
Utilisateur
|
Emet : ouverture de session, mot de passe
crypté
|
Responsable d'exploitation
|
Reçoit : liste des sessions
ouvertes
Emet : sauvegarde des données
|
CUTech3: Paramétrer connexion
|
Responsable d'exploitation
|
Emet : Gère les paramètres de
connexion aux serveurs SQL
|
CUTech4 : Utiliser l'aide en ligne
|
Utilisateur
|
Reçoit : l'aide en ligne
|
Figure 18 : Diagramme des cas d'utilisation
technique
Description des cas d'utilisations ·
GESTION DES ERREURS
CU_Tech 1: Gérer les erreurs
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet au responsable
d'exploitation de gérer les erreurs et de les solutionner.
|
Acteurs : Responsable exploitation, Utilisateur,
SI
|
Pré condition : connexion au
système et erreurs survenue pendant l'utilisation du système
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Le système enregistre toute erreur
survenue dans un fichier
02 Le Responsable exploitation consulte le
fichier d'erreurs.
03 Le SI propose au responsable d'exploitation
les erreurs.
04 Le Responsable d'exploitation recherche les
causes des erreurs.
Le SI propose au responsable d'exploitation un menu de
résolution de problèmes liés à sa
recherche.
05
06 Le Responsable d'exploitation choisit
l'option lui permettant de résoudre le problème.
07 Le système lui confirme la
réussite de l'opération.
08 Le Responsable d'exploitation fait un
test.
09 Si le test ne donne pas les résultats
escomptés alors on repart au point 04.
10 Si le test est ok le responsable
d'exploitation valide.
11 Le responsable ferme la fenêtre.
<Fin >
|
CU_Tech 2: Gérer les connexions
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet au responsable
d'exploitation de gérer les sessions et de sauvegarder les
données manipulées
|
Acteurs : Responsable exploitation, Utilisateur,
SI
|
Pré condition : connexion au
système et enregistrement de nouvelles données
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Le système enregistre les
paramètres de connexion dans un fichier
02 Les actions effectuées par les
utilisateurs sont enregistrées dans un fichier.
03 Le Responsable exploitation consulte le
fichier des actions si besoin y est.
04 Le système lui demande s'il veut
sauvegarder.
05 Sinon l'opération est
annulée.
06 Si oui l'opération est
sauvegardée.
07 Le système demande au responsable s'il
veut continuer.
08 Si oui on repart au point 03.
09 Sinon le responsable d'exploitation ferme la
fenêtre.
<Fin >
|
UTILISER L'AIDE EN LIGNE
CU _Tech3: Utiliser l'aide
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet d'offrir une
assistance aux utilisateurs pour l'exécution des tâches
|
Acteurs : Utilisateur, SI
|
Pré condition : connexion au
système
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Le système propose un menu aide.
02 L'utilisateur consulte l'aide pour effectuer
les actions désirées.
<Fin >
|
: String
: DateTime : Date
- Id_Connexion
- Heure_Connexion - Date_Connexion
: void : void : void : void : void : void
+ Creer ()
+ Modifier () + Supprimer () + Rechercher () + Afficher ()
+ Enregistrer ()
Connexion
· GERER LA SECURITE
CU _Tech4: Gérer la
sécurité
|
Folio 1/1
|
Résumé : Permet de garantir la
sécurité des donnés manipulées par les
utilisateurs
|
Acteurs : Responsable d'exploitation, SI
|
Pré condition : connexion au
système
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
<Début >
01 Le système propose au responsable de
l'exploitation un menu « la gestion de la sécurité
».
02 Le responsable d'exploitant choisit ce
menu.
03 Le responsable d'exploitation vérifie
si ceux qui utilisent l'application sont ceux qui ont vraiment
les droits nécessaires (confère CU_Tech2 :
gérer connexion).
<Fin >
|
Figure 19 : Diagramme de classe des cas d'utilisation
technique
1..*
1..1
: String : String
- Login
- Mot_Passe
: void : void : void : void : void : void : void
+ Creer ()
+ Modifier ()
+ Supprimer () + Rechercher () + Afficher ()
+ Ouvrir ()
+ Fermer ()
: void : void : void : void : void
+ Creer ()
+ Modifier ()
+ Supprimer () + Rechercher () + Afficher ()
Utilisateur
Session
- Id_Session : String
1..1
- Date erreur : Date
- Heure erreur : TimeSpan
+ Creer () : void
+ Modifier () : void
+ Supprimer () : void + Rechercher () : void + Afficher ()
: void
|
- Code erreur - Message
: Integer : String
0..*
Erreur
|
+ Creer () : void
+ Modifier () : void
+ Supprimer () : void + Rechercher () : void + Afficher ()
: void
|
|
|
|
|
|
|
|
PARTIE III MISE EN OEUVRE
CHAPITRE IX GESTION DU PROJET
IX.1. Introduction
Un projet peut être défini comme étant une
séquence d'activités complexes et connectées avec but
recherché, l'atteinte d'un objectif fixé. Il s'agit de planifier,
organiser et maîtriser tous les aspects de sorte à atteindre les
objectifs ; tout ceci devant se réaliser dans un cadre temporel avec un
budget bien défini en respectant les spécifications contenues
dans un cahier des charges. Un projet est donc une entreprise temporaire visant
à créer ou à apporter des reformes à un produit ou
service.
Cette définition du projet donne le schéma suivant
appelé « triangle COD »
Objectif
Coûts
Délais
Figure 20 : Triangle COD
Le rôle assigné au chef de projet peut se
résumer en ces fonctions :
Définition et planification : il
s'agit avant le début du projet, de répondre aux questions
suivantes : qui ?, Où ?, comment ?.
L'organisation : A ce niveau, il est
opéré une orchestration judicieuse des ressources par rapport au
plan d'action.
Le contrôle et la terminaison : il
s'agit du suivi et de la vérification de l'atteinte des objectifs
fixés.
Le leadership : cette fonction concerne
la conduite de toutes les actions visant à assurer la motivation de
l'équipe pour l'atteinte des résultats escomptés.
IX.2. Coûts de réalisation du projet
La détermination du coût de réalisation de
notre projet prendra en compte les éléments suivants :
- Coût de prestation de l'équipe projet ;
- Coût des équipements.
IX.2.1. Méthode COCOMO
Pour l'évaluation du coût de prestation de
l'équipe projet, nous utiliserons la méthode COCOMO.
La méthode COnstructive COst MOdel (COCOMO) a
été proposée par Barry .W. Boehm en 1981.
En fonction des hypothèses suivantes :
- il est facile à un informaticien d'estimer le nombre de
lignes sources ;
- la complexité d'écriture d'un programme est la
même quelque soit le langage de programmation.
Boehm propose une méthode basée sur la
corrélation entre la taille d'un projet et sa charge. Cette
méthode permet d'obtenir la charge de réalisation en mois/Homme
et le délai normal recommandé.
Nous avons les formules de calcul suivantes :
Charge en Mois/Homme = a [Kisl]b
Avec : Kisl= kilo instruction source testée
Délai = c [Charge] d
Taille moyenne d'équipe = Charge /
Délai
Les paramètres a, b, c et d dépendent de la
catégorie du projet. Soit I la taille du projet, on a :
- un projet simple si I < 50 Kisl, spécifications
stables, petite équipe ;
- un projet moyen si 50 Kisl <= I < 300 Kisl,
spécifications stables, petite équipe ;
- un projet complexe si I >300 Kisl, grande équipe.
Type du projet
|
Charge en mois/homme
|
Durée en mois
|
Simple
|
C= 3,2 (Kisl)1,05
|
D= 2,5(C) 0.38
|
Moyen
|
C= 3 (Kisl) 1,12
|
D= 2,5(C) 0.35
|
Complexe
|
C= 2,8 (Kisl) 1,2
|
D= 2,5(C) 0.32
|
D=2.5 (3,2 (Kisl) 0,38)0.35
D'après ces spécifications, notre projet se
révèle de type simple.
En effet, on ne doit pas perdre de vue les « facteurs
correcteurs » d'estimation de charge pour le calcul de la charge nette.
Ces facteurs peuvent être : fiabilité, complexité, taille
de la mémoire, temps d'exécution. Ce qui donne la formule
suivante :
Charge nette = Produit (facteurs) x Charge (brute).
IX.2.2. Coût de prestation de l'équipe
projet
Le but visé ici est d'évaluer la taille total du
projet en nombre de kilo instruction testé. Etant donné que nous
avons organisé notre système sous forme de packages, nous
définirons pour chaque package sa taille. Pour cela nous nous sommes
servis de notre expérience en programmation pour estimer la taille de
chaque package comme l'indique le tableau ci-dessous.
N°
|
package
|
Taille en nombre (Kisl)
|
1
|
Suivi indicateur
|
9.5
|
2
|
Analyse statistiques
|
2.5
|
3
|
Gestion des publications
|
2
|
4
|
Contrôle et validation
|
1.5
|
5
|
Gestion du système
|
2.5
|
Taille totale
|
23
|
Comme le préconise la méthode COCOMO, nous
obtiendrons ainsi les résultats suivants :
|
Formule
|
Valeur
|
Charge en mois/homme
|
C= 3,2 X (Kisl)1,05
|
86,09
|
Durée en mois
|
D= 2,5 X (C) 0.38
|
13,59
|
Taille moyenne d'équipe
|
Charge / Délai
|
6
|
*C=86,09
D'après ces résultats, il faudrait 6 personnes
pendant 13 mois pour réaliser le projet.
En effet, une autre réflexion sur ces résultats
peut nous amener à proposer la configuration suivante pour
l'équipe projet tout en intégrant le facteur durée en
mois.
Ressources humaines
|
Nbre/pers.
|
Durée/mois
|
Coût/mois
|
Total
|
Chef de projet
|
1
|
13
|
1 500 000
|
19 500 000
|
DBA
|
1
|
13
|
825 000
|
10 725 000
|
Développeur
|
2
|
8
|
500 000
|
8 000 000
|
Spécialiste serveur d'application
|
1
|
3,5
|
1 500 000
|
5 250 000
|
Spécialiste systèmes et réseaux
|
1
|
1
|
1 500 000
|
1 500 000
|
Ensemble prestation
|
44 975 000
|
IX.2.3. Coût des équipements
Les orientations techniques de développement de la base de
données et de l'application nous ont permis de définir une
architecture logicielle et matérielle.
En effet cette architecture matérielle et logicielle nous
permet de proposer et d'évaluer les équipements
ci-après.
Description
|
Qté
|
Coût/unité
|
Coût/total
|
Observations
|
Serveurs HP ProLiant ML370 G5
|
2
|
5 000 000
|
10 000 000
|
2 machines sont
nécessaires pour assurer un service continu en cas de
panne
|
- Processeur Intel® Xeon® 5150
bicoeur à 2,66 GHz
- RAM 64 Go
- Contrôleur Smart Array P400 avec
512 Mo de mémoire cache en écriture
protégée par batterie (RAID 0/1/5/6)
|
Onduleur de puissance
|
1
|
3 500 000
|
3 500 000
|
Obligatoire, le site
Internet doit fonctionner 24H/24
|
Routeur CISCO
|
1
|
2 500 000
|
2 500 000
|
|
Installation de la liaison spécialisée
|
1
|
1 000 000
|
1 000 000
|
|
CISCO Pix Firewall
|
1
|
1 500 000
|
1 500 000
|
|
Switch CISCO 24 ports
|
2
|
900 000
|
900 000
|
|
TOTAL
|
19 400 000
|
|
Le tableau ci-dessous nous donne le coût total de notre
projet.
RUBRIQUE
|
COUT en FCFA
|
Prestation équipe projet
|
44
|
975
|
000
|
Equipement à acquérir
|
19
|
400
|
000
|
COUT TOTAL PROJET
|
64
|
375
|
000
|
IX.3. Planification du projet
La planification d'un projet comporte deux aspects,
marqués par l'utilisation de deux techniques complémentaires : la
technique PERT et la technique GANTT.
En premier lieu, indépendamment de toute affectation,
on prend en compte les caractéristiques de chacun des
éléments résultant d'un découpage du projet. On
part ainsi d'une liste de tâches et de la durée estimée de
chacune d'elles. On commence la planification par une réflexion sur les
contraintes d'ordonnancement de ces tâches et sur les possibilités
de parallélisme. La technique PERT permet de calculer la durée
minimum du projet, ainsi que les temps d'attente éventuels entre deux
tâches.
Dans un second temps, il s'agit d'établir un calendrier
de travail. La durée minimum obtenue précédemment est
à rapprocher du délai normal ou raisonnable proposées par
certaines méthodes d'estimations des charges. On utilise ici le
diagramme de GANTT. Pour cela, il faut faire une hypothèse sur les
ressources dont on disposera et parfois, prendre en compte les contraintes de
disponibilité de ces ressources. On peut établir plusieurs
scénarios qui correspondent à différentes
hypothèses : le diagramme aide à décider quel est le
scénario souhaitable.
Nous utiliserons le logiciel Ms Project à cet effet. Ce
qui nous a permis d'avoir le planning ci-dessous.
IX.4. Pilotage du projet
Comme nous l'avons signifié précédemment,
nous nous servirons du logiciel Ms Projet pour le pilotage du projet. Il
s'agira d'entreprendre les actions suivantes :
- mesurer l'état d'avancement ;
- mesurer ce qui a été consommé ;
- comparer les écarts entre les réalisations et les
prévisions ;
- expliquer les écarts ;
- proposer les actions correctives.
Ces informations constituent le tableau de bord pour le groupe de
travail. Elles interviennent à deux niveaux : le suivi individuel et le
suivi du projet.
IX.5. Dimension qualité
La qualité est l'ensemble des caractéristiques
d'une entité qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des
besoins exprimés et implicites (NF ISO 8402).
Pour la maîtrise de la qualité, nous avons
défini un cycle de vie qui facilite la gestion de projet et permet de
suivre la qualité pas à pas : le langage de modélisation
UML associés à l'outil de modélisation le rational
rose.
IX.6.La gestion des risques
Le risque est une possibilité qu'un projet ne
s'exécute pas conformément aux prévisions des dates
d'achèvement, aux prévisions de coût, aux prévisions
de spécifications. La gestion des risques a pour objectif de minimiser
les risques qui peuvent conduire à un échec du projet, et de
maximiser les chances de succès.
Pour cela, nous avons prévu l'utilisation d'une
check-list dès la définition du projet afin de déceler au
plus tôt les risques pouvant conduire à l'échec. En outre,
l'analyse MOFF (Menances-Opportunités-Forces-Faiblesses) est une
méthode pour identifier les forces et les faiblesses, et pour examiner
les opportunités et les menaces auxquelles fait face une entité.
Elle fournit un cadre pour identifier et focaliser les analyses sur les aspects
significatifs lorsqu'il s'agit de traiter des situations complexes dans un
temps limité.
CHAPITRE X POLITIQUE DE SECURITE
Une politique de sécurité
informatique est un plan d'actions définies pour maintenir un
certain niveau de sécurité. Elle reflète la vision
stratégique de la direction de l'organisme (PME, PMI, industrie,
administration, état, unions d'états ...) .
L'objectif de la sécurité des systèmes
d'information est de garantir qu'aucun préjudice ne puisse mettre en
péril la pérennité de l'entreprise. Cela consiste à
diminuer la probabilité de voir des menaces se concrétiser,
à limiter les atteintes ou dysfonctionnements induits, et à
permettre le retour à un fonctionnement normal à des coûts
et des délais acceptables en cas de sinistre.
X.1. La sécurité préventive
Il s'agit de proposer des mesures à prendre afin
d'éviter toutes causes de dysfonctionnement du système.
X.1.1. Protection des équipements
Il s'agit là d'empêcher toute entrée non
autorisée dans les différentes salles abritant les
équipements.
Pour cela, nous proposons les méthodes suivantes :
- la fermeture des portes et fenêtres ;
- l'accès à la salle doit être
conditionné par la présentation de badge ;
- la mise en place d'un système d'alerte en cas de
violation des conditions d'accès définies.
X.1.2. Protection contre les virus informatiques
Pour cela, nous préconisons l'installation d'antivirus
efficace sur tous les postes de travail. Nous recommandons leur mise à
jour régulière pour éviter que ces antivirus ne soient
dépassés.
X.1.3. Protection contre les intrusions
Il s'agit là de mettre en place un système qui
gère les accès au réseau. Pour cela, nous
préconisons la configuration d'un firewall.
X.1.4. Protection contre les catastrophes
Vu la sensibilité du système et l'importance des
données stockées, il doit être à l'abri de toute
intempérie et des incendies.
Pour cela nous proposons que les salles abritant les
équipements soient situées sur des zones dont le risque
d'inondations est très faible.
Nous proposons que des sauvegardes soient effectuées
régulièrement et qu'elles soient conservées dans des sites
différents.
Nous souhaitons qu'il y ait des extincteurs et des
détecteurs de fumées qui soient installés dans les locaux,
et des tests de sauvetage se fassent régulièrement.
X.2. Politique de secours et plan de continuité
d'activité
Si malgré les moyens mis en place pour contrecarrer tout
problème de disfonctionnement du système un problème
survenait, nous proposons la politique de sauvetage suivante :
X.2.1. L'infection d'une machine par un virus
Si une machine est infectée, il faut isoler cette machine
du réseau avant de commencer le traitement de celle-ci.
X.2.3. Plantage du logiciel
En cas de plantage du logiciel, il faudra relancer
l'exécution (confère besoins techniques gestion des erreurs).
Au cas ou le plantage persiste, nous proposons de configurer le
poste de travail de l'administrateur en serveur.
X.2.3. Panne électrique
En plus de l'utilisation d'onduleurs ayant une grande
autonomie nous recommandons d'utiliser un groupe électrogène pour
prendre le relais au cas ou la coupure d'électricité persiste.
CHAPITRE XI DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE
Le dispositif proposé ci-après décrit
l'organigramme à mettre en place et les moyens humaines et
matériels à mobiliser, pour :
- Assurer le bon fonctionnement technique de la base
de données et du site internet. Il s'agit ici de proposer un
dispositif apte à fournir un service permanent, performant,
durable et de qualité, permettant de garantir le fonctionnement
technique du système informatique 24H/24 et tous les jours de
l'année. En effet, un site Internet doit être accessible en
permanence sous peine de voir son audience diminuer et son utilisation
progressivement abandonnée.
- Exercer les différentes activités
décrites au niveau des spécifications fonctionnelles, notamment
celles dévolues à la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA,
qui joue un rôle très important au niveau de
l'administration du contenu de la base de données et du site
Internet.
Concernant l'administration du contenu de la base de
données, celle-ci est assurée par le SP/CPSA à travers sa
cellule suivi/évaluation.
Concernant l'administration technique de la base de
données et du site Internet, deux options sont a envisagées :
- La gestion en interne d'un serveur WEB et d'un serveur de
base de données qui nécessite le recrutement d'un personnel
spécialisé, l'acquisition de matériels spécifiques
et la mise en place de procédures informatiques adaptées ;
- L'hébergement de la base de données et du site
Internet par une société privée qui assurerait ce service
moyennement le paiement d'une redevance mensuelle.
Administration technique du site
Les deux options possibles sont étudiées en
comparant, pour chaque option, le coût des équipements
nécessaire, le budget de fonctionnement mensuel, la qualité du
service fourni la performance et les responsabilités.
Option 1 : Gestion interne de l'administration
technique
La gestion en interne de l'administration technique de la
base, par le SP/CPSA ou par la structure qui sera chargée à
l'avenir d'administrer ce site, suppose la mise en place d'une structure
chargée de l'informatique distincte de la cellule
suivi/évaluation au sein du SP/CPSA. Cette structure doit disposer de
moyens qui lui sont propres et qui ne font pas partie de l'équipement de
la cellule. Ces moyens sont décrits ci-après :
Equipement à acquérir
Description
|
Qté
|
Coût/unité
|
Coût/total
|
Observations
|
Serveurs HP ProLiant ML370 G5
|
2
|
5 000 000
|
10 000 000
|
2 machines sont nécessaires pour assurer un service
continu en cas de panne
|
- Processeur Intel® Xeon® 5150
bicoeur à 2,66 GHz
- RAM 64 Go
- Contrôleur Smart Array P400 avec
512 Mo de mémoire cache en écriture
protégée par batterie (RAID 0/1/5/6)
|
Onduleur de puissance
|
1
|
3 500 000
|
3 500 000
|
Obligatoire, le site Internet doit fonctionner 24H/24
|
Routeur CISCO
|
1
|
2 500 000
|
2 500 000
|
|
Installation de la liaison spécialisée
|
1
|
1 000 000
|
1 000 000
|
|
Firewall
|
1
|
1 500 000
|
1 500 000
|
|
Switch CISCO
|
2
|
900 000
|
900 000
|
|
TOTAL
|
19 400 000
|
|
Coût du fonctionnement mensuel
Description
|
Coût estimé en FCFA
|
Observations
|
Salaire d'un ingénieur informaticien, spécialiste
réseau et administration de base de données et de site
Internet
|
400 000
|
Un ingénieur risque de ne pas suffire car le site doit
fonctionner en permanence. Risque de panne
pendant les congés et les week-end.
|
Redevance ligne spécialisée
|
300 000
|
|
Electricité
|
1 000 000
|
Les serveurs fonctionnent 24H/24
|
Contrat de maintenance
|
2 000 000
|
Obligatoire
|
TOTAL
|
3 700 000
|
|
Le coût de fonctionnement annuel est donc
estimé à 44 400 000 F CFA
Qualité du service fourni
Le risque d'arrêt prolongé du serveur, et donc du
site Internet, est élevé pendant les absences de
l'ingénieur informatique (congés, week-end, jours
fériés). Par ailleurs, le profil de cet ingénieur,
spécialiste de l'administration de bases de données et de site
Internet, est recherché sur le marché du travail. Outre le fait
que cette personne sera difficile à recruter, un turn-over important est
à craindre. Le risque de ne pas avoir d'informaticien est donc
important, augmentant ainsi le risque d'arrêts fréquents et
prolongés du serveur à certaines périodes, et donc du site
Internet. Le recrutement d'un deuxième informaticien diminue les risques
évoqués ci-dessus mais occasionne un coût de fonctionnement
supplémentaire important.
Performances
Avec cette solution, les mises à jour de la base de
données se font via le réseau local. Cette solution est donc plus
performante pour la mise à jour des données effectuées par
la cellule. Elle n'a en revanche aucun impact sur les mises à jour
effectuées directement par les producteurs de données primaires
et les points focaux.
Responsabilité
La structure qui assure l'administration technique est
responsable de la qualité du service fourni. Elle doit donc assurer le
remplacement des équipements quand ceux-ci deviennent obsolètes.
Elle doit donc prévoir le coût de la mise à niveau des
matériels et des logiciels dans son budget annuel. Le non remplacement
des équipements risque de provoquer l'arrêt du fonctionnement du
site.
Option 2 : Hébergement du site par une
société spécialisée
La société qui réalise la base de
données et le site Internet doit être chargée de son
hébergement. Cette disposition responsabilise un seul intervenant en cas
de panne ou de dysfonctionnement. De plus, la société qui
développe le système est toujours la mieux apte à le faire
fonctionner car la configuration informatique utilisée pour le
fonctionnement du système est la même que celle avec lequel il est
testé.
Dans sa proposition technique, la société
présentera son organisation et les moyens dont elle dispose en personnel
et en matériels pour assurer ce service convenablement.
La base de données et le site Internet sont la
propriété du SP/CPSA. L'ensemble est protégé par
une clause de Copyright mentionnée sur la page d'accueil du site. Le
SP/CPSA ou l'organisme qui prendra sa relève se réservant le
droit de changer d'hébergement ou d'héberger lui-même le
site à tout moment, la société exposera les conditions et
les modalités de transfert de la base de données et du site
Internet vers une autre entité.
Afin de faciliter le transfert, il est proposé que la
base de données et le site Internet soient stockés sur une
machine dédiée qui sera la propriété du SP/CPSA,
puis de l'organisation qui prendra sa relève. Cette machine sera
située chez l'hébergeur et placée sous sa
responsabilité. Elle contiendra tous les logiciels et outils
nécessaires au bon fonctionnement du système. Dans sa
proposition, le soumissionnaire décrira les matériels et
logiciels qui sont nécessaires. Il aura pour obligation de fournir cet
équipement dans l'hypothèse où sa proposition serait
retenue.
Equipement à acquérir
Description
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Coût estimé en FCFA
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Matériel et logiciels préconisés par
l'hébergeur qui sont les propriétés du
SP/CPSA
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19 400 000
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Coût du fonctionnement mensuel
Description
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Coût estimé en FCFA/mois
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Observation
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Coût de l'hébergement comprenant le personnel mis
à disposition, les locaux aménagés, certains
équipements, électricité, la location de la ligne
spécialisée, la maintenance des machines
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Entre 50 000 et 100 000 selon les clauses prévues au
contrat de service
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Cette fourchette a été communiquée par
plusieurs sociétés offrant ce service à
Ouagadougou
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Connexion à Internet par mois
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300 000
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CONCLUSION GENERALE
Les principaux utilisateurs et bénéficiaires de
ce système sont le secrétariat permanant à la coordination
des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA), les structures
étatiques du secteur rural (DEP des 3 ministères du secteur
rural), les structures nationales de recherche et de statistique, les
partenaires techniques et financiers, les organisations paysannes du Burkina
Faso qui doivent trouver dans cette base de données et sur ce site
Internet toute une gamme d'informations utiles à leur travail
quotidien.
La base de données comprendra des informations
concernant les indicateurs sur le développement rural au sens large
(agriculture, élevage, pêche, forêt, artisanat lié
à l'agriculture). Elle devra permettre une présentation des
données par région, province, et genre.
La base de données doit constituer un bien commun
procurant à l'ensemble des acteurs concernés une base de travail
collective destinée a améliorer l'organisation des
échanges d'informations et des synergies entre les départements
ministères du secteur rural et d'autres intervenants.
Le SP/CPSA, dont la mission n'est pas de collecter toutes les
données sur l'agriculture, l'hydraulique, l'environnement et cadre de
vie, les ressources animales, ne peut pas se substituer aux autres
département ministériels et organismes de l'Etat dans leurs
missions de collecte dans le cadre de leurs activités quotidiennes.
De ce fait, la base de données met en commun des
données pertinentes rassemblées par divers organismes
étatique et non étatique.
La base de données ne concerne pas les informations
considérées comme propres à chaque organisme et qui ne
peuvent faire l'objet de diffusion. De ce fait, le système comptable, la
paie, la facturation, la gestion des organismes en général ne
font pas partie du champ d'étude de la base de données. Celle-ci
ne comprendra que des données susceptibles d'être
échangées entre les différents acteurs. Seront uniquement
concernées par la base de données des informations qui peuvent
être mises à la disposition du grand public ou d'un public
restreint sous certaines conditions.
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