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Etude ethnobotanique et biologique de "daniellia oliveri" ( Hutch. et Dalz. ) au centre du Bénin

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par Rémy HOUEHOUNHA
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Diplome d'études approfondies  2005
  

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4.2.2- Appréciation de la diversité au sein des groupements

4.2.2.1- Composition floristique et structure

Au sein du groupement G1, un total de 23 espèces appartenant à 13 familles ont été recensées, tandis que 30 espèces appartenant à 15 familles ont été inventoriées au niveau du groupement G2 (Tableau 16). Le groupement G3 possède une richesse spécifique presque semblable au G2 soit 29 espèces appartenant à 16 familles.

Les espèces les plus abondantes au sein de G1 sont : Anacardium occidentale (51%) et Elaeis guineensis (22%) tandis que Daniellia oliveri (24%) et Lonchocarpus sericeus (12%) se retrouvent au niveau de G2. Daniellia oliveri (38%) et Pterocarpus erinaceus (11%) sont les espèces les plus représentées au niveau du groupement 3.

Les espèces faiblement représentées sont : Zanthoxylum zanthoxyloïdes (0,6%), Bombax costatum et Borassus aethiopum qui ont toutes un pourcentage de 0,2%.

Les espèces les plus faiblement représentées sont : Diospyros mespiliformis, Holarrhena floribunda, Icacia trichantha, Khaya senegalensis et Milicia excelsa.

? Indices de diversité de Shannon et d'équitabilité de Pielou

Avec une richesse spécifique de 30 espèces appartenant à 14 familles (Tableau 16), le groupement G2 présente l'indice de diversité de Shannon le plus élevé soit 3,98 bits (Figure 15). Viennent ensuite les groupements G3 et G1 qui ont respectivement 3,29 bits et 2,45 bits comme indice. Ces valeurs indiquent qu'au sein des groupements G1 et G3, la plupart des espèces arrivent à tirer le minimum du milieu, tandis qu'au sein de G2, cette valeur élevée de l'indice sous-entend que le milieu est isotrope c'est à dire que ce milieu offre suffisamment d'habitats en tout point. Ce milieu contient beaucoup d'espèces

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réparties en peu d'individus. Ceci est confirmé par la valeur de l'indice d'équitabilité de Pielou qui est de 0,81. Cette valeur élevée indique qu'il y a une bonne régularité dans la distribution des individus des espèces ; il y a peu d'espèces rares dans ce milieu car très peu perturbé, ce milieu est bien favorable aux espèces. Le nombre d'espèces équitablement communes au sein du groupement et qui est à la base de cet indice de diversité de Shannon est de 16, soit 53%.

Au niveau des groupements G1 et G3, les indices d'équitabilité de Pielou sont respectivement de 0,54 et de 0,68. Ces valeurs moyennes de l'équitabilité indiquent une régularité moyenne dans la distribution des individus. Les nombres d'espèces équitablement communes au sein des groupements sont respectivement de 6 espèces; soit 26% pour le groupement G1 et de 10 espèces ; soit 34% des espèces dans le groupement G3. Cette valeur relativement faible notée au sein de G1 peut s'expliquer par les perturbations régulières dont sont sujets ces champs et jeunes jachères, tandis que cette perturbation est moins accentuée dans les forêts et les vieilles jachères.

Indices

4,5

3,5

2,5

0,5

1,5

4

3

2

0

1

G1 G2 G3

Groupements

F' EQ

Figure n° 15 : Indices de diversité de Shannon et d'équitabilité de Pielou
au sein des différents groupements

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? Distribution des individus en espèces : Diagramme Rang/Fréquence

Les figures 16a, 16b et 16c illustrent les diagrammes Rang/Fréquence de la distribution des espèces ligneuses respectivement au sein des groupements G1 ; G2 et G3. A travers l'analyse de la figure 16a, on peut noter :

? La grande abondance de Anacardium occidentale qui est au premier rang suivie de Elaeis guineensis

? Une chute brutale est constatée au niveau des espèces intermédiaires dont quelques unes sont : Daniellia oliveri, Parkia biglobosa, Terminalia glaucescens, Azadirachta indica, Pseudocedrela kotschyi, Ficus umbellata, Lonchocarpus sericeus, Bombax costatum, Isobernilinia doka, Mangifera indica.

? Les espèces rares qui forment la queue de l'extrémité droite de la courbe sur l'axe des abscisses sont : Diospyros mespiliformis, Holarrhena floribunda, Icacia trichantha, Khaya senegalensis et Milicia excelsa.

Cette distribution s'ajuste au mieux à la fonction polynomiale d'équation y = 0,0143x2 - 0,5388x + 5,001 avec un coefficient de détermination R2 = 0,96

ln (ni)

4,00

2,00

6,00

5,00

3,00

0,00

1,00

0,00 1,10 1,61 1,95 2,08 2,30 2,48 2,712,71 2,71 2,71 2,71

y = 0,0143x2 - 0,5388x + 5,0013 R2 = 0,9617

ln (ri)

ln ni

Polynomial (ln ni

)

Figure n°16a : Diagramme Rang-fréquence des espèces du groupement à Daniellia oliveri et à Parkia biglobosa

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Selon la figure 16b, on peut noter :

? L'abondance de Daniellia oliveri qui est au premier rang suivie

de Lonchocarpus sericeus et de Terminalia macroptera.

? Un palier constitué des espèces intermédiaires dont quelques unes sont : Ficus umbellata, Piliostigma thonningii, Pterocarpus erinaceus, Diallium guineense Annona senegalensis, Elaeis guineensis, Albizia lebbeck.

? Une queue constituée par les espèces rares qui sont : Zanthoxylum zanthoxyloïdes, Bombax costatum, Borassus aethiopum, Holarrhena floribunda, Adansonia digitata, Anacardium occidentale, Eucalyptus camaldulensis.

Le meilleur ajustement de cette distribution est une fonction polynomiale d'équation y =-0,0009x2 - 0,1237x + 4,1773 avec R2= 0,96

ln (ni)

4,50

4,00

2,50

2,00

5,00

3,50

3,00

0,50

0,00

1,50

1,00

y = -0,0009x2 - 0,1237x + 4,1773 R2 = 0,9598

ln (ri)

ln (ni)

Polynomial (ln (ni))

Figure 16b : Diagramme Rang-fréquence des espèces du groupement

à Daniellia oliveri et à Lonchocarpus sericeus

La figure 16c permet de dégager les remarques suivantes :

? La grande abondance de Daniellia oliveri qui est au premier rang

? Un palier plus ou moins étagé constitué en premier lieu de Pterocarpus erinaceus et de Vitellaria paradoxa et qui sont

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suivies des espèces intermédiaires dont quelques unes sont : Anacardium occidentale, Lonchocarpus sericeus, Anogeissus leocarpa, Parkia biglobosa, Isobernilia doka etc

? Une queue constituée par les espèces rares qui sont : Thalia welwitschii, Terminalia macroptera, Adansonia digitata, Milicia excelsa, Piliostigma thonningii, Colocasia exculenta

Cette distribution s'ajuste au mieux à une fonction polynomiale d'équation y = -0,0037x2 - 0,3002x + 5,2936 avec R2 = 0,96

ln (ni)

4,00

6,00

5,00

3,00

2,00

0,00

1,00

y = 0,0037x2 - 0,3002x + 5,2936 R2 = 0,9634

ln (ri)

ln (ni)

Polynomial (ln (ni))

Figure n°16c : Diagramme Rang-fréquence des espèces du groupement

à Daniellia oliveri et à Pterocarpus sericeus

? Diversité au sein des familles

Les familles les mieux représentées au niveau de G1 sont : Anarcadiaceae (51%) ; Arecaceae (22%). La contribution des familles telles que Icacinaceae, Ebenaceae et Apocynaceae est de 0,3% (Tableau17).

Au sein du groupement G2, les familles qui dominent sont : Ceasalpiniaceae (30%) ; Combretaceae (21%) suivies des Papilionaceae (14%) (Tableau 18). Les Apocynaceae, les Myrtaceae et les Araceae sont les familles les moins représentées (0,2%) (Tableau 18).

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Les familles les plus abondantes au sein de G3 sont : Ceasalpiniaceae (39%) ; Papilionaceae (14%) suivies des Combretaceae (12%) (Tableau 19), tandis que les familles les moins contributives sont les Myrtaceae, les Bombacaceae, les Araceae et les Caricaceae qui ont toutes un pourcentage de contribution de 0,1%.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery