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Pratiques étudiantes et vécu de l'espace universitaire: le cas des campus de Tunis et de Manouba

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par Dhaher Najem
Université de Tunis - Diplôme d'études approfondies en urbanisme  2005
  

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CONCLUSION:

En ce qui concerne les étudiants, on ne doit pas prendre pour argent comptant leur pur et simple assimilation à la jeunesse en général. Il est certain que le fait d'être étudiant ne signifie plus à définir un statut social

En est-il comme ça en Tunisie? Mais au delà, on voit se former des groupes étudiants qui s'affirment fortement comme tel et développent une sociabilité spécifique. Mais ces groupes ne se ressemblent pas, ne se forment pas de la même façon, ne développent pas la même sociabilité et ne peuvent servir de milieu de référence pour les autres étudiants.

Pour les étudiants, la frontière entre activités de loisirs et heures d'études n'est pas nette et délimitée du moins d'après les résultats de notre enquête: les loisirs sont en prises sur le quotidien, tout autant que le temps passé aux études.

Le sexe, le lieu de résidence, le type d'études Suivies, l'état matrimonial et probablement d'autres facteurs définissent les grands reliefs des emplois du temps quotidiens des étudiants.

La vie étudiante n'est pas seulement caractérisée par le temps passé à l'intérieur du site universitaire, mais elle l'est aussi par un temps considérable investi à l'extérieur de cet espace (temps de transport, temps des loisirs en ville..) et qui influe beaucoup sur la vie en campus des étudiants.

Le type d'espace universitaire module les rapports des étudiants à leur site en ce qui concerne les pratiques, la flexibilité d'usage de l'espace universitaire et le temps passé sur le site.

Au delà de la vie étudiante, cette recherche menée conjointement au campus de Tunis et au campus de Manouba renseigne d'une part sur les dangers que représente l'isolement spatial. Cet isolement favorise-t-il le repli et entraîne-t-il la difficulté interne et externe à l'échange et à la socialisation? , c'est du moins ce qu'on observe clairement sur le campus de Manouba.

Pouvons-nous donc dire maintenant que les campus objet de notre étude sont des espaces qui organisent une importante mobilité? Je crois qu'à ce stade de recherche on ne peut pas impulse un jugement, sera-t-il possible dans le cadre d'une thèse?

Pour la plupart des étudiants ces campus apparaissent plutôt comme des lieux de passage sans ancrage surtout pour ceux qui ne résident pas sur le site. Ils sont pris dans des trajets rythmés par le temps des études (comme on a vu ça lors de notre analyse).

Ainsi pouvons-nous dire que l'expérience étudiante se structure moins autour de l'espace que du métier étudiant ? Ce qui ressort de notre recherche c'est que Le rapport à l'espace reste secondaire devant le rapport aux études.

Notre investigation nous a conduit à nous poser la question de savoir si l'intégration de l'université à la ville ne dépend-t-elle pas en premier lieu d'une proximité spatiale des sites universitaires à la ville ? Il parait que la situation de l'université dans la ville comme c'est le cas du campus de Tunis peut favoriser l'intégration des étudiants. Mais cette proximité s'avère ne pas être, à elle seule, suffisante.

Doit-elle être accompagnée d'autres fonctions destinées aux usagers du site universitaire?

A la lumière des résultats de notre travail centré sur les modes de vie étudiante, la question de l'intégration des étudiants dans le système urbain passe probablement par l'intégration de l'université à la ville qui semble-t-il devoir être posé en terme de relations sociales et spatiales comme dit GIDDENS " autonomes et interdépendantes

Mais, si la question de l'intégration de l'université à la ville engage bien notre réflexion sur l'analyse des espaces concernés de leur vécu et de leur qualité sociale et urbanistique, elle ne peut se résumer à une stratégie de localisation.

Pensés et organisés pour favoriser l'acquisition des connaissances et faciliter le travail; il parait que ces espaces satisfont mal la promotion à une réussite sociale.

Les étudiants tunisois et surtout ceux des deux sites étudiés sont dans la ville: leurs pratiques montrent d'après les résultats de notre enquête et de nos entretiens qu'ils font probablement un usage "intensif" de la ville, mais pas de l'université qui reste apparemment marquée par sa fonction première d'enseignement.

Ainsi, faut-il penser aux modalités pratiques du "va-et-vient" des usagers de l'université entre celle-ci et la ville? Et s'agit-il d'analyser l'effet l'isolement spatial et social sur les formes d'intégration et de sociabilité des étudiants?

PROJET DE THESE

Comme il a été vu à l'exposé de la recherche, l'essentiel de la méthodologie a été axée sur des enquêtes sur le terrain.

A partir de l'étude des modes de vie des étudiants on va tenter de savoir ce que représente la ville pour les étudiants et comment ces derniers accèdent à l'urbanité à travers cette connaissance de la ville.

C'est donc l'intégration de l'université dans l'espace urbain qui est en jeu, avec les potentialités qu'elle ouvre à la ville et à la vie étudiante.

Le champ d'étude parait vierge en Tunisie, d'où tout son intérêt.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote