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l'impact de la structure géologique d'un bassin dans la formation des gisements pétroliers

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par Steve MULUMA
 - Diplôme d'informatique de gestion 2010
  

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CHAPITRE III LA STRUCTURE GEOLOGIQUE DU BASSIN ET FORMATION DU PETROLE

Les sédiments qui proviennent de l'érosion des continents contiennent une certaine proportion de matière organique qui est transportée et déposée dans les bassins océanique et lacustres ensemble avec les particules minérales, A cette matière organique terrigène s'ajoute celle provenant de la biomasse du bassin océanique ou lacustre lui-même c'est-a-dire les reste organiques issus de la destruction des algues, des bactéries et des planctons, L'ensemble constitue « la matière organique sédimentaire « qui, au cours de son enfouissement, sous l'influence de la température, Se dégrade progressivement en perdant dans un premier temps des constituants oxygénés sous forme de CO2 et HO2, c'est le stade de la « Diagénèse » étape au cours de laquelle, l'oxygène libre contenu dans l'eau de mer est rapidement consommé par l'oxygène d'une partie de la matière organique, ceci entraine le fait que les conditions dans les sédiment deviennent rapidement des condition anoxiques c'est-a-dire sans oxygène et, on parle aussi de « milieu anaérobie ».

La matière organique composée de Carbone, hydrogène, oxygène et azote dans les milieux anaérobiques qui n'ont pas besoin de l'O2 libre. Pour leur métabolisme, ces bactéries anaérobies vont puiser l'oxygène et de l'azote dans les molécules organiques pour ne laisser dans ces dernières que l'Hydrogène et le Carbone : c'est la « dégradation biochimique » de la matière organique.

Le carbone et l'hydrogène vont s'unir ou s'associer pour former de nouvelles molécules essentiellement composées de ces deux éléments et qu'on appelle hydrocarbures ou carbures d'oxygène.

Une de premières molécules qui se forme est le « méthane » (CH4) (gaz naturel), qui est un gaz biogénique parce qu'il est issu de la dégradation biochimique. C'est cela l'origine des gaz naturels.

Au fur et à mesure que les sédiments s'empilent sur les plancher océanique ou lacustre, l'enfouissement devient très important, les molécules d'hydrocarbures amenées à des températures et des pressions de plus en plus élevées, deviennent très complexes. Les dégradations passent alors de biochimiques régies par les bactéries, thermiques (régies par l'élévation de la température).

C'est le stade de « catagenèse » dont le début se situe entre 60 et 120°C (en fonction du gradient géothermique local). Pour une profondeur de 1500 à 4000m, la principale étape de la formation de l'huile (pétrole brut) et des HC légers.

L'étape suivante, correspondante à des températures et pressions plus importante et celle d'une évolution très avancée appelée « métagenèse », au cours de laquelle on assiste à la formation « gaz sec » (méthane) par craquage des HC précédemment formées et du kérogène résiduel : c'est le méthane tardif.

III.1. TRANSFORMATION DES MATIERES OEGANIQUE EN HYDROCARBURE

Un gisement de pétrole ou de gaz est une accumulation d'hydrocarbure emprisonnés sous pression dans les interstices d'une roche poreuse, le plus souvent calcaire, grès, ou sable comprimé d'origine sédimentaire, d'où il leur est impossible de s'échapper : un gisement est donc un piège constitué par une anomalie du sous-sol, anticlinal, donc, faille ou coin.

Les terrains sédimentaires ont été formés, tout au long de l'histoire de la terre, par l'action érosive des forces naturelles : pluies, neige, vent, cours d'eau vagues de la mer, glaciers, entrainant des débris rocheux arrachés à la surface du sol et finalement déposés au fond des estuaires, des mers et des océans sous l'effet du poids des alluvions suivantes, les grains de sable ou d'argile de certaines couches de sédiments sous-marins ont ensuite été compactés pour donner des argiles, des schistes ou des calcaires durs. Ils peuvent également avoir été cimentés par des apports secondaires de calcite ou de silice véhiculée avec les eaux souterraines : c'est le cas des grès et des sables agglomérés.

D'autres roches sédimentaires ont une origine chimique : il s'agit de sels en dissolution dans l'eau de mer pouvant se déposer au fond lorsque le taux de saturation vient à être dépassé ce qui est le cas des carbonates de calcium (calcaire) ou de magnésium (dolomie). De même, l'évaporation du milieu marin laissera un gisement de chlorure de sodium (sel gemme ou de sulfate de calcium (gypse et anhydrite).

En fin, certains terrains pétrolifères sont de prorcemances purement organiques, soit animale comme les coraux ou comme ces minuscules coquillages appelés foraminifère dont les squelettes fossilisés constituent une roche d'apparence calcaire, soit végétale comme certaines algues capables de former des relifs analogues à ceux des polypiers.

A l'heure actuelle, on a recours essentiellement à la théorie biogénique ou organique pour expliquer l'origine du pétrole. En effet, d'après ces théories, le pétrole provient de la transformation des matières organiques d'origine animale ou végétale (dont les constituants majeurs sont les protéines, les lipides et les glucides).

En milieu marin, la matière organique est produite par le phytoplancton (algues) le zooplancton et les bactéries, l'accumulation de cette matière organique dans les sédiments à grain fin (argile, vase calcaire fine) donne naissance aux roches dite sapropéliennes ou roche-mères.

Dans un milieu confiné (lacs, lagunes, dettas) et par conséquent réducteur, une partie de la matière organique stockée dans les boues, sapropéliques donc incorporée dans les sédiments subit l'action des bactéries anaérobies (fermentation anaérobies) qui transforment les lipides et les protides en hydrocarbures.

C'est la phase de la diagénèse au cours de laquelle se forment dans les sédiments essentiellement le kérogène (résidu organique totalement insoluble) et accessoirement du méthane et du protopétrole. On enregistre au cours de la diagénèse, la perte en azote et en oxygène sous forme du CO2. La seconde phase est qualifiée de catagenèse ; elle voit la transformation par dégradation thermique, du kérogène en hydrocarbure (condition requises : 1500 à 2000m de profondeur ; 60 à 100Oc) elle est caractérisée aussi par la perte en CO2, H2O, N2.

Il est à signaler qu'à partir d'un kérogène de composition donnée, se forment d'une par des hydrocarbures enrichis en hydrogène, et d'autre par un kérogène résiduel appauvri en hydrogène.

Cela nous pousse à parler de la mise en place des pétroles.

1) Migration (primaire)

Pour constituer des gisements, il est nécessaire de mobiliser les hydrocarbures pour les faire passer dans les parties les plus poreuses de la roche-mère (réservoirs poreux). Cette migration est le plus souvent une filtration lente à travers des roches plus ou moins poreuses ; mais peut aussi se faire par circulation dans les fissures ouvertes, pour arrêter la propension (due à la faible densité, à la non miscibilité à l'eau et à la volatilité) du pétrole à migrer vers les zones superficielles de l'écorce, il faut l'existence d'un soit (ou un mur) imperméable, et d'une roche-magasin (grès, calcaire bréchique ou dolomitique) capable de l'empêcher de se disperser dans les formation trop poreuses.

Retenons qu'une roche-magin ou roche réservoir est faute roche dans laquelle s'est accumulé du pétrole et dont on peut l'en extraire par sondages, peut ou galeries. La roche-magin doit être assez poreuse pour qu'une quantité notable de pétrole s'y accumule et assez perméable pour que le pétrole contenu puisse être extrait par simple écoulement filtrant (percolation).

2) ACCUMULATION

C'est par un mécanisme de migration dite secondaire que le pétrole passe du réservoir pour s'accumuler dans les pièges.

Il peut y avoir dans certains cas la dismigration c'est-à-dire la fuite du pétrole hors du piège soit pour aller se piège dans une autre position, soit pour s'échapper vers la surface du sol d'où les indices de pétrole et de gaz (indices qui sont à l'origine des « feux éternels » en mésopotamie).

Les meilleurs pièges à pétrole sont constitués par des anticlinaux à grand rayon de courbure, les zones de faille inverses, les discordants angulaires et dans certain cas des diapirs mis en évidence par des techniques géophysiques.

Selon la « théorie anticlinales » le gaz, le pétrole liquide et l'eau de gisement (eau salée qui accompagne le pétrole) se superposent par ordre de densité, quelle que soit la structure et la forme qu'affecte la roche-magin. Gaz et pétrole s'accumulent dans les parties les plus hautes qui constituent des pièges à pétroles (traps).

Signalons par ailleurs que les séries pétrolifères sont constituées par des alternances de couches sableuses et couches marneuses ou argileuses (tous les termes intermédiaires sont représentés) on note aussi des dolomies caverneuses, des calcaires récifaux plus ou moins caverneux ou fissurés.

Retenons enfin que les séries pétrolifères se sont formés dans des aires de subsidences, d'où la conclusion selon laquelle le pétrole prend naissance dans des couches sédimentaires détritique en bordures des géosynclinaux en voie de subsidence.

3. PIEGES A PETROLE

Ce sont des structures favorables à l'accumulation du pétrole. Quant à la nature de la roche-magin, il peut s'agir d'un grès, d'un calcaire bréchique ou dolomitique.

Les meilleurs pièges à pétrole sont :

Ø Des anticlinaux (Fig 32, Fig 33), les couches sédimentaires de l'écorce terrestre sont redressées et plissées sous forme de montagnes.

Ø Des biseaux de faille (Fig 34, Fig 34bis) : la faille interrompt la continuité du réservoir et stoppe la migration secondaire

Ø Structure diapiriques en champignons ou en cônes (Fig 35, fig 36) : les dômes de sel remontent des zones profondes, percent et rebroussent les couche à travers lesquelles ils passent ou contre lesquelles ils butent.

Ø Discordance : il ya dépôt des couches horizontales sur des couches plissées autrement orientées (Fig 37)

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery