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Contrôle de gestion et performances des partis politiques

( Télécharger le fichier original )
par Augustin GNENATY
Université internationale d'Agadir - Master en finance contrôle de gestion 2012
  

Disponible en mode multipage

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REMERCIEMENTS

J'aimerais remercier tout d'abord mes très chers parents, mes soeurs et mes amis qui sont une source d'affection, d'amour et de soutien.

J'aimerais aussi exprimer toute ma gratitude aux personnes qui m'ont aidé, soutenu et contribué à l'aboutissement de mon mémoire. En particulier, j'adresse des remerciements appuyés à:

· Mr Ahmed Talai, mon encadrant pour sa disponibilité et ses conseils.

· Mr Jean Claude Kouadio, Mr Jean Gervais Bonon et Mr Kouakou Adrien pour leurs disponibilités, leurs précieuses informations et leurs soutiens.

Mes plus vifs remerciements s'adressent aussi à tout le cadre professoral et administratif de l'ISIAM.

Mes remerciements vont enfin à toute personne qui a contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce mémoire.

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION.........................................................................................5

PREMIERE PARTIE: PARTIE CONCEPTUELLE 6

CHAPITRE I : Organisation et performance des Partis politiques 6

Section 1 : Fonctionnement et organisation des Partis politiques 6

I. Le statut du parti 6

II. Les bases de regroupement 6

A. La structure territoriale 7

B. La structure sectorielle 7

C. La structure électorale 7

D. Exemple de structurations du leadership 8

E. Organigramme du parti qui explique sa structure 10

III. Les règlements et mécanismes de l'organisation dans le parti 11

A. Outils d'organisation 11

Section 2: Performance des Partis politiques 14

I. Objectifs des partis politiques 14

II. Missions des partis politiques 14

CHAPITRE II : Contrôle de gestion des partis politiques 16

Section 1: Financement des partis politiques 16

I. Les sources de financement des partis politiques 16

II. Les limitations 17

III. Les mécanismes de contrôle 17

Section 2 : Outils de contrôle de gestion des partis politiques 18

I. Comptabilité générale (cas du Maroc) 18

A. Notions générales 18

1. Glossaires 18

2. Cadre général 18

3. Organisation de la comptabilité 18

4. Etats de synthèse 19

5. Règles comptables 19

6. Règles de comptabilisation et d'évaluation 19

B. Dispositions particulières de tenue de la comptabilité 21

1. Organisation de la comptabilité 21

II. Suivi des budgets en termes d'efficience 22

1. Définition 22

2. Objectifs 22

3. Fonctionnement 22

a) Anticipation-élaboration 22

b) Diffusion-Explication 23

c) Pilotage par l'Analyse des écarts 23

d) Bilan-évaluation des réalisations 24

4. Suivi et contrôle du budget 24

III. Tableau de bord en termes d'évaluation de la performance 24

1. Définition 24

2. Utilités 25

3. Les quatre axes du tableau de bord 26

a) Apprentissage organisationnel et croissance 26

b) Processus internes 26

c) Militants 27

4. Implantation du tableau de bord 28

5. Le succès de la méthode du Tableau de bord 28

6. Le suivi de l'implantation du tableau de bord 29

DEUXIEME PARTIE: PARTIE PRATIQUE 30

CHAPITRE I: Présentation du Front Populaire Ivoirien (FPI) 30

I. Historique du parti 30

II. Les statuts et règlements intérieurs du FPI 30

III. Les idéaux du FPI : Une vision, le projet de société 32

IV. Les principes du FPI : Concept de la Refondation 34

CHAPITRE II : Contrôle de gestion du FPI 36

CONCLUSION 37

BIBLIOGRAPHIE 38

ANNEXES 39

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Exemple d'organigramme de parti qui explique sa structure...........................10

Figure 2: Exemple d'organigramme de communication...............................................12

INTRODUCTION

Selon ROBERT ANTHONY, le contrôle de gestion peut être décrit comme « le processus par lequel les dirigeants s'assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de l'organisation ». Ainsi, il faut comprendre le contrôle au sens de maîtrise et non de surveillance.

Au regard de ce qui précède, nous pouvons évidemment étendre le champ d'action du contrôle de gestion au sein des partis politiques qui sont des organisations bien structurées. Personne ne peut ignorer l'importance de l'argent en politique, les partis politiques ont besoin de toujours plus de ressources pour le financement de leur fonctionnement au quotidien et des campagnes électorales. Des scandales, dont les médias ont largement fait l'écho et qui ont donné lieu à des enquêtes judiciaires, ont ouvert les yeux de l'opinion publique sur le problème de la gestion opaque des ressources des partis politiques. Ces scandales, s'ils n'ont pas affaibli l'importance des partis politiques en tant que soutiens de la démocratie et de la bonne gouvernance nous amènent à se poser la question suivante : le contrôle de gestion peut-il être un moyen de bonne gouvernance au sein des partis politiques ?

Grâce à des analyses personnelles, celles des spécialistes, des interviews, des documents liés à cette problématique, nous essayerons de connaitre tout d'abord le fonctionnement, l'organisation des partis politiques et leurs performances. Ensuite expliquer la notion de contrôle de gestion et identifier les outils de contrôle de gestion à mettre en place au sein des partis politiques. Et enfin proposer un cas pratique de parti politique ayant en son sein un contrôle de gestion.

Cependant l'objectif recherché par ce mémoire de fin d'études est la promotion de la bonne gouvernance comme mode de fonctionnement dans notre société africaine. Etant considéré comme l'un des continents les plus riches par son sous-sol, ses terres fertiles et son climat, l'Afrique est de plus en plus misérable et est confronté à de nombreux maux comme les guerres, les famines, la corruption qui sont causés par la mauvaise gouvernance. Si on se réfère à la définition de la bonne gouvernance proposée par les Nations Unies qui en résume les composantes et les principaux aspects, comme « une approche participative de gouvernement et de gestion des affaires publiques, basée sur la mobilisation des acteurs politiques, économiques et sociaux, du secteur public ou privé ainsi que la société civile, dans le but de garantir le bien-être durable de tous les citoyens ». On peut donc en déduire qu'il existe une relation entre la bonne gouvernance et le développement, ainsi qu'un accord international sur la nécessité d'améliorer le niveau global de la gouvernance comme fin ultime et principal moyen pour un développement durable.

PREMIERE PARTIE: PARTIE CONCEPTUELLE

CHAPITRE I : Organisation et performance des Partis politiques

Section 1 : Fonctionnement et organisation des Partis politiques

Un parti politique est un ensemble de personnes qui partage la même idéologie et s'associe en vue d'atteindre des intérêts politiques communs.

Le fonctionnement et l'organisation est la manière qu'un parti politique s'organise et se structure pour donner l'occasion à ses membres et ses partisans de travailler ensemble en vue d'atteindre un objectif commun. Dans les différentes structures du parti, ils peuvent prendre des décisions, donner des opinions, transmettre les idées, les objectifs et les projets aux militants et au peuple.

L'assise d'un parti politique est liée à son fonctionnement et à son organisation interne.

I. Le statut du parti

Le statut est l'ensemble des orientations idéologiques, des objectifs, des principes et mécanismes du parti politique. De plus il permet de définir les conditions d'éligibilité des membres, classifier les positions de direction, expliquer les méthodes de sélection des leaders et établir des commissions dans les domaines tels que le développement politique, la finance et la communication.

Il est important que les membres comprennent et connaissent le statut du parti pour mieux participer à l'oeuvre du parti.

II. Les bases de regroupement

Un parti politique se structure de différentes manières en fonction de son idéologie, son histoire, des secteurs sociaux, des cultures présentes dans le pays et d'autres facteurs qui permettent de définir les intérêts et le sens du parti. Les critères permanents les plus importants dans l'organisation interne du parti politique sont:

· La division administrative et politique du parti qui est axée sur l'organisation territoriale du pays à tous les niveaux (départemental, communal et section communale)

· Les secteurs sociaux et culturels qui rendent plus proche certains membres du parti

De plus nous avons des structures non permanentes autour des élections.

A. La structure territoriale

La structure territoriale permet de connaitre la décentralisation du pays ou la répartition des habitants sur le territoire. Le parti politique peut avoir des différentes représentations administratives et politiques à tous les niveaux du pays (national, départemental, communal et section communale). De plus il faut savoir que la structure territoriale est liée à la division électorale du pays. Mieux encore en cas de problèmes dans une zone, les responsables du parti de cette zone ont la possibilité de créer un comité afin de trouver des solutions à ce problème.

B. La structure sectorielle

Le parti politique se structure en comités où les membres partagent des intérêts communs et ont le même langage afin de peser tout d'abord sur la politique du parti et ensuite du pays. On peut avoir différents secteurs au sein du parti (les professionnels, les commerçants, les jeunes les femmes).

C. La structure électorale

Pendant les échéances électorales, les partis politiques créent des organes chargés de travailler sur les opérations électorales. De plus dans cette structure électorale, nous avons des comités chargés aussi d'organiser les actions du parti et des candidats désignés. Il faut savoir que cette structure électorale n'est pas permanente parce qu'elle est centrée sur les élections. Mais il serait judicieux de la prendre en considération.

D. Exemple de structurations du leadership

Pour une bonne organisation, un parti politique doit disposer d'un ensemble de structures. Les structures sont: le Congrès national et les comités (Exécutif, Départemental, Communal, Section communale). Ces structures sont des organes de direction à tous les niveaux du parti. De plus les dirigeants de ces structures sont élus ou nommés pour jouer un rôle prépondérant dans la direction du parti. Chaque dirigeant possède une feuille de route précise en vue d'atteindre la mission fixée par le parti.

Mieux encore au niveau des comités, les responsables conjuguent aussi leurs actions en vue d'atteindre la mission du parti. Les postes de responsabilité et les rôles au sein des comités peuvent être:

Président(e)

- Diriger le siège du parti politique

- Offrir des objectifs en rapport avec le recrutement des militants

- Encourager la participation des élus

- Effectuer l'alliance entre les branches voisines

- Faciliter la prise de décisions

- Assumer la responsabilité pour la réussite au niveau financier et politique

- Reconnaitre et utiliser l'ingéniosité des militants

Vice-président(e)

- Offrir son aide et son soutien au président

- Agir en qualité de président en cas de force majeure

- Présider les sous-commissions

- Diriger les appels sociaux vers les groupes sociaux

Secrétaire

- Organiser les lieux pour les réunions du parti

- Prendre des notes pendant les réunions

- Produire les rapports des différentes réunions

- Consulter le président sur le calendrier des réunions

- Préparer des rapports et des documents qui seront présentés pendant les réunions

- Collaborer avec le trésorier pour l'élaboration du rapport sur les finances

- Informer les militants sur le calendrier des futures réunions

- Enregistrer les participants aux différentes réunions du parti

- Collaborer avec le trésorier pour prendre les cotisations des militants

- Actualiser les listes des membres

Trésorier

- Etablir le budget du parti politique et assurer le paiement des coûts

- Assumer la responsabilité de la gestion des finances du parti

- Effectuer l'assemblage des cotisations avec le secrétaire du parti

- Effectuer une relation avec le trésorier de la division électorale

- Collaborer avec le secrétaire pour l'élaboration du rapport financier

Nous pouvons avoir d'autres postes de responsabilité dans la direction d'un parti. En effet les postes de responsabilité peuvent être au niveau de la communication, de la finance, de la formation et du recrutement des partisans.

E. Organigramme du parti qui explique sa structure

Commission Sectorielle Communale dans chaque SC

Commission Sectorielle Communale pour le Secteur

Commission Communale dans chaque commune

(1 délégué de chaque SC)

Commission Départementale dans chaque Département

(1 délégué de chaque commune)

Conseil Exécutif

Président/Secrétaire général

Vice président, Trésorier, Secrétaire

Secrétaire pour les différents groupes sectoriels

Assemblée générale ou le congrès national

(Délégué du pays)

Commission Sectorielle

Représentant des différents Départements

Commission Communale pour le secteur (1 délégué de chaque SC)

Commission Département pour le secteur (1 délégué de chaque commune)

Commission Territoriale

(1 Représentant de chaque Département)

PARTIFigure 1. Exemple d'organigramme de parti qui explique sa structure1(*)

III. Les règlements et mécanismes de l'organisation dans le parti

Pour un bon fonctionnement, un parti politique doit donner des tâches et des fonctions à ses membres. Cette manière de s'organiser au sein du parti politique permet la stabilité et le succès dans les actions du parti. Tous les membres et partisans doivent connaitre leurs devoirs leurs responsabilités et même leurs positions dans les systèmes de communication du parti.

Un parti politique doit disposer d'outils de communication à tous les niveaux du pays. En effet en tant que représentants d'un parti, les responsables locaux doivent disposer de bonnes informations régulières des leaders du parti.

Il est utile d'avoir une communication verbale mais elle est insuffisante dans la mesure où elle ne peut pas être conservée et ne laisse aucune trace. Afin d'être mieux organiser, le parti doit aussi avoir recours à des outils de communication écrite pour avoir des archives.

A. Outils d'organisation

Toutes les structures au sein d'un parti politique doivent disposer de moyens d'organisation performants. Les organigrammes donnent des explications claires sur les rapports entre les éléments des différentes structures au sein du parti.

1. Organigramme de communication

L'efficacité d'une communication se situe au niveau du développement des rapports de transmission des informations au sein du parti. Les dirigeants et les membres à tous les différents niveaux du parti doivent avoir des informations complètes sur les personnes avec lesquelles ils échangent régulièrement et qui leurs fournissent des informations.

Grâce aux organigrammes, les dirigeants et les membres à tous les différents niveaux du parti sont liés à d'autres dirigeants et membres afin de recevoir et transmettre les informations.

Direction Nationale

(Nom)

Secrétaire Générale

Responsable Section Comm.

(Nom)

Contact:

Responsable Section Comm.

(Nom)

Contact:

Responsable Section Comm.

(Nom)

Contact:

Responsable Section Comm.

(Nom)

Contact:

Responsable Section Comm.

(Nom)

Contact:

Responsable Section Comm.

(Nom)

Contact:

Responsable Commune 2

(Nom)

Responsable Commune 1

(Nom)

Responsable Département Nord

(Nom)

S.G. Adjoint Communication Interne

(Nom)

Responsable Commune 3

(Nom)

Figure 2. Exemple d'organigramme de communication2(*)

2. Liste des membres

Pour bien fonctionner, un parti politique doit disposer d'une liste de tous ses partisans présents dans le pays. Les listes doivent être organisées et actualisées régulièrement pour une utilisation future au niveau des oeuvres du parti.

De plus il est important que le parti politique connaisse les forces et les faiblesses de ses militants pour ensuite mieux les motiver. Les militants ont les aptitudes nécessaires afin de faire progresser le parti et atteindre les objectifs fixés.

Les listes des partisans doivent être actualisées régulièrement et être confidentiel.

3. Organisation de réunions

Les réunions doivent être bien organisées afin qu'elles soient performantes. De plus il est important que les réunions essayent de connaitre tout d'abord les difficultés rencontrées sur le plan politique et ensuite proposer des solutions.

Il existe une multitude de recommandations afin d'avoir des réunions performantes. Nous pouvons citer quelques unes:

· Fixer une date, une heure et le lieu de la réunion le plus tôt possible

· Informer les participants sur le thème de la réunion

· Le secrétaire doit faire un rapport sur la réunion

· Donner la parole à tous les participants de la réunion

· Les participants doivent partager les coûts de la réunion

Section 2: Performance des Partis politiques

La performance des partis politiques est le fait d'atteindre d'une manière pertinente les objectifs et les missions fixés. Mieux encore, c'est l'assemblage entre l'efficacité et l'efficience.

I. Objectifs des partis politiques

Selon la Loi tunisienne sur l'organisation des partis politiques datant du 3 mai 1988 essaye de donner dans son article premier la définition des partis politiques. En effet l'article stipule que « le parti politique est l'organisation politique de citoyens tunisiens liés, d'une façon permanente et dans un but non lucratif, par des principes, opinions et objectifs politiques autour desquels ils se réunissent et dans le cadre desquels ils s'activent en vue:

· Contribuer à l'encadrement des citoyens et à l'organisation de leur participation à la vie politique du pays dans le cadre d'un programme politique;

· Intervenir dans les élections prévues par la constitution et par la loi en représentant ou en patronnant des candidatures ».

L'objectif des partis politiques est la conquête, l'exercice et la monopolisation du pouvoir. Toutes les activités, les idées, les projets de société s'organisent pour réaliser cet objectif. De plus pour atteindre cet objectif, les partis politiques ont besoin du soutien populaire. Les actions, les programmes des partis politiques doivent refléter les désirs des populations qui attendent une concrétisation. Le pouvoir peut s'exercer à plusieurs niveaux: local, régional, parlementaire et exécutif.

II. Missions des partis politiques

Les partis politiques doivent être des partenaires indispensables dans le processus de bonne gouvernance car, en tant que représentant des populations, ils peuvent contrôler et influencer les actions du pouvoir exécutif à travers les débats politiques à l'assemblée nationale, dans les médias ainsi qu'à travers la formation et l'éducation civique de leurs militants. Les observations et les critiques possibles des partis politiques peuvent pousser le pouvoir en place à mieux rendre compte de son action de sa gestion. Ils peuvent donc faire des propositions et ou apporter des contradictions aux décisions et aux actions du pouvoir en place et faire voter des lois. De plus les partis politiques peuvent donner des sanctions au pouvoir en place grâce à des propositions de censure à l'assemblée nationale.

Mieux encore les partis politiques sont indispensables au fonctionnement du système démocratique parce qu'ils ont plusieurs rôles importants: le débat contradictoire, l'animation de la vie politique, le choix des leaders politiques qui doivent diriger, conquérir et exercer le pouvoir afin de mettre en place les programmes politiques.

En outre les partis politiques sont les représentants des populations et aussi le lien entre ses populations et le pouvoir en place. A cet effet ils veillent sur les politiques et les actions du pouvoir en place grâce à leurs représentants qui occupent des postes dans le gouvernement et au parlement.

Nous remarquons donc l'importance des partis politiques dans le processus démocratique et l'instauration de la bonne gouvernance. Egalement cette implication des partis politiques symbolise les souhaits de toutes les populations.

Cependant pour mieux parler de ses notions de démocratie et de bonne gouvernance, il faudrait que les partis politiques adoptent ses différentes notions en interne. En effet les aspects liés à la démocratie et à la bonne gouvernance au sein des partis politiques sont:

· Le choix des dirigeants du parti

· Le choix des candidats aux élections

· Définir du programme politique du parti

· Contrôler les finances et prendre des mesures contre la corruption

· Représentativité des membres

· Droits fondamentaux des membres

CHAPITRE II : Contrôle de gestion des partis politiques

Section 1: Financement des partis politiques

Nul ne peut ignorer que les partis politiques ont besoin d'argent pour leur fonctionnement en interne et les futures échéances électorales. Les financements des partis politiques doivent respecter certaines règles et être transparents.

I. Les sources de financement des partis politiques

Les partis politiques peuvent demander à leurs membres de payer une cotisation, dont ils fixent librement le montant, lequel ne doit cependant pas être un moyen de discrimination. Le non-paiement de cette cotisation peut être une cause d'exclusion du parti.

De plus comme autres sources de financement nous avons les revenus de propriétés, les recettes tirées des activités du parti comme la vente de journaux, d'autres publications, les activités de collecte de fonds, les fêtes du parti, les autres événements sociaux, de même que les collectes publiques occasionnelles.

Mieux encore les partis politiques peuvent recevoir des dons dans les limites fixées par l'ensemble des lois du pays, qui peut interdire les dons provenant de certaines sources douteuses. Les dons privés ne peuvent en aucun cas être interprétés comme accordant la possibilité d'influencer et/ou de modifier le programme et/ou les politiques d'un parti. Les partis politiques doivent respecter les procédures légales qui exigent que l'origine des dons privés reçus par les partis soit divulguée.

Lorsque l'ensemble des lois prévoit un financement public, les partis politiques doivent avoir accès à ce financement sous réserve, éventuellement, de certaines exigences minimales. Ces exigences doivent être raisonnables et non discriminatoires.

II. Les limitations

Les partis politiques doivent s'interdire de recevoir pour son financement, des aides occultes ou des aides provenant de façon frauduleuse. Hormis les différentes sources de financement prévues par la législation, les partis politiques doivent aussi s'interdire de recevoir une aide, financière ou autre, de la part des autorités publiques, et notamment de celles dont leurs partisans assurent la direction.

En règle générale, les lois publiques devraient être, et dans la pratique ont été, conçues de façon assez libérale, interdisant ou limitant seulement les formes de collecte de fonds qui n'ont pas de lien réel avec la raison d'être du parti. Ainsi, les activités commerciales, comme la détention ou l'acquisition de participations dans des entreprises commerciales, constituent des formes de financement souvent strictement limitées, voire interdites, pour ces raisons.

Concernant le financement des futures échéances électorales, les partis politiques doivent s'assurer que leurs candidats respectent les lois en vigueur, notamment lorsque les dépenses pour les élections sont plafonnées.

III. Les mécanismes de contrôle

Les partis politiques doivent mentionner dans leurs statuts, des mécanismes chargés du contrôle et de la supervision de leurs comptes à tous les niveaux du pays. En outre, ils doivent être soumis à l'audit par les organes compétents de l'Etat, notamment en ce qui concerne le financement.

De plus l'aide publique peut être rejetée à un parti politique qui aurait enfreint la loi sur le financement des activités politiques ou de façon générale.

Section 2 : Outils de contrôle de gestion des partis politiques

Pour piloter et prendre des décisions à court terme et à long terme, les gestionnaires élaborent et utilisent de nombreux outils d'aide à la décision. Dans ce cadre le contrôle de gestion propose aux partis politiques, les outils suivants:

I. Comptabilité générale (cas du Maroc)

A. Notions générales

1. Glossaires

Lorsque le solde du résultat est positif, il appelé excédent au lieu de bénéfice. Et lorsque le solde du résultat est négatif, il appelé insuffisance au lieu de perte.

De plus le prêt à usage est la mise à disposition gratuite des biens pour une utilisation régulière au profit des partis politiques.

2. Cadre général

Les partis politiques doivent tenir leurs comptabilités en conformité au Code Général de la Normalisation Comptable (CGNC), sous réserve des accommodations prévues par le plan comptable des partis politiques. Les principales autorisations sont récapitulées ci-après:

· Les Etats de synthèse sont au nombre de 3;

· Le Stock est évalué sur la base du prix d'achat;

· La justification des dépenses par la production de simples documents signés par au moins deux responsables du parti politique.

3. Organisation de la comptabilité

Les partis doivent s'engager à respecter les recommandations d'organisation comptable, telles que prévues par le CGNC. Ils sont tenus de déposer leurs fonds en leurs noms auprès des établissements bancaires de leurs choix.

Les partis politiques se doivent d'établir à la fin de chaque exercice comptable, les états de synthèse en vue de donner une image fidèle des actifs et des passifs, de leurs situations financières et de leurs excédents ou insuffisances.

4. Etats de synthèse

Dans un souci de clarification et d'accommodation au fonctionnement des partis politiques, les états de synthèse sont au nombre de 3 conformément au CGNC. Ils forment un ensemble inséparable et comprennent:

· Le bilan (BL) ;

· Le compte des produits et charges (CPC) ;

· L'état des informations complémentaires (ETIC).

5. Règles comptables

Le traitement du soutien de l'Etat et les subventions au titre des campagnes électorales est précisé en fonction de son attribution directe ou indirecte et de sa périodicité. De plus les legs et les donations sont prévus, en distinguant le traitement à opérer en fonction de leur utilisation et de leur affectation. La comptabilisation des ressources en nature doit être basée sur une valeur estimée. Enfin il est important de mentionner dans l'ETIC les renseignements ci-après:

- Donations, legs et libéralités;

- Financement public (Ressources) ;

- Subventions accordées par les partis aux associations, fondations;

- Soutien accordé par le parti aux candidats aux élections.

6. Règles de comptabilisation et d'évaluation

6.1. Excédent ou insuffisance

Le résultat dégagé par la comptabilité est celui définitivement acquis. Ce résultat ne peut être attribué aux membres du parti politique, sur lequel ils n'ont aucun droit individuel. L'affectation de l'excédent ou de l'insuffisance est effectuée conformément aux décisions de l'organe délibérant du parti tel que prévu par les dispositions statutaires des partis.

6.2. Legs et donations

Les legs et donations qui correspondent à des biens durables mis à la disposition des partis politiques pour la réalisation de ses missions, telles que prévues par les statuts, sont considérés comme apports aux fonds propres. Les informations complémentaires sur les legs et donations sont présentées dans l'ETIC.

6.3. Evaluation des legs et donations

A leur date d'entrée dans les patrimoines des partis, les biens reçus à titre de legs ou de donations sont enregistrés à leur valeur actuelle estimée à la date d'entrée en fonction du prix du marché.

6.4. Réévaluation des immobilisations

Les partis politiques peuvent procéder à une réévaluation des immobilisations en conformité avec les dispositions du CGNC. Les modes de réévaluation utilisés étant ceux de droit commun; l'écart de réévaluation doit figurer distinctement au passif du bilan. La valeur d'entrée de l'immobilisation réévaluée doit être indiquée dans l'ETIC.

Le poste écarts de réévaluation enregistre les écarts constatés à l'occasion d'opérations de réévaluation. Les écarts peuvent être incorporés en tout ou en partie dans les fonds propres par décision de l'organe délibérant prévu par les statuts. Ils ne peuvent être utilisés à compenser les insuffisances.

6.5. Evaluation des stocks

Les partis politiques peuvent procéder à une évaluation simplifiée des stocks sur la base du prix d'achat.

B. Dispositions particulières de tenue de la comptabilité

1. Organisation de la comptabilité

· L'enregistrement des opérations doit intervenir de façon chronologique et quotidiennement

· Tout enregistrement comptable doit préciser l'origine, le contenu et l'imputation du mouvement ainsi que les références des pièces justificatives qui l'appuient;

· Les enregistrements comptables cités auparavant sont portés sous forme d'écritures sur un registre dénommé le livre journal. Toute écriture affecte au moins deux comptes dont l'un est débité et l'autre crédité en somme équivalente;

· Les dépenses relatives aux frais généraux difficilement justifiables dont le seuil est à fixer au préalable par les partis politiques, par des factures peuvent être appuyées par des documents justificatifs internes, signés par deux responsables des partis à titre de certification du service fait;

· Les écritures du livre journal sont reportées sur un registre du nome de Grand livre ayant pour objet de les enregistrer selon la classification du plan comptable;

· La valeur des éléments d'actifs et de passifs des partis doivent faire l'objet d'un inventaire au moins une fois par exercice et consignée dans un livre d'inventaire;

· Le livre journal et le livre d'inventaire sont côtés et paraphés, dans la forme ordinaire et sans frais, par les greffiers du tribunal de première instance du siège du parti. Chaque livre reçoit un numéro répertorié par le greffier sur un registre spécial;

· Le livre journal et le grand livre doivent être détaillées en registres subséquents dénommés livres auxiliaires, notamment pour retracer les opérations avec les structures locales;

· En cas de décentralisation de la comptabilité des partis, les structures locales doivent tenir leur comptabilité conformément aux dispositions du présent plan comptable;

· Les livres comptables doivent être tenus sans anomalie d'aucune sorte;

· Les livres comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant 10 ans;

· La durée d'un exercice est de douze mois, commençant le premier janvier et s'achevant à la fin du mois décembre.

II. Suivi des budgets en termes d'efficience

1. Définition

Le suivi des budgets est une évaluation à une date donnée entre un budget prévisionnel et des dépenses réalisées.

Par contre l'efficience est l'optimisation des moyens mis en oeuvre pour parvenir à un objectif. Elle se mesure sous la forme d'un ratio entre les résultats obtenus et les ressources utilisées.

Ainsi le suivi budgétaire facilite ainsi le pilotage des activités et la maîtrise du budget en analysant le passé pour prévoir le futur. Il peut concerner le budget global de la structure, d'un projet ou d'un financement spécifique.

2. Objectifs

· Piloter les activités et maîtriser le budget.

· Gérer à l'avance et par anticipation les écarts constatés.

· Faire vivre le processus de contrôle comme une pratique utile, acceptable et compréhensible par tous.

· Adopter des actions correctives telles que : aménager le budget dans la limite des contraintes et/ou ajuster les activités.

· Optimiser l'utilisation des ressources.

3. Fonctionnement

a) Anticipation-élaboration

Au moment de son établissement, un budget n'a d'importance que si les prévisions affichées sont conformes à la réalité qu'elles sont censées décrire. Les principes comptables généraux doivent être respectés:

· Principe d'unicité

· Principes de sincérité et d'intégrité

· Principe de prudence.

Les estimations originales sont fixées en début d'exercice. Ces estimations peuvent être établies d'un commun accord ou pas avec les services chargés de l'exécution. En cas de procédure établie d'un commun accord, la première version des estimations originales est publiée par la Direction. Les services disposent donc d'une période de deux mois pour établir leurs propres prévisions dans le cadre général fourni par les estimations originales. Toutes les prévisions des services remontent et sont confirmer à une date fixée par la Direction. La confirmation rarement en ligne avec les intentions de la Direction, une procédure de négociation s'établit à une date précise entre la Direction et les services concernés.

b) Diffusion-Explication

Les estimations originales doivent être diffusées en temps opportun et expliquées à tous les exécutants concernés suffisamment avant le début d'exercice. Ceci implique que cette diffusion intervienne à une période, de manière à être répercutée sur l'ensemble des parties prenantes présentes à tous les niveaux et dans toutes les unités du parti politique.

c) Pilotage par l'Analyse des écarts

L'analyse des écarts fournit des indications précieuses sur l'existence de décalages plus ou moins importants entre le prévu et le réalisé. Ces écarts sont mesurés et localisés. Le pilote du budget est en mesure de décider selon l'ampleur des éléments constatés et la meilleure prévision qu'il peut faire pour la suite des évènements:

· soit des ajustements marginaux avec rappel à l'ordre des exécutants

· soit des corrections plus significatives lorsque les écarts constatés font apparaitre que la réalisation d'un objectif est devenu hors de portée3(*). Le pilote peut choisir de réviser ses prévisions. On parle alors d'un budget révisé. Il convient cependant de manier ces révisions avec précaution car un usage trop fréquent des révisions discrédite la notion de Budget en tant qu'indicateur d'objectifs anticipés et partagés.

d) Bilan-évaluation des réalisations

Dans la période suivant immédiatement la clôture d'un exercice budgétaire, un bilan-évaluation complet doit être tiré pour dégager et capitaliser toutes les leçons utiles pour les exercices ultérieurs.

4. Suivi et contrôle du budget

Le suivi de budget implique une logistique particulière: la comptabilité budgétaire afin de s'assurer que les recettes et/ou dépenses prévues s'effectuent :

· dans les volumes et valorisations prévues;

· selon le calendrier prévu.

Ce suivi comptable ouvre la possibilité du contrôle budgétaire via l'analyse des écarts:

· Évaluation des écarts en collaboration avec les responsables des activités.

· Opportunité d'effectuer en temps utile des mesures correctrices.

Le contrôle budgétaire nous fait entrer dans le domaine plus large du contrôle de gestion

III. Tableau de bord en termes d'évaluation de la performance

1. Définition

La notion de performance présente plusieurs aspects:

· L'efficacité

· L'efficience

· Le rendement

· L'économie

Durant ces dernières années, la mesure de la performance des partis politiques est passée de mesures classiques focalisées sur l'information financière à des mesures plus dynamiques incorporant des aspects financiers et non financiers.

Le tableau de bord est un moyen qui doit permettre l'évaluation de la performance des partis politiques grâce à des indicateurs financiers et non financiers.

De plus il a été élaboré dans une optique d'aller au-delà des indicateurs de performance financière et d'autres aspects essentiels de la façon dont les partis politiques exercent leurs activités.

Mieux encore le tableau de bord se différencie des méthodes classiques d'évaluation principalement sur deux points:

- Il permet de cerner les inducteurs de la performance future aussi bien que de la performance passée.

- Il limite son analyse de la performance aux éléments sur lesquels la stratégie du parti politique est élaborée et mise en oeuvre par la direction.

L'approche que préconise le tableau de bord permet d'envisager la performance sous les principaux axes suivants:

· l'axe apprentissage organisationnel et croissance,

· l'axe processus internes,

· l'axe militant,

· l'axe financier,

2. Utilités

Le tableau de bord invite les gestionnaires à se poser des questions en relation avec la façon avec laquelle le parti politique peut atteindre ses buts stratégiques.

Des questions, des buts et des mesures sont élaborés pour les quatre axes. Le choix des buts et des mesures est différent pour chaque parti politique et doit idéalement refléter la vision, la mission et la stratégie du parti politique.

Le tableau de bord est un modèle causal d'indicateurs de performance hâtifs et tardifs. Si un parti politique obtient de bons résultats dans les domaines de l'apprentissage et de la croissance, ce succès devrait conduire à des améliorations des processus internes. Ces améliorations devraient à leur tour entraîner une satisfaction accrue des militants, qui devrait aboutir à de meilleurs résultats financiers. Grâce à ces meilleurs résultats financiers, davantage de ressources pourront être réinvesties dans l'apprentissage et l'innovation pour alimenter le cycle de nouveau.

Le tableau de bord offre un cadre utile pour analyser et améliorer les méthodes utilisées pour établir le mode d'évaluation de la performance des régimes de rémunération au rendement. Si le tableau de bord est utilisé de manière appropriée, il indiquera à tous les membres de l'organisation comment chaque fonction (poste, secteur) contribue au but ultime de cette dernière.

3. Les quatre axes du tableau de bord

a) Apprentissage organisationnel et croissance

L'axe apprentissage organisationnel et croissance se rapporte aux aptitudes des membres dans le parti politique.

Les dirigeants ont la responsabilité du perfectionnement et de la motivation des membres, et ils sont évalués selon le succès avec lequel ils s'acquittent de cette tâche. Trois indicateurs importants de ce succès sont la satisfaction, la fidélisation et la productivité des membres.

La satisfaction des membres a une incidence directe sur leur moral qui, à son tour, influe sur leur productivité, la satisfaction des militants et la rapidité de leur réaction aux situations qui se présentent. La satisfaction des membres peut être évaluée au moyen de sondages, d'entrevues avec les membres ou au moyen de l'observation des membres dans leurs différentes fonctions.

La fidélisation des membres est un indicateur de leur satisfaction. Son importance tient au fait que les membres acquièrent un capital intellectuel propre au parti politique et, par conséquent, deviennent un actif précieux pour le parti. Une mesure habituelle de la fidélisation des membres est leur taux de rotation, soit le pourcentage de membres qui quittent le parti politique chaque année.

La productivité des membres renseigne sur le niveau de production par membre. Des mesures de la production assez simples peuvent être établies selon le type de fonction occupée par les membres.

b) Processus internes

Les processus internes se rapportent au fonctionnement interne des partis politiques. Ils ont trait à l'aisance du déroulement des activités. Les membres qui connaissent bien le parti politique peut suggérer des façons d'améliorer le fonctionnement interne.

Il existe une relation de cause à effet entre l'axe apprentissage organisationnel et croissance et l'axe processus internes.

Les relations avec les partenaires sont un élément important de l'axe processus internes.

L'augmentation de l'externalisation a rendu plus impérative encore la nécessité de pouvoir compter sur des partenaires fiables.

c) Militants

L'axe militant vise la façon dont le parti politique doit envisager ses relations avec les militants pour pouvoir réussir.

L'élaboration efficace d'un système incitatif adapté à l'axe militant repose sur une compréhension adéquate des caractéristiques des militants aux besoins desquels répond le parti politique.

Les militants s'intéressent à certaines valeurs comme la démocratie, l'égalité et la bonne gouvernance prônées par le parti politique.

Les mesures de performance des militants sont :

· Les mesures de satisfaction des militants indiquent si le parti politique répond aux attentes des militants.

· Les mesures de la fidélité ou de la loyauté des militants révèlent l'efficacité des efforts du parti politique pour conserver ses militants.

· Le pourcentage de participation aux élections est une autre mesure du succès du parti politique dans l'axe militant. Elle indique le poids du parti sur l'échiquier politique national.

d) Financier

Du point de vue de la performance, l'axe financier du tableau de bord doit être régi par le cadre légal électoral ou par les lois générales sur les finances du parti politique. En effet le parti politique doit utiliser efficacement les outils financiers mis à sa disposition. Il doit rendre des comptes sur4(*):

· l'usage efficace et rentable de ses ressources;

· sa conformité à l'ensemble des lois et règlements régissant ses activités;

· l'utilisation de pratiques financières honnêtes.

4. Implantation du tableau de bord

La mise en place du tableau de bord exige de la direction qu'elle s'engage à répertorier les informations nécessaires pour mesurer la performance en conformité avec le système d'évaluation.

Pour chacun des éléments répertoriés et intégrés au tableau de bord, il est important de mettre en place des systèmes de signalisation et de communication qui permettront de suivre l'évolution et faire des corrections au moment utile.

Comme le tableau de bord repose sur des rapports de cause à effet qui décrivent le fonctionnement du parti politique, l'implantation du tableau de bord nécessite un modèle exposant le fonctionnement du parti politique.

L'établissement du modèle de fonctionnement du parti politique doit décrire les principaux processus de manière à identifier les inducteurs de performance.

Il s'agit d'établir les éléments sur lesquels repose le succès du parti et un moyen de mesurer ces éléments.

En général, la mise en application du tableau de bord peut prendre des mois et même des années.

Il s'agit d'un processus qui est répété plusieurs fois et qui évolue constamment, car les cibles changent, les stratégies changent et les partis politiques peuvent se restructurer. Certaines transformations résultent de l'information livrée par les indicateurs hâtifs que fournit le tableau de bord.

5. Le succès de la méthode du Tableau de bord

L'élément principal du bon fonctionnement du tableau de bord se situe au niveau du lien entre les quatre axes et leur rapport avec la mission, la vision et la stratégie du parti politique.

À l'instar de la stratégie, qui doit être intégrée, et de tous les domaines fonctionnels, qui doivent soutenir la stratégie globale du parti politique, les éléments du tableau de bord doivent être coordonnés et soutenir globalement la stratégie et les buts du parti.

Pour inciter les gestionnaires à utiliser efficacement le tableau de bord, la direction doit;

· Déterminer des cibles de rendement à court, moyen et long terme,

· Intégrer le tableau de bord comme outil de bonne gouvernance au sein des partis politiques,

· En association avec le tableau de bord, mettre en place un mécanisme de rémunération lors de l'atteinte des objectifs du parti politique

6. Le suivi de l'implantation du tableau de bord

La survie et l'efficacité du tableau de bord en vue d'atteindre les objectifs du parti politique dépendent de plusieurs facteurs qui sont:

· La mise en place d'un poste de surveillance qui assurera la qualité des informations reçues et des indicateurs choisis

· La diffusion des objectifs et des résultats obtenus

La compréhension de l'utilité du tableau de bord en vue d'atteindre la stratégie du parti politique.

DEUXIEME PARTIE: PARTIE PRATIQUE

CHAPITRE I: Présentation du Front Populaire Ivoirien (FPI)

I. Historique du parti

Le Front populaire ivoirien (FPI) est un parti politique ivoirien créé par Monsieur Laurent Koudou Gbagbo et Madame Simone Ehivet Gbagbo et d'autres personnalités dans la clandestinité en 1982. Constitué en parti politique en 1988 et reconnu officiellement le 03 Avril 1990, le FPI se réclame du socialisme démocratique et est membre de l'Internationale socialiste.

Monsieur Pascal Affi N'Guessan, ancien premier ministre, est le Président du FPI et Monsieur Miaka Oureto Sylvain est le Secrétaire Général.

Le FPI proclame son attachement aux idéaux d'égalité, de liberté, de justice et de démocratie pluraliste.

Grâce aux efforts et combats politiques du FPI, le multipartisme est aujourd'hui durablement implanté dans le champ politique ivoirien.

II. Les statuts et règlements intérieurs du FPI5(*)

Le Front Populaire Ivoirien en abrégé FPI, parti politique crée conformément à la législation en vigueur en Côte d'Ivoire a son siège à Abidjan. L'emblème du parti est la rose et ses couleurs sont le bleu et le blanc. Egalement le V de la victoire est le signe de ralliement des membres du parti.

Dans ses statuts et règlements intérieurs, le FPI définit son idéologie, ses principes et ses objectifs. De plus il définit les conditions d'éligibilité des membres, classifie les postes de direction et explique les méthodes de sélection des dirigeants. Mieux encore le FPI décrit le rôle et la relation entre les différentes unités administratives à tous les niveaux suivants:

- National

- Régional

- Local

Cependant étant donné que le FPI a mis en place des mécanismes de contrôle de ses finances, il serait important de relever quelques uns parmi ses statuts.

Ainsi dans son article 25, il est mentionné que les organes centraux sont constitués de quatre organes de direction et d'un organe de contrôle.

De plus dans son article 30, il est mentionné que le congrès est composé d'un comité de contrôle. Dans son article 31, il est mentionné que le président du parti et du comité de contrôle est élu et investi.

Puis dans son article 33, il est mentionné que la convention est composée du comité de contrôle. Dans ses articles 32 et 36, il est mentionné que le comité central peut à la demande du comité de contrôle, convoquer un congrès extraordinaire.

En outre dans son article 38, il est mentionné que le comité central adopte le programme d'activité et le budget annuel.

Mieux encore dans son article 44, il est mentionné que le comité de contrôle est l'organe de contrôle du parti. Dans son article, il est mentionné que le comité de contrôle est chargé du contrôle de la gestion financière du parti. Dans son article 46, il est mentionné que le comité de contrôle peut pour l'accomplissement de ses missions, s'adjoindre des auditeurs choisis en fonction de leurs compétences parmi les membres du parti.

De surcroit dans son article 47, il est mentionné que le comité de contrôle présente son rapport de contrôle à la convention et au congrès extraordinaire.

Enfin dans son article 75, il est mentionné que les ressources du FPI sont constituées des cotisations ordinaires et extraordinaires des membres, dons et legs de toute nature de personnes et organisations, le produit de vente de ses publications, les contributions des titulaires d'emplois publics électifs et politiques, le financement du parti par la loi.

III. Les idéaux et du FPI : Une vision, le projet de société

Le projet de société n'est pas un terme nouveau dans le jargon politique ivoirien, c'est au Front Populaire Ivoirien que revient le mérite d'en avoir fait un concept important en Côte d'Ivoire dans les années 90.

Il s'agit, comme l'a écrit le Professeur Harris Memel-Fotê qui a été chargé de diriger les travaux de rédaction du projet de société du FPI, de présenter « le profil de la société humaine dans laquelle un individu ou une collectivité rêve de vivre ». C'est une entreprise de conscience, un essai de maîtrise du destin collectif « qui fait participer l'image du futur à la construction du présent. »

Dans ce sens, le projet de société est un projet de modernisation de l'action politique. Il indique, par écrit, les motivations de l'engagement et les raisons du combat. Les membres du FPI luttent depuis plusieurs années pour une société meilleure. Le projet de société donne donc une lueur d'espoir.

La première implication c'est le souci de dépersonnaliser l'engagement politique. Celui qui s'engage dans le parti ne vient pas suivre une personnalité, fût-elle charismatique, fût-elle de la même ethnie ou de la même religion que lui. Il s'engage, en toute connaissance de cause, pour un but noble, pour un idéal, précisément l'idéal décrit dans le projet de société.

Le FPI présente cet idéal de trois manières. Dans un premier temps il dresse, l'état du monde au moment où le parti décide de donner sa vision du monde : « Un monde plein à la fois de promesses et de menaces pour la vie et la liberté des peuples et des individus. »

La situation dans laquelle le FPI engage la lutte pour la démocratie dans les années 90 est héritière de deux guerres mondiales dont la dernière, s'est terminée sur le partage du monde en deux blocs : un bloc de l'Est, conduit par l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes (URSS) et un bloc occidental conduit par les Etats Unis d'Amérique.

Un an avant la proclamation du multipartisme en Côte d'Ivoire, le 20 novembre 1989, le mur de Berlin, représentation concrète de la division du monde en deux, s'est écroulé. Le monde ancien disparaissait et un autre monde était en formation. C'est une opportunité historique pour tous les enfants de la terre en quête de liberté, de contribuer à l'émergence d'un monde où ils pourraient vivre mieux. « Aussi, écrit Laurent Gbagbo, ces moments, où le destin semble hésiter à prendre forme, invitent-ils d'abord à la réflexion avant d'engager à l'action, car nous avons un héritage à assumer, si nous voulons réellement incarner une nouvelle espérance ».

Le deuxième temps dans le projet de société est précisément celui de la réflexion sur les choix fondamentaux du FPI.

- Le choix du socialisme démocratique contre « le libéralisme autoritaire de la Côte d'Ivoire sous le PDCI-RDA de Félix Houphouët-Boigny de 1960 à 1993 » et contre « le socialisme autoritaire de la Guinée-Conakry sous le PDG-RDA de Ahmed Sékou Touré de 1958 à 1984 », deux systèmes politiques différents en apparence mais qui se rejoignent dans leur haine de la démocratie.

- Le choix de l'économie sociale de marché, contre l'économie dirigée. « Dans l'économie sociale de marché, la richesse à créer, selon l'esprit d'équité dans toutes les régions du territoire national, deviendra, en vertu du même esprit, un moyen permanent de lutte contre la pauvreté des classes sociales défavorisées et un moyen permanent de promotion de la qualité de la vie pour tout le peuple. »

- Le choix de construire une société libre. C'est-à-dire, en premier lieu une « société libérée. Car, la société ivoirienne n'a pas encore acquis sa réelle indépendance. » Mais il s'agit aussi d'une société libératrice : les luttes des citoyens doivent libérer l'Etat de ses servitudes partisanes telles que le tribalisme, le régionalisme et autres chauvinismes. Enfin une société de libertés, c'est-à-dire une société capable de promouvoir les droits de l'homme voire d'en inventer de nouveaux en fonction de l'évolution de la culture.

Ces choix fondamentaux donnent les sillons de la lutte démocratique. De plus ces choix forment l'enchaînement des différents « programmes de gouvernement » que le Front Populaire Ivoirien a publiés en 1987, date de parution du premier Programme, sous le titre de Propositions pour gouverner la Côte d'Ivoire, et en 2000 avec la publication de Gouverner autrement, le programme qui a servi de base à la campagne électorale victorieuse de cette année.

Ainsi, du point de vue de la méthode, de l'organisation et de la vision, le FPI a montré toute une cohérence dans son approche démocratique des questions du pouvoir et du développement dont très peu de partis ou de mouvements d'action politique ont été capables en Afrique6(*).

IV. Les principes du FPI : Concept de la Refondation

Le Front Populaire Ivoirien, dans son objectif qui est la conquête et l'exercice du pouvoir, a élaboré un projet de société. Ce projet de société entamé par le professeur Harris Mémel Fotê sous le titre « Fonder une Nation Africaine Démocratique et Socialiste en Côte d'ivoire », sert de boussole au FPI.

A partir de cette ébauche du professeur Harris Mémel Fotê, s'est dégagé le programme de gouvernement qui est le plan d'action des idéologies du parti. Ce programme de gouvernement a été nommé « La Refondation » de sorte que dans l'opinion collective l'on utilisera indifféremment FPI ou Refondation. Certaines personnes iront même jusqu'à appeler les membres du Front Populaire Ivoirien de refondateurs.

Dans une optique d'explication et de formation politique, le Front Populaire Ivoirien a cru important de connaitre le sens étymologique du mot « Refonder ». En effet, le terme « Refonder » est un mot nouveau qui jusqu'en 2000 n'existait pas dans le dictionnaire français. Dans le Larousse de 2008, la refondation est définie comme « Action de refonder un parti politique, un syndicat»; quant au verbe « Refonder », le même dictionnaire Larousse de 2008 écrit: « Reconstruire sur des bases nouvelles, notamment dans le domaine politique ». Dans l'utilisation que le FPI faisait de ce terme Refondation, le parti lui a donné une signification beaucoup plus large. En effet, le parti a étendu son domaine d'application à tous les niveaux du pays.

Mieux encore, en décidant de Refonder, le Front Populaire Ivoirien veut entreprendre dans tout le pays, une action de remise en cause, de réforme, de changement et de révolution. Il s'agit donc de revisiter, transformer, consolider, réorienter toute la société.

En allant du mot « Refonder », se dégage pour le Front Populaire Ivoirien, un éventail illimité d'interrogations. Premièrement quel est l'état de la situation et la base expliquant la nécessité de Refonder ? Deuxièmement quel est le bilan de réalisation du programme de gouvernement depuis l'accession au pouvoir en octobre 2000 ? Troisièmement quelles sont les leçons à tirer de cet exercice du pouvoir d'Etat ?

Après différentes analyses de la situation, le FPI a pu faire tout d'abord le diagnostic des bases expliquant la nécessité de le Refonder. Nous avons l'héritage colonial, politique, institutionnel, économique, social, de la défense et de la sécurité.

Ensuite durant son accession au pouvoir, le FPI a mis en place sa politique de refondation aux niveaux suivants :

- Des relations internationales

- La vie politique: lutte pour la démocratie, la décentralisation de l'Etat

- Des institutions: le parlement et la justice

- L'administration et la fonction publique

- L'économie: le monde agricole, le secteur minier et énergétique, le renforcement des capacités de nos ports, les finances publiques, le partenariat économique extérieur.

- Le social: l'école, la santé

- L'armée et la sécurité

En faisant la promotion du concept de la REFONDATION sous l'influence du Professeur Harris Mémel Fotê, le FPI, parti de gauche adepte de la philosophie du Socialisme Démocratique, a choisi de transformer fondamentalement le système de gestion et la vision de la Côte d'Ivoire pour en faire une véritable Nation Africaine démocratique et socialiste. Ce qui signifie que le changement envisagé par le FPI s'appuie sur des valeurs de la gauche, à savoir la démocratie, la souveraineté, la répartition équitable des richesses nationales, l'égalité des chances pour l'école et la santé, l'éthique.

Il ne convient pas simplement de changer la façon d'exercer le pouvoir, mais de promouvoir des valeurs humanistes bien comprises et représentés comme mode de vie à tous les niveaux sociaux et économiques et suivant les principes du Socialisme, de la démocratie et de la justice7(*).

CHAPITRE II : Contrôle de gestion du FPI

Afin d'assurer leurs fonctionnements au quotidien et les grandes échéances électorales, les partis politiques doivent disposer de ressources financières appropriées. La relation entre l'argent et la politique est depuis quelques années sujettes à controverse. Bien plus devant l'opacité qui prévaut généralement sur les comptes des partis politiques, le FPI a décidé de mettre en place des instruments, des procédures de contrôle et de transparence, tant dans le mode de direction et de fonctionnement qu'en matière d'information financière.

Ainsi en ce qui concerne le contrôle de gestion au sein du parti, le SNAFIP se charge de faire tout d'abord la comptabilité du FPI selon les normes comptables en vigueur en Côte d'Ivoire. Le schéma en annexe 3 est une illustration des opérations au sein du FPI. Ensuite le comité de contrôle du FPI qui a une fonction en quelque sorte de commissaire aux comptes, authentifie les comptes et est chargé de publier un rapport pour confirmer ou infirmer les comptes du SNAFIP. Le comité peut à tout moment demander les pièces comptables pour examen au SNAFIP.

Au regard de ce qui précède, nous voyons que ce contrôle de gestion mis en place par les dirigeants du FPI est destiné à leur donner en permanence, une assurance raisonnable que :

- Les opérations sont réalisées, sécurisées et optimisées

- Les informations financières sont fiables

- Les lois, règlements et directives sont respectés

De plus ce contrôle de gestion mis en place permet de piloter au mieux le parti et de réaliser ses enjeux. Il est une des pierres angulaires de la démocratie et de la transparence au sein du FPI.

Il convient donc de dire que le contrôle de gestion mis en place au sein du FPI est un moyen de bonne gouvernance. Il est une partie intégrante de la bonne gouvernance et il est plus que jamais synonyme de maitres-mots tels que performance, transparence, maîtrise des activités et atteinte des objectifs.

CONCLUSION

Une démocratie forte et durable dépend de l'existence de partis politiques bien structurés et opérationnels. Les partis politiques sont des acteurs majeurs dans la mise en commun de divers intérêts, dans le recrutement et la présentation de candidats, l'élaboration de propositions de politique concurrente donnant au peuple un choix. Dans une démocratie, il n'y a aucune alternative à la compétition ouverte entre des partis politiques dans des élections. Néanmoins, les partis politiques, partout dans le monde, sont en crise et de plus en plus discrédités. Le nombre des membres baisse, les pratiques internes de gestion sont souvent faibles et peu démocratiques.

Ainsi au terme de notre analyse, il découle que le contrôle de gestion est un moyen de bonne gouvernance au sein des partis politiques. En effet le contrôle de gestion se définit comme un instrument de pilotage de la performance axée sur 3 critères: économie, efficacité, efficience. Les outils de contrôle de gestion utilisés au sein des partis politiques sont la comptabilité générale, le suivi budgétaire et les tableaux de bord. Ses outils servent de vision élargie du contrôle, d'élaboration d'un système d'information rigoureux, d'aide au pilotage opérationnel et d'aide au déploiement de la stratégie visant à mettre en place des plans d'action, passer des objectifs aux résultats. En outre la bonne gouvernance permet l'allocation et la gestion des ressources pour répondre aux problèmes collectifs; elle est caractérisée par les principes de participation, de transparence, de responsabilité, d'état de droit, d'efficience, d'équité et de vision stratégique. Elle prône un profond changement de style de management, attire l'attention sur la pluralité des acteurs et favorise les analyses en termes de participation et de coordination. Nous pouvons donc constater une relation étroite entre le contrôle de gestion et la bonne gouvernance.

Cependant il est important de rappeler que la bonne gouvernance a été initiée dès le début des années 90 par la Banque Mondiale et le FMI. Bien que le discours et la forme des politiques des institutions financières internationales évoluent, notamment sous les critiques des mouvements sociaux transnationaux, il reste toujours globalement fidèle à la doctrine du néo-libéralisme en tant que modèle de gouvernement mondial. Les dirigeants de la Banque Mondiale et du FMI soutiennent que la bonne gouvernance vise à promouvoir la démocratie tout en renforçant le développement et la croissance. Mais au-delà de l'idéologie et du discours politique, qu'en est-il en réalité ? La bonne gouvernance ne cherche-t-elle pas plutôt à déplacer les conflits entre les classes sociales, entre les intérêts privés et l'intérêt général, en cherchant à les masquer derrière un nouveau langage rassurant et les nouvelles formes de gestion de l'Etat prônées par le néolibéralisme8(*) ?

BIBLIOGRAPHIE

Programme d'appui aux Partis Politiques en Haiti, Port au Prince Avril 2003, USAID

http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget

Aceproject.org

www.homepage-baukasten-dateien.de/.../fpibw/status du fpi.pdf

Fpibaltimore.org/.../fpi-ideaux.htm

Fpibaltimore.org/.../refondations-lecons.htm

Thierry Brugvin, Les limites de la démocratie par la gouvernance néolibérale (1/3), 2007

ANNEXES

* 1 Programme d'appui aux Partis Politiques en Haiti, Port au Prince Avril 2003, USAID

* 2 Programme d'appui aux Partis Politiques en Haiti, Port au Prince Avril 2003, USAID

* 3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget

* 4 Aceproject.org

* 5 www.homepage-baukasten-dateien.de/.../fpibw/status du fpi.pdf

* 6 Fpibaltimore.org/.../fpi-ideaux.htm

* 7 Fpibaltimore.org/.../refondations-lecons.htm

* 8 Thierry Brugvin, Les limites de la démocratie par la gouvernance néolibérale (1/3), 2007






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