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Contribution du système financier dans le processus de réduction de la pauvreté "cas de la côte d'Ivoire"

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par Guy YAVO
Institut des technologies d'Abidjan ( ITA ) Côte d'Ivoire - Diplôme d'ingénieur de conception en finances 2007
  

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c- Les obstacles

Le diagnostic fait par les acteurs de la microfinance souligne :

l La concurrence des banques commerciales aux IMF.

l L'insuffisance des appuis financiers de la part de l'Etat et des bailleurs de fonds ;

l Le faible niveau de transformation de l'épargne qui ne favorise pas l'expansion des institutions de microfinance, en tant qu'outil de développement.

l La problématique des contraintes et d'insuffisances tant au niveau institutionnel, juridique, réglementaire, financier qu'au niveau de la professionnalisation et de la viabilité du secteur.

l Difficultés du financement du monde agricole: La contribution de la microfinance au financement direct de l'agriculture (par la FUSEC au

Présenté par YAVO Yavo Guy, élève Ingénieur en Finances

Togo, la FENACOPEC en Côte d'Ivoire) ont abouti à des échecs dommageables pour les différents partis : impayés, endettement, perte de fonds pour les IMF, dissensions fortes avec les organisations paysannes...Les responsabilités de ces échecs apparaissent partagées :

- l'offre des IMF étant souvent mal adaptée aux besoins ;

- les organisations paysannes et les producteurs n'honorent pas leurs engagements de remboursement, en mettant en avant la détérioration des revenus, la baisse des cours des produits, les fluctuations de marché incompatibles avec les taux élevés pratiqués par la microfinance.

Des décennies de crédit laxiste et de mentalité de non remboursement du crédit public concourent aussi à la difficulté de mettre en place des services financiers durables.

Les IMF ne répondent pour l'instant que marginalement aux besoins de financement des organisations paysannes. Les freins sont ici de différentes natures : financiers (les volumes de financement requis par les OP sont insuffisants et souvent disproportionnés par rapport à la disponibilité des ressources des IMF), juridiques (les garanties que peuvent fournir les OP sont insuffisantes même dans le cadre assoupli des règles de la microfinance qui accepte une part de garantie morale), institutionnels (la méconnaissance et la méfiance entre les deux secteurs est importante).

Le secteur de la microfinance reste encore très fragile car la plupart des institutions n'ont pas encore atteint l'autonomie financière. Leur autonomie technique est insuffisante et elles ont de grands besoins de professionnalisation (en matière de gestion, de système d'information, de système de contrôle, ...). La viabilité sociale des institutions n'est pas acquise, les crises de gouvernance sont fréquentes et parfois graves. Enfin, l'insertion dans le marché financier n'est pas encore acquise et les relations avec les banques, notamment restent difficiles.

Présenté par YAVO Yavo Guy, élève Ingénieur en Finances

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand