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Mise en ligne d'une base de données de suivi/évaluation. Cas de la SDR (Stratégie de Développement Rural )au SP/ CPSA (Secrétariat Permanent /Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles )

( Télécharger le fichier original )
par Sidy Bounama Yankini TRAORE
Institut supérieur d'informatique et de gestion Burkina Faso - DESS en ingénierie et conception des systèmes d'information 2006
  

Disponible en mode multipage

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Année
académique
2005-2006

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS BURKINA FASO

SECONDAIRES SUPERIEURS ET DE LA Unité - Progrès - Justice
RECHERCHE SCIENTIFIQUE

M.E.S.S.R.S.

DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR
D'INFORMATIQUE ET DE GESTION
(I.S.I.G.)

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

D.E.S.S. EN INGENIERIE ET CONCEPTION DES SYSTEMES
D'INFORMATIONS

Thème

Mise en ligne d'une base de données de

suivi/évaluation : le cas de la SDR au SP/CPSA

Présenté et soutenu par Directeur de mémoire

TRAORE Sidy Bounama YANKINI DAVOU Moussa

ONATEL Burkina Faso

DEDICACE

A feu mon père.

A ma mère

Toi qui bien que ne sachant ni lire et écrire veilla personnellement à ma scolarité.

Ce travail est le fruit de tes sacrifices endurés.

Merci infiniment.

A mes frères et scours qui ont toujours été à mes côtés. A mon épouse, et à mes enfants pour leur soutien et compréhension pendant le travail.

REMERCIEMENTS

Ce travail est le résultat des suggestions, des conseils et des critiques de mon directeur de mémoire Monsieur DAVOU Moussa. Merci à lui pour tous ces temps passés à discuter, à échanger.

Nos remerciements vont particulièrement à Monsieur TRAORE - NIGNAN Moïse secrétaire Permanant de la CPSA pour nous avoir accueillit dans sa structure.

Nous disons merci à Mr MANKAR responsable du DESS en ingénierie et conception des systèmes d'informations, nos enseignants pour leurs efforts soutenus afin de permettre la réussite de notre formation.

Notre reconnaissance à messieurs SANON Ibrahim, BARRY Amadou, SOW Abdoulaye, TRAORE Adboul Malick et SANKARA Mahamoudou pour les critiques, les apports considérables à la réalisation de notre mémoire.

Qu'ils trouvent tous ici, nos sincères remerciements.

Du fond du coeur, nous exprimons notre reconnaissance à SANOU Robert, NAON Betaboalé, et MAINDAR Abdoulaye et Tiral Mohamed SIDI pour leurs soutiens multiples.

A toutes ces contributions multiples de parents, d'amis qui ont été plus que nécessaires pour la réalisation de notre travail.

Table des matières

DEDICACE

 

2

REMERCIEMENTS

 

3

SIGLES ET ABREVIATIONS

 

7

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

 

8

Bibliographie

 

8

Webographie

 

8

INTRODUCTION GENERALE

 

9

PARTIE I PRESENTATION GENERALE

 

12

CHAPITRE I : PRESENTATION DU SP/CPSA

 

13

I.1. Introduction

 

13

I.2. Organisation

 

13

 

I.4. Missions

 

14

CHAPITRE II : CONTEXTE DU PROJET

 

16

II.1. Bref aperçu de la SDR

 

17

II.1.1. L'élaboration de la SDR et sa diffusion auprès des différents acteurs

 

17

II.1.1.1. Justification

 

17

II.1.1.2. Le processus d'élaboration

 

18

II.1.1.3. Diffusion

 

19

II.1.2. Les grands traits de la SDR

 

19

II.1.3. Les objectifs de la SDR

 

19

II.1.4. Les principes directeurs de la SDR

 

20

II.1.5. Axes stratégiques

 

20

CHAPITRE III DISPOSITIF DE SUIVI DE LA SDR

 

22

III.1. Objectif du dispositif de la SDR

 

22

III.2. Les indicateurs de suivi de la SDR

 

26

III.2.1. Généralités

 

26

III.2.3. Classification des indicateurs de suivi/évaluation de la SDR

 

27

III.3. Place du SP/CPSA dans le dispositif de SE de la SDR

 

28

III.4. Problématique de suivi du dispositif de la SDR

 

28

CHAPITRE IV: ANALYSE DES BESOINS ET DEFINITION

 

30

DU CONTENU DE LA BASE DE DONNEES

 

30

IV.1. L'évaluation de la demande d'information

 

30

IV.1.1. Les informations techniques

 

30

IV.1.2. Les informations économiques

 

31

IV.2. L'offre d'information

 

31

IV.2.1. Matrice des indicateurs du SP/CPSA

 

31

IV.2.2. Informations économiques

 

31

IV.2.2. Bases de données existantes

 

32

IV.3. Proposition de contenu de la base de données

 

36

IV.3.1. Base documentaire

 

36

IV.3.2. Matrice d'indicateurs

 

36

IV.3.3. Statistiques

 

36

IV.3. 5. Petites annonces

 

37

IV.3.6. Agenda

 

37

IV.3.7. Forum de discussions

 

37

PARTIE II CAHIER DE CHARGES

 

38

CHAPITRE V SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES

 

39

V.1. Les acteurs du système et leur rôle

 

39

V.2. Diagramme de flux

 

41

V.3. Le plan du site Internet, son contenu et ses principes de gestion

 

42

CHAPITRE VI : MODELISATION ET CONCEPTION

 

45

VI.1. Introduction à la notation UML

 

45

VI.2. Construction du modèle objet UML

 

49

 

VI.2.1. Suivi des indicateurs

 

50

VI.2.1.1. Identification des cas d'utilisations

 

50

VI.2.1. 2. Description des cas d'utilisations

 

52

Mise en line d'une base de données de suivi/évaluation : cas de la SDR au SP/CPSA

4

 

VI.2.2. Gestion des publications 59

VI.2.2.1. Identification des cas d'utilisations 59

VI.2.2.2. Description des cas d'utilisations 60

VI.2.3. Contrôle et validation 65

VI.2.3.1. Identification des cas d'utilisations 65

VI.2.3.2. Description des cas d'utilisations 66

VI.2.4. Analyse statistiques 68

VI.2.4.1. Identification des cas d'utilisations 68

VI.2.4.2.Description des cas d'utilisations 69

VI.2.5 Gestion du système 71

VI.2.5.1. Identification des cas d'utilisations 71

VI.2.5.2. Description des cas d'utilisations 72

CHAPITRE VII ETUDE DETAILLEE 75

VII.1. Description des classes 77

VII.2. Description des méthodes 82

VII.3. Description des associations 82

VII.4. Diagrammes de séquence 83

CHAPITRE VIII SPECIFICATIONS TECHNIQUES 88

VIII.1. Choix techniques 88

VIII.1.1. Choix de l'environnement de travail 88

VIII.1.2. Architecture Logicielle 89

VIII.1.3. Choix du SGBD 91

VIII.1.4. Le Choix du Langage de Conception 93

VIII.1.5. Choix du serveur d'application 94

VIII.1.7. Infrastructures du SI 96

VIII.2. Cas d'utilisations techniques 98

PARTIE III MISE EN OEUVRE 103

CHAPITRE IX GESTION DU PROJET 104

IX.1. Introduction 104

IX.2. Coûts de réalisation du projet 105

IX.2.1. Méthode COCOMO 105

IX.2.2. Coût de prestation de l'équipe projet 106

IX.2.3. Coût des équipements 108

IX.3. Planification du projet 109

IX.4. Pilotage du projet 111

IX.5. Dimension qualité 111

IX.6. La gestion des risques 111

CHAPITRE X POLITIQUE DE SECURITE 112

X.1. La sécurité préventive 112

X.1.1. Protection des équipements 112

X.1.2. Protection contre les virus informatiques 112

X.1.3. Protection contre les intrusions 112

X.1.4. Protection contre les catastrophes 113

X.2. Politique de secours et plan de continuité d'activité 113

X.2.1. L'infection d'une machine par un virus 113

X.2.3. Plantage du logiciel 113

X.2.3. Panne électrique 113

CHAPITRE XI DISPOSITIF DEMISE EN OEUVRE 114

Administration technique du site 114

Option 1 : Gestion interne de l'administration technique 115

Option 2 : Hébergement du site par une société spécialisée 116

CONCLUSION GENERALE 118

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Synoptique du dispositif de SE de la SDR 25

Figure 2 : Vue du système sous forme de package 49

Figure 3 : Diagramme de cas d'utilisation du package suivi des indicateurs 51

Figure 4 : Diagramme de classe du package suivi des indicateurs 58

Figure 5 : Diagramme de cas d'utilisation du package gestion des publications 59

Figure 6: Diagramme de classe du package gestion des publications 64

Figure 7 : Diagramme de cas d'utilisation du package contrôle et validation 65

Figure 8 : Diagramme de cas d'utilisation du package analyse statistiques 68

Figure 9 : Diagramme de cas d'utilisation du package gestion du système 71

Figure 10 : Diagramme de classe du package gestion du système 74

Figure 11 : Diagramme de séquence authentification 83

Figure 12 : Diagramme de séquence création de données primaires 84

Figure 13 : Diagramme de séquence création indicateur 85

Figure 14 : Diagramme de séquence gérer inscription 86

Figure 15 : Diagramme de séquence gérer publication 87

Figure 16 : Schéma de l'architecture client/serveur à 3 niveaux 91

Figure 17 : Schéma des infrastructures du SI 96

Figure 18 : Diagramme des cas d'utilisation technique 99

Figure 19 : Diagramme de classe des cas d'utilisation technique 102

Figure 20 : Triangle COD 104

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : sites des agences de presse spécialisées 34

Tableau 2 : sites des centres de recherche 34

Tableau 3 : sites des organismes internationaux et des bailleurs de fonds 35

Tableau 4 : d'autres sites intéressants 35

Tableau 5 : RECAPITULATIF DES PACKAGES ET CAS D'UTILISATION 76

SIGLES ET ABREVIATIONS

SDR : Stratégie de Développement Rural

CCPSA : Comité régional de coordination des politiques sectorielles agricoles

CCTP : Cadre de concertation technique provincial

CCTR : Cadre de concertation technique régional

CNCS : Conseil National de Coordination Statistiques

CNSF : Centre national des semences forestières

CR/CPSA : Comité régional des politiques sectorielles agricoles

CRA : Chambre régionale d'Agriculture

CSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté

DEP : Direction des Etudes et de la Planification

DGACV : Direction générale de l'amélioration du cadre de vie

DGCN : Direction générale de la conservation de la nature

DGE : Direction Générale de l'Environnement

DGEF : Direction Générale des Eaux et Forêts

DGPA : Direction générale de la production animale

DGPSA : Direction Générale de Prévisions et des Statistiques Agricoles

DGPV : Direction Générale des Productions Végétales

DGRHA : Direction Générale des Ressources Halieutiques

DGSV : Direction générale des services vétérinaires

: Direction de l'Organisation des Producteurs et de l'Appui aux Institutions DOPAIR Rurales

DPV : Direction de la Protection des Végétaux

: Direction Régionale de l'Agriculture de l'Hydraulique et des Ressources DRAHRH Halieutiques

DRED : Direction régionale de l'économie et du développement

FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

INSD : Institut National de la Statistique et la Démographie

LPDRD : Lettre de Politique de Développement Rural Décentralisé

MAHRH : Ministère de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques

MECV : Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie

MRA : Ministère des Ressources Animales

ODM : Objectifs de développement du millénaire

ONG : Organisation Non Gouvernementale

OPA : Organisation Professionnelle Agricole

PNGIM : Programme national de gestion intégrée du milieu

PNGT2 : Programme National de Gestion des Terroirs- Phase 2

PTF : Partenaires Techniques et Financiers

SDNS : Schéma directeur national de la statistique

SDR : Stratégie de Développement Rural

SE : Suivi évaluation

: Secrétariat Permanent/ Conseil National pour l'Environnement SP/CONEDD et le Développement Durable

SP/CPSA : Secrétariat Permanent /Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE Bibliographie

9 Cours de génie logiciel du cycle DESS

9 UML 2 et les design patterns analyse et conception orientée objet et développement itératif, Craig Larman 3ème édition

9 Cours de base de données avancées du cycle DESS

9 Cours de sécurité informatique

9 Pratique de PHP et MySQL, O'REILLY

9 La conduite et la gestion des projets Claudine Toffolon, Université du littoral

( toffolon@lil.univ-litoral.fr)

9 Document de stratégie de développement (SDR) à l'horizon 2015;

9 Propositions d'indicateurs complémentaires dans le cadre de l'élaboration des indicateurs environnementaux pour le suivi du CSLP, DGEF ;

9 Manuel de Suivi-évaluation pour la mise en oeuvre du cadre stratégique de lutte contre le VIH /SIDA et les IST, CNLS, Mai 2004, 104 ;

9 Mise en place d'un système de Suivi-Evaluation Plan d'Action du ministère de la
promotion de la femme, Ministère de la promotion de la femme, IPD, Décembre 2002 ;

Webographie

9 http://uml.free.fr/:cours d'UML

9 http://www.developez.conr/: site d'entraide de développeurs francophones contenant des cours, des forums de discussion, des débats, des codes sources....

9 http://uml.developpez.com/: 9 http://sgbd.developpez.com/ 9 http://www.commentçamarche.net/uml/

9 http://www.Site Clairinfo.html 9 http://uml.free.fr/:cours d'UML 9 http://www.jcp.org

9 http:// www.editions-eyrolles.com 9 http://www.apache.org

INTRODUCTION GENERALE

Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé, dont l'économie repose sur le secteur rural. Considérées comme étant les principales sources de croissance économique du pays, les activités rurales emploient 86% de la population active, et contribuent pour environ 40% au PIB (agriculture 25%, élevage 12% et foresterie et pêche 3%)1.

Malgré des résultats macro-économiques encourageants (croissance moyenne du PIB de 5% par an durant la période de 1994 - 2002 contre 3% entre 1980 - 1993), les bonnes performances de certaines filières (coton, bétail/viande, céréales) et des avancées en termes d'opportunités offertes au secteur privé, les conditions de vie des populations rurales ne se sont pas améliorées de façon significative ; l'incidence de la pauvreté s'est même accrue au cours des dix dernières années, passant de 44,5% en 1994 à 46,4% en 2003.

La vulnérabilité due aux aléas climatiques, l'accroissement insuffisant de la productivité agricole et la faible diversification des revenus expliquent la persistance de l'insécurité alimentaire et économique des ménages ruraux. La mobilisation limitée des facteurs de production (terre, eau, capital, travail) et la dégradation continue des ressources naturelles sont liées à la faiblesse des investissements privés et publics, mais aussi aux déficiences de l'organisation du cadre institutionnel et des capacités de gestion.

Face à cette réalité, les autorités burkinabès ont décidé d'entreprendre une nouvelle Stratégie de Développement Rural (SDR), en cohérence avec le Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté (CSLP).

Dans le cadre des modalités de mise en oeuvre de la SDR, il a été retenu la mise en place d'un dispositif de suivi/évaluation. Ce dispositif doit répondre aux exigences d'un suivi régulier et d'évaluations périodiques, afin d'identifier les mesures d'ajustement nécessaires à une bonne mise en oeuvre de la stratégie. Dans cette optique un dispositif de suivi/évaluation, piloté par le SP/CPSA et impliquant tous les acteurs concernés (administration, organisations professionnelles, opérateurs privés, ONG, partenaires techniques et financiers) a été mis en place.

Ce dispositif de suivi/évaluation devra prendre en compte celui du CSLP piloté par le STC/PDES et d'autres structures de même nature tel que le Secrétariat Permanent du Conseil National pour l'Environnement et le Développement Durable (SP/CONEDD), l'Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), la Direction Générale des Prévisions

1 Source : document de Stratégie de Développement Rural (SDR) à l'horizon 2015

et des Statistiques Agricoles (DGPSA) et les Directions des Etudes et de la Planification (DEP) des différents ministères intervenant dans le développement rural.

Face à cette situation, la nécessité de mettre en place un mécanisme opérationnel de suivi rationnel et régulier des indicateurs de réalisation, d'effet et d'impact est devenu indispensable aussi bien pour les autorités burkinabès, que pour les partenaires au développement et les structures d'exécution. De ce fait, ces structures de même nature ont procédé à la mise en place d'outils assez performants (base de données et sites web) pour le suivi de leurs activités. Malgré tous ces efforts, les résultats sont parcellaires, incomplètes et des difficultés demeurent.

v' Du point de vue général

- La pluralité des dispositifs de SE sectoriels (CSLP, LPDRD, PNGT, PNGIM, CONEDD etc.) peut être source de difficulté dans la coordination et l'intégration des informations ;

- Certains responsables des projets ne perçoivent pas toujours la nécessité de fournir dans les délais et dans la forme les données de SE aux structures centrales nationales en charge du SE de leur projet/programme ni les avantages qu'ils peuvent tirer de leur collaboration avec les DEP (plaidoyer pour le projet auprès des partenaires au développement) ;

- Les services de suivi évaluation sont confrontés à une insuffisance de personnel et de formation pour le volume et la qualité du travail qui leur est demandé d'équipements et de moyens de fonctionnement pour assurer le suivi de la qualité des données recueillies.

v' Du point de vue de l'organisation institutionnelle

- Le faible niveau actuel des échanges des données entre les trois ministères du développement rural principaux acteurs de la mise en oeuvre de la SDR ne préserve pas les données collectées du double comptage.

v' Du point de vue des indicateurs

- Les données collectées et les informations produites sont le plus souvent relatives à des indicateurs d'activités, de performance des structures d'appui. Ces données collectées ne permettent pas toujours une appréciation en terme d'impact des actions du ministère ;

- Les indicateurs de synthèse traduisant les impacts des politiques de développement sont rares dans la batterie des indicateurs de suivi émanant des services techniques. Lorsqu'ils existent ils sont produits par les structures projets et programmes et ne sont pas toujours capitalisés par les structures pérennes.

Ces difficultés inhérentes à tout système de suivi évaluation non entièrement automatisé et intégré mettent en exergue la nécessité de la mise en place d'un support opérationnel, efficace et efficient de gestion, de partage et de stockage des informations.

C'est dans cette optique que le besoin d'acquérir un système informatique capable de stocker, de traiter et de rendre l'information accessible au bon moment et à qui de droit devient un impératif pour le bon fonctionnement du dispositif de suivi/évaluation de la SDR, d'où l'intérêt du thème : «Mise en ligne d'une base de données de suivi/évaluation : le cas de la SDR au SP/CPSA ».

Pour traiter de cette problématique, nous organiserons notre travail en trois parties :

- Dans un premier temps, une présentation du contexte général nous permettra d'appréhender l'acteur principal de la SDR notamment le SP/CPSA et ses missions, de rappeler le processus d'élaboration de la SDR, de décrire son dispositif de suivi et enfin faire une analyse des besoins et définir le contenu de la base de données ;

- Deuxièmement, élaborer un cahier de charges qui traite des spécifications fonctionnelles, qui précise les détails du système futur et de ses besoins techniques ;

- Pour finir les éléments nécessaires à sa mise en oeuvre seront présentés dans une troisième partie.

PARTIE I PRESENTATION GENERALE

CHAPITRE I : PRESENTATION DU SP/CPSA

I.1. Introduction

La création du Secrétariat Permanent de la Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles, SP/CPSA a connu deux étapes :

- Un décret N°2001-408/PRES/PM/AGRI du 29 août 2001

Portant création, composition et attributions du dispositif institutionnel de coordination des politiques sectorielles agricoles. Ce dispositif comprend deux organes chargés de la coordination et de la mise en oeuvre des politiques sectorielles agricoles dans notre pays : le Comité de coordination des politiques sectorielles Agricoles, en abrégé CCPSA et le Secrétariat Permanent de la Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles en abrégé SP/CPSA.

- Un arrêté conjoint N°2002-048/PRES/PM/AGRI du 24 octobre 2002

Portant organisation et fonctionnement du Secrétariat Permanent de la Coordination des politiques Sectorielles Agricoles.

I.2. Organisation

Le Secrétariat Permanent est placé sous l'autorité du Comité de Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles (CCPSA) dont l'organisation et le fonctionnement ont été définis par l'arrêté 2002-047/PRES/PM/AGRI du 24 octobre 2002. Il est composé de 70 membres repartis comme suit :

- Au titre de l'Etat : 26 membres dont 13 ministres et les 13 gouverneurs de région ;

- Au titre du secteur privé : 8 membres ;

- Au titre de la société civile : 18 membre ;

- Au titre des filières de production : 15 membres ;

- Au titre des partenaires au développement : 3 membres en tant

qu'observateurs.

Le Secrétariat Permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles est dirigé
par un Secrétaire Permanent nommé par Décret en Conseil des Ministres, sur proposition du

Ministère chargé de l'Agriculture et ayant rang de Conseiller Technique de département Ministériel.

Le SP/CPSA comprend :

- Un secrétariat de Direction ;

- Une Division Elaboration des Politiques (DELPO) ;

- Une Division Suivi de la mise en oeuvre des politiques (DSMOP) ; - Un service Administratif et Comptable (SAC) ;

- Un service de la documentation (SD)

I.4. Missions

Le SP/CPSA est une structure à caractère interministériel chargée de la coordination des politiques sectorielles agricoles qui regroupent la production végétale, l'élevage l'hydraulique agricole et pastorale, la foresterie, la pêche et la recherche en matière de production végétale, animale et environnementale.

Ces missions sont entre autre :

- L'harmonisation et la mise en cohérences des politiques sectorielles agricoles ;

- L'adoption des grandes orientations sur les politiques sectorielles agricoles nationales et sous-régionales ;

- l'appréciation de l'impact de la mise en oeuvre des politiques sectorielles agricoles sur la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la gestion durable des ressources naturelles ;

- la contribution au renforcement de la responsabilité de la société civile, du secteur privé et des organisations professionnelles agricoles (OPA) dans la mise en oeuvre des politiques sectorielles agricoles ;

- la recherche de toutes solutions appropriées à la mise en oeuvre efficiente des politiques des secteurs de l'agriculture ;

- l'adoption de recommandation et de proposition aux Ministres en charge des secteurs agricoles en ce qui concerne l'élaboration et la mise en oeuvre de leurs politiques respectives ;

- la mise en oeuvre des décisions du comité de coordination des politiques sectorielles agricoles ;

- la coordination de la formulation et de l'élaboration de la politique agricole, sa mise à jour régulière en fonction des résultats obtenus et de l'évolution du contexte ;

- la coordination et le suivi de la mise en oeuvre de la politique agricole par l'organisation et la mise en place des structures d'exécution des plans d'actions (comité de pilotage, d'orientation, de supervision ou interprofessionnels et cellules de gestion) et des autres mesures adoptées en vue de l'application de la politique agricole ;

- le renforcement du partenariat entre l'Etat et les autres acteurs publics et privés des secteurs du développement rural afin de les associer aux réformes politiques et institutionnelles en vue de créer des conditions favorables au développement de leurs activités ;

- la réalisation d'étude prospective en vue d'évaluer les différentes options de politiques sectorielles agricoles ;

- la capitalisation et l'harmonisation de l'ensemble des données et informations nécessaires à l'élaboration et au suivi de la mise en oeuvre des politiques sectorielles agricoles ;

- le suivi de la mise en cohérence des projets et programmes de développement

avec les dispositions de la politique nationales des secteurs agricoles ;

- l'appui à la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en oeuvre des

plans d'actions ;

- l'évaluation de l'impact global des politiques sectorielles agricoles.

CHAPITRE II : CONTEXTE DU PROJET

Au regard de son importance dans l'économie nationale, le secteur rural a fait l'objet au cours de ces dix (10) dernières années de plusieurs réformes. Dans ce cadre plusieurs politiques et stratégies sectorielles ont été élaborées et mises en oeuvre par les départements ministériels en charge du développement rural.

On peut citer, entre autres, les principaux documents suivants :

- dans le sous-secteur agricole, le Plan Stratégique Opérationnel pour une croissance durable du secteur de l'agriculture (PSO) comporte cinq (5) programmes transversaux et six (6) filières prioritaires qui sont soit en cours d'élaboration /financement ou de mise en oeuvre sur le terrain ;

- dans le sous-secteur de l'élevage, on peut citer : l'adoption de la Note d'orientation du plan d'actions de la politique de développement de l'élevage, le Plan d'Actions et Programmes d'Investissements du Secteur de l'Elevage (PAPISE) et la Loi d'orientation relative au pastoralisme au Burkina Faso. Ces documents définissent les principales priorités dans le domaine de l'élevage ;

- concernant le sous-secteur des ressources forestières, fauniques et halieutiques, des documents de politiques et de stratégies sectorielles ont également été élaborés et mis en oeuvre. On peut mentionner, la Politique Forestière Nationale, la Stratégie Nationale et le Plan d'Actions sur la Diversité Biologique, le Plan d'actions sur les changements climatiques, le Programme d'Action National de Lutte Contre la Désertification, la Stratégie Nationale de l'Education Environnementale, la Stratégie nationale et les programmes prioritaires de développement et de gestion des ressources halieutiques ;

- au niveau de l'hydraulique, on note la Loi d'orientation relative à la gestion de l'eau, le Document de Politique et Stratégie en matière d'eau et le Plan d'Actions de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE).

Par ailleurs, le Gouvernement a adopté en décembre 2002, une Lettre de Politique de Développement Rural Décentralisé (LPDRD) qui a pour but de proposer un cadre fédérateur et d'harmonisation des méthodes et des approches des différents projets et programmes visant le développement des communautés rurales de base.

Enfin, le souci d'adapter la stratégie de développement à l'évolution du contexte national, régional et international, ainsi que la volonté politique d'asseoir les bases d'un développement économique et social capable de contribuer à la lutte contre la pauvreté, ont conduit le gouvernement à adopter en décembre 2003, une Stratégie de Développement Rural (SDR) à l'horizon de 2015.

Cette stratégie constitue désormais le cadre de référence de l'ensemble des interventions publiques en faveur du développement rural. En effet, la SDR prend en compte les problématiques transversales communes à tous les intervenants pour le développement du secteur rural (organisation du monde rural, financement du secteur, accès et gestion des ressources naturelles, aménagement du milieu rural, transformation et commercialisation des produits, etc.).

II.1. Bref aperçu de la SDR

II.1.1. L'élaboration de la SDR et sa diffusion auprès des différents

acteurs

II.1.1.1. Justification

L'élaboration d'une Stratégie de Développement Rural (SDR), en cohérence avec le Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté (CSLP) répond aux préoccupations du Gouvernement de disposer désormais d'un cadre de référence de l'ensemble des interventions publiques en faveur du développement rural. Elle trouve, également, sa justification au regard de la multitude des documents et des évolutions intervenues depuis l'adoption de la plupart des politiques et stratégies sectorielles de développement, aux niveaux national, régional et international.

Les principales initiatives justifiant l'élaboration de la SDR ont été : 1' Au niveau national

- L'élaboration entre 1995 et 2003, par les départements ministériels en charge

du développement rural, de documents de politiques et stratégies sectorielles:

DOS, PSO, PAPISE, Document de Politiques et Stratégie en matière d'eau,

Stratégie Nationale et Plan d'Actions sur la Diversité Biologique, etc....

- L'adoption en décembre 2002, de la Lettre de Politique de Développement

Rural Décentralisé (LPDRD).

- L'adoption en juillet 2000 et la révision en 2003, du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), qui constitue le cadre national de référence pour l'ensemble des politiques sectorielles de développement.

1' Au niveau régional,

- L'adoption du Cadre Stratégique de Sécurité Alimentaire Durable dans une

perspective de lutte contre la pauvreté au Sahel par le CILSS en Mai 2001 et

de la Politique Agricole de l'Union par l'UEMOA en Décembre 2001.

- L'élaboration par la CEDEAO d'une Politique Agricole Commune (PAC) dont

le processus a été engagé depuis Janvier 2001.

1' Au niveau international,

- L'adoption par les Chefs d'Etat, sous l'égide de l'Union Africaine (UA), du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) et du Programme Détaillé pour le Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA) à Maputo (Mozambique) en juillet 2003.

- Les négociations multilatérales au sein de l'OMC.

II.1.1.2. Le processus d'élaboration

La SDR a été élaborée suivant une approche participative qui a privilégié la concertation et la recherche du consensus. Trois étapes importantes ont marqué ce processus :

- La tenue, en Novembre/décembre 2002, d'ateliers de mise en cohérence

interne et externe des stratégies et politiques des trois secteurs productifs en

charge du développement rural (MAHRH, MECV, MRA) avec le CSLP ;

- L'organisation, en Septembre 2003, de trois ateliers sectoriels, de quatre
ateliers régionaux et d'un atelier national en Novembre 2003 à l'intention des

- représentants des acteurs du développement rural (Administration, ONG, OP &

OPA, Associations, PTF) aux fins d'examiner et amender la SDR;

- L'adoption de la SDR par le gouvernement le 30 décembre 2003. II.1.1.3. Diffusion

Pour la diffusion de la SDR, douze (12) ateliers régionaux ont été organisés. Ces ateliers ont regroupé les directeurs régionaux et provinciaux des trois ministères du développement rural, le ministère de l'Economie et du développement, les représentants des collectivités territoriales, les organisations interprofessionnelles agricoles, des ONG et Associations

Le document de la SDR vient de faire l'objet de traduction dans les douze (12) principales langues du pays pour être diffusé.

Une étude sur la stratégie de communication pour l'appropriation de la SDR par les différents acteurs a été réalisée.

II.1.2. Les grands traits de la SDR

Le contenu du document de la SDR élaboré conjointement par les 3 ministères peut être globalement classé en deux grandes parties.

La 1ère partie de la SDR est relative aux:

- contexte et à la justification de la SDR

- principales caractéristiques du secteur rural et sa contribution à l'économie nationale

- bilan de la mise en oeuvre des politiques et stratégies sectorielles de développement rural.

La 2ème partie, de la SDR :

- présente et analyse la Stratégie de développement rural et ses liens avec la lutte contre la pauvreté,

- décline le mode de financement de la SDR, le rôle des différents acteurs dans la mise en oeuvre, la contribution des secteurs de soutien au développement rural

II.1.3. Les objectifs de la SDR

L'objectif global de la SDR est d'assurer une croissance soutenue du milieu rural en vue de contribuer à la lutte contre la pauvreté, au renforcement de la sécurité alimentaire et à la promotion d'un développement durable.

Les objectifs spécifiques déclinés à partir de cet objectif global de la SDR sont les suivants :

1. accroître les productions agricoles, pastorales, forestières, fauniques et halieutiques grâce à l'amélioration de la productivité ;

2. augmenter les revenus grâce à une diversification des activités économiques en milieu rural ;

3. renforcer la liaison production/marché ;

4. assurer une gestion durable des ressources naturelles ;

5. améliorer la situation économique et le statut social des femmes et des jeunes en milieu rural ;

6. responsabiliser les populations rurales en tant qu'acteurs de développement. II.1.4. Les principes directeurs de la SDR

La stratégie de développement rural est fondée sur les huit (8) principes directeurs suivants, en référence au Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) révisé et à la Lettre de Politique de Développement Rural Décentralisée (LPDRD) :

- la promotion de la bonne gouvernance ;

- le développement du capital humain ;

- le renforcement du processus de décentralisation ;

- la gestion durable des ressources naturelles ;

- la prise en compte de l'approche genre ;

- la réduction des disparités régionales ;

- le recentrage du rôle de l'État et la responsabilisation des organisations professionnelles, des collectivités locales et des opérateurs privés ;

- le renforcement du partenariat entre l'État et les autres acteurs qui interviennent dans le développement du monde rural.

II.1.5. Axes stratégiques

Les axes stratégiques et les actions prioritaires doivent constituer les fondements des programmes opérationnels et des programmes d'investissement. Les sept (7) axes stratégiques retenus dans la SDR sont les suivants :

- accroître, diversifier et intensifier les productions agricoles, pastorales, forestières, fauniques et halieutiques ;

- renforcer la liaison production/marché ;

- accroître et diversifier les sources de revenus ;

- améliorer l'approvisionnement en eau potable et l'assainissement ; - assurer une gestion durable des ressources naturelles ;

- renforcer les capacités des acteurs et créer un cadre institutionnel favorable ;

- promouvoir l'approche genre en vue d'améliorer la situation économique et le statut social des femmes et des jeunes en milieu rural.

Après l'adoption de la SDR, le SP/CPSA, a commandité une étude visant à doter la SDR, d'un système adapté, approprié et fonctionnel de suivi évaluation de la mise en oeuvre de la SDR jusqu'à l'horizon de 2015.

Pour ce faire, un dispositif de SE a été proposé.

Ce dispositif, approprié et fonctionnel de suivi évaluation de la mise en oeuvre de la SDR jusqu'à l'horizon de 2015 devra répondre aux exigences d'un suivi régulier et d'évaluation périodique de la SDR afin de permettre :

- l'identification des mesures d'ajustements nécessaires à une bonne mise en oeuvre de la stratégie ;

- L'appréciation de l'efficacité de la stratégie de développement rural.

Ce dispositif fait l'objet d'un rappel et d'une analyse approfondie au prochain chapitre.

CHAPITRE III DISPOSITIF DE SUIVI DE LA SDR

III.1. Objectif du dispositif de la SDR

Le suivi/évaluation dans un projet ou programme a, en général, pour objectifs :

1. de s'assurer que l'exécution du projet ou du programme est, toujours, conforme aux prévisions ; Ceci par une appréciation :

- De la nature des activités et du rythme de leur exécution par l'équipe projet ; - de l'exécution financière du projet et programme ;

- des réalisations physiques et non physiques du projet (infrastructures, formations, appui conseil etc.)

2. d'apprécier, au niveau des bénéficiaires directs et indirects du projet, les retombées du projet dans la résolution des problèmes à l'origine de la mise en place du projet ou du programme :

- l'effet du projet sur l'amélioration des conditions de vie des populations ; - l'effet du projet sur l'économie locale, nationale ;

- l'utilisation des produits ou services offerts par le projet/ programme par les groupes cibles. (changement de comportement, valorisation des appuis conseil reçus, utilisation des services offerts par les structures d'appui.)

3. d'assurer la gestion au quotidien du projet/programme à travers :

- La réalisation des ajustements nécessaires dans la mise en oeuvre des projets/ programmes ;

- l'appréciation de l'efficacité et de la pertinence du projet/programme.

Le dispositif de SE de la SDR aura des objectifs similaires avec la particularité que la SDR est une politique, une stratégie élaborée avec la participation des trois ministères en charge du développement rural ; chacun d'eux :

- étant autonome du point de vue organisationnel et institutionnel ;

- exécutant une mission d'encadrement qui au terme de la SDR doit évoluer vers une mission de création d'un environnement favorable, par l'amélioration du cadre législatif, réglementaire et institutionnel et la promotion de la bonne gouvernance au profit des OP , OPA des acteurs privés.

- hébergeant des projets et programmes qui mettent en oeuvre dans le temps et dans l'espace des actions précises d'équipement et d'appui/conseil aux producteurs et aux organisations paysannes ;

- disposant d'un système de collecte de données nécessaire pour apprécier l'effet de son action au niveau sectoriel.

Les acteurs du SE de la SDR auront comme soucis constants et permanents : - d'apprécier l'efficacité et la pertinence de la SDR

- d'expliquer les résultats obtenus en recherchant les relations de causes à effets

- d'apprécier la durabilité et l'efficience des résultats obtenus.

Il s'agira de répondre aux questions suivantes :

- Les résultats du SE permettent-ils ou permettront-ils

l'atteinte des objectifs fixés dans la SDR?

- Les résultats du SE permettent- ils ou permettront-ils de vérifier que les objectifs poursuivis ont toujours leur raison d'être ?

- Quels sont les facteurs ou les événements qui ont affecté positivement ou négativement la mise en oeuvre de la SDR et qui expliquent les résultats atteints ?

- Les effets ou impacts obtenus au niveau des différents acteurs ont-ils un caractère durable et reproductible?

Efficacité,

Pertinence

Causalité

Durabilité

- Le rapport coût /résultat obtenu est il satisfaisant Efficience

Les objectifs du suivi/évaluation de la SDR montrent que pour une appréciation globale de la SDR, en terme d'efficacité et de pertinence de stratégie nationale mis en place, le système de collecte de données doit couvrir :

? les actions conduites en direction des acteurs du monde rural en termes d'équipement, d'appui conseil, de formation des producteurs, des organisations de producteurs, des agents de l'administration, de ceux des projets et programmes, les acteurs du privé etc. ;

? la réponse des acteurs du développement rural en termes de changements de comportements, valorisation du savoir-faire inné et acquis, du professionnalisme, du degré d'adhésion et d'utilisation des services offerts par les structures d'appui etc.

? les effets et impacts de ces actions sur :

- la lutte contre la pauvreté,

- la sécurité alimentaire,

- la gestion des ressources naturelles.

La mise en oeuvre du dispositif doit reposer sur :

1. la définition claire du rôle des différents acteurs que sont : le SP/CPSA , les ministères techniques, les directions centrales et régionales, les organisations de producteurs, les organisations professionnelles, les acteurs du privés dans

- la collecte, le traitement et l'analyse des données ;

- la diffusion des résultats obtenus.

2. la mise en place d'instances de partage des données collectées par chaque acteur et d'un mécanisme de pilotage du système de SE qui va pouvoir bénéficier de l'engagement réel des différentes parties prenantes dans la mise en oeuvre et le SE de la SDR.

Le tableau synoptique de la page suivante donne un aperçu global du dispositif de SE de la SDR :

DESS en ingénierie et conception des systèmes dinformations

Figure 1 : Synoptique du dispositif de SE de la SDR2

 

Acteurs

Groupes cibles

AXE de la SDR

 

Structures d'appui (Sces tech adm.

 

· Accroître, intensifier et diversifier les agricoles, halieutiques

productions pastorales,

 

Projets/programmes, ONGs etc)

Structures d'appui

et fauniques.

SDR

Partenaires techniques et financiers

 

· Accroître et diversifier les sources de revenus

 
 
 

· Renforcer la liaison production / marché.

 

Acteurs du secteur privé

Acteurs du privé

 
 
 
 

· assurer une gestion durable des ressources naturelles ;

 
 
 

· Promouvoir l'approche genre en vue d'améliorer la situation économique et le statut

 

OP, OPA, CRA

OP, OPA, CRA

social des femmes et des jeunes en milieu rural.

 
 
 

· Renforcer les capacités des acteurs et créer un cadre institutionnel favorable.

 

Type d'indicateurs

 

indicateur d'activités (Input)

indicateurs de résultats
« feed-back »


·

Indicateurs d'effets et d'Impacts Bien être individuel des hommes et des femmes

 
 
 


·

Changement de

 
 
 


·

indicateurs de performance

 

comportement


·

Bonne gestion des ressources naturelles

 
 
 


·

Savoir faire des

 
 
 


·

indicateur financier

 

acteurs


·

Densification du tissu économique

 
 
 


·

Adhésion aux

 
 
 


·

etc


·

principes etc


·

Place du secteur rural dans l'économie nationale

 

 
 

Suivi par les secteurs

 
 

Suivi par les secteurs

ministériels

Cellule SP/CPSA

Acteurs du suivi

ministériels

 

Agrégation et analyse des données
appréciation de l'efficacité de la stratégie

Sources de vérification

rapports d'activités

rapports, Enquêtes

rapports, Enquêtes

 

Etudes spécifiques

Etudes spécifiques

Etudes spécifiques

 

2 Source : Etude portant sur la mise en place du dispositif de suivi évaluation de la mise en oeuvre de la stratégie de développement rural a l'horizon 2015

III.2. Les indicateurs de suivi de la SDR

III.2.1. Généralités

La formulation des indicateurs a été guidée par les principes suivants:

· l'harmonisation des indicateurs de la SDR et ceux du CSLP et ODM,

· la liaison de la production d'informations aux besoins des utilisateurs,

· la recherche de cohérence et de concordance des sources.

Principe 1 : prendre en compte les indicateurs de SE actuellement suivis au niveau des Ministères sectoriels

La production des indicateurs a été guidée par le souci de prendre en compte les réflexions

déjà menées par les ministères les projets/programmes, les plans d'action pour suivre et rendre compte de l'impact des actions de développement rural.

Principe 2 : lier la production d'information aux besoins des utilisateurs.

· Les indicateurs proposés ont pour objectif de permettre une appréciation de l'efficacité et de la pertinence de la Stratégie du développement rural. Pour ce faire la matrice des indicateurs se classe en trois catégories :

- les indicateurs mesurant l'action des structures d'appui en direction du monde rural (équipement, formation, appui accompagnement, etc.) ;

- les indicateurs appréciant, les changements de comportements des groupes cibles ;

l'utilisation par les bénéficiaires des services offerts par les structures d'appui ; - les indicateurs d'effets et d'impact observables sur le moyen et long terme.

· Tous les indicateurs seront dans la mesure du possible régionalisés pour permettre une appréciation locale de la mise en oeuvre de la SDR par les acteurs régionaux.

· Tous les indicateurs à un deuxième degré seront désagrégés pour tenir compte de l'aspect genre.

· La gamme des indicateurs proposés et retenus doit être considérée comme un point de départ pour le suivi évaluation de l'efficacité de la SDR. Il est connu que la production d'informations génère des besoins nouveaux d'informations. Aussi la liste des indicateurs proposée sera à des périodes précises (tous les 3 ans) revue pour les adapter aux nouveaux besoins des utilisateurs. Ce principe est essentiel pour rendre vivant et utile le SE de la SDR.

Principe 3 : vérifier la cohérence optimale et de la concordance des sources

· En vue d'éviter les doubles comptage d'activités conduites par les projets/programmes et les services techniques sur le terrain, la collecte et le traitement des données collectées seront dès le niveau provincial harmonisés par la responsabilisation d'un acteur chargé de centraliser toutes les données du même type produites par les autres acteurs.

· Les supports de collecte et de présentation des résultats aux différents niveaux seront définis selon des formats types pour être compatibles les uns des autres afin de permettre une gestion et un traitement informatisés des données.

III.2.3. Classification des indicateurs de suivi/évaluation de la SDR

Un total de 153 indicateurs a été identifié pour constituer la matrice des indicateurs pour le suivi de la mise en oeuvre de la SDR. 55 indicateurs de suivi de l'efficacité et de la pertinence de la stratégie de développement rural, ont été retenus. Les 98 autres indicateurs sont des indicateurs qui sont soit nécessaires pour l'établissement des indicateurs majeurs ci-dessus cités, soit nécessaires pour analyser et expliquer les résultats obtenus. Les 153 indicateurs de SE de la SDR ont été répartis entre les trois ministères en charge de l'Agriculture, de l'Elevage et de l'Environnement dans un souci de précision des indicateurs à renseigner par chaque ministère. Un certain nombre d'indicateurs ne pouvant être renseigné par aucun des trois ministères pris isolément ont été regroupé et devront être renseigné par le SPCPSA.

Outre les classifications ci dessus, les 153 indicateurs ont été classés selon leur nature en trois catégories

1. Les indicateurs de réalisations mesurant les activités conduites par les structures d'appui (Service technique ministériels, projets/programmes, ONG, etc. La collecte, le traitement et l'appréciation de ces indicateurs d'activités peuvent être faits par les structures d'appui sur le terrain ou au niveau central qui les réalisent.

2. Les indicateurs de résultats mesurant les constant à court terme de la réaction des groupes cibles ou bénéficiaires des activités conduites par les structures d'appui. Certains des constats ou observations peuvent être faites par les structures d'appui à travers leur réseau de collecte de données. D'autres indicateurs plus délicats nécessiteront des enquêtes ou études spéciales pour leur renseignement.

3. Les indicateurs d'impact qui mesurent les résultats en terme de lutte contre la pauvreté, de sécurité alimentaire, et de gestion des ressources naturelles de la stratégie appliqué par les structures d'appui à moyen et long terme.

Les annexes donnent par ministère la liste des indicateurs de la base de données à renseigner et leur classement en indicateurs de réalisations, de résultats ou d'impacts.

III.3. Place du SP/CPSA dans le dispositif de SE de la SDR

Pour assurer la production régulière, annuellement, des indicateurs constituant la liste minimale pour le suivi/évaluation de la SDR, il a été retenu la décentralisation de la production statistique dans les différentes DEP du développement rural, le SP/CPSA étant chargé de recevoir les contributions sectorielles. En plus de certaines tâches de production d'indicateurs, le SP/CPSA abritera la base principale qui est une centralisation des bases décentralisées dans les différentes DEP et de certaines structures telles que l'INSD, la DGPSA, le CONNED, etc. Cette approche vise à recueillir les contributions sectorielles indispensables mais aussi de valoriser le rôle des DEP au niveau de l'analyse des données sectorielles produites.

Le SP/CPSA est la structure centrale concernée pour le suivi de la réalisation des résultats attendus de la SDR. Sur cette base, en tant que premier client du système d'information, il lui appartient de s'assurer du respect du calendrier aussi bien pour la production que pour l'analyse des indicateurs retenus.

L'analyse des indicateurs qui seront publiés officiellement par le SP/CPSA fait appel à toutes les ressources sectorielles et centrales impliquées dans le processus de consultation mis en oeuvre pour la production. De même, le SP/CPSA, ayant un rôle central dans la rétroaction du suivi des indicateurs sur l'ajustement des politiques, est le client principal des analyses qui peuvent être faites sectoriellement ou à tout autre niveau. En concertation avec tous les acteurs concernés, il définit les besoins et objectifs prioritaires d'analyse pour le suivi de la SDR, de façon à assurer la cohérence et la convergence des multiples analyses possibles.

III.4. Problématique de suivi du dispositif de la SDR

Le dispositif de SE de la SDR est confronté à un besoin crucial de suivi politique et d'orientation au plus haut niveau de décision qui, selon une approche à la fois ascendante et descendante, permettrait de faire suivre et apprécier l'efficacité de la stratégie de développement rural.

De ce fait, nombreuses sont les structures qui ont compris que l'informatique demeure un outil privilégié pour la gestion rationnelle et l'opérationnalisation des dispositifs de suivi/évaluation.

En effet, Il existe une multitude de sources de productions de données et d'unités de mesure pour le calcul des indicateurs. A cela s'ajoutent une insuffisance cruciale de moyens de fonctionnement, une faible fréquence de la collecte des données et un suivi de plus en

plus distant des acteurs terrain en charge de la collecte des données ; ce qui pose un réel problème de fiabilité des données collectées.

L'archivage et la capitalisation des données font, souvent, défaut : perte de la base de données, données disséminées dans les structures différentes n'ayant pas de liens d'échanges de données, etc.

Si l'on trouve dans le paysage des bases de données parcellaires de suivi/évaluation et des applications web, qui tentent de gérer les informations en produisant des statistiques, force est de reconnaître que les données collectées et les informations produites par chacun des ministères sont trop sectorielles pour permettre une appréciation en terme de développement rural.

En outre, la demande de données au niveau central n'est pas toujours bien organisée si bien que les mêmes informations sont demandées par des structures centrales différentes à des périodes différentes.

Les principaux acteurs centraux de la SDR bien que géographiquement reparties, ne disposent pas de cadre de concertation pour une analyse intégrée de leurs données.

Dans le souci de satisfaire les attentes réelles du dispositif de suivi de la SDR, il serait souhaitable de mettre en place un support efficace, efficient et opérationnel de gestion et de stockage des informations. La solution qui consiste à mettre une base de données interfacée à un site Internet parait être une solution optimale qui peut garantir des résultats.

Une base de données n'a de raison d'être que si la demande existe c'est-à-dire qu'il existe des utilisateurs pour l'exploiter en fonction de leur besoins multiples.

La rareté des ressources veut que tout système d'information doit partir des informations disponibles, c'est-à-dire de l'existant.

Dans le chapitre suivant, nous tenterons d'énumérer l'offre et la demande d'information dans un premier temps, pour ensuite proposer un contenu de la base de données.

CHAPITRE IV: ANALYSE DES BESOINS ET DEFINITION

DU CONTENU DE LA BASE DE DONNEES

Pour évaluer la demande et l'offre d'information, nous avons exploité les résultats « de l'étude préalable à la conception d'une base de données sur les organisations paysannes ». Après analyse, il ressort que les acteurs sont à la fois des demandeurs et utilisateurs d'informations.

Dans les sections suivantes, nous passerons en revue la demande et l'offre d'informations.

IV.1. L'évaluation de la demande d'information

Les principales demandes proviennent des acteurs suivants :

- L'administration : Direction des études et planification et services techniques des

ministères :

o de l'agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques,

o des Ressources Animales,

o l'Environnement et du Cadre de vie,

o du Commerce, de la Promotion de l'Entreprise et de l'Artisanat),

o de l'Economie et du développement ;

- Les organisations paysannes ;

- les organisations faîtières ;

- les organisations interprofessionnelles ;

- les programmes et projets ;

- les instituts de recherche ;

- les structures d'appui (ONG, etc.) ;

- les prestataires de services (institutions financières, fournisseurs d'intrants, sociétés de conseils, etc.) ;

- les médias (radios nationale, radios rurales, radio communautaires, journaux, etc.). Les besoins en informations exprimés par les différents intervenants sont classés ci-dessous en trois groupes.

IV.1.1. Les informations techniques

A ce niveau la demande des partenaires ou acteurs portent essentiellement sur la documentation des indicateurs, c'est-à-dire leurs définition et leur formulation.

IV.1.2. Les informations économiques Cette demande d'information porte sur :

- Les indicateurs de réalisation, - Les indicateurs d'impact,

- Les indicateurs,

- Les statistiques agricoles, - Les statistiques animales,

- Les statistiques halieutiques, - Les statistiques forestières,

- La consommation nationale des produits agricoles, d'élevage et de pêche.

IV.2. L'offre d'information

IV.2.1. Matrice des indicateurs du SP/CPSA Le SP/CPSA dispose d'une matrice de 153 indicateurs. IV.2.2. Informations économiques

L'institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD) dispose de données : - Macro-économiques,

- Sur les revenus des ménages,

- Du commerce extérieur (exportations/importations),

- Statistiques en matière de population.

Les DEP des ministères de l'Agriculture de l'Hydraulique et des ressources halieutiques, des ressources animales, de l'environnement et du cadre de vie, peuvent mettre à la disposition les informations suivantes :

- Les répertoires des projets/programmes suivis,

- Les rapports d'évaluations des projets/programmes,

- L'investissement rural par secteur et catégorie d'investissement.

Divers services de statistiques sectorielles disposent annuellement de données sur la production :

- La direction des statistiques agricoles : superficies, rendements, production des cultures vivrières, de rentes et maraîchères,

- Le service des statistiques animales et de l'économie de l'élevage : le cheptel par espèce, activités des abattoirs, mouvements de bétail, santé animale, etc,

- Le service des études et des statistiques de la direction générale des pêches dispose de statistique sur les ressources halieutiques,

- La direction de la foresterie villageoise et le projet aménagement des forêts naturelles, dispose de diverses statistiques forestières.

IV.2.2. Bases de données existantes

Des visites et recherches ont été effectué auprès de différents organismes et services de l'Etat. A ce titre plusieurs bases de données et sites ont été identifié et analysé.

Ces sites et base de données contiennent des informations susceptibles d'être publiées sur le site Internet que nous proposons. Elles sont listées ci-dessous.


· Identification des bases de données/sites Internet du monde rural au Burkina Faso

Services

Nom de la base de données

Contenu

Niveau d'achèvement

Secrétariat Permanent de la coordination des Politiques du secteur Agricole

ALOE

Références de monographies, rapports et périodiques

Achevée, régulièrement mise à jour

Direction des statistiques agricoles

Statistiques Agricoles Enquête Permanente Agricole

Production, superficies rendements des cultures pluviales

Achevée, mise à jour régulière

Statistiques Agricole Enquête Permanente Agricole

Production, superficies, rendements des cultures pluviales

Achevée, mise à jour régulière

Enquête Maraîchère

Production, superficies, rendements des cultures maraîchères

Achevée, mise à jour non régulière

Centre National de la documentation

Agricole (CNDA)

Gestion informatisée de la documentation du Burkina (GIDAB)

Références de la documentation sur l'agriculture, l'élevage, a pêche, l'apiculture

Achevée, mise à jour régulière

Société Nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire

Base de données du SIM

Prix des céréales, sésame, arachide, niébé, intrants

Achevé, mis à jour régulière

Programme National de Gestion des

Terroirs (PNGT)

Base de Données des Localités du Burkina (BDLB)

Répertoire des OP et des projets, rapports d'évaluation, textes réglementaires

Achevé, mis à jour régulière

Direction des Etudes et de la planification du Ministère des Ressources Animales

Base de données de la DEP/MRA

Activités des abattoirs ; cheptel ; marchés à bétail ; mouvements du bétail ; Unités de production ; santé animale ; aménagements pastoraux

Achevé, mis à jour régulière

Institut de l'Environnement et Recherches Agricole (INERA)

Base de données sur les innovations techniques

Fiches techniques sur l'agriculture, l'élevage, la foresterie

Achevé, mis à jour régulière


· Identification et analyses des sites Internet étrangers

Il s'agit de sites et bases de données concernant le secteur rural dans d'autres pays. Ces sites Internet étrangers sont susceptibles d'intéresser les acteurs du secteur au Burkina faso.

Tableau 1 : sites des agences de presse spécialisées

Organisme

Adresse site

Contenu utile pour les OP

Modalités
d'accès

1

Agence française de presse

www.afp.fr

Informations boursières, matières premières, analyse des marchées, économie, finances, agriculture

Payant

2

Agence de presse Reuters France

www.reuters.fr

Informations boursières

Payant

3

Marchés tropicaux

www.marchés- tropicaux.com

Informations, produits, opportunités, d'affaires Nordsud

Payant

4

Système francophone d'information

www.syfia.com

Informations agricoles, environnement, élevage

gratuit

Tableau 2 : sites des centres de recherche

Organisme

Adresse site

Contenu utile pour les OP

Modalités
d'accès

1

Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)

www.cirad.fr

Cours des produits agricoles, petites annonces, météo

gratuit

2

Institut National de la recherche agronomique, France-INRA

www.inra.fr

Résultats de recherche, informations scientifiques et techniques

gratuit

3

Institut de recherche pour le développementIRD

www.ird.bf

Résultats de recherche

gratuit

Tableau 3 : sites des organismes internationaux et des bailleurs de fonds

Organisme

Adresse site

Contenu utile pour les OP

Modalités
d'accès

1

Banque Mondiale

www.moridbank.org

Projets financés et en cours de financement par la Banque Mondiale en Afrique et au Burkina

gratuit

2

Union européenne

www.europa.eu.int

Documents officiels sur la réglementation communautaire

gratuit

3

Union économique et monétaire ouest africaine

www.ueomoa.int

Institutions de financement dans la zone UEMOA, indice des prix à la consommation, cours des matières premières

gratuit

4

Fond des Nations Unis pour l'alimentation et l'agriculture-FAO

www.fao.org

Informations agricoles, banque de données

Gratuit

5

Fonds international pour le

développement de l'agriculture-FIDA

www.ifad.org

Opportunités, documentation

Gratuit

Tableau 4 : d'autres sites intéressants

Organisme

Adresse site

Contenu utile pour les OP

Modalités
d'accès

1

Office national du commerce extérieurBurkina

www.tradepoint.bf

Opportunités, offre

Gratuit

2

Centre agro entreprise

www.caemail.org

Filières, opportunités, études de marché

Gratuit

3

Africa Export forum Afrique

www.export-forum.com

Contacts entreprises africaines avec entreprises reste du monde, demande de cotation et de contacts

Gratuit, payant

4

Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles-FNSEA, France

www.fnsea.fr

C conjoncture économique, partenariats

Gratuit Réservé aux membres pour extranet

5

Ministère de l'Agriculture, France

www.snm.agriculture.gou v.fr

Cours des produits agricoles sur les marchés français (y compris Rungis)

Gratuit

6

Groupe de

recherche et d'échanges technologiques

www.gret.org/tpa

Informations agroalimentaires (procédés, transformations, équipement,

commercialisation,

équipements), matériels et équipements

Gratuit

7

Marché de Rungis

www.rungis.com

Agro-business

Gratuit

8

Yahoo Finance France

http://fr. finance.yahoo.com

Informations boursières, cours des matières premières agricoles et industrielles

Payant

IV.3. Proposition de contenu de la base de données

Compte tenu de la demande et des sources d'informations identifiées, la présente étude recommande que la base de données à mettre en place comporte les rubriques ci-dessous. Cependant, ces rubriques ne contiendront que des informations disponibles et que les services de l'Etat et les organismes acceptent de publier.

IV.3.1. Base documentaire

- Les lois, décrets et autres textes régissant le monde rural (agriculture, élevage, pêche, forêts, artisanat) ;

- Les différents rapports d'évaluation des projets et programmes ;

- Les différents documents sur la SDR et le CSLP ;

- Etc..

IV.3.2. Matrice d'indicateurs

- les indicateurs mesurant l'action des structures d'appui en direction du monde rural (équipement, formation, appui accompagnement, etc.) ;

- les indicateurs appréciant, les changements de comportements des groupes cibles, l'utilisation par les bénéficiaires des services offerts par les structures d'appui ;

- les indicateurs d'effets et d'impact observables sur le moyen et long terme.

IV.3.3. Statistiques

- Statistiques agricoles ;

- statistiques animales ;

- statistiques des pêches ;

- statistiques forestières ;

- d'autres statistiques disponibles.

IV.3. 5. Petites annonces

Cette rubrique est destinée à favoriser les échanges d'informations entre les acteurs et utilisateurs du système :

- Vente et location de matériel ; - Offre de service ;

- Demande de service ;

- Etudes,

- Etc...

IV.3.6. Agenda

Cette rubrique est destinée à annoncer les différents évènements : - Des réunions ;

- des séminaires de formation ;

- des ateliers ;

- Etc. ..

IV.3.7. Forum de discussions

Il est destiné à favoriser des échanges entre les différents acteurs et utilisateur du système.

PARTIE II CAHIER DE CHARGES

CHAPITRE V SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES

L'étude qui suit a pour objectif de décrire complètement, au plan fonctionnel, la solution à réaliser. Les phases de traitement sont spécifiées : données prises en compte, description des traitements effectués sur les données.

Il est proposé de mettre en place une base de donnée qui sera mis à jour au moyen d'un site Internet. Cette solution permet l'accès à l'information à toute personne disposant d'un ordinateur connecté à Internet.

V.1. Les acteurs du système et leur role

Les principaux utilisateurs et bénéficiaires du système sont les acteurs du secteur rural qui doivent trouver d'une part sur ce site Internet et dans cette base de données toute une matrice d'indicateurs sur la SDR, et d'autre part tout une gamme d'informations utiles à leur travail quotidien.

Ce site disposera également de fonctionnalité permettant à ces acteurs d'échanger des informations sous la forme de publication (articles, petite annonces, et forum de discussion). Ainsi dans le processus de traitement et la production des indicateurs de suivi évaluation de la SDR, on dénote la présence de plusieurs acteurs. On dénombre entre autres :

'( Le SP/CPSA

Il est une structure interministérielle de coordination des politiques sectorielles agricoles. Il formule en amont des politiques nationales de développement, et en aval suit l'efficacité de ces politiques.

Il joue un rôle de coordination et de centralisation des indicateurs de l'ensemble des acteurs du système.

'( Les points focaux

Au titre de ces nombreuses attributions, notons la gestion des politiques nationales en matière de développement dans leur secteur.

L'Etat, par ses structures, veille à l'évolution des indicateurs dans tous les secteurs d'activités. Certaines de ces sources d'informations sont les institutions de recherche et de statistique qu'il a mis sur place dans ce sens. Sa vision dans ce cas est générale.

v' Les producteurs de données primaires (structures nationales de recherche et de statistique)

Elles sont très actives et constituent les outils de guidage des gouvernements.

Leur rôle est essentiel dans ce sens qu'elles ont en charge de fournir des statistiques fiables sur tous les secteurs d'activités et de donner une vue sur les progrès enregistrés au plan national. Elles disposent dans ce sens d'une source de données très importante qui intéressent tous les autres acteurs. Elles ont besoin, pour fonctionner de faire des enquêtes, des études et de croiser les informations produites sur tous les sites puis de les diffuser.

Ils produisent des micros donnés transversaux indispensables aux calculs et aux traitements des indicateurs


· Les partenaires et prestataires

Les partenaires techniques et financiers, les établissements financiers, les structures d'appui, les projets, les centres de formations, l'administration, les instituts de recherche nationaux, etc. sont également des utilisateurs importants du système.

Les partenaires techniques et financiers suivent l'évolution des indicateurs correspondants aux politiques sectorielles agricoles afin de réajuster l'appui de leurs gouvernements aux secteurs qui les intéressent.

Ils ont le privilège de demander directement au SP/CPSA la situation des indicateurs nationaux.

Les projets travaillant dans le secteur rural sont également des utilisateurs importants du système dans la mesure où ils sont invités à mettre à la disposition de leur département ministériel de tutelle le résultat de leurs travaux et les statistiques qu'ils produisent.

V.2. Diagramme de flux

Il expose le rôle des différents acteurs et les principes d'échanges d'informations.

BASE DOCUMENTAIRE

Les lois, décrets et autres textes régissant le monde rural (agriculture, élevage, pêche, forêts, artisanat) Les différents rapports d'évaluation des projets et programmes

Les différents documents sur la SDR et le CSLP Saisie directe par les producteurs de données primaires et statistiques

Enregistrement dans la base après validation par la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA

LIEN UTILES

Bases de données et sites Internet du monde rural au Burkina Faso

Sites Internet étrangers, organismes internationaux et bailleurs de fond, etc....

Mise à jour de la liste des liens par la cellule.

FORUM DE DISCUSION

Espace d'échange d'informations entre les différents acteurs

Accès par mot de passe individuel donné par la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA

Vérification périodique par la cellule

suivi/évaluation du SP/CPSA

FICHES SIGNALETIQUES DES INDICATEURS
Ensemble des fiches signalétiques traitant la documentation des indicateurs (objectif politique, définition, nature, mode calcul, etc....)

Saisie directe par la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA

PETITES ANNONCES

Liste des petites annonces

Recherche possible par type d'annonce, date de parution, région.

Saisie directe par l'annonceur sous réserve d'être préalablement enregistré

V.3. Le plan du site Internet, son contenu et ses principes de gestion Le plan du site est conçu pour permettre un accès rapide à l'information recherchée.

PAGE D'ACCUEIL

Menu.

Présentation du SP/CPSA, présentation du site, Rubrique :nous contacter

- Quelques photos (modifiables par la cellule suivi/évaluation

- Actualités des ministères du secteur rural

- Agenda (réunions, séminaires, formations et visite à venir)

- Saisie directe par les points focaux, les producteurs de données primaires, inscription des partenaires et

prestataires dans la base de données après validation par la cellule suivi/évaluation.

SUIVI DES INDICATEURS DE LA SDR

Saisie des données primaires Générer des indicateurs

Modification des indicateurs Suppression des indicateurs Analyse statistique

Evolution des indicateurs

Géo référencé des indicateurs

STATISTIQUES

Ensemble des statistiques disponibles au format Excel ou PDF pouvant être téléchargé.

Recherche possible par domaine (agriculture, pêche, ressources animales, éducation, santé, emploi, environnement...)

Saisie directe par les producteurs de données primaires et statistiques

Enregistrement dans la base après validation par la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA

RESEAU PRODUCTEUR DE DONNEES PRIMAIRES(PD)

Liste des producteurs de données primaires et statistiques. Recherche possible par type de statistiques (agriculture, pêche, ressources animales, éducation, santé, emploi, environnement...)

Mise à jour par les producteurs de données primaires et statistiques sous réserve de validation par la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA

PARTENAIRES ET PRESTATAIRES

(structure d'appui, projets, administration, instituts de recherche, fournisseurs, établissements financiers, partenaires techniques et financiers, société de service etc....)

Liste des partenaires

Recherche possible par domaine, région, province, type de partenaire.

Mise à jour par les partenaires et prestataires sous réserve de validation par la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA

La page d'accueil du système permettra un accès immédiat à l'information recherchée grâce à un menu affiché en permanence.

Le système de suivi des indicateurs de la SDR s'appuiera sur un réseau, dont les utilisateurs sont définis et déclarés.

Le système de suivi des indicateurs de la SDR est également accessible à des utilisateurs non déclarés sur le réseau du SP/CPSA. Ces utilisateurs sont dits « producteurs de données primaires » et « Point focal ».

Le « producteur de données primaires » aura le privilège de fournir et mettre à jour les données primaires de son institution. A ce titre, il disposera d'un formulaire en ligne, lui permettant d'assurer la mise à jour des données primaires.

Le « point focal » quant à lui aura le privilège de générer et mettre à jour les indicateurs de son département ministériel. A cet effet, il disposera d'un formulaire en ligne lui permettant de stocker ces indicateurs dans la base de données.

Une autre catégorie d'utilisateur, appelée « partenaires/prestataires » pourrait accéder au système. Ils ont à leur disposition un formulaire en ligne leur permettant de s'enregistrer dans la base de données. Ainsi, chaque entité qui s'inscrit sur le site fournit des informations sur ses activités, ses coordonnées, son adresse de courrier électronique et l'adresse de son site WEB (pour ceux qui en ont).

Après validation par la cellule de suivi évaluation du SP/CPSA, les Partenaires/prestataires concernés apparaissent désormais sur le site Internet dans la liste appropriée. Un mot de passe est demandé aux utilisateurs qui souhaitent publier des annonces, des articles ou des messages dans le forum. Ce mécanisme d'accès à certaines fonctions du site par mot de passe présente de nombreux avantages :

- inciter les organismes, les prestataires à s'enregistrer dans la base de données ; - exercer un filtrage strict des personnes autorisées à faire des publications ;

- connaître l'origine des messages, et donc responsabiliser les émetteurs.

Les « producteurs de données primaires », le « Point focal », et les

« partenaires/prestataires » peuvent proposer la publication d'articles sur le site.

La cellule de suivi/évaluation du SP/CPSA exerce un contrôle sur l'origine et le contenu des articles avant qu'ils ne soient visibles sur le site. Il effectue, s'il y a lieu, les corrections nécessaires (sur le fond et sur la forme).

Chaque article contient :

- la date de parution,

- la source de l'information,

- le titre,

- une description sous forme de texte,

- éventuellement un lien vers un document stocké dans la base de données (format WORD, PDF ou EXCEL) que l'utilisateur pourra afficher ou télécharger,

- Eventuellement un lien vers un autre site Internet.

Les articles nouvellement publiés sont automatiquement envoyés à l'adresse Email des utilisateurs qui le souhaitent.

Les annonces de la rubrique petites annonces sont publiées directement par les annonceurs, au moyen d'un formulaire en ligne prévu à cet effet. Pour utiliser ce service, l'annonceur doit préalablement saisir son nom et son mot de passe. Le contenu et l'origine des annonces sont contrôlés périodiquement par la cellule de suivi évaluation du SP/CPSA. Le forum de discussion est accessible également à ceux qui disposent d'un mot de passe. La cellule de suivi évaluation du SP/CPSA contrôle périodiquement le contenu et l'origine des messages publiés dans le forum. Il a notamment l'obligation de supprimer les messages contraires à l'esprit du site ou qui enfreignent la législation en vigueur. Il peut, le cas échéant, interdire l'accès du site aux utilisateurs qui ne respectent pas l'esprit du forum en supprimant leur mot de passe.

Il est proposé l'adresse URL suivante : WWW.SPCPSA.BF

CHAPITRE VI : MODELISATION ET CONCEPTION

VI.1. Introduction à la notation UML

UML (Unified Modeling Language, traduisez "langage de modélisation objet unifié") est né de la fusion des trois méthodes qui ont le plus influencé la modélisation objet au milieu des années 90 : OMT, Booch et OOSE.

Issu "du terrain" et fruit d'un travail d'experts reconnus, UML est le résultat d'un large consensus. De très nombreux acteurs industriels ont adopté UML et participent à son développement. UML est un langage d'analyse et de conception, indépendant de tout processus de développement et s'adapte aux différents types de systèmes.

UML propose neuf (09) diagrammes qui sont classés en deux catégories : les diagrammes structurels (vue statique) et les diagrammes comportementaux (vue dynamique).

Vue

Statique

Dynamique

diagrammes

Cas d'utilisation

Classes

Objets

Composants déploiement

Séquence

Collaboration

Activités

Etats-transitions

Dans étude, nous n'utiliserons que trois diagrammes à savoir : le diagramme des cas d'utilisation, des classes, et de séquences.

Le diagramme des cas d'utilisations

Les cas d'utilisations, appelés aussi use case permettent de modéliser les fonctionnalités du système. Le diagramme de cas d'utilisation fait ressortir les acteurs et les fonctions d'interfaces offertes par le système.

Un acteur est une personne ou une machine agissant sur le système dans le but de modifier ou de consulter.

Les cas d'utilisations sont une description du comportement du système du point de vue utilisateur.

C'est la représentation d'une fonctionnalité, déclenchée en réponse à une stimulation du système.

Cas d'utilisation_1

Acteur

Cas d'utilisation_2

Acteur : entité externe qui agit sur le système

Cas d'utilisation : ensemble des actions effectuées par le système en réponse à une action d'un acteur.

Diagramme de classe

Le diagramme de classe représente la structure du système sous forme de classes. Une classe est une description abstraite d'un ensemble d'objets ayant :

- des propriétés similaires ;

- un comportement commun ;

- des relations communes avec d'autres objets ;

- des sémantiques communes.

Un attribut d'une classe une propriété commune aux objets d'une classe.

Une opération définit une fonction appliquée à des objets d'une classe.

L'accessibilité aux attributs et aux opérations est spécifiée par trois niveaux de protections :

- public (+) : accès à partir de toute entité interne ou externe à la classe ; - privé (-) : accès à partir des opérations de la classe ;

- protégé (#) : accès à partir de la classe ou des sous-classes.

Association : exprime une connexion sémantique bidirectionnelle entre deux classes. Cardinalité : précise le nombre d'instances participant à l'association.

Généralisation : relation entre un élément de description générale (superclasse) et un élément de description plus spécifique (sous-classe).

Multiplicité

I.1.1.1.1 Explication

1

Un et un seul

0..1

Zéro ou un

M..N

De M à N

*

De zéro à plusieurs

0..*

De zéro à plusieurs

1..*

De un à plusieurs

N

Exactement N

Classe_2

Classe_1

0..1

0..*

- Operation_1 () : Type_1
# Operation_2 () : Type_2
+ Operation_3 () : Type_3

- Operation_1 () : Type_1
# Operation_2 () : Type_2
+ Operation_3 () : Type_3

+ Attribut_1
- Attribut_2
# Attribut_3

: Type_1
: Type_2
: Type_3

+ Attribut_1
- Attribut_2
# Attribut_3

: Type_1
: Type_2
: Type_3

Message_3

Message reflexif

Diagramme de séquence

Les diagrammes de séquence permettent de représenter des collaborations entre objet du point de vue temporel. On y met l'accent sur la chronologie des envois de messages.

Il y a deux catégories de messages :

- synchrone : l'émetteur est bloqué jusqu'au traitement effectif du message ;
- asynchrone : l'émetteur n'est pas bloqué et peut poursuivre son exécution.

Illustration

Objet1

 

Obj et2

Message_1

 
 
 

Periode
d'activation

Message_2

 

VI.2. Construction du modèle objet UML

Pour harmoniser la conception et rendre le développement plus aisé, nous avons scindé

le système en plusieurs modules appelés packages. Cette structuration tient compte des éléments suivants : - l'expertise métier ;

- les itérations à définir ;

- les acteurs concernés par les cas d'utilisation. Ainsi nous avons la liste de packages :

- suivi indicateurs ;

- analyse statistiques ;

- gestion des publications;

- contrôle et validation ;

- gestion du système.

Les différents packages sont représentés dans la figure ci-dessous.

Figure 2 : Vue du système sous forme de package

Pour chaque package la démarche à suivre est la suivante :

- identification des cas d'utilisation ;

- présentation du diagramme de cas d'utilisation ; - description des cas d'utilisations ;

- présentation du diagramme de classe.

Description des cas d'utilisations

Chaque cas d'utilisation sera décrit à partir d'une fiche textuelle.

Chaque fiche peut présenter un ou plusieurs scénarios qui constituent les instances des cas d'utilisations (CU). On distingue plusieurs types de scénario:

- le scénario nominal : il décrit un déroulement normal ;

- le scénario alternatif : c'est une variante du scénario nominal ;

- le scénario d'exception : il illustre un déroulement anormal du CU.

VI.2.1. Suivi des indicateurs

VI.2.1.1. Identification des cas d'utilisations

Les cas d'utilisations du package suivi des indicateurs sont représentés dans le tableau ci- dessous.

PACKAGE : SUIVI DES INDICATEURS

CAS D'UTILISATION

ACTEURS

CU1

S'authentifier

Tous les acteurs

CU2

Gérer fiche signalétique

Cellule SE

CU3

Gérer données primaires

Producteur DP

CU4

Générer les indicateurs

Cellule SE, Point focal

CU5

Consulter fiche signalétique

Tous les acteurs

CU6

Consulter indicateur

Tous les acteurs

Figure 3 : Diagramme de cas d'utilisation du package suivi des indicateurs

VI.2.1. 2. Description des cas d'utilisations

 

CU 1: Authentification

Folio 1/1

Résumé : permet à un utilisateur de se connecter au système

Acteurs : Utilisateur, SI

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 L'utilisateur demande à se connecter au système

02 Le SI demande à l'utilisateur d'entrer son nom d'utilisateur et son mot de passe

03 L'utilisateur saisit son nom d'utilisateur et son mot de passe

04 Le SI vérifie le nom d'utilisateur et le mot de passe saisis

05 Le SI informe l'utilisateur que la connexion a réussi

<Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF

A1 Utilisateur inconnu ou mot de passe incorrect après une ou deux tentatives (s)

A1.1 Le système informe l'utilisateur que les données entrées sont incorrectes A1.2 On repart au point 02 du scénario nominal

DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION

E1 Utilisateur inconnu ou mot de passe incorrect après trois tentatives de connexion

E1.1 Le Système informe l'utilisateur que la procédure de connexion a échoué E1.2 Le système s'arrête

CU 2: Gérer fiches signalétiques

Folio 1/1

Résumé : Permet de définir les données de base c'est les objectifs spécifiques, les axes stratégiques, la nomenclature des indicateurs et données primaires, enfin toutes les listes qui seront utiles pour la mise à jour des tables.

Acteurs : Cellule SE

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu général « Gérer fiche signalétique ». avec choix

Fiche signalétique indicateur

Fiche signalétique donnée primaire

Fiche signalétique donnée de base

03 La cellule SE fait un choix

04 Le SI affiche la fenêtre du choix correspondant

05 La cellule SE introduit le code de la fiche signalétique

06 Le Système recherche le code correspondant à la fiche signalétique

07 Le Système affiche les informations concernant la fiche signalétique.

08 La cellule SE saisie les informations

09 La cellule SE enregistre les informations saisies.

10 Le SI demande une validation.

11 La cellule SE valide.

12 Le SI demande s'il y a d'autres fiches signalétiques à saisir.

13 Si oui on repart au point 04.

14 Sinon La cellule SE ferme la fenêtre « Gérer données de base ». <Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF A1. Il s'agit d'une nouvelle fiche

A1.1 La cellule SE choisit de créer une nouvelle fiche

A1.2 La cellule SE valide la création.

A1.3 On repart au 07 du scénario nominal

DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION

E1. Oubli d'un ou plusieurs champs obligatoires

E1.1 Le système affiche un message demandant à la cellule SE de remplir les champs obligatoires

E1.2 La cellule SE vérifie et renseigne les champs obligatoires.

E1.3 On repart au point 07 du scénario nominal.

CU 3: Gérer données primaires (DP)

Folio 1/1

Résumé : Permet de mettre à jour les données primaires permettant de calculer les indicateurs

Acteurs : Producteur de données, SI

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu avec l'option « MAJ données primaires».

03 Le producteur de DP fait le choix « option MAJ données primaires».

04 Le producteur de DP sélectionne l'indicateur concerné

05 Le Système recherche l'indicateur correspondant.

06 Le Système affiche les informations.

07 Le producteur de DP saisie les informations

08 Le producteur de DP enregistre les informations saisies.

09 Le SI demande une validation.

10 Le producteur de DP valide.

11 Le SI demande s'il y a d'autres données primaires à saisir.

12 Si oui on repart au point 04.

13 Sinon Le producteur de DP ferme la fenêtre « MAJ données primaires »

<Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION

E1. Oubli d'un ou plusieurs champs obligatoires

E1.1 Le système affiche un message demandant au producteur de données

primaires de remplir les champs obligatoires

E1.2 Le producteur de données primaires vérifie et renseigne les champs

obligatoires.

E1.3 On repart au point 07 du scénario nominal.

CU 4: Générer les indicateurs

Folio 1/1

Résumé : Permet de calculer la valeur d'un indicateur

Acteurs : Cellule SE, Point focal, SI

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu avec l'option « Générer indicateurs».

03 L'utilisateur fait le choix « option Générer indicateurs».

04 L'utilisateur sélectionne l'indicateur concerné et la période

05 Le Système recherche les données primaires correspondantes.

Le Système affiche sous forme de liste et par localité les données primaires

06 correspondantes.

07 L'utilisateur sélectionne le mode de calcul

08 L'utilisateur valide son choix.

09 Le SI calcul la valeur de l'indicateur.

10 Le SI affiche le résultat

11 L'utilisateur enregistre l'indicateur calculer

12 Le SI demande une validation du résultat.

13 L'utilisateur valide.

14 Le SI demande s'il y a d'autres indicateurs à calculer.

15 Si oui on repart au point 04.

16 Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre « Générer indicateurs».

<Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF

A1. Indisponibilité des données primaires

A1.1 Le SI génère sous forme de liste et par PD les DP

A1.2 L'utilisateur envoie un Email la liste au PD lui demandant de MAJ les DP concernées

A1.3 On repart au 04 du scénario nominal (choisit générer les indicateurs)

DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION

E1. Mauvais choix du mode de calcul

E1.1 Le système affiche un message demandant à l'utilisateur de bien choisir le mode de calcul approprié.

E1.2 L'utilisateur vérifie et indique les paramètres de calcul.

E1.3 On repart au point 08 du scénario nominal.

 

CU 5: Consultation fiche signalétique

Folio 1/1

Résumé : Permet de consulter une fiche signalétique

Acteurs : Tous les acteurs

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02

Le SI propose le menu général « consulter fiche signalétique ». avec choix

 

Fiche signalétique indicateur

 

Fiche signalétique donnée primaire

 

Fiche signalétique donnée de base

03

L'utilisateur fait un choix

04

Le SI affiche la fenêtre du choix correspondant

05

L'utilisateur sélectionne la fiche signalétique à consulter à partir d'une liste.

06

Le Système affiche les informations sur la fiche signalétique.

07

L'utilisateur consulte la fiche signalétique.

08

Le système demande s'il y a une autre fiche signalétique à consulter.

09

Si oui on repart au point 05.

10

Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre du choix correspondant.

<Fin >

 
 

CU 6: Consulter indicateur

Folio 1/1

Résumé : Permet de consulter les indicateurs calculer

Acteurs : Tous les acteurs

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01

Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02

Le SI propose le menu général avec l'option « consulter indicateur».

03

L'utilisateur fait le choix « consulter indicateur».

04

L'utilisateur sélectionne l'indicateur à partir d'une liste.

05

Le Système affiche l'indicateur.

06

L'utilisateur consulte l'indicateur.

07

Le système demande s'il y a d'autres indicateurs à consulter.

08

Si oui on repart au point 04.

09

Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre « consulter indicateur».

<Fin >

 

Fournit

Valeur_Ind

1..1

1..* Donnees Primaire

- Code _Objectif - Nom_Objectif

+ Creer ()

+ Supprimer () + Modifier ()

+ Consulter ()

Objectif spécifique

Possède

- Code_Axe - Nom_Axe

+ Creer ()

+ Supprimer () + Modifier ()

+ Consulter ()

Axe stratégique

: void : void : void : void

- Code_DP - Nom_DP

+ Creer ()

+ Supprimer () + Modifier ()

+ Consulter ()

: String
: String

1..*

1..1

: char

: String

: void : void : void : void

: String
: String

: void : void : void : void

1..*

1..1

Utilise

Concerne

1..*

- Code _ID - Nom_ID - Type_ID - Définition - Périodicité - Mode de calcul

+ Creer ()

+ Supprimer () + Modifier () + Calculer () + Consulter ()

1..1

- Valeur_DP

- Valeur_Hme_DP
- Valeur_Fme_DP

+ Creer ()

+ Supprimer () + Modifier ()

+ Consulter ()

Indicateur

Valeur_DP

: void : void : void : void : void

: String : String : String : string : char

: String

: void : void : void : void

: float
: float
: float

1..* Calcul 1..1

 

- Valeur_ID

- Valeur_Hme_ID - valeur_Fme_ID

 

: float
: float
: float

 
 
 
 
 
 
 

+ Creer () : void

+ Supprimer () : void

+ Modifier () : void

+ Calculer () : void

+ Consulter () : void

Ministère

- Code ministère : int
- Nom ministère : int
- Sigle ministère : int

+ Creer () : void

+ Supprimer () : void
+ Modifier () : void
+ Consulter () : void

Est composé de

1..*

structure

- Nom du dirigeant : String

- Prenom du dirigeant : String

- Adresse : String

- Ville : String

- Telephone : String

- Fax : String

- Adresse email : String

- Type structure : String

- Code structure : String

- Nom structure : String

- Sigle structure : String

+ Creer () : void

+ Supprimer () : void
+ Modifier () : void
+ Consulter () : void

1 1

1..*

Produit

Localité

- Code_Loc : String - Nom _Loc : String - Type_Loc : String - Periode : String

+ Creer () : void

+ Supprimer () : void

+ Modifier () : void

+ Calculer () : void

+ Consulter () : void

1..1

Figure 4 : Diagramme de classe du package suivi des indicateurs

VI.2.2. Gestion des publications

VI.2.2.1. Identification des cas d'utilisations

Les cas d'utilisations du package gestion des publications sont représentés dans le tableau ci- dessous.

PACKAGE : GESTION DES PUBLICATIONS

CAS D'UTILISATION

ACTEURS

CU9

Inscrire un partenaire ou prestataire

Partenaire ou prestataire, cellule SE

CU10

Publier

Tous les acteurs

CU11

Consulter les articles

CU12

Consulter les annonces

CU13

Consulter la liste des partenaires ou prestataire

Figure 5 : Diagramme de cas d'utilisation du package gestion des publications

VI.2.2.2. Description des cas d'utilisations

CU 9:Gérer une Inscription

Folio 1/1

Résumé : Permet d'inscrire un partenaire ou prestataire dans la base de données

Acteurs : Cellule SE, Partenaire ou prestataire

Pré condition :

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Le SI propose le lien « partenaire ou prestataire, inscrivez-vous »

Votre nom d'utilisateur :xxxxxxxxxxxxxxx

Votre mot de passe :xxxxxxxxxxxxx

02 Le SI affiche la fenêtre correspondant au choix

03 L'utilisateur saisie les informations

04 L'utilisateur valide les informations saisies.

05 Le SI en voie un message indiquant la prise en compte de l'enregistrement

06 L'utilisateur ferme la fenêtre « partenaire ou prestataire, inscrivez-vous».

<Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF

A1. Il s'agit de gérer un utilisateur déjà inscrit A1.1 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

A1.2 Le système propose un menu avec option Publication

Modification des informations sur un partenaire

Inscrire ou modifier un partenaire

A1.2 On repart au 02 du scénario nominal si choix <> publication

A2. L'utilisateur clique sur le lien « partenaire ou prestataire, inscrivez-vous »

A2.1 On repart au 03 du scénario nominal

A3. L'utilisateur à saisie son adresse Email A3.1 On repart au 06 du scénario nominal DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION

E1. Oubli d'un ou plusieurs champs obligatoires

E1.1 Le système affiche un message demandant à l'utilisateur de remplir les champs obligatoires

E1.2 L'utilisateur vérifie et renseigne les champs obligatoires.

E1.3 On repart au point 04 du scénario nominal.

CU10: Publier

Folio 1/1

Résumé : Permet de publier des articles

Acteurs : Tous les acteurs

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu général « Publier » avec option

Article

Annonce

03 L'utilisateur fait un choix

04 Le SI affiche la fenêtre de saisie d'une publication

05 L'utilisateur saisie les informations

06 L'utilisateur valide les informations saisies

07 Le SI demande s'il y a d'autres articles à publier sous la même rubrique

08 Si oui on repart au point 05

09 Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre du choix correspondant

<Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION

E1. Oubli d'un ou plusieurs champs obligatoires

E1.1 Le système affiche un message demandant à l'utilisateur de remplir les champs

obligatoires

E1.2 L'utilisateur vérifie et renseigne les champs obligatoires.

E1.3 On repart au point 06 du scénario nominal.

CU 11: Consulter ou éditer un article

Folio 1/1

Résumé : Permet de consulter ou éditer des articles

Acteurs : Tous les acteurs

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification >>.

02 Le SI propose le menu « Consulter ou éditer un article >>

03 L'utilisateur fait un choix

02 Le SI affiche la liste des articles correspondant à la rubrique choisit

03 L'utilisateur sélectionne un article en cliquant sur son lien

04 Le SI recherche les informations répondant aux critères sélectionnés

05 Le SI affiche l'article sélectionné

06 Téléchargement ou ouverture du fichier joint en fonction du choix de l'utilisateur

07 L'utilisateur ferme la fenêtre « consulter ou éditer un article>>.

<Fin >

CU 12: Consulter des annonces publiés

Folio 1/1

Résumé : Permet de consulter des annonces

Acteurs : Tous les acteurs

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification >>.

02 Le SI propose le menu avec l'option « consulter des annonces>>.

03 L'utilisateur fait le choix « consulter des annonces>>.

04 Le SI affiche un formulaire permettant de saisir les critères de sélection

Le SI affiche des annonces trouvées par date de parution de la plus récente à la plus

05 ancienne

06 Le SI demande si l'utilisateur veut continuer.

07 Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre.

<Fin >

CU 13: Consulter ou éditer des partenaires ou prestataire

Folio 1/1

Résumé : Permet de consulter ou éditer des partenaires

Acteurs : Tous les acteurs

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu avec l'option « consulter ou éditer des partenaires».

03 L'utilisateur fait le choix « consulter ou éditer des partenaires».

02 Le SI propose le formulaire de saisie des critères de sélection

03 L'utilisateur saisie des critères de sélection

04 Le SI recherche les informations répondant aux critères sélectionnés

05 Le SI affiche la liste des partenaires ou prestataires par localité, activité, et nom

06 Le SI imprime les données.

07 Le SI demande si l'utilisateur veut continuer.

08 Sinon l'utilisateur ferme la fenêtre.

<Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO D'EXCEPTION

E1. L'utilisateur sélectionne un partenaire de la liste en cliquant sur son nom

E1.1 Le système affiche la fiche du partenaire sélectionné

E1.1 On repart au point 06 du scénario nominal

Figure 6: Diagramme de classe du package gestion des publications

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Partenaire

 

- Cod_Part

: Stnng

 
 

- Nom_Part

: Stnng

 
 

- Sigle_Part

: Stnng

 
 

- Type_Part

: Stnng

 
 

- Domaine

: Stnng

 
 

- Region

: Stnng

 
 

- Province

: Stnng

 
 

- Act_Pnncipale

: Stnng

 
 

- Specialite

: Stnng

 
 

- Nom_Dingeant

- Prenom_Dingeant

: Stnng
: Stnng

1 1

Publie

 
 

- Adresse

: Stnng

 
 

- Ville

: Stnng

 
 

- Telephone

: Stnng

 
 

- Fax

: Stnng

 
 

- Email

: Stnng

 
 

- URL

: Stnng

 
 

- Mailing_Autonse

: Stnng

 
 

- Presentation_Structure

: Stnng

 
 

+ Creer () : void

+ Suppnmer () : void
+ Modifier () : void
+ Consulter () : void

Article

Agenda

Annonce

structure

- Nom du dingeant : Stnng

- Prenom du dingeant : Stnng

- Adresse : Stnng

- Ville : Stnng

- Telephone : Stnng

- Fax : Stnng

- Adresse email : Stnng

- Type structure : Stnng

- Code structure : Stnng

- Nom structure : Stnng

- Sigle structure : Stnng

+ Creer () : void

+ Suppnmer () : void
+ Modifier () : void
+ Consulter () : void

Publication

- Date_Pub - Source_Pub - Titre_Pub - Auteur

+ Creer () : void

+ Suppnmer () : void
+ Modifier () : void
+ Consulter () : void

1..*

: Date : Stnng : Stnng : Stnng

 

1 *

emet

 
 
 
 

1..1

- Type_Art
- Desc_Art

- Lien

- Autre_Lien

: Stnng : Stnng : Stnng : Stnng

 

- Annonceur - Typ_An

- Desc_An

: Stnng
: Stnng
: Stnng

 

- Activite

- Lieu

- Date_Debut - Date_Fin

: Stnng : Stnng : Date

: Date

 
 
 
 

VI.2.3. Contrôle et validation

VI.2.3.1. Identification des cas d'utilisations

Les cas d'utilisations du package contrôle et validation sont représentés dans le tableau ci- dessous.

PACKAGE : CONTROLE ET VALIDATION

CAS D'UTILISATION

ACTEURS

CU14

Valider les inscriptions

Cellule SE

CU15

Valider les indicateurs

Figure 7 : Diagramme de cas d'utilisation du package contrôle et validation

VI.2.3.2. Description des cas d'utilisations

 

CU 14: Valider une inscription

Folio 1/1

Résumé : Permet de valider donc publier les demandes d'inscription

Acteurs : Cellule SE, SI

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01

Inclusion du cas d'utilisation « Authentification >>.

02

Le SI propose le menu avec l'option « Valider les inscriptions>>.

03

La cellule SE fait le choix « Valider les inscriptions>>.

 

Le Système affiche Affichage sous forme d'une liste de toutes les demandes

04

d'inscription.

05

La cellule SE examine et corrige éventuellement des champs

06

La cellule SE supprimer des demandes d'inscription non conformes

07

La cellule SE enregistre les demandes d'inscription conformes

08

Le SI demande une validation

09

La cellule SE valide.

10

Le SI transfert dans la table des partenaires et prestataires les demandes validées

11

Le SI purge la table temporaire partenaire

12

La cellule SE ferme la fenêtre « Valider les inscriptions >>.

<Fin >

 
 

DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF

A1

Utilisateur à saisie son adresse Email

 

A1.1 Le système envoie automatiquement un message à l'utilisateur lui notifiant son nom et mot de passe

CU 15: Valider les indicateurs

Folio 1/1

Résumé : Permet de valider donc de réaliser des analyses statistiques

Acteurs : Cellule SE, SI

Pré condition : Avoir les droits d'accès au SI

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu avec l'option « Valider les indicateurs »

03 La cellule SE fait le choix « Valider les indicateurs».

Le Système affiche Affichage sous forme d'une liste de tous les indicateurs non

04 encore validés

05 La cellule SE examine les valeurs des indicateurs

06 La cellule SE coche les indicateurs non conformes

07 La cellule SE enregistre

08 Le SI demande une validation

09 La cellule SE valide

12 La cellule SE ferme la fenêtre « Valider les indicateurs ».

<Fin >

DESCRIPTION DE SCENARIO ALTERNATIF

A1 S'il existe des indicateurs non conformes ou invalide

A1.1 Le système envoie automatiquement un message aux producteur DP et point focal concerné en leur demandant de mettre à jour ces données

VI.2.4. Analyse statistiques

VI.2.4.1. Identification des cas d'utilisations

Les cas d'utilisations du package analyse statistique sont représentés dans le tableau ci- dessous.

PACKAGE : ANALYSE STATISTIQUE

CAS D'UTILISATION

ACTEURS

CU16

Edition des statistiques

Cellule SE

CU17

Edition des diagrammes statistiques

Figure 8 : Diagramme de cas d'utilisation du package analyse statistiques

VI.2.4.2.Description des cas d'utilisations

 

CU 16: Editer statistiques

Folio 1/1

Résumé : Edition des statistiques

Acteurs : Cellule SE, SI

Pré condition : Gérer les indicateurs

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01

Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02

Le SI propose le menu avec l'option édition de données statistiques.

03

La cellule SE fait le choix « édition de données statistiques».

04

Le SI demande de spécifier le type de données statistiques à afficher.

05

La cellule SE spécifie les données statistiques.

06

Le SI affiche le résultat statistique.

07

Le SI imprime les données statistiques.

08

Le SI demande si la cellule SE veut continuer.

09

Si oui on repart au point 03.

10

Sinon la cellule SE ferme la fenêtre.

<Fin >

 
 

CU 16: Editer diagrammes statistiques

Folio 1/1

Résumé : Edition des diagrammes statistiques

Acteurs : Cellule SE, SI

Pré condition : Gérer les indicateurs

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01

Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02

Le SI propose le menu avec l'option édition de diagrammes statistiques.

03

La cellule SE fait le choix « édition de diagrammes statistiques».

04

Le SI demande de spécifier le type de diagrammes statistiques à afficher.

05

La cellule SE spécifie les diagrammes statistiques.

06

Le SI affiche le résultat statistique.

07

Le SI imprime les diagrammes statistiques.

08

Le SI demande si la cellule SE veut continuer.

09

Si oui on repart au point 03.

10

Sinon la cellule SE ferme la fenêtre.

<Fin >

 

VI.2.5 Gestion du système

VI.2.5.1. Identification des cas d'utilisations

Les cas d'utilisations du package gestion du système sont représentés dans le tableau ci- dessous.

PACKAGE : GESTION DU SYSTEME

CAS D'UTILISATION

ACTEURS

CU17

Gérer les utilisateurs

Administrateur

CU18

Gérer les paramètres du système

Figure 9 : Diagramme de cas d'utilisation du package gestion du système

VI.2.5.2. Description des cas d'utilisations

CU 17: Gérer les utilisateurs

Folio 1/1

Résumé : Créer, modifier, supprimer des utilisateurs et leur profil

Acteurs : Administrateur

Pré condition : création d'utilisateur

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu avec l'option gérer les utilisateurs.

03 L'administrateur fait le choix « gérer les utilisateurs».

Le Système propose une fenêtre dans la quelle il y a des options créer, modifier,

supprimer un utilisateur.

04

05 L'administrateur choisit une des actions.

06 Le Système demande une confirmation de l'action choisie.

07 Si annuler on repart au point 05.

08 Si confirmation

Le système enregistre l'opération et demande si l'administrateur veut faire une autre

action

09

10 Si oui on repart au point 05.

11 Sinon l'administrateur ferme la fenêtre.

<Fin >

CU 17: Gestion du système

Folio 1/1

Résumé : permet d'activer, désactiver certaines fonctionnalités du système aux besoins des utilisateurs

Acteurs : Administrateur

Pré condition : Système déjà installé

Post condition : Le test des fonctionnalités activées

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Inclusion du cas d'utilisation « Authentification ».

02 Le SI propose le menu avec l'option gérer le paramétrage.

03 L'administrateur fait le choix « gérer le paramétrage».

Le Système propose une fenêtre dans la quelle il y a des options permettent d'activer

ou de désactiver certaines fonctionnalités.

04

05 L'administrateur choisit une des actions.

Le Système demande une confirmation de l'action choisie et indique les

conséquences de l'opération sur le fonctionnement du système.

06

07 Si annuler on repart au point 05.

Si confirmation le système enregistre l'opération et demande si l'administrateur veut

faire une autre action.

08

09 Si oui on repart au point 05.

10 Sinon l'administrateur ferme la fenêtre.

<Fin >

Figure 10 : Diagramme de classe du package gestion du système

 

Possède

 

Profil

Utilisateur

 

1..* 1

 

Num_profil : string

Login : string

 

Libelle_profil : string

Mot_Passe : string

 

Creer()

 

Creer()

 

Suprimer()

Suprimer()

 
 
 

Modifier()

Droit

Modifier()

 
 

Rechercher()

Rechercher()

 
 
 

Consulter()

Consulter()

 

Code_Droit : string

 
 
 
 

Periode : string

 
 

Creer()

 
 

Suprimer()

 
 

Modifier()

 
 

Rechercher()

 
 

Consulter()

 
 

Parametrage

Code_Parametre : string Libelle_Parametre : string

Creer()

Suprimer() Modifier() Rechercher() Consulter()

CHAPITRE VII ETUDE DETAILLEE

La conception est la phase la plus riche et la plus importante dans le processus de développement de logiciel.

Elle reflète l'image de l'esprit du concepteur à pouvoir dépasser toutes les abstractions et se faire comprendre par le développeur en utilisant des techniques d'expression cohérentes dans la construction des modèles.

Notre système est décomposé en package, et chaque package est considéré comme un module qu'on peut développer de façon autonome.

Ces packages sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau 5 : RECAPITULATIF DES PACKAGES ET CAS D'UTILISATION

PACKAGE

OBJECTIF

CAS D'UTILSATION

Suivi indicateurs

L'objectif principal assigné à ce package est de permettre de créer et mettre à jour et suivre l'évolution d'un indicateur.

A ce titre, il doit permettre de :

· Créer la nomenclature des indicateurs et leur mode de calcul,

· Créer les données primaires indispensables au calcul des indicateurs.

En outre ce package nous permettra aussi de visionner les fiches signalétiques des indicateurs et leur valeur, les fiches signalétiques des données primaires et leur valeur.

S'authentifier

 
 
 
 
 

Analyse statistiques

Ce package offre la possibilité de produire des analyses statistiques sur les indicateurs sous forme de tableaux.

Il permet également de réaliser des graphiques permettant d'apprécier l'évolution des indicateurs et leur tendance.

Edition des statistiques

 

Gestion des
publications

L'objectif principal assigné à ce package est de permettre aux utilisateurs de pouvoir publier des articles sous les rubriques statistique, annonce, agendas, documentations, etc...

En outre il permet aux ONG, organisations paysannes, projets, services publics, partenaires techniques et financiers, divers prestataires de s'inscrire définitivement dans la base de données

Il permettra également de consulter toutes les publications.

Inscrire un partenaire ou prestataire

 
 
 
 

Contrôle et validation

Ce package permet de réaliser les opérations suivantes :

· Valider les indicateurs c'est-à-dire permettre de publier officiellement les indicateurs sur le site,

· Valider les inscriptions c'est-à-dire permettre de publier officiellement la liste des partenaires et prestataire sur le site,

· Valider les publications d'articles.

Ce package offre également la possibilité d'envoyer automatiquement par Email de publications aux utilisateurs qui ont souhaité les recevoir.

Valider indicateurs

 

Valider les inscriptions

Valider les publications

Gestion système

Permet la MAJ des utilisateurs et leur profil, de personnaliser le système au profit des utilisateurs

Gérer les utilisateurs

Gérer les paramètres du système

VII.1. Description des classes


· Classe du module suivi indicateur

Classe : Ministère

Nom

Description

Type & Taille

Code_Min

Code du ministère

Int

Intitule_Min

Intitulé du ministère

Texte (40)

Sigle_Min

Sigle ministère

Texte (20)

Classe : Structure

Nom

Description

Type & Taille

Code_Struc

Code de la structure

Int

Nom_ Struc

Nom de la structure

Texte (40)

Sigle_ Struct

Sigle

Texte (40)

Type_ Struct

type de structure

Int

Nom_Dirigeant

Nom du dirigeant

Texte (40)

Prénom_Dirigeant

Prénom du dirigeant

Texte (40)

Adress_Structure

Adresse de la structure

Texte (100)

Ville

Ville

Texte (40)

Télephone

Télephone

Texte (20)

Fax

Fax

Texte (20)

Email

Adresse Email

Texte (40)

Classe : Objectif spécifique

Nom

Description

Type & Taille

Code_Objectif

Code de l'objectif spécifique

Int

Nom_Objectif

Intitulé de l'objectif spécifique

Texte (100)

Classe : Axe stratégique

Nom

Description

Type & Taille

Code_Axe

Code de l'axe stratégique

Int

Nom_Axe

Intitulé de l'axe stratégique

Texte (100)

Classe : Donnée primaire

Nom

Description

Type & Taille

Code_DP

Code de la donnée primaire

Int

Nom_DP

Intitulé de la donnée primaire

Texte (100)

Classe association :Valeur donnée primaire

Nom

Description

Type & Taille

Valeur_DP

Valeur de la donnée primaire

Real

Valeur_Hme_DP

Valeur pour homme de la donnée primaire

Real

Valeur_Fme_DP

Valeur pour femme de la donnée primaire

Real

Classe association : Localité

Nom

Description

Type & Taille

Code_Localité

Code de la localité

Texte (10)

Type_Localité

Niveau de désagrégation de la localité

Texte (10)

Période

Période de collecte

 

Classe : Indicateur

Nom

Description

Type & Taille

Code_ID

Code de l'indicateur

Int

Nom_ ID

Nom de l'indicateur

Texte (100)

Type_ ID

Type de l'indicateur

Int

Def

Définition de de l'indicateur

Texte (100)

Periode

Périodicité de collecte de l'indicateur

Int

Mode_Calcul

Mode de calcul de l'indicateur

Texte (100)

Classe : Valeur indicateur

Nom

Description

Type & Taille

Valeur_ID

Valeur de l'indicateur

Real

Valeur_Hme_ID

Valeur pour homme de l'indicateur

Real

Valeur_Fme_ID

Valeur pour femme de l'indicateur

Real


· Classes du module gestion des publications

Classe : partenaires/prestataires

Nom

Description

Type & Taille

Code_Part

Code de la structure

Int

Nom_ Part

Nom de la structure

Texte (40)

Sigle_ Part

Sigle

Texte (20)

Type_ Part

type de structure

Int

Domaine

Domaine d'intervention

Int

Region

Region

Int

Province

Province

Int

Act_Principale

Activité principale

Int

Spécialité

Spécialité

Int

Nom_Dirigeant

Nom du dirigeant

Texte (40)

Prénom_Dirigeant

Prénom du dirigeant

Texte (40)

Adress_Structure

Adresse de la structure

Texte (100)

Ville

Ville

Texte (40)

Téléphone

Téléphone

Texte (20)

Fax

Fax

Texte (20)

Email

Adresse Email

Texte (40)

URL

Adresse URL/internet

Texte (40)

Mailing_Autorisé

Envoie mailing autorisé

Boolean

Présentation_Structure

Présentation de la structure

Memo

Classe : Article

Nom

Description

Type & Taille

Date_Pub

Date de parution de l'article

Date

Source_Art

Source de l'information

Texte (40)

Type_Art

Type de l'article

Int

Titre_Art

Titre de l'article

Texte (100)

Desc_Art

Description de l'article

Texte (100)

Lien

Lien vers un document stocké

Texte (40)

Autre_Lien

Lien vers un autre site

Texte (40)

Classe : Annonce

Nom

Description

Type & Taille

Date_An

Date de parution de l'annonce

Date

Source__An

Nom de l'annonceur

Texte (40)

Annonceur

Nom de celui qui publie l'annonce

Texte (40)

Type__An

Type d'annonce

Int

Titre_An

Titre de l'annonce

Texte (100)

Desc_An

Description de l'annonce

Texte (100)

Classe : Agenda

Nom

Description

Type & Taille

Date_Ag

Date de parution de l'agenda

Date

Source__Ag

Nom de l'annonceur

Texte (40)

Activite

Intitulé de l'activité

Texte (100)

Lieu

Lieu

Texte (100)

Date_Debut

Date de début de l'activité

Date

Date_Fin

Date de fin

Date


· Gestion du système

Classe : Utilisateur

Nom

Description

Type & Taille

Login

Le nom de l'utilisateur

Texte (100)

Mot_passe

Le mot de passe de l'utilisateur

Texte (30)

Classe : Profil

Nom

Description

Type & Taille

Num_profil

Le numéro du profil de l'utilisateur

Texte (50)

Libelle_profil

Le libellé du profil

Texte (50)

Classe : Droit

Nom

Description

Type & Taille

Code_droit

Le code d'identification d'un droit

Texte (40)

Periode

La période d'utilisation

Texte (40)

Classe : Paramétrage

Nom

Description

Type & Taille

Code_parametre

Le code permettant d'identifier un paramétrage

Texte (40)

Libelle_parametre

La désignation du paramétrage

Texte (40)

Classe association : Connexion

Nom

Description

Type & Taille

Id_connexion

L'identifiant de la connexion

Texte (40)

Heure_connexio

L'heure de la connexion

Time

Date_connexion

La date de la connexion

Date

Classe : Session

Nom

Description

Type & Taille

Id_session

L'identifiant de la session

Texte (40)

VII.2. Description des méthodes

Classe

Nom

description

Toutes les classes

Créer

Permet de créer une instance d'une classe

Supprimer

Permet de supprimer une instance d'une classe

Modifier

Permet de modifier une instance d'une classe

Rechercher

Permet de rechercher une instance d'une classe

Consulter

Permet de supprimer une instance d'une classe

Calculer

Permet de calculer une instance d'une classe

Classe

Enregistrer

Permet d'enregistrer une instance d'une classe

Paramètre

Activer

Permet d'activer les paramètres du système

Désactiver

Permet de désactiver les paramètres du système

VII.3. Description des associations

Nom

Règle de gestion

Relève de

Plusieurs structure relève d'un ministère

Produit

Une structure produit un ou plusieurs indicateurs

concerne

Un ou plusieurs indicateurs concernent un axe stratégique

Possède

Un ou plusieurs axes stratégiques possèdent un objectif spécifique

Utilise

Un indicateur utilise un ou plusieurs données primaires

fourni

Un ou plusieurs données primaires sont fournies par une structure

Calcul

Un ou plusieurs données primaires calcul un indicateur

Publie

Un partenaire publie une ou plusieurs publications

Emet

Une structure émet une ou plusieurs publications

Correspond

Une valeur d'indicateur correspond à une localité pour une période précise

VII.4. Diagrammes de séquence

[Informations incorrectes] Reprendre

[Informations correctes]:Accès au menu

end loop

While
i<=3
loop

Utilisateur

Système

Verification

Nom utilisateur et mot de passe

Figure 11 : Diagramme de séquence authentification

Système

Producteur de DP

Authentification

Affichage du Menu
Choix option "création Donnée Primaire"

Selection de l'indicateur

Affichage des DP concernées

Saisi des valeurs des DP

Enregistrement des DP

Validation

Figure 12 : Diagramme de séquence création de données primaires

 
 

Système

 
 
 
 

 

Validation

Point focal

Authentification

Affichage du Menu
Choix option "création indicateur"

Selection de l'indicateur

Affichage des DP concernées

Calculer indicateur

Affichage de la valeur de l'indicateur

Enregistrement de la valeur indicateur

Figure 13 : Diagramme de séquence création indicateur

 

Système

 
 

Parténaires/Prestataires Cellule SE

Lien"Partenaires/Prestataires inscrivez-vous"

Activation du lien "Partenaires/Prestataires inscrivez-vous"

Affichage du formulaire d'inscription
Saisi des informations

Enregistrement

Validation

Authentification

Affichage du Menu "Demande d' inscriptions"
Choix de l'option" Contrôle et validation des inscriptions"

Affichage des demandes en cours

Verification

Validation

Confirmation de l'inscription

Figure 14 : Diagramme de séquence gérer inscription

 

Système

 
 

Parténaires/Prestataires Cellule SE

Authentification Affichage du Menu

Validation

Authentification
Affichage du Menu "Publication"
Choix de l'option" Contrôle et validation des publications"
Affichage des publications en cours

Validation

Choix de la publication

Affichage du formulaire de publication
Saisi des informations concernant la publication

Enregistrement

Mise en ligne des publications

Verification

Figure 15 : Diagramme de séquence gérer publication

CHAPITRE VIII SPECIFICATIONS TECHNIQUES

L'étude qui suit fixe les orientations techniques de développement de la base de données et de l'application. Elle couvre tous les déterminants et les choix nécessaires pour une architecture appropriée à la conception du système. Elle nous permet ainsi de déterminer les technologies, les outils et le matériel adapté pour la mise en place du système en prenant en compte les contraintes d'intégration dans son environnement.

VIII.1. Choix techniques

VIII.1.1. Choix de l'environnement de travail

Nous avons choisi l'utilisation rien que des logiciels libres pour tout le projet de développement de cette application web. Ce choix est réalisable dans la mesure où il existe une multitude de logiciels capables de concurrencer les logiciels commerciaux et parfois de les sur planter. Les outils utilisés se regroupent en deux (2) domaines :

- les éditeurs que nous utilisons pour la conception de notre site, en particulier NVU,

- les logiciels utilisés pour nos travaux.

Linux est un système d'exploitation moderne bénéficiant de l'ensemble des

fonctionnalités d'Unix. Ce n'est pas un produit commercial : c'est un logiciel libre que l'on peut obtenir gratuitement. Il est livré avec toutes les fonctionnalités, les outils et les utilitaires habituellement livrés avec les variantes commerciales d'Unix :

- c'est un système 32 bits (64 bits sur certaines plate-formes),

- il est multi-utilisateurs,

- il est multitâche (multitâche préemptif et non coopératif comme Windows 98)

dans le domaine des réseaux, il prend parfaitement en charge la famille des

protocoles TCP/IP et possède bien plus de caractéristiques que la plupart des

variantes commerciales d'Unix, il dispose de shells très performants ainsi que

de XFree86, une implémentation complète du système X-Window.

Linux possède les caractéristiques idéales pour implémenter un serveur Internet stable, performant, sécurisé et flexible. Linux facilite à ses utilisateurs un service d'hébergement de sites Internet ainsi qu'un service de gestion de boîtes aux lettres électroniques.

VIII.1.2. Architecture Logicielle

Dans les développements d'applications web il existe plusieurs patterns architecturaux3 allant du client web léger au client web lourd. Nous ferons un tour d'horizon sur ces architectures avant de nous appesantir sur notre choix architectural.

D'une manière générale une application web comporte quatre (4) composants essentiels : un navigateur chez le client, un serveur web, un serveur d'applications et un serveur de données. Les types de clients sont :

- Le client web très léger et universel : Dans ce type d'architecture, la configuration du client n'est pas maîtrisable. Le client est constitué d'un browser standard. La présentation et la partie métier sont entièrement réalisées par le serveur et non pas par le client.

- Le client web léger : c'est l'architecture la plus utilisée dans les applications Internet ou Intranet dont la maîtrise des clients n'est pas évidente. Ce type d'architecture requiert du client un langage tel que JavaScript permettant la validation des formulaires au niveau client avant l'envoi des requêtes au serveur.

- Le client web alourdi : les pages web de ce type d'architecture sont constituées de composants tels que ActivesX, applets Java, Plug-ins. Ceci a pour avantage l'exécution d'une bonne partie du code par le client déchargeant ainsi le serveur de certaines opérations. Par contre, il faut que les navigateurs de clients supportent ces composants pour permettre une bonne exécution des applications.

- Le client lourd : dans ce type d'architecture, la configuration du client est bien connue puis-qu'il doit exécuter une application entièrement conçue à cet effet. Il y a des contraintes de déploiement qui sont de nos jours plus ou moins résolues grâce à l'apparition d'outils de livraison à distance(par le web).

3 Un pattern architectural est l'expression d'un schéma fondamental d'organisation pour des systèmes logiciels (Pascal Roques )

Compte tenu de la complexité des données à collecter et à traiter, la solution envisagée doit obéir aux règles suivantes :

- assurer une meilleure sécurité des données et leur transaction par les utilisateurs ;

- permettre une maintenance facile ;

- capacité à résister aux pannes ;

- permettre une évolution du réseau ;

- faciliter la gestion des utilisateurs et le paramétrage du système ;

- centralisation des données dans une base de données;

- fiabilité des traitements ;

- facilité d'exploitation ;

- intégrité des données : les résultats seront reportés sans avoir été à nouveau saisis ;

- rapidité des mises à jour des indicateurs grâce à une interaction avec le logiciel ;

- traiter des volumes de données de plus en plus grand ;

- accéder de façon transparente à des données situées sur des serveurs différents.

Ces règles orientent notre choix vers une architecture client/serveur.

Le problème est de trouver le nombre de couches nécessaires pour un bon fonctionnement et une fiabilité maximale du système.

Pour cela nous avons opté pour une architecture à 3 niveaux.

Dans l'architecture à trois niveaux, les applications au niveau serveur sont délocalisées, c'est-à-dire que chaque serveur est spécialisé dans une tâche. Ainsi on aura un serveur d'application et un serveur de base de données.

En effet l'architecture à trois niveaux offre :

- une plus grande flexibilité du système ; - une plus grande sécurité des services ;

- une meilleure performance par le partage des tâches coté serveur.

Figure 16 : Schéma de l'architecture client/serveur à 3 niveaux

VIII.1.3. Choix du SGBD

Un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD) est un entrepôt qui permet de stocker des données et d'accéder efficacement à ces données. C'est la pierre angulaire de toutes applications. Il en existe plusieurs dans le monde Informatique. Des SGBD commerciaux comme Oracle tout comme des SGBD libres tels que MySql, PostgreSQL. Le choix du SGBD à utiliser dans un système informatique est d'une grande importance. Nous avons dans notre cas porté notre choix sur PostgreSQL pour plusieurs raisons que nous évoquerons ci-dessous.

C'est un SGBD complet qui respecte les propriétés d'Atomicité, de consistance, d'isolation et de durabilité. Il est multi - plates-formes même s'il est mieux adapté à la plate-forme Linux. Il permet de bien gérer les contraintes d'intégrité (clefs étrangères et triggers), les transactions, les vues, les procédures stockées, sous-requêtes et possède une grande puissance d'indexation. PostgreSQL supporte trois (3) types d'indices : les

B-trees, les R-trees, le hachage. Il est orienté objets et permet donc l'utilisation des mécanismes objets tels que l'héritage, la surcharge de fonctions ... Aussi PostgreSQL permet de gérer des objets binaires volumineux appelés BLOB (Binary Large Object), des type de données réseaux (adresse IP ou MAC), des types de données géométriques (point, line, box, path, circle, polygon). Enfin signalons que tout comme les SGBD commerciaux, PostgreSQL n'omet pas le verrouillage lors des accès multiples à des données et intègre un langage de programmation particulier pour le développement de fonctions à l'intérieur d'un code SQL. Il s'agit de PL/pgSQL qui est l'équivalent de PL/SQL d'Oracle. PostgreSQL n'omet pas les sauvegardes et restaurations. Il propose des outils tels que pg-dump et pg_dumplo. Il offre également plusieurs interfaces de programmation, dont C/C++, Perl, PHP, Java, Python, Tcl/Tk .

La richesse des fonctionnalités de PostgreSQL, son envergure multi plate-formes permet de garantir la cohérence et l'intégrité des données manipulées ;ceci grâce aux transactions, aux vues, aux triggers et bien d'autres fonctionnalités qui sont parfaitement gérées par ce SGBD. Il a de ce fait presque toutes les qualités propres aux SGBD propriétaires et va donc au-delà des aspects qui nous sont indispensables à la réalisation de nos travaux. Les limites de PostgreSQL peuvent parfois être perçues comme des qualités. En effet, à partir de la version 7.1 déjà la taille d'une table est limitée à 64 TO (teraoctets), un champ individuel peut occuper 1 Go (un Gigaoctets) tandis que la longueur d'une ligne est illimitée. Les tables dépassant 64 TO peuvent être divisées et réparties en plusieurs. La maturité de PostgreSQL peut s'illustrer par le fait que Red-hat l'intègre dans ses dernières versions. On peut citer par exemple le système d'exploitation Fedora Core 2 dans lequel ce SGBD fait partie intégrante. Il faut signaler que ce système d'exploitation libre est dédié aux entreprises et même aux postes personnels utilisés à domicile.

Au-delà de toutes ces considérations, un argument de taille pouvant justifier le choix de PostgreSQL est son statut open source, ce qui met en relief les possibilités de reduction de coût et la capacité qu'a l'utilisateur à modifier les sources dans le but d'apporter des solutions à certains bugs ou d'améliorer le produit et de le mettre à la disposition de la communauté. Ce SGBD apparaît aujourd'hui comme l'un des meilleurs SGBD open

source capable de proposer des prestations du niveau attendu par les utilisateurs des SGBD commerciaux.

En somme le choix de PostgreSQL comme SGBD pour la réalisation de nos travaux est un choix judicieux et se justifie pleinement au vu de toutes les qualités énumérées plus haut. Pour parvenir à des résultats satisfaisants, il nous appartient également d'opter pour des outils de développement compatibles avec ce SGBD et ayant des qualités irréprochables dans la conception d'une application web.

VIII.1.4. Le Choix du Langage de Conception

Pour la réalisation de nos travaux, nous avons choisi PHP comme langage de conception. En effet, dans ses dernières versions (4 et 5) PHP intègre à peu près tout ce qui se fait dans la conception des sites web dynamiques. De l'accès aux bases de données ou aux annuaires d'entreprises en passant par l'envoi de mail et la sécurisation des transactions bancaires, tout est presque pris en compte pour faciliter la tâche aux développeurs. PHP permet de manipuler facilement des images, de créer des fichier PDF, d'instancier des objets java. Ce langage possède près de trois milles (3000) fonctions permettant de concevoir des variantes d'applications web. Il permet de s'interconnecter à la quasi-totalité des SGBD commerciaux ou libres. PHP prend en charge la plus part des protocoles et des formats (TCP, HTTP, SMTP, LDAP, SNMP, IMAP, POP, SSL, Soap, XSLT, XML...Plusieurs sites et non des moindres ont été conçus avec PHP. On peut citer Wanadoo.fr, Lycos, Free.fr, Tiscali.fr, voilà.fr et bien d'autres. Dans le domaine du e-commerce, PHP fait également parler de lui à travers son utilisation par des sites de grande renommée comme les Editions Eyrolles, Amazone ...L'un des avantages majeur de PHP est sa portabilité. En effet un script PHP codé sous Windows peut être utilisé sous un environnement Unix sans aucune modification. Tout ceci confirme la puissance, la fiabilité et les performances de PHP qui s'est imposé au vu du nombre de sites l'utilisant. Pour revenir à notre SGBD, nous soulignons par ailleurs que PHP accède nativement à PostgreSQL alors que ASP par exemple requiert l'ajout de ODBC.

En sommes, nous pouvons dire sans nous tromper que le choix de ce langage pour la conception de notre application se justifie pleinement.

VIII.1.5. Choix du serveur d'application

Pour gérer les accès concurrents de façon efficace, nous proposons l'utilisation d'un serveur d'application.

Nous prévoyons que notre application soit accessible sur Internet. Cela implique que notre serveur d'application soit un serveur web.

Nous n'allons pas nous attarder sur ce paragraphe étant donné que l'éventail des solutions proposées n'est pas très large. Un serveur web est un élément essentiel dans les architectures des sites web. En effet c'est ce dernier qui est chargé de mettre à la disposition du client les informations du site web. Dans le domaine des serveurs web, il en existe deux (2) qui sont les plus répandus. Il s'agit de : IIS (Internet Information Server) de Microsoft qui occupe environ 22% de la part du marché et de HTTP Server de Apache Software Foundation qui est de nos jours le plus répandu soit près de 70% du marché mondial.

Apache est devenu maintenant un standard :

- Coût nul

- Code source disponible et modifiable permet un développement rapide du serveur, la création de modules spécifiques et une très grande réactivité dans la correction de tout bogue identifié.

- Très grande flexibilité du serveur grâce à sa structure modulaire l'ajout d'un nouveau module permet d'ajouter de nouvelles fonctionnalités. Sa flexibilité combinée à sa stabilité, à ses performances, ainsi qu'à la disponibilité du code source ont fait du logiciel Apache, le serveur WEB le plus populaire sur Internet.

- Le type de matériel qu'il faut pour un serveur Apache sous Linux. - Faibles exigences matérielles.

Apache s'exécute sur n'importe quel type de machine.

Concernant la mémoire : plus il y a de mémoire vive et plus la quantité de donnée en mémoire est importante ce qui a pour conséquence d'accélérer les accès.

Concernant le disque dur : un disque dur rapide permet d'améliorer les performances
d'accès aux données des sites WEB. A noter que dans le cas de sites à grande

audience, il est préférable d'utiliser plusieurs disques de tailles moyennes plutôt qu'un seul disque à grande capacité (un disque dur ne pouvant lire qu'à un seul endroit à la fois).

Concernant la carte réseau : une carte Ethernet 100baseT est préférable à une carte 10baseT (du moins en théorie car il faut encore que votre fournisseur d'accès offre une bande passante suffisante). Si le serveur doit également être connecté à un Intranet local, on peut envisager d'utiliser deux cartes réseaux : une dédiée au réseau interne et l'autre au réseau Internet. Ce qui permet d'augmenter la sécurité et d'éviter que l'encombrement du serveur WEB diminue la bande passante du réseau interne.

Exigence fondamentale : utiliser une machine dédiée.

Exécuter Apache sur une machine dédiée à l'hébergement Internet. Pour assurer une disponibilité permanente des sites hébergés et compte tenu des faibles exigences matérielles d'Apache, il est judicieux d'utiliser une machine spécialement dédiée à Apache et d'éviter le partage des ressources avec d'autres applications.

Nous opterons pour Apache dans la conception de notre application web. En effet Apache est simple d'utilisation et tourne sous n'importe quelle plate-forme. L'organisation de notre système repose sur un environnement client/serveur à trois niveaux. Notre application doit être accessible sur Internet par des postes clients utilisant des navigateurs (Internet explorer, Firefox...).

Le tableau suivant récapitule les choix adoptés.

Nominations

Choix

Architecture

Client serveur (3/3)

langage

PHP

Serveur web

Apache

SGBD

PostgreSQL

VIII.1.7. Infrastructures du SI

Figure 17 : Schéma des infrastructures du SI

Le système d'information met en oeuvre une infrastructure composée de plusieurs machines hétérogènes interconnectées utilisant une zone démilitarisée (DMZ).

Une DMZ est un sous réseau isolé par un pare-feu (firewall). Ce sous réseau contient des machines se situant entre un réseau interne (LAN- postes clients) et un réseau externe (typiquement, Internet).

La DMZ permet à ses machines d'accéder à Internet et/ou de publier des services sur Internet. En cas de compromission d'une machine, l'accès vers le réseau interne sera interdit. Elle est utilisée dans le cadre d'un routage de type NAT, toutes les connexions non redirigées vers les ports définis sont redirigées vers la DMZ.

Fonctionnement :

Lorsque certaines machines du réseau interne ont besoin d'être accessibles de l'extérieur (serveur Web, serveur mail, serveur base de données, etc.), il est souvent nécessaire de créer une nouvelle interface vers un réseau à part, accessible aussi bien du réseau interne que de l'extérieur, sans pour autant risquer de compromettre la sécurité de l'entreprise. On parle ainsi de « zone démilitarisé >> (notée DMZ pour DeMilitarized Zone) pour désigner cette zone isolée hébergeant des applications mises à disposition du public. La DMZ fait ainsi office de « zone tampon >> entre le réseau à protéger et le réseau hostile.

Les serveurs situés dans la DMZ sont appelés « bastions >> en raison de leur position d'avant poste dans le réseau de l'entreprise.

La politique de sécurité mise en oeuvre sur la DMZ est généralement la suivante : - Trafic du réseau externe vers la DMZ autorisé ;

- Trafic du réseau externe vers le réseau interne interdit ;

- Trafic du réseau interne vers la DMZ autorisé ;

- Trafic du réseau interne vers le réseau externe autorisé ;

- Trafic de la DMZ vers le réseau interne interdit ;

- Trafic de la DMZ vers le réseau externe refusé.

La DMZ possède donc un niveau de sécurité intermédiaire, mais son niveau de sécurisation n'est pas suffisant pour y stocker des données critiques pour l'entreprise.

Il est à noter qu'il est possible de mettre en place des DMZ en interne afin de cloisonner le réseau interne selon différents niveaux de protection et ainsi éviter les intrusions venant de l'intérieur.

Dans le souci de sécuriser les ressources de notre système informatique, nous avons choisit de placer le firewall entre le routeur d'accès à Internet la DMZ et le réseau local. Son rôle est de scruter toutes les données qui entrent dans le réseau local et qui en sortent. Il est capable de filtrer les données dans les deux sens. Lorsqu'il détecte un paquet de données qui ne satisfait pas une règle prédéfinie, ce paquet est bloqué (en entrée ou en sortie). Autrement dit, le firewall protège contre les attaques extérieures mais contrôle également le type de connexion que tentent d'effectuer les utilisateurs du réseau local vers l'extérieur.

VIII.2. Cas d'utilisations techniques

Après avoir proposé une architecture technique adaptée à notre système nous pouvons passer à la description des cas d'utilisations techniques.

Un cas d'utilisation technique est une séquence d'actions qui concernent des fonctionnalités purement techniques.

Pour cela, nous allons introduire la notion « d'exploitant » proposé par UML.

Un exploitant est un acteur au sens d'UML, qui agit sur les fonctionnalités techniques du système.

Les exploitants pour notre système sont :

9 L'utilisateur :

C'est toute personne ou tout système qui utilise notre application. Tous les acteurs de la branche fonctionnelle sont des utilisateurs ;

9 Le responsable d'exploitation:

Il est chargé du déploiement et du dépannage de l'application.

Les cas d'utilisation techniques sont identifiés dans le tableau suivant :

Cas d'utilisation

Acteurs

Messages

CUTech1 : Gérer les erreurs

Utilisateur

Emet : erreurs

Responsable
d'exploitation

Reçoit : liste erreurs

CUTech2 : Gérer la sécurité

Utilisateur

Emet : ouverture de session, mot de passe crypté

Responsable
d'exploitation

Reçoit : liste des sessions

ouvertes

Emet : sauvegarde des données

CUTech3: Paramétrer connexion

Responsable
d'exploitation

Emet : Gère les paramètres de connexion aux serveurs SQL

CUTech4 : Utiliser l'aide en ligne

Utilisateur

Reçoit : l'aide en ligne

Figure 18 : Diagramme des cas d'utilisation technique

Description des cas d'utilisations
· GESTION DES ERREURS

CU_Tech 1: Gérer les erreurs

Folio 1/1

Résumé : Permet au responsable d'exploitation de gérer les erreurs et de les solutionner.

Acteurs : Responsable exploitation, Utilisateur, SI

Pré condition : connexion au système et erreurs survenue pendant l'utilisation du système

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Le système enregistre toute erreur survenue dans un fichier

02 Le Responsable exploitation consulte le fichier d'erreurs.

03 Le SI propose au responsable d'exploitation les erreurs.

04 Le Responsable d'exploitation recherche les causes des erreurs.

Le SI propose au responsable d'exploitation un menu de résolution de problèmes liés à sa

recherche.

05

06 Le Responsable d'exploitation choisit l'option lui permettant de résoudre le problème.

07 Le système lui confirme la réussite de l'opération.

08 Le Responsable d'exploitation fait un test.

09 Si le test ne donne pas les résultats escomptés alors on repart au point 04.

10 Si le test est ok le responsable d'exploitation valide.

11 Le responsable ferme la fenêtre.

<Fin >

CU_Tech 2: Gérer les connexions

Folio 1/1

Résumé : Permet au responsable d'exploitation de gérer les sessions et de sauvegarder les données manipulées

Acteurs : Responsable exploitation, Utilisateur, SI

Pré condition : connexion au système et enregistrement de nouvelles données

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Le système enregistre les paramètres de connexion dans un fichier

02 Les actions effectuées par les utilisateurs sont enregistrées dans un fichier.

03 Le Responsable exploitation consulte le fichier des actions si besoin y est.

04 Le système lui demande s'il veut sauvegarder.

05 Sinon l'opération est annulée.

06 Si oui l'opération est sauvegardée.

07 Le système demande au responsable s'il veut continuer.

08 Si oui on repart au point 03.

09 Sinon le responsable d'exploitation ferme la fenêtre.

<Fin >

UTILISER L'AIDE EN LIGNE

CU _Tech3: Utiliser l'aide

Folio 1/1

Résumé : Permet d'offrir une assistance aux utilisateurs pour l'exécution des tâches

Acteurs : Utilisateur, SI

Pré condition : connexion au système

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Le système propose un menu aide.

02 L'utilisateur consulte l'aide pour effectuer les actions désirées.

<Fin >

: String

: DateTime : Date

- Id_Connexion

- Heure_Connexion - Date_Connexion

: void : void : void : void : void : void

+ Creer ()

+ Modifier () + Supprimer () + Rechercher () + Afficher ()

+ Enregistrer ()

Connexion


· GERER LA SECURITE

CU _Tech4: Gérer la sécurité

Folio 1/1

Résumé : Permet de garantir la sécurité des donnés manipulées par les utilisateurs

Acteurs : Responsable d'exploitation, SI

Pré condition : connexion au système

DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL

<Début >

01 Le système propose au responsable de l'exploitation un menu « la gestion de la sécurité ».

02 Le responsable d'exploitant choisit ce menu.

03 Le responsable d'exploitation vérifie si ceux qui utilisent l'application sont ceux qui ont vraiment

les droits nécessaires (confère CU_Tech2 : gérer connexion).

<Fin >

Figure 19 : Diagramme de classe des cas d'utilisation technique

1..*

1..1

: String
: String

- Login

- Mot_Passe

: void : void : void : void : void : void : void

+ Creer ()

+ Modifier ()

+ Supprimer () + Rechercher () + Afficher ()

+ Ouvrir ()

+ Fermer ()

: void : void : void : void : void

+ Creer ()

+ Modifier ()

+ Supprimer () + Rechercher () + Afficher ()

Utilisateur

Session

- Id_Session : String

1..1

Date erreur

- Date erreur : Date

- Heure erreur : TimeSpan

+ Creer () : void

+ Modifier () : void

+ Supprimer () : void
+ Rechercher () : void
+ Afficher () : void

- Code erreur - Message

: Integer : String

0..*

Erreur

 

+ Creer () : void

+ Modifier () : void

+ Supprimer () : void
+ Rechercher () : void
+ Afficher () : void

 
 
 
 
 
 
 

PARTIE III MISE EN OEUVRE

CHAPITRE IX GESTION DU PROJET

IX.1. Introduction

Un projet peut être défini comme étant une séquence d'activités complexes et connectées avec but recherché, l'atteinte d'un objectif fixé. Il s'agit de planifier, organiser et maîtriser tous les aspects de sorte à atteindre les objectifs ; tout ceci devant se réaliser dans un cadre temporel avec un budget bien défini en respectant les spécifications contenues dans un cahier des charges. Un projet est donc une entreprise temporaire visant à créer ou à apporter des reformes à un produit ou service.

Cette définition du projet donne le schéma suivant appelé « triangle COD »

Objectif

Coûts

Délais

Figure 20 : Triangle COD

Le rôle assigné au chef de projet peut se résumer en ces fonctions :

Définition et planification : il s'agit avant le début du projet, de répondre aux questions suivantes : qui ?, Où ?, comment ?.

L'organisation : A ce niveau, il est opéré une orchestration judicieuse des ressources par rapport au plan d'action.

Le contrôle et la terminaison : il s'agit du suivi et de la vérification de l'atteinte des objectifs fixés.

Le leadership : cette fonction concerne la conduite de toutes les actions visant à assurer la motivation de l'équipe pour l'atteinte des résultats escomptés.

IX.2. Coûts de réalisation du projet

La détermination du coût de réalisation de notre projet prendra en compte les éléments suivants :

- Coût de prestation de l'équipe projet ;

- Coût des équipements.

IX.2.1. Méthode COCOMO

Pour l'évaluation du coût de prestation de l'équipe projet, nous utiliserons la méthode COCOMO.

La méthode COnstructive COst MOdel (COCOMO) a été proposée par Barry .W. Boehm en 1981.

En fonction des hypothèses suivantes :

- il est facile à un informaticien d'estimer le nombre de lignes sources ;

- la complexité d'écriture d'un programme est la même quelque soit le langage de programmation.

Boehm propose une méthode basée sur la corrélation entre la taille d'un projet et sa charge. Cette méthode permet d'obtenir la charge de réalisation en mois/Homme et le délai normal recommandé.

Nous avons les formules de calcul suivantes :

Charge en Mois/Homme = a [Kisl]b

Avec : Kisl= kilo instruction source testée

Délai = c [Charge] d

Taille moyenne d'équipe = Charge / Délai

Les paramètres a, b, c et d dépendent de la catégorie du projet. Soit I la taille du projet, on a :

- un projet simple si I < 50 Kisl, spécifications stables, petite équipe ;

- un projet moyen si 50 Kisl <= I < 300 Kisl, spécifications stables, petite équipe ;

- un projet complexe si I >300 Kisl, grande équipe.

Type du projet

Charge en mois/homme

Durée en mois

Simple

C= 3,2 (Kisl)1,05

D= 2,5(C) 0.38

Moyen

C= 3 (Kisl) 1,12

D= 2,5(C) 0.35

Complexe

C= 2,8 (Kisl) 1,2

D= 2,5(C) 0.32

D=2.5 (3,2 (Kisl) 0,38)0.35

D'après ces spécifications, notre projet se révèle de type simple.

En effet, on ne doit pas perdre de vue les « facteurs correcteurs » d'estimation de charge pour le calcul de la charge nette. Ces facteurs peuvent être : fiabilité, complexité, taille de la mémoire, temps d'exécution. Ce qui donne la formule suivante :

Charge nette = Produit (facteurs) x Charge (brute).

IX.2.2. Coût de prestation de l'équipe projet

Le but visé ici est d'évaluer la taille total du projet en nombre de kilo instruction testé. Etant donné que nous avons organisé notre système sous forme de packages, nous définirons pour chaque package sa taille. Pour cela nous nous sommes servis de notre expérience en programmation pour estimer la taille de chaque package comme l'indique le tableau ci-dessous.

package

Taille en nombre
(Kisl)

1

Suivi indicateur

9.5

2

Analyse statistiques

2.5

3

Gestion des publications

2

4

Contrôle et validation

1.5

5

Gestion du système

2.5

Taille totale

23

Comme le préconise la méthode COCOMO, nous obtiendrons ainsi les résultats suivants :

 

Formule

Valeur

Charge en mois/homme

C= 3,2 X (Kisl)1,05

86,09

Durée en mois

D= 2,5 X (C) 0.38

13,59

Taille moyenne d'équipe

Charge / Délai

6

*C=86,09

D'après ces résultats, il faudrait 6 personnes pendant 13 mois pour réaliser le projet.

En effet, une autre réflexion sur ces résultats peut nous amener à proposer la configuration suivante pour l'équipe projet tout en intégrant le facteur durée en mois.

Ressources humaines

Nbre/pers.

Durée/mois

Coût/mois

Total

Chef de projet

1

13

1 500 000

19 500 000

DBA

1

13

825 000

10 725 000

Développeur

2

8

500 000

8 000 000

Spécialiste serveur d'application

1

3,5

1 500 000

5 250 000

Spécialiste systèmes et réseaux

1

1

1 500 000

1 500 000

Ensemble prestation

44 975 000

IX.2.3. Coût des équipements

Les orientations techniques de développement de la base de données et de l'application nous ont permis de définir une architecture logicielle et matérielle.

En effet cette architecture matérielle et logicielle nous permet de proposer et d'évaluer les équipements ci-après.

Description

Qté

Coût/unité

Coût/total

Observations

Serveurs HP ProLiant ML370 G5

2

5 000 000

10 000 000

2 machines sont

nécessaires pour assurer un service continu en cas de panne

- Processeur Intel® Xeon® 5150

bicoeur à 2,66 GHz

- RAM 64 Go

- Contrôleur Smart Array P400 avec

512 Mo de mémoire cache en écriture protégée par batterie (RAID 0/1/5/6)

Onduleur de puissance

1

3 500 000

3 500 000

Obligatoire, le site

Internet doit fonctionner 24H/24

Routeur CISCO

1

2 500 000

2 500 000

 

Installation de la liaison spécialisée

1

1 000 000

1 000 000

 

CISCO Pix Firewall

1

1 500 000

1 500 000

 

Switch CISCO 24 ports

2

900 000

900 000

 

TOTAL

19 400 000

 

Le tableau ci-dessous nous donne le coût total de notre projet.

RUBRIQUE

COUT en FCFA

Prestation équipe projet

44

975

000

Equipement à acquérir

19

400

000

COUT TOTAL PROJET

64

375

000

IX.3. Planification du projet

La planification d'un projet comporte deux aspects, marqués par l'utilisation de deux techniques complémentaires : la technique PERT et la technique GANTT.

En premier lieu, indépendamment de toute affectation, on prend en compte les caractéristiques de chacun des éléments résultant d'un découpage du projet. On part ainsi d'une liste de tâches et de la durée estimée de chacune d'elles. On commence la planification par une réflexion sur les contraintes d'ordonnancement de ces tâches et sur les possibilités de parallélisme. La technique PERT permet de calculer la durée minimum du projet, ainsi que les temps d'attente éventuels entre deux tâches.

Dans un second temps, il s'agit d'établir un calendrier de travail. La durée minimum obtenue précédemment est à rapprocher du délai normal ou raisonnable proposées par certaines méthodes d'estimations des charges. On utilise ici le diagramme de GANTT. Pour cela, il faut faire une hypothèse sur les ressources dont on disposera et parfois, prendre en compte les contraintes de disponibilité de ces ressources. On peut établir plusieurs scénarios qui correspondent à différentes hypothèses : le diagramme aide à décider quel est le scénario souhaitable.

Nous utiliserons le logiciel Ms Project à cet effet. Ce qui nous a permis d'avoir le planning ci-dessous.

IX.4. Pilotage du projet

Comme nous l'avons signifié précédemment, nous nous servirons du logiciel Ms Projet pour le pilotage du projet. Il s'agira d'entreprendre les actions suivantes :

- mesurer l'état d'avancement ;

- mesurer ce qui a été consommé ;

- comparer les écarts entre les réalisations et les prévisions ;

- expliquer les écarts ;

- proposer les actions correctives.

Ces informations constituent le tableau de bord pour le groupe de travail. Elles interviennent à deux niveaux : le suivi individuel et le suivi du projet.

IX.5. Dimension qualité

La qualité est l'ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites (NF ISO 8402).

Pour la maîtrise de la qualité, nous avons défini un cycle de vie qui facilite la gestion de projet et permet de suivre la qualité pas à pas : le langage de modélisation UML associés à l'outil de modélisation le rational rose.

IX.6.La gestion des risques

Le risque est une possibilité qu'un projet ne s'exécute pas conformément aux prévisions des dates d'achèvement, aux prévisions de coût, aux prévisions de spécifications. La gestion des risques a pour objectif de minimiser les risques qui peuvent conduire à un échec du projet, et de maximiser les chances de succès.

Pour cela, nous avons prévu l'utilisation d'une check-list dès la définition du projet afin de déceler au plus tôt les risques pouvant conduire à l'échec. En outre, l'analyse MOFF (Menances-Opportunités-Forces-Faiblesses) est une méthode pour identifier les forces et les faiblesses, et pour examiner les opportunités et les menaces auxquelles fait face une entité. Elle fournit un cadre pour identifier et focaliser les analyses sur les aspects significatifs lorsqu'il s'agit de traiter des situations complexes dans un temps limité.

CHAPITRE X POLITIQUE DE SECURITE

Une politique de sécurité informatique est un plan d'actions définies pour maintenir un certain niveau de sécurité. Elle reflète la vision stratégique de la direction de l'organisme (PME, PMI, industrie, administration, état, unions d'états ...) .

L'objectif de la sécurité des systèmes d'information est de garantir qu'aucun préjudice ne puisse mettre en péril la pérennité de l'entreprise. Cela consiste à diminuer la probabilité de voir des menaces se concrétiser, à limiter les atteintes ou dysfonctionnements induits, et à permettre le retour à un fonctionnement normal à des coûts et des délais acceptables en cas de sinistre.

X.1. La sécurité préventive

Il s'agit de proposer des mesures à prendre afin d'éviter toutes causes de dysfonctionnement du système.

X.1.1. Protection des équipements

Il s'agit là d'empêcher toute entrée non autorisée dans les différentes salles abritant les équipements.

Pour cela, nous proposons les méthodes suivantes :

- la fermeture des portes et fenêtres ;

- l'accès à la salle doit être conditionné par la présentation de badge ;

- la mise en place d'un système d'alerte en cas de violation des conditions d'accès définies.

X.1.2. Protection contre les virus informatiques

Pour cela, nous préconisons l'installation d'antivirus efficace sur tous les postes de travail. Nous recommandons leur mise à jour régulière pour éviter que ces antivirus ne soient dépassés.

X.1.3. Protection contre les intrusions

Il s'agit là de mettre en place un système qui gère les accès au réseau. Pour cela, nous préconisons la configuration d'un firewall.

X.1.4. Protection contre les catastrophes

Vu la sensibilité du système et l'importance des données stockées, il doit être à l'abri de toute intempérie et des incendies.

Pour cela nous proposons que les salles abritant les équipements soient situées sur des zones dont le risque d'inondations est très faible.

Nous proposons que des sauvegardes soient effectuées régulièrement et qu'elles soient conservées dans des sites différents.

Nous souhaitons qu'il y ait des extincteurs et des détecteurs de fumées qui soient installés dans les locaux, et des tests de sauvetage se fassent régulièrement.

X.2. Politique de secours et plan de continuité d'activité

Si malgré les moyens mis en place pour contrecarrer tout problème de disfonctionnement du système un problème survenait, nous proposons la politique de sauvetage suivante :

X.2.1. L'infection d'une machine par un virus

Si une machine est infectée, il faut isoler cette machine du réseau avant de commencer le traitement de celle-ci.

X.2.3. Plantage du logiciel

En cas de plantage du logiciel, il faudra relancer l'exécution (confère besoins techniques gestion des erreurs).

Au cas ou le plantage persiste, nous proposons de configurer le poste de travail de l'administrateur en serveur.

X.2.3. Panne électrique

En plus de l'utilisation d'onduleurs ayant une grande autonomie nous recommandons d'utiliser un groupe électrogène pour prendre le relais au cas ou la coupure d'électricité persiste.

CHAPITRE XI DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE

Le dispositif proposé ci-après décrit l'organigramme à mettre en place et les moyens humaines et matériels à mobiliser, pour :

- Assurer le bon fonctionnement technique de la base de données et du site internet. Il s'agit ici de proposer un dispositif apte à fournir un service permanent, performant, durable et de qualité, permettant de garantir le fonctionnement technique du système informatique 24H/24 et tous les jours de l'année. En effet, un site Internet doit être accessible en permanence sous peine de voir son audience diminuer et son utilisation progressivement abandonnée.

- Exercer les différentes activités décrites au niveau des spécifications fonctionnelles, notamment celles dévolues à la cellule suivi/évaluation du SP/CPSA, qui joue un rôle très important au niveau de l'administration du contenu de la base de données et du site Internet.

Concernant l'administration du contenu de la base de données, celle-ci est assurée par le SP/CPSA à travers sa cellule suivi/évaluation.

Concernant l'administration technique de la base de données et du site Internet, deux options sont a envisagées :

- La gestion en interne d'un serveur WEB et d'un serveur de base de données qui nécessite le recrutement d'un personnel spécialisé, l'acquisition de matériels spécifiques et la mise en place de procédures informatiques adaptées ;

- L'hébergement de la base de données et du site Internet par une société privée qui assurerait ce service moyennement le paiement d'une redevance mensuelle.

Administration technique du site

Les deux options possibles sont étudiées en comparant, pour chaque option, le coût des équipements nécessaire, le budget de fonctionnement mensuel, la qualité du service fourni la performance et les responsabilités.

Option 1 : Gestion interne de l'administration technique

La gestion en interne de l'administration technique de la base, par le SP/CPSA ou par la structure qui sera chargée à l'avenir d'administrer ce site, suppose la mise en place d'une structure chargée de l'informatique distincte de la cellule suivi/évaluation au sein du SP/CPSA. Cette structure doit disposer de moyens qui lui sont propres et qui ne font pas partie de l'équipement de la cellule. Ces moyens sont décrits ci-après :

Equipement à acquérir

Description

Qté

Coût/unité

Coût/total

Observations

Serveurs HP ProLiant ML370 G5

2

5 000 000

10 000 000

2 machines sont nécessaires pour assurer un service continu en cas de panne

- Processeur Intel® Xeon® 5150

bicoeur à 2,66 GHz

- RAM 64 Go

- Contrôleur Smart Array P400 avec

512 Mo de mémoire cache en écriture protégée par batterie (RAID 0/1/5/6)

Onduleur de puissance

1

3 500 000

3 500 000

Obligatoire, le site Internet doit fonctionner 24H/24

Routeur CISCO

1

2 500 000

2 500 000

 

Installation de la liaison spécialisée

1

1 000 000

1 000 000

 

Firewall

1

1 500 000

1 500 000

 

Switch CISCO

2

900 000

900 000

 

TOTAL

19 400 000

 

Coût du fonctionnement mensuel

Description

Coût estimé
en FCFA

Observations

Salaire d'un ingénieur informaticien, spécialiste réseau et administration de base de données et de site Internet

400 000

Un ingénieur risque de ne pas suffire car le site doit fonctionner en permanence. Risque de panne

pendant les congés et les week-end.

Redevance ligne spécialisée

300 000

 

Electricité

1 000 000

Les serveurs fonctionnent 24H/24

Contrat de maintenance

2 000 000

Obligatoire

TOTAL

3 700 000

 

Le coût de fonctionnement annuel est donc estimé à 44 400 000 F CFA

Qualité du service fourni

Le risque d'arrêt prolongé du serveur, et donc du site Internet, est élevé pendant les absences de l'ingénieur informatique (congés, week-end, jours fériés). Par ailleurs, le profil de cet ingénieur, spécialiste de l'administration de bases de données et de site Internet, est recherché sur le marché du travail. Outre le fait que cette personne sera difficile à recruter, un turn-over important est à craindre. Le risque de ne pas avoir d'informaticien est donc important, augmentant ainsi le risque d'arrêts fréquents et prolongés du serveur à certaines périodes, et donc du site Internet. Le recrutement d'un deuxième informaticien diminue les risques évoqués ci-dessus mais occasionne un coût de fonctionnement supplémentaire important.

Performances

Avec cette solution, les mises à jour de la base de données se font via le réseau local. Cette solution est donc plus performante pour la mise à jour des données effectuées par la cellule. Elle n'a en revanche aucun impact sur les mises à jour effectuées directement par les producteurs de données primaires et les points focaux.

Responsabilité

La structure qui assure l'administration technique est responsable de la qualité du service fourni. Elle doit donc assurer le remplacement des équipements quand ceux-ci deviennent obsolètes. Elle doit donc prévoir le coût de la mise à niveau des matériels et des logiciels dans son budget annuel. Le non remplacement des équipements risque de provoquer l'arrêt du fonctionnement du site.

Option 2 : Hébergement du site par une société spécialisée

La société qui réalise la base de données et le site Internet doit être chargée de son hébergement. Cette disposition responsabilise un seul intervenant en cas de panne ou de dysfonctionnement. De plus, la société qui développe le système est toujours la mieux apte à le faire fonctionner car la configuration informatique utilisée pour le fonctionnement du système est la même que celle avec lequel il est testé.

Dans sa proposition technique, la société présentera son organisation et les moyens dont elle dispose en personnel et en matériels pour assurer ce service convenablement.

La base de données et le site Internet sont la propriété du SP/CPSA. L'ensemble est protégé par une clause de Copyright mentionnée sur la page d'accueil du site. Le SP/CPSA ou l'organisme qui prendra sa relève se réservant le droit de changer d'hébergement ou d'héberger lui-même le site à tout moment, la société exposera les conditions et les modalités de transfert de la base de données et du site Internet vers une autre entité.

Afin de faciliter le transfert, il est proposé que la base de données et le site Internet soient stockés sur une machine dédiée qui sera la propriété du SP/CPSA, puis de l'organisation qui prendra sa relève. Cette machine sera située chez l'hébergeur et placée sous sa responsabilité. Elle contiendra tous les logiciels et outils nécessaires au bon fonctionnement du système. Dans sa proposition, le soumissionnaire décrira les matériels et logiciels qui sont nécessaires. Il aura pour obligation de fournir cet équipement dans l'hypothèse où sa proposition serait retenue.

Equipement à acquérir

Description

Coût estimé en
FCFA

Matériel et logiciels préconisés par

l'hébergeur qui sont les propriétés du SP/CPSA

19 400 000

Coût du fonctionnement mensuel

Description

Coût estimé en
FCFA/mois

Observation

Coût de l'hébergement comprenant le personnel mis à disposition, les locaux aménagés, certains équipements, électricité, la location de la ligne spécialisée, la maintenance des machines

Entre 50 000 et 100 000 selon les clauses prévues au contrat de service

Cette fourchette a été communiquée par plusieurs sociétés offrant ce service à

Ouagadougou

Connexion à Internet par mois

300 000

 

CONCLUSION GENERALE

Les principaux utilisateurs et bénéficiaires de ce système sont le secrétariat permanant à la coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA), les structures étatiques du secteur rural (DEP des 3 ministères du secteur rural), les structures nationales de recherche et de statistique, les partenaires techniques et financiers, les organisations paysannes du Burkina Faso qui doivent trouver dans cette base de données et sur ce site Internet toute une gamme d'informations utiles à leur travail quotidien.

La base de données comprendra des informations concernant les indicateurs sur le développement rural au sens large (agriculture, élevage, pêche, forêt, artisanat lié à l'agriculture). Elle devra permettre une présentation des données par région, province, et genre.

La base de données doit constituer un bien commun procurant à l'ensemble des acteurs concernés une base de travail collective destinée a améliorer l'organisation des échanges d'informations et des synergies entre les départements ministères du secteur rural et d'autres intervenants.

Le SP/CPSA, dont la mission n'est pas de collecter toutes les données sur l'agriculture, l'hydraulique, l'environnement et cadre de vie, les ressources animales, ne peut pas se substituer aux autres département ministériels et organismes de l'Etat dans leurs missions de collecte dans le cadre de leurs activités quotidiennes.

De ce fait, la base de données met en commun des données pertinentes rassemblées par divers organismes étatique et non étatique.

La base de données ne concerne pas les informations considérées comme propres à chaque organisme et qui ne peuvent faire l'objet de diffusion. De ce fait, le système comptable, la paie, la facturation, la gestion des organismes en général ne font pas partie du champ d'étude de la base de données. Celle-ci ne comprendra que des données susceptibles d'être échangées entre les différents acteurs. Seront uniquement concernées par la base de données des informations qui peuvent être mises à la disposition du grand public ou d'un public restreint sous certaines conditions.






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